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Chapitre 19: Traîtres et repentis.
[Terre - QG du Dr. Gero]
_ Alors tu sais tout, Trunks.
_ Rien ne change, je suis toujours le même et ce peu importe mes origines, et je suis là pour vous neutraliser. Etre ma mère ne t’épargnera pas le sort que j’ai réservé aux autres, je libérerais le Dr Brief, et vous finirez tous en prison.
_ Si tu crois que c’est aussi facile, tu es un idiot. Le Docteur Willow ne t’a pas attaqué parce qu’il ne veut pas te tuer, il veut autre chose, et j’essaie encore maintenant de l’en empêcher. Il y ait des choses que tu ignores encore. On a longtemps caché à Kakarotto ton existence mais s’il est au courant comme tu le dis il voudra te voir et ta présence sur Terre devient un danger, tant que tu restes ici il y a toutes les chances pour que le Destructeur vienne sévir encore sur cette planète.
_ Alors je l’affronterais.
_ Tu n’en as pas la force et tu n’en auras pas l’occasion si tu tentes de t’attaquer à Willow, si il a admis ta conception, au même titre que Gero, c’est parce que tu avais une utilité, tu es né parce que Willow avait besoin d’un corps, puissant et résistant afin de sortir de sa coquille de métal. Tu as bien dû remarquer que comme toi et ton père le professeur a une queue de saiyan, eh bien c’est parce qu’il est entré dans un corps de saiyan, le corps de Tarble, frère du prince Vegeta.
_ Vegeta ?! C’est un des saiyans qui a combattu mon père.
_ Qui a combattu Yamcha oui, mais le corps fébrile et chétif de Tarble ne convient plus à Willow et il te veut toi, c’est parce que je l’ai convaincu que je saurais t’amadouer qu’il n’a rien tenté jusque-là, il me fait confiance parce que je lui ai promis de t’offrir à lui à la naissance, mais il est idiot de croire que j’aurais fait une chose pareille et je n’ai pas changé d’opinion aujourd’hui. Nous devons fuir la Terre ensemble et retrouver ton père.
_ Willow ne me fait pas peur et mon père n’est pas le Destructeur.
_ Il l’est que tu le veuilles ou non, et peu importe ta force, Willow sait déjà comment la contrer, tu peux être sûr que dès que tu tenteras une attaque, quelqu’un ou quelque chose saura te neutraliser, il n’est pas homme à prendre des risques et même si tu parvenais à l’avoir, ce dont je doute, si tu restes sur Terre, ton père viendra te chercher et détruira tout ce qui lui barre la route pour te retrouver.
_ Qu’est-ce que ça change, peux-tu m’assurer qu’il ne tuera pas des milliers de terriens s’il ne m’y trouve pas ? Je préfère rester, quitte à le combattre pour l’arrêter.
_ Pas s’il sait déjà que tu ne t’y trouves pas, tu veux avoir un coup d’avance sur lui, partons le rejoindre et tu feras ce que bon te sembles, je veux juste sauver mon fils.
_ Si j’ai bien compris tu me mènerais tout droit au Destructeur ?
Violet acquiesça.
_ Le Dr Gero n’est pas ici, il est parti avec lui je ne sais trop où, mais il a réclamé une équipe scientifique pour se rendre sur la planète où ils se trouvent, une équipe menée par le Dr Naïn. Si on s’en va avec elle, le vaisseau nous mènera tout droit à lui, la Terre ne sera plus en danger, et le Dr Willow ne pourra plus sévir quand Kakarotto apprendra ce qu’il comptait te faire.
_ D’accord mais je veux que mon grand-père soit du voyage, je ne le laisserais pas ici, et je dois m’assurer que Kranz ait abdiqué et soit mis en prison pour avoir comploté avec Gero.
Violet le regarda avec un air complètement hébété.
_ Kranz n’a jamais été des nôtres, au contraire ça fait des années qu’il tente de retrouver Gero.
_ Comment ça ?!, s’époumona Trunks, c’est bien son équipe de fouille à la Tour Blanche qui vous fournit en provisions de toutes sortes.
_ Ils ont tous été corrompus ou tués et remplacés, cet idiot de Kranz n’en sait rien.
_ Oh non, qu’est-ce que j’ai fait !!
[Capitale Centre - Tour du Roi, quartier des prisons]
Muten et Plume, avec l’apparence de Kranz, rentrèrent sans aucun problème dans la tour du roi où était installé le général. Tout le monde était théoriquement soumis à des contrôles de sécurité mais bien évidemment Kranz lui-même n’avait pas à s’y conformer puisqu’ils étaient spécifiquement là pour le protéger lui. Même s’ils décrochèrent quelques regards surpris de la part des militaires ou hauts fonctionnaires de la Tour, personne n’osa lui demander son identité, il avait beau être un gamin mal habillé, il était avec le général Kranz et tout le monde préférait saluer le général plutôt que de s’occuper de lui.
_ Certaines personnes semblent se demander qu’est-ce que je fous ici, lui murmura Plume. Si ça se trouve Kranz doit être à une réunion ou un truc comme ça, et si jamais on le croise ?
_ Tu parles je suis sûr qu’il est enfermé en haut de sa tour en train de potasser ses plans en commun avec Gero. Arrêtes de parler maintenant tu vas attirer l’attention.
_ Et si Bulma était enfermée ailleurs, comment ferions-nous ?
_ Kranz est plutôt du genre à garder ses prisonniers sous la main, histoire de les interroger lorsqu’il le souhaite et la tour du Roi est le lieu le plus sécurisé sur Terre après la Capsule Corporation, elle est là je le sens, on arrive aux prisons, fait bonne figure ou tout est foutu et je devrais employé la manière forte.
Un soldat alla à leur rencontre et sembla plus qu’étonné de voir arriver Kranz.
_ On ne vous attendait pas mon général.
_ Je sais mais je dois visiter quelques prisonniers d’urgence, expliqua Plume, et en privé.
_ Mon général, je suis désolé mais, selon vos directives, et même dans votre cas, je ne peux faire entrer personne sans avoir reçu un ordre de votre provenance avant.
_ Eh bien je vous en donne l’ordre, s’agaça Plume, dépêchez-vous, je n’aime pas qu’on me fasse perdre mon temps.
_ C’est-à-dire que, normalement, en ce qui vous concerne, c’est le ministre Mai qui devrait nous informer de votre arrivée dans le quartier des cellules.
_ Elle n’est pas disponible.
_ Je crois que je vais l’appeler si vous voulez bien, ça ne prendra qu’une minute.
Plume se retourna vers Muten.
_ T’as qu’à l’assommer je prendrais son apparence.
_ D’accord !
Avant que le soldat ne puisse réagir Muten lui envoya un uppercut en plein estomac et Plume prit immédiatement sa forme. Malgré tout une alarme se déclencha dans le bâtiment, et les portes du quartier des cellules se verrouillèrent. D’autres gardes commençaient à rappliquer.
_ Caches toi, je leur dirais que tu es parti.
_ Y’a des caméras Plume, on est découvert, c’est le moment d’employer la manière forte.
Muten explosa la porte principale et s’engouffra dans la prison, aussitôt plusieurs soldats se ruèrent sur lui, tous neutralisés en l’espace de deux secondes, il épargna le dernier et le prit par le col.
_ Dans quelle cellule est Bulma Brief ?
Le soldat lui sourit.
_ T’as qu’à toutes les ouvrir connard.
Muten le prit au mot et l’assomma proprement avant de fracasser toutes les portes des cellules libérant des prisonniers atterrés.
_ Il y a des prisonniers qui méritent d’être ici Muten, hurla Plume, tu es en train de libérer des criminels.
_ Et alors ? Ils ne pourront pas être pires que Kranz. Ecoutez-moi, dit-il à l’adresse des prisonniers, j’ai fait le plus gros du travail mais si vous voulez sortir d’ici pour de bon vous avez intérêt à ne pas vous attarder ici, et surtout débarrassez-vous des gardes, ils risquent de vous poursuivre.
_ Muten, certains vont se faire tuer, arrêtes ça.
_ Les gardes sont armés, pas eux, ça les occupera et ils ne risquent rien.
_ Tu as vu qui tu as libéré au moins ? Il y a Toninjika dans le lot, tu tuerais un homme rien qu’en marchant sur une carotte.
_ La ferme, ma mère n’est pas là, ce n’est pas normal.
_ Alors allons-nous en. Nous trouverons une solution plus tard, on en a déjà assez fait.
Muten ne l’entendait pas de cette oreille, il attrapa un prisonnier.
_ Si tu ne me dis pas où est Bulma Brief, tu retournes en cellule.
_ Du calme gamin, les gardiens l’ont emmené en infirmerie il y a trois jours, il parait qu’elle s’est fait tabasser.
Muten le lâcha et regarda Plume, les yeux injectés de sang.
_ Retrouves la et assures toi qu’elle va bien.
_ Attends, tu vas où ? Muten ?
_ M’occuper de Kranz et en finir une bonne fois pour toute.
[Capitale Sud]
_ Comment allons-nous faire pour récupérer les Nameks présents dans la dimension de Garlic si nous ne pouvons passer le portail sans son aide ?
Piccolo s’était attardé sur une question que tout le monde se posait déjà. La mission que lui avaient confiée les Nameks semblait impossible à réaliser, les sauver revenait à s’enfermer avec eux dans un monde démoniaque que Garlic pouvait refermer à jamais. Tenter un tel sauvetage était suicidaire.
_ On ne peut pas, répondit Mera, et il n’y a pas que les Nameks qui sont en péril, même si je parvenais à ramener les démons dans notre royaume, ils pourraient passer par le portail de Garlic pour revenir à la Capitale Sud. Il faut absolument l’éliminer. Tu penses avoir le niveau Piccolo ?
_ Bien sûr que j’ai le niveau mais le tuer condamnerait tous les Nameks qui ont disparu et sont encore en vie.
_ Ou enfermerait à jamais des extraterrestres transformés en nouvelles versions de Piccolo Daimao, répliqua Missa, je ne prendrais pas ce risque.
_ On m’a envoyé ici pour que j’aide ces Nameks, je refuse de perdre espoir et de les laisser tomber.
_ Je suis resté ici aussi longtemps spécifiquement pour découvrir ce qu’il leur était arrivé, rajouta Tōmei, moi et Dansei on a travaillé dur là-dessus, et tout ce qu’on a accompli n’est pas sensé les desservir. La mort de Garlic deviendra une priorité quand on aura sorti les Nameks de cet enfer.
_ Ce que Mera propose n’est pas la solution idéale, admit la princesse, mais c’est la seule solution que nous ayons, sauver les Nameks ce n’est pas une entreprise risquée, c’est juste impossible. Il faut s’en remettre à l’évidence. Mais si on tue Garlic, on préserve le peuple Namek de nouveaux enlèvements, et on pourra envisager le retrait des démons dans leur monde sans risquer de les voir passer un portail pour revenir tout droit à la Capitale Sud ou pire empiéter d’autres villes et d’autres territoires.
_ Le problème avec votre solution, continua Junior, c’est que vous avez besoin de moi pour abattre Garlic et moi je ne l’abattrais pas tant que des Nameks sont encore dans son monde démoniaque. Alors soit on cherche une solution, une vraie, soit vous continuez à me présenter vos arguments mais je vous le dit tout de suite, rien ne me convaincra si la vie de certains des miens doit en pâtir.
_ Les tiens ? Ca y est tu réfléchis plus comme un Namek que comme un terrien, constata Missa.
Dansei, l’ex collaborateur d’Hasky, décida que c’était le moment d’intervenir. Lunch tenta de le retenir mais rien n’y fait, le petit homme se leva pour faire face à Junior et le pointa d’un doigt accusateur.
_ Pourquoi on devrait t’écouter toi ? C’est ton père qui a foutu tout ce foutoir ici, c’est lui qui a encouragé les démons à se répandre comme une traînée de poudre…
_ Mon père n’est pas Daimao.
_ Ah, tu préfères qu’on parle du faux, celui qui a laissé cette ville dépérir pendant qu’il vivait tranquillement dans sa Capitale Ouest, ou tu préfères qu’on parle de ta fausse mère, oui parlons-en.
_ Ca suffit Dansei, hurla Lunch.
_ Il doit savoir, il doit savoir à quel genre de famille il appartient, cette chère Bulma qui traînait avec le Destructeur à l’époque, c’est à cause d’elle que Lunch a perdu sa sœur, c’est ton adorable mère qui l’a tué. Aucun Brief n’est digne de confiance, surtout quand un de leur rejeton s’avère aussi être le fils d’un Roi démoniaque.
Tōmei adressa son plus beau coup de poing à Dansei pour le faire taire, l’homme s’écroula, assommé.
_ Excuse le, dit-il, il a pété les plombs.
_ Est-ce qu’il a dit la vérité ?, demanda Piccolo à Lunch. Est-ce que ma mère a commis ce meurtre du temps où elle fréquentait le Destructeur ?
_ C’est une histoire entre moi et ta mère Junior, je t’interdis de t’en mêler. On commet tous des erreurs, dans un autre contexte, peut-être est-ce ma sœur qui aurait tué Bulma. Je ne lui pardonnerais jamais parce que je suis incapable de le faire, mais je peux comprendre. Je ne recherche pas la vengeance, la dernière chose que j’ai envie de faire d’ailleurs c’est de revoir ta mère, que ce soit pour la tuer ou la saluer, alors tu n’as aucun soucis à te faire.
Lunch se leva pour s’adresser à tous.
_ On est tous venus ici pour des raisons différentes, je recherche ma fille, Junior et Tōmei veulent sauver les Nameks, Mera et Missa veulent ramener les démons là où est leur place. Mais on a tous un problème en commun, c’est cette foutue ville, on pourrait chacun tenter de parvenir à nos objectifs sans y parvenir, parce que cette ville nous boufferait, ou alors on s’y met tous ensemble, on sauve les Nameks, on tue Garlic, on se débarrasse des démons, et ensuite on passera aux gangs et je pourrais trouver parmi eux des mecs susceptibles de me dire où est ma fille.
La princesse Missa se leva à son tour.
_ Une fois les démons rentrés au bercail, Mera et moi-même nous devrons nous consacrer à maintenir les deux royaumes fermés, mais… Je suppose que mon père ne s’opposera pas à quelques mois supplémentaires dans la Capitale Sud, histoire de m’assurer qu’aucun démon ne s’y trouve encore. Quand tout ce merdier sera finit, je t’aiderais à retrouver ta fille.
_ Tu peux compter aussi sur moi Lunch, rajouta Tōmei, et Dansei ne te le refusera pas non plus.
_ Si on se soutient tous, affirma Junior, on y parviendra.
Mera se leva, un sourire carnassier sur les lèvres.
_ Bon sang, une fille qui change de personnalités quand elle se fait une couleur, un Namek qui descend d’un Dieu et d’un démon, un gars invisible, une princesse guerrière qui sort de son château pour botter le cul des méchants, une démone qui joue au héros et… et ce type-là, continua-t-elle en désignant Dansei qui était toujours à terre. Si ce groupe ne porte pas de nom, on loupe une belle occasion de se faire connaître.
_ Les défenseurs du Sud ?, proposa Tōmei.
_ C’est nul, pourquoi pas, les légionnaires de Mera.
_ C’est encore plus nul, souffla l’homme invisible.
_ Oh ça suffit on n’a pas besoin de noms, grogna Lunch.
Junior trouvait lui que l’idée était séduisante, associer un nom à leur groupe c’était inviter d’autres personnes à rejoindre leur initiative. C’était donner de l’espoir pour quiconque l’entendrait et terroriser leurs ennemis à chaque fois que quelqu’un le prononcerait.
_ Au contraire, dit-il, on a besoin de ce nom, on a besoin de voir nos ennemis le craindre et les habitants de cette ville se lever à nos côtés en l’entendant. Quelque chose comme la confrérie du bien, c’est pas mal non ?
_ Non, répondirent les autres d’une même voix.
_ T’es sûr d’être le fils de Daimao ?, se moqua Mera.
_ Une telle association est inespérée, intervint Tomei, Junior a raison, c’est l’espoir que nous allons inspirer, et c’est un miracle de voir autant de gens différents se regrouper pour combattre les démons et les gangs qui ravagent la Capitale Sud. Qu’est-ce qui nous correspond le mieux ? Nous sommes tous des anciens criminels, créatures démoniaques ou descendant de créature démoniaque, continua-t-il en regardant Junior. Notre revirement est salutaire, nous sommes des repentis pour les simples gens et des parjures pour ceux qui consacrent le mal. A nous de voir quelle version du groupe nous voulons mettre en valeur.
_ Les repentis, affirma Lunch, ça me correspond bien.
_ A moi pas tellement, admit la princesse Missa, mais c’est le sentiment que dégage le groupe qui compte, et ce que nous voulons montrer, voir un démon, un Namek, et d’anciens criminels travailler ensemble pour purger cette ville, ça démontre que peu importe notre race, notre peuple, on peut faire le bien et nous repentir de nos erreurs et des erreurs commises par les nôtres. Le but n’est pas d’éliminer tous les démons et d’exterminer tous les gangs mais d’inciter à les changer en mieux. En prouvant que tous ici nous avons été capable de nous repentir, peut-être que d’autres démons ou d’autres ex criminels se rejoindront à nous.
_ Alors j’ai le nom parfait pour nous, conclut Piccolo, la glorieuse confrérie des repentis.
Un nom qui fit face à la désapprobation générale.
_ C’est pompeux à mort, souffla Tōmei.
_ T’es vraiment pas doué pour les noms Junior, rajouta Mera, et si on partait pour quelque chose de plus sobre ? L’ordre des repentis, moi ça m’inspire.
Cette fois le nom fit mouche.
_ Ok, approuva Junior, et pour commencer, on va faire leur fête à quelques démons en ville.
[QG du Dr Gero]
_ Ma mère va vouloir faire tomber Kranz.
_ Et alors Trunk ? C’est pas plus mal, et c’est pas ce qu’elle voulait faire depuis le début ?
_ Je ne veux pas qu’elle le fasse pour de mauvaises raisons, Kranz est un salopard de dictateur, mais il est honnête, j’ai eu tort de l’accuser sans réfléchir d’une alliance avec Gero, c’est mon erreur je dois la réparer.
_ Willow ne te laissera pas envoyé un message à ta mère, et tu ne peux pas sortir d’ici. Alors laisse tomber. Le professeur Naïn est sur le départ, on n’a pas le temps pour ces conneries ok. J’me suis arrangé avec l’équipage du vaisseau, ils ne diront rien à Willow, ils ont bien plus peur de ton père que du professeur. C’est ta seule chance de t’en sortir, et aussi la seule pour toi de quitter la planète et la préserver de ton père, soit tu décides de tout gâcher pour un mec qui a tout fait pour détruire ta famille, soit tu arrêtes avec ces valeurs à la con et tu choisis d’écouter la raison. Tu n’as pas le choix mon fils. Et je ne te laisserais pas l’avoir, tu entends ? Il est hors de question que je prenne le risque de te perdre alors que je viens juste de te retrouver.
Trunk regarda sa mère biologique dans les yeux, et sentit qu’elle disait vraie, elle ne lui laissait pas le champ libre, sans son aide partir d’ici devenait dangereux. Kranz n’était clairement pas une priorité, il allait devoir subir le poids de la culpabilité mais c’était un bien maigre sacrifice comparé à la protection de la Terre.
_ Ok on y va. Comment ça se passe au juste ?
_ Le docteur Naïn a fait en sorte qu’on ait aucun soucis pour rentrer dans le vaisseau, le plus dur a été d’y emmener le Dr Brief, mais il est déjà à bord, tu pourras t’en assurer, on fonce avant que Willow ne se rende compte de ton absence. Une fois passé l’atmosphère, il n’aura plus aucun moyen de nous arrêter. Qu’en dis-tu ?
_ Ok, ça me va.
Trunk prit sa mère dans les bras pour la porter.
_ Euh, je privilégiais la discrétion.
_ Et moi je préfère qu’on s’en aille le plus vite possible, dis-moi où se trouve le hangar et on y est en une seconde.
_ Ok on y est presque déjà, va tout droit, c’est le vaisseau principal qui se trouvera au milieu de la piste d’embarquement.
Trunk partit à toute vitesse dans la direction indiquée par sa mère, qui eut le bon réflexe de s’accrocher à lui pour éviter la dégringolade. Hope les suivant de près. Il attendit qu’elle ouvre le portail menant aux hangars et comme elle l’avait suggéré, aucun mauvais accueil au rendez-vous.
Le docteur Naïn les attendait déjà au pied du vaisseau.
_ Il ne faut plus tarder, dit-elle, Trunk tu rentreras en premier.
Le saiyan ne tarda pas et entra pour faire face à son grand père d’adoption, le Dr Brief. Sous le choc Trunk ne sut quoi dire, il ne l’avait jamais connu et n’avait pour lui aucune affection particulière mais il chérissait ces retrouvailles ou plutôt cette rencontre, bien plus que celles qu’il eut il y a peu de temps avec sa vraie mère.
_ Je…
Pas un seul mot de plus ne fut prononcé, le Docteur Brief lui asséna un uppercut d’une violence rare qui le fit s’écrouler au sol. Trunk tenta de se relever, mais le second choc finit presque par l’assommer. Avant de sombrer dans l’inconscience, il vit sa mère et le Dr Willow se pencher vers lui.
_ C’était pas si compliqué, ricana Violet.
Willow sourit à son tour.
_ Bravo commandant, c’est du bon travail. Dr Brief, amenez le à la salle de transfert, je suis impatient de pouvoir entrer dans ce nouveau corps.
[Système d'Arcose - "Le Destructeur", vaisseau amiral de Kakarotto]
L’Alliance voulait que la rencontre se fasse dans un cadre très diplomatique, elle n’était venue que dans un seul vaisseau, petite corvette guère impressionnante, et qui devait pourtant contenir la plupart des plus hauts responsables de l’organisation. Kakarotto jugeait que c’était complètement inconscient, et il lui suffisait de sortir de son propre vaisseau pour en terminer avec l’Alliance Galactique mais l’heure n’était pas à la guerre contre ses opposants politiques, la conquête pouvait attendre, il devait connaître le danger qui le guettait. Le Commandant Zeeun, qu’il avait rejoint après des mois de communications obsolètes, insistait énormément sur la dangerosité de cette nouvelle menace.
Raditz posa sa main sur l’épaule de son frère, visiblement très excité à l’idée de cette rencontre.
_ Tu crois qu’il y aura Yamcha ?
_ J’en suis sûr.
_ Cool.
_ Non ce n’est pas cool, et toi tu restes à bord, hors de question que tu viennes avec moi, tu risquerais de tout gâcher.
_ T’es un crétin frangin, on s’en balance de ces ploucs de l’Alliance, laisse-moi les réduire en miette ça fera un problème en moins.
Kakarotto grimaça, tout le monde savait pertinemment que Raditz était le seul être dans l’univers à pouvoir lui parler comme ça, mais l’Empereur supportait mal qu’il le fasse sans retenu devant ses officiers.
_ De nous deux c’est à toi qu’il manque quelques neurones, pour ne pas dire la moitié et je ne laisserais pas ton esprit détraqué prendre des décisions à ma place. Tu restes ici, point barre. Tu t’ennuierais à parler politique, prépares toi plutôt pour le combat à venir, je te laisserais peut-être carte blanche sur le terrain si tu ne fais pas de vagues d’ici là.
_ Ça marche.
Raditz s’apprêtait à s’en aller quand Kakarotto ajouta :
_ Et si tu tues encore quelqu’un de mon équipage, je te pète la gueule, même si il a pris le dernier pain de viande de la cantine.
Son frère s’en alla en riant de bon cœur et laissa Kakarotto avec son commandant.
_ Ce type est malade, lâcha l’Empereur.
_ L’Alliance demande à ce que la rencontre se fasse à l’intérieur de leur vaisseau, l’informa Zeeun en ignorant cette petite frasque fraternelle.
_ Je m’en doutais déjà, alors je ne les ferais pas attendre, j’irais seul, pas d’officiers, pas de gardes. Je n’ai pas besoin d’être conseillé ou protégé, je vais gérer ça moi-même.
_ A vos ordres seigneur, je vous prépare une navette.