(Bonjour tout le monde! Voici une petite fanfic que j'écris, elle sera probablement assez courte, j'essaierai de poster régulièrement en fonction de mon temps libre. C'est le premier texte du style que j'écris, j'espère ne pas trop me rater. Sur ce, bonne lecture!)
Prologue: Majin Buu
Temps Immémoriaux, Planète Tigratn
L'alien marchait dans ce désert glacé depuis des jours. Sans besoin de boire, sans repos, il arpentait cette terre dite maudite par son peuple. Il avait depuis longtemps passé le besoin d'apport de nutriments, depuis le soir fatidique où il avait rencontré son Maître.
Il était arrivé durant l'une des 67 journées par an où les trois satellites orbitant autour de la planète s'alignaient, bloquant totalement les rayons de la naine blanche illuminant faiblement le monde. D'enfer glacé, la planète devenait alors totalement inhabitable, forçant les habitants à s'enterrer dans de profonds abris conçus à ce propos. Nulle créature vivante ne pourrait survivre à de telles températures extrêmes aussi longtemps...faisant de cette particularité un moyen pratique de mise à mort. Nul besoin de bourreau quand un exil d'une journée suffisait.
Ç'avait été le cas de l'alien. Il avait été exilé. Son crime était vague dans sa mémoire, il s'en moquait bien. Désormais tout ce qui comptait c'était son Maître, un Maître si puissant qu'il avait pu survivre, avec ses esclaves, au froid glacial. Il était apparu alors que le Tigratnien était au bord de la mort. Il l'avait sauvé, lui avait donné un nouveau sens, montré des abysses de ténèbres et de noirceur dont il ignorait tout. C'était une fierté pour l'être corrompu de servir un seigneur si maléfique qu'il s'était adjoint les services d'un membre d'un race que l'on disait pourtant isolationniste et bénévolente.Il n'y avait nul besoin d'être grand guerrier pour se rendre compte que cette espèce de limace était bien plus forte que la créature la plus puissante de cette planète. Les pitoyables armées de ce peuple de traîtres et de larves auraient été écrasées en un seul souffle, pensait-il.
Mais Il n'en avait rien fait, Il tenait à être discret. L'alien n'avait pas tout compris, mais des sortes de divinités semblaient observer le Maître d'un bien mauvais œil. Aussi, Il avait décidé de corrompre les élites de la planète. Des dossiers sur son arrivage avaient été falsifiés, des politiciens trop zélés avaient été victimes d'étranges assassinats, et le maudit désert que le Tigratnien arpentait avait été déclaré zone de quarantaine, sous prétexte qu'un essai d'arme bactériologique avait connu quelques ratés.
Et désormais il arpentait ce désert tel un fantôme. Il cherchait une grotte, un lieu particulier qui avait été condamné des millénaires plus tôt. Personne ne savait où elle se trouvait, mais la chance était avec l'esclave du puissant sorcier, et il était parvenu à en trouver l'entrée. Après en avoir averti son maître par pensées, il marcha vers la gloire, convaincu d'aider à l'avènement d'un âge de terreur sans nom.
Il mourut aussitôt. Les puissants sortilèges protégeant la grotte réduisirent le corps de l'extraterreste dont la forme rappelait une taupe en un tas de cendres fumantes. Le vent glacial du désert se chargea de dissiper les pitoyables restes de cet étrange pantin.
Cependant Il l'avait perçu, et Il se dirigeait à toute allure vers le lieu où, enfin, la grotte avait été dévoilée. Bibidi, le plus grand sorcier de l'univers tout entier, du moins selon son humble opinion, volait près de son esclave. Une massive créature verte portant une sorte de justaucorps violet marqué d'un large M, de même que son front.
Le Namek n'avait pas été facile à corrompre, loin de là, ce peuple était connu pour ces extraordinaires facultés mentales, mais nulle créature habitée par le Mal ne pouvait résister à la puissante magie exercée par le mage en forme de poux. Et le Mal avait bel et bien élu domicile en ce Namek particulier. C'était une anomalie, un monstre corrompu pour des raisons obscures à la naissance. Certains soufflaient que qu'il s'agissait de l'une des mystérieuses influences du Makai, d'autres que toutes choses nécessitaient un équilibre et qu'un être mauvais devait naître pour balancer la bonté de ses congénères. Quoiqu'il en soit, il avait été banni par son peuple, les autres Nameks n'ayant pas le courage de le tuer. Un meurtre était impensable pour ce peuple pacifique qui tenta de nombreuses fois de l'intégrer, en vain. Les mauvaises actions se succédèrent et il tenta même de voler les Dragon Ball, ces orbes sacrées considérées comme le trésor le plus précieux de leur peuple. À contre coeur, ils durent donc l'exiler.
Alors que Caracol, car tel était le nom de ce Namek maléfique, tentait de se bâtir un empire stellaire, Bibidi l'avait repéré, grâce à ses nombreux espions corrompus placés dans de nombreux recoins de l'univers. Il l'avait subjugué afin d'en faire son plus puissant serviteur, puis l'avait forcé à exterminer la pitoyable armée que son nouvel esclave avait bâtie, afin de tester sa force et l'emprise que l'enchanteur avait sur lui. Bibidi n'avait pas besoin de cela de toutes manières, corrompre tant de personnes prendraient bien trop de temps et il avait d'ores et déjà de nombreux pions.
De plus, une armée était trop voyante, et il tentait de se cacher des Kaioshin, ces dieux souverains de l'Univers qui lui avait, à de nombreuses reprises, interdit de partiquer sa magie. Sans que cela n'arrête l'insecte, faudrait-il être fou pour cesser de conquérir l'Univers à cause de l'avertissement d'une poignée de divinités misérables, pensait-il. Cependant, il savait qu'il n'était pas de taille, voilà pourquoi il était venu chercher un pion afin de compléter son arsenal dans sa guerre contre les Dieux. Un pion? Que disait-it, ce qu'il désirait était bien plus qu'un pion, il s'agissait de sa pièce maîtresse, de son ultime arme! Une arme si puissante qu'il écraserait aisément ces pitoyables souverains de l'Univers, il les jetterait à bas de leurs trônes et monterait au sommet de la pyramide en s'appuyant sur leurs cadavres!
Il s'approcha bien vite de la caverne, n'ayant que peu de considération pour les cendres de son compagnion. D'une voix aïgue et impérieuse, il s'adressa à la limace qui lui servait de compagnon.
-Reste ici et surveille les environs. Je ne veux pas être dérangé pendant que je briserai les sceaux, compris?
L'être vert hocha la tête en signe de respect et répondit d'une voix gutturale.
-Bien sûr, Maître.
Bibidi savait qu'il pouvait compter sur l'ouïe et les sens affinés des Nameks, couplés à cette étrange mais pratique technique pour repérer les énergies, afin que son pion lui signale tout danger bien avant qu'il n'apparaisse.
Il s'approcha de la grotte et lança un simple sortilège de détection. Le sol trembla un peu tandis que le magicien hocha la tête. C'était bien ce qu'il pensait, de la magie divine de haut niveau, les Dieux eux-mêmes, eux ou leurs prédécesseurs avaient veillé à ce qui était caché là demeurerait scellé. Cependant, ce sortilège était ancien. Tout puissant qu'il ait pu être, il avait été affaibli par le passage des ans. S'il n'aurait pu le briser 2 millénaires plus tôt, désormais son pouvoir surpassait largement la misérable barrière de ces pseudo divinités.
Le poux leva une main et murmura quelques mots en sa langue étrange et ancienne.
-Papararapapa bibidoubadi...
Le vent souffla alors que ses mots gagnaient en intensité et que son ton montait dans les aigus.
-Babapoussipoussapariripou!
Un éclair frappa alors que l'air s'emplit d'une odeur d'ozone. Un flash se fit voir, la caverne trembla durant quelques secondes, avant que cela ne se calme. Bibidi était extatique. Il l'avait fait! Il avait percé ce pitoyable bouclier, il allait diriger l'Univers. Il hulula de rire, et pointa l'entrée de la grotte à Caracol.
-Vas-y et ramène moi le grimoire!
Le Namek hocha la tête et entra dans la grotte. L'atmosphère était glauque, les lieux étaient teintés d'une puissante énergie négative, mais il s'en fichait. Il était le Mal, au service du plus maléfique des sorciers, ce n'était pas une sensation tout juste bonne à effrayer les enfants qui allait lui faire tourner les talons. Il avait plusieurs fois la puissance nécessaire pour détruire cette planète, après tout, rien sur ce caillou misérable ne pouvait le blesser et il le savait.
Un livre couvert d'une épaisse reliure en cuir était placé sur une table, semblant attendre d'être ouvert. Il était orné de minces pierres rouges, sans doute pour rappeler la couleur du sang de certaines espèces. Pas de chance, pensa l'envoyé de Bibidi, son sang était violet, une particularité Namek parmi d'autres.
Il étendit son bras afin d'attraper l'ouvrage. Il n'avait pas l'air de grand chose, mais Caracol savait qu'il devait être méfiant, ne pas l'ouvrir et l'apporter à son maître. Cependant, il y avait dans ce livre un tel attrait, une telle noirceur...avec un pouvoir pareil, il pourrait diriger l'Univers, sans avoir besoin de son Maître vénéré..
Pendant un instant, le contrôle mental de Bibidi affronta le pouvoir de persuasion du grimoire. Cependant, le sorcier avait employé des mesures extrêmes pour s'emparer de l'esprit robuste du Namek, utilisant une puissance hors norme. En dépit de ces vicieux enchantements, un simple objet inanimé ne pouvait rivaliser avec un sortilège usant la pleine puissance d'un mage bien vivant.
L'être verdâtre corrompu par le Mal finit par sortir de la grotte et amena le tome aux pieds de son seigneur. L'insecte le lui prit des mains, cherchant à travers les pages de cet ancien recueil de magie noire à toute vitesse. Un sortilège de transmutation du plomb en or, une magie d'empathie nécessitant un poupée représentant la victime, un sort transformant le vin en fromage...tout ceci n'était que petite magie, digne d'un illusionniste d'opérette.
C'est alors qu'il le trouva. Le sortilège qu'il avait cherché, celui permettant d'invoquer le Héraut de la fin des temps, le Grand Léviathan, la plus puissante créature ayant jamais existé. Et Bibidi savait comment il allait le contrôler. Il allait lui donner un nom, s'assurant ainsi de son contrôle sur la créature. Il allait lui sacrificer cette planète pour l'éveiller et le contrôler. Il allait en faire l'ultime soldat de son armée, son plus puissant esclave, son arme fatale, son Joker. Son Majin Buu.