C'est vrai j'ai bien pris mon temps pour lancer la machine Metal Cold. C'était pour faire monter la sauce, j'espère avoir réussi mon coup.
C-16 c'est encore un truc sur lequel j'ai été surpris de voir que j'en avais fait quelque chose de plus important que prévu. Et ça me plait bien.
J'ai envie d'instiller quelques touches d'humour dans la fic depuis quelque temps. J'aime bien le ton sérieux d'une fic Dragon Ball mais en ce moment, je trouve que ça gagnerait en saveur avec un peu plus de passages légers... dont ce titre. J'ai du mal à en caser à chaque fois que je le voudrais, on verra ce que ça donne.
Quand Gohan tombe sur le premier Metal Cold, j'imagine trop la scène dans ma tête, comme dans l'animé, avec le temps qui se suspend et un petit effet sonore pour ajouter au dramatique de la scène. Un effet sonore bien kitsch comme la Toei sait le faire
Sans spoiler, y a du vrai et du faux dans tout ça. Ou du vrai qui n'aura pas lieu tout de suite et du vrai qui deviendra faux plus tard. Bref, je t'ai encore plus embrouillé, c'est volontaire
Merci à tous les trois et à tous ceux qui ont voté pour le sondage. J'en balance un nouveau, qui me semble pas trop mal au niveau du timing.
Je le soupçonnais depuis le début, j’en ai maintenant la preuve en direct. Ce satané robot en armure verte est bien là. Il a réussi à rejoindre la Terre après notre dernier affrontement et il est prêt à vendre chèrement sa peau sur le champ de bataille.
Mes magnifiques répliques de métal ont déjà commencé à tomber en pièces sous ses coups de boutoir. Pire encore, il semble accompagné par deux autres individus synthétiques à ne pas négliger. Enfin, Piccolo et Gohan ont beaucoup progressé et se sont faits une nouvelle amie tout aussi forte qu’eux.
Il est temps de reprendre mon calme. Mes inquiétudes sont infondées, le Guedester me le fait bien comprendre. Notre force de frappe est bien plus terrible que lors de ma première rencontre avec tous ces guerriers. J’avais déjà failli les vaincre alors, ils n’ont clairement aucune chance aujourd’hui. D’ailleurs, le Namek et ses amis ont déjà fui la confrontation. Plus rien ne peut m’arrêter.╔╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╗
╚╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╝
Lorsque Piccolo posa le pied sur le sol du sanctuaire, tout le monde l’attendait déjà. Tigu restait à raisonnable distance aux côtés de Yajirobé, tandis que Mister Popo semblait à la limite de pleurer à chaudes larmes. Il se faisait apparemment violence pour ne pas implorer Kamisama de concrétiser sa décision.
Le dieu se tenait en avant des autres, à moins d’un mètre de son alter-ego. Son Gohan s’empressa de rejoindre l’assistance, soudain très mal à l’aise vis-à-vis de la tension qui s’instaurait entre les deux Nameks. La fille de Bulma arriva quelques secondes plus tard et s’installa directement aux côtés du garçon.
“Je vois que je n’aurai pas besoin de te convaincre, cette fois, déclara solennellement Piccolo.
-Effectivement, j’ai pris ma décision, répondit Kami d’un ton résigné. Un monstre tel que Cell dans la nature, des cyborgs tout aussi imprévisibles, et maintenant Cold qui envahit la Terre, je n’ai plus d’excuse.”
L’être divin retira sa toge blanche, dévoilant son torse musculeux. Il s’avança encore vers le fils de Daimao et lui intima de poser la main sur son thorax. Le combattant s’exécuta sans se faire prier.
Le silence avait désormais empli l’espace, à peine troublé par les sanglots difficilement contenus du génie noir. Kamisama lui-même paraissait très troublé. De la sueur s’écoulait de son front et sa bouche était parfois saisie de petits tremblements émus. Malgré tout, sa détermination se démarquait de tout le reste.
“Je te préviens, je veux garder mon intégrité, gronda Piccolo sans tenir compte de la fébrilité affectant les autres protagonistes. Pas question que je devienne un utopiste mièvre dans ton genre !”
Le dieu de la Terre sourit en baissant les yeux face à la fougue de son futur hôte.
“Tu n’as pas à t’en préoccuper, je ne servirai que de catalyseur à ta propre puissance, dit-il en relevant la tête. Tu resteras maître de toi-même.
-Parfait, ne traînons pas dans ce cas.”
Kami poussa un long soupir, certainement pour se donner du courage. Sans un mot, il croisa une dernière fois le regard de son fidèle serviteur, laissant apparaître une sincère tristesse sur son visage. C’en fut trop pour Mister Popo qui se laissa submerger par le chagrin. La main désespérément ouverte vers son maître, il dut s’y reprendre à trois fois pour prononcer le nom de celui qui avait fait son bonheur pendant plus de deux siècles.
Retrouvant une attitude grave, le dieu concentra son Ki et une aura blanche explosa tout autour de lui. Il poussa un long cri qui résonna de plus en plus fort aux alentours du palais. Même Piccolo était impressionné, presque terrifié par son alter-ego. Le phénomène s’intensifiait sans faiblir, allant même jusqu’à repousser les spectateurs ébahis.
Le Namek, proche de la panique, allait d’ailleurs retirer le bras de son torse, lorsqu’un flash aveugla tout le monde pendant une bonne dizaine de secondes. Quand le calme revint au sanctuaire, Kamisama n’était plus là. Ne restait que le fils de Daimao, les yeux dans le vague, prenant le temps de se remettre les idées en place. Mister Popo tomba à genoux, plus anéanti que jamais et Tigu tenta de le réconforter. Personne n’osa dire le moindre mot pendant près d’une minute, puis Son Gohan s’approcha de son mentor, qui n’avait toujours pas réagi.
“Piccolo, est-ce que ça va ? demanda-t-il avec inquiétude.
-Eh ! s’exclama alors Yajirobé. Vous sentez la même chose que moi ?”
Plusieurs auras maléfiques étaient effectivement en train d’approcher à grande vitesse.
“Merde ! Des clones de Cold ! grogna Skirt, autant d’angoisse que de douleur.”
Gohan voulut insister auprès du Namek mais celui-ci bougea enfin, posant une main sur son épaule qui se révéla tout à fait apaisante. Il marcha quelques pas pour arriver jusqu’à la corniche du palais et attendit de voir l’ennemi apparaître dans son champ de vision. Lorsque ce fut le cas, il décolla doucement pour ne pas abîmer le carrelage sacré et déploya son énergie une fois dans les airs.
Les trois répliques de Métal chargèrent aussitôt sur lui, poing en avant. Piccolo bloqua les offensives d’un bras, ne donnant pas l’air de forcer énormément. Un grondement sourd et bref émana alors de sa gorge, tandis qu’il augmentait encore sa puissance. Un membre argenté se brisa net, obligeant le Nihilien robotique concerné à darder ses pupilles écarlates sur son coude désormais orphelin.
Le fils de Daimao lança lui aussi son bras, que le clone bloqua à son tour… pour à nouveau plier face à la fabuleuse puissance de son ennemi. Ce dernier poussa un cri tonitruant en envoyant son talon percuter la tête du manchot de métal, qui se détacha du reste et tomba mollement dans le vide. Le reste du corps suivit bientôt pour s’écraser plusieurs kilomètres plus bas. La scène n’avait duré qu’une seconde et les deux autres Cold d’acier furent vaincus tout aussi rapidement.
Le Namek retourna aux côtés du groupe. Tous ceux qui avaient assisté à la scène avaient encore du mal à y croire. Ce soldats de métal n’étaient certes pas imbattables mais personne, à part peut-être Numéro 16, n’aurait été capable d’en détruire plusieurs en fournissant si peu d’efforts. La puissance de Piccolo n’avait plus rien à voir avec celle qu’il pouvait atteindre quelques minutes plus tôt.
Toujours observé dans un silence religieux par Gohan, Skirt et les résidents du palais, il donna finalement l’impression de remarquer leur présence et leur adressa un sourire discret mais réconfortant.
“Je reviens tout de suite, dit-il d’une voix plus assurée que jamais.”
Il se jeta dans le vide et réapparut peu après, avant que qui que ce soit puisse se demander où il était passé. Piccolo tenait un sachet de toile dans sa main et distribua une partie de son contenu aux deux Saiyajin.
“Avalez-ça ! ordonna-t-il avec fermeté mais sans sévérité.”
Son Gohan et Skirt obéirent et croquèrent dans leur senzu respectif, pour retrouver toute leur vigueur.
“Incroyable… mumura la fille de Bulma.
-Super ! lança le jeune garçon. On va pouvoir t’aider, Piccolo !
-Non !”
Le refus avait été catégorique, indiscutable. Le fils de Daimao toisait cette fois Gohan de manière beaucoup plus austère et le garçon ne se sentit plus à l’aise du tout.
“Je ne veux pas que tu finisses emprisonné comme ton père dans cet immonde vaisseau de métal. Cette fois, la fuite ne sera pas possible et je sens que les Cold sont bien plus nombreux que sur la planète des Nameks. Vous ne me serez d’aucune utilité dans l’état actuel des choses, aussi bien Skirt que toi.”
Les intéressés se regardèrent avec incompréhension. L’adolescente paraissait presque vexée.
“Y a-t-il quelque chose à faire pour qu’on retrouve grâce à tes yeux ? demanda-t-elle, sans cacher son ironie.
-Oui, reprit Piccolo. Vous allez vous entraîner."
Ayant désormais accès aux connaissances de Kamisama, le guerrier fusionné connaissait maintenant le palais dans ses moindres recoins. Une sorte de solution miracle lui avait alors sauté aux yeux. Il se demandait même pourquoi le Dieu n'y avait pas pensé plus tôt. C'était presque du sabotage à ce niveau.
"Hein ? Mais… bredouilla Gohan.
-Mister Popo ! continua le fils de Daimao. Montre-leur la Salle de l’Esprit et du Temps et explique-leur tout ce qu’il faut savoir.”
Le génie s’essuya les yeux d’un revers du bras et acquiesça sans hésiter, malgré son air circonspect.
“Piccolo ! s’exclama le fils de Goku avant d’être escorté par le serviteur divin. Comment tu vas faire sans nous pendant tout ce temps ?”
Le guerrier Namek leva le sachet de senzus à sa hauteur pour le mettre en évidence.
“J’ai de quoi tenir avec ça, assura-t-il. Les cyborgs seront bien obligés de m’aider. Et puis… dès demain, vous serez prêts.
-Pff… lâcha Skirt. Qu’est-ce que tu veux qu’on arrive à…
-Suivez-moi ! coupa Mister Popo de sa voix uniforme. Vous allez comprendre.
-À demain Gohan, lâcha le fils de Daimao dans un souffle. Porte-toi bien.”
Tandis que les deux métis se dirigeaient vers une lourde porte en bois précédée d’une rangée de colonnes en marbre, quatre nouvelles entités venues du Guedester dévoilèrent leur présence non loin d’ici. Yajirobé et Tigu ne purent réprimer un frisson glacé.
“Vous devriez vous abriter au fond du sanctuaire, avertit Piccolo. Je ne pourrai pas vous protéger éternellement.”
Sans attendre de réponse, le Namek s’élança à toute vitesse vers ses nouvelles cibles et vers le champ de bataille qu’il avait quitté un peu plus tôt. Il s’était bien gardé de l’admettre à Son Gohan mais il était à peu près sûr qu’il ne le reverrait jamais. Le fils de Daimao avait beau être devenu un être à la puissance effarante, il n’en était pas plus rassuré quant au combat qui l’attendait.
╔╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╗
╚╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╝
Les trois scientifiques n’avaient pas dit un mot depuis une bonne minute. Installés devant le plus grand écran de leur laboratoire, ils assistaient à la déferlante de points rouges qui saturaient le radar. D’autres signaux indiquaient la présence des deux cyborgs et du robot roux, ainsi que le Ki d’un autre individu, qui n’était autre que Piccolo.
Kochin grogna quelque chose d’inintelligible et articula un peu mieux la seconde fois, quand il remarqua que ses collègues n’avaient pas saisi le sens de ses mots.
“Le gros vaisseau sphérique n’est pas visible, fit-il remarquer. Il doit être resté en orbite et envoie ses troupes depuis l’espace, bien en sécurité.
-Il est un peu plus prudent… renchérit Wheelo. Et il a l’air préparé à faire durer le plaisir si le besoin se fait sentir.”
Le trio impuissant continua à observer en silence les signaux lumineux se multiplier devant eux. Au bout de deux minutes supplémentaires, le généticien édenté s’accouda sur le bureau et croisa les doigts devant sa bouche.
“Le nombre d’ennemis s’est stabilisé, j’en compte un peu plus d’une centaine.”
Le Saiyajin se passa la main sur le visage tant il était affligé par ce rapport accablant.
“Et Cell qui se balade dans la nature, par-dessous tout ce bazar… soupira-t-il en se levant de son siège. Quelle bonne idée de ne pas lui avoir collé un mouchard sur le râble ! S’emporta-t-il soudain. Du grand Gero, encore une fois !
-Et comment j’aurais dû m’y prendre ? rugit ce dernier en faisant voler son propre fauteuil en travers de la pièce. Cell s’est réveillé plus tôt que prévu en explosant une partie du labo !
-Je me fous de tes excuses, Numéro 20 ! répliqua Wheelo. Tu es un génie, alors agis en tant que tel ! Tu aurais dû intégrer un moyen de repérer ta création dès sa conception.”
Le Saiyajin tenta brièvement d’analyser les différentes informations visibles à l’écran, notamment concernant les cyborgs.
“D’ailleurs, tes petits amis immatriculés 17 et 18 n’ont pas l’air de t’avoir écouté non plus. Ils se moquent totalement de rendre à leur père son nouveau jouet, je me trompe ? Je peux les comprendre, remarque.
-Je ne vais certainement pas écouter les conseils et les insultes d’un névrosé qui se détruit la santé sans même pouvoir proposer quoi que ce soit de concret depuis plusieurs années.”
Le généticien en armure faillit perdre son sang-froid et laissa malgré lui sa puissance augmenter de manière assez notable. Visiblement, Gero était prêt à en découdre lui aussi. L’air commençait à vibrer dans la petite pièce, lorsque Kochin leva la main pour attirer l’attention.
“Si vous voulez vous battre, faites-le au moins intelligemment ! grinça-t-il. Un clone de Cold se dirige par ici.”
L’altercation fut écourtée par l’annonce du vieillard et les deux pugilistes réfrénèrent leurs ardeurs, à défaut de les calmer.
“Il ne fait peut-être qu’explorer et sa trajectoire aléatoire l’a amené près d’ici… tenta le cyborg à moustache.”
Il se rendit rapidement compte que ses suppositions étaient fausses. Non seulement la réplique de métal avait continué dans la bonne direction, mais elle s’était également posée à proximité du canyon dans lequel se trouvait l’entrée du repaire.
“Co… comment sait-il qu’on est installés ici ? s’exclama Wheelo, dont le douloureux souvenir de sa première rencontre avec les Nihiliens de métal remontait subitement à la surface de son esprit.
-Rappelle tes robots ! ordonna Kochin à Gero.
-Impossible, avoua celui-ci. S’ils ne sont pas déjà revenus pour nous protéger, c’est qu’ils sont trop occupés… ou qu’ils n’ont aucune intention de venir nous aider.
-Mais alors…”
Le vieil édenté avisa ses acolytes à tour de rôle pour guetter une lueur d’espoir dans leur yeux, sans succès.
“Alors nous sommes fichus… conclut le Saiyajin aux cheveux longs, le teint livide. Jamais nous n’arriverons à vaincre l’une de ces choses à deux.”
Il avait des sueurs froides et éprouvait des difficultés à ne pas hurler son désespoir. Il pensait à son projet et aux Terriens captifs. S’il avait pu terminer ses travaux à temps… sa carrière, et sa vie, se terminerait sur un immense sentiment d’inachevé. En plus, cet abruti de Gero aurait eu raison : Wheelo n’aurait rien accompli d’important avant de mourir. C’était vraiment trop bête.
“À deux, non… Pas besoin d’être deux…”
Le temps que le généticien comprenne ce qu’il venait d’entendre, une main décharnée l’attrapa au visage et le plaqua contre le mur derrière lui.
“Il suffit d’utiliser les ressources dont on dispose de la bonne manière, lâcha Hiéronimus.”
L’adrénaline de Wheelo parcourut son corps aussi vite que son Ki disparaissait, aspiré par les dispositifs placés dans les paumes de Gero. Le Saiyajin tenta bien de se transformer mais il ne réussit qu’à produire une faible lueur orangée autour de lui, qui s’éteignit rapidement.
De son côté, le roboticien se servait goulûment dans cette formidable réserve d’énergie. Depuis le temps qu’il se retenait de faire subir ce châtiment à cet imbécile, il pouvait bien se lâcher un peu maintenant que les conditions l’exigeaient. Il sentait que Wheelo était déjà presque à sec et pourtant, il continua de le ponctionner en affichant un sourire malsain.
“Arrête ! intervint soudain Kochin, tu vas le tuer.
-Ferme-la, espèce de vipère manipulatrice ! répliqua le cyborg moustachu en repoussant violemment le vieillard en blouse blanche, qui partit s’écraser contre un mur.”
Gero ne sembla satisfait que lorsque les yeux de sa victime se révulsèrent, indiquant qu’elle perdait conscience. Wheelo fut jeté au sol comme une vulgaire carcasse d’animal, ce qu’il était pratiquement devenu. Son visage était creusé, sa peau blafarde et il respirait à peine.
Quand Kochin se rétablit pour lui porter secours, le roboticien était déjà parti. En une poignée de secondes, le cyborg avait atteint l’entrée du laboratoire et avait ouvert l’immense porte de métal pour sortir à l’air libre. D’un seul bond, il atteignit le sommet du canyon et se trouva face au clone de Cold.
“Je voulais t’épargner de fouiner un peu partout pour dénicher notre repaire, commenta Gero avec suffisance. Tu aurais perdu du temps.”
Le Nihilien argenté ne répondit pas. Il était totalement impassible, ses pupilles rouges transperçant les yeux bleus du roboticien. En de nombreux points, il ressemblait à une création de ce dernier. Une création que Numéro 20 prendrait plaisir à démanteler pour améliorer ses propres compétences. Jamais il n’avait absorbé autant de Ki à la fois, jamais il ne s’était senti aussi puissant. Il savait qu’il pourrait se débarrasser d’un adversaire comme celui qu’il avait devant lui. Et c’est précisément ce qu’il allait faire.
╔╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╗
╚╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╩╝
Grâce à son détecteur, Numéro 16 avait scrupuleusement compté les Cold de métal et en avait dénombré cent huit au total, déployés sur toute la planète. Maintenant que ces derniers avaient localisé leurs cibles, ils étaient pratiquement tous étaient en train de converger vers le robot et les deux cyborgs.
Le grand roux en armure causait d’importants dégâts dans les rangs ennemis et par conséquent, les clones du Nihilien étaient désormais moins nombreux. Mais l’armée scintillante se regroupait rapidement et les créations du Docteur Gero devaient faire face à toujours plus de soldats à la fois. Si Numéro 16 s’en sortait plutôt bien pour le moment, ses acolytes ne décimaient pas les répliques aussi rapidement que lui.
Il se devait pourtant de les préserver s’il voulait avoir une chance de se débarrasser de toutes les troupes argentées. Seul, il n’y parviendrait pas. C’est pourquoi il avait déjà porté secours plusieurs fois aux deux cyborgs afin qu’ils continuent la lutte avec lui. C’est pourquoi une nuée de clones chercha à le maîtriser d’abord, pour se débarrasser plus facilement des plus faibles ensuite.
Leur stratégie porta rapidement ses fruits, alors qu’un groupe de quinze Nihiliens d’argent rejoignait la mêlée, coordonnés comme un seul homme. Numéro 16 fut forcé de se protéger, laissant 17 et 18 livrés à eux-mêmes et rapidement submergés. Tout en encaissant lui-même des dégâts, le robot roux entendit les protestations de ses deux alliés se changer en clameurs de plus en plus paniquées. Ils n’étaient pas aussi résistants que lui et allaient être mis en pièces s’il ne parvenait pas à se libérer.
Malheureusement, les Cold de métal étaient également arrivés à cette conclusion et s’étaient agglutinés autour de Numéro 16, de sorte à l’immobiliser presque totalement. Ces choses étaient plus futées qu’elles n’en avaient l’air. Malgré leur puissance moindre, elles avaient parfaitement su profiter de leur surnombre pour remporter la bataille.
L'espace d'un instant, l’imposant guerrier mécanique eut une pensée pour Piccolo. Lui qui avait tout fait pour que Gero, Wheelo et lui-même agissent de concert une fois l’ennemi commun frappant à leur porte… il avait fui dès qu’il avait fallu se battre. Numéro 16 ne ressentit pas de déception, il en était bien incapable. C’était une simple constatation mettant en évidence l’incohérence dont pouvaient faire preuve les êtres vivants, rien de plus.
C’est lorsque cette réflexion finit de traverser ses circuits qu’il repéra un Ki assez lointain qui se démarquait de tous ceux qui émanaient des Cold métalliques, saturant pourtant l’atmosphère. Cette énergie appartenait justement au Namek, même si elle n’avait plus rien à voir avec celle qu’il était capable de dégager auparavant. Le robot révisa aussitôt son jugement. Piccolo n’avait pas fui, il s’était juste éclipsé le temps de se ressourcer… et de quelle manière ! La situation pourrait peut-être s’arranger.