Calfirũ

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Sam Jan 27, 2018 8:42

Waw

Oui, trois fois oui, tu as capté toute l'essence de l'ambiance que j'essayais de faire passer

De manière imagée, ça donne à peu près ça
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Chaoz
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Kaiô
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Nappa Philips
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Krilin
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Gokû
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Roshi
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C-17
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Gohan
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Vegeta et Piccolo
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omurah
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Re: Calfirũ

Messagepar Kurama_Senju le Sam Jan 27, 2018 14:42

De retour... 8-)

J'ai adoré ce chapitre, surtout après une longue absence : ça repose les bases avec une ambiance calme.
Et autant une fic avec que des chapitres de ce genre serait ennuyeuse, autant celui-ci me semblait juste indispensable après lecture.

Pour moi, le vrai truc en plus qu'apporte ce chapitre, c'est qu'il joue à la perfection le rôle de fic.
On retrouve la Z team, celle créée par Toriyama, celle qui a fait la légende de DBZ... mais intégrée dans cet Univers alternatif. Et c'est juste ça que j'aime en fait !

En plus t'as une excellente gestion des ambiances, mais ça j'ose espérer te l'avoir déjà dit... Et quand on ajoute à ça les musiques, c'est parfait.

Tiens d'ailleurs, ce n'est pas la première fois que tu utilises une playlist pour tes chapitres. C'est toi qui les crées ? Si oui, comment fais-tu ?

Ah, et on termine sur Vegeta... :twisted:
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Re: Calfirũ

Messagepar broly97 le Sam Jan 27, 2018 15:43

Pour le dernier gift anime, je l'aurais nommé, "omurah et la réaction de ses relecteurs à chaque chapitre" :lol: :lol: .

Sinon, je sais que tu as clairement ta vision de l'ambiance musicale du chapitre, mais pour moi c'est celle là que je me suis clairement visualisé quand j'ai lu ""musique
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Dim Jan 28, 2018 19:43

@Kurama
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Kurama_Senju a écrit:De retour... 8-)

Et pas pour vous jouer un mauvais tour 8-)

Kurama_Senju a écrit:J'ai adoré ce chapitre

Yay !

Kurama_Senju a écrit:surtout après une longue absence : ça repose les bases avec une ambiance calme.
Et autant une fic avec que des chapitres de ce genre serait ennuyeuse, autant celui-ci me semblait juste indispensable après lecture.

Amen !

Kurama_Senju a écrit:Pour moi, le vrai truc en plus qu'apporte ce chapitre, c'est qu'il joue à la perfection le rôle de fic.
On retrouve la Z team, celle créée par Toriyama, celle qui a fait la légende de DBZ... mais intégrée dans cet Univers alternatif. Et c'est juste ça que j'aime en fait !

Profitons-en tant qu'ils sont là... on sait jamais de quoi un prochain chapitre sera fait :mrgreen:

Kurama_Senju a écrit:En plus t'as une excellente gestion des ambiances, mais ça j'ose espérer te l'avoir déjà dit... Et quand on ajoute à ça les musiques, c'est parfait.

L'aurais-tu déjà dit, ça fait pas moins plaisir sur ce coup :mrgreen:
D'un autre côté, c'est un peu une malédiction, cette importance démesurée que je donne à l'ambiance, qui vampyrise complètement la fic (et qui m'a certainement coûté plus d'une désertion, depuis le chapitre 1), faudrait urgemment que j’apprenne à explorer d'autres méthodes, d'autres systèmes, que je sorte de cette zone de confort, sinon Calfirũ est encore là en 2023, et c'est bon pour personne ça

Kurama_Senju a écrit:Tiens d'ailleurs, ce n'est pas la première fois que tu utilises une playlist pour tes chapitres. C'est toi qui les crées ? Si oui, comment fais-tu ?

Yup! J'ai un compte créé exclusivement pour les musiques de Calfirũ (le compte Gud Duud)
Quand t'es sur YT, tu lance la vidéo que tu veux mettre en playlist, puis tu vas sur...
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Puis tu créer la playlist
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Tu mets le nom et tout, ensuite tu peux aller choisir d'autres vidéos et les ajouter à la playlist, puis pour retrouver la playlist tu vas sur...
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Tu repères le nom de la playlist parmi les autres que tu as pu créer
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En cliquant sur la playlist, ça t'emmène sur une page comme celle-ci
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A partir de là, tu peux changer l'ordre de passage (tu peux drag & drop easy) tu peux modifier la miniature de la playlist ou encore supprimer des sons, et en appuyant sur le bouton EDIT tu accèdes à d'autres options encore ;)

Kurama_Senju a écrit:Ah, et on termine sur Vegeta... :twisted:

Un jour vous verrez certainement un dessin apparaître sur ce topic, avec Végéta et ses bandages, posté sur le sommet de la voiture cheminant vers les marcheurs, s'il y a une seule image de ce premier arc que j'ai envie de voir illustrée, c'est bien celle-là (devant SSJ kat et devant Yamcha sur sa chaise de torture (bien que j'ai une image très claire de cette scène, dans ma tête), je sais pas encore comment, mais vous aurez cette image-là 8-)

Merciii du com !


@Broly97
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broly97 a écrit:Pour le dernier gift anime, je l'aurais nommé, "omurah et la réaction de ses relecteurs à chaque chapitre" :lol: :lol: .

J'avoue, et du coup, c'est ton tour de payer une tournée générale :mrgreen: tu nous as ramené quoi de bon et de bien planant ? :twisted:

don't do drugs kids, je parlais de musique...

Et pour le volet musique justement (et pour le reste d'ailleurs) je ne vois pas ma vision comme plus pertinente, d'ailleurs je me convertis à la tienne sans autre forme de procès, j'ai eu une révélation quand j'ai écouté ta playlist, et j'ai tout de suite compris où tu voulais en venir, et "l'image" que tu avais en tête, effectivement, ton choix est plus pertinent sous bien des coutures ;)
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Jeu Fév 08, 2018 20:17

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Chapitre 35 version PDF

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35


La Marche de l'Empereur





Les brosses à dents, ça ne se partage pas.
Les senzu non plus.


Qui en douterait n’avait qu’à se rendre au pied du très vénéré baobab — enraciné dans l'immense clairière très vierge à la queue du très homologué et très populaire atelier sécurité-initiation d'un certain maître Karin (gardien titularisé de l'arbre) — pour alors se rendre compte sézigue de la difficulté très immonde d’y cueillir ne serait-ce qu'un de ces fruits au goût très prononcé de poisson.
L'arbre de tous les superlatifs, porteur d'enfants sacrés qui n'avaient pas les mêmes propriétés magiques selon qu'ils étaient consommés crus, cuits, prématurés, mûrs, trop mûrs ou “à point”.

Depuis le toit éminemment glissant d'une certaine voiture lustrée par les ondées naissantes, Végéta attardait le brun des yeux profonds sur le plus ancien village pionnier érigé autour du baobab sacré, vers lequel crapahutait la berlyne manœuvrée par le mentor de Gohan, sachant que l'arbre mythologique et la marche Impériale se dressaient, heureux ou malheureux hasard, sur le même chemin de terre, circonscrit par le même chemin de fer, de vieille, de très vieille, de plus que vieille fondation.

Crapahutait en quête de senzu, supputa le prince haut perché, vu l'état actuel des réserves de haricots.



0.



Y'a plus, senzu. Pas même dans les jarres en terre cuite de Karin, même pas pour dire, sur le darknet.
Or du senzu, même un seul, même la moitié d'un seul, voilà bien tout ce qui faisait encore défaut à la GN pour reléguer la défaite du boss final, alias les 100 hommes-taureaux, de mission impossible à mission sensiblement impossible.
Bien sûr, deux senzu, c'est mieux. Trois, n'en discourons pas.

De manière réaliste, il faudrait cueillir dans les 400 senzu pour espérer gagner la guerre.

L'arrêté du chiffre appartenait à ce baobab côté en bourse sous l'indice NGL, culminant à plus de cent vingt mètres, et trônant au beau milieu d’un terrain vaguement vague dont les autres arbres les plus saillants tutoyaient à peine les 20 mètres. Lequel monumental baobab se voyait encore assez distant de la berlyne tout confort du namek enturbanné pour que ce dernier ne sache distinguer de visu ce qui se tramait dans le feuillage. Il n’avait de toute façon pas besoin d'y voir pour savoir ce qu'il se passait à l’instant-même dans ce titan verdoyant qui accueillait, à toute heure du jour et de la nuit, plus de locataires qu’une termitière n’accueillait de termites.
Combien de villages pionniers s’étaient construits dans le sillage de l'arbre. Combien de gîtes touristiques. Combien de points de contrôle dûment réglementés par le Gouvernement. Combien de lois furent adoptées, eu égard aux droits et aux heures d’occupation du baobab. Des lois à hauteur du raz de marée humain s’étant déversé dans cette zone géographique durant les années 60, date de maturation de ce végétal sorti de nulle part. Raz de marée pas qu’humain d’ailleurs. Mais oui, ça venait aujourd’hui des quatre coins du système solaire, car à la ruée vers l’or crombaxien des années 50, eut succédé la ruée vers le houppier et les branches de l’arbre à senzu sur Terre. À ceci près qu’il s'avéra in fine infiniment plus ardu de mettre le grappin sur un senzu, que d'exhumer une pépite d’or sur la planète Crombax.
Et pour cause, l’arbre ne donnait que très peu de fruits. Il en pousserait 3 par an, selon certains spécialistes de la question, 2 selon d’autres. Des fruits à peine plus volumineux qu’un haricot standard, pour un insondable feuillage aussi dense que le noyau terrestre ; aussi large que l’océan.

Des gens dormaient dans cet arbre.

Des plus zélés y élisaient domicile.

Des qui quittaient leur emploi pour se lancer à l’aventure dans l'arbre, dans l’espoir que la chance leur accorde un sourire, que Tyché leur accorde d'un jour parvenir à mettre la main sur quelque sacro-saint senzu non encore périmé, qu’ils sauront revendre au prix fort, de quoi surtout faire les affaires de l'état fédéral et son ISF à 49%.

Des gens vendaient des livres, développant —au sujet du même arbre— moult méthodes d’investigation prétendument infaillibles.
Et alors ces ingénieurs là, qui toujours conseillaient aux politiques “gardez-vous d'avoir la main trop verte” quant à faire pousser trop de buildings à Lomekatt, à fin que le baobab s'entrevît d'où qu'on se situât.

En bref : l’arbre à senzu est un véritable moteur économique.

Un monstre antique, enraciné dans les bas-fonds marécageux de la haute finance.

Et la légende raconte qu'il fallut 10000 hommes, ou un homme et 10000 ans de patience, ou un homme et 10000 vies, pour cueillir un senzu, dans cet arbre.



Sauf, pour elle.

Depuis toute jeunotte elle monte aux arbres.
S'écorche les bras, les jambes, met des pansements.
Petite fille, elle collectionne les croûtes aux genoux.
Elle aime l'odeur du mercurochrome.
Quand elle se blesse, elle ne pleure pas. Pas beaucoup !
Elle a grandi, et au jour d'aujourd'hui, le baobab n'a peur que d'elle.

La voilà alors, sur les branches…


… qui marche.


...

… court…


...

… sprinte…


...

… dashe…


...

… saute !!


...

… plane…


...

… vole !

La princesse du feu-qui-eut-pris-la-forme-d'une-montagne-ou-l'inverse campe ici, décampe là, déjoue, devise ; divise, observe, étudie, décompte, marque, et repart.
Vrai, l'épouse du héros national n'aura attendu l'appel téléphonique de Yamcha pour se décider à passer la soirée —et certainement les trois prochains jours— dans l'arbre. Voilà une expédition qu'elle avait déjà prévu de faire, et qu'elle s'autorisait d'ailleurs assez régulièrement selon son emploi du temps, autrement dit selon l'emploi du temps de Gohan.

Chichi donc, faisait partie intégrante d'un clan de chasseurs pros rencontrés sur place de longue date, car si la chance est un sport individuel, le talent est un sport collectif.

Nota Bene : Il suffisait d'une personne, avec ou sans nom, pour trouver un senzu.

Un senzu pour s'accorder 1 barre de vie supplémentaire.

Rien qu'un senzu.

Bien sûr, deux c'est mieux. Trois, n'en discourons pas.

À trouver idéalement avant que tous les héros ne soient morts, déjà.

Ou en tout cas : que les tous meilleurs ne trépassent.

Et ils auront investi un œil sur l'actualité des décès, les chasseurs, équipés de télévisions portatives.

Trouver un haricot avant la mort officialisée de Krilin par exemple, c'est bien, ça se félicite.


Bien sûr, avant la mort de Gokû c'est mieux.

De Piccolo Jr., n'en discourons pas.

Parlant de moteur, la voiture avancée par Junior approchait justement du précieux et irremplaçable baobab de la dernière chance, ou plus exactement : du point d'entrée du village pionnier qui servait de premier point de contrôle réglementé en amont du pied de l'arbre. Lequel point de contrôle fut passé sans heurts, après que Piccolo eut assuré être avec le roi Tchappah, qui d'ailleurs aura mâché tout le travail d'indentification auprès des douaniers & autres gardes-frontières, et prévenu de l'arrivée de Piccolo juste après lui.
Le point de contrôle suivant fut levé avec autant de facilité.
Deux cents mètres plus tard, la voiture estampillée GN passait devant la plaine enclavée connue sous le sobriquet de “forêt des 1000 vaisseaux blancs” ; de vieux vaisseaux-fantômes à quatre pattes dont personne à Lomekatt ne savait jamais déterminer la provenance. Nappa, intrigué, scotcha son pif à la fenêtre. Junior, n'accorda pas un regard aux engins plâtreux couverts de mousse.
Chemin faisant, la voiture parvint bientôt dans le giron immédiat des terres serpentées de racines grosses comme des troncs, et là, ô surprise.

Piccolo n'avait donc pas rêvé.

La berlyne de Tchappah était bien garée là.

À quinze ou vingt mettre du pied d'un certain baobab.


Pourquoi ?

Pourquoi Tchappah, et les autres avec lui, ne cheminaient plus vers C-0 ?

Et pourquoi une ribambelle d'hommes en blouse bleue s'employait à tracer —au rouleau de peinture géant— une ligne blanche horizontale partant du baobab… pour alors échouer au pied d'un sapin aux antipodes ?
Et toutes ces voitures officielles aux gyrophares surexcités, stationnées de-ci de-là, comme si scène de polar il y avait…
Piccolo hésita à passer cette épaisse bande de peinture devant lui, avec sa berlyne.

Mais quand il vit Tchappah, de l'autre côté de ladite bande à peine sèche, sortir une main par sa fenêtre de portière et faire signe au namek d'avancer, ce dernier se rechaussa et roula sur quelques mètres outre l'énigmatique ligne blanche —qui avait tout l'air d'une ligne rouge— pour alors se garer au pied d'un réverbère solitaire adossé à un poteau électrique, avec en tête plus de questions que de réponses.
Comprenant qu'ils en avaient pour un moment, Végéta sauta à nouveau du toit et s'en fut dégauchir ses jambes.
Le prince n'était pas dérangé outre mesure, de ne plus avancer vers l'Empereur.
Compte tenu que les taureaux, eux, avançaient toujours, vers le baobab, vers les berlynes.
Alors Végéta ne s'inquiétait pas, car ses invités de prestige arrivaient, emmenant la troisième guerre mondiale avec eux, comme tout bon convive tiendrait à son hôte à peu près ce discours : “Pour ça, ne s'inquiète surtout pas, je m'occupe d'emmener la guerre, que dis-je, les bières”.
Et seuls quelques 300 ou 400 mètres séparaient encore les deux cortèges antagonistes.

D'ailleurs, les marcheurs étaient déjà plus ou moins visibles à l'œil nu, et le seraient d'autant plus si l'immense feu au loin, en plus de faire sacrément monter la température, ne flouait pas sacrément la vue.
Furent-ils même invisibles, les pas des mutants déjà, mouvaient le symbole-même de l'immobilité : les pierres —jonchant le sol foulé du pied princier botté—, qui sursautaient comme ça, car ils étaient tant et tant. Tant et si bien qu'on craignit qu'allant à contre-courant du sens rotationnel de la belle bleue, la marche des marcheurs n'inversât ce dernier, comme le hamster dans sa cage fait tourner son monde.
Les flammes n'étaient pas bien rouges, du reste, y aurait-il quelque magie ou meuporg d'impliqués ? Sinon que cela ait trait en tout ou partie à la nature-même des arbres brûlés…

Peu importait.

Qu'il s'agisse du feu qui pique les yeux, ou de l'encens qui pique le nez, ces effets dithyrambiques n'étaient jamais plus qu'esthétiques, en tout cas Végéta avait matière à s'en persuader, au vu de ce que personne autour de lui ne s'en formalisait.
Inconsciemment, le prince se mit néanmoins à respirer moins copieusement, de cet air encensé.

Un air d'interlude ouvrant le ballet écarlate, l'imminente boucherie.

Végéta se retint de foncer seul, tête baissée, dans l'armée d'en face.

Prenant sa patience en mal, il shoota dans une pierre.


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La marche de l'Empereur n'était désorganisée qu'en apparences.

En réalité, c'était tout le contraire.


Freeza marchait devant, port altier.

Le rang —horizontal & décousu— juste derrière était celui de Cold, des oncles, tantes, cousins et parents de Cold.

Le rang —non moins horizontal— d'après, un peu moins décousu mais plus causant, était la chasse gardée des amis proches de Cold, du beau monde, dont quelques Zanaens, mais aussi quelques meuporgs comme C-7777, #17 ou encore la grande dame au grade inconnu, croisée par Lupanar sur la planète de Stanis.

Le rang d'encore après était celui des amis proches de Freeza, et des amis moins proches de Cold.

Le rang d'encore après constituait celui des journalistes timorés, qui n'auraient pas dû être le rang cinquième mais le sixième, sauf que le groupe de marcheurs qui aurait dû tenir la cinquième ligne du cortège était en retard, c'était celui des anciens, par dizaines, dont le grand-oncle de Cold et les amis du père de Cold. Tous ces gens du troisième âge n'ayant pas encore quitté le château-fantôme, probablement n'avaient-ils pas encore terminé leur partie de scrabble, ou le pudding vénitien qui allait avec.
Car c'était une réunion de famille comme on en connait tous, avant d'être une marche d'intronisation.

— Tous ces aliens viennent du château-fantôme ? demanda un journaliste à un confrère terrien. Mais moi je pensais que le château-fantôme était vide de tout temps ?

— Je ne comprends pas non plus, Lapax.
C'est comme si tous ces gens étaient apparus tout d'un coup dans le château, ce soir-même. Et qu'ils aient ensuite décidé d'en sortir pour marcher vers Lomekatt. Vers la civilisation. Quoique… regarde, dans le ciel ; est-ce que tu vois tous les vaisseaux qui traversent actuellement les nuages direction l'arrière-cour du château ?

— Des vaisseaux ?

— Concentre-toi. Ils sont transparents et quasiment impossibles à percevoir, et parfaitement silencieux.

— …… Oh !
Je… je crois que j'en ai vu un.
N… ne me dit pas qu'il nous arrive du ciel encore plus de monstres ?

— Je crois qu'en fait, tous ces gens reviennent à l'instant de voyage. Les uns à la suite des autres. Un très long voyage. Tu te souviens, le papier du vieux Dwar Ed. Denso ? Le rapport classifié qui raconte comme quoi la famille de l'Empereur et la cour royale Zanaenne seraient parties explorer le grand-vide, juste avant la dernière guerre mondiale.
Si c'est vrai, ben là, tout ce beau monde revient ce soir. Et je crois que le château-fantôme derrière nous est en quelque sorte leur… pied-à-terre.

— Mais tu as entendu la rumeur qui court au quatrième rang ? Il semble même qu'elle soit originaire du troisième rang, donc d'autant plus crédible, chuchota le jeune trentenaire.

— Non. Ça dit quoi ?

— Ça dit que celui-là qui marche au premier rang devant tout le monde est l'Empereur ! Mais moi, je croyais que l'Empereur était censé se trouver dans son bureau ? Comment peut-il être ici alors qu'il est censé être là-bas ?

— Peut-être… peut-être… que celui qu'on a sous les yeux a l'intention d'aller de ce pas faire tomber celui qui s'est enfermé dans le bureau. Pour devenir Empereur à sa place.

— Ou alors, l'Empereur sous nos yeux est le vrai Empereur, et celui du bureau est un usurpateur ?

— … Ou alors ça…

— Le plus simple serait d'aller demander des explications aux principaux concernés.

— T'es malade ? T'as vu comment ils ont décapsulé Shaka et Zoulou ?

— Non écoute… repasse-toi le film des événements dans ta tête. Je… je sais pas comment l'expliquer, mais je pense que si Shaka et son caméraman ont été tués, ce n'est pas pour avoir osé poser leur question, mais pour l'avoir posée du côté gauche.

— Pardon ?

— L'Empereur. Il n'a pas apprécié que ce Zulu le filme du côté gauche. Je suppose que l'Empereur considère que c'est son mauvais profil…, murmura celui qui vraisemblablement évitait le plus possible de remplacer “l'Empereur” par un pronom personnel type “il” qui pourrait éventuellement coûter cher pour peu que l'Empereur -donc- entendît et n'apprécie que moyennement l'anonymisation et -de fait- le rabaissement induit par un “il” malvenu.

— Et tu veux que j'aille poser ma question à un psychopathe pareil ? Tu n'es pas sérieux, Lapax.

— Non, pas à l'Empereur. Mais à celui qui lui ressemble le plus et qui a une cape. Celui-là est plus… disposé au dialogue.

— Tu crois ?

— Je sais.

— …

— C'est une question à un million de zeni, John. Le 20 heures te sera servi sur un plateau. Fais-le. Tu ne vas quand même pas moisir sur le 11 heures toute ta vie ?

— …

— Fais-le pour ta fille. À 11 heures, elle est en classe.

— Si je ne le fais pas, tu le feras à ma place pour t'arroger les honneurs et l'argent dont tu parles ?

— Moi non.
T'es fou.
Ma vie vaut plus qu'un million. Et plus qu'un 20 heures. Laisse-moi à mon 17 heures. C'est ce que je mérite, et ça reste toujours mieux que le 00 heure.
Mais j'en vois d'autres autour de nous qui se tâtent. Alors si tu tardes trop, quelqu'un te volera le scoop…


Alors John, n'écoutant que son courage, passa du 5e rang au 4e.

Mais pour passer du 4e rang au 3e, le courage ne suffisait pas.

Alors John pouvait s'arrêter là.
Et s'il s'arrêtait au 4e rang, glanait quelques murmures, et revenait au cinquième niveau, alors il serait le nouveau héros national, le premier journaliste embrigadé à avoir été jusqu'au quatrième rang… et surtout à en être revenu vivant, avec deux ou trois informations en poche. Et les informations augmentent en proportion du temps passé dans le rang infiltré.
Et chaque seconde passée au quatrième niveau était une seconde record en plus, mais aussi potentiellement la seconde de trop. D'ailleurs le recordman avant John —un journaliste à tête de taupe— aura tenu 8 secondes dans ce rang, avant d'y laisser la peau. Autrement dit : l'immobilisme était synonyme de mort.

John, qui -lui- avait une tête de John, devait avancer ou reculer.


Il n'allait pas reculer. Il se fichait d'être le héros du peuple, il n'était qu'une personne dont il voulait être le héros.
Alors John allait continuer tout droit.
Jusqu'ici, il n'avait écouté que son courage.
Il se trouva alors que pour passer du 4e rang au 3e, le courage ne suffisait pas.
Alors John, n'écoutant que son amour pour la petite Mira, passa du 4e rang au 3e, dans lequel il se fondit, presque ni vu ni connu.
Il se trouva alors que pour passer du 3e rang au 2e, ni le courage ni l'amour n'y suffisaient plus.
Alors John le petit d'homme, refusant purement et simplement de s'écouter, passa du 3e rang au 2e, et approcha Cold en personne.

— B… bonsoir monsieur, je… je suis journaliste de LMK24 et j… je…

— …

— B… bonsoir monsieur, je… je suis journaliste et j… je…

— Tu quoi ?


Cold fixait le dos de Freeza plus loin devant, et rien que Freeza.

— Je… désolé de vous déranger… je voulais juste vous demander… je voulais juste…

— Demande.


Sans trop savoir pourquoi, inconsciemment, John s'était attendu à être félicité pour son courage d'être parvenu jusqu'ici.

Tant pis.

— V… vous parlez comme un roi.

D'où ça sortait ça ?

John ne le savait pas lui-même.

Autant qu'il n'arrivait point à s'expliquer que Freeza soit le seul de tout le cortège du mal à ne jamais croiser la route d'aucun arbre, quand bien même ledit cortège présentement traversait une forêt pas mal dense. À croire que la trajectoire du fils de Cold eut été savamment étudiée au compas —par quelque intendance— depuis son départ du château-fantôme, de sorte que jamais rien ne l'empêchât de marcher en ligne droite.

Pour le symbole.



Les autres, Cold y compris, contournaient les arbres, eux.

— Comme un roi dis-tu ?

John attendit la suite. Mais elle ne vint pas. Dans le doute, il attendit 20 secondes de plus, car peut-être, l'homme-taureau —celui à la cape— réfléchissait simplement aussi lentement qu'il marchait.
30 secondes plus tard, toujours pas de suite.

Alors John osa.

— C'est votre fils devant nous ?

— C'est l'Empereur, devant nous.

— P… pourtant, j'ai entendu l'un de vos amis d'à côté dire que vous étiez encore Empereur. Et que cette marche est justement la marche d'intronisation de votre fils, censé vous succéder ce soir.

— Qui a dit ça ? tonna Cold, sans arrêter d'avancer.


John n'eut pas le temps de pointer du doigt la Zanaenne en question que cette dernière, dessous le regard catastrophé du journaliste, s'égorgeait elle-même sur le champ, tombant raide morte sur le sable froid et humide d'Ouroboros, sitôt abreuvé de sang noir.

— Elle n'aurait pas dû dire ça, commenta simplement Cold. Cet homme devant nous, mon cher John, est l'Empereur. Moi, je ne suis personne. Strictement personne.

Le cerveau de John s'était éteint à la prononciation de son propre nom.

Il se ralluma quand Cold interpella Freeza en personne.

— Freeza fils de Cold, tu marches trop vite ! houspilla Cold, jetant un froid arctique dans toute l'assistance.

— …

— Ralentis ! Un Empereur ne se presse pas ! Surtout pas le soir de son grand retour. Chacun de tes pas doit s'imprimer dans l'esprit de toutes les personnes actuellement scotchées devant leur écran de télévision ou d'ordinateur. Chacun de tes pas doit résonner jusqu'au bureau occupé par l'Usurpateur, qui doit sentir sa fin arriver à chaque mesure. Ralentis ! Si cette marche doit nous prendre jusqu'au lever des deux soleils, par Dieu, alors nous prendrons ce temps-là en entier !


John n'avait pas tout entendu, car son esprit volait alors avec les oiseaux au-dessus de toutes les têtes, plus précisément : au-dessus du premier et du troisième rang. John les avait remarqués un peu par hasard, car une plume déchue du ciel, lui était tombée sur le nez.

Une plume de corbeau.

Des corbeaux noirs.

10 environ.

Et le tonnerre tonnait.

Et les éclairs éclairaient.


— Ralentis encore ! Père, ton petit-fils est un échec ! crépita Cold dans une ligne qui sonna comme un reproche direct non pas à l'endroit de Freeza, mais bien du père de Cold lui-même, dont le seul tort eut pourtant été, au pire du pire, d'avoir partagé ses gênes avec sa descendance.

Dans l'attitude de Cold, John reconnut bien là le narcissisme des rois qui ne savaient rien faire d'autre que se défausser sur autrui de leurs propres torts, en l'occurrence, l'éducation de leur progéniture.

— Cold, ton fils marche bien assez lentement comme cela, n'exagère pas, fit le grand-père ainsi incriminé, lui qui pourtant avait le moins intérêt à ce que la cadence de la marche augmentât, puisque lui-même s'appuyait sur une canne, dû à son âge avancé.

— Roi Cold, tu devrais faire cadeau de ta cape à Freeza, ainsi les journalistes ne confondront plus l'Empereur qui s'en va à la retraite ce soir, et celui qui s'apprête à être investi le même soir.
D'ailleurs, les téléspectateurs –les pauvres–, doivent eux aussi se poser la question duquel de toi ou de ton fils est le mâle Alpha du troupeau, tout cela à cause de quoi ? Une cape en trop, fit remarquer l'ami d'un ami, depuis le 3e rang. Et puis ta gueulante à l'instant, c'était quoi ?


Les poings de Cold se serrèrent, et bientôt, quantité de veines germèrent dessus les parties de son corps encore à découvert.

Alors, l'ami d'un ami haussa un sourcil.

Allait-il mourir pour avoir dit ce qu'il avait dit ?

Quand même pas..

Si ?

Allons, il était l'ami d'un ami, que diable !

Encore serait-il l'ami de l'ami d'un ami, il aurait compris…

Et puis il comprit.

Il comprit que la frustration manifeste de Cold n'avait rien à voir avec lui.

Mais avec Freeza, qui aura suivi à la lettre la consigne de ralentissement.

Un peu trop à la lettre même.
Car Freeza marchait désormais si lentement qu'on eut pu se demander s'il avançait encore.

Ce n'était pas de la provocation.

C'était bien, bien pire que ça…

— Vous commencez à me fatiguer.


Freeza avait dit, de dos, et ces mots soulés jetèrent un froid polaire sur trois kilomètres à la ronde, ressenti jusqu'au niveau de Piccolo et compagnie, plus loin devant. Nappa frissonna jusqu'aux pointes de la moustache. Gohan, s'il en avait eu une.

— Vous me fatiguez. Papa, tu veux absolument que je ralentisse, c'est cela ? Eh bien soit, je vais ralentir. Mais je vous préviens, vous tous qui marchez derrière moi et gloussez dans mon dos. Vous voulez jouer à ça ? Eh bien, allons, je m'en vais ralentir. Mais souffrez que celui d'entre vous qui me rattrapera, perdra sa tête.

Ceci dit sur un ton extrêmement calme.

Mais les muscles serpentés de vaisseaux sanguins — des croiseurs, à ce compte — trahissaient l'état d'esprit de Freeza, et probablement aussi, son expression faciale.

Tous les journalistes, au moins, s'arrêtèrent net de marcher.

— Oh, j'oubliais une règle essentielle du jeu : personne ne s'arrête de marcher.

Évidemment.

Alors tous ceux qui s'étaient arrêtés, reprirent leur marche, une enclume dans le ventre.

John faisait de son mieux, comme un peu tout le monde, pour avancer le plus lentement possible au risque de perdre la tête, mais c'est qu'il s'avéra impossible de contester Freeza à ce jeu-là, l'écart ne cessait de se réduire de secondes en secondes, inévitablement.

Trois arcs électriques, déjà, s'étaient baladés entre les lignes, signes d'une tension manifeste.

Et alors, une tête du 5e rang explosa soudain.

Celle d'un journaliste qui s'était cru plus malin que Freeza, à prendre le parti de marcher au ralenti, mais à reculons.

La tête explosa, et pourtant Freeza n'avait tourné ni un muscle, ni un talon.

À croire qu'il avait des yeux dans le dos.


Et pourtant, une deuxième personne encore, se vit plus maligne que Freeza.

Cette personne, au lieu de ralentir, accélérait vers l'Empereur montant.

Cette personne n'était autre que Cold.

Le roi Cold accélérait, oui, mais pas trop.
Pas trop, pas parce qu'il avait peur, simplement parce qu'un roi, ça ne court pas. Néanmoins, il pressa suffisamment le pas pour que la rencontre avec Freeza n'arrivât pas dans une heure mais dans moins d'une minute au même rythme.

Et le tonnerre tonnait.

Et les éclairs éclairaient.

Ce furent les 60 secondes les plus longues de la vie de John.

Au comble du stress, le temps se mit à se dilater, comme pour retarder l'inévitable.

Et le son, dans les derniers instants, allait plus vite que la lumière, comme pour fuir.

Alors le tonnerre éclairait.

Et les éclairs tonnaient.


...

Enfin pas 60, plutôt 50, car en plein élan, Cold s'arrêta subitement d'accélérer, pour alors se mettre à marcher aussi lentement que possible, comme un peu tous les autres, à la surprise générale, dont celle de Christo, qui lui se décida même à quitter le 3e rang en vue d'approcher le roi, quitte à perdre sa précieuse avance —ou plutôt son précieux retard—, sur Freeza.

— Cold, que fais-tu comme ça ? Tu es malade de te dégonfler au dernier moment devant tout le monde ?

— Christo, c'est toi ?


L'interpellé n'était guère qu'à trois doigts de pied de Cold, donc en théorie dans son champ de vision, mais le roi avait réduit ce même champ au cou de Freeza.

— Oui, c'est moi, mon roi. À quoi tu joues nom d'un Morg ?

— Dis-moi Christo, entends-tu ce que j'entends ?

— …

— Tu n'entends pas ?

— Que dois-je entendre ?

— 644.

— 644 ?

— Ce nombre vibre dans l'air. Comme… une perturbation de la force. Comme si plusieurs personnes dans l'univers étaient en train de psalmodier ce chiffre en même temps. Là tout de suite, c'est 644 que j'entends. Mais tout à l'heure, j'entendais distinctement 990.
Que signifient ces chiffres Christo ? On dirait un compte à rebours. Tu ne croies pas ?

— Cold, ne change pas de sujet. C'est de Freeza dont on parle. Pas de chiffres imaginaires.

— Freeza ? Que se passera-t-il si j'atteins la position de Freeza ?

— Vous allez vous battre.

— Et ?

— Et quoi ?

— L'un de nous deux va en mourir.

— Aussi sûr que le soleil de Zana se lève à l'Ouest. Qu'importe comment je retourne le problème, au point où on en est et je te l'annonce, il n'y a malheureusement plus aucun moyen, toujours aux yeux de la tradition nôtre, pour que vous vous en tiriez tous les deux avec l'honneur sauf. Au point où ça en est Cold, Freeza doit…



Freeza doit mourir.



— C'est fini pour lui. Tu trouveras un autre successeur. Il y en a plein qui n'attendent que ça au 2e rang, fit remarquer Christo, gardien du temple de son état.

— Oui, mais ce ne sont pas des Cold. Ton fils et les autres du second rang. Mon sang ne coule pas dans leurs veines.
J'ai bien un membre de la famille proche, de mon âge, avec notre sang, que je pourrai aller chercher, mais aux dernières nouvelles, son vaisseau personnel a été pris dans les vents félons de Cold444. Voilà plus d'un millénaire. Alors inutile d'aller faire tout ce chemin, nous ne trouverions que des ossements. Mais, je dois avouer que ton idée est plus que tentante. Parfois, Freeza m'exaspère je te l'avoue. À quoi me sert d'avoir un fils qui, je mets ma main au feu, sait conjuguer le verbe sustenter au subjonctif imparfait, mais serait probablement incapable de nous définir correctement ce qu'est une bataille rangée ?


Ce n'est pas tellement la réponse de Cold qui étonna Christo, mais le grand sourire qui allait avec.

— Parce que tu trouves cette situation embarrassante… amusante, roi Cold ?

— Dis-moi, Christo. Si j'accélère et que je rattrape la position de mon fils, que se passera-t-il ?

— Difficile à dire. Vous êtes actuellement à la même forme de réduction, donc le fait que tu possèdes une forme d'augmentation de plus que Freeza n'a aucune espèce d'importance, étant donné qu'il lui suffira de t'empêcher de te transformer. Où sont passées tes bonnes habitudes de toujours te maintenir à une forme de réduction au-dessus de celle couramment utilisée par tes fils ?

— L'âge, Christo. Fut-un temps où je pouvais rester en forme Gamma 45h/45. Ce temps est révolu.

— Je n'y crois pas une seconde.

— Pourtant, tu viens de pronostiquer ma défaite potentielle.

— J'ai juste dit “difficile à dire”.
Freeza est un génie du combat. Lui-même ne s'en rend pas compte, mais toi, cela n'a pu t'échapper.

— Ce n'est pas un génie du combat. Il possède un don très rare, l'AkaEno Desk, que tu peux traduire en termes profanes par “instinct du tueur”.

— Oui, autrement dit, c'est un génie du combat. Pourquoi tu ne veux pas le dire ?

— Les deux sont très faciles à confondre, je te le concède.

— …

— En attendant, tu n'as toujours pas répondu à ma question.
J'y réponds pour toi : si je rattrape la position de mon fils, il se passera qu'il va peut-être réussir à me tuer. Si jamais il y arrive, c'est parfait. Mais imagine qu'il n'y arrive pas ? Ce serait le pire scénario possible pour moi. Car cela voudra dire que je lui aurais botté les fesses pour lui apprendre les bonnes manières. Je serai obligé de lui botter les fesses, et comme cela va se faire devant les caméras, Freeza perdra à jamais toute crédibilité et donc toute légitimité au rang d'Empereur de l'univers, ce qui va m'obliger moi à garder la place d'Empereur puisque Freeza est mon tout dernier enfant depuis la mort de Coola remontant à la dernière guerre mondiale. Or, si je reste Empereur, c'est moi qui devrais me coltiner les zigotos de la Team Zed machin chose qui se dirige actuellement vers nous. Je n'ai aucune envie d'être contraint de rester Empereur par défaut, et j'ai encore moins envie d'avoir à me battre ce soir. Moins encore contre des justiciers en couche-culotte. Que savent-ils de la vie eux, du haut de leur quoi, 80 ans moyen d'existence ? J'ai 788 lunes noires Christo. J'ai mérité ma retraite et je n'en repousserai pas l'échéance un jour de plus. Ce combat à venir est celui de Freeza. Ni le mien, ni le vôtre. Mais bien celui du nouvel-ancien Empereur qui doit regagner ses lettres.
Toi, moi et les autres, ne sommes là qu'en spectateurs.

— Cold, il suffit de détruire les caméras et ce qui s'ensuit, je peux le faire si tu veux…

— Non, ce serait pire.
Et puis finalement, c'est très bien, la provocation de Freeza, sourit franchement Cold. Cela permettra d'asseoir clairement sa légitimité et de tuer le père symboliquement… en direct, à la télévision. Lequel parricide est -tu le sais bien- la condition sine qua none, clé d'un futur règne millénaire prospère pour l'Empereur montant. Je n'ai plus qu'à me soumettre aux caprices de l'enfant, et c'est plié, je serai politiquement mort et enterré.


Les bras croisés de Cold semblaient étouffer sous leurs propres muscles excessivement contractés, tandis que le sourire cynique du Roi se faisait de plus en plus satisfait et fier de la manœuvre de son fils, à la très grande incompréhension de Christo, qui se retira finalement dans un salut cordial et empreint d'acidité.
Du moins se serait-il retiré si mémoire ne lui était pas revenue quant à l'imprudent impudent du 5e rang qui eut eu la mauvaise idée de faire machine arrière en dépit des règles du petit jeu sadique de Freeza.

Petit jeu qui toujours courrait jusqu'à preuve du contraire.


...

Cold ne supportait plus le regard de Végéta braqué sur lui.

Cold n'aimait pas qu'on le regarde dans les yeux.

Encore moins un saiya-jin.

Encore moins en ce soir de pluie fine, bien que cela n'ait rien avoir.

Les mains royales brûlaient d'aller tirer les oreilles du petit singe mal léché, malencontreusement, étant entendue la vitesse à laquelle progressait la marche de l'Empereur, le père de Freeza n'aurait guère l'occasion d'atteindre la position du fils de feu le roi Végéta avant 5 bonnes minutes.

Cold n'avait aucune envie d'avoir à supporter ce regard durant 5 minutes encore, à ne rien faire.
Pourquoi ce saiya-jin discourtois ne faisait pas comme son voisin le namek enturbanné ou comme tous les autres justiciers du dimanche là-bas devant ? Eux qui ne suivaient pas particulièrement la marche de l'Empereur —du regard—, puisqu'ils avaient tous bien compris que 5 petites minutes, c'est long, et ça ne se meuble pas avec des œillades inutiles, mais en discutant stratégie d'équipe voire en s'arrogeant le luxe de prendre par avance ses marques sur ce qui allait très vraisemblablement constituer le champ de bataille final, au point de jonction des deux cortèges, dans quelques instants.

Mais non, Végéta regardait Cold dans les yeux, faisant fi des considérations stratégiques, même de la distance encore relativement conséquente.

Et puis soudain, enfin, le roi comprit pourquoi on le regardait si fixement.
N'était-ce pas car on le pensait être l'Empereur, le mâle Alpha du groupe ?
Alors il prononça les mots qui allaient permettre de lever une fois pour toutes toute ambiguïté, les mots qui signèrent définitivement le passage de flambeau, et son tant fantasmé départ à la retraite.

— Freeza. Viens prendre ma cape. Fais-lui honneur. Je te la prête pendant cinq minutes, et si d'ici la fin des cinq minutes, tu parviens à me la ramener entièrement rouge, de la couleur du sang des moucherons devant, en particulier Végéta deuxième du nom, alors je lèverai l'ordre de marcher, et t'autoriserai à courir vers l'Usurpateur.



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La Marche de l'Empereur


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Re: Calfirũ

Messagepar Kurama_Senju le Sam Fév 10, 2018 21:05

La tension dans ce chapitre est d'une puissance... Déjà que le dernier annonçait la couleur... :twisted:

Et le début est excellent aussi, avec la description en long, en large et en travers du si mythique Arbre à Senzus, qui aurait clairement mérité une telle place dans l'histoire originale...

Ton style d'écriture se savoure ici, et s'associe à merveille aux musiques.

Vegeta m'intéresse de plus en plus, et cette altercation visuelle avec Cold était magnifique (de même que les dernières paroles de ce dernier 8-) ).

Vivement la suite !
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Mar Fév 13, 2018 19:05

Merci Kurama sensei !
L'arbre sera une pierre angulaire du clash final qui se profile, donc il me semblait assez important de planter le décor, sans jeu de mot :P
Pour Cold, c'est l'un de mes personnages préférés (ou en tout cas, de mes fantasmes préférés, puisqu'on l'a pas tellement vu finalement, à l'oeuvre, sinon en fanfic/fanmanga) et Végéta pareil, mais je peux en dire autant de Freeza et tant d'autres, du coup je sens (du moins espère) qu'on va bien s'amuser avec cette fin d'arc :D

Cool que t'aies apprécié la phrase de clôture ! Je voulais vous faire sourire avec l'ironie du taureau qui cette fois sera celui à faire rougir la cape avec le sang du torero :mrgreen:

Merci encore dude !
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Re: Calfirũ

Messagepar broly97 le Dim Fév 18, 2018 1:28

Bien me revoila de retour de mes petites vacances, sans (trop) internet. Et tout frais et en forme, alons-y pour le scommentaires

Je dois t'avouer que pour la partie sur l'arbre à senzu, j'ai du m'y remmettre à deux fois pour l'apprécier (bon la première fois, j'étaits à l'aéroport, donc bon...), et c'était cool la back story sur l'arbre. Surtout lorsque tu induis chichi qui va peut-être servir à quelque chose :shock: (senzu bean !! :lol: ). Même si je déplore que quelques phrases à rallonge remplit des 35,354% de tu sais quoi m'ont fait perdre le fil du récit lors de ma première lecture, ce qui m'a fait dire que le chapitre était moins bon que le dernier direct (même si j'ai préféré effectivement l'avant dernier avec la z-team, peut-être parce que c'était la z-team).

J'ai par contre préféré la partie avec Freezer, sa famille et les amis de la famille et le journaliste. IMa partie préféré étant que Cold complote pour avoir sa retraitre le plus tôt et avec le moins d'effort que possible. Comme quoi, la politique peut servir à l'innatendu.

Mais j'ai tout de même hâte de voir comment la z-team et co va se débrouiller face à cette horde (As-tu prévu un joker meuporg Buu ou pas :) ? Parce que ce serait bien là maintenant contre les encornés.
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Dim Fév 18, 2018 2:28

@Broly97
Spoiler
Merci pour ce commentaire Bro !
Je comprends pour les passages fastidieux sur la première partie du chapitre, le problème étant pas tant (je pense) le texte en lui-même que le fait que vous ayez probablement eu l'esprit à autre chose au même moment, à savoir : l'affrontement en lui-même, donc forcément, parler d'autre chose que ça (si nécessaire soit cette chose) c'est potentiellement soûlant (comme quand tu dois te taper les légumes bons pour la santé, avant le gâteau aux fraises, remarque il y a des gens qui aiment les légumes et qui aiment pas les fraises :mrgreen:)
Content d'apprendre que ta deuxième lecture fut plus agréable que la première !
Par rapport à Buu, j'aurais été curieux de connaître ton idée de sa position dans le ranking des meuporgs ^-^

Merci encore !


Toc-Toc !
Qui est là ?
Pas le chapitre 36 :mrgreen:
Mais il arrivera très vite !
En attendant, je me faisais une réflexion, tout à l'heure, je me demandais à quel point les "visualisations" pouvaient différer d'un lecteur à un autre, et de quelle manière optimiser les descriptions (nottamment d'apparence physique) de sorte à accorder tous les violons tout en laissant oeuvrer l'imagination du lecteur. Tout ça pour dire que je suis curieux de voir de quelle manière vous vous imaginez Lupanar, par exemple.
Alors on ne triche pas, et on vote sans relire les chapitres qui donnent l'âge de Lupanar ou qui la décrivent physiquement :twisted:

Je m'attends pas à masse de votes, mais rien qu'un (ça je pense pouvoir l'avoir) sera amusant ! :P
La "bonne réponse" si tant est qu'il y en ait une, sera postée directement dans le prochain chapitre où Lupanar (ou ce qu'il en reste) fera une apparition et où je posterai l'image qui lui correspond ^^

La première
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La deuxième
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La troisième
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La quatrième
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La cinquième
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La sixième
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La septième
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La huitième
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La neuvième
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La dixième
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La onzième
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La douzième
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La treizième
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La quatorzième
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La quinzième
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La seizième
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Lun Fév 19, 2018 18:52

Je reviendrai sur les résultats des votes en temps et en heure :mrgreen:
Merci aux deux volontaires !

Sur ce :

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Chapitre 36 version PDF

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36



C'est qui “On” ?






La marche de l'Empereur se faisait encore au rythme d'une tortue mal réveillée quand Cold remarqua un certain cactus situé à moins de cent mètres au-devant du groupe séquencé.

— Freeza, nous t'accompagnons encore jusqu'à cet arbuste, que tu voies devant, mais ensuite nous te ferons nos adieux définitifs, et tu devras continuer la marche seul. Nous, nous retournons au château. On suivra tes combats à la télévision, comme tout le monde.

L'Empereur, dont le dos trop large arborait dorénavant la superbe cape de son père, répondit simplement, voire à peine.

— Entendons-nous, ce n'est pas qu'on ne veuille pas t'accompagner jusqu'au bout de la marche d'intronisation, c'est plutôt que cet arbuste constitue en réalité un checkpoint mystique, précisa Cold, répondant à la question qu'on ne lui avait pas posée. Pour peu que nous outrepassions cette plante, nous ne pourrons alors plus jamais retourner au château car le désert d'Ouroboros nous en empêcherait.

Freeza haussa les épaules.

Cold soupira.
Et s'en tint à cela quant aux explications qui n'intéressaient personne.

— Quand tu en auras finis avec ma cape, accroche-la au cactus, j'enverrai quelqu'un pour la récupérer. Méfie-toi du combo Kienzan-Taiyōken d'Hermann, si tu ne veux pas finir comme ton frère. Méfie-toi d'Hermann tout court, il en a endormi plus d'un avec ses airs paumés de petit suiveur. Évite aussi que qui que ce soit passe dans ton dos. Ils doivent toujours être devant toi. Jamais derrière.


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Dans la berlyne de Tchappah, se languissaient, sur fond de jazz 50's :

- Hercule Satan.

- Nam.

- Tchappah.

- Pamputt.

- #53.

- Tom.

- Announcer.



Announcer était là au cas où.

Les autres : des fois que.

Hercule : parce que.

Devant eux : le dénommé C-0, qui s'avançait toujours, sans dérailler.

Derrière eux : la ligne blanche, qui elle, ne reculait pas.

Cette même ligne rouge qui saurait se traduire par : faîtes tout ce qu'il vous est possible, ordre d'empêcher à C-0 de poursuivre vers Lomekatt, et s'il continue d'approcher notre père oui notre matrie, nous interviendrons. S'il franchit cette ligne, alors nous interviendrons.

Nous à savoir le Gouvernement ou plus prosaïquement : l'hélicoptère Gouvernemental présentement figé en vol stationnaire, quelque part dans les juteux nuages en surplomb de la ligne, paré à larguer la “bombe C-4” dès sinon dans l'instant où un premier pied crochu de Freeza violerait cette ultime frontière couchée à même le sol.

Le terme C-4 faisait-il référence à un meuporg ?

Ou à une catégorie bien connue d'explosif ?

Les deux n'auraient, il est vrai, aucun sens.

Car une bombe C-4 ne saurait venir à bout de personne ici.

Et le meuporg C-4, par définition, ne saurait triompher du meuporg C-0.

Car le chiffre 4 est plus grand que le chiffre 0.

Alors…

Meuporg ou explosif ?


Là n'était ni la question ni le problème.

Le problème étant qu'à cette distance, C-4 ne rayerait pas que Freeza de la carte continentale, mais aussi et surtout l'arbre à senzu, dans lequel se trouvaient encore et toujours la fille de Gyūmaō, et combien d'autres personnes par milliers, voire centaines de milliers car on était samedi, donc le week-end, et le week-end, quantités de quidams tentent leur chance dans l'arbre, espérant y débusquer de quoi ne plus être tenus d'aller travailler le lundi d'ensuite.
Conclusion : il était fort probable qu'une bonne moitié du capital humain de Lomekatt et de Navarre ait investi, ce soir, l'indicible baobab.
Dénicher puis évacuer tout ce beau monde occuperait au bas mot une journée pleine, compte tenu des spécificités labyrinthiques de l'arbre, tenues pour magiques.
Qui donc au Gouvernement aura pris le décret incroyablement stupide de faire tracer cette ligne aussi prêt de l'arbre à senzu, un samedi ?
Vivement que Nail et Yamcha en touchent mot dru, eux qui justement s'en furent au palais à fin de négocier un premier amendement de cet ultimatum idiot.


...

L'éclaireur revint sur ses pas, lui : clone de Tenshinhan—, autrement dit la seule personne dont la mort ne représenterait jamais plus qu'une perte virtuelle, donc la seule personne qu'on ne prenait aucun risque à envoyer parlementer avec le cortège de l'Empereur, à fin de leur quémander reculades, disons quelques petits pas en arrière, à rebours vers le château, voire dans le château, histoire que le combat s'y tienne —pourquoi pas—, quitte à ce que ce soit, de facto, l'Empereur et autres marcheurs qui s'arrogent l'avantage du terrain, match à domicile oblige.
À voir la tête que faisait Tenshinhan —car il avait encore sa tête— s'en revenant vers les berlynes, c'était un refus d'essuyé.
Et Cold aura été très clair : Aussi lent soient les tanks, quel fou s'essayerait à en arrêter un à mains nues ?
Dit autrement : rien n'arrêterait la marche de l'Empereur oui car ce dernier continuerait, continuera, d'avancer toujours tout droit, sans jamais s'arrêter ni se pouvoir arrêter.

Découvrant l'expression déconfite du clone, Gyūmaō tout dépité tomba de corps contre un palmier sans feuilles, d'esprit dessus la voiture couvant, couvrant, son Gohan. Qui se figurait l'un des seuls grands guerriers à n'être pas sortis des véhicules. Et le seul de toute la GN à n'être pas au courant du danger de mort pesant dessus celle dont il ne fallait prononcer le nom, Chichi pour ne pas la nommer. Tout le monde s'étant mis d'accord pour ne pas en informer, avertir, le jeune métis.
Et c'était –finalement– bien mieux comme ça.
Ou pas. Gyūmaō, himself, tassait sous tapis du subconscient (même pas le sien!) collectif, un mauvais pressentiment

— Son Gokū, ne te fous pas de notre gueule, siffla Piccolo, à l'ombre du bouleau qui les abritait lui, et l'encore jeune frère de Radditz. L'ennemi n'est plus qu'à quelques mètres, et vu la tête que fait le clone qui court vers nous, je sais déjà que les négociations ont échoué. On va devoir se battre ici, et Gohan doit participer au combat !

— Non. Désolé Piccolo, mais si j'ai emmené Gohan, c'est uniquement pour qu'il observe le combat depuis la voiture et prenne des notes pour améliorer sa technique et gagner en expérience à moindre frais. Ensuite, quand on en aura fini avec C-0, tu reprendras le volant et, sur le chemin du retour, Gohan fera sagement ses devoirs pour lundi.

— Tu t'entends parler ? On croirait ta femme !

— Chichi n'aurait même pas accepté que Gohan vienne pour rester dans la voiture. À cette heure-ci, elle le croit au lit avec la nounou.


Tenshinhan bis arriva au pied de la berlyne occupée. Tchappah baissa la vitre, la sienne.

— Mauvaise nouvelle. Vous pouvez rester dans la voiture, ils sont trop forts, renseigna le triclope, qui était le seul à avoir vu de près le cortège.

On l'eut précisément envoyé en éclaireur pour savoir si ça valait le coup de sortir ou pas.

Voilà, ça ne valait pas le coup, pourtant, Nam sortit.

Il fit des émules.

Prenant congé de l'hindou par ailleurs, Krilin déboula en trombe au-devant du bouleau des deux autres ennemis d'hier.

— On a une idée, décocha-t-il aussitôt. S'ils ne veulent pas reculer, on va les y obliger !

— Comment ça ? se tourna Piccolo.

— Nam vient de me faire remarquer que la plupart d'entre eux ont des détecteurs. Ce qui signifie probablement que
ces gens-là n'ont pas de sensibilité nue aux énergies et à l'environnement. Une vague déferlante, ça ne marchera pas, car leurs détecteurs la verront venir et tous ces gens camperont alors sur leurs appuis ou esquiveront. Par contre, si on leur balance un Kiaï invisible sur le coin de la bouche, ils ne verront rien venir et ne seront pas sur leurs gardes. Ça les fera reculer d'au moins 500 mètres. 600 avec de la chance.
C'est déjà ça de pris ! Chaque millimètre gagné compte désormais, par rapport à la ligne ! Et on perd pas loin de 50 centimètres/seconde rien qu'en parlant ! pressa le père de Maron.

— Tu penses que leurs détecteurs sont insensibles à ce que tu appelles Kiaï ? atermoya Piccolo.

— Ça vaut le coup d'essayer ! Au pire ça fera sauter 98% de leurs détecteurs, c'est toujours ça de pris. Ces détecteurs limitent cruellement nos possibilités d'attaque. On y va tous ensemble.


Presque aussitôt dit…

Banc de touche et dissidents non compris, Krilin, Gokū, Piccolo, Tortue Géniale, ainsi que tous les combattants plus ou moins capables d'exécuter un Kiaï groupé —Tchappah, Nam et Nappa—, s'alignèrent bientôt en file horizontale, et armèrent leurs bras d'un même élan synchrone, parés à faire feu sous les yeux du cortège des marcheurs qui s'avançaient toujours, distants d'une petite centaine de mètres maintenant.
Ceux qui pouvaient passer Kaîoken le firent.
Tous les bras armés de la justice, montés sur ressort, furent alors relâchés d'un coup d'un seul, vers l'avant.

— Haha… ils nous font quoi les bouseux là, c'est censé être une danse d'intimidation, tous ces coups de poings distribués comme un seul dans le vide ? railla une voix au 3e rang de la marche d'intronisation ; et des rires venant d'un peu tous les rangs appuyèrent cette raillerie épineuse.


Bande d'imbéciles heureux…” s'exaspéra le père de Freeza, en pensées. “Vous ne voyez pas qu'il y a un machin pratiquement invisible qui nous fonce dessus et va nous repousser vers l'arrière ? … Tss.
Finalement, un sourire trouva le chemin du visage sévère de Cold.
Tant mieux après tout, cette vague invisible va m'épargner la peine d'avoir à faire –à pieds– tout le chemin du retour vers le château. Oui allez c'est bon, je ne vais ni esquiver ni résister. Mais au contraire me laisser faire et me laisser porter par cette bourrasque faite de je-ne-sais-quoi, qui me ramènera directement à la maison sans que j'aie eu à fournir le moindre effort.

Le Kiaï survitaminé percuta le cortège de l'Empereur dans un bang qui n'avait d'égal que la violence de l'impact. D'ailleurs l'onde de choc rebondit sur les personnes visées et revint percuter Hercule Satan entre autres, lui qui pourtant se complaisait au niveau du cortège des berlynes, pas du cortège Impérial ; lui qui comme à son habitude se laissait oublier dans un coin.
Par ailleurs, les personnes du premier et celles au deuxième rang de ce dernier cortège furent évidemment plus touchées que celles du sixième. D'ailleurs aucun journaliste, in fine, n'aura été impacté, de quoi soupçonner la nature du Kiaï comme n'étant pas une vague uniforme, ou alors pas si aveugle que ça.

Parmi les personnes percutées de plein fouet, certains moururent sur le coup, et emportés.
D'autres, plus résistants, furent simplement assommés, et emportés.
D'autres, comme Cold, ou encore la meuporg au classement inconnu, avaient déjà vu venir de très loin et se savaient avoir le cuir suffisamment solide pour ne pas prendre la peine d'esquiver mais au contraire profiter de la vague pour se laisser porter passivement jusqu'au château.
D'autres, à l'instar du père de Cold ou encore #17, n'avaient rien vu venir, mais se targuaient eux-aussi d'un cuir suffisamment solide pour espérer survivre sans souci à l'impact, et surtout à la chute au bout, car la vague suivait une courbe incurvée pernicieuse. Seulement, ces gens-là, au contraire de Cold & co, n'étaient pas préparés psychologiquement à l'impact et au lieu de nager dans la vague invisible comme poissons dans l'eau, se faisaient trimballer dans et par cette dernière comme de vulgaires pierres qui roulent.
Et enfin, il y avait Freeza, qui lui n'avait pas reculé d'un micromètre au moment d'être frappé du Kiaï.

— Mince… je m'attendais pas à ce que ça marche aussi bien, trembla presque Krilin.

— Nappa, maintenant qu'il n'y a plus que C-0 dans le coin, et qu'il est assez proche de nous, pourrais-tu nous renseigner sur son niveau de puissance ? enchaîna aussitôt Tortue Géniale, assis sur le bout pointu de sa canne, plantée comme un piquet à l'envers. Il est grand temps qu'on ait, enfin, le bon chiffre.

— Ouais bon, le meuporg-brouilleur a été assommé certes, mais les effets de son pouvoir n'ont apparemment pas été entièrement soufflés par le Kiaï, et ça c'était pas prévu, en fait, donnez-moi 20 secondes, fit le saiya-jin colossal depuis le capot d'une des berlynes. Ou plutôt 30.


Alors Krilin ne put s'empêcher de convertir les 30 secondes en mètres perdus, autrement dit en mètres restants avant que C-0 n'atteigne la ligne et la franchisse.
Et comme pour répondre aux inquiétudes de son meilleur ami, Gokū resserra sa ceinture « obi » et s'avança un peu, de sorte à attirer l'attention de l'Empereur qui toujours marchait vers eux.

Enfin, Gokū écarta les jambes, et se courba vers l'avant, arquant les bras.

Son dos craqua, comme un relent du combat l'ayant opposé à Nail au TB tout juste avorté.

Combat dont Gokū arborait encore les stigmates, pénurie de senzu oblige.

Un hurlement d'abord ténu, s'écoula de sa gorge et finit par se muer en véritable ouragan bientôt suivi d'une explosion de puissance d'abord blanche, puis rouge.
L'aura de Gokū pulsait au rythme de ses battements cardiaques, et semblait faire monter la température encore plus fort que le feu cérémonieux dans l'arrière-cour du château.


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En dehors de Piccolo, tous et toutes choses auront reculé, à divers degrés, suite au dégagement de puissance du père de Gohan. L'encens avait reculé. Les voitures avaient reculé. Les nuages menaçants aussi, débusquant la pointe du nez du cargo planqué ci-haut. Même la lune semblait avoir rétréci. Bien malheureusement, la ligne, elle, n'avait pas arriéré d'un iota. Freeza non plus. Par contre, le détecteur de ce dernier s'emballait.
C'est alors que Krilin, avec une main servant de troisième jambe depuis le déchainement écarlate, comprit l'idée du père de Gohan : au lieu de perdre 30 précieuses secondes à attendre que Nappa donne une estimation de la puissance de C-0, autant gagner du temps et estimer empiriquement cette puissance par rapport à celle de Gokū maintenant affichée sur le détecteur du même C-0, dont la réaction —à la vue du chiffre affiché— permettrait par analogie de situer le niveau.
Mission accomplie. Car Freeza posa effectivement le coin des pupilles sur le monocle lové dans sa propre main droite.
Mais —et à la surprise générale—, il releva les yeux sans qu'on puisse lire dans son regard amarante ne serait-ce qu'un soupçon d'angoisse, d'intérêt ou même de surprise, bien qu'une certaine version de la même histoire retirât la surprise de la liste.

Pourtant, Gokū venait purement et simplement de donner son maximum. À savoir : le x40. Et encore, c'était un maximum théorique, car le saiya-jin au cœur tendre ne pouvait soutenir ce Kaiôken que 2 secondes. Autrement, le maximum de Gokū tenait en pratique du x30.

30, comme la moitié du total de mètres séparant désormais Freeza des berlynes.

Gokū relâcha toute tension et reprit son apparence habituelle.

Dans son regard, on ne put déceler ni crainte, ni colère.

Juste de la déception.

Une énorme déception.


— Alors ? Tu ne paniques pas ? s'étonna Piccolo, voyant l'attitude affichée par sa Némésis d'antan.

— Bah, il est trop fort c'est évident, soupira Gokū, tout hagard. J'aurais voulu le prendre en duel, que ça se passe entre lui et moi, mais je me ferai massacrer, purement et simplement. Tout ce qu'il reste à faire, c'est le terminer avec un Genkidama.

Il avait prononcé ces mots sur le même ton dépité.
Le connaissant, cela pouvait se comprendre. Gokū ne tirait aucune satisfaction d'un combat qui commence ou se termine par un Genkidama. Il voulait mettre sa propre puissance à l'épreuve contre un adversaire qui se voulait intéressant. Sa propre puissance, pas celle de la planète entière.

Un nouveau soupir, et Gokū se dirigea vers la voiture la plus proche en traînant des pieds.

— Où tu croies aller comme ça ? commença à s'agacer Piccolo.

Gokū leva mollement une main à hauteur d'épaule.

— Je vais dormir dans la voiture. Quand vous en aurez fini avec ce monsieur C-0, réveillez-moi. Ou plutôt, réveillez-moi quand on sera arrivés à la maison. Si vous voulez bien nous déposer, Gohan et moi.

— Et juste pour savoir, on en finit comment sans toi et ta technique ? siffla le namek, entre ses crocs, s'écorchant la langue au figuré ce disant, poings crispés.


Gokū haussa les épaules, et précisa sa pensée.

— Vous savez, Krilin aussi sait faire le Genkidama.
La dernière fois c'est moi qui m'en suis chargé, alors cette fois, c'est toi qui t'y colle, steuplait ? se débarrassa le père de Gohan, à l'endroit de son condisciple, qu'il embrassa du regard dans un premier bâillement, sans omettre de joindre les mains en signe de prière.

Krilin posa un genou au sol, puis l'index, et fit -dans le sable- ses calculs.

— Non ça ne fonctionnera pas, conclut aussitôt le père de Maron. Gokū, tu planes, tu as oublié de tenir compte de la ligne. C-0 n'est plus qu'à 37 mètres de nous, et à 50 mètres de la ligne. En tenant compte de la vitesse à laquelle il avance, et du temps que je mettrai à préparer un Genkidama, C-0 aura déjà franchi la ligne.
On peut se permettre de perdre un Krilin, un Hercule, un Kami sama, et même un Gokū. Mais pas l'arbre. Pas l'arbre. Que feront les générations suivantes sans lui, quand nous ne serons plus là et qu'un nouvel ennemi poussera de terre ? Sans même parler des générations suivantes, que ferons-nous nous-mêmes, à l'avenir ? Tu sais, trois Krilin valent un Gokū. Et pour avoir trois Krilin, il suffit d'avoir un Krilin et trois senzu. Tu comprends ? Nous sommes tous remplaçables. L'arbre ne l'est pas.

— …

— Gokū, tu mets beaucoup moins de temps que moi, puisque toi, tu sais rassembler l'énergie des gens ET l'énergie de la nature, alors que moi je ne sais rassembler que l'énergie des gens, désolé de te l'apprendre comme ça. C'est à toi de t'occuper du Genkidama, enfonça Krilin.



C'est à toi de t'occuper du Genkidama.



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Gohan n'arrivait décidément pas à détacher son regard de Freeza, depuis la banquette arrière d'une certaine berlyne aux vitres teintées.
Le fils de Cold ne rendait pas la pareille, non à cause de la barrière concrétisée par les vitres fumées, mais bien parce qu'il ne regardait personne. Ses pupilles sanguines, au voisinage du violet, se fixaient sur Lomekatt dans le dos de la garde nationale, ne prenaient même pas la peine de contourner la GN. Ce regard on ne peut plus froid les traversait littéralement, tous, comme s'ils étaient invisibles, transparents ; comme s'ils n'existaient pas.


...

Gohan sursauta quand sa portière s'ouvrit sur le visage de Gokū.

— C-17, on a besoin de toi, pressa le frère de feu Radditz. Je dois aller préparer un Genkidama dans les fourrés, discrètement, mais C-0 m'a déjà vu et vu qu'il connait ma puissance, il risque de me suivre à la trace s'il me voit essayer de sortir de son champ de vision et quitter le groupe de manière trop suspecte. S'il te plaît, là j'ai besoin de ta capacité spéciale “Silencieux” !

C-17 se tenait à la droite de Gohan, et dormait avec un écouteur dans l'oreille gauche, il ouvrit un œil, mais le referma suite à la prise de parole du métis.

— Tu… tu n'as même pas besoin de C-17, papa. Tu peux aller te cacher. C-0 ne te suivra pas. Parce que… contrairement à ce que tu penses… il ne t'a pas vu, assura Gohan.

— Comment ça il ne m'a pas vu ? Je suis sous son nez !

— Oui, m-mais je l'observe depuis le début, depuis tout le temps qu'il marche vers nous, et je peux t'assurer qu'à… aucun moment… il n'a posé les yeux sur toi.

— …

— Pardon de te le dire comme ça, mais… il ne sait même pas que tu existes.



Il ne sait même pas que tu existes.



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Piccolo avait dressé la table.

Pour Végéta.

La magie du namek fit apparaître quantité de plats empilés les uns sur les autres, et le prince les descendait un à un, à la droite de Piccolo qui lui-même se tenait dos à un tronc d'arbre à caoutchouc, et ne quittait plus Freeza des yeux.

— Plus que 20 mètres avant qu'il n'atteigne notre position, et il ne nous a toujours pas regardés, renseigna le namek dans un murmure placide sinon acide.


Et Piccolo avait de quoi être acide, lui qui aura tantôt pris la peine de déraciner l'arbre à caoutchouc pour le replanter pile sur la trajectoire du marcheur blanc présumé Empereur, histoire que ce dernier s'intéressât à l'obstacle et donc au namek appuyé contre le même obstacle, que nenni.

Végéta leva le nez de son assiette en cours, et posa les yeux sur Freeza en face de lui.
L'échange de regards unilatéral s'imprima l'espace d'une poignée de secondes, puis Végéta s'en retourna à son repas.

— Finis vite de manger, il sera là dans 2 minutes s'il continue d'avancer sur le même rythme, fit savoir Piccolo.

— Ça t'amuse d'avoir aussi dressé la table sur sa trajectoire ?

— Ça te dérange ?

— Non.

— C'est la meilleure manière pour le forcer à s'intéresser à toi tôt ou tard.

— Il n'a pas intérêt à me rentrer dedans pendant que je mange.

— Ça m'étonnerait fort qu'il contourne la table.

— 1 million d'unités ! révéla subitement Nappa, avec un gros train de retard, depuis son capot encore chaud, le tout pour en venir au constat que cette information n'intéressait déjà plus personne, pour ceux même qui avaient entendu.

1 million ou 2, qu'est-ce que ça pouvait bien changer maintenant ?

En tout cas l'information n'intéressait pas Hercule, retourné dans la berlyne de Gohan, pour se reposer d'un certain mal de tête datant du rebond d'un certain Kiaï. Et cette fois, ce n'était pas de la simulation.
L'homme fort se tenait à la droite de C-17 —qui dormait encore d'un œil— et à la gauche de Chaoz, qui n'avait toujours pas quitté la voiture, non plus levé le nez de son Ponzupok21.
Gohan quant à lui était passé sur le siège passager tout à l'avant du véhicule, pour mieux y voir.
Hercule avait trop mal à la tête pour fuir la proximité de C-17. Trop mal à la tête pour demander à Chaoz à quoi il jouait, dans tous les sens du terme jouer.
Trop mal au crâne pour trouver la force de s'intéresser au détecteur de Végéta oublié sinon délaissé sur la boîte à gant ; détecteur que seul Hercule aura remarqué, in fine, détecteur qui clignotait, affichant “nouveau message” avec pour objet “urgent !!!” et pour émetteur un certain “Kiwi”.

Hercule chercha la force.


Au dehors, Announcer achevait d'installer, aidé de Tom, quelques lampadaires portatifs un peu partout dans les environs immédiats, histoire que le combat, si combat il y avait, puisse être suivi dans de bonnes conditions, avec les yeux. Et ceux d'announcer étaient particulièrement bien entraînés. D'ailleurs c'est tout ce qu'il aura jamais entraîné de son vivant, ses yeux. Voilà ce qui faisait sa singularité parmi tous les arbitres, et qui lui accordait un quasi-monopole sur l'arbitrage des finales de tournoi d'arts-martiaux, voire sur les demi-finales, car le niveau des participants montait chaque année depuis l'inoubliable 25e édition du TB et il devenait difficile désormais de suivre un combat à l'œil nu dès les quarts de finale.

Plus loin, la bande à Tchappah opérait en toute hâte l'inventaire des meuporgs à disposition, dont ceux emmenés en prévision du combat imminent et ceux trouvés directement sur place, dans leur milieu naturel. En dehors du sifflet niveau 4 d'announcer, il y avait du C-456, du C-338, quelques graines de Saïbamen gris, et du #109. Voilà pour les meuporgs emmenés. Quant aux meuporgs trouvés sur place, le terrain vaguement vague ci-présent était apparemment infesté de #241, ces meuporgs qui sous forme de dés gambadent librement et jamais ne se laissent attraper. Quiconque les attrape –et les jette– obtient alors la possibilité de se téléporter sur autant de “cases” qu'indiquera le chiffre affiché sur le dé suite au lancer. La téléportation ne pouvant se faire que sur une surface plane susceptible d'être quadrillée.

— Vous y croyez vous ?

— Après tout, pourquoi pas.

— Non, impossible. Piccolo n'est pas du genre à servir un buffet pour le bon plaisir des gens, alors que le combat va démarrer dans quelques secondes à tout casser.

— …

— C'est comme si… il n'avait pas eu le choix.

— Tu veux dire que Végéta l'a forcé ?

— Non, je veux dire que Piccolo sait qu'il ne pourra pas se passer de Végéta dans le combat à venir. J'en déduis que ce dernier ne pourra pas se battre correctement s'il ne mange pas avant.

— Maintenant que tu le dis… il me semble bien que monsieur le prince des saiya-jin est de nous tous celui à avoir le plus reculé au moment de la démonstration de force de Gokū. C'est… oui très bizarre. Viens, allons demander à Nappa de nous chiffrer la puissance de Végéta.

#53, beau brun de son état, et Tenshinhan bis accoururent en direction de la montagne de muscle juchée sur son capot de voiture.

— 1300 unités, lança immédiatement Nappa, avant même que les deux autres aient eu le temps de poser leur question.

— 1300 ?! I… Impossible ! se catastrophèrent le meuporg top 100 et le clone du triclope.

— Et encore, avant de commencer à manger, il n'était qu'à 800 unités.

— C'est extrêmement grave. Comment cela se peut-il ? enchaîna le clone.

— Végéta a tout simplement choisi le mauvais jour pour s'entraîner comme une bête. Et quand monsieur s'entraîne, généralement, il ne fait pas les choses à moitié et fini sur les rotules. D'où les bandages. Malheureusement pour nous, ça tombe sur le jour où C-0 débarque. Il aurait fallu que ce dernier arrive demain par exemple, pour laisser à Végéta le temps de récupérer. Et faire un bon repas.

— Un passage express en cuve est-il envisageable ?? Ou même un passage chez les guérisseurs du village namek qu'on a passé tout à l'heure entre le premier et le deuxième point de contrôle, espéra Tenshinhan au petit bonheur la chance.

— Bien sûr. Les deux sont parfaitement envisageables. S'il a encore sa carte d'Impérial, je peux lui trouver une cuve facilement, vu que le vaisseau-mère est quasiment vide maintenant.
Seulement vous allez devoir consentir à un arbitrage entre la guérison de Végéta et les mètres perdus par rapport à la ligne. Car C-0 n'arrêtera pas d'avancer pendant que Végéta se fera soigner. Alors à moins de partir sur une guérison vraiment très partielle…

— Ou alors quelqu'un va demander à l'Empereur de reporter le match à demain, mais si ça marche, je mange le bonnet du nain trop maquillé. Plus sérieusement, on peut toujours essayer de ralentir la marche de l'Empereur pendant que le prince se fait guérir…, proposa le meuporg BCBG, sinon BG tout court.

— C'est qui “on” ? Moi, je déclare forfait. Gokū quant à lui n'est pas disponible puisqu'il est allé préparer le Genkidama en cachette. Vous, vous ne faîtes pas le poids. Vous allez vous faire rouler dessus si vous vous aventurez à essayer d'arrêter ou même de ralentir ce tank avec vos petites mains. Il ne reste que Piccolo. Allez lui demander ce qu'il en pense.


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Aux alentours immédiats du namek enturbanné : Krilin dans ses vêtements orange, Tortue Géniale dans un simple débardeur blanc, Gohan dans les yeux de C-0, et Végéta, qui mangeait toujours depuis sa chaise en plastique, filmé à distance plus que raisonnable par quelques journalistes kamikazes échoués comme des baleines dans le secteur.

— Pourquoi nous avoir fait appeler, Piccolo ? s'intéressa Krilin, qui tout comme Gohan, gardait un œil anxieux sur la progression lente mais certaine de l'Empereur.

— J'ai un plan pour faire gagner du temps à Son Gokū. Notre objectif est simple : retarder au maximum l'avancée de C-0. Il ne doit PAS franchir la ligne avant que Gokū ait terminé. Et nous devons tout faire pour l'empêcher de franchir cette ligne. Tout. Ne vous laissez pas décourager par le fait que C-0 n'est plus qu'à dix mètres de nous. Ne le regardez pas. Regardez-moi, si ça peut vous permettre de mieux vous concentrer.

Tous écoutèrent religieusement. Encore qu'écouter n'était pas le mot juste, puisque Piccolo parlait par télépathie.

— Gohan, ton père voulait que tu restes dans la voiture, mais il n'est pas là, alors je t'ai demandé de sortir. Est-ce que ça te va ? voulut s'assurer Piccolo.

Le tout jeune garçon aux cheveux mi-longs approuva d'un signe de tête, grave. Quoique certaines versions du récit lui donnaient les cheveux courts, à cette époque.

— Parfait, je vais donc te demander de modifier ta signature énergétique pour que ton père ne te reconnaisse pas. De mon côté, je vais créer un clone de moi-même qui copiera ta signature de base et ira te remplacer dans la voiture.
Sur ce : mon plan. Nous allons chacun charger nos meilleures techniques pour ralentir la marche de l'Empereur. Gohan, tu vas charger un barrage d'énergie. Un bon gros arrosage à l'ancienne. Pendant 30 secondes. Pas une de plus. Si au bout des 30 secondes, tu n'as pas totalement terminé de charger, envoie quand même.

— 30 secondes ?! c'est beaucoup trop ! Dans 30 secondes, l'Empereur sera déjà aux alentours de la ligne ! intervint Krilin à voix haute, sachant que C-0 n'y comprendrait mot puisque n'ayant pas suivi, du début, le fil de conversation.

— Attends, je n'ai pas fini d'expliquer.

— …

— Le but de Gohan est de faire gagner du temps à son père, et toi Krilin, ton but sera de faire gagner du temps à Gohan. De la même manière, le but du vieux sera de faire gagner du temps à Krilin. Ainsi de suite. Tu écoutes ce que je dis, Végéta ? s'agaça Piccolo, surtout vexé par le fait que Freeza, lequel avait apparemment fini d'ignorer les gens, fixait Végéta et pas lui, Junior.

Apparemment encore, le prince et l'Empereur semblaient se connaître.

Avoir un passif plus lourd que les sept mers réunies.

Piccolo l'aurait juré, quoique la chose lui soit totalement inconcevable.

— Quelle technique dois-je charger ? glissa Krilin. Un Kienzan ?

— Non. Une brûlure du soleil. Prends le temps qu'il faut. Avec un peu de chance, l'Empereur aveuglé reprendra sa marche mais dans une mauvaise direction, ce qui l'éloignera de la ligne.

— Quant à moi ? s'enquit Roshi, redressant ses lunettes.

— Ta technique de paralysie par l'électricité. Excuse-moi, j'ai oublié le nom. Mais avec un peu de chance, C-0 est un meuporg dont la faiblesse est justement l'électricité.

— D'accord, on peut penser ce qu'on veut de toi Piccolo, force est d'admettre que tes plans ne sont jamais foireux, je prends le risque de te faire confiance, et je commence tout de suite, lança Roshi qui, bondissant vers l'arrière, plaça les poings au niveau des hanches, puis ferma les yeux.

Krilin lui emboîta bientôt le pas.

Suivi de Gohan.

Et alors, il se passa ce qu'il se passa.

L'odeur du repas avait attiré le plus gros mangeur de l'histoire, avec un grand H. Mangeur qui passa l'air de rien devant l'Empereur, au point que leurs épaules se frôlèrent. Gokū devança Freeza et prit place sur la chaise en face de Végéta, puis commença à taper dans les cuisses de poulet.


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Piccolo ne retira sa main de son visage que 3 secondes plus tard, certains livres disent 5 secondes.

Quand il fut interpellé par Gokū.

— Puah ! Je me demandais pourquoi Végéta ne m'a pas empêché de piquer dans ses assiettes ! Mais je comprends maintenant… il savait que j'arrêterai vite de lui voler sa nourriture parce que c'est pas bon du tout ce que t'as préparé Piccolo, c'est pas du mafé ça Piccolo, et pourtant je suis pas difficile ! se lamenta Gokū qui ne se retint de tout recracher que par respect pour la nourriture, valeur inculquée par feu son
grand-père.

Le bien nommé Kakarotto repartit comme il était venu, frôlant à nouveau l'Empereur au passage, et s'excusant même de cela comme si c'était chose normale. Il traînait derrière lui une odeur de mafé, quoique certains livres d'outre-temps fassent plutôt état d'une odeur de rosette.

Gohan soupira, et sortit de derrière Krilin.

Opération camouflage du pauvre étonnement réussie.

Théoriquement.

Et Piccolo de son côté, ne put retenir un sourire carnassier, adressé à Végéta, qui continuait de manger en silence.

— Toi aussi tu trouves que c'est mauvais ?

— …

— Ha ha, tu as intérêt à savourer quand même, parce que vu comme Son vient de saboter toutes nos chances de réussite en se montrant à découvert, ça risque bien d'être ton dernier repas. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. Il n'est pas stupide. Il doit avoir ses raisons. En attendant : on est morts.


Végéta ne releva pas. Il était évident que Piccolo avait fait exprès de servir une nourriture infecte, car s'il était bien obligé de nourrir le prince, rien ne l'obligeait pour autant à le nourrir avec quoi d'agréable au palais. Piccolo ne s'était pas gêné. Voilà qui d'ailleurs, aurait de quoi ravir les invétérés Végéta haters ; ceux présentement en pleine et éperdue “cueillette” de #241 : donc Tchappah et consort.
Le prince déchu ne se formalisa pas sur le goût, et poursuivit son repas sans commentaire, décomptant les bouchées qu'il pouvait encore s'offrir avant que l'Empereur n'échoue définitivement au pied de la table.

3 bouchées avant l'imminente collision.

Non.

2.

— Végéta, assez papillonné, on y est, on n'a plus le temps, est-ce que tu as bien compris le plan ? J'espère, parce que je n'ai pas le temps ou la foi de réexpliquer ! lança Piccolo, dont le sang commençait à courir beaucoup plus vite dans les veines, car proximité de C-0 : 5 mètres à tout casser.


Végéta termina tranquillement sa dernière bouchée raisonnable et se leva de table, après s'être épousseté le coin des lèvres, du pouce ganté.

— C'est bon, vous avez fini ? fit-il fuser dans l'air.

Et Piccolo comprit, à cet instant précis, que le prince n'avait absolument rien écouté du plan.

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— Pour résumer, tu passes en premier, souffla Junior, à moitié consterné. Vu que tu n'as même pas 5000 unités Impériales au compteur, ton combat ne durera même pas 5 secondes, et se soldera par ta mort assurée. Mais 5 secondes, c'est toujours ça de temps gagné pour Son Gokū.

— Comme tu veux.

— …… Et on peut savoir pourquoi une telle confiance émane de toi depuis le début, alors que tu n'affiches même pas 5000 pathétiques unités ? démordit enfin le namek, qui déjà ne savait plus où donner du regard, entre prince et Empereur.

Végéta ne répondit pas à Piccolo, mais directement à Freeza, qu'il fixa sur un sourire au-delà du confiant, au-delà du provocant, tandis que le fils du roi Cold s'arrêtait de marcher, à quelques millimètres seulement du fils du roi Végéta.

— Parce que j'ai atteint l'objectif d'une vie. Je suis immortel.

Le prince et l'Empereur se tenaient droits.

Presque nez à nez.

Sans plus aucune expression faciale de part et d'autre.

— Pousse-toi.



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C'est qui “On” ?


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Re: Calfirũ

Messagepar Mystic_Joh le Lun Fév 19, 2018 21:23

Yo ! Alors je ne commente presque jamais, étant un lecteur ninja et parce que c'est toujours très bon, mais là je viens juste pour te signaler un endroit où la mise en page à eu un petit bug ;

Spoiler
ces gens-là n'ont pas de sensibilité nue aux énergies et à l'environnement. Une vague déferlante, ça ne marchera pas, car leurs détecteurs la verront venir et tous ces gens camperont alors sur leurs appuis ou esquiveront. Par contre, si on leur balance un Kiaï invisible sur le coin de la bouche, ils ne verront rien venir et ne seront pas sur leurs gardes. Ça les fera reculer d'au moins 500 mètres. 600 avec de la chance.
C'est déjà ça de pris ! Chaque millimètre gagné compte désormais, par rapport à la ligne ! Et on perd pas loin de 50 centimètres/seconde rien qu'en parlant ! pressa le père de Maron.

— Tu penses que leurs détecteurs sont insensibles à ce que tu appelles Kiaï ? atermoya Piccolo.

— Ça vaut le coup d'essayer ! Au pire ça fera sauter 98% de leurs détecteurs, c'est toujours ça de pris. Ces détecteurs limitent cruellement nos possibilités d'attaque. On y va tous ensemble.


Les [i] sont visibles :mrgreen:
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Lun Fév 19, 2018 21:38

Oh, mais quelle bonne surprise ! :o
Je pensais que tu avais lâché l'affaire aux environs du chapitre 9 ! (et j'aurais compris ^^)
Très content de te savoir encore à bord, et merci pour le bug, c'est la faute à la référence à Brel que j'ai voulu mettre en italique au sein d'un texte qui était déjà en italique x)
Merci pour ce commentaire ! J'espère ne pas te décevoir avec la suite ! (normalement là on arrive à ce qui me semble être le point culminant de toute l'histoire, donc si t'as survécu jusque là, à priori, c'est que ça devrait aller tranquille pour la suite ^^)
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Re: Calfirũ

Messagepar broly97 le Jeu Fév 22, 2018 14:31

Eh bien c'est partit pour mon avis sur le chapitre !

Bon globalement la qualité d'écriture est bonne (comme d'hab me diras-tu). Par contre, le délire/ le point d'humour sur la marche au ralentie, centimère par centimètre, n'a pas pris sur moi. Je dois t'avouer que cela m'a sorti plus d'une fois du récit, car imaginer la scène n'allait pas de soi pour moi. Je penses comprendre le but de l'humour (exagérer le faite que Freezer se fout de ses adversaires, et qu'il est absolument sûr de les vaincre au point de les mésestimer, avec raison d'ailleur), mais cela n'a pas marché pour moi, et j'ai dût multiplié par dix les distances franchis par C-0 et la z-team pour continuer à lire, ce qui allait donc contre le sens que tu voulais donner au chapitre. Dommage.

Tout de même il y a quelque scène franchement bonne.

— Freeza, nous t'accompagnons encore jusqu'à cet arbuste, que tu voies devant, mais ensuite nous te ferons nos adieux définitifs, et tu devras continuer la marche seul. Nous, nous retournons au château. On suivra tes combats à la télévision, comme tout le monde.


Pardon ? :shock: Vous auriez pu au moins rester regardé le premier combat, non ? :lol:

— Entendons-nous, ce n'est pas qu'on ne veuille pas t'accompagner jusqu'au bout de la marche d'intronisation, c'est plutôt que cet arbuste constitue en réalité un checkpoint mystique, précisa Cold, répondant à la question qu'on ne lui avait pas posée. Pour peu que nous outrepassions cette plante, nous ne pourrons alors plus jamais retourner au château car le désert d'Ouroboros nous en empêcherait.


Aaaah l'excuse du Portoloin sous condition, on nous l'a fait tout le temps. Moi-même je l'ai faite pour éviter de faire la vaiselle hier soir :lol:

Announcer était là au cas où.

Les autres : des fois que.

Hercule : parce que.

Devant eux : le dénommé C-0, qui s'avançait toujours, sans dérailler.

Derrière eux : la ligne blanche, qui elle, ne reculait pas.


J'avais bien aimé ce passage tout simple et efficace :)

Le terme C-4 faisait-il référence à un meuporg ?

Ou à une catégorie bien connue d'explosif ?


Si c'est l'explosif du monde réel, c'est osef, c'est bidon et c'est un gros coup de bluff bien pourri :lol: :lol: :lol: . Par contre si c'est le C-4, (voir le meuporg blond) auquel je penses, sacrée arme de destruction massive. Normalment rien qui respire en ce bas monde à une distance définis ne devrait lui survivre.

“Tant mieux après tout, cette vague invisible va m'épargner la peine d'avoir à faire –à pieds– tout le chemin du retour vers le château. Oui allez c'est bon, je ne vais ni esquiver ni résister. Mais au contraire me laisser faire et me laisser porter par cette bourrasque faite de je-ne-sais-quoi, qui me ramènera directement à la maison sans que j'aie eu à fournir le moindre effort.”


Sinon voler ce n'est pas interdit espèce de gros fainéant :lol: !

¨Par contre, je pensais l'armée plus balèze. Comme quoi l'espèce de Freezer c'est du big surfait :mrgreen:

Krilin lui emboîta bientôt le pas.

Suivi de Gohan.

Et alors, il se passa ce qu'il se passa.

L'odeur du repas avait attiré le plus gros mangeur de l'histoire, avec un grand H. Mangeur qui passa l'air de rien devant l'Empereur, au point que leurs épaules se frôlèrent. Gokū devança Freeza et prit place sur la chaise en face de Végéta, puis commença à taper dans les cuisses de poulet.


Bordel mais quel crétin :lol: :lol: :lol: ! C'est Goku de DBH (Dragon Ball Hyper), voir de DBM (Dragon Ball Méga) que tu as rameuté, avoue :P .

Végéta ne répondit pas à Piccolo, mais directement à Freeza, qu'il fixa sur un sourire au-delà du confiant, au-delà du provocant, tandis que le fils du roi Cold s'arrêtait de marcher, à quelques millimètres seulement du fils du roi Végéta.

— Parce que j'ai atteint l'objectif d'une vie. Je suis immortel.

Le prince et l'Empereur se tenaient droits.

Presque nez à nez.

Sans plus aucune expression faciale de part et d'autre.

— Pousse-toI


Hmm ! Végéta non ssj extrêmement confiant contre Freezer/C-0. Lolilol !! :lol: :lol: . J'espère que tu vas placer le : At end of this, you're going to be crying, like a litlle bitch"
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Re: Calfirũ

Messagepar Mystic_Joh le Jeu Fév 22, 2018 14:52

Et si, je suis toujours là à vous lire et rester dans l'ombre :mrgreen: sans rien commenter mais j'aime beaucoup.
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Jeu Fév 22, 2018 17:31

@Broly97
Spoiler
Outch, c'est vrai (j'en avais conscience au moment d'appuyer sur le bouton "envoyer") qu'il y a un paradoxe entre les distances et les vitesses de progression dans le chapitre, j'ai pas réussi à concilier les deux pour aboutir à la vision cohérente que j'avais de la scène, à savoir un Freeza qui tout en étant très proche de la Z team (rayon de 20 puis 10 mètres) n'avance ni particulièrement vite, ni particulièrement lentement, laissant ainsi la latitude à la Z team de l'ignorer, car l'objectif n'était pas de donner l'impression que Freeza les ignore, mais plus vraisemblablement l'inverse, donc la Z team qui ignore royalement Freeza ; lui ne peut pas les ignorer pour la raison qu'il ne reconnaît déjà pas leur existence, de la même manière qu'on ne prend pas la peine de s'intéresser aux pierres ou aux insectes sur notre chemin...

C'est dommage effectivement, je tenais à l'impact de cette idée de mise en scène qui était l'une de mes préférées de l'arc, donc vraiment désolé de pas avoir trouvé le moyen de te faire ressentir proprement ce que je visualisais :cry:
Je vais essayer de me rattraper avec les autres idées qu'il me reste en poche !

Pour les autres passages que tu relèves, content d'avoir réussi à te faire sourire sur ces coups-là !
Pour C-4, ce que je peux dire en essayant de pas spoiler, c'est que tu as raison sur bien des points ;)
Pour Gokû, j'avoue que sur les trois derniers chapitres, j'ai dépeint un Gokû un peu fantasque, j'espère qu'il n'y a pas eu de fausses notes, j'y ai fait attention en tout cas, c'est vrai que jouer à ça avec ce personnage revient à marcher sur des oeufs, mais je me suis senti capable d'y arriver alors j'ai tenté :P
Promis, c'était (il me semble) la dernière fois qu'on voyait Gokû en mode DBS, à partir de maintenant c'est que du Gokû version serious business qu'on aura jusqu'à la fin (même s'il l'était déjà depuis le début en fait, j'espère que ça transparaît un peu, sinon c'est que j'ai raté mon coup :P)

Thanks pour ce joli com !


@Mystic_Joh
Spoiler
Moi et les autres auteurs que tu suis sommes éminemment ravis d'apprendre que tu suis nos prods ^^
Force aux lecteurs de l'ombre !
Merci MJ ! ^-^
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