L’Eveil des Cieux
Le soleil se lève sur l’antique cité. La lumière astrale recouvre lentement de son voile doré, les bâtisses en pierre et les toits de bois et chaume, depuis le rivage jusqu’à la montagne sacrée. Les rues s’animent soudain, se remplissant de vie.
Les marchands ouvrent boutique, tirent leurs stores et lèvent leurs enseignes, se préparant à une nouvelle journée de commerce. Ici, un teinturier expose ses œuvres au public, espérant attirer de nouveaux clients. Là, un vendeur de viande fait exactement la même chose. Là-bas, c’est un cordonnier qui pose sur ses étales des chaussures, des souliers et des ceintures de cuir.
La rue commerçante semble naître en même temps que le soleil. Il n’est que huit heures, mais déjà maintes odeurs et parfums y flottent, signe de l’activité débordante. Des enfants courent et jouent gaiement, au milieu de quelques animaux : chats, chiens, poules et autres, gambadant en totale liberté entre les ruelles et maisons serrées les unes aux autres.
Il est midi. L’heure pour les hommes politiques de se rendre au sénat, dans leurs longues toges blanches. Le soleil est au zénith. La température atteint les trente-cinq degrés. La chaleur est étouffante. Tout le monde semble souffrir. L’air est aussi lourd que le plomb. Certains, les plus jeunes, choisissent de se rafraîchir dans la mer azur, dont l’eau transparente reflète les quelques nuages se baladant dans le ciel.
Il fait de plus en plus chaud. La température augmente encore. Et encore. Et encore. Cela devient insupportable. L’eau des mares environnantes commence s’évaporer à vue d’œil. Tout ce qui est en métal chauffe intensément, à blanc, si bien qu’on ne peut plus les tenir en main. Le chaume commence à fondre et à couler des toits. Les plus fragiles, hommes et animaux, sont déjà en train de suffoquer.
Soudain, la terre se met à trembler. Une onde de choc arrive alors, détruisant une bonne partie des proches habitations, provoquant glissements de terrains et éboulements, déracinant les arbres sur son passage, ensevelissant les malheureux qui n’ont pas pu lui échapper. Le volcan, géant que l’on croyait paisible, se réveille. La terre est en colère. C’est la montagne elle-même qui tremble comme un diable.
Puis, plus rien. Tout s’arrête. Le sol se tremble plus. Tout est calme. Plus personne ne bouge. Hommes, femmes et enfants se sont réfugiés sur le bord de mer, près de la porte ouest de la cité. Pensant sans doute être à l’abri.
Quand tout à coup, une secousse d’une violence peu commune frappa l’île. Puis, l’on entendit un long et terrifiant cri provenir du cœur de la montagne, comme si elle prenait vie. Le cri, se transformant en rugissement, dura presque une minute entière, glaçant le sang de tous ceux qui se trouvaient là. Cet horrible son ressemblait au feulement d’un tigre, mélangé avec le barrissement d’un éléphant. Il se propage à des kilomètres, vous traversant de part en part, faisant vibrer chacun de vos os et organes, et perce les tympans de ceux qui sont trop près.
La terre tremble toujours, de plus en plus violemment. Il fait maintenant si chaud que l’eau des mares, lacs et même celle de l’océan se met à bouillir. L’air est parfaitement irrespirable et beaucoup meurent d’asphyxie, leurs poumons brûlant purement et simplement, faute d’avoir inhalé de l’oxygène surchauffé.
Le soleil gonfle dans le ciel, chassant tous les nuages et déversant ses rayons à présent mortels sur la terre. Le sol se met à gronder, à intervalle régulier. D’abord lointain, l’écho se rapproche de plus en plus vite, jusqu’à devenir assourdissant. Quelque chose est là. Il arrive. A chaque pas souterrain, l’astre solaire grossit de plus en plus.
Soudain, un gigantesque jet de magma surgit des profondeurs de la roche et jaillit vers le ciel, sous une pression incommensurable. Le cri revient. Plus fort. Il approche !
Au cœur de cette mer de feu, dont le jaillissement pulvérisa la montagne qui l’abritait depuis des millions d’années, apparait ce qui semble être un immense rubis pourpre, de plusieurs centaines de mètres de diamètre, aux bords nets et tranchants, comme s’il avait été taillé par un maitre artisan. La pierre précieuse se met alors à luire, puis à trembler. Inexorablement et sans que personne ne puisse l’expliquer, la lave en fusion entre en contact avec ce rubis géant, plutôt que de descendre les pentes mises à nues par les forts séismes de tout à l’heure, comme si elle était absorbée.
Le rubis grossit, grossit encore, montant à des températures jamais vues, celles que l’on trouve au centre de la Terre. Il suinte des larmes de flammes orangées, qui retombent sous forme de pluie incandescente, des centaines de mètres plus bas. Et, alors que tous croient en une punition divine, sur ce rubis venu des enfers, apparait en lettre capitales écarlates le symbole Oméga.
L’immense joyau explose alors subitement, dans un grand bruit de verre brisé qui résonne à des dizaines de kilomètres, laissant apparaître alors quelque chose d’incroyable. Une immense créature en émerge, comme si ce rubis disproportionné était son cocon protecteur. Rapidement, le monstre se lève et là, les humains comprirent.
On put alors apercevoir sur l’ile, en plein milieu de l’océan, un être gigantesque dressé sur ses pattes arrières, dominant toute création terrestre. Mesurant largement deux ou trois kilomètres de haut, le monstre ressemblait à un tyrannosaure géant, entièrement rouge. Son corps massif était parcouru de plaques bordeaux, à la manière d’un cuirassé. Dressé sur ses pattes arrière, il atteignait sans grande peine les nuages les plus bas. Mais ce que l’on remarque vite, c’est le magma incandescent qui circule entre les plaques de peau, dans des veines apparentes et pulsantes.
Tout en levant ses longs bras terminés de griffes plus grandes que des immeubles et aussi acérées que des couteaux, la créature des enfers pousse à nouveau un rugissement si puissant que le sol se met à trembler, créant des vagues dévastatrices. Puis, il avance. Un pas seulement lui suffit déjà à parcourir plusieurs centaines de mètres, faisant passer les titans mythologiques pour des nains de jardin. Il a d’ores et déjà un pied dans l’eau, et pourtant, aucune goutte ne parvient à glisser sur cette patte écarlate. La mer se retire devant lui, impuissante, partant en fumée à son contact. Le dieu des continents est réveillé, arborant sur chacun de ses longs membres antérieurs le symbole Oméga majuscule.
Mais, il le sens…L’autre ne tardera pas. Depuis la nuit des temps il est ainsi. De son iris ambrée, il se met à fixer intensément l’étendue d’eau infinie. Il l’attend. Et, rugissant de plus belle, sa lourde queue cuirassée terminée de piques pointant vers le ciel s’abat dans un fracas assourdissant sur les dernières habitations, les réduisant en poussière.
Bien loin de là, dans les abysses, quelque chose ouvre à son tour son œil, qu’il avait refermé il y a si longtemps. La bataille va donc reprendre. Un séisme sous-marin se déclenche soudain, tandis qu’un cri extrêmement aigu, assourdissant, ébranle les profondeurs marines. On aurait dit la complainte d’une baleine, mais mélangée au grognement d’un crocodile. Des bulles remontent à la surface, signe d’un changement majeur dans l’équilibre du monde. Le premier arrivé esquisse ce qui ressemble à un sourire, dévoilant au passage sa dentition meurtrière. Il ne sera pas seul. Il va pouvoir se déchainer.
Dans des profondeurs inconnues des hommes, un phénomène étrange se produit. L’eau, soumise à une pression incommensurable, se cristallise et se transforme en un solide étrange. Un saphir géant, protecteur. Taillé aussi finement que le rubis, il commence lentement à grandir et à remonter vers la surface.
C’est lorsque le symbole Alpha apparait finalement en lettre d’azur majuscule sur ce saphir que le ciel s’assombrit d’un coup, chargé de lourds nuages d’orage, déversant alors un véritable déluge sur la Terre. La foudre accompagne les trombes d’eau de sa force dévastatrice. Le niveau des océans se met à monter rapidement, l’eau grignote la terre chaque fois qu’elle le peut, engloutissant berges et plages sur la planète entière. D’immenses vagues se créent sur les océans. Une tempête comme on n’en a jamais vu est en train de naître. Le soleil se fait timide, malgré la présence du monstre rouge.
Au terme d’environ une minute, lorsque le saphir se brise enfin, l’humanité peut alors admirer le dieu des mers : un être tout aussi gigantesque que son frère, ressemblant à une baleine démesurée, bleue comme l’océan dont elle est la mère. Son corps massif est très large, avoisinant les trois kilomètres. Ses nageoires se terminent en longues griffes plates, et sont marqués su même symbole Alpha majuscule qui était présent sur la pierre précieuse. Le haut de son corps est parcouru d’étranges dessins jaunes, et l’on peut apercevoir sous sa peau un liquide transparent couler dans ses veines.
Le cétacé divin ouvre enfin son œil jaunâtre pour croiser le regard satisfait de son adversaire. Autour d’eux, l’apocalypse débute : tandis que le pouvoir de l’un fait grandir le soleil et apporte chaleur et sécheresse, l’autre crée les plus puissant orages que le monde n’ait jamais vu, amenant ainsi inondations et humidité. La combat pour la contrôle du monde est sur le point de démarrer !
Une dernière fois, chacun des protagonistes rugit, crie, s’époumone de plus belle, espérant intimider l’autre dans un concert terrifiant dont l’écho fait le tour du monde. Cependant, l’un comme l’autre sait que cela est inutile. Des millénaires de sommeil ne peuvent enrayer une si forte volonté. Leur champ de bataille sera la planète entière. C’est donc déterminés comme jamais qu’ils s’élancent au combat, combat dont l’enjeu est l’avenir du monde, que les minuscules créatures se croyant supérieures ne peuvent que regarder, impuissantes qu’elles sont devant la puissance divine.
Le reptile pourpre est le premier à passer à l’attaque, et lance de sa gueule béante un puissant rayon de feu sur son ennemi, qui esquive habilement en plongeant sous l’eau. Le laser parcourt des dizaines de kilomètres en quelques secondes avant d’entrer en contact avec une terre émergée, et provoqua une explosion d’une puissance inouïe, telle une bombe atomique. Le choc engendra un séisme assez puissant pour faire passer n’importe quel tremblement de terre pour une vulgaire chatouille.
Fait surprenant, au lieu de détruire l’ile éloignée, la fumée en se dissipant dévoile que l’attaque l’a au contraire agrandi. Il s’agit là du pouvoir incroyable du dieu à la cuirasse pourpre : celui de donner naissance à la terre. Satisfait de son œuvre, le titan de feu ne relâche cependant pas sa garde, l’autre pouvant réapparaître n’ importe où.
Et en effet, cela ne tarda pas : un puissant jet d’eau pure jaillit des profondeurs, prenant par surprise le bipède qui ne put que l’encaisser de face. L’impact le fit reculer sur des kilomètres, lui faisant quitter l’île d’ou il avait émergé et traverser la mer ; mais il ne toucha jamais les flots impétueux ; ses pattes noires créèrent une tranchée de terre sous lui, l’empêchant de couler à vif.
Sa peau aussi chaude que le magma dissipa vite l’assaut ennemi. Ne souffrant d’aucune blessure, seulement sonné, il fit surgir de ces terres nouvellement formée des lames de roches en fusion, néanmoins dures comme de l’acier, qui partirent en direction du dieu des océans. Cette fois, ce dernier ne put esquiver malgré sa tentative, l’une des lances rocheuses transperçant sa nageoire droite, lui arrachant un long cri de douleur.
Pris d’un accès de fureur, il fonça tête baissée sur son opposant. L’autre en fit de même. Le lézard écarlate et la baleine azur se rentrent mutuellement dedans dans un fracas assourdissant, entre cris et rugissements, entre chaleur et froid extrêmes. Le dieu océanique mordit son adversaire, lui plantant sa centaine de dents pointues dans la patte arrière gauche.
Sentant la douleur, le colosse rouge agrippa son rival et le souleva à bout de bras, puis dans ce qui ressemblait à une prise de catch, l’envoya au loin de toutes ses forces, avant de lui décocher un tir de magma à bout portant.
La baleine bleue ne se laissa pas faire et répliqua d’un jet d’eau glaciale. Les deux attaques entrèrent violemment en contact, s’annulant réciproquement, le choc de ces deux puissances causant des tremblements de terre et des raz-de-marée d’une rare violence, détruisant tout sur leur passage, modifiant l’équilibre même de la nature sur Terre.
Le monstre couleur saphir s’écrasa contre une falaise, mais à l’instar de son frère ennemi, jamais il ne toucha le sol : son pouvoir l’immunisa à la terre, et son passage créa un large sillon dans la roche, qui se remplit immédiatement d’une eau cristalline, devant ainsi un fleuve. Il se remit rapidement, et en même temps que l’autre, repartit à l’assaut, dans un long rugissement de colère.
La lutte dura ainsi vingt jours et vingt nuits, aucun des deux dieux ne prenant l’avantage. La face du monde changea du tout au tout : des continents furent crées puis submergés, des océans naquirent puis furent asséchés. La vie pâtissait de cet affrontement divin, sans aucune mesure avec ce qu’elle avait connu. L’humanité, elle, avait perdu la quasi-totalité de ses représentants. Seuls, un homme et une femme s’étant réfugiés dans une grotte souterraine demeuraient en vie.
Le vingt-et-unième jour, la femme, séchant ses larmes dans sa chevelure brune, entre deux sanglots, se mit à entonner une prière au Seigneur, lui demandant de sa voix cristalline de mettre fin à toutes leurs souffrances.
Elle l’ignorait sur le moment, mais quelque chose entendit sa prière. Un troisième être sorti de sa torpeur millénaire. De sa pupille rouge, il observa le monde depuis les cieux. Il comprit alors. Il devait intervenir. Sauver ce qui pouvait l’être. Dépliant son corps long et massif, il ouvrit sa large gueule parsemée de dents tranchantes comme des rasoirs, et poussa un cri si phénoménal qu’on l’entendit sur la planète toute entière. Il était en colère. Les deux créatures primitives s’étaient donc réveillées et mettaient ainsi en péril l’avenir de la Terre. De SA Terre. Il devait agir.
Le dieu du ciel venait de s’éveiller. Enfin. Ressemblant à un immense serpent émeraude, il s’envola soudainement à travers la stratosphère en direction du combat entre la terre et la mer, tout en s’entourant d’un halo de lumière verte. La créature avait des longs bras à l’avant et à l’arrière, terminée par des mains griffues. Son corps entier était parcouru d’étranges rayures noires en forme de cercles, et se terminait par une queue se divisant en deux parties ondulantes jaunâtres.
Sa mâchoire était protégée par deux excroissances osseuses, d’où partaient deux flèches segmentées quatre fois par des doubles cercles étranges, allant de la tête à la queue, mesurant donc plusieurs kilomètres de long. Au-dessus de de tête, deux autres excroissances pointaient vers le haut et laissaient elles aussi partir des flèches de feu vers l’arrière, lui donnant un aspect divin extraordinaire. Enfin, sur le haut de sa tête, on pouvait voir le symbole Delta majuscule en lettre jaune.
Mesurant dix kilomètres de long pour un et demi de large, la créature avait l’apparence d’un dragon oriental géant. Cependant, sa peau écailleuse émeraude laissait apparaitre quelques plumes, signe d’une autre vérité. Pour finir, son ventre noir comme la nuit comprenait quatre orbes oranges parfaitement sphériques, brillant de mille feux pendant son vol.
Au-dessus des montagnes, des plaines, des lacs et des océans, l’on pouvait admirer un fabuleux spectacle, celui d’un gigantesque corps draconique passer à toute vitesse dans le ciel, son ombre voilant le soleil tant il était grand. Tout autour de lui, sur des centaines de kilomètres et au fur et à mesure qu’il approchait, l’atmosphère se transformait. Des nuages blanchâtres se formèrent sur la voute céleste, et des courants aériens très puissants naquirent et parcoururent le ciel, dispersant la chaleur et l’humidité écrasantes.
Sur le lieu du combat, les deux adversaires sentirent le changement. Au loin, ils virent un point lumineux apparaitre, puis se rapprocher dans un flash lumineux émeraude intense. Puis, juste au-dessus d’eux, le dragon céleste apparut enfin.
Ils comprirent immédiatement le danger, et, décidant d’une courte trêve, tentèrent d’éliminer leur ennemi commun. Chacun d’entre eux rassembla son énergie et tira un puissant laser, de magma et d’eau, qui fusionnèrent et fusèrent ensemble vers le serpent volant.
Malheureusement pour eux, le dieu du ciel était intouchable. Son corps se mit à luire d’une lumière émeraude ; il laissa alors éclater son pouvoir et envoya en guise de réponse un incroyable laser aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui absorba ceux des monstres ancestraux.
L’explosion qui s’en suivit fut la plus puissante que la planète ait connue. Une lumière blanche aveuglante enveloppa le monde durant quelques secondes. Puis, lorsque qu’elle se dissipa, la météo revint à la normale : plus de soleil dévastateur ni de marée surnaturelle. Plus de séismes ni de vagues meurtrières. Plus rien. Juste le silence des vagues venant mourir sur le rivage…
Le dragon avait gagné en un instant. Une seule attaque avait suffi à venir à bout des deux superpuissances de la nature. L’un fut scellé de nouveau dans un rubis écarlate, à des dizaines de kilomètres sous la surface de la terre, et l’autre à l’intérieur d’un saphir bleuté qui sombra au fond de l’océan. Les deux ayant perdus leurs pouvoirs, ils plongèrent alors dans un profond sommeil. Un sommeil qui allait durer des millions d’années.
Les deux survivants du massacre entendirent alors un grand cri venant de l’extérieur : à leur grande surprise, leur sauveur vint vers eux. Il les avait vus. Il avait fait ça pour eux. Pour les protéger. Pour rendre un espoir à l’humanité qu’il aimait tant. Pour eux, il s’était transcendé.
Le dragon couleur émeraude se posa devant eux ; d’abord méfiants, l’homme et la femme vinrent eux aussi à sa rencontre. Heureux que le cauchemar soit terminé, ils remercièrent leur sauveur en lui témoignant leur gratitude. La créature divine remarqua une larme sur le visage de la jeune femme. D’un lent geste de son bras gigantesque, il essuya cette goutte salée, la serra dans sa main géante puis déclara d’une voix grave mais douce : « Je garde ceci en souvenir. En échange, je vous confie une mission. Celle de recréer le monde. »
Le dragon s’envola alors rejoindre les cieux, gardant pour toujours avec lui une petite perle transparente, qui lui rappellera éternellement cet instant de bonheur. C’est ainsi que se termina l’histoire de l’Atlantide. Quant aux deux survivants, ils furent connus bien plus tard sous les noms d’Adam et Eve.