Si les enfants sont jeunes, il est bien rare que le parent survivant ne refasse pas sa vie.
Les miens étaient ados quand leur père est décédé, le complexe d'Oedipe était passé depuis longtemps...

Et oui, un enfant qui perd un de ses parents en souffre... bien évidemment !
Tout comme un gosse adopté finira par se poser des questions sur ses vrais parents... sinon à les chercher.
Mais ce sont là des accidents de la vie.
Peu de gens choisissent de mourir avant d'avoir fini d'élever leurs enfants.
Quand j'entends des gens parler du droit à l'enfant comme à celui de posséder quelque chose... là, c'est autre chose.
Tout comme je trouve irresponsable celui de se faire faire sciemment un gosse pour l'élever toute seule pour certaines femmes.
Un enfant, c'est pas un animal de compagnie... or, c'est le sentiment que m'inspire la formule de "droit à l'enfant".
Non, un enfant, ce n'est pas un droit, c'est une responsabilité.
> Robot Unicorn
J'ai bien dit plus haut que l'incurie de certains parents hétéro ne justifiait en rien que deux parents homos, c'était mieux.
Des gosses malheureux, il y en a toujours eu... c'est pas une raison pour en fabriquer d'autres.
Combien d'entre vous ont-ils pu mesurer l'ampleur des dégâts que peu occasionner un ancien gosse esquinté par son enfance sur ses propres enfants ?
Et ce n'est pas toujours à 15, 18 ou 20 ans que ça ressort. Ça peut ressurgir bien après, et être bien autant dévastateur.
Non, je regrette, on ne peut pas jouer avec l'avenir d'un enfant sous couvert de bonne conscience dans le ton d'un courant de société.