T'y ajoutes le fait qu'il existe tout un mécanisme qui culpabilise plus les mères que les pères de ne pas assez s'occuper des enfants et que rien n'encourage un père à s'investir plus à la maison (au contraire, s'il le fait il se trouve freiné dans sa carrière)... Et voilà, ça fait des chocapics sexistes.
Tu devrais employer le conditionnel ou préciser que c’est une théorie et non un fait.
Voilà comment on se retrouve avec un système éminemment sexiste
Sexiste comme quelqu’un qui croit à l’existence et la différence entre le masculin et le féminin ? Dans ce cas, je valide cette idée.
Ou qui croit à une hiérarchie entre les sexes ? Dans ce cas, je ne valide pas cette idée.
La femme reste à la maison car elle gagne moins, l'homme travaille plus car il gagne plus,
Généralement, le membre du couple qui gagne le moins reste à la maison. Ce sont plus souvent les femmes mais ce n’est pas systématique.
Nous avons aussi des cas de femmes qui gagnent plus que leur conjoint et qui restent tout de même à la maison.
Ainsi que des hommes qui gagnent plus que leur femme et qui décident de rester à la maison.
À travers ton intervention, on devine (j’en ai la forte impression) que tu expliques toutes les différences entre les sexes par les influences sociales uniquement, alors que l’influence du sexe biologique a forcément un rôle à jouer, ne serait-ce qu’avec les hormones.
@Lalilalo,
Seules trois familles professionnelles (recouvrant 4 % des emplois) présentent une mixité équilibrée entre les femmes et les hommes. Il s’agit des professionnels du droit, des cadres des services administratifs, comptables et financiers, des médecins et assimilés.
La grande majorité des femmes travaille dans le tertiaire puisque, d’après une analyse du CIDJ, elles seraient près de 88% à travailler dans les métiers dits “du service”. Elles sont particulièrement nombreuses à exercer dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’action sociale et des service aux particuliers. Des domaines qui demandent tous une certaine empathie, de l’altruisme ou encore de la douceur, des qualités communément associées à la féminité.
À l’inverse, certains secteurs comptent moins de femmes dans leurs rangs. C’est notamment le cas du numérique et de l’informatique composés de 70% d’hommes. Mais on compte aussi, toujours d’après le CIDJ, une grande majorité d’hommes dans les secteurs de la R&D et du BTP. Côté métiers, ils sont particulièrement nombreux parmi les ingénieurs, les cadres techniques ou encore les cuisiniers. Ils laissent au contraire la place aux femmes dans les secteurs de la petite enfance et d’aide à la personne, où ils se font rares. La gent masculine exerce donc plutôt des métiers dits “physiques”, “techniques”, où il faut produire et créer.