Tu commences ton anecdote par "dans les années 80 dans la region", y a donc 30-35 ans dans une zone de 50 000 km2.
Sans aller jusqu'à l ecorchage vif ou ce que toi tu décris, des faits divers tragiques en ville ça arrive tout les jours, pas tout les 30-35 ans. En 3 ans de formation infirmière on a eu 4 viols (sur 120 femmes), rien que les soirs de nos soirées étudiantes (et pour info, c était pas si caché que ça, genre les halls de distributeurs de billets). Et j habitais Niort, ville de bobos absolus de 60 000 habitants, pas Barbès.
Et pour un seul viol, combien de comportements moins graves mais tout aussi déplacés ? Là je peux pas répondre mais à priori c est gigantesque.
Ce genre de choses arrivent, beaucoup. En campagne aussi mais biiiiien davantage en ville. Faut dire qu il y a beaucoup plus de monde en ville (plus facile de tomber sur des cons avec 10 000 habitants au km2 qu avec 5), je pense pas qu après on soit proportionnellelent plus atteint.
Enfin bref. Pour en revenir au numéro machin, tjrs pas convaincu, je pense qu on devrait aussi attaquer le problème très jeune (10-12 ans, en pré adolescence).
Histoire de lancer un troll mais auquel je crois, je dirais que le fait de constater (sur la période 15-30 ans surtout) que les pires connards étaient souvent les mieux accompagnés (au contraire des gentils garçons un peu effacé), ça envoie des signaux très contradictoires a pas mal de jeunes hommes. Clairement, y a des moments où on se peut se dire que les femmes ont beau se plaindre elles se complaisent la dedans en les encourageant de la sorte. Et que le syndrome de Stockholm on y pense pas spontanément, on se dit juste que les femmes aiment ces connards très lourds qui ont toutes les chances de les tabasser à la première contrariété (ceci est une caricature très exagérée bien sur)
Ça doit être difficile à vivre pour ces connards aussi, qui ont un succès fou assez jeunes juste parce que le con transpire souvent la confiance, puis pouf ça s arrête. D ou incompréhension, sentiment d injustice (salope = femme qui a une sexualité épanouie mais pas avec le connard qui lâche le mot), colère, toussa.