@Lalilalo
Je peux t’assurer que tu fais erreur.
L’orientation sexuelle n’a vraiment rien à voir avec l’identité sexuelle.
Les termes sont d’ailleurs parfaitement explicites.
Wiki a chié dans la colle.
http://svt-egalite.fr/index.php/mecanis ... sidentitesPar ailleurs, il est explicitement demandé de distinguer « l’identité sexuelle » de « l’orientation sexuelle ». On peut regretter à ce titre le choix de la terminologie « identité sexuelle », imposée par les programmes, alors que l’expression désigne ce qui devrait apparaître sous le nom d’« identité de genre » (genre auquel une personne a le sentiment d’appartenir). Le terme « identité sexuelle » entretient une confusion avec l’orientation sexuelle qu’il s’agit justement de lever.
http://www.ohrc.on.ca/fr/identité-sexuelle-et-expression-de-l’identité-sexuelle-brochure
La notion d’identité sexuelle fait référence à l’expérience intime et personnelle de son genre, telle que vécue par chacun. Elle a trait au fait de se sentir femme, homme, les deux, aucun ou autrement, selon où l’on se positionne sur le continuum de l’identité sexuelle. L’identité sexuelle d’une personne peut correspondre ou non au sexe qui lui a été assigné à la naissance, et est fondamentalement différente de l’orientation sexuelle.
https://cache.media.eduscol.education.f ... 635900.pdf"Identité de genre" se veut être une expression synonyme de l’identité sexuelle, mais le genre et le sexe ne sont pas synonymes, en réalité. Et c’est bien là que ça se joue.
L’identité sexuelle correspond au sexe plus de 99,998% du temps.
La dysphorie de genre affecte 1 homme sur 35000 et 1 femme sur 100000.
Autant dire que l’on parle en France d’environ 960 hommes et 335 femmes sur une population de 67 millions de personnes.
Sohn M, Bosinski HAG. Gender identity disorders: diagnostic and sur- gical aspects. J Sex Med. 2007;4:1193–208Après, je n’ai pas prétendu donner des définitions.
L’identité sexuelle correspond au sexe biologique 99,998% du temps.
Si tu considères que l’identité sexuelle, c’est juste le ressenti intime d’être un homme ou une femme de façon déconnectée du sexe biologique, on en revient à ce que je demandais plus haut.
C’est quoi se sentir homme et c’est quoi se sentir femme ?
Je ne suis évidemment pas pour que l’on discrimine ces personnes. Au contraire, je suis pour l’indifférenciation de ces personnes. Ceux qui les différencient font de la discrimination.
Ensuite, en important le concept d’identité de genre, cela risque d’engendrer des situations cocasses comme l’exemple d’un homme se sentant femme voulant s’inscrire dans une compétition féminine.
Une fédération rejetant son inscription se rendra certainement coupable de discrimination aux yeux d’un juge vis à vis de cette loi.
Et nous n’avons pas toujours pas abordé les problèmes apportés par la reconnaissance de là multitude de genres comme les non binaires par exemple.
L’identité sexuelle se rapporte forcément au sexe, pas l’identité de genre qui se déconnecte par la nature même de cette notion de genre du sexe biologique.
Je pense que cette reconnaissance de l’identité de genre crée plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Concernant le lobbying, je ne le considère ni bon ni mauvais. Cela représente simplement les affrontements idéologiques dans notre société.
Si tu jettes un œil sur les membres de la commission nationale consultative des droits de l’homme, tu vois clairement que mis à part quelques exceptions (représentante du medef par exemple) les membres sont pour la plupart des représentants associatifs bien à gauche et bien dans l’idéologie.
https://www.cncdh.fr/fr/membresMais j’avoue que je leur fais un procès d’intention qui n’est pas un argument très solide.
Ceci dit, cela dépasse la simple création de droit puisque cela repose avant tout sur une théorie qui n’est absolument pas scientifiquement validée. Si c’est la pression internationale qui nous a fait céder sur l’introduction de cette expression dans le droit français, ce n’est pas non plus un très bon argument. Il peut y avoir un effet domino qui ne démontre rien. En tout état de cause, aucune explication ne m’a convaincu et on en revient sans cesse au « faut être gentil avec les victimes discriminées, et si t’es contre ça t’es méchant » (j’exagère à peine tellement ce message de fond transparaît dans de nombreuses interventions).
Je reviens sur l’imagerie cérébrale qui fournirait une explication biologique à l’existence des personnes transgenres.
Il est important de noter qu’il n’existe pas d’étude qui démontre que l'une des différences biologiques examinées a un pouvoir prédictif, et donc toutes les interprétations, que l’on retrouve généralement dans les magazines, affirmant ou suggérant qu'une différence statistiquement significative entre le cerveau des personnes transgenres et celles qui ne le sont pas sont la cause d'être transgenres ou non - c'est à dire que les différences biologiques déterminent les différences d'identité de genre - ne sont pas justifiées.
En bref, les études actuelles sur les associations entre la structure cérébrale et l'identité transgenre sont trop petites, méthodologiquement limitées, peu concluantes et même parfois contradictoires.
Et quand bien même si elles étaient plus fiables sur le plan méthodologique, elles seraient toujours insuffisantes pour démontrer que la structure cérébrale est une cause,
plutôt qu'un effet, du comportement d'identité de genre. Elles manqueraient donc également de pouvoir prédictif qui est l’ultime démonstration de toute théorie scientifique.
Pour un exemple simple afin d’illustrer ce dernier point, supposons que nous avions une pièce avec 100 personnes. Deux d'entre elles sont transgenres et toutes les autres ne le sont pas. Je choisis quelqu'un au hasard et je vous demande de deviner son identité de genre. Si vous savez que 98 personnes sur 100 ne sont pas transgenres, le pari le plus sûr est de deviner que l'individu n'est pas transgenre, car cette réponse sera correcte 98% du temps. Supposons alors que vous ayez l'occasion de poser des questions sur la neurobiologie et sur le sexe natal de la personne. La connaissance de la biologie ne permet de prédire si l'individu est transgenre que si elle peut améliorer la supposition originale selon laquelle la personne n'est pas transgenre. Donc, si la connaissance d'une caractéristique du cerveau de l'individu n'améliore pas la capacité de prédire à quel groupe le patient appartient, le fait que les deux groupes diffèrent à la moyenne est presque hors de propos. En clair, il est très difficile d'améliorer la prédiction d'origine pour un trait rare tel que le fait d'être transgenre, car la probabilité que cette prédiction soit correcte est déjà de fait très élevée. Et s'il y avait vraiment une différence claire entre le cerveau des individus transgenres et non transgenres, semblable aux différences biologiques entre les sexes, alors améliorer la supposition originale serait relativement facile. Contrairement aux différences entre les sexes, cependant, aucune caractéristique biologique ne peut identifier de manière fiable les individus transgenres comme différents des autres.
Le consensus des preuves scientifiques soutient massivement la proposition selon laquelle un garçon ou une fille dont le physique et le développement sont normaux est effectivement ce qu'il ou elle semble être à la naissance. Les preuves disponibles de l'imagerie cérébrale et de la génétique ne démontrent pas à l’heure actuelle que le développement d'une identité de genre différente du sexe biologique est inné. Et tant qu’il n’y a pas de preuve (voire de début de preuve), je n’ai aucune raison de croire.