par RMR le Dim Sep 15, 2019 15:11
Tiens, ça fait bien longtemps que j'ai pas raconté de rêves. Mais j'en ai fait un il y a deux nuits qui m'a laissé un tel sentiment de bien-être que je me rappelle toujours de plusieurs scènes.
Il n'y a pas vraiment de chronologie, j'ai en tête sept scènes mais elles sont presque complétement indépendantes, et je ne me rappelle absolument pas dans quel ordre je les ai rêvées. Il me reste le sentiment que du début à la fin, j'étais populaire, je prenais les bonnes décisions et j'arrivais à faire tout ce que je voulais, ce qui m'a laissé le sentiment de bien-être au réveil dont j'ai parlé.
J'étais en colonie à Poudlard ou dans ses environs.
Scène 1 : Je suis avec des amis et je monte d'immenses escaliers (ou des escalators, ou suis dans un ascenseur, mais on monte et autour de nous, c'est très meublés, on est en intérieur, ça c'est sûr). On discute des plus grands sorciers qui aient existé. On cite Harry Potter et certaines personnes de son entourage, mais je sais plus qui. On le voit un peu comme un genre de héros sorcier.
Scène 2 : Je suis sous un genre de préau, avec l'extérieur devant moi. J'utilise une espèce de pommeau de douche magique qui projette de l'eau et permet de voler (un peu comme un jet-pack, mais devant). De ne plus avoir les pieds au sol me laisse un sentiment extraordinaire (que j'ai complétement oublié, mais je me rappelle factuellement que c'était "extraordinaire"). Je me promène donc sous le toit. Le problème : je ne sais pas bien comment redescendre. Je ne peux pas retourner le pommeau de douche, sinon je vais me propulser au sol... Mon dos frotte un peu contre les planches de bois du toit. En m'inclinant légèrement, j'arrive à me propulser vers le sol sans provoquer de choc frontal. Ça m'a un peu inquiété, mais j'étais très content et je voulais absolument recommencer.
Scène 3 (qui suit la 2, seul moment où il y a une chronologie) : J'explique a une fille dans un jardin à quel point c'est merveilleux de voler. Elle me dit (sans aucune drague, simplement comme une affirmation personnelle) qu'elle pense que faire l'amour, c'est mieux. Je réponds (toujours sans aucune drague, simple réflexion personnelle que je lui partageais) que j'adorerais faire l'amour en volant (N.B. : je n'ai pas ce fantasme dans le monde réel, et faire l'amour en volant, ça doit être vachement difficile, comme faire l'amour en courant, faudrait demander à Gohan et Videl, ou Numéro 18 et Kurilin, s'ils ont essayé). Je fais une blague (dont je ne me rappelle plus) sur l'expression "s'envoyer en l'air".
Scène 4 : Il est tard, on est nombreux à regarder avec beaucoup d'intérêt un film à la télé. Un Harry Potter trentenaire joue son propre rôle dans ce film racontant sa vie d'adulte. Tout d'un coup, tout le monde se barre. Je ne comprends pas comment ils peuvent lâcher tous un film, surtout aussi intéressant, en plein milieu. Puis la télé s'éteint brusquement. Quelqu'un m'explique qu'à minuit pile, automatiquement, la télé s'éteint pour qu'on dorme, et que le sachant, tout le monde a anticipé. Cette personne me dit qu'il y aura la suite du film demain. Je suis rassuré mais un peu embêté de ne pas voir ça tout de suite.
Scène 5 : On est aux bains publics (vous ne saviez pas qu'il y a des bains publics à Poudlard ? En plus c'est quasiment mixte, il n'y a pas de barrière physique entre le coin hommes et le coin femmes). Tout le monde est nu, mais ça n'a aucun rôle dans la scène. Il y a quelques filles qui passent leur tête pour regarder par ici. Elles ont entendu parler de moi et sont curieuses de savoir qui je suis. Je ne suis pas spécialement gêné, mais je veux reculer un peu. Je suis tourné vers elles, de l'eau jusqu'aux hanches, et je sais que deux pas derrière, c'est un peu plus profond, j'aurai de l'eau jusqu'au torse. Je fais un petit saut en arrière pour me retrouver à ce niveau. Je ne m'y attendais pas du tout, mais ça fait des éclaboussures énormes, et ça asperge une animatrice (habillée, elle). Elle me dit froidement que j'amuse beaucoup la galerie mais qu'elle, je ne la fais pas rire du tout. Je me dis intérieurement qu'elle est bien sotte parce que je n'essayais d'amuser personne, juste de me reculer d'un petit bond stylé en arrière, et que selon les lois de la physique réelle, ça n'avait aucune chance de faire de telles éclaboussures.
Scène 6 : Je suis dehors, sous un arbre, avec un sac près de moi. Trois gamins, dans la douzaine, avec un style de voyou, viennent me voir. Ils me parlent (mal) et je sais qu'ils essayent de détourner mon attention pour piquer des trucs dans mon sac. Du coup, j'essaye de renverser la tendance. J'apostrophe celui qui semble le chef du groupe, qui fume une cigarette. Je lui dis "Tu fumes à un âge pareil ? Mais pourquoi t'as commencé alors que tout le monde sait très bien que c'est dégueulasse ?" Et ça marche, je sens qu'il se désintéresse complétement de mon sac, il est vexé et cherche à se justifier. Il dit que quand il était petit, des plus grands l'avaient forcé à fumer. Je lui demande alors pourquoi il n'arrête pas. Mais il n'a pas le temps de répondre, Dumbledore arrive et les gronde. Il me demande de chercher à obtenir leurs noms quand je pourrai (on pourrait, genre, leur demander maintenant, mais ça ne semble pas une option recevable). J’acquiesce en me disant que je m'en fiche pas mal, que si j'obtiens leurs noms par hasard, je les lui donnerai, mais qu'autrement, ça passera à la trappe. Et je m'en vais.
Scène 7 : Je suis avec des amis, dont mon meilleur ami. On est dehors et on approche d'un petit pont en pierre à l'ancienne, très stylé. Mon meilleur ami dit qu'on pourrait améliorer le pont. À son ton, je sens qu'il pense à quelque chose qui ne lui attirerait pas la bienveillance de tout le monde. Je lui dis "ah ouais, tu voudrais en faire un truc plus dark". Je m'apprêtais à surenchérir en parlant d'une tête de mort, mais il est plus rapide que moi. "On pourrait mettre une tête de mort, de fausses fissures..." dit-il. On finit de traverser le pont. J'étais un peu hésitant, mais je me dis que donner mon opinion ne coûte rien, alors je me retourne vers lui et je lui dis "Je ne vais rien t'empêcher de faire, mais moi, je trouve que ce pont est très bien comme ça. Il est "akarui"." Je n'ai pas trouvé le mot en français, raison pour laquelle je l'ai dit en japonais, mais comme je n'étais pas sûr qu'il comprenne le japonais, j'ai retenté de le dire en français. "Il est "joyeux"." Et là, je sens que ça le fait réfléchir et remettre son projet en question.
Ces rêves m'ont fait beaucoup de bien, j'avais la pêche au réveil.