par BejitaSan le Sam Mai 09, 2020 19:46
Petite aparté pour que je n'ai pas à le redire 100 fois: Il y'aura un rythme de création topic stable mais présent, histoire d'apporter une nouvelle dynamique et des sujets différents de ceux du passé. Ressemblant et différent à la fois.
C'est dit.
Je partage ton avis quent.
Je dirai que Dabra avait un potentiel de traitement, dû à la continuité qui était instauré après la saga Cyborg Cell qui avait fait une forte impression, et dit forte impression ne dit pas parfaite... ou une réussite de traitement sur tous les points, c'est pour moi des choses bien distinctes. C'est l'impression laissé qui a fait bousculé les choses. L'après Namek laissant quant à lui, une sorte d'apogée/élitisme à l'échelle de DB.
Freezer par son aura et le SSJ avaient complètement épuré l’atmosphère et repoussé les standards (même Piccolo s'est pris à ce jeu, et a vraiment grandi après cette expérience).
Donc l'après Cell/Début Buu laisse place à toujours plus de d'intrigue et de noirceur quand le sérieux s'installe bien entendu car l'humour revenait également sur le devant de la scène. On s'attendait à ce que l'antagoniste en impose de badassattitude, avec un chara design de renom. Désormais les héros sont très renseignés sur le panel d'adversaire qu'ils ont à affronter, ils ont pratiquement tous connu.
Ce sont limites les héros qui sont des menaces tant rien semblent les étonner ou les inquiéter. Ils ont en vu d'autres.
Donc Dabra n'a pas dérogé à la règle, et c'est ce pourquoi il représente une parfaite transition avec un méchant qui lui va réellement changé les choses à savoir Buu.
Ce dernier étant l'illustration et le résumé de la fusion entre l'humour et le badass, Dabra a été le chant du cygne d'une saga cyborg cell qui laissent encore les cendres de sa badassaittude s'envoler, et laisser ces dernière plumes avant d'être balayé pour de bon, par l'apparition de Buu et donc la disparation de Dabra. La saga cyborg cell n'est pas totalement conclu, on parle de Gohan SSJ2 toutes les cinq pages.
Dabra est le dernier représentant de la tournure prise depuis Piccolo Daimao (c'est fait exprès ?) et c'est lui qui est le dernier représentant de cette tournure prise par le manga, c'est pour ça qu'il brille sans briller.
Il rayonne sans rayonner, une sorte d'adieu au sérieux pris dans le manga qui duré pendant bien des tomes.
D'ailleurs Akira Toriyama a voulu aller au bout (oui, oui...) de son idée en transformant ce Dabra en biscuit, il fallait vraiment trouver une façon de tuer le trop sérieux, et il n'a pas fait semblant le Toriyama. Akira s'est lâché en ridiculisant, l’illustration de ce qu'il a fait en réussissant, mais d'une certaine façon à contre cœur. Il fallait retrouver son registre initiale humoristique.