Le titre du sujet est tellement putaclic
Plus sérieusement, c'est l'éternel débat du compromis entre la sécurité et la liberté. Dans quelle mesure j'accepte d'aliéner ma liberté pour garantir ma sécurité ?
Perso j'ai fais parti de ceux qui ont sosu-estimé cette épidémie (qui tu moins que la grippe) et continue d'être impressionné par la spychose qu'elle engendre. Pour autant, c'est vrai qu'elle tue cette maladie et plutôt rapidement.
Il y a des trucs que je trouve abusés comme de devoir refaire une attestation pour chaque déplacement chaque jour, genre si je veux me faire une petite promenade pour entretenir ma santé je dois refaire une attestation à chaque fois, et après on nous rabache les oreilles avec l'écologie ! J'habite à la campagne et je ne croise pas grand monde quand je me promène dans les champs (1 gus ou 2 grand max, parfois personne), du coup je ne culpabilise absolument pas. Evidemment, dans le cas d'une ville c'est difficile d'être aussi souple.
En conclusions, oui dans certains situations graves je suis pour restreindre les libertés à titre exceptionnel et limité dans le temps, avec des gardes fous (l'Assemblée Nationale n'est pas dissoute à ce que je sache

). Je trouverais ça assez dingue d'imposer un couvre feu mais si les circonstances se dégradent encore, ce sera peut être la solution.
Mais bon, je suis amusé des réactions extrêmes entre ceux pour qui c'est limite "bien fait, t'es mort c'est ta faute t'était trop con" et à l'inverse les complotistes qui se la joue Jean Moulin bien tranquillement dans leur salon.
EDIT : par contre, San dit quelque chose d'intéressant sur le fait que c'est facile de défendre la Démocratie quand tout va bien mais que les choses se complique en temps de crise. Je pense qu'il dramatise un peu trop la situation à des fins de propagande mais bon c'est le jeu, toute personne engagé a sans doute tendance à sur-interpréter les évenements, consciemment ou non.
Mais admettons que la maladie tue plus et que l'Etat se trouve complétement dépassé, ce sera effectivement de plus en plus difficile de concilier libertés individuelles et sécurité sanitaire, avec le risque de dérives que cela peut engendrer.