F_L_O a écrit:Bon déjà on se rend compte que Marie, bibliquement parlant, n'a subit aucun acte sexuel pour tombé enceinte de Jésus. Mais bon, même en prenant la définition on se rend compte qu'elle n'est toujours pas valable pour l'unique raison que Marie ne s'y est pas opposé. (je te remet le passage)
Je ne sais pas ce que prévoit la loi en cas d'insémination imposée, mais pour moi, en tant que femme, mettre une femme enceinte d'autorité, que cela passe par l'acte sexuel ou non, c'est une violation de son corps tout pareil, précisons aussi que l'utérus fait bien partie des organes sexuels féminins.
Quant au fait qu'elle ne s'y soit pas opposée, je répète qu'elle n'en avait de toute manière pas les moyens.
Tu peux le tourner comme tu veux, à partir du moment où un homme déclare à une femme qu'il la met enceinte sans lui demander à aucun moment son consentement, c'est du viol. Alors oui, la fille qui laisse son patron la chevaucher pour ne pas subir de sanctions l'autorise à le faire, mais c'est quand même du viol.
Le titre du texte ne laisse d'ailleurs aucune place à l’ambiguïté : c'est l"annonciation... et non pas la demande. Ton extrait le prouve, on annonce à Marie qu'elle va être enceinte, à aucun moment on ne lui demande si elle est d'accord. Certes, elle finit par acquiescer, mais que pouvait-elle répondre d'autre au dieu tout puissant qu'elle vénère et craint ? Objectivement, un croyant, et encore moins quelqu'un de très pieu ainsi que tu l'as décrit, ne peut dire non à un ordre direct de son dieu, ce n'est même pas envisageable. C'est du viol par abus de pouvoir et un exemple exécrable pour tous les adeptes de confession catholique.
Non, non, et non, le corps de la femme n'est pas à la disposition de ces messieurs sans consentement préalable !
C'est en tout cas ce passage du cathé qui a fait que je n'y suis plus retournée. Je n'avais pourtant pas plus de huit ans, mais que ce dieu pique la femme de ce pauvre Joseph ne m'avait pas plu (oui, à cet âge là, on aime bien que papa et maman soient un couple soudé). Ma mère a eut beau souligner que le curé était gentil et qu'il nous donnait des bonbons (c'est vrai que celui-là était très gentil), j'avais déjà des idées bien arrêtées et un sale caractère.
Hem... pardon, mais je n'ai pas compris ton raisonnement avec ton exemple pour dieu n'aime pas les hommes.
Qu'on puisse dire qu'il n'aime pas le pharaon, si on veut, mais les hommes... je ne vois pas.
F_L_O a écrit:Comment veux-tu qu'une femme comme elle puisse se sentir oppressée ou humiliée après une proposition pareille ? On n'est pas au 21eme siècle où certaines féministes trouvent archaïque l'idée d'être enceinte. On est dans la Palestine de l'An 0 sous domination culturelle juive.
Merci d'apporter de l'eau à mon moulin concernant l'abus de pouvoir. Et puis petite nuance, ce n'est pas une proposition. Quand on fait une proposition, c'est formulé de façon ouverte avec un point d'interrogation. Là, ça ressemble davantage à une sentence : tu seras enceinte (point barre).
F_L_O a écrit:je punis les fils pour la faute de leur père jusqu’à la troisième et même la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
Punir des innocents, c'est ce que j'appelle avoir le sens de la justice !
Ça donne tout de suite envie de l'aimer ce dieu.
Bon, il n'y a rien de marqué pour les gens qui ne croient pas en son existence, je l'ai échappé belle ! troulala pouet pouet.
Notons qu'il remet le couvert pour l'adultère...
Je note que le dixième commandement reprend les interdictions d'alinéas précédents, ce qui fait qu'il ne sert strictement à rien.
Bon, en plus, même si je n'ai pas une super mémoire, il ne m'a pas semblé reconnaître la version que j'avais en tête parce que je me souvenais que le premier alinéa s'adressait en particulier au peuple Hébreux.
J'ai dû fouiller un peu pour la retrouver. Nan mais déjà, pour un truc aussi basique : dix petites phrases - il n'y a pas deux versions identiques ! Comment veux-tu que ce ne soit pas le foutoir - et la guerre - au niveau de l'interprétation des textes religieux !
20.2 Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.
20.3 Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi.
20.4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
20.5 Tu ne te prosterneras pas devant d'autres dieux que moi, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent
20.6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
20.7 Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui invoque son nom en vain.
20.8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
20.9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
20.10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
20.11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
20.12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
20.13 Tu ne tueras point.
20.14 Tu ne commettras point d'adultère.
20.15 Tu ne déroberas point.
20.16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
20.17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
F_L_O a écrit:Dans la Bible, l’adultère désigne généralement des relations sexuelles volontaires entre une personne mariée (un homme ou une femme) et quelqu’un d’autre que son conjoint
Ah, je croyais que Marie était volontaire, elle ne l'est plus ? (désolée pour le troll, mais c'était trop tentant ! J'espère que tu as le sens de l'humour. XD)
"F_L_O a écrit:Quand je parle de permission je le dis de façon générique, à savoir que l'Eglise donnait la permission à des Hommes de diriger une armée ou un groupe d'hommes, tant qu'ils étaient aptes aux yeux de la chrétienté.
On se demande bien de quel droit la religion venait fourrer son nez là-dedans ?
(je pose la question vu que quand je souligne le fait que la religion se pose en pouvoir politique, ça ne plaît pas).
Hem... pour illustrer l'égalité homme/femme, tu cites un passage ou le sieur Jésus critique la femme qui s'agite par rapport à une autre femme - assise à ses pieds (notons la position de soumission de la femme par rapport à l'homme). Je remarque aussi que la "gentille" s'appelle Marie, le hasard fait drôlement bien les choses (et Marthe ne me paraît pas très romain comme prénom).
Je note aussi que ce modèle de vertu n'est pas un exemple de politesse envers la personne qui le reçoit ! (pour ne pas dire un parfait goujat).
Pardon de rester sceptique.
F-L-O a écrit:Selon l'Islam, le voile permet la chasteté aux femmes ce qui permet également aux hommes de ne pas avoir des tentations sexuelles.
Hé oui, parce qu'en Arabie, les hommes sont incapables de se tenir, qu'ils aperçoivent une mèche de cheveux, et ils deviennent fous ! (alors que les nombreuses représentations antérieures aux XXème siècle démontrent que la femme arabe/musulmane se promenait volontiers cheveux et seins à l'air - idem pour un récit de voyage dans l'empire ottoman - peuple musulman - (milieu XIXème siècle) dans lequel le témoin (Français) est choqué de voir toutes les femmes la poitrine découverte dans les rues (lu dans le cadre de mes recherches pour une de mes histoires qui passe par l'empire de la Sublime Porte).
F_L_O a écrit:Sauf que ce n'est plus une croyance. Son existence est unanime chez les historiens.
Pas si unanime que tu sembles le croire. Parce que j'avais lu que certains historiens affirment qu'il n'y a aucune trace d'un quelconque Jésus (ou autres noms qui lui sont attribués) dans les archives pourtant assez complètes de la pointilleuse administration romaine de l'époque concernée. Vu le bazar politique qu'il aurait semé (parce que les chrétiens sont davantage pourchassés pour les troubles politiques qu'ils causent que pour de simples faits religieux - les romains étant d'ailleurs on ne peut plus tolérants sur la question), il paraît bien improbable de ne le retrouver mentionné nulle part.
D'ailleurs, si on tape "Preuve existence Jésus" pour voir... on tombe sur autant d'articles "pour" que "contre".
Je pense qu'on ne saura jamais la vérité. De mon côté, j'ai tendance à penser qu'il a pu exister un prédicateur dont le nom aurait été repris pour tisser le personnage... comme pour la plupart des légendes qui mêlent réalité et fiction.
F_L_O a écrit:Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13.34)
Et c'est là que te revient en tête la condamnation de toutes les femmes à souffrir parce qu'une seule a chapardé une pomme, le sort des villes de Sodome et Gomorrhe (qui n'abritaient certainement pas que des gens de mœurs légères, ne seraient que les enfants) ou le commandement qui condamne sur quatre générations (dont trois générations d'innocents, donc).
Comme je l'ai dit, citer des passages de textes religieux n'est guère démonstratif étant donné qu'on peut y trouver tout et son contraire (même pour moi qui ai des connaissances très basiques en la matière - ça fait des années que je me dit qu'il faudrait que j'emprunte une bible pour la lire, mais je confesse ne pas être super motivée, j'y pense, puis j'oublie très très vite... ^^°). Je l'avais aussi remarqué dans le Coran (lu par curiosité - pas en entier, parce que je me suis lassée en cours de route) avec des versets très contradictoires au fil des pages. M'enfin, quand on sait que ces textes sont le résultat de la compilation de dizaines d'auteurs qui y ont mis leur grain de sel, ça se comprend.
Je te souhaite un bon week-end... en espérant t'avoir distrait quelques instants. ^_^
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En parlant de divertissement, petit casse-tête des familles.
Je suis Dieu et j'ai noté en commandements que je punis ceux qui me haïssent sur quatre générations et récompense ceux qui m'obéissent sur mille générations.
Énigme 1 :
Monsieur X m'aime et m'obéit = récompense sur mille générations
Mais le petit-fils de Monsieur X ne peut pas me piffrer = je suis censé punir ses descendants sur quatre générations... mais d'un autre côté, j'ai promis à Monsieur X que ses descendants avaient droit à la récompense pour mille générations (mille-une donc à partir de son fils qui s'est aussi tenu à carreaux).
Qu'est-ce que comment que je dois faire sans me contredire ni me parjurer ?

Énigme 2 :
Mme Y est une chrétienne exemplaire et décroche son bonus récompense sur mille générations.
Mais son époux, M. Y me conspue à qui mieux, mieux, je devrais donc punir ses descendants pour quatre générations... sauf que ce sont les mêmes qui ont gagné le bonus de sa femme.
Qu'est-ce que comment que je dois faire sans me contredire ni me parjurer ?
