par Kogaiji le Mer Avr 03, 2013 23:51
j'ai bien aimer les petites intervention de ce saligaud d'inikisha dans cette discussion !
Bon je vais essayer de définir à ma facon ce que l'amour "avec un grand A" comme on dit. Puisque ces temps çi je manque cruellement d'activité, vous m'avez donné envi de me lancer dans la discussion pour stimuler mes poussiereux petits neuronnes.
Pour ce qui est du sexe, pour faire simple j'englobe dans "sexe" autant ce qui se rapporte à l'acte qu'au physique, l'attirance physique etc.. J'ai l'impression que c'est plus polluant qu'autre chose.
Autant le coté platonique me parait sain, autant tout ce qui émane du physique ne fait qu'induire en erreur, faire croire qu'une attirance est en fait l'oeuvre de sentiments qui nous dépasse et pour peu qu'il ait un minimum d'attirance sur ce qui est plus psychique... ce mélange conduit à une obsession malsaine qui fait plus de mal que de bien car on pense être prisonier d'un amour véritable.
Par ailleurs, pour ce qui est de l'acte sexuel, on à tendance à croire que c'est génial et qu'on pourrait passer une journée à ne faire que ça avec l'objet de nos désirs. Pourtant au final, une fois fait, on se rend bien compte que si on prend du plaisir, c'est pas si magique qu'on aurait pu le penser. Et même sans être puceau on peu retomber dans ce piège. Plus ça va plus je me dit que le sexe et la frustration sont les deux faces du même objet.
Je pense aussi qu'on se leure lorsqu'on entend "on prend plus de plaisir à l'acte lorsqu'on est amoureux", au contraire je pense que ce que l'on appelle l'amour est en réalité quelque chose de platonique et qu'il n'influence en rien l'acte sexuel. Alors c'est vrai que parfois on couche avec la première venu, et on en tire pas tellement de plaisir, je pense simplement que notre plaisir provient de notre frustration. Une fille super bien foutu qu'on arriche à chopper facilement le premier soir ou on la rencontre nous fera peut être moins prendre de plaisir que celle dont on est secretement attiré depuis un long moment, puisque pendant tout ce temps on accumule de la frustration.
Plus ça va je me dit que c'est comme l'envi de pisser, est ce que ça fait réellement du bien de pisser ? Ou n'est ce pas plutôt que c'est juste chiant de se retenir ? On prend un réel plaisir ou on se soulage temporairement d'un malêtre ?
Lorsqu'on se fait larguer, il nous arrive souvent aussi de s'imaginer que celle qu'on aime est dans les bras d'un autre en train de faire on ne sait quoi.. Encore une fois j'ai l'impression que des frustrations purement physique exacerbe une malêtre qui est issu d'un amour plus sain à la base.
Pour en venir à l'amour, je ne suis pas de l'école "le coeur à ses raisons que la raison ignore.", et que c'est quelque chose d'inexpliquable qui nous dépasse.
En ce qui me concerne en tous cas, je pense simplement "qui se ressemble s'assemble" et non pas "les contraires s'attirent".
Evidement on connait tous Robert le routier qui est marrié à Martine la jeune cadre dynamique qui travail dans un cabinet d'avocat, mais je pense que si on est ensemble c'est que l'on arrive à se comprendre, et qu'il faut une grosse base commune, il s'agit pas simplement de parler la même langue mais d'avoir une manière d'aborder les choses et de comprendre le monde pas trop éloigné.
Ca parrait très abstrait parce que j'ai du mal à l'exprimer, mais disons que si on à cette base, on arrive à se comprendre, savoir la logique qui conduit l'autre à telle ou telle autre conclusion. Même si on ne serait soit même pas arrivé à cette conclusion.
Ensuite pour ce que j'en pense, si au début on est juste dans un attirance physicopsychique (ouais j'invente des mots mec !), l'amour est quelque chose qui se construit, un apprentissage de l'autre. C'est ce qui fait qu'après la passion, la lassitude ne tue pas la relation, ce qui fait qu'elle ou il ne partira pas avec un inconnu avec autant de qualité que soit, parce que cet inconnu est justement un étranger et qu'il n'a pas eu l'apprentissage qu'on a eu, alors oui ca aurait pu être lui dans une autre vie mais là non.
Pour préciser aussi, je pense qu'on sait pourquoi on aime et que tout s'explique et pour autant je ne pense pas que cela rend la chose moins belle ou moins magique, c'est justement parce que je sais pourquoi j'aime que je continu d'aimer et que j'en suis fier, me dire que j'aime parce qu'il y a l'oeuvre de quelque chose qui me dépasse, ca finirait par vite me gonfler et je trouverai ça triste de me dire "je l'aime mais bon je sais pas bien pourquoi".