Foenidis - DB Phoenix, actualité littéraire & autres délires

[Khanard]

J'ai bien compris ton intention. Tu veux tout simplement conquérir le monde et tu sais très bien que cela passe par le contrôle de l'Union Sacrée.

Ta malice me fait flipper mais je ne peux être qu'admiratif de cette stratégie diabolique ^^

[Firestar]

Ca y est, nos doigts ne souffriront plus
Mais malheureusement, le monde est à la portée de Foenidis maintenant...Nous sommes perdus...

[Foenidis]

MuhahahahahahahahahahahAHAHAHAHA !!

Plus rien ne peut arrêter

[San999]

Désolé de calmer tes ardeurs, mais je te signale que le monde m'appartient déjà.

[Foenidis]

Justement, rien n'est jamais définitivement acquis !!

Tu l'as peut-être pour l'instant... mais apprête-toi à le perdre !!!

[San999]

Ca m'étonnerait. Mais bon, de toute façon, une planète de plus ou de moins...

[Firestar]

Certes, mais tu risque de perdre une planête intéressante San...Je sais pas moi, Namek ou Endor ..

[Foenidis]

Arf... on peut dire que je transpire dur sur X-55 mon projet de roman.

Viser une tentative de vraie édition, c'est autre chose qu'écrire une gentille fic juste pour faire mumuse !

J'en suis à la V2 de mon projet... et pas encore vraiment satisfaite du résultat.

Bon... bien que je pense que vous vous en fichez... je vous fais quand même cadeau du début... c'est plus pour me donner du courage à l'ouvrage qu'autre chose. Sachant que cet extrait est encore appelé à être travaillé...

Mlirnwirl - Au-delà de l'ailleurs

Extrait Chapitre Un

Dans les ombres et la lumière se forgent les destins… dans les doutes et la conscience se cisèle leur véritable sens.

L'enfant assis en tailleur parmi les fleurs en cette éclatante matinée de printemps est bien loin de ces considérations. Aradis est à l'âge où les rires et l'insouciance suffisent à remplir l'existence. Pour l'heure, le soleil montant qui éclabousse cette vallée de la terre des Arolins lui suffit pour jouer à regarder les joyeux éclats de matin que renvoie le prisme de cristal central d'un large médaillon ouvragé.

Une chèvre malicieuse, intriguée par cet objet qu'elle prend peut-être pour une récompense tendue à son intention, arrache ses naseaux de l'herbe grasse pour venir lécher cette promesse de gourmandise. Le jeune garçon la repousse avec bonne humeur :

— Hey… c'est pas pour toi !

La biquette chatouille de ses lèvres joueuses la joue à l'odeur de miel d'Aradis qui rit de bon cœur :

— Les chèvres ça met pas d'aussi jolies choses… c'est pour Maman. Oroliz l'a trouvé dans les affaires de Papa, il va sûrement lui donner pour la fête des jeunes pousses…

L'enfant chuchote à présent en se penchant avec complicité vers l'animal au mufle familier. Ce faisant, il lève le précieux présent pour diriger les rayons lumineux qui irradient des arêtes cristallines sur les pupilles ovales de sa compagne de jeu du moment :

— Mais il faut dire à personne que je l'ai pris…

Moment d'innocence près de l'éclatante parade florale d'un grand cerisier et non loin de la quiétude d'une fermette au toit de chaume lovés au milieu d'une poudrée de fleurs.

Rien de tout cela dans le monde de Lovic, pas de bucolique hymne à la vie. Un tout autre univers où ce ne sont pas les forces vives de la nature, mais la mort qui pétille de couleurs ! Là-bas, dans la sombreur d'un champ de ruines, le requiem de l'ombre funeste luit sous les jets de laser et d'énergie qui scandent le fracas de la bataille.

Du trépas des uns dépend la survie des autres.

Aucun doute ne voile le regard des monstrueux Gorloks quand le viseur intégré à leur pupille verrouille leur cible… aucun doute quand les petits canons motorisés sur leurs casques s'illuminent de rouge en s'ajustant.

Aucun doute non plus sur l'humeur joyeuse d'Aradis tandis qu'il repousse de nouveau la chèvre mutine dans la sérénité de la vallée aroline.

— Ça suffit maintenant… arrête ! Tu vas le salir… Papa ne doit
pas savoir que je l'ai pris, je veux juste le voir mieux…

Le jeune garçon lutte gentiment avec la bique qui finit par se décider à reculer, non sans donner un dernier coup de tête. Une des cornes crénelées bute le médaillon en or dont le centre de cristal bascule sous le regard effrayé de l'enfant qui panique :

— Non !! C'est pas vrai ! Tu l'as cassé !

Côté Gorloks, un guerrier dont l'allure tout ce qu'il y a de plus humaine contraste avec celle de ses adversaires, chancelle au milieu du champ de bataille. Son casque au cimier dressé s'incline vers l'avant pendant que ses doigts tentent en vain de contenir le flot de sang qui s'épanche de son abdomen. Un autre, vêtu du même uniforme, se précipite en hurlant ; une pirouette aérienne le jette en avant, il survole le blessé pour se poser entre lui et l'ennemi. À peine le pied à terre, sa main droite est déjà tendue à plat pour opposer un écran d'énergie protecteur aux traits de laser qui fusent pour converger vers cette cible facile.

Fulbar lutte pour protéger Sokar qui s'affaisse derrière lui. Leur section, un instant désorganisée, a reculé sous la pression de l'offensive adverse. Maintenant isolés, les deux militaires sont presque entourés de ces créatures aux muscles épais et à la face prognathe qui tiennent plus du monstre que de l'homme.

Dans le monde arolin, les doigts tremblants et fébriles d'Aradis tentent de sauver la vie d'un médaillon dont le centre désarticulé refuse de se remettre en place. Le disque de cristal bouge dans tous les sens sans vouloir se souder à nouveau au reste, mais sans jamais s'en détacher complètement non plus !

Le front brûlant sous l'emprise de la panique, le jeune garçon fait nerveusement glisser la pièce cristalline quand, soudain, l'anneau d'or décoré qui l'entoure cède et vacille à son tour à l'intérieur du pourtour ajouré… le petit cœur d'Aradis fait un bond :

— Oh non, non, non, non !

Au cœur de la bataille, assailli de toutes parts, c'est pour sauver à la fois sa vie et celle de son camarade qu'un guerrier se bat avec fureur. À l'abri de son casque qui recouvre une partie de ses joues et dont le panache argenté descend jusque dans sa nuque, son visage est un masque de détermination tandis qu'il fait jaillir, à la manière de tous ses semblables, des traits d'énergie pure directement de ses mains gantées. Dans son dos, les crins bleutés qui composent le long cimier du blessé se sont lentement affaissés.

Aradis essaie toutes les combinaisons possibles pour tenter de rendre à nouveau solidaires les trois pièces du bijou qui coulissent curieusement les unes dans les autres sur tous les axes sans jamais se séparer complètement.

Acculé par la horde toujours plus pressante, Fulbar se redresse en rugissant sa rage de vivre. Il déclenche ce qui ressemble à un véritable orage électrique autour de lui et son compagnon pour repousser les colosses féroces excités par la promesse de curée.

Au milieu de la terre des Arolins, ce ne sont pas les flashs générés par l'énergie d'un combattant qui fusent, mais les éclairs de lumière jaillissant soudain du cœur de cristal du médaillon. La gemme taillée se met subitement à tournoyer à une vitesse fantastique, avant d'entraîner dans sa folle ronde le premier puis le second anneau d'or. Apeuré, l'enfant jette l'objet qui s'est animé sans qu'il le veuille ! Il est encore plus surpris de voir cette toupie, qui semble douée d'une vie propre, rester suspendue dans les airs telle une graine de pissenlit dont une main invisible aurait stoppé le vol !

Quand l'étrange phénomène émet soudain un sifflement strident qui disperse les quelques têtes de bétail dans un galop de panique, Aradis, les yeux agrandis par la peur et l'étonnement, recule avec précipitation.

Le son étrange envahit l'espace, engloutissant toute autre vibration.

[RMR]

Je ne suis pas sûr qu'on soit les mieux placer pour juger d'une histoire qui vise la publication, mais en ce qui me concerne, je reconnais bien ton style, c'est un bon plus, à ceci prêt qu'il n'y a presque pas de points de suspensions, seulement là où il le faut (ce qui est un très gros plus !). Sinon, toujours de mon point de vue, l'objet d'Aradis manque de description au départ. On le découvre un peu en même temps qu'il se transforme, on comprend qu'il a un cœur, puis seulement après qu'il a trois pièces internes, puis que ce sont des anneaux, et enfin, les fixations entre les objets entre eux et avec le pourtour ne sont pas claires, ce qui rend difficile la compréhension du jeu qu'il y a entre eux. J'ai du mal à visualiser l'objet en question. Pour terminer, peut être les séquences en Lovic sont-elles un peu trop courtes, on n'a pas le temps de s'y ancrer qu'on se retrouve déjà en Arolin.

Ceci dit non pour te décourager, mais pour que éventuellement, puisque tu songes encore à retravailler ce début, tu le développe.

[Foenidis]

C'est qu'au départ... c'est un simple médaillon dont les pièces ne semblent pas, à priori faites pour être mobiles les unes par rapport aux autres.

Je ne puis donc, en conséquence, décrire cette faculté à s'articuler avant "l'incident"...

De plus, cet objet, un mlirnwirl (objet titre de l'histoire), devrait avoir sa place en couverture... j'en ai fais un premier prototype (mais bon, je ne suis pas designer hein... ^^). Ce qui fait que le lecteur en aura une image précise avant même d'attaquer la première ligne...

C'est en cours de récit qu'on va découvrir ce qu'est réellement ce fameux mlirnwirl.




Quant aux séquences courtes sur les Lovic... c'est voulu. Le monde de Lovic ne se livrera que petit à petit.

Pour l'instant l'action est en territoire Arolin...

Mais c'est vrai qu'on comprend mieux avec le chapitre en entier...

Merci pour ton avis argumenté.

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Edit !

Bon... comme je vous l'ai dit... ce texte allait être re-travailler... je vous livre la nouvelle mouture donc... bon, parfois ce n'est qu'un mot qui change, d'autre fois, une tournure de phrase... une autre fois un ajout pour plus de précision...

Bref... pour vous montrer qu'une tentative de roman, ben c'est autrement plus ardu qu'une simple fic, où je me contente d'une simple relecture avant mise en ligne.

Ça joue carrément pas dans la même catégorie... et d'ailleurs, je doute d'avoir la stature pour cette catégorie là. Tant pis, ça m'aura quand même aidé à progresser...

Je vous mets les changements en couleur.

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Dans les ombres et la lumière se forgent les destins… dans les doutes et la conscience se cisèle leur véritable sens.

L'enfant assis en tailleur parmi les fleurs en cette éclatante matinée de printemps est bien loin de ces considérations. Aradis est à l'âge où les rires et l'insouciance suffisent à remplir l'existence. Pour l'heure, le soleil montant qui éclabousse cette vallée de la terre des Arolins lui suffit pour jouer à regarder les joyeux éclats de matin que renvoie le prisme de cristal central d'un large médaillon ouvragé.

Une chèvre malicieuse, intriguée par cet objet qu'elle prend peut-être pour une récompense tendue à son intention, arrache ses naseaux de l'herbe grasse pour venir lécher cette promesse de gourmandise. Le jeune garçon la repousse avec bonne humeur :

— Hey… c'est pas pour toi !

La biquette chatouille de ses lèvres joueuses la joue à l'odeur de miel d'Aradis qui rit de bon cœur :

— Les chèvres ça met pas d'aussi jolies choses… c'est pour Maman. Oroliz l'a trouvé dans les affaires de Papa, il va sûrement lui donner pour la fête des jeunes pousses…

L'enfant chuchote à présent en se penchant avec complicité vers l'animal au mufle familier. Ce faisant, il lève le précieux présent pour diriger les rayons lumineux qui irradient des arêtes cristallines sur les pupilles ovales de sa compagne de jeu du moment :

— Mais il faut dire à personne que je l'ai pris…

Moment d'innocence près de l'éclatante parade florale d'un grand cerisier et non loin de la quiétude d'une fermette au toit de chaume lovés au milieu d'une poudrée de fleurs.

Rien de tout cela dans le monde de Lovic, pas de bucolique hymne à la vie. Un tout autre univers où ce ne sont pas les forces vives de la nature, mais la mort qui pétille de couleurs ! Là-bas, dans la sombreur d'un champ de ruines, le requiem de l'ombre funeste luit sous les jets de laser et d'énergie qui scandent le fracas de la bataille.

Du trépas des uns dépend la survie des autres.

Aucun doute ne voile le regard des monstrueux Gorloks quand le viseur intégré à leur pupille verrouille leur cible… aucun doute quand les petits canons motorisés sur leurs casques s'illuminent de rouge en s'ajustant.

Aucun doute non plus sur l'humeur joyeuse d'Aradis tandis qu'il repousse de nouveau la chèvre mutine dans la sérénité de la vallée aroline.

— Ça suffit maintenant… arrête ! Tu vas le salir… Papa ne doit
pas savoir que je l'ai pris, je veux juste le voir mieux…

Le jeune garçon lutte gentiment avec la bique qui finit par se décider à reculer, non sans donner un dernier coup de tête. Une des cornes crénelées bute le médaillon en or dont le centre de cristal bascule sous le regard effrayé de l'enfant qui panique :

— Non !! C'est pas vrai ! Tu l'as cassé !

Côté Gorloks, un guerrier dont l'allure tout ce qu'il y a de plus humaine contraste avec celle de ses adversaires, chancelle au milieu du champ de bataille. Son casque au cimier dressé s'incline vers l'avant pendant que ses doigts tentent en vain de contenir le flot de sang qui s'épanche de son abdomen. Un autre, vêtu du même uniforme, se précipite en hurlant ; une pirouette aérienne le jette en avant, il survole le blessé pour se poser entre lui et l'ennemi. À peine le pied à terre, sa main droite est déjà tendue à plat pour opposer un écran d'énergie protecteur aux traits de laser qui fusent pour converger vers cette cible facile.

Fulbar lutte pour protéger Sokar qui s'affaisse derrière lui. Leur section, un instant désorganisée, a reculé sous la pression de l'offensive adverse. Maintenant isolés, les deux militaires sont presque entourés de ces créatures aux muscles épais et à la face prognathe qui tiennent plus du monstre que de l'homme.

Dans le monde arolin, les doigts tremblants et fébriles d'Aradis tentent de sauver la vie d'un médaillon dont le centre désarticulé refuse de se remettre en place. Le disque de cristal bouge dans tous les sens sans vouloir se souder à nouveau au reste, mais sans jamais s'en détacher complètement non plus !

Le front brûlant sous l'emprise de la panique, le jeune garçon fait nerveusement glisser la pièce cristalline quand, soudain, l'anneau d'or décoré qui l'entoure cède et vacille à son tour à l'intérieur du pourtour ajouré… le petit cœur d'Aradis fait un bond :

— Oh non, non, non, non !

Au cœur de la bataille, assailli de toutes parts, c'est pour sauver à la fois sa vie et celle de son camarade qu'un guerrier se bat avec fureur. À l'abri de son casque qui recouvre une partie de ses joues et dont le panache argenté descend jusque dans sa nuque, son visage est un masque de détermination tandis qu'il fait jaillir, à la manière de tous ses semblables, des traits d'énergie pure directement de ses mains gantées. Dans son dos, les crins bleutés qui composent le long cimier du blessé se sont lentement affaissés.

Aradis essaie toutes les combinaisons possibles pour tenter de rendre à nouveau solidaires les trois pièces du bijou qui coulissent curieusement les unes dans les autres sur tous les axes sans jamais se séparer complètement.

Acculé par la horde toujours plus pressante, Fulbar se redresse en rugissant sa rage de vivre. Il déclenche ce qui ressemble à un véritable orage électrique autour de lui et son compagnon pour repousser les colosses féroces excités par la promesse de curée.

Au milieu de la terre des Arolins, ce ne sont pas les flashs générés par l'énergie d'un combattant qui fusent, mais les éclairs de lumière jaillissant soudain du cœur de cristal du médaillon. La gemme taillée se met subitement à tournoyer à une vitesse fantastique, avant d'entraîner dans sa folle ronde le premier puis le second anneau d'or. Apeuré, l'enfant jette l'objet qui s'est animé sans qu'il le veuille ! Il est encore plus surpris de voir cette toupie, qui semble douée d'une vie propre, rester suspendue dans les airs telle une graine de pissenlit dont une main invisible aurait stoppé le vol !

Quand l'étrange phénomène émet soudain un sifflement strident qui disperse les quelques têtes de bétail dans un galop de panique, Aradis, les yeux agrandis par la peur et l'étonnement, recule avec précipitation.

Le son étrange envahit l'espace, engloutissant toute autre vibration.

De l'autre côté de la petite chaumière, un homme massif, jusque-là tout à l'application de guider sa charrue de bois tractée par de placides bœufs, se redresse pour se tourner vivement du côté de cette résonance inattendue. Le laboureur est de solide constitution et on pourrait lui donner entre cinquante et soixante ans ; son crâne rasé laisse à peine apercevoir le curieux motif que tracent ses très courts cheveux blancs.

Également alertée par le bruit inhabituel qui assourdit sa demeure, à la porte de la chaumière apparaît l'épouse du quinquagénaire, Orolis. Comme ceux de son fils, ses cheveux verts sont nattés, et tout comme lui, un toupet circulaire taillé dans l'épaisseur est soigneusement peigné en avant pour reposer sur son front.

Dans la pâture, sous le regard du jeune garçon littéralement médusé, une grande sphère aveuglante enfle autour de ce qui a maintenant pris l'apparence d'un globe doré parcouru de flashs multicolores.

Plantant là son attelage, le laboureur décolle pour se déplacer à grande vitesse dans les airs sans avoir recours au moindre artifice. Sa femme crie quand il passe devant elle :

- "Rudbar ?!"

Non pas que le voir voler ainsi la surprenne, elle connaît depuis toujours les particularités de son époux qui font de lui un être à part… mais ce bruit venu d'ailleurs a quelque chose d'effrayant, et le fait que son compagnon se précipite ainsi sans prendre le temps d'une explication l'est plus encore !

Une lueur fauve dans le regard, l'homme fonce droit en direction de son fils, là-bas, tout près de la sphère lumineuse qui ne cesse de dévorer l'espace sous la forme d'une sorte de minuscule astre aveuglant. Il doit arriver à temps !

La puissance du hurlement de Rudbar, véritable défi à l'inéluctable, est couverte par le vacarme assourdissant d'une déflagration. Malgré le réflexe qui l'a jeté en arrière, Aradis ne pèse pas plus qu'un pétale de bouton d'or brutalement arraché à son calice et heurte violemment le tronc du cerisier. La frondaison du grand arbre plie sous la violence d'un souffle qui emporte fleurs et feuilles.

Le père du jeune garçon, la chaumière, la charrue et les bœufs, le ciel et la flore… toute une partie de la vallée est un instant abolie par un éclair doré éblouissant !

Dans la dimension du monde de Lovic, Fulbar aussi est aveuglé. Quand il arrive enfin à rouvrir les yeux, lui, Sokar et une bonne quinzaine de Gorloks grognards sont en lieu et place du globe lumineux au beau milieu de ce qui reste des fleurs arolines !

L'ensemble des combattants reste un instant pétrifié de stupéfaction en découvrant cet environnement complètement étranger. Ils semblent même incommodés par la chaude lumière de ce vigoureux soleil de printemps et certains se protègent le visage de ses rayons éclatants.

La pause dure à peine le temps que les derniers pétales aient terminé de virevolter pour mourir au sol. Ne prêtant pas plus d'attention que ça au changement de lieu et à la disparition du reste des belligérants, les montagnes de muscles reprennent avec hargne le combat contre le guerrier au casque orné d'un cimier argenté. Plus aucun d'eux ne semble prêter attention à Sokar qui gît maintenant complètement inerte à terre.

Il ne faut pas non plus longtemps au fermier pour réagir avec rage et charger le groupe d'étrangers à présent intercalés entre lui et l'enfant dont il rugit le nom.

Trois Gorloks se retournent d'un bloc au cri de l'homme. Un autre se dirige vers le garçon assis tel un pantin désarticulé au pied de ce qui reste de l'arbre fruitier.

En plein vol Rudbar tend les deux mains, dans un geste qui n'est pas sans rappeler ceux avec lesquels Fulbar se bat, et de ses doigts jaillissent des jets d'énergie électriques dont certains touchent une des brutes qui s'effondre avec un bruit mat. Furieux, les deux autres se replacent pour le viser à l'aide des multiples canons qui équipent tant leurs casques que leurs avant-bras. L'homme au crâne rasé n'attend pas que leurs systèmes aient fini de calculer leur angle de tir. Fondant sur les soldats les poings fermés, il génère devant lui un bouclier d'énergie pure ; les deux masses sont violemment projetées en arrière lorsqu'il les percute de plein fouet

La bataille fait rage, et la pauvre prairie tremble maintenant sous le roulement de tonnerre d'une multitude de déflagrations. Alors que plusieurs cadavres jonchent déjà le sol, Fulbar monopolise une grande partie de l'attention des monstres-soldats. Entre eux et la fermette, le massif laboureur lutte pour essayer de passer le nœud du combat tandis qu'au-delà, l'ombre dentelle des branches nues du cerisier couvre l'enfant tombé à son pied.

Bien que se battant avec sang froid, Rudbar panique en son for intérieur. Il réalise qu'il va lui falloir du temps pour arriver à percer le déluge de feu auquel il doit maintenant faire face. De l'autre côté de cette pluie de lasers, il voit, impuissant, un de ces soldats venus d'ailleurs se pencher sur son fils en passe de reprendre ses esprits.

De son côté, Fulbar se révèle doté de la même capacité de vol que le quinquagénaire, il prend un peu de hauteur, rapidement imité par une partie des Gorloks qu'un équipement dorsal arrache à la gravité. Profitant du léger avantage que lui donne sa nouvelle position en surplomb, le guerrier au panache blanc bombarde ses adversaires pour les clouer au sol. Son tir de barrage est nourri et ses adversaires ont du mal à dévier tous les traits de cette pluie mortelle à l'aide des protections qui recouvrent leurs armes de bras. Certains de ses tirs, dont l'énergie condensée se révèle presque aussi redoutable qu'un trait de laser, parviennent à taillader les monstres musculeux que ces blessures, d'où s'écoule un étrange liquide verdâtre, semblent plus enrager que handicaper.

Un des multiples jets générés par Fulbar ricoche sur une pierre qui explose sous l'impact… la déflagration souffle le médaillon tombé là, juste à côté du gros caillou. Dans son esquive, un des Gorlok botte avec violence dans le bijou qui est alors projeté en direction du cerisier. Tandis qu'il tournoie dans les airs, le cœur de cristal et les anneaux concentriques se remettent en mouvement.

De nouveau l'objet précieux devient une sphère lumineuse qui s'agrandit en sifflant après s'être stabilisée en lévitation. La lumière commence à englober le Gorlok, l'enfant et l'arbre.

Rudbar n'entend plus le son strident qui déchire son monde, seuls les battements de son cœur de père résonnent à son esprit glacé d'effroi. Il hurle un long "non" bien dérisoire en pointant sa main prolongée de ses doigts tendus vers la cible du globe de plus en plus éclatant et stabilise son bras en enserrant son poignet de l'autre.

Il se concentre, il n'a pas le droit à l'erreur, car si tous les autres l'ignorent, lui connait l'étrange pouvoir du bijou incrusté de cristal ! L'énergie crépite autour de son index et de son majeur joints, prête à fuser sur sa cible, quand le choc d'un tir de laser le fait reculer, l'épaule droite transpercée !

Fulbar ne comprend pas qui peut être cet inconnu aux pouvoirs similaires aux siens, tout ce qu'il sait c'est qu'il combat lui aussi ces groondas de Gorloks. Cela lui suffit pour foudroyer le responsable du tir qui vient de le blesser. Ce combat n'a que trop duré, l'étranger diminué peut se faire maintenant tuer d'un moment à l'autre ! Aucun renfort ne semble possible ici, mais l'ennemi non plus n'a pas l'air de pouvoir bénéficier d'appuis, inutile d'économiser davantage son énergie, il est temps d'en finir !

Le laboureur cligne des yeux pour éclaircir ses idées assombries par un voile de douleur. Le temps presse et le guerrier au cimier blanc lui offre la diversion dont il avait besoin. Tous les colosses se sont retournés contre lui alors que les tirs qui jaillissent de ses mains maintenant jointes les déciment.

Rudbar serre les dents pour affûter encore sa concentration tout en stabilisant son bras tremblant de son autre main… il ferme et rouvre encore une fois les paupières pour être certain de bien viser dans le prolongement de son index ponctuant son bras tendu. Pendant une fraction de seconde, plus rien d'autre n'existe que le point qui est son but. Le trait de lumière parcouru d'énergie électrique file à une vitesse fantastique au travers du champ de bataille, frôlant une épaule ici, un visage là, pour fondre directement sur le centre de l'énorme globe doré.

Trop tard ! Une fraction de seconde avant que le tir concentré de Rudbar n'atteigne le cœur du phénomène, le hurlement détonant d'une énorme déflagration secoue à nouveau la terre des Arolins. Juste avant le flash aveuglant, un père désemparé aperçoit pour la dernière fois l'image fugitive de son fils se débattant sous la poigne d'une énorme brute armée jusqu'aux dents.

L'instant d'après, il est balayé comme tous les autres, ni plus ni moins que poussière soulevée par l'éternuement d'un géant.

Tous, sans distinction de force, de poids ou de race, se retrouvent affalés en vrac près de la fermette aux chaumes échevelés.

Bien que blessé, Rudbar est un des premiers à se relever. Une main sur son bras endolori, il reprend son souffle en évaluant rapidement la situation.

Pas de chance ! Son allié improvisé a été arrêté par le mur de la chaumière, enseveli sous deux Gorloks, le voilà dans une situation plutôt inconfortable.

Impossible de lui porter assistance pour l'instant. L'urgence, c'est elle !

Orolis ! Toujours à la porte de la maisonnette, paralysée par la vision de ces monstres humanoïdes qui se tournent en se relevant, à la fois dans sa direction et celle de son époux. Des êtres dignes du plus sombre des cauchemars qui ont réussi à blesser ce colosse pour qui son cœur bat depuis tant d'années, ce compagnon attentif et tendre à la force tranquille, tout en réserve, mais qu'importent les mots quand on a tant d'amour dans le regard ! Le voir ainsi ensanglanté lui poignarde le cœur plus douloureusement que si elle avait été atteinte dans sa propre chair. Et leur fils ? Petit bonhomme de bonheur. Son corps de mère frissonne compulsivement en ne voyant pas la petite silhouette familière sous la protection de son père… Où est Aradis ?

De l'autre côté de la petite bâtisse, Fulbar, de nouveau sur pied a fort à faire. Acculé contre le mur par les deux colosses qui font une bonne tête de plus que lui, le guerrier résiste tant bien que mal à la correction en règle que ceux-ci lui infligent. Les coups d'une puissance phénoménale pleuvent et il est loin d'arriver à tous les parer ; les chocs répétés, la douleur, le souffle qu'il ne parvient pas à reprendre mettent à rude épreuve la résistance de son corps pourtant entraîné et aguerri. Que certains de leurs coups résonnent sur le casque de leur adversaire ne semble d'aucune importance pour les brutes. Au rictus qui déforme leurs traits épais, on devine que le seul fait de frapper et de voir souffrir cet être de sang leur est jubilatoire. Les heurts assénés par leur bras puissants font naître de longues lézardes qui s'élargissent sans cesse derrière l'objet de leur haine.

Au moment où Rudbar décolle pour rejoindre son épouse dans le but de pouvoir la protéger plus efficacement, le mur de torchis cède sous les assauts des deux cogneurs. Fulbar s'écroule lourdement dans le mélange d'argile sèche et de paille. Quand un de ses bourreaux baisse sa garde pour l'attraper, le combattant le stoppe en le saisissant à la gorge. Transmettant une décharge à ses doigts crispés sur le cou massif qui vibre de rage, il l'électrocute d'une charge qui grésille autour de sa main parcourue de minuscules éclairs. Les crépitements de l'énergie se propagent rapidement à l'ensemble de l'énorme corps contracté par l'électricité qui le parcourt… une à une les armes du monstre explosent tandis que, malgré la violence de l'attaque qu'il subit, celui-ci enserre à son tour de sa grosse pogne la gorge de son adversaire.

Une partie des étincelles issues de ce combat à mort courent jusqu'au chaume du toit endommagé. La paille sèche s'enflamme aussitôt. Fulbar suffoque sous la poigne du géant. Il doit le tuer rapidement ! Sa main libre couvre soudain la face haineuse qui explose littéralement sous la puissance de son attaque. Le jet d'énergie est d'une puissance telle qu'il traverse la poitrine du Gorlok toujours juste derrière celui qu'il vient de décapiter.

En quelques instants, la chaumière n'est plus qu'un brasier ronflant.

— Shifloots !

Le juron a fusé avec la force d'un cri du cœur quand, sentant sa femme se coller à lui dans son dos, Rudbar réalise qu'ils sont à présent pressés par l'incendie.

[goten-kun]

Il faudrait tenter d'interviewer Foenidis et en savoir discrètement plus sur son "DBphoenix" ! ^^

[Foenidis]

Whaa... mais qu'est-ce que tu fais Goten-Kun !

Tu ne te rends pas compte ! Parler de DB Phoenix !

Mais ce nom est tabou ici !

Je crois que certains ne m'ont jamais pardonné de ne pas vouloir en dévoiler la trame... bon, j'espère que je serai absoute si jamais un jour ce rêve devait enfin prendre consistance... et qu'ils me diront que j'ai eu raison de ne pas leur gâcher leur plaisir à ce moment là.

[goten-kun]

Mdrrr
faut dire que je ne comprends pas vraiment pourquoi tu ne publies pas ton récit.
C est vrai quoi on a envie de le lire quand meme lol. Depuis le temps qu on en entend parler.
Alors une petite interview serait l ideal pour avoir des infos.

[Foenidis]

Je ne veux pas la publier sous forme de scénario... et je n'ai pas plus envie de le faire sous forme de fic texte.

J'aime trop cette histoire pour avoir envie de la voir autrement que sous forme de dessins, car c'est ainsi que je l'ai imaginée, et c'est aussi ainsi que le plus grand nombre en profiterait. Car ce pur délire que j'ai commencé à écrire juste pour mon plaisir, si j'ai envie de la partager, c'est principalement pour partager ce plaisir... parce que quand même, je prends mon pied grave à chaque fois que j'en relis les pages écrites (yep, je suis loin d'en avoir terminé l'écriture malgré les 700 pages déjà couchées) et que je me dis que ça serait vraiment bête de garder ça juste pour moi.

Oui, je suis la première fan de DB Phoenix !
(même si parfois je me demande si j'ai vraiment fait les bons choix de scénario quand je lis certains commentaires ici et là... mais de toute manière, c'est ainsi que je vois le futur de nos héros et je n'ai pas envie d'en changer...).

DB Phoenix, c'est vraiment une grande histoire (non, ça va, mes chevilles vont bien )
Quand je dis grande, c'est qu'il s'agit d'une véritable nouvelle saga, pas une petite aventure qui pourrait servir d'OAV.... elle mériterait un coup de crayon à la hauteur... et les Gogeta Jr prêts à s'engager sur une folie pareille (pour des années de partenariat et de dévouement dans une aventure non rémunérée autrement que par les commentaires des lecteurs), ça ne se trouve pas à tous les détours de web.

Mais très franchement... avec un dessinateur de talent, je pense que le nom de DB Phoenix pourrait faire du bruit dans le petit monde des fans de Dragon Ball, sans doute autant que DBM ou DB AF... son intrigue est de toute manière bien plus travaillée que ces deux dernières. C'est un scénario vraiment très complet, plus complet que tout ce que j'ai pu voir comme pseudo suite Dragon Ball. Et encore, je n'ai pas fini de le développer... (oui, je dois vraiment avoir un grain !).

Bon je ne sais pas ce qui m'a pris là... pardon pour ces excès d'enthousiasme... ^^

[goten-kun]

Bah ça donne très envie d'en découvrir quelques éléments en tout cas !
Pour ma part, le seul truc qui me semble un peu bizarre, c'est que c'est une suite à l'anime DBGT apparemment.
Que t'est-il passé par la tete ? lol

Après, les dessinateurs, il y en a pas mal qui seraient intéressés je pense, tu as déja fait des recherches parmi tous les auteurs de fanmangas ou juste les dessinateurs de talents ici et là ?
Tu auras du al à trouver un "Gogeta Jr Bis" mais il y en a beaucoup qui ont énormément de talent.
Après, vu que cela semble etre une histoire très longue, il faut de la motivation coté dessinateur.