@Baddy
"Du coup ça, ça serait donc purement social. Les rôles de genre, tout ce qui va avec, ce que la société définit comme "être un homme" ou "être une femme". Du coup, si pour toi le sexe d'une personne ne devrait pas déterminer ses rôles sociaux (c'est ce que je comprends via ce que tu écris, est-ce que je me trompe ?)"
Tu as compris ce que je voulais dire. Après certains rôles peuvent s'expliquer par la biologie. Exemple : même si on sait qu'il y a des exemples de femmes guerrières (la légende des amazones serait inspiré de femmes scythes qui combattaient avec les hommes etc...), de manière générale la guerre a longtemps été en grande partie une affaire d'homme, ce qui s'expliquait à mon sens par une réalité biologique (en règle générale, les hommes sont plus grand et plus fort physiquement) et le fait aussi de devoir protéger les ventre pour repeupler la tribu/province/royaume après la guerre (interprétation perso). Plus prés de nous, les métiers du batiment sont quand même plus compliqué pour une femme que pour un homme. Après attention, y a évidemment des femmes plutôt grande et costaud et des hommes petits et malingres. Et une femme peut très bien manager et organiser une équipe. La plupart de mes responsables dans ma carrière pro sont ou ont étaient des femmes et leur qualités/défauts de management n'avaient rien à voir avec le fait d'être une femme.
Mais oui, je pense que la culture et la société influence en très grande partie notre vision de "ce que doit être et comment doit se comporter un homme/une femme". On voit de grosses différences dans la façon de percevoir un homme / une femme qui aime le cul, boit de l'alcool (je ne parle pas d'alcoolisme mais juste d'aimer boire l'apéro de temps en temps), jure etc...
Par contre, si les rôles sociaux sont en grande partie artificiel, ce qu'on définit comme "homme/femme" revêt aussi un aspect naturel quand ça vient à la biologie et aux fonctions reproductrices. Encore une fois, une femme qui a un corps en bon état de marche peut porter un enfant, un homme qui a un corps en bon état de marche peut lui transmettre sa semence. Les mots ont un sens et c'est là je pense que toi et moi divergeons. Remettre en question les rôles sociaux que l'on associe à ton sexe au motif qu'ils n'ont rien de naturel c'est positif pour moi. Mais se baser sur ces mêmes rôles sociaux pour définir son sexe c'est finalement leur reconnaitre une certaine réalité et ironiquement contribuer à les renforcer et à les propager.
Par exemple, j'ai vu y a un moment le téléfilm anglais "De Max à Maxine" dans elquel un petit garçon "se sent fille". C'était assez intéressant parce que ça se passait au nivau d'une famille "normal", pas plus réac ou SJW que la moyenne et que le trouble venait d'un problème d'hormones (donc un truc physique). Mais certains trucs étaient vraiment chelou, genre le gamin préfère la danse au foot, ok mais ça veut dire quoi ? Que le foot est un truc de garçon ? Quand ses parents acceptent sa transition, il retourne sa chambre, vire ses jouets genrés garçon et dit "personne ne pourra savoir que c'était une chambre de garçon".... donc le bleu au mur est une couleur de garçon et ils sont les seuls à jouer avec des petits soldats (me rappel plus ses jouets, c'éait un truc du genre). En fait, c'est juste un gosse qui ne veut pas se comporter comme on l'attend d'un garçon. Donc ça valide la vision sociétale des hommes et des femmes. C'est pour ça que la vision des SJW ressemble beaucoup à celle des réacs quand on y regarde de plus près.
"Mais quid de ce que ressent cette personne, qui dans sa psyché profonde se sent femme ? Son apparence ne le reflète pas car elle n'a pas commencé de transition physique ou du moins visible, mais est ce que ça invalide son identité ? Je pense en tout cas que ça ne devrait pas être le cas."
S'il un corps d'homme, c'est un homme. S'il ne sent pas en adéquation avec ce qu'on attend de lui comme homme, qu'il vive comme il l'entend.
@San999
"Bref! "Homme" et "femme" sont des catégories sociales, pas biologiques. [...] ce recoupement entre deux catégories sociales et des critères biologiques est tout sauf nécessaire ou obligatoire (et de toute façon même impossible dans certains cas). "
Non, c'est biologique. Les concepts de "homme/femme" rejoint celui de "mâle/femelle", autrement dit des fonctions reproductrices, y a pas plus naturels que ça.
Pour ce qui est de mutiler un gamin qui a des caractéristiques des 2 sexes, c'est effectivement un problème et je serais partisan de laisser un temps à la personne pour se définir, au moins passer le cap de l'adolescence. Quand j'entends certains prôner une trasnition pour des gosses qui ne sont même pas encore mûrs psychologiquement, je me dis que cette idéologie est dangereuse sur certains aspects. Elle se base en grande partie sur des émotions, un ressentit. Mais quand on demande "c'est quoi se sentir femme/homme" bah les réponses sont bien évasives. Je me répète mais les mots ont un sens et être un homme ou une femme ce n'est pas une question de mal être psychologique, je crois que le mal être vient de ne pas se reconnaitre dans ce qu'on attend d'un homme ou d'une femme en terme de comportement.
@Login
Effectivement ce changement des termes dans la loi est assez inquitant. On est dans le règne du ressentit, de l'émotion sans réflexion ni logique. Ca a toujours existé le vague à l'âme des ados, quand j'était plus jeune on parlait beaucoup de l'anorexie. Avec la mentalité d'aujourd'hui, il faudrait conforter un jeune qui n'a que la peau sur les os qu'il a bien raison de se faire vomir pour perdre les kilos en trop qu'il n'a plus depuis longtemps
