omurah a écrit:J'ai passé un très bon moment, je ne vois pas de quoi tu t'inquiètes
J'ai ri
Bref, je ne vois toujours pas de quoi tu t'inquiétais, c'est à mon sens ton meilleur chapitre depuis un certain moment, et il relance parfaitement l'intrigue
[/quote]
Tout simplement parce qu'il n'y avait pas de vrai combats, enfin si ça ne vous dérange pas c'est tant mieux parce qu'il n'y en aura pas dans ce chapitre que voici
Chapitre 34 : La vie reprend son cours
- Allez dépêche-toi mon enfant, fit le maître des scorpions à la petite fille qui le suivait.
La pente était raide, et la nouvelle disciple du vieil homme avait du mal. L’espèce de carapace rouge qu’elle portait sur le dos n’était pas particulièrement lourde mais elle gênait ses jambes. « C’est le principe de l’école du scorpion, lui avait dit son maître, tu dois pouvoir t’adapter à tout élément gênant. » . Les roches coupantes entaillaient ses pieds nus, mais elle tenait bon. Le sommet de la montagne n’était plus très loin.
Sasori Sennin jeta un oeil sur son élève, malgré ses 7 ans elle faisait preuve d’une ténacité à toute épreuve. Il s’était montré sceptique lorsque son père la lui avait amenée quelques jours plus tôt.
- Tu ne crois pas qu’elle est un peu jeune pour subir l’entraînement du scorpion, Maâku-San ?
- Vous ne connaissez pas encore ma petite Videl, c’est peut-être une petite fille mais elle a déjà la determination de son père.
Alors que les adultes discutaient, la petite fille brune regardait autour d’elle, Sasori-House se situait en plein milieu d’une décharge et il s’en dégageait une odeur nauséabonde. De plus la chaleur extrême ne faisait qu’accentuer cette atmosphère malodorante. Son père l’avait prévenue pourtant. Ces conditions de vie étaient faites pour améliorer ses capacités d’adaptation, et développer ainsi une résistance comparable à celle du scorpion, cet animal qui avait survécu à tant d’extinction…
- Voilà ce que je vous propose, Kudo-Sama, je vous la laisse pour les dix jours à venir. S’il s’avère qu’elle ne tient pas le coup, je reviendrai la chercher. Je vous demande juste de lui laisser sa chance.
Après avoir hésité le disciple de Mutaito accepta la proposition du lutteur.
Jusqu’ici, il n’avait pas eu à regretter son choix. La fille de Maâku supportait les conditions de vie dues à l’entrainement avec une exemplaire résistance. Au retour de son père, l’enfant avait refusé de repartir. Le soleil avait atteint son zénith quand ils eurent atteint le sommet de la montagne. C’était l’heure de déjeuner et le maître des scorpions installa le campement. Alors qu’il plaçait un récipient sur le feu, la petite Videl lui demanda ce qu’elle devait faire. L’artiste martial lui tendit une brindille.
- Enlève toute l’écorce, ordonna-t-il.
La fille de Maâku s’executa, chaque tâche qu’il lui confiait, aussi insignifiante soit-elle, cachait un enseignement important, elle devait se montrer attentive. Une fois sa besogne terminée, elle tendit la brindille à son maître qui la fendit dans le sens de la longueur, la divisant en deux baguettes.
- Quel est l’enseignement à retenir ?
- Quelque chose que tu ne dois jamais oublier, si un jour il te prenait l’envie d’aller camper dans la nature… EMPORTE UNE FOURCHETTE !
Surprise par la blague du vieillard, Videl tomba à la renverse.
Un peu plus tard, le repas était prêt, le vieux maître remplit deux bols et en tendit un à la petite fille qui dévora son contenu avec appétit.
- Au fait, où sommes-nous Kudo-Sama ? demanda-t-elle entre deux bouchées
- Pour être tout à fait honnête mon enfant, nous sommes dans une région totalement isolée, à des milliers de kilomètres de toutes habitations.
À peine Sasori Sennin avait-il fini sa phrase, qu’il entendit une voix familière.
- Pas du tout, vous êtes juste à côté de chez moi.
Surpris de voir son mensonge dévoilé, le maître des scorpions manqua d’avaler son repas de travers. Après avoir repris son souffle, il leva la tête.
- Goten ?! Qu’est-ce que tu fais là ?
……………..
La veuve de Goku prenait le thé en compagnie de son maître, tandis que les deux enfants jouaient, ou plutôt se battaient. La fille du lutteur avait de réels prédispositions dans les arts martiaux, cependant Son Goten avait de son coté une véritable expérience dans le combats et surtout de meilleurs gènes. Ce qui le poussait à rester exclusivement en défense.
- Son Goten va mieux depuis le temps ?
- Je ne sais pas… il aurait dû aller mieux depuis qu’on a décidé d’utiliser les boules de cristal pour Goku mais je sais pas, il n’est plus le même.
- C’est tout a fait normal. Rien que depuis son retour sur terre, il a vécu des choses qu’aucun enfant ne devrait vivre.
- En plus il continue à voir Raditzu, je meurs d’envie de l’en empêcher mais…
- … mais tu lui dois la vie de ton fils.
La jeune femme se tut et regarda en direction des enfants, son maître fit de même.
- Ton garçon est puissant, bien plus que nous… en revanche il manque de technique.
- Je sais, j’ai déjà pensé à m’entraîner avec lui. Vu ce qui nous attend dans quatre ans, il vaut mieux éviter de perdre la main, même si Goku est là…
- Mais ?
- Mais il n’a aucun contrôle sur sa puissance, il n’utilise que sa force brute, il n’a jamais pratiqué les arts martiaux.
- Je comprends… ils s’entendent bien tu ne trouves pas ? demanda Sasori Sennin en montrant Goten et Videl.
- C’est vrai, approuva Maron.
- Je ne sais pas ce que tu en penses mais j’ai comme une impression de déjà vu…
- Kudo-Sama j’ai une suggestion, pourquoi vous ne vous contentez pas de transformer l’école du scorpion en club de rencontre ?
Le vieux maître eut un petit rire avant de boire une gorgée de thé.
- Alors, c’est d’accord ?
- D’accord pour quoi ?
- Tu veux que je l’emmène avec moi ?
……………
Au palais divin, Kami-Sama commençait à désespérer, depuis qu’il avait fusionné avec son vice, il n’était plus digne d’être le tout-puissant. Seulement, aucun terrien ayant le coeur pur, n’était monté au sommet de la tour Karin, du moins aucun terrien qui ne consentirai à le remplacer. Devait-il aller chercher lui-même son successeur ? C’était préférable, les années lui étaient comptées et il n’allait pas tarder à rejoindre le paradis. S’il devait tenir compte de la réactivation des Dragon Balls immédiatement après leur prochaine utilisation, il ne se donnait pas trois ans à vivre. Le namek se dirigea alors vers le bord de la terrasse du palais et utilisa sa vision divine.
……………..
Son Goku regardait autour de lui, cette région était vraiment aux antipodes de l’idée qu’on se faisait de l’enfer. Un bel arbre se dressait devant lui et le dominait de toute sa hauteur. Derrière, une prairie s’étendait à perte de vue. Le paysage lui rappelait ces vagabondages avec Maron lorsqu’il était revenu de son entrainement chez Kami-Sama. Pour la première fois, il avait pu la toucher, la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, sans prendre le risque de la tuer.
- Lâche-moi, sale macaque !
Le saiya-jiin baissa les yeux vers ce qu’il tenait dans sa main gauche et qui avait interrompu ce moment de nostalgie.
- Tu serais gentil de la boucler, Freeza.
- Sinon quoi, tu vas me tuer ? Je te signale que tu l’as déjà fait !
Enfermé dans une sorte de cocon qui ne laissait voir que son visage, le démon écumait de rage. Non content de l’avoir envoyé ici, ce maudit babouin s’occupait de lui infliger son châtiment. Depuis sa mort, l’ancien tyran en avait vu de toutes les couleurs. Privé de son corps, il s’était retrouvé devant un géant écarlate qui l’avait condamné à passer un million d’années en enfer. Il avait ensuite récupéré une enveloppe corporelle affaiblie, tout juste capable de tenir tête aux employés de l’autre monde. Comme si cela ne suffisait pas, son bourreau l’avait rejoint ici et était chargé de sa surveillance. A peine avait-il été enfermé dans cette chrysalide, qu’il n’avait plus été capable de faire le moindre mouvement. Il était purement et simplement prisonnier. « Je doute de pouvoir trouver pire. » pensa-t-il.
Il entendit alors une musique des plus insupportables. Tournant les yeux, il aperçut des petites créatures qui avançaient vers l’arbre en tapant sur des instruments à percussion et en jouant de la trompette.
« Ah si, j’ai trouvé pire ».
Son Goku s’éleva alors dans les airs, le cocon à la main et l’accrocha sur une branche. La petite troupe s’approcha et joua de plus belle en tournant sous la prison du tyran.
- Attends saiya-jiin, tu ne vas quand même pas me laisser là ! fit le démon d’un air affolé.
- Désolé Freeza, il fallait peut-être y penser avant de faire ce que tu as fait.
L’ancien empereur eut les larmes aux yeux. C’était horrible, personne ne pouvait être cruel au point de mériter ça, pas même son père.
- Rassure-toi, dans un million d’années on te sortira de là, ajouta Goku avant de redescendre vers le sol.
- Je t’en supplie, fais-moi descendre ! hurla le supplicié à son bourreau qui s’éloignait sans même lui accorder un regard.
…………….
Le dieu de la Terre commençait à désespérer, le temps travaillait contre lui et personne ne semblait digne de devenir le tout puissant. Il avait bien sûr pensé à certains de ces disciples. Nam et Upa auraient pu être d’excellents candidats, mais les deux avaient décliné l’offre, le premier refusant d’abandonner son village et le second se sentant indigne d’être le gardien de la Terre. Il fut à deux doigts d’abandonner ses recherches quand quelque chose attira son attention. Cela se passait dans les régions du nord, plus précisément sur les lieux de son enfance. Il devait en avoir le coeur net.
……………..
Jamais ils n’avaient eu aussi froid, le climat de leur planète leur manquait. Pourtant vu de l’espace, cette planète semblait accueillante. Leur radar avait détecté un vaisseau appartenant à leur peuple, ce qui les a poussé à atterrir. Ils n’avaient pas trop tardé à trouver ce qu’ils cherchaient. Malheureusement le vaisseau était vide et, si l’on en jugeait par son état cela ne datait pas d’hier.
- Il faut repartir Dendé, fit le plus robuste des deux visiteurs, il n’y a pas de namek ici.
Le second baissa la tête, l’air résigné.
- Tu as raison Cargot.
Ils se préparèrent à rebrousser chemin quand ils sentirent une présence.
Le plus frêle tourna la tête vers sa droite. Il n’en crut pas ses yeux, devant lui se tenait un congénère, mais un nombre important de génération semblait les séparer. Pourtant seul les plus jeune nameks avaient pu quitter leur planète. Timidement, il s’avança vers le nouveau venu.
- Vous… vous n’appartenez pas à la nouvelle génération…?
- Vu mon grand âge, il y a peu de chance.
Le plus grand des deux jeunes s’avança à son tour.
- Ce que veux dire mon frère c’est que vous êtes un namek née avant le cataclysme.
- Le…?
- La catastrophe qui a ravagé notre planète il y a quelques centaines d’années, ajouta le dénommé Dendé
- Je ne sais pas… pour être honnête aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours vécu ici, enfin sur cette planète. D’abord dans cette habitation, précisa le tout puissant en montrant la carcasse du vaisseau, puis ensuite un peu partout sur la planète.
- Et le climat y est toujours aussi difficile ? demanda Cargot.
- Non, bien entendu. Je peux vous emmener chez moi si vous le désirez…proposa Kami-Sama, tout heureux qu’il était de rencontrer d’autres membres de son espèce.
…………………
À la Capsule Corporation, Yamcha tournait comme un loup en cage. Poal tentait tant bien que mal de le rassurer, Mme Brief lui proposa de goûter une de ses nouvelles recettes de pâtisserie, sans succès. Pour l’ancien bandit, ce n’était pas normal, normalement le travail aurait dû commencer dans deux semaines. Son beau-père avait beau le prévenir qu’il était fréquent qu’il y ait un peu d’avance, l’angoisse ne passait pas. Et si Bulma ne s’en remettait pas ?
- Calme-toi Yamcha, tout va bien se passer, intervint son meilleur ami.
- Qu’est ce que tu en sais Poal ?
Ce dernier allait répondre quand une porte s’ouvrit. M. Brief, habillé de son éternelle blouse blanche, s’avança vers son gendre.
- Tout c’est très bien passé, déclara-t-il un beau sourire aux lèvres, c’est un garçon.
…………………
Mr. Popo était ravi de voir que son maître avait retrouvé des congénères, il leur offrit les plus belles chambres du palais, avant d’apprendre que, comme Kami-Sama, les nouveaux venus ne dormaient jamais. Les trois nameks s’étaient réunis autour d’une table sur la terrasse du palais divin.
- Donc ce serait Freeza qui aurait détruit la planète Namek ?
- C’est lui, c’est ce monstre qui l’a faite exploser. Tout les membres de notre espèce sont morts à cause des Dragon Balls ! déclara Cargot.
- Des Dragon Balls ? Vous aussi vous en aviez ?
- Oui, répondit Dendé, je ne sais pas pourquoi Freeza les voulait mais ça me terrorise rien que d’y penser.
- Il n’y a plus de raison d’avoir peur, Freeza n’est plus de ce monde, il a été tué ici, sur cette planète.
Les deux jeunes nameks eurent un hoquet de stupeur.
- Parfaitement, c’est le saiya-jiin Son Goku qui l’a anéanti.
- Un saiya-jiin, vous voulez dire ces être malfaisants ? fit Dendé
- Certains étaient malfaisants je vous l’accorde, mais ce Son Goku et son fils sont des gens très biens… Revenons aux Dragon Balls, vous seriez capables d’en créer ?
- Pas moi, déclara le plus grand des deux jeunes, je suis un namek de type combattant. En revanche Dendé en est tout à fait capable.
- Bien sûr, fit ce dernier, et si vous avez vous même des boules de cristal ça ne prendra que quelques heures.
Le tout-puissant poussa un soupir de soulagement. Ces deux nouveaux venus avaient le coeur on ne peut plus pur ; de plus les Dragon Balls ne disparaitraient pas avec lui. La relève était assurée.
………………..
Son Goten, durant ses deux années au service de Freeza, avait visité des mondes très variés, à températures différentes, à taux d’oxygène différents. Pourtant il n’avait encore jamais eu à supporter un tel environnement. La chaleur était étouffante, la décharge dans laquelle vivait Sasori Sennin dégageait une odeur nauséabonde, de plus on ne pouvait faire un pas sans trébucher sur un déchet. Alors c’était ça l’entrainement du scorpion ? S’adapter aux pires conditions de vie possible ?
- Les arts martiaux, mon enfant ne servent pas seulement à se battre ou à impressionner les jeunes filles. Cela n’est que la partie immergée de l’iceberg. Le but premier est de purifier son corps, ainsi que son esprit. Tu es très fort Son Goten, si mes estimations sont exactes tu es, en l’absence de ton père, l’être le plus puissant de la planète. Seulement, tu n’as pas encore acquis la maîtrise de ton corps nécessaire pour faire ressortir ton potentiel. Une fois que tu auras atteint cet objectif, il te sera encore plus facile de développer ta force.
Le fils de Goku écoutait attentivement maître des scorpions. Ce dernier avait été le mentor de ses parents, leurs talents de combattant était la preuve de l’efficacité de cet enseignement.
- Pour purifier ton corps, la méthode de mon école te poussera à parcourir des déserts arides, des montagnes enneigées, des volcans en fusions, des jungles hostiles. Tu devras également jeûner durant quarante jours et quarante nuits, ainsi tu obtiendra du scorpions la résistance mentale pour subir mon entrainement.
- Euh… je devrais jeûner ? Ça veut dire quoi jeûner ?
- Ça veut dire que tu n’auras le droit ni de manger, ni de boire pendant quarante jours. Et ne te plains pas, le scorpion lui est capable de rester toute une année sans manger.
En se visualisant cette condition, l’enfant tomba dans les pommes. Le vieux maître eut un petit rire avant de se pencher sur le garçon.
- Eh, ne panique pas mon grand, c’était pour rire. Quarante jours sans manger, c’est déjà peu probable qu’un humain y parvienne alors un saiya-jiin, n’en parlons pas. Non bien sûr que tu pourras te nourrir, et toi Videl ne te moque pas de lui S’IL TE PLAÎT !
…………………….
Sa permission hebdomadaire au paradis venait de s’achever, Son Goku devait retourner en enfer, cela faisait un an déjà qu’il faisait ces allers-retours. Le conducteur de la navette qui le ramenait se tourna alors vers lui.
- Aujourd’hui on doit aller dans la région réservé aux saiya-jiins. Apparement, il y aurait quelques soucis là-bas.
Le petit fils de Gohan n’en croyait pas ses oreilles, il allait rencontrer ses congénères.
- Elle est comment cette partie de l’enfer.
- C’est une région assez classique. Les saiya-jiins sont tout simplement privés de nourriture.
Le trajet dura quelques minutes, durant lesquels ils échangèrent sur les rencontres qu’avait fait Goku au paradis des combattants, notamment un certain Paikuhan.
Lorsqu’ils arrivèrent, le saiya-jiin fut surpris par le paysage. Ça ressemblait beaucoup aux déserts terriens. Il vit ensuite des grottes, dont les peaux de bêtes qui ornaient l’entrée laissaient entendre qu’elles étaient habités. Il tourna ensuite les yeux et vit un grand arbre rempli de fruit parfaitement mûrs, à côté une source coulait en abondance.
- Je sais qu’on a un gros appétit mais de là à dire que vous les laissez mourir de faim, vous exagérez.
Le chauffeur lui lança un sourire malicieux.
- Va donc cueillir un fruit, Son Goku.
Sans vraiment comprendre, ce dernier obéit et s’envola vers l’arbre. Arrivé devant, il tendit un bras vers le fruit le plus proche. Soudain, alors que sa main n’était plus qu’à quelques centimètres de la denrée, cette dernière disparu. Surpris, le guerrier regarda l’arbre, il ne ressemblait maintenant plus qu’à un arbuste dépourvu de toute végétation. Il se dirigea alors vers la source, sans surprise l’eau s’évapora au moment où il fut assez près pour boire. Etant de la même espèce que ceux qui subissaient ce châtiment, il ne put s’empêcher de ressentir de la compassion pour eux.
- C’est toi mon fils ?
L’interpellé se retourna, devant lui se tenait un saiya-jiin. Son apparence était des plus banale. Ses cheveux courts contrastaient vraiment avec la tignasse de Raditzu, ou même avec la sienne. Son Goku ne savait pas quoi penser, il n’avait jamais connu ses parents biologiques, tout ce qu’il savait c’est qu’il devait tout à celui qui l’avait conçu.
- Tu es… tu es mon père ?
L’âme damné acquiesça.
……………………
Son Goten et sa mère étaient presque arrivés au palais divin. Le coeur de la jeune femme battait à toute vitesse, l’idée de revoir son époux l’empêchait de tenir en place depuis plusieurs jours. De son coté, Goten était partagé, son maître lui avait donné quelques jours de repos pour qu’ils puissent se retrouver en famille. Cependant, Son Goten avait parfois l’impression de ne pas connaître sa famille. Ses cinq premières années lui paraissaient si lointaine qu’il ne s’en souvenait pratiquement pas. Il faut dire qu’il était très jeune lorsqu’il a rejoint les rangs de Freeza, et malgré toute la haine qu’il ressentait vis à vis de Bejita et de Nappa, ils avaient fait partie de sa vie, du moins plus que sa mère et son père. Quand à Raditzu, il le considérait comme un véritable père, bien plus que Goku qu’il n’avait finalement presque pas connu. Il s’en voulait de raisonner ainsi. Ses parents avaient quand même tout mis en oeuvre pour le retrouver. Mais il savait qu’il ne pourrait s’empêcher de se sentir comme un étranger en présence de ses parents.
Kami-Sama les accueillit chaleureusement. Les Son furent tout de même surpris de voir deux versions juveniles du tout puissant.
- Mes enfants, je vous présente Dendé qui me succèdera au poste de dieu de la Terre, ainsi que Cargot, qui sera le garde du corps de Dendé.
Les deux nameks saluèrent Maron et Goten qui firent de même.
- Ils connaissent le secret de la fabrication des Dragon Balls et Dendé a considérablement amélioré leur pouvoir.
- Que voulez-vous dire Kami-Sama ?
- Il ne sera pas nécessaire de réactiver les boules de cristal immédiatement après leur utilisation car maintenant, vous pouvez réaliser trois souhaits.
- Sauf si vous voulez ressusciter plusieurs personnes, ajouta le dénommé Dendé, à ce moment là vous ne pourrez obtenir que deux voeux.
……………….
- Oui c’est moi qui t’ai envoyé sur la planète Terre à la place du fils de Baddack, je n’avais pas le choix, le roi t’aurait fait exécuter si je n’avais rien fait.
Son Goku ne savait quoi penser, son père avait beau être un guerrier malfaisant qui avait causé la mort de milliers de populations, il ne pouvait s’empêcher d’être reconnaissant.
- Et ma mère ?
- Epinâru ? Eh bien… elle n’est plus ici… vois-tu quand elle est tombé enceinte de toi, c’était une combattante très jeune, elle n’était encore jamais partie à la conquête d’une planète, de plus son faible niveau en combat l’avait menée à être reléguée aux tâches domestiques.
- Et alors ? demanda le fils.
- Eh bien… elle n’a jamais commis de véritable crime. Quand elle est arrivé devant Enma Daio, elle n’a été condamnée qu’à quinze ans d’enfer. Aujourd’hui elle a été réincarnée.
Son Goku cacha mal sa déception, il aurait tant voulu connaître sa mère.
- Je peux te poser une question… papa ?
- Tous ce que tu veux.
- Pendant toute mon enfance, j’ai cru que je m’appelait Kakkarotto. Plus tard j’ai appris que ce n’était pas le cas. Je voudrais connaître le nom que tu m’as donné…
- Bien sûr, j’aurais du te le dire tout de suite, ton nom est B…
À la grande surprise du saiya-jiin, son fils se volatilisa.
…………………
Son Goku mit quelques secondes à comprendre ce qui s’était passé, l’image de son père fut instantanément remplacée par une pièce qui lui rappelait le bureau d’Enma Daio. Une fraction de seconde plus tard il se retrouva nez à nez avec son épouse. Instinctivement il leva la tête. Shenron s’élevait au dessus de lui. Il avait été ressuscité. Il ressentit alors une vive douleur dans la poitrine. Sa respiration devint saccadée et sa tête commença à tourner.
- JE VIENS D’EXHAUSSER VOTRE PREMIER VOEUX, J’ATTENDS LE DEUXIEME.
Fin du trente quatrième chapitre.
Voilà c'est la fin de l'interlude la saga cyborg prochainement