> Nimitz
Ah... on n'a pas dû lire la même biographie pour Mahomet, que je croyais issus d'une puissante tribu et élevé par un membre de sa famille chef de clan... puis maître de caravanes avant d'épouser une riche veuve (sans doute grâce à son lignage), loin du statut de paysan.
Je suis prête à parier que ce mec là n'a jamais cultivé quoi que ce soit, à part sa soif de pouvoir.
Plus tard, ton pauvre rustre à quand même soulevé des armées et mener nombre de campagnes de pillage et de conquête, tenu le siège de villes... il va comploter, assassiner, massacrer jusqu'à obtenir le pouvoir absolu sur un vaste territoire.
Avant d'être un chef religieux, c'est incontestablement un arriviste et un chef de guerre.
On ne parle peut-être pas du même...

De plus, au cas où tu ne le saurais pas, les écoles n'existaient pas à cette époque, et par le passé des tas de grands stratèges n'ont jamais su lire... tandis que quantités de parfaits imbéciles le savent.
Être cultivé n'est pas synonyme d'intelligence, même si beaucoup ont le tort de confondre.
> Zhatan
Euh... je ne crois pas que les territoires palestiniens soient d'accord pour dire qu'Israël n'est pas motivé par la reconquête.
D'ailleurs, franchement, peut-on réellement trouver légitime de réclamer un territoire qu'on a quitté deux mille ans plus tôt ?
C'est pas de l'esprit de reconquête, ça ?
Et quand on bombarde des civils en dehors de ses frontières pour leur piquer leurs terres ?
C'est quoi ?
Cela voudrait donc dire qu'on pourrait remonter, en France, deux mille ans d'histoire pour mettre dehors tous ceux qui sont d'origine étrangère (c'est à dire quasi toute la population... parce qu'au gré des guerres, des invasions, des séjours à l'étranger et de l'immigration... bonjour pour trouver du français de souche réellement pure sur deux mille ans) pour remettre à leur place les français du Québec, par exemple ?
Ah mais oui, au fait, il y a deux mille ans, la France n'existait pas en tant que telle... pas plus que la Judée d'ailleurs, qui n'a jamais été qu'une région géographique, pas un état.
Et en plus... peut-on dire que les palestiniens aient été d'origine étrangère en Palestine ?
Quelle légitimité pour jeter des Palestiniens là depuis combien ? des milliers de génération !
D'ailleurs, ils étaient même déjà là avant le christianisme, en même temps que les juifs... et même mieux, sans doute sont-ce les même populations qui ne se sont tout simplement pas converties à l'époque (bon, par la suite, ils se sont fait bouffer par l'Islam... les pauvres ont reculé pour mieux sauter !).
Bien sûr que si que la religion catholique s'est toujours mêlée de politique... les papes ont de tout temps "téléguidé" les souverains de la "fille aînée de l'église"... une fille toute dévouée à son papounet !... entre autre. Je suppose qu'ils en ont fait autant avec les autres pays sous leur coupe.
Et que dire de la façon systématique dont on a massacré les représentants des religions antérieures pour convertir de gré ou de force les populations envahies ?
Les sorciers et sorcières conduits au bûcher n'en ont jamais été, ce sont les héritiers des druides qu'on a ainsi massacré en les accusant du culte d'un enfer qui n'existait pas pour eux.
Peu importe que ces gens aient la plupart du temps été des guérisseurs... le pouvoir avant tout.
Le statut d'hérétique a d'ailleurs été très pratique pendant des siècles pour nettoyer les oppositions encombrantes.
Encore récemment, sous Sarkozy le pape a osé se mêler de notre politique intérieure... non mais, de quoi je me mêle !
Et dire que notre président s'est rendu au Vatican lui faire des courbettes... c'est un bras d'honneur qu'il aurait dû lui coller sous le nez !
Que dire de l'interdiction du Vatican de l'utilisation du préservatif ou de l'avortement... c'est du spirituel, ça ?
Quand un curé dit à une messe de mariage que la femme doit se tenir silencieuse un pas derrière l'homme, c'est spirituel ça aussi ?
Et je ne parlerai pas du monde politique américain complètement gangréné par les intégristes religieux protestants...
Et puis le pape est quand même chef d'état, et à la tête d'une fortune telle qu'elle semble impossible à chiffrer... bonjour la séparation spirituelle du temporel !
Quant à la position de l'église de nos jours... la politique de séduction du nouveau pape n'est pas innocente, la ferveur catholique est en perte de vitesse, les troncs des églises ne font plus recette... il faut bien s'adapter au "client" d'aujourd'hui vu que les excommunications ne peuvent plus toucher des gens qui ne vont plus à l'église et que les bûchers pour rappeler à l'ordre les brebis galeuses ne sont plus possibles.
L'église ne se bonifie pas au sens strict du terme, elle s'adapte à une époque où il ne lui est plus possible d'imposer sa loi.
Et de toute manière, elle reste très invasive au niveau de la vie privée de ses fidèles... fais comme ci, fais pas ça, prie tant de fois par jour successivement à genoux et au garde à vous, viens te confesser pour nous livrer tous tes secrets, etc.
Pour moi, une religion n'a pas à fixer de règles, à imposer une quelconque loi... le fidèle devrait être libre de croire et de venir se recueillir comme bon lui semble, sans rendre de compte à personne de ce qu'il fait ou pas.
Le spirituel, ce n'est pas obéir à qui que ce soit pas plus que soumettre... c'est seulement croire et espérer.
Du moment qu'un mec intervient pour donner des ordres, on tombe dans ce que tu appelles le temporel... et ce que moi j'appelle le pouvoir dans ce cas là... pouvoir de l'argent aussi, puisque les fidèles sont taxés (taxe obligatoire quand même jusqu'à la révolution française chez nous pour les catholiques - et toujours plus que moins pour ceux qui vont à la messe, ne pas mettre son obole au passage de la corbeille, c'est se faire regarder de travers - même pour les messes d'enterrement ! Oui, même les morts servent à faire de l'argent... vachement spirituel comme démarche).
L'argent, c'est antonymique avec le spirituel, et pourtant les responsables religieux monothéistes se gavent grave depuis toujours.
Quant au fait que le judaïsme ne fasse pas de prosélytisme, c'est vrai qu'on ne peut pas leur enlever ça, ils ont toujours fonctionné sous le mode de la secte fermée... en refusant de s'intégrer et de se mélanger à la population des pays qui les ont accueillis. Pour eux, être juif n'est pas une religion, c'est une race au point que ceux qui veulent se convertir ne sont jamais réellement intégrés.
Quant au jeune qui souhaiterait croire en autre chose... Ouille.
Sans compter qu'on mutile les garçons dès leur naissance quasiment, si jamais une fois grand ils n'adhèrent pas au truc, tant pis pour eux... quel sens de la liberté !
Quant à citer la bible, ce bouquin dit tout et son contraire... on peut toujours trouver la citation qu'il faut pour justifier son propos, quel qu'il soit. Bien pratique pour justifier tous les excès en son nom, d'ailleurs.
J'ai souvent l'impression que la bible, au départ, n'était qu'une sorte de roman reprenant des contes issus des mythologies précédentes (avec qui on peut retrouver des tas et des tas de références)... et que certains ont pris ça pour argent comptant. Un peu comme si les fans de Dragon Ball ou de Star Wars se mettaient à broder sur l'histoire originale pour l'étoffer puis s'imposer des rituels pour s'attirer les bonnes grâces d'un hypothétique dieu, peut-être personnalisé par l'auteur de l'histoire de départ... étape suivante, on nomme des gens chargés de veiller au respect des règles établies, s'ensuit une hiérarchie... l'organisation commence à avoir besoin d'argent pour permettre à ces gens qui ne travaillent pas de vivre, et quel meilleur accès à l'argent que le pouvoir ?
On en arrive au triangle infernal : plus de fidèles > plus d'argent > plus de pouvoir > plus de fidèles > plus d'argent > plus de pouvoir > etc.
Quant à l'autre trio, judaïsme/chrétienté/islamisme, s'il n'avait pas fait tant de victimes, détruit tant et tant de choses, il me ferait bien rire !
Trois gosses, trois frères qui plus est ! qui se battent comme des chiffonniers pour savoir qui a la meilleure façon d'aimer son père et l'imposer aux autres. Faut dire que celui qui gagne, c'est le chef ! Nanananère...
C'est d'un pathétique... grave !
Rêveusement,
Foenidis