Boum badababam bim !
De retour après avoir visionné la vidéo.
Alors, for me, il y a déjà un joli clin d'oeil à la vacuité de certaines formes d'art moderne... et un autre à celle, tout aussi artificielle du phénomène de mode entretenu par les médias.
Ensuite, on se retrouve propulsés dans ce qui a fait - et fait encore - les plus sombres heures de l'humanité : le phénomène de "meute". Ce qui peut faire toute sa noblesse aussi, on est bien d'accord... mais voilà, quand le chef de meute est mauvais, sa meute l'est aussi, en devançant, extrapolant même les désirs de son idole.
Pour moi, je vois le personnage du créateur de la ligne verte comme un de ces gourous modernes (ou passés). Il se sera sans doute servi au départ de son nom, d'une notoriété acquise on ne sait pas comment pour imposer ce trait tout bête comme une œuvre d'art majeure, puis de son statut de star suprême acquis avec cette imposture pour embrigader les plus crédules dans un délire dont on ne sait pas vraiment s'il n'est pour lui qu'un outil de pouvoir ou si lui y croit vraiment (ainsi la danse pourrait-elle être une danse de triomphe comme quelque chose qu'il considérerait comme mystique). Je dis les plus crédules, puisque dans le film on voit bien que tout le monde n'adhère pas aveuglément à sa ou ses doctrines. Après tout, on le voit à la tête de ces brigades "vertes"... ce n'est pas précisé, mais on peut imaginer que c'est lui qui impulse leurs actes, que ce soit explicitement ou non.
Bref... tout ce que j'aime dans l'être humain... -_- "
Hum... pour ce qui est du passage avec les clochards, les prostituées et l'homme d'affaire, je pense que j'aurais pour ma part entretenu un peu plus le suspens en se faisant d'abord succéder les images de ces gens appréhendés, agressés par les lobotomisés verts et seulement ensuite, toutes leurs images peinturlurés en vert avec, en dernier, le clochard remis à la place où il était assis, intégré dans le symbole lui-même.
Mais c'est très subjectif, simple choix scénaristique.
Sympathique court métrage.
Rêveusement,
Foenidis