Eh oui mais ce que tu ne savais pas, c'est que Foenidis a aussi une tante qui a vécu là-bas, et plus longtemps que la tienne ! Et toc !
C'est l'effeeet Foeniiiidiiiiis
Inikisha a écrit:Eh oui mais ce que tu ne savais pas, c'est que Foenidis a aussi une tante qui a vécu là-bas, et plus longtemps que la tienne ! Et toc !
C'est l'effeeet Foeniiiidiiiiis
Un enfant de famille d'accueil n'aura jamais un lien filial avec la famille d'accueil. On ne pourra jamais être sur qu'il restera dans la famille, il ne bénéficiera pas de la protection qu'apporte l'adoption (pas d'autorité parentale, pas de possibilité d'hériter comme un enfant adopté, etc.).
De plus, si le candidat adoptant vieilli trop, on risque de lui refuser la possibilité d'adopter en France, du coup, il est pressé par le temps.
Lenidem a écrit:et que c'est trop bien de passer sa vie dans un orphelinat chinois.
mais qu'est ce que tu racontes, elle a pas besoin d'une tante la-bas pour mieux connaitre le pays que les gens qui y vivent voyons Ini !
Foenidis a écrit:Et tout ceci est-il vraiment essentiel quand on pense à vouloir faire le bien d'un enfant ?
Oui, ça c'est vrai.Foenidis a écrit:Mais c'est vrai qu'il est plus facile de voir la paille dans l’œil de son voisin.
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
Foenidis a écrit:
Et tout ceci est-il vraiment essentiel quand on pense à vouloir faire le bien d'un enfant ?
Tous les enfants partent un jour, même les enfants naturels.
Justement, un enfant n'est pas une possession... faire son bien doit primer sur la notion de propriété.
Les familles d'accueil ont l'autorité parentale par délégation pour tout ce qui concerne le quotidien de l'enfant.
Pour l'héritage, les testaments, c'est pas fait pour les chiens (quoique... parfois si...).
Foenidis a écrit:De plus, si le candidat adoptant vieilli trop, on risque de lui refuser la possibilité d'adopter en France, du coup, il est pressé par le temps.
Bah ouais, acquérir un enfant en prenant le risque de ne pas vivre suffisamment pour l'élever, c'est mieux. Si on lui dit qu'il est trop vieux, c'est pas pour l'embêter, c'est que c'est vrai.
L'intérêt de l'enfant prime, quoi de plus normal ?
Lalilalo a écrit:Foenidis a écrit:
Et tout ceci est-il vraiment essentiel quand on pense à vouloir faire le bien d'un enfant ?
Tous les enfants partent un jour, même les enfants naturels.
Justement, un enfant n'est pas une possession... faire son bien doit primer sur la notion de propriété.
Les familles d'accueil ont l'autorité parentale par délégation pour tout ce qui concerne le quotidien de l'enfant.
Pour l'héritage, les testaments, c'est pas fait pour les chiens (quoique... parfois si...).
Pour les enfants qui partent, je parlais plutôt des enfants qui partent sur décision de l'administration plutôt que des enfants qui partent car suffisamment grands pour voler de leurs propres ailes.
Pour ce qui est du quotidien de l'enfant, la famille d'accueil est certes présente au quotidien, mais elle n'a pas les possibilités qu'engendre l'adoption. Partir à l'étranger ? Allez hop, il faut l'accord de l'administration. Changement dans les conditions de vie de la famille, allez hop, l'administration interviendra. La famille naturelle se manifeste, allez hop, on retirera peut-être les enfants.
Du coup, s'attacher trop à ces enfants signifie vivre dans l'angoisse permanente de les perdre. Du coup, une vraie relation filiale ne peut pas être créer.
Alors oui, c'est très bien d'être famille d'accueil, mais ce n'est pas cela que recherchent les adoptants. Ils veulent un enfant.
En ce sens, tu as raison, ils veulent un enfant à eux (bien que l'usage de termes marchands que tu affectionnes me laisse dubitatif), mais tu n'envisages qu'une partie de la question. Tu omets de noter qu'ils donnent aussi une vraie famille à l'enfant. Ce que ne peut pas donner -malgré son nom - une famille d'accueil, qui ne fait qu'offrir de meilleures conditions de vie à l'enfant.
Au final, l'adoption a l'avantage de privilégier l'intérêt de l'enfant ET des adoptants alors que le système des famille d'accueil apporte un intérêt pour l'enfant, mais moindre que l'adoption.
Pour ce qui est des règles de succession, un héritier même adoptif sera toujours largement privilégié.Foenidis a écrit:De plus, si le candidat adoptant vieilli trop, on risque de lui refuser la possibilité d'adopter en France, du coup, il est pressé par le temps.
Bah ouais, acquérir un enfant en prenant le risque de ne pas vivre suffisamment pour l'élever, c'est mieux. Si on lui dit qu'il est trop vieux, c'est pas pour l'embêter, c'est que c'est vrai.
L'intérêt de l'enfant prime, quoi de plus normal ?
Tu te moques de moi c'est ça ?
Quelqu'un d'encore suffisamment jeune pour adopter a tout intérêt de privilégier un système qui lui permet d'adopter rapidement car s'il subit toute la procédure française, il risque de devenir trop vieux pour adopter.
Si adopter un chinois est plus rapide, alors il n'y a pas à hésiter. Il adoptera rapidement et sera, de fait, encore suffisamment jeune lors de l'adoption, l'intérêt de l'enfant sera donc sauvegardé.
S'il adopte via la procédure française, il arrivera peut être à un âge trop avancé à la fin de la procédure et on lui refusera la possibilité d'adopter car ce n'est plus l'intérêt de l'enfant.
Foenidis a écrit:Début du témoignage de la jeune fille (âge : 27 ans) :
"je fais partie de ceux qui ont été adoptés :
ces enfants qui n'ont rien demandé à personne et qui se voient arrachés à leur pays, à leurs racines, à leurs traditions pour faire le bonheur d'autres personnes (ne pas y voir un caractère haineux). bien sûr, j'ai eu la chance de ne pas être séparée de mon frère (peu ont eu cette chance)."
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil n'est pas plus vrai chez les adoptants que chez quiconque d'autre.
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