L'Union Sacrée

C'est ici qu'on parlera de la psychologie humaine et de tout ce qui y accompagne.

Quand vous lancez un sujet, il faut que vous développiez une idée, que vous partagiez un sentiment, que vous dites quelque chose, quoi. Parce que là, ça fait un peu "Tenez, v'là un topic, allez, débrouillez-vous, je vous regarde."

Mais c'était l'idée.

Ah... Ben c'est pas super cool... Et ça n'encourage pas les gens à se lancer.

je sais pas trop ce que tu veux dire donc :s ... dommage pcq je pense que le topic aurait son effet si tu pouvais dév

Allez, je lance le sujet ! A quel âge pensez vous qu'un être humain développe sa personnalité ? Son caractère ? Tout ce qui fais de lui une personne a part entière ?

entre sa naissance et sa mort. A peu près, il parait qu'il y a deja des influence au stade foetal. Mais après, c'est vachement plus dur, en tout cas à mon avis…

J'ai tendance à penser que la formation psychologique d'un être humain, est faite entre la naissance (de par son éducation) jusqu'à peu près l'adolescence, après ça il commence a se construire lui même, à essayer de se créer ses principes et valeur morale, il devient plus autonome dans sa façon de voir les choses et sur le recul à prendre sur la reflexion de certaines choses.

Très complexe, très développée, il y'a tellement à dire sur l'humain, qu'on ne finira jamais de débattre.
Ses bons côtés, ses meilleurs côtés, ses moins moins bons côté, ses pires défauts. Sa volonté d'être aimé, tout comme sa capacité à être odieux. Sa quête de l'amour, son égo, son amour-propre.
Sa "quête personnelle" tout comme son besoin d'être entouré, épaulé, son besoin de reconnaissance.

J'ai eu beaucoup de discussions à ce sujet, j'ai parlé avec différentes personnes. Et au bout du compte, j'ai retrouvé quelques similitudes dans les dires de chacun. Mais évidement, il y'avait aussi beaucoup de divergences, et c'est ce qui finalement, m'intéresse le plus. Peut-être que je retrouverai ça dans ce topic, on verra

Y'a déja eu moult psychanalistes de renom qui ont donné leurs avis la dessus. Ca a commencé avec Freud, puis Piaget s'est concentré sur le developpement de l'intelligence chez l'enfant, et ses disciples ont suivi, la flemme de ressortir mes cours la dessus.

Globalement, très peu sont d'accords entre eux, et moi-même suis dubitatif devant des hypothèses admises par 90% des psychanalistes (le fait qu'un enfant in utero ne reconnaisse absolument pas la voix de son père, qu'il n'ait pas conscience du monde extérieur (a part les nichons de sa mère) avant quasiment 2 ans (alors que perso j'en ait vu répondre à mes sourrires a moins d'un an), blablabla.

M'enfin les deux topiques de Freud sont, certes, acceptables (par moi) dans le fond (premier topique avec l'Inconscient, le Préconscient et le Conscient, second topique : le Ca, le moi et le Surmoi et les conflits entre eux, style Oedipe), d'autant que j'ai pu constater moi-même les défaillances d'un de ses systèmes sur mes patients (ex avec deux patients qui peuvent pas s'empecher de forniquer partout : ils sont dominés par leur Ca tandis que leur Surmoi défaillant les empeche de réaliser que, moralement, baiser sur une table de restaurant c'pas bien). Pour le reste, les psychanalistes aiment dire que chaque individu est différent et qu'une généralisation est impossible, sans que ça les empeche de catégoriser les gens dès qu'ils se sentent la possibilité de les classer dans une catégorie bien particulière.

Après, si je peux me permettre envers l'auteur du topic, t'es un peu gonflé quand même, donne ton avis au lieu de balancer des sujets au pif comme ça.

Freud est quand même un peu vachement dépassé. Même Piaget n'est plus tout à fait d'actualité...

Tu iras dire ça à ma prof de psy, même si je suis d'accord avec toi. M'enfin même les psychanalistes actuels ont brodés par dessus Freud et Piaget sans vraiment les contredire...

Ben, Piaget, encore... Il y a un certain nombre de choses qu'on a gardé de lui mais il y a aussi plein de choses qu'on a changé. On n'a plus une vision aussi linéaire du développement de l'enfant. Même la notion de "stades" est un peu mise en cause. Mais bon, ça va. Mais Freud... Ben, il a le mérite d'avoir lancé la méthode psychanalytique, et il est important pour comprendre les bases et les principes du domaine disciplinaire, mais la plupart de ses théories sont maintenant dépassées ou ont au minimum été grandement altérées.

San999 a écrit:Ben, Piaget, encore... Il y a un certain nombre de choses qu'on a gardé de lui mais il y a aussi plein de choses qu'on a changé. On n'a plus une vision aussi linéaire du développement de l'enfant. Même la notion de "stades" est un peu mise en cause. Mais bon, ça va. Mais Freud... Ben, il a le mérite d'avoir lancé la méthode psychanalytique, et il est important pour comprendre les bases et les principes du domaine disciplinaire, mais la plupart de ses théories sont maintenant dépassées ou ont au minimum été grandement altérées.

Ce n'est pas pour rien qu'on a 20 ans de retard sur les Etats-Unis dans notre manière d'appréhender l'autisme... Le problème en France avec la Psycho c'est que les psychiatres semblent avoir énormément de mal à se remettre en question et à prêter attention aux "nouveautés" de la profession.
Enfin c'est un ressenti personnel.

En Suisse, on ne semble pas avoir le même problème (en tout cas, pas à Lausanne). J'ai pas fait fac de psychologie, mais j'ai eu beaucoup de cours de psychologie à l'uni quand même. Evidemment, on nous parle de Piaget et Freud et leurs apports. Mais on a aussi droit à un point de vue critique, avec justement la présentation de ceux et celles qui ont pointé leurs failles, etc. En fait, c'est le cas pour TOUS les auteurs, penseurs, chercheurs, académiciens, etc. dans TOUTES les disciplines. Même dans nos exposés, on risque de perdre des points, si on ne donne pas de point de vue critique sur les auteurs qu'on expose, ou même sur notre propre exposé. C'est un peu la base de chez base de donner des avis contraires. Bien sûr, on peut (et doit) avoir sa propre orientation. Cela ne nous empêche pas d'au moins aller voir du côté des autres orientations parfois contraires qui valent la peine.