Trop fort, le coup de l'abreuvoir. Typiquement le genre de petite connerie que j'aurais pu faire.
Les briques lancées chez le voisin, j'ai ri avec le détail du voisin qui t'interpelle du haut de la clôture, ça m'a rappelé du vécu.
Rien à voir avec l'histoire suivante.
Quand j'avais 8 - 10 ans, mon père avait acheté un sabre. Vivant dans une maison avec un grenier accessible par une trappe avec échelle, on avait aussi une barre métallique avec laquelle on descendait cette trappe du plafond.
Pendant des mois et des mois, à chaque fois que mes parents nous laissaient seuls à la maison ne serait-ce que quelques minutes, moi et mon frère en profitions pour nous livrer des duels de sabre et de cette barre (n'ayant qu'un sabre, on échangeait). Au début nous y allions prudemment et doucement, mais au bout de quelques mois (ce petit manège a vraiment duré très longtemps), nous commencions à "maîtriser" une certaine chorégraphie d'échanges de coup. Puis un jour on est monté crescendo en terme de puissance des coups échanger. C'était cool (highlander, conan, tout ça).
À la fin, on frappait vraiment fort au point de se donner en spectacle avec des rotation de barre et de sabre avec le poignet qui impressionnaient nos potes du quartier...
Un jour, pendant qu'on jouait à la console tranquillement, mon père a débarqué dans notre chambre, tenant la barre pour descendre l'échelledu grenier avec une tête du genre furieux.
Il tend la barre devant lui, et nous dit d'arrêter nos conneries. Nous, avec nos visages les plus innocent "hein ? Mais ? De quoi tu parles ?". Il nous dit alors de nous approcher de la barre. Et là, révélation : la barre était entaillé de partout. Étant creuse, c'était même des entailles assez profondes et coupantes si on frottait la main dessus. Une cinquantaine d'entailles, c'était trop pour continuer à jouer les innocents. Bien sûr on s'est fait grave engueuler en promettant de ne plus jouer avec le sabre.
Le lendemain, nos parents vont faire une rapide course. Je ne sais pas pourquoi, l'habitude peut-être, mon frère vient me voir avec la barre et le sabre. "Maintenant il ne verra plus la différence." C'est du génie, me dis-je.
Ah oui, j'étais encore dans l'entrée à partir de laquelle j'ai fermé à clé derrière mes parents. On commence à échanger quelques beaux coups, puis arriva ce qui devait arriver (non aucun de nous ne s'est coupé la tête

) : la lampe de l'entrée a pris un coup et a volé en éclat. Le choc. Qu'allions-nous faire ? Bon, on en avait cassé des choses chez mes parents et à 10-12 ans on était déjà à cet âge là des maîtres de la super glu 3, mais là... Puis tout à coup, on entend le bruit de la voiture de mes parents qui avaient certainement oubli quelque chose en partant. Je vois la voiture se garer par la fenêtre de l'entrée. À peine retourné, mon frère s'était déjà barré dans les toilettes (oui, nous aussi on se refugiait dans les toilettes, mais parce que c'était les seules pièces qui se fermaient à clé).
Bref, on s'est fait déchiré.
