Le plancton ? (L'oxygène, tout ça...) Il suffirait de plus utiliser de pesticides et d'engrais. Quid des milliards d'humains à nourrir ? Les OGM ? Personne n'en veut ou même en entendre parler, alors que les OGM mériteraient d'être vraiment testés.
Donc on arrive à ce que souligne Goten-kun quant à la surpopulation (référence à Matrix, au passage

).
On est trop nombreux pour ne pas causer de déséquilibre avec notre façon de vivre.
Il faut réduire drastiquement la population mondiale : cela solutionnerait nos nombreux problèmes, ou, tout du moins, repousserait les echéances de nos nombreux défis à très loin dans le futur.
La voilà, la vraie solution à court et moyen terme. Celle qui est E-VI-DEN-TE.
Mais personne ne veut en entendre parler (contrôle des naissances, etc...), parce que... C'est moralement pas acceptable (à ce qu'il paraît).
Vouloir changer notre mode de vie avec le confort que nous avons est, selon moi, totalement illusoire. Parce que même si chacun d'entre nous consommions 10 fois moins de tout (énergie, nourriture, etc...) demain, nous aurions les mêmes problèmes parce que la population aura augmentée ET qu'il y aura plus de pays qui auront atteint notre niveau de vie.
Tu n'as jamais entendu ce chiffre : "si tout le monde vivait avec le train de vie d'un Américain, il faudrait 8 Terre"? Si on divisait par 10 notre consommation d'énergie, ça tiendrait (il y aurait même du rab'). La population mondiale, sauf révolution technologique (immortalité par exemple), n'augmentera pas énormément plus. On parle de 9M.
Quant à nos modes de vie : pas sûr que produire des gommes fluos hello kitty ce soit fondamental, en fait. Pas sûr que lutter contre l'obsolescence programmé ça ne soit pas possible. Pas sûr que ne pas consommer de la viande en telle quantité ce ne soit pas possible... etc. Pas sûr que ne pas manger de melons au mois de Février soit très grave (j'ai vu des melons à 7,90€ fin Février, non mais sérieux ??? Ils devaient être dégueulasses en plus).
50% des terres cultivées le sont pour des animaux. Il faut plusieurs grammes de protéines végétales pour un gramme de protéine animale. Le bio (je dis bio pour aller vite, mais on pourrait parler de permaculture... etc.) a montré que le rendement pouvait être très proche de l'agriculture intensive, sauf que les qualités nutritionnelles des aliments sont bien meilleures, et qu'en cultivant correctement, on améliore la terre (humus) contrairement à l'agriculture intensive qui abîme les sols. Et pour revenir aux animaux : consacrer 50% des terres agricoles en moins ça améliore le rendement, parce qu'évidemment c'est la loi de l'utilité marginale décroissante, à chaque fois qu'on met une terre supplémentaire en culture, elle est moins bonne que la précédente. Du reste, il y a un vrai enjeu de préservation de la biodiversité végétale (combien pouvez-vous citer d'espèces de tomates, là, comme ça ? Trois, quatre ?) et... du goût ! Cela implique certes de repeupler un peu le secteur primaire. Mais aussi de le rendre moins débilitant. Donc l'un dans l'autre...
Notre "confort" ? Oui certes, mais on ne sait pas manger, on ne sait pas ce qu'on mange et on jette une quantité invraisemblable de nourriture (autre chose sur laquelle on peut travailler). Et je ne parle pas des particuliers, je parle des chaînes en tout genre. Plus d'un tiers de ce qui est produit est jeté. Et ce qui est grave c'est qu'on ne connaît plus le goût ni des fruits ni des légumes. Et encore en France ça va à peu près, mais le travail énorme qui pourrait être fait dans les cantines serait un énorme programme. Les cantines ça touche tout le monde dans sa vie.
On connaît les effets des OGM : asservir nos besoins nutritionnels à des grands groupes qui n'ont pas du tout l'avenir de l'humanité parmi leurs objectifs principaux. Rien que pour ça il faut l'interdire. D'autant que les OGM posent des tas d'autres problèmes.
Bref, à mon avis tu ne connais pas très bien le sujet, comme le soulignait niic.