L'Union Sacrée

Je n'aime toujours pas ce développement de Vegeta, vouloir toujours battre Goku, ne faire équipe que pour protéger "les choses qui leur sont chères", je trouve ça redondant et pénible à lire tous les trois chapitres. Au bout d'un moment, oui c'est chiant mais l'un sans l'autre, beh ils seraient mort un milliard de fois à chaque combat s'ils se remplaçaient pas.
Le plot twist du namek, c'est un peu meh mais au moins c'est raccord avec Minus et DBS: Broly, même si à titre personnel, je préfère le Baddack du TV spécial que la vision qui nous en est proposée.
Granolah est et reste assez anecdotique.

Batroux a écrit:Je n'aime toujours pas ce développement de Vegeta, vouloir toujours battre Goku, ne faire équipe que pour protéger "les choses qui leur sont chères", je trouve ça redondant et pénible à lire tous les trois chapitres.

Important de souligner tout de même que tout le twist, si on peut appeler ça comme ça, de ce chapitre, c'est le fait que Vegeta simulait cette attitude depuis le début du combat dans l'unique but d'affronter seul son destin quitte à être tué par Granola s'il n'a pas la force de lutter face au dit destin. Il sort même de ce personnage à la fin en demandant simplement gentiment à Goku de le laisser gérer ça. On est toujours en accord avec le Vegeta rédempteur de l'arc précédent, ici déterminé à faire face à la vengeance de Granola et à assumer les actes odieux de son peuple, à endosser ce fardeau seul.

D'ailleurs le fait que Goku finisse par s'énerver en lui faisant remarquer qu'il "se la joue à l'ancienne" si je peux formuler ça ainsi, c'était pas mal du tout pour montrer que même Goku comprend pas cette attitude.

Le sourire de Vegeta quand Goku les sauve, lui et Granola, in extremis, est d'ailleurs assez touchant. Même s'il était prêt à donner sa vie, voir son ami et rival de toujours le secourir et le sermonner lui réchauffe le cœur, l'amuse, plutôt que de l'énerver.

Ce chapitre justement est tout particulièrement fin et juste dans l'écriture des personnages, que ce soit Vegeta, Goku qui retrouve sa superbe, son génie et sa présence d'esprit, ou même Granola qu'on voit surtout au bout du rouleau, mentalement instable, et pas juste un vengeur un peu trop sombre et badass.

Je partais avec un apriori négatif car je n'aime pas la façon dont Toriyama a adouci les Saiyan, ou en tout cas les parents de Cachalot. Mais ça passe. Baddack n'est pas excessivement gentil, il a juste une moment de compassion.
Et les Heaters me plaisent décidément beaucoup comme antagonistes. J'aimerais, même si je n'y crois pas trop, qu'ils survivent à cet arc et deviennent une menace constante et insaisissable. Sauf que malheureusement, entre les anges, les Kaio, les voyants de tous poils et les Dragon Balls, aucun méchant ne peut rester planqué bien longtemps dans cet univers.

Pareil que Honey, j'aime pas l'idée de rendre Baddock "gentil", mais je dois reconnaître qu'ici, c'est bien fait : il n'a qu'un bref moment de compassion pour une mère et son enfant, dû au fait qu'il vient tout juste de voir son second fils pour la première fois, puis il continue à agir en conséquence. C'est assez logique pour moi. Bon, comme par hasard, ce sont les Heaters qui ont buté la mère de Granolax, et le vieux Namek ne lui en a jamais rien dit parce qu'Alzheimer, je suppose, mais hé, n'y pensons pas.

Le sayien qui se prend un tir dans la tête m'est familier. C'est pas lui qui apparaît dans Dragon Ball Minus ?

Y a quand même cette saleté de case où Vegeta fait le lien entre la bonté de Burdock et celle de Gokû, ça me sort énormément du truc. Je me plains bien trop tard pour ça, mais sérieusement, je continue de ne pas comprendre qui s'est dit que ce serait une bonne idée de faire un trait sur l'idée plutôt cool et originale que le héros de l'histoire aurait dû être une vraie raclure de base, sans aucun espoir de rédemption dans ses origines.

Mais je dois admettre que si le Saiyan n'était pas Burdock (et si Monite n'apparaissait pas comme un témoin de première importance ayant choisi sciemment le silence pour une raison qu'il sera difficile de justifier), le récit serait effectivement cool.

Et ouais, je l'étais déjà, je continue d'être fan des heaters. Trop de fraîcheur dans leur conception des rapports de "force".

Me demande aussi pourquoi Monite n'a pas ressuscité des gens ensuite. Peut-être qu'il est contre le fait d'aller à l'encontre des concepts de vie et de mort, en tant que vieux sage, ça passe. Par contre, Granola préfère devenir un monstre de puissance plutôt que de ressusciter sa mère. Je comprends pas bien.

Oui, la phrase de Végéta est naze, mais elle ne fait que confirmer le message que le lecteur avait compris depuis belle lurette : la gentillesse est héréditaire dans cette famille (à se demander pourquoi Raditz est une ordure). C'est très con et très convenu, mais c'est comme ça depuis Minus.

Oui, les dragons balls de Machin sont ridiculement balaises.

Peut-être qu'il n'a pas ressuscité tout le monde parce qu'il se doutait que ça attirerait l'attention de Freezer, qui dans le meilleur des cas enverrait à nouveau des sayiens faire le ménage, et dans le pire des cas comprendrait qu'il y a de la magie à exploiter ? Mais il aurait quand même pu ressusciter la mère de Gragra...

Quand Vegeta dit que la gentillesse semble être une affaire de famille ou quelque chose comme ça on pense direct que Gokû est comme il est à cause de Bardock. Moi ce que je vois dans ce chapitre c'est justement un Bardock choqué lorsqu'il voit son fils pour la 1ère fois (une case le représente où il ne sait quoi dire). Et cette manière de le nommer Kakarotto, comme s'il pressentait un truc (coucou le lien avec le don de divinité des années 90 peut-être ?!). Je ne serais pas étonné que plus tard on apprend que Kakarotto ait une signification particulière en langue saiyan par exemple.