D@ny a écrit:Vos échanges m'ont inspiré une question, spécifiquement à l'attention de croyants comme Son Goku et Nameku.
En ce qui concerne l'évolution, j'ai pu constater que certains croyants embrassent la conception que l'humanité, née d'un souffle divin, se distingue des autres espèces évoluant au gré des âges. Les méandres de cette interrogation se manifestent souvent par le rejet de l'idée que l'homme puisse être issu d'une lignée commune avec les primates, une conception qui s'inscrit en harmonie avec le traitement unique que l'humanité aurait reçu lors de sa création.
Mon intérêt réside dans votre interprétation, en tant que croyant, des fossiles d'anciens humains, tels que l'Australopithèque, l'homme de Néandertal et Cro-Magnon, qui offrent un écho des faunes et flores passées ? Je m'éveille à la curiosité de savoir comment des esprits croyants comme les vôtres parviennent à tisser le fil d'une réflexion profonde. Comment, en effet, l'entrelacement de ces vestiges avec les fibres de la foi s'articule-t-il ?
Comment, dans la mélodie de vos croyances, harmonisez-vous (ou pas) ces éléments tangibles avec les enseignements sacrés qui guident vos vies ?
La découverte d'ossements d'australopithèques ne constitue pas automatiquement une preuve de leur lien direct avec l'homme moderne. Les données archéologiques sont sujettes à diverses interprétations, et des incertitudes persistent quant aux méthodes de datation et de classification. Il est important de noter que, du point de vue religieux, la croyance en une création directe de l'homme par Dieu demeure sans processus évolutionniste, et ce concept peut être considéré comme une forme d'exceptionnalisme (un peu comme le cas exceptionnel de Jésus qui est né d'une vierge, comment voulez-vous expliquer ça avec les outils de la science ?).
La science, en fin de compte, a ses limites, car elle ne peut pas tout expliquer en raison de nos contraintes d'accès à l'ensemble des données et de l'Univers. Il y aura toujours des mystères qui nous échapperont. La naissance de Jésus, comme la création d'Adam, est un événement considéré comme un miracle et donc hors du champ d'application de la méthode scientifique.