C'est pas vraiment une surprise, un peu comme quand j'ai créé un faux suspens au chapitre précédent avec la sortie des deux SSJ de la SET. Mais c'est aussi bien si tu découvres en lisant ce qui vient
Bon, il me semble que le chapitre 71 est un peu plus long. Un peu, j'espère que ça ira
Y avait pas un ou deux persos plus intéressants que d'autres ? Enfin je ne vais pas cracher sur un compliment tel que celui-ci
Je me rappelle que quelqu'un avait trouvé la transfo de Gohan un peu nulle. Je ne sais pas si c'est toi ou non mais de toute manière, tu n'étais pas le seul si je me rappelle bien. Marrant, j'étais tout fier de moi pour ce passage. J'ai toujours des sessions comme ça dans mes fics. Des trucs que je trouve cool et qui font un flop complet
Bref, je ne peux que me réjouir si tu trouves qu'il y a du mieux.
Je suis content pour Piccolo. J'étais vraiment inquiet des retours quand j'ai mis en place la montée en puissance liée à Kamisama. C'est plutôt bien passé finalement. Et je l'aime bien en leader vu que Goku et Vegeta sont absents.
Mirai Cold j'ai été agréablement surpris de l'accueil qu'il a reçu. C'est pour ça que j'envisage d'écrire un spécial là-dessus. Parce que, effectivement on ne va pas le revoir (pratiquement).
Je suis content aussi pour Metal Cold et les introspections, je misais pas mal dessus
En plus en créant le sondage j'avais ce pressentiment qu'il manquait quelqu'un.
Enrobé... yeux bleus... je sais pas
Je crois que c'est la deuxième fois que je l'introduis avec un faux-mystère en fin de chapitre et que ça prend la forme d'un super twist qui en fait n'en est pas un
En tout cas, merci à vous trois. C'est grâce à ce genre de commentaires que je suis toujours aussi impatient de vous poster la suite chaque vendredi
D'ailleurs, y a un petit passage dans le n°71 qui j'espère vous donnera une grosse hype bien furieuse
Comment est-ce possible ? Comment un seul être purement organique, uniquement composé de chair et d’os, peut-il contenir autant de puissance ? Que s’est-il passé pour que cette engeance de singe, autrefois insignifiante, progresse autant ? Mes soldats ne peuvent même pas l’égratigner !
Mes troupes ont été décimées et repoussées de la surface de la Terre en quelques secondes seulement. Mais cet enfant maudit ne s’est pas arrêté là. Il est parvenu jusqu’au Guedester, en dépit du fait que nous nous trouvons à l’abri dans l’espace. Abri devenu très relatif, tout à coup.
Dès lors, la conscience de l’énorme vaisseau qui m’héberge a été prise de panique. Elle s’est mise à gaspiller son énergie en fabriquant des répliques de métal à la pelle pour tenter de stopper ce monstre doré venu nous punir de lui avoir volé une partie de sa vie.
Je peux comprendre ce que ressent cette vermine. Je suis moi-même bien placé pour savoir ce que signifient les termes déchéance, désespoir ou encore vengeance. Malheureusement pour ce pauvre rejeton répugnant, il n’est pas l’entité suprême. Ce n’est pas lui qui mérite de survivre. Malheureusement pour lui, je suis quelqu’un de prévoyant, et même si je n’aurais jamais pensé quelqu’un capable d’arriver jusqu’à moi, j’ai préparé de quoi parer à cette éventualité.╔╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╗
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Son Gohan redoubla d’efforts pour se débarrasser de l’armée métallique qui lui faisait face. La silhouette de bibendum qu’il avait aperçue au milieu de cette masse grouillante avait ravivé en lui un sentiment de malaise des plus déplaisants, suffisamment fort pour le faire temporairement dévier de son objectif. Le garçon réduisait toujours plus de clones en poussière mais leur nombre ne semblait pas diminuer pour autant.
De plus, ces derniers semblaient galvanisés par le fait de défendre leur domicile. Certains se jetaient purement et simplement sur leur cible, s’autodétruisant carrément en entrant à son contact pour maximiser les dégâts. Dans une configuration si chaotique, difficile de repérer un seul individu, si différent soit-il des autres. Et le temps pressait. Le jeune guerrier sentait déjà que l’air allait lui manquer dans les prochaines secondes.
La situation empira alors au point de devenir catastrophique. Alors que Gohan vaporisait une dizaine de Nihilens d’acier en un seul coup, un bras surgit des débris encore incandescents, main ouverte. La paume, équipée d’une petite sphère translucide en son centre, s’accrocha à l’épaule du fils de Goku. Aussitôt, celui-ci sentit ses forces se faire aspirer, réduisant progressivement sa propre résistance au froid et à l’absence d’oxygène. Ses yeux terrifiés détaillèrent l’abomination qui venait de l’attaquer et son esprit fit aussitôt le lien.
C’était le cyborg blanc qu’il avait affronté sur la nouvelle planète des Namek, peu avant la première offensive de Metal Cold. Ou du moins ce qu’il restait du cyborg blanc. Ses jambes n’existaient plus et la matière organique dont il était autrefois composé se partageait le haut du corps avec du métal fondu de manière grossière. Son visage était couvert de coupures, de brûlures… Il avait manifestement été rafistolé à la hâte.
Numéro 19 n’était plus qu’un pantin désarticulé surgi d’une décharge comme un zombie surgirait d’une tombe. Et pourtant, c’était bien lui qui allait stopper l’animal furieux qu’était devenu Son Gohan. Comme pour manifester sa victoire, le monstre ouvrit la bouche et laissa entrevoir des morceaux de tôle déchirée qui faisaient office de dents acérées. Le garçon le remarqua à peine. Il n’arrivait pas à se libérer, il grelottait de plus en plus et ses poumons le brûlaient dangereusement. Peut-être était-ce mieux ainsi. Après tout, il n’avait cherché qu’à retrouver son père. Ces machines lui proposaient de vivre à ses côtés pour toujours. L’idée était séduisante.
Soudain, il y eut comme une perturbation dans cet environnement devenu accueillant. L’immonde sourire biscornu resta figé sur la tête du cyborg revenant, alors que celle-ci se détachait de son corps. Une seconde lueur dorée avait fait son apparition dans l’immense cavité artificielle, dévoilant la présence d’une jeune femme au corps musculeux. La combattante avait traversé un mur de soldats comme si c’était du beurre et avait violemment frappé Numéro 19 à la tempe, le décapitant sur le coup. Skirt récupéra le garçon d’un bras et le protégea des explosions créées par les clones suicidaires. Elle s’éloigna du tumulte et se rendit soudain compte à quel point elle était à présent proche de la colonne centrale.
Son Goku et Vegeta semblaient presque accessibles mais l’attention de la fille de Nappa fut happée par autre chose : un unique point rouge qui semblait la fixer depuis un amas de tubes et de larges cordons électriques. En y regardant un peu mieux, elle décela un morceau de visage… celui de l’être qui avait détruit sa vie à tout jamais.
Cold était là, impuissant, mutilé, presque agonisant. Son œil donnait l’impression d’implorer un quelconque pardon, ce qui mit Skirt dans une colère indescriptible. Ce n’est que lorsqu’elle essuya à nouveau un feu nourri qu’elle revint à la réalité. Gohan proche de la mort dans ses bras, des soldats argentés surgissant de partout depuis des ouvertures découpées dans les parois du vaisseau, les deux autres Saiyajin à secourir… et depuis quelques secondes, une impressionnante vibration secouant l’intégralité de la carcasse, de plus en plus fort.
Les moteurs s’étaient mis en marche. Le Guedester allait fuir l’orbite de la Terre et emporter ses assaillants avec lui. La jeune femme se mit à réfléchir à toute vitesse. Il n’y avait plus de Dragon Ball sur Terre. Si elle continuait le combat ici, elle pourrait peut-être détruire cette énorme boule de métal avant de perdre conscience. Pour quoi faire ensuite ? Elle se retrouverait au milieu du vide spatial, sans aucun repère, avec trois personnes à sauver d’urgence.
N’importe quel scénario impliquant un combat la menait à une mort certaine et condamnait dans le même temps Vegeta, Goku et Gohan.
Gohan…
Dans l’esprit de Skirt, il était inconcevable de sacrifier ce petit garçon qu’elle avait appris à aimer comme le petit frère qu’elle n’avait jamais eu. Et elle n’avait plus que très peu de temps pour éviter ce drame.
L’aura de la métisse flamboya plus fort encore et la fille de Nappa repartit le plus vite possible d’où elle était venue. Pour gagner du temps, elle perfora quelques parois sans prendre la peine de bifurquer ou d’éviter les murs. Passer au travers, le poing en avant, voilà qui était beaucoup plus pratique. C’était presque paradoxal mais la jeune guerrière fut soulagée de retrouver la noirceur de l’univers.
Moins de trois secondes plus tard, le Guedester avait quitté les lieux en se propulsant à une vitesse supra-luminique. Skirt n’avait même pas tourné la tête pour s'assurer que l'énorme masse métallique avait disparu, elle ne pensait qu’à revenir sur Terre à temps et fonçait toujours vers son objectif. Le première bouffée d’air qu’elle réussit à inhaler fut aussi salvatrice que glaciale et elle lui permit de garder conscience pour ne pas s’écraser au sol. La Saiyajin parvint même à revenir sur le champ de bataille, plus où moins à l’endroit d’où elle avait décollé.
“Merde ! s’écria Piccolo en se jetant comme il put au secours de Gohan pour le ranimer.”
Fort heureusement, le petit garçon se mit à tousser dès les premiers gestes de secours administrés et son visage reprit quelques couleurs. Il resta dans un état second, oscillant entre sommeil et inconscience, tandis que la jeune femme qui l’avait secouru reprenait son souffle.
“Qu’est-ce qui s’est passé là-haut ? demanda le Namek à Skirt.
-Il a perdu le contrôle de lui-même, qu’est-ce que tu crois ? répliqua-t-elle sèchement. Ça s’est joué à peu de chose…”
Le fils de Goku n’était pas encore remis de sa léthargie et il souffrait d’hypothermie. Piccolo le rendit à la jeune femme et posa la main sur son épaule.
“Merci de l’avoir sauvé, je n’aurais pas pu…”
La fille de Bulma fut presque interloquée par cette manifestation de respect inattenue et ne sut quoi répondre. Malgré lui, Numéro 16 intervint à temps pour éviter que le moment ne devienne trop gênant.
“Es-tu entrée dans le vaisseau ? Tu as vu quelque chose ?
-À la fois beaucoup et très peu, en fait… fit Skirt. Goku et Vegeta sont bien prisonniers et apparemment vivants. J’ai aussi vu Cold, le vrai, ou en tout cas ce qu’il en restait. Ça confirme nos théories mais ça ne nous avance à rien. Et maintenant que sa carcasse volante s’est barrée, on n’a même plus moyen de lui botter les fesses en étant un peu mieux préparés.
-Ça confirme aussi que c'est un lâche sans aucun principe… maugréa Piccolo.”
Un cri d’indignation poussé par Numéro 18 déplaça le centre d’attention vers Cell. La créature s’était brusquement redressée et tentait de s’enfuir à nouveau.
“Bordel ! aboya le Namek. Ça devient un sport national de se barrer en fourbe !
-Laisse, interrompit Skirt en empêchant son équipier de se lancer à la poursuite du monstre. J’y vais.”
La jeune femme fit exploser son aura et se para à nouveau d’une musculature impressionnante. Le fils de Daimao fut littéralement propulsé vers l’arrière tandis que les deux êtres mécaniques affichaient un air totalement subjugué. La Saiyajin s’élança à la suite de l’hybride bleu, qui n’avait plus de falaises ou de forêts à disposition pour se cacher. Moins de trente secondes plus tard, Cell revenait à son point de départ, violemment encastré dans le sol, la tête la première. Il semblait assommé pour un bon moment.
“Eh le robot, tu trouves toujours une utilité à ce parasite ? lâcha la fille de Bulma, prête à exécuter sa proie.
-Moi j’en ai trouvé une.”
Numéro 16 n’avait rien dit. C’est Piccolo qui avait répondu à sa place, ce qui lui attira un regard des plus suspicieux de la part de Skirt.
“Ah tiens, tu as sûrement une très bonne raison de vouloir épargner une chose que tu aurais certainement buté toi-même si tu en avais été capable.
-Effectivement, répliqua le Namek. Ça va d’ailleurs te clouer le bec : je vais m’entraîner avec la chose en question…”
Silence le plus total de la part de l’assistance.
“... dans la Salle… conclut le fils de Daimao.”
Cette fois, la Saiyajin écarquilla carrément les yeux.
“Avec lui… pendant un an… énuméra-t-elle en prenant bien soin de montrer à quel point elle trouvait cela stupide. Le combat prolongé contre les Metal Cold t’a rendu complètement con ou quoi ? Cell te tuera à la moindre occasion et il sortira de la Salle pour foutre le bordel sur Terre. Tu crois que je vais rester plantée devant la porte à surveill...
-Tu n’étais pas là durant ces dernières vingt-quatre heures ! coupa le mentor de Gohan. Tu parles sans savoir. Je ne risque rien, cette bestiole est pleine de sang de Saiyajin et du mien. Elle va adorer apprendre qu’il existe un lieu où elle pourra progresser comme jamais et ressortir trois fois plus forte que toi.”
La fille de Bulma s’assombrit. Elle n’appréciait pas du tout le sourire arrogant qu’arborait le Namek en cet instant précis.
“Est-ce que c’est une menace ? gronda-t-elle. T’es en train de craquer complètement. On n'a pas besoin d'autres combattants de mon niveau. La vérité c'est que tu ne digères pas d'être largué à ce point et tu es prêt à faire n'importe quoi pour essayer de me dépasser à nouveau. Explique-moi ce qui me retiens de te coller une raclée pour te remettre les idées en place.
-Tu ne le feras jamais, Gohan te réduirait en bouillie dès qu’il l’apprendrait.
-Parce que tu crois qu’il t’idolâtre toujours comme au bon vieux temps ? Il s’en est passé des choses, récemment… pendant que tu faisais copain-copain avec Cell.”
Les phalanges de Piccolo blanchirent et ses sourcils se froncèrent un bref instant. La remarque avait fait mouche.
“Tu ferais bien de t’occuper de ton petit protégé, alors, finit-il par dire. Il a besoin de repos, et pourquoi pas d’un petit câlin pour le remettre de bonne humeur.”
Sans quitter la fille de Nappa des yeux, le guerrier Namek ramassa l’hybride bleu et le porta à son épaule.
“Si vous pouvez vous faire réparer, ça serait une bonne idée, déclara-t-il à l’intention de Numéro 16. Cold est parti mais il trouvera bien un moyen de revenir nous poser des problèmes, peu importe la puissance dont nous disposerons. On n’aura peut-être pas besoin de vous mais on ne sait jamais… il se peut que la demoiselle ici présente ait d’autres projets que de protéger la planète pendant mon absence…
-Compte sur moi, assura le robot roux, ignorant totalement les sous-entendus cyniques du Namek.”
Skirt laissa chacun partir vers sa destination respective sans broncher. Elle aurait bien mis Numéro 18 en pièces pour se calmer mais cela n’aurait abouti qu’à se mettre tout le monde à dos. De plus, Gohan avant besoin d’être mis au chaud dans les plus brefs délais. Elle s’envola donc en le prenant dans ses bras pour se rendre chez Chichi.
Durant le trajet, la Saiyajin gardait un visage fermé et courroucé. Impossible de penser à autre chose qu'à Piccolo et à Cell. Demain, ils auraient eux aussi bénéficié des fantastiques capacités de la Salle de l’Esprit et du Temps. Bien que l’utilité de cette décision paraissait évidente, malgré que ce la combattante aux cheveux verts avait affirmé plus tôt, elle n’arrivait pas à se sortir de la tête que le Namek serait plus puissant qu’elle lorsqu’il sortirait. C’était peut-être ce qui lui gâchait le plus sa journée.
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Les deux créations de Gero pénétrèrent peu après dans le laboratoire. Numéro 16 constata que non seulement le tunnel creusé par Cell lors de sa sortie n’était pas réparé, mais que le repaire avait subi beaucoup d’autres dégâts. Une bataille avait eu lieu en parallèle de celle qui avait été menée par les cyborgs, le Namek et les Saiyajin. Le grand robot roux se demanda si les scientifiques étaient encore vivants. Non pas que cela l’aurait attristé mais il ne savait pas se réparer tout seul. Les silhouettes usées de Hiéronimus et Kochin se détachèrent pourtant au niveau de ce qui était autrefois l’entrée du bunker, et qui n’était plus qu’un tas de gravats aujourd’hui.
“On a perdu le signal de Numéro 17 ! s’exclama le moustachu d’un ton colérique et inquiet à la fois. Que s’est-il passé ? Et comment se fait-il que vous n’ayez pas Cell avec vous ?
-Numéro 17 a été capturé par les Cold de métal, répondit le grand synthétique en armure d’un ton neutre. Cell est occupé ailleurs. Nous avons besoin d’être réparés le plus vite possible.
-Que… Comment…”
Gero n’arrivait pas à digérer les informations qui venaient de lui être transmises. Il avait bien sûr suivi du mieux possible le terrible affrontement depuis son écran radar mais il s’était attendu à une meilleure conclusion. Il avait devant lui deux épaves, un cyborg était passé chez l’ennemi et sa nouvelle merveille refusait obstinément de revenir au bercail.
“Mais… expliquez-moi ce que…
-La ferme ! coupa Numéro 18. Si tu es encore vivant, c’est uniquement parce qu’on a besoin de toi ! Tu vas nous réparer tout de suite et on ira chercher Numéro 17 ! Je me contrefous de Cell et de tous les autres ! Si tu ne veux pas être réduit en charpie ici et maintenant, fais ce que je te dis, vieux tordu ! Et ça ne garantit pas que tu survivras longtemps après pour autant !”
La jeune femme, bien que mutilée et écorchée de partout, possédait encore une grande force de persuasion. Malgré l’état de sa création, Hiéronimus savait très bien qu’il serait démantibulé en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire s’il n’obéissait pas.
Qu’est-ce qui déconnait dans sa façon de concevoir ses sujets, depuis quelque temps ? Il n’arrivait plus à les programmer de manière à exercer un contrôle total sur eux, comme c’était le cas jusqu’au Numéro 15. Numéro 16 était relativement pacifique mais il n’écoutait que lorsque qu’il le souhaitait. Quant aux suivants, ils étaient carrément agressifs, voire mortellement dangereux. Tout en retournant à l’intérieur du bâtiment, Gero croisa le regard de Kochin. Celui-ci donnait l’impression de ne pas savoir où se mettre. Visiblement, les deux scientifiques pensaient à la même chose.
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Tigu, le petit Namek ayant élu domicile au palais divin, était seul, assis à même le dallage de marbre. Ses yeux se perdaient dans le bleu du ciel sans rien contempler de sa beauté. Son visage, autrefois si joyeux, avait désormais perdu toute trace d’innocence. Malgré son jeune âge, le futur successeur de Kamisama avait vécu les pires atrocités. L’extermination de son peuple d’abord, l’assimilation de son mentor par Piccolo ensuite, et enfin l’assassinat sanglant de Yajirobé par un clone de métal, juste devant lui.
Aujourd’hui, Tigu avait le sentiment d’en savoir plus sur la cruauté du monde que tous les enfants de l’univers réunis. Même les gens avec qui il aimait passer du temps n’arrivaient plus à le préserver de toute cette violence. Son Gohan, qui avait toujours eu une attention sympathique pour lui, ne l’avait pas regardé un seul instant en sortant de la Salle de l’Esprit et du Temps. Tout le monde souffrait du climat délétère actuel.
Le fils de Tsuno sursauta lorsque Mister Popo se matérialisa instantanément à ses côtés.
“Tout s’est bien passé, déclara le génie en peinant à sourire. Le Roi Enma a donné l’opportunité à Yajirobé de garder son corps dans l’au-delà. Il sera rapidement transféré au paradis. Quand tu auras maîtrisé l’art de la création des Dragon Ball, nous pourrons le ressusciter si tu le souhaites.
-Oui, c’est une bonne idée… répondit Tigu, le plus aimablement possible.”
Une maigre consolation par rapport à tout ce qui venait de se produire sur Terre ces derniers temps. Au moins, la planète avait été sauvée de la première invasion menée par Cold et son armée. Le petit Namek n’arrivait pas à dissocier “première” du terme “invasion”. Il était persuadé que le répit serait de courte durée et que l’immense vaisseau de métal allait revenir avec une nouvelle stratégie en tête.
“Tu devrais te concentrer sur ta formation, lui rappela gentiment Mister Popo. Ça te permettrait en plus de diriger ton esprit ailleurs que sur toutes ces pensées négatives qui t’assaillent.”
Tigu acquiesça poliment, même s’il se savait déjà incapable de percer les mystères de Shenron dans un moment pareil. Il tourna mollement la tête vers la porte de la Salle dans laquelle était entré Piccolo, près de trois heures plus tôt. Comment s’en sortait-il en cohabitant avec un monstre tel que Cell dans un environnement si hostile ? Allait-il devenir encore plus fort que les Saiyajin ? C’était bien possible. Le guerrier Namek savait qu’il était bien plus efficace de s’entraîner à deux. Et avec un partenaire tel que le grand hybride bleu, il y avait de quoi vouloir se surpasser, ne serait-ce que pour rester en vie.
La réflexion du petit dieu s’arrêta là. Un phénomène étrange le poussa à lever les yeux vers le ciel à nouveau. C’était comme si… la lumière émise par le soleil avait légèrement baissé d’intensité.