Consoles et jeux rétros

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Ven Oct 01, 2021 22:19

A ma grande honte, si j'ai déjà joué un petit peu à DKC, ça a jamais dépassé "un petit peu". En effet, j'ai jamais eu la SNES, et à l'époque où j'ai pas mal joué sur émulateur j'ai privilégié d'autres titres SNES (Yoshi's Island, Chrono Trigger, Secret of Mana, FF6 et quelques autres).

Le seul DK que j'ai torché, c'est celui de la N64. Et si je m'en rappelle comme d'un jeu absolument magnifique (ptetre le plus beau de la console), le jeu dans sa globalité je l'avais trouvé sans plus, voire pas mal chiant avec son obligation de refaire sans cesse les mêmes niveaux avec tout les personnages. Loin derrière les Banjo et très loin derrière Mario.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Oct 04, 2021 13:58

BlackWolf_ a écrit:Je n'ai pas connu ce jeu, en revanche j'en ai très souvent entendu que du bon ! Il me semble qu'il est assez recherché dans le cercle des collectionneurs Retro-Gaming.

Ah, je savais pas que ce jeu possédait une valeur quelconque aujourd'hui. Je crois que mon père a foutu la console et tous les jeux à la poubelle quand on a eu la Playstation. J'ose même pas demander, si c'est vraiment le cas, je vais faire une syncope ^^

BlackWolf_ a écrit:D'ailleurs, vous connaissez la chaîne BackintoysTV ? Le gars montre de très belle collections rétro (et autres) et il y a vraiment de belles pépites (playlist : Je viens chez toi)

Je suis allé faire un tour, je connaissais pas. Merci pour la découverte, le gars a testé des jeux qui m'intéressent.

BlackWolf_ a écrit:Un jour je me motiverai pour faire un post sur "Donkey Kong Country" sur SNES. J'ai de très bons souvenirs sur ce jeu. L'un des meilleurs jeu de plateforme que j'ai eu fait.

J'aimerais beaucoup lire des reviews de différents DK. Je connais trop peu et ça reste trop culte pour que personne ne s'y colle ^^

Command & Conquer : Red Alert (PC, 1996)

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Type de jeu

Envoi de troupes à l’abattoir (encore plus que dans le premier Command & Conquer), sur fond de guerre uchronique et futuriste (encore plus uchronique et futuriste que dans le premier Command & Conquer).

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Premier contact

Attention au moment folklorique : j’ai découvert les premières images “d’Alerte Rouge” dans un magazine… au CDI de mon collège (oui, notre CDI mettait des GEN4 et des Joystick à disposition des élèves, tu parles de pédagogie) ! À l'époque, la presse spécialisée était le seul moyen connu d’obtenir des news sur les nouvelles tueries à venir. Dès qu’un nouveau numéro sortait, la hype crevait tous les plafonds ! Avec mes potes geek un peu asociaux, on relisait trente fois les mêmes articles, plus mal écrits encore que nos rédactions de cours de français, en scrutant chaque détail de screenshots minuscules à la qualité minable… tout ça pour répéter les mêmes exclamations passionnées à la récré. Même si on était tous fan du premier C&C, rien ne nous permettait de savoir qu’un nouvel opus allait sortir. La surprise et la joie qui nous a animés lorsqu'on a découvert l’annonce n’a jamais été détrônée à ce jour.

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Retour sur expérience

Même si le gameplay identique que le premier titre le la licence à un ou deux détails près, on a cette fois eu accès à des unités aériennes et navales dignes de ce nom ! Le premier n’avait fait qu’effleurer le domaine ; cette fois, à nous les bombardiers, sous-marins, largueurs de parachutistes, croiseurs ! Ah, et des chiens, aussi. Côté cinématiques, on enfonce encore le clou avec une nullité et un kitsch assumés (que je n’ai pas du tout détecté étant gosse). Pas mal d’unités recyclées, des ficelles scénaristiques un peu abracadabrantesques... Peu importe ! C’était le nouveau Command & Conquer ! Sorti un tout petit peu plus d’un an après le précédent ! Il était forcément mieux, voilà. L’esprit critique ne faisait pas encore partie de nos vies à l’époque. On s’extasiait sur la moitié du monde et on crachait sur le reste, sans prise de tête. C’était le bon temps. L’important fut d’en avoir profité au maximum. Et même si Red Alert avait des airs d’extension de Tiberian Dawn, bah on en a eu pour notre argent (enfin celui des parents).

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Flashback spécial ambiance

Après avoir bavé sur mon clavier en jouant au premier Command & Conquer pendant une année entière, c’est sa suite qui m’a obsédé par-dessus tout. Bon, ce n'est pas vraiment une suite mais un préquel transposé dans un univers alternatif. Pas grave, le postulat de départ est tellement dingue qu'on se jette dedans à corps perdu. Einstein remonte le temps pour buter Hitler avant qu'il n'instaure le IIIème Reich ! Et du coup c'est Staline qui tente de conquérir le monde à sa place ! Nan mais comment c’est trop excelleeeeeeeeent ! En tout cas, quand on a onze ans, il n’y a pas meilleur scénario possible. J’ai trouvé le cadre un peu moins immersif que le climat délétère de Tiberian Dawn, quelques bribes de coolitude se sont perdues en route, mais il en restait encore tellement que je n’y ai vu que du feut.

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Réécoute de la bande-son

Le seigneur Frank Klepacki réussit l’exploit de pondre presque la même B.O. que pour Tiberian Dawn ! Bon, j’exagère un peu. Le style electro-rock-r’n’b de flambeur qui a fait sa légende reste prédominant, mais il sonne également plus froid, daté… soviétique. On s’imagine presque des centaines d’ouvriers bosser en rythme sur les chaînes de production interminables, tout ça pour fabriquer des tanks mammouths le plus vite possible ! Cela dit, on pourrait jouer à cet opus en écoutant les musiques du précédent sans être dérangé le moins du monde. L’inverse fonctionne également. D’ailleurs, le remake sorti en 2020 permet de le faire. Je me dois malgré tout d’ajouter un mot sur le morceau d’intro : un monument parmi les monuments d’OST vidéoludique. Rien que ce titre justifie à lui seul d’acheter trois fois le jeu.



Moment Nostalgie

Alerte Rouge n’était même pas encore sorti, je me trouvais en cours d'EPS, coincé en haut des barres asymétriques. Ces agrès me terrifiaient à l’époque et j’étais totalement incapable d’en descendre. Un pote à moi m’a motivé en me disant :"La boîte du jeu est là, juste en bas, viens la chercher !" Voilà qui pouvait situer notre niveau de fanitude. Ça ne m’a pas donné la force de braver mon vertige sur le moment, ça m’a plutôt fait passer pour un freak infréquentable auprès de beaucoup de monde. J’étais content quand même. Enfin, quand on a pu mettre nos mains dessus, un débriefing de la plus haute importance avait lieu tous les matins de la semaine. “Alors, t’as réussi la mission 5 avec juste trois tanks pour gagner ? T’as vu comment les chiens de combat c’est trop génial !” Je ne sais pas comment ça se passe dans les collèges de nos jours mais on n’était pas près de refaire le monde, c’est certain.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Claude Lindsay le Lun Oct 04, 2021 21:39

merci paule émile.
je connaissais de nom. mais je n’avais jamais joué.
ton retour sur expérience est vraiment plaisant. On a vraiment l’impression , en lisant , de revivre à tes côtés ces bons moments du passé. de plus, tu ne manques pas d’humour. ce qui ne gâche rien au texte. au contraire.
la musique est vraiment dans la veine de ce qui se faisait à l’époque. une madeleine de proust en quelque sorte ( pour les hardos et fans de musique numérique du milieu des années quatre vingt dix :D )
Même si je n’avais jamais joué à ce jeu , j’avais vu des screen shots, dans un magazine " console + " , je crois .
merci, merci, merci 🙏.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Oct 08, 2021 13:52

Claude Lindsay a écrit:merci paule émile.
je connaissais de nom. mais je n’avais jamais joué.
ton retour sur expérience est vraiment plaisant. On a vraiment l’impression , en lisant , de revivre à tes côtés ces bons moments du passé. de plus, tu ne manques pas d’humour. ce qui ne gâche rien au texte. au contraire.
la musique est vraiment dans la veine de ce qui se faisait à l’époque. une madeleine de proust en quelque sorte ( pour les hardos et fans de musique numérique du milieu des années quatre vingt dix :D )
Même si je n’avais jamais joué à ce jeu , j’avais vu des screen shots, dans un magazine " console + " , je crois .
merci, merci, merci 🙏.

Salut Claude Lindsay,
Merci pour ton message, qui montre que j'ai réussi à transmettre ce que je voulais, au moins à travers cet article en tout cas. C'était l'âge d'or des RTS ! J'ai vraiment adoré cette époque.

Allons-y pour la suite, maintenant ^^

Robocop vs. Terminator (Mega Drive, 1993)

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Type de jeu

Manuel officiel de formation destiné aux CRS, pour calmer les manifestants à base de sulfateuse et de grenades à fragmentation

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Premier contact

Si je ne me trompe pas, c’est encore grâce à mes voisins ultra branchés que j’ai découvert cette merveille de violence et de mauvais goût. Je ne sais pas comment ils faisaient pour dénicher tous ces trucs. Ils squattaient les boutiques, sûrement. J’étais trop petit pour y aller, moi. En tout cas, je n’avais clairement pas l’âge pour jouer à ça non plus ! Mais à l’époque, on se fichait un peu de toutes ces considérations. Et puis, les parents avaient beau faire la guerre aux films trop durs pour nous, ils vérifiaient rarement le contenu de nos jeux vidéo. S’ils avaient su...

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Retour sur expérience

J’ai tout de suite accroché au parti pris d’exploser et démembrer tout ce qui bouge, dans un festival sanguinolent au possible. Jamais ma mère ne m’aurait laissé exterminer autant d’êtres humains (et de robots) en toute connaissance de cause, si elle avait posé les yeux sur l’écran de la télé plus d’une seconde lors d’une partie. Il fallait voir le déluge de violence que je faisais pleuvoir sur Detroit et les autres niveaux plus ou moins inspirés de ce crossover bizarre ! Robocop avait beau être un flic, il se foutait pas mal d’assassiner des dizaines de personnes par minute, aussi mal intentionnées fussent-elles. Ça ne m’a pas rendu psychopathe pour autant ; comme quoi, les jeux vidéo ne sont pas les horreurs créatrices de petits monstres, bien qu’on ait essayé de nous le faire croire. Peut-être que je ne suis pas passé loin de perdre la raison cela dit, allez savoir.

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Flashback spécial ambiance

J’ai toujours regretté de ne pas pouvoir incarner le Terminator dans ce plateformer qui mélange bain de sang urbain et massacre dystopique. Mais une fois la partie lancée, j’oubliais vite mes préférences, tant l’ambiance et le rythme étaient jouissifs. Les mécaniques de jeu semblaient peut-être simplistes et parfois bancales, mais il flottait dans ce jeu un parfum de pessimisme extatique qui rattrapait tout le reste. Les années 90 dans toute leur splendeur : cristallisant la peur et l’excitati on liées à l’approche de l’an 2000, le futur bordel ! Un futur rarement radieux, hein. Il valait mieux vivre au jour le jour que d’espérer quoi que ce soit du troisième millénaire.

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Réécoute de la bande-son

La musique flirtait souvent avec les limites de l’improbable en mettant à mal les capacités sonores de la console. D’un autre côté, ce son particulier, métallique et industriel, correspondait tout à fait au climat jubilo-dépresso-violentissime du jeu. Ça aurait été composé par un DJ de Detroit que ça ne m’étonnerait pas. Certains morceaux pourraient même encore passer en boîte aujourd’hui (en prévenant bien les gens à l’avance, cela dit). D’autres font plutôt mal aux oreilles et serrer les dents. Mais ça colle avec la rigidité presque zombiesque de Robocop. Quoique, dans ce jeu, il peut sauter et s’accrocher à des barres au plafond avec une facilité surprenante. Mais on s’en fiche, ça colle quand même !



Moment Nostalgie

Ma grande sœur aussi a bien adhéré direct au concept de mitraillage continuel de méchants terroristes. On jouait souvent ensemble, à s’échanger la manette dès que l’un d’entre nous perdait une vie. Pendant ce temps-là, l’autre faisait souvent l’idiot en dansant sur la musique. Le morceau qui accompagne le premier niveau est devenu légendaire pour nous, avec ce sample de voix complètement barré qu’on adorait imiter. Comme pour Altered Beast, on se regardait, on faisait parler notre plus beau yaourt, et c’était parti pour une session de fous rires sans fin. “Co-manèèère” (on n’avait pas beaucoup progressé en anglais, depuis). Je n’ai jamais su quels mots prononçait réellement le “chanteur”. Tout compte fait, je préfère ne jamais l’apprendre.

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Theme Park (PC, 1994)

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Type de jeu

Sur fond de jolies couleurs et de bonnes intentions, un jeu qui cherche juste à ruiner nos journées.

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Premier contact

Quand mon père venait me chercher un week-end par mois, on partait souvent chez de bons amis à lui. Des gens très sympas, qui en plus avaient une Master System… et un PC ! Un PC qui datait d’avant les PC que moi j’ai connus, même ! Windows 3.1, pas de lecteur CD-ROM, juste un emplacement pour insérer des disquettes. Et dans cette collection de disquettes : Theme Park, un simulateur de parc d’attractions. Euh, OK ! On dirait bien que c’est génial ! Je peux essayer pendant que vous prenez l’apéro ? Merci !

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Retour sur expérience

Quand on pense jeu de gestion aujourd’hui, on s’imagine être guidé gentiment à travers les différentes fonctionnalités via un tutoriel bien pensé. Dans les années 90, tout ceci n’existait pas. On devait se prendre par la main tout seul, lâché dans la fosse aux lions direct, et on n’avait qu’à se démerder en cliquant sur des boutons en espérant que ça fonctionne. Dans Theme Park, placer les attractions représente 0,5% du temps passé à jouer. En vérité, on se fait totalement accaparer par le recrutement du personnel, le prix de chaque article de chaque boutique, le nettoyage des ordures, la réparation des appareils cassés, le salaire des employés, le stock de marchandises, la dose de sucre dans les glaces et de sel dans les frites (je vous jure c’est vrai)... sans oublier les actionnaires, les syndicats et la recherche de nouvelles technologies ! LE TOUT SANS PERSONNE QUI N’EXPLIQUE RIEN. Enfin, il y a bien un conseiller qui affiche des messages de temps en temps, mais il sert surtout à rabâcher qu'on fait n'importe quoi sans apporter de solution.
-Euh monsieur, j’ai neuf ans, vous voulez pas m’aider juste un peu ?
-Démerde-toi, on t’a dit !!
Sans surprise, les parties se soldaient toutes par des défaites cuisantes.

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Flashback spécial ambiance

Les graphismes ont terriblement souffert du passage du temps, mais en plissant un peu les yeux, on parvient à deviner que tout s’efforce de paraître mignon. Le style cartoon pixel se marie bien avec le thème du parc d’attractions et on se marre souvent à regarder les visiteurs se perdre dans le labyrinthe ou s’emmerder dans le manège pour enfants. Ça, c’est au début, car quand l’argent vient à manquer, les techniciens s’en vont et les attractions se mettent à exploser. En parallèle, les frites trop salées font vomir tous les clients, et des malfrats nous délestent du peu qu’il reste dans les caisses. Le parc paradisiaque se transforme en carnaval de l’enfer, et on finit par éteindre l’ordinateur en pleurant.

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Réécoute de la bande-son

Si les graphismes ont mal vieilli, alors la musique a déjà été enterrée depuis longtemps ! Il faut vraiment s’accrocher pour supporter ces mélodies récupérées dans les kermesses et les cirques les plus piteux de la planète. Heureusement que ça change souvent, vu que les morceaux se lancent en fonction de l’attraction qui est le plus centrée sur l’écran (enfin je crois, ça doit être un truc du genre). Je pense que j’ai choisi la moins insupportable du lot et encore, je n’ai pas trouvé la version PC, qui n’existe même pas sur Youtube. C’est dire à quel point les gens évitent la B.O. de Theme Park comme la peste.



Moment Nostalgie

J’ai fini par me dégoter une copie du jeu pour en profiter à la maison, quelques années plus tard, mais les premiers souvenirs sont restés les plus forts. Je me revois assis devant l’ordi, chez les amis de mon père. Les adultes mangent et picolent, les plus jeunes enfants sont installés devant la VHS du Roi Lion. Après une troisième défaite en moins d’une heure, je supplie le propriétaire du PC de jouer à ma place pour que je puisse le regarder. Tout le monde vient admirer ses compétences, qui se sont révélées à peine meilleures que les miennes. Au bout de dix minutes, c’était plié et on s’est bien foutu de lui.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Claude Lindsay le Sam Oct 09, 2021 20:51

:shock: OuuUO :!: purée.

robocop versus (the) terminator

encore un jeu que j’ai manqué :oops: j’ai loupé ma vie :mrgreen:

Mais auquel j’aurai aimé joué, adolescent
Il y avait toujours deux factions qui s’opposaient à l’époque. les pro - sega, contre les pro - nintendo, les pro - terminator, contre les pro - robocop, certains affirmaient que l’un était complètement machine et l’autre ( en partie ) humain , le premier avait un avantage sur le second, d’autres leur rétorquaient que c’est justement ce résidu d’Humanité qui lui assurerai la victoire ( en se basant sur l’une des fameuses scènes du film où l’adversaire entièrement robotique du policier fait des choses incroyables, pour un humain, mais ne sait pas descendre un escalier... et se casse la figure tout seul. :lol: )

Enfin, bref.

Merci de me faire découvrir cette pépite, paul émile. Un petit bijou .
Les screen-shots retranscrivent bien la souplesse de manche à balai du policier de la ville de détroit :lol: le côté " gore " aussi. tous ces litres d’hémoglobine vont de pair avec. à l’époque, on pensait qu’il y avait des dizaines de litres de sang dans le corps humain... qu’une seule balle de revolver pouvait faire « gicler » un geyser hors des criminels. jeunes idiot boutonneux :mrgreen: que nous étions :mrgreen:
Notez au passage la taille de l’arme de robocop dans le jeu par rapport à son propre corps... ça en dit long sur sa virilité. :lol:

Le second jeu a beaucoup plus mal vieilli, je trouve. et prête moins à sourire. déjà entendre parler de " Windows 3.1 " comme OS pour lancer le jeu , ça nous rappelle à quel point nous sommes des dinosaures d’un autre temps... ( même si la sobriété des OS de l’époque peut avoir son charme ).
mais là où le bat blesse , c’est concernant l’absence de tutoriel. totalement inenvisageable pour un jeu acheté, aujourd’hui. Impensable. Surtout pour un jeu de gestion, s’adressant, normalement, à un public jeune. les graphismes sont, dirons nous poliment, épurés. rudimentaires, diront certains. ce n’est pas gênant, en soi. ce qui l’est, c’est de donner un aspect visuel sobre, presqu’enfantin, à un jeu avec une jouabilité complexe sans tutoriel. En clair... un jeu qui requiert une certaine maturité intellectuelle . pas forcément compatible avec le style graphique.

quand à la musique... :? youtube me dit que la vidéo n’est pas disponible. À croire que le son doit vraiment être spécial pour que le site refuse de le faire entendre :lol:

en tout cas , un grand merci à toi paul émile pour ce retour en arrière plaisant.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Oct 11, 2021 11:44

Salut, mon fidèle commentateur 8-)

Claude Lindsay a écrit:encore un jeu que j’ai manqué :oops: j’ai loupé ma vie :mrgreen:

Héhé, impossible d'avoir découvert toutes les pépites videoludiques, surtout à l'époque où il fallait se pointer en personne en magasin pour acheter un jeu, souvent avec de l'argent de poche durement gagné ^^
J'ai énormément de lacunes aussien jeux vidéo, et des bien plus graves que de ne pas connaître Robocop vs Terminator :mrgreen:

En tout cas, je connaissais la guéguerre Sega / Nintendo, et par extension Sonic / Mario, mais je ne savais pas pour Robocop et Terminator. Dans mon entourage et à mon époque, on aimait souvent les deux sans les mettre en compétition.

Concernant Theme Park, le concept était vraiment génial. Mais oui, le fait de tout devoir deviner tout seul (j'exagère mais pas beaucoup), ça rendait la chose super difficile. Je trouvais ça super dur ! D'ailleurs, j'ai regardé quelques tests de Youtubeurs, des gamers adultes et tout, et bah ils perdent assez vite aussi :lol:

Effectivement, la musique a disparu, alors que j'avais vérifié avant de poster le message. Décidément... :lol: Celle que je voulais faire écouter se trouve à 6min03 dans cette vidéo, mais pas en entier, c'est vraiment pas simple, avec ce système de chansons qui se déclenchent en fonction de l'attraction à l'écran... bref.

De rien pour le retour en arrière, ça me fait plaisir si des lecteurs apprécient :D

Passons à la suite, maintenant !

Tekken 3 (Playstation, 1998)

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Type de jeu

Meilleur outil d’intégration sociale depuis l’invention de la binouse et des happy hours.

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Premier contact

FPS, jeux de baston, jeux de course, même combat ! J’ai rarement adhéré au truc. Une petite partie de Street Fighter ou de Mortal Kombat de temps en temps, voire de Soul Blade, mais jamais plus de dix minutes, sous peine de m’ennuyer à mourir. Ce fut différent avec Tekken 3. Peu importe chez quel pote je passais la journée, TOUT LE MONDE Y JOUAIT ! Il a bien fallu s’y mettre aussi, question de survie. Ne pas être fan de Tekken à cette époque menait à la destruction pure et simple de notre réputation, comme se pointer au collège sans sac à dos Eastpak, ou avec des vieilles pompes aux pieds au lieu des dernières Etnies. Et comme j’ai troqué mes vieux joggings bariolés contre des gros baggies de skateur avec un ertain enthousiasme, je suis vite devenu accro à Tekken sans m’en rendre compte. Mes principes consistant à me rebeller contre tout ce qui était à la mode n’ont jamais duré bien longtemps.

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Retour sur expérience

Il faut bien admettre que Tekken 3 ne s’est pas imposé comme la référence ultime des jeux de fight par hasard. Un grand nombre de personnages (dont beaucoup étaient drôles, attachants, ou méga stylés), des graphismes en 3D toute carrée si typiques de la Playstation, et surtout un arsenal impressionnant de coups disponibles ! La plupart de ses concurrents ne proposaient pas autant de techniques et ne réclamaient pas qu’on passe autant de temps à maîtriser les subtilités de nos combattants préférés. Et par subtilités, je veux parler de grosses mandales impossibles à esquiver, qui retirent les trois quarts de la barre de vie adverse, tout le monde aura compris. Bref, on pouvait certes s’amuser à Tekken en martelant tous les boutons de la manette, mais le vrai but ultime, c’était de massacrer l’opposant avec le plus de classe possible, notamment grâce à un enchaînement d’attaques dont il n’avait même pas connaissance. “Si tu ne connaissais pas parfaitement cinq persos à quinze ans et demi, tu pouvais pas être notre pote, désolé.” - Paulemile, circa 1999.

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Flashback spécial ambiance

Comme dans beaucoup de titres du même genre, Tekken 3 propose un background pour chacun de ses personnages, ainsi qu’un scénario plus ou moins bâclé pour justifier la présence d’autant de monde dont l’envie de se foutre sur la tronche vire au besoin viscéral. Chacun des protagonistes possède peut-être son ring attitré et son design bien précis, mais au final, le tout ressemble à un gros bordel sans grande identité. Mais nous, on s’en moquait totalement (et on s’en balec toujours aujourd’hui). Je serais bien incapable de mettre le doigt sur ce qui nous rendait autant accro dans l’atmosphère de ce chef-d’œuvre, mais il y avait bien quelque chose d’ultra cool. Peut-être que toute la magie vient de là, finalement : ça rassemblait des gens de tous horizons et de tous milieux, sans que personne ne comprenne trop pourquoi. Si certains de mes copains de l’époque avaient su que je jouais aussi avec d’autres amis, et que par conséquent, ils auraient pu aussi jouer ensemble, ça en aurait fait tomber plus d’un dans les pommes ! Toujours est-il que lors d’une soirée ou d’un événement où l’ambiance peinait à décoller, il suffisait de quelques parties de Tekken pour que tout le monde se détende et se prenne dans les bras.

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Réécoute de la bande-son

Bon, maintenant que j’y pense, peut-être que la musique est la clé de tout. Elle illuminait Tekken 3 via une sorte d’électro criarde de et prétentieuse, un sous-genre presque omniprésent à la fin des années 90 (dans les films (Blade), les séries (Alias), les pubs et bien sûr les jeux vidéo (Gran Turismo 1)), et qui a disparu assez vite au début des années 2000. Je ne sais pas si quelqu’un sur Terre regrette ce son typique ; moi pas trop, excepté pour l’aspect nostalgique, forcément. Malgré tout, la grosse ligne de basse saturée de sons grésillants, ça donnait une de ces pêches ! Nous, on écoutait ça, on était convaincus qu’on était les ados les plus géniaux de la planète. Alors oui, à moins de connaître les morceaux par cœur, quasiment impossible de deviner quel personnage lui était associé, tant les sonorités et les rythmiques se ressemblaient (à quelques exceptions près, allez). Mais eh, nous on connaissait par cœur, on était des vrais !



Moment Nostalgie

Vacances scolaires. Je pars quelques jours en Bretagne chez mon père, le CD-ROM de Tekken bien au chaud dans mon sac. Cette fois c’est décidé, je vais dédier tout mon temps libre à progresser de ouf ! Je vais faire fumer le mode entraînement, noter les combinaisons de touches les plus dévastatrices sur un papier et les lire avant de dormir ! Bryan Fury, Ling Xiaoyu, Julia Chang, Lei Wulong, Gon ! Vous n’allez jamais être aussi forts qu’entre mes mains fébriles et bientôt expertes ! Et mes meilleurs potes qui ne font que m’éclater dès que je squatte chez eux, ils vont moins faire les malins ! De retour en Normandie et tout fier de mes nouvelles aptitudes, on se retrouve tous les trois, dans la chambre de l’un des mes fidèles compères, et on allume la console. Le résultat est sans appel : je me suis fait encore plus exploser qu’avant. Les petits saligauds ont charbonné dix fois plus et ont maîtrisé cent fois plus de coups que moi ! Personne n’avait rien dit et avait manigancé dans son coin. Saleté de Yoshimitsu qui te met K.O. en quatre combos ! Je le retiens celui-là !

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Abysse le Jeu Oct 14, 2021 0:25

L'odyssée et l'exode d'Abe et Tekken 3. Encore des souvenirs vidéoludiques inoubliables.
Les fous rires quand Abe et Gon pètent.
L'excitation intense d'apprendre par les teasers de Consoles + ou de Joypad que dans l'exode d'Abe, tu aurais la possibilité d'envouter également les Scrabs et les Paramites, chose qu'on ne pouvait pas faire dans l'odyssée.
Tekken 3. La joie de plier le mode Tekken Force et d'enfin débloquer le Docteur Boskonovitch, seul perso de tout le jeu à pouvoir effectuer 20 hits combo. Je le prenais tout le temps pour faire chier mes potes, vu que le style de combat du perso consistait à passer le plus clair du temps allongé au sol.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar kyoju kenpu le Jeu Oct 14, 2021 8:10

Aaaahhhh Tekken 3! L'opus de la série qui est souvent considéré, à tort je pense, comme le meilleur de tous les Tekken!
Il faut dire que niveau gameplay, l'épisode apportait certaines subtilités qui ont rendu les combats plus vifs et plus intéressants tactiquement. Fini les supers sauts dégueulasses des deux opus précédents, on pouvait esquiver en réalisant un déplacement sur le coté.
C'est le Teken auquel j'ai le plus joué et j'ai passé des heures dessus à m'entraîner afin de réaliser les combos ainsi que les jungles.
J'avais énormément taffé Yoshimitsu et Lei à l'époque! Que de bon souvenir!
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Jeu Oct 14, 2021 8:21

Marrant, j'aimais pas du tout Tekken 3 perso. Bon je l'avais pas la Play, j'y jouais chez un pote, lui était méga fan des Tekken (perso j'avais déjà trouvé le 1 et le 2 tout nazes), perso je préférais largement Bloody Roar que Tekken 3, que je trouvais tout mou. Mais lui était fan de Tekken, donc il me foutais de grosses raclées sur Tekken 3.


Anecdote : à Noël 1999, avec plus d'un an de retard, un autre de mes potes s'est fait offrir Tekken 3 à Noël. Celui dont je parlais quelques lignes au dessus par contre, il a reçu la Dreamcast et Soulcalibur. Et je trouve ça ouf en y repensant de dépenser 50 balles pour Tekken 3 quand Soulcalibur est dispo a côté.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Jeu Oct 14, 2021 10:17

Abysse a écrit:L'odyssée et l'exode d'Abe et Tekken 3. Encore des souvenirs vidéoludiques inoubliables.
Les fous rires quand Abe et Gon pètent.
L'excitation intense d'apprendre par les teasers de Consoles + ou de Joypad que dans l'exode d'Abe, tu aurais la possibilité d'envouter également les Scrabs et les Paramites, chose qu'on ne pouvait pas faire dans l'odyssée.
Tekken 3. La joie de plier le mode Tekken Force et d'enfin débloquer le Docteur Boskonovitch, seul perso de tout le jeu à pouvoir effectuer 20 hits combo. Je le prenais tout le temps pour faire chier mes potes, vu que le style de combat du perso consistait à passer le plus clair du temps allongé au sol.

Comment j'adorais envoûter les Scrabs, ils avaient trop la classe !
Boskonovitch était très marrant à jouer, ouais. On pouvait même spammer son haleine fétide qui faisait forcément tomber l'adversaire ; un coup à rendre fou n'importe qui :mrgreen:

kyoju kenpu a écrit:Aaaahhhh Tekken 3! L'opus de la série qui est souvent considéré, à tort je pense, comme le meilleur de tous les Tekken!
Il faut dire que niveau gameplay, l'épisode apportait certaines subtilités qui ont rendu les combats plus vifs et plus intéressants tactiquement. Fini les supers sauts dégueulasses des deux opus précédents, on pouvait esquiver en réalisant un déplacement sur le coté.
C'est le Teken auquel j'ai le plus joué et j'ai passé des heures dessus à m'entraîner afin de réaliser les combos ainsi que les jungles.
J'avais énormément taffé Yoshimitsu et Lei à l'époque! Que de bon souvenir!

J'ai découvert le 2 après le 3, et j'ai pu voir le bond dans la qualité réalisé par le 3. Moi aussi je me suis entraîné comme un malade sur ce jeu. J'essayais de maîtriser chaque technique de Lei, qui peut adopter plein de styles différents, comme la grue, le tigre, ou des trucs du style.

Antarka a écrit:Marrant, j'aimais pas du tout Tekken 3 perso. Bon je l'avais pas la Play, j'y jouais chez un pote, lui était méga fan des Tekken (perso j'avais déjà trouvé le 1 et le 2 tout nazes), perso je préférais largement Bloody Roar que Tekken 3, que je trouvais tout mou. Mais lui était fan de Tekken, donc il me foutais de grosses raclées sur Tekken 3.
Anecdote : à Noël 1999, avec plus d'un an de retard, un autre de mes potes s'est fait offrir Tekken 3 à Noël. Celui dont je parlais quelques lignes au dessus par contre, il a reçu la Dreamcast et Soulcalibur. Et je trouve ça ouf en y repensant de dépenser 50 balles pour Tekken 3 quand Soulcalibur est dispo a côté.

J'avoue que j'ai surtout adoré Tekken 3 parce que beaucoup de monde y jouait autour de moi. Mais bon, quand même, les persos disposent d'un nombre de techniques assez dingue. Et quand tu sais jouer, c'est pas forcément tout mou :mrgreen:
Soul Calibur, je connaissais juste 2 potes qui l'avaient, donc j'y ai pas joué beaucoup. Mais dans l'absolu c'était énorme aussi. Enfin, j'ai surtout joué à Soul Blade, en fait. Et Bloody Roar, encore pire, je connaissais juste un voisin de mon père qui avait le 2, mais je le voyais genre deux fois par an. Mais le coup des persos qui se transforment en animaux garous, j'ai quand même énormément kiffé, c'est vrai.

Columns (Game Gear, 1991)

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Type de jeu

Tetris du pauvre, mais seulement d’après les fanatiques de Tetris : des gens dénués de toute capacité de jugement.

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Premier contact

Bien que j’aie découvert Columns sur la Megadrive chez un pote de primaire, c’est la version Game Gear qui a eu droit à tout mon amour. Car oui, je fais partie de ces gens qui ont eu une Game Gear. Tout vexé de voir ma grande sœur égayer ses vacances avec sa Game Boy, j’ai dû réclamer son équivalent de chez Sega, et alors que je n’y croyais pas du tout, je l’ai obtenue ! Ainsi, je pouvais assouvir ma soif de jeux vidéo à la plage ou à la montagne. La baignade et le ski pouvaient bien attendre un peu. En plus, son écran minuscule affichait trente-deux couleurs. Face au noir et vert de la Game Boy, ça semblait tellement mieux ! Columns étant fourni avec la console, et la console ayant coûté un bras à mes parents, ce fut mon seul jeu pour un bon bout de temps. Au début, j’ai un peu grommelé, pensant avoir à faire à un clone de Tetris que j’avais déjà bien rôdé. En fait non. Peut-être avais-je besoin de me convaincre d’avoir fait une affaire de dingue, mais j’ai largement préféré ça à Tetris. Excusez-moi, est-ce qu’on peut multiplier la durée des vacances par vingt ? Je vais avoir besoin de temps, là.

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Retour sur expérience

Chez Tetris, tout est une question de formes. Chez Columns, les pièces ressemblent toutes à… ouais, à des colonnes, quoi. Trois "gemmes" empilées les unes sur les autres, chacune pouvant aborder une couleur différente parmi les cinq disponibles. Le temps que la pièce descende toute seule jusqu’en bas, on peut modifier l’ordre des gemmes pour agencer les couleurs différemment. Dès que trois carrés de la même couleur se rencontrent, de manière verticale, horizontale ou diagonale, ils disparaissent en filant des points, et en faisant de la place sur l’écran. Les différences de gameplay suffisamment marquées rendent impossible toute confusion avec Tetris. Et en tant que fan de Sega pas objectif du tout, j’ai tout de suite trouvé le concept vachement plus classe et jouissif ! Surtout quand on déclenche un enchaînement de combos qui nous donnent un score qui n’entre même plus dans la calculette tellement il y a de chiffres ! En vrai, quand un groupe de carrés jaunes se volatilisent, font tomber les pièces du dessus, pour faire dispraître plusieurs triangles rouges, puis des losanges verts, des violets et encore des jaunes… Trop ! La ! Classe ! Le sentiment de récompense face au challenge enterre celui de Tetris sous plusieurs tonnes de pixels.

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Flashback spécial ambiance

Pas simple de juger l’ambiance d’un jeu qui se déroule en intégralité sur un simple écran fixe. Comme pour Tetris, le thème a un vague rapport avec une ville (quelqu’un sait pourquoi ? Jamais compris), mais à part ça ? Bon, plus la difficulté augmente, plus la dite ville sombre dans la nuit noire. Trop stylé ou quoi ? Mouais, d’accord. En plus, on dirait une ville de Turquie ou du Maghreb, ça tombe bien, je suis en vacances, je vous l’avais pas encore dit (bon, là, je suis en Savoie, mais c’est déjà plus proche du Maroc que quand je suis au Havre) ? Au final, on s’en fiche pas mal, de cette ville ! De toute façon, les pièces tombent tellement vite à la fin, que même cligner des yeux nous mène à une défaite quasi-instantanée.

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Réécoute de la bande-son

Je crois qu’il existait deux ou trois morceaux différents. J’ai mis du temps à comprendre que si je voulais écouter les autres, je devais le préciser dans les options du menu principal. Quand j’ai enfin compris ça, j’étais tellement accro à la chanson jouée par défaut (subtilement appelée Theme A), que j’ai à peine laissé les autres me caresser les oreilles. Je crois que j’ai bien fait, car ce Theme A possédait une aura envoûtante et mélancolique que les autres n’avaient pas, des traits que j’appréciais déjà étant gosse (je passais plus de temps à rêvasser dans une semi-déprime qu’à exploser de joie). Dommage que le titre ne dévoile pas les petites subtilités sonores de la Game Gear qui la différencient de la Master System, ça aurait sonné encore mieux. Enfin, pourquoi les développeurs ont foutu une musique triste sur ce genre de jeu, plutôt qu’un morceau entraînant comme dans Tetris ? Comme pour cette histoire de ville, aucune idée !



Moment Nostalgie

Je ne jouais à la Game Gear qu’en vacances, ou à la rigueur en week-end chez les grands-parents, pour qui le maximum de la technologie avait été atteint avec le magnétoscope et les diapositives. Chez moi ou chez les potes, j’avais accès à de meilleures consoles. Ça donnait à ma Game Gear une saveur spéciale d’insouciance liée à l’absence d’école. Vu comme ça, on pourrait croire que je la trimballais partout, lançant une petite partie entre une séance de tir à l’arc au camping et une virée en canyoning. En fait non, la Game Gear n’était pas une vraie console portable, mais plutôt une sorte d’ogre pilovore, puisqu’elle en bouffait six en moins d’une heure ! Oui, même les LR-6 Duracell du lapin rose ! J'exagère à peine. Mes parents m'ont vite interdit de toucher aux piles. Avec un monstre pareil qui n'entrait même pas dans ma sacoche banane, je les dérobais par dizaines, dès que je faisais ma valise. Je devais donc jouer à la Game Gear avec l’adaptateur branché sur une prise en permanence, parfois assis par terre. Chouette projet de vacances, pas vrai ? Et bah, ça ne m’a pas empêché de chérir chacun de ces moments. D’une parce que je ne restais pas devant toute la journée non plus, et de deux parce que le plus cool, c’était de se faire quelques sessions dans le lit avant de dormir. Les gosses d’aujourd’hui font pareil avec leurs smartphones, mais ils n’ont rien inventé.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar kyoju kenpu le Jeu Oct 14, 2021 18:37

Antarka a écrit:Marrant, j'aimais pas du tout Tekken 3 perso. Bon je l'avais pas la Play, j'y jouais chez un pote, lui était méga fan des Tekken (perso j'avais déjà trouvé le 1 et le 2 tout nazes), perso je préférais largement Bloody Roar que Tekken 3, que je trouvais tout mou. Mais lui était fan de Tekken, donc il me foutais de grosses raclées sur Tekken 3.


C'est les goût et les couleurs j'imagine, mais Tekken 3 c'est mou quand tu sais pas jouer, et le gameplay demande plus de Mind game que Bloody Roar.
Les deux seuls jeux de combats qui peuvent rivaliser avec tekken 3 sur playstation étaient Souledge et Tobal 2!

Concernant Bloody Roar c'est sympa, mais dans le genre versus fighting c'est un second couteau comme Dead or Alive ou encore rival school. Le coté plus "dynamique" que tu percevais venait probablement de sa bourrinitude (Tekken 3 demande BEAUCOUP plus de technicité dés la prise en main pour faire des choses spectaculaire à part avec Eddy).


Antarka a écrit: Anecdote : à Noël 1999, avec plus d'un an de retard, un autre de mes potes s'est fait offrir Tekken 3 à Noël. Celui dont je parlais quelques lignes au dessus par contre, il a reçu la Dreamcast et Soulcalibur. Et je trouve ça ouf en y repensant de dépenser 50 balles pour Tekken 3 quand Soulcalibur est dispo a côté.


Parce que Tekken 3 est ouf tout simplement!

Vu les nombreuses possibilités qu'offraient les personnages, 50 balles c'est clairement pas cher payé, et même avec Soulcalibur à coté qui le surpassait certe, mais de pas grand chose.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Claude Lindsay le Jeu Oct 14, 2021 21:07

Là je voix que je suis vieux.
même par rapport à vous :oops:

je me suis arrêté à tekken 2. le jeux auquel je jouais en boucle sur mon unique console :oops: la playstation un :oops: et je séchais les cours de ma première année de lycée que j’ai redoublé pour m’évader dans ce monde virtuel et échapper à la triste et dure réalité en incarnant jack-2 , heiachi ( j’entends encore la voix du speaker derrière criant ichima ) , ou encore le mystérieux yoshimitsu et sa fameuse technique d’auto-empalement avec son épée ( hara kiri ) pour obtenir un draw. Et puis, il y avait le point enflammé 🔥 de paul , lent à charger, mais puissant et dévastateur à l’impact ( encore fallait-il toucher sa cible ).
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mer Oct 20, 2021 9:42

Bonjour et bonne semaine :D

Diablo (PC, 1996)

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Type de jeu

Lente descente aux enfers à grands coups d’épée dans la chair de démon, mais descente aux enfers aussi dans la tête du joueur.

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Premier contact

Aïe, aïe, aïe, je me souviens comme si c’était hier de cette fois où je suis entré chez mon meilleur pote, alors qu’il jouait à Diablo. Je ne lui en ai pas voulu longtemps de ne pas s’être levé de sa chaise quand j’ai sonné à la porte. Comme lui, j’ai été happé par ce jeu dans lequel un personnage s’enfonce de plus en plus profond sous terre, dans un décor de plus en plus oppressant, forcé de combattre des monstres de plus en plus effrayants. Beaucoup de gens ont sonné dans le vide, ce jour-là. Comme mon copain, j'étais incapable de détourner les yeux de cette légende vidéoludique, encore moins d'aller ouvrir la porte.

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Retour sur expérience

Dans cet univers sombre et anxiogène, notre personnage est seul contre tous, à quelques villageois près. On a vite fait de se mettre à sa place, redoutant de tomber sur un démon surpuissant derrière chaque mur (en plus, ça arrive toutes les deux minutes). On jubile lorsque l’on ramasse une nouvelle pièce d’armure magique qui nous permettra peut-être de ne pas mourir au niveau suivant… le genre Hack’n Slash était né (note : ce constat reste contesté par certains historiens du dixième art, mais on s’en tape). Jamais je n’avais vu de personnalisation si poussée de notre avatar, puisqu’à chaque niveau d’expérience gagné, on pouvait choisir où dépenser chaque point de caractéristique, sans parler des centaines de propriétés magiques associées aux centaines d’armes, casques et boucliers qu’on trouvait par terre, sur les cadavres de nos victimes. Jouissif, vertigineux, complètement addictif.

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Flashback spécial ambiance

Ah bah oui… cette ambiance, bordel ! Sans elle, Diablo aurait été un très bon jeu. Grâce à elle, c’est devenu une merveille ultra cultissime, dont on ne peut pas se passer avant d’avoir détruit trois ou quatre souris, à force de cliquer comme un demeuré. Le monde déchu dans lequel le personnage évolue est constamment enveloppé d’un brouillard de déprime. On discute avec les habitants désabusés de Tristram, le hameau maudit dans lequel tout a commencé, le temps de récupérer entre deux massacres de créatures sanguinaires… Rien de mieux pour se construire dans notre société capitaliste, et faire de préados comme nous de futures personnes respectables. Au final, ce genre de titre permet de garder les pieds sur terre de manière plus efficace que, disons… d’autres programmes en apparence mignons mais bien plus traumatisants en réalité (on en parle du plombier qui désosse des tortues et leur vole leur argent ? Ou du gentil petit elfe qui assassine tout ce qui bouge, y compris des poules, juste par obsession de ramasser des cristaux ?). Plus j’ai joué à Diablo, plus j’ai aimé la vie réelle, plus je l’ai remerciée de ne pas être remplie de démons qui cherchent à m’égorger ou me posséder à tous les coins de rue.

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Réécoute de la bande-son

Si le gameplay était jouissif et les décors ragoûtants au possible, la musique allait plus loin encore. L’OST de Diablo est un pur chef d’œuvre, du morceau faussement rassurant qui accompagne le village, aux titres mille fois tourmentés qui magnifient la terreur inspirée par les donjons et autres cavernes horribles. Elle s’émancipe des carcans du jeu vidéo et peut s’écouter à tout moment, sans avoir à trancher des zombies et des chèvres garou pendant des heures pour s’y attacher. Dès que j’ai un petit coup de blues, je me remets le morceau des catacombes hantées et aussitôt, j’aime la vie de nouveau.



Moment Nostalgie

J’avais rarement le droit de rester dormir chez mon meilleur pote. Je n’ai jamais su pourquoi ses parents étaient récalcitrants à cette idée. Un jour, pris d’un accès de magnanimité, ils m’ont donné l’autorisation de venir pioncer dans la chambre de mon super copain. On a joué plusieurs heures à Diablo avant de se coucher, bien sûr. Au milieu de la nuit, le gars s’est mis à parler tout seul, en citant des noms de monstres tirés du jeu, effrayé à l’idée qu’ils soient en train de monter l’escalier menant à nos petits êtres sans défense. J’ai tenté de le raisonner mais il ne répondait pas, comme possédé par son propre cauchemar. J’ai toujours soupçonné qu’il faisait l’idiot et qu’il était parfaitement réveillé. Mais n’empêche, au bout d’un moment, je voyais des ombres bizarres se mouvoir dans les marches. Des années plus tard, on a reparlé de cette fameuse nuit :”Ma mère devait sûrement ranger du linge”, a-t-il alors déclaré, les yeux dans le vague. Mais, ranger du linge à deux heures du matin ? Sans faire le moindre bruit ? Ce mystère restera non résolu. Peut-être est-ce une piste à creuser, afin de comprendre pourquoi ses parents refusaient si souvent de faire dormir des invités. Tout le monde n’est pas réceptif aux rituels satanistes, enfin je crois.

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Dragon’s Fury (Megadrive, 1992)

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Type de jeu

Meilleure alternative aux bars en cas de crise sanitaire mondiale. Le Covid-19 a juste eu trente ans de retard.

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Premier contact

Comme beaucoup de pépites vidéoludiques, celle-ci appartenait à mes voisins super cool, qui me l’ont prêté par pure sympathie envers moi. Si je me souviens bien, je leur ai toujours rendu leurs jeux, sauf celui-là ! En tout cas, je l’ai gardé un paquet de temps, impossible de m’en défaire ! Bon, ils ont fini par s’en rendre compte, hein. Mais je crois qu’ils ont fait semblant d’avoir oublié qu’il était chez moi. Vraiment gentils, ces voisins.

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Retour sur expérience

Né trop tard pour connaître l'époque où les flippers tenaient les jeunes occupés pendant des heures lors de leurs sorties, je suis tombé en plein dans l’ère de leurs homologues virtuels. J’en avais déjà testé un pas terrible sur le vieux PC 486 de mon père, mais avec Dragon’s Fury, j’ai découvert tout le potentiel du concept. Un tableau principal s’étalant sur trois écrans de télé, six niveaux secrets (même sept, d’ailleurs. Je l’ai découvert en faisant des recherches, je ne l’ai jamais débloqué étant gamin), une myriade d’éléments interactifs, changeants et mobiles, des passages secrets… sans oublier la balle qui changeait de couleur pour donner des bonus de points. Aucun flipper réel n’aurait pu arriver à la cheville de ce bijou. Déjà à sept ans, j’avais décidé que les bars serviraient exclusivement à me saouler, et rien d’autre !

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Flashback spécial ambiance

Non content de repousser les limites des machines à billes, Dragon’s Fury se pare d’un habillage sombre, sataniste et délirant, flirtant avec l’érotico-SM en de rares occasions (ça me perturbait déjà un peu, toutes ces succubes lascives planquées dans les décors). Le plateau central arbore le visage d’une femme qui se change petit-à-petit en dragon (et pas de manière mignonne, hein), un grand nombre de squelettes se baladent à travers les niveaux (mention spéciale au crâne géant qui se marre quand on perd une vie), et divers démons essaient de vous compliquer la vie, dans des environnements crades et lugubres. À chaque fois que je jouais, un cocktail de peur et d’admiration me prenait aux tripes. Si j’avais cédé à la tentation de virer métalleux gothique à l’adolescence, mes parents auraient pu intenter un procès aux développeurs de ce jeu.

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Réécoute de la bande-son

Selon les morceaux, la musique emprunte plus au disco qu’au thrash metal, même si on sent les efforts fournis par le compositeur pour enrober l’ensemble d’une vibe lugubre. De toute façon, qui suis-je pour prétendre savoir à quoi ressemble de la musique de flipper, hein ? N’importe quoi aurait pu me convenir, surtout à cet âge. Tant que c'était estampillé OST de jeu vidéo, je pouvais adorer le plus nullissime des morceaux. Le thème du plateau principal ne semble pas très accessible au premier abord, mais une fois apprivoisé, difficile de s'en passer ! Quant aux stages spéciaux, plus on approche des derniers, plus la musique sonne morbide et torturée. Magnifique !



Moment Nostalgie

Dragon's Fury s'appréciait mieux en solitaire qu'à plusieurs. Si jamais on y jouait à deux, il fallait attendre que l'autre perde pour récupérer la manette. Et vu le nombre d’options disponibles permettant de protéger notre bille du gouffre fatal, ça pouvait durer longtemps ! Quand j'allumais la console et que je voyais le nom de ma sœur tout en haut du classement des meilleurs scores, je passais dans un état second. Je ne trouvais le repos qu'une fois repassé devant elle. Je crois que je privilégiais toutefois les créneaux en journées ensoleillées. Le jeu me faisait un petit peu trop peur pour le lancer le soir.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Oct 20, 2021 18:33

Aujourd'hui, dans le genre "ces jeux excellents que la plupart d'entre vous doivent pas connaitre", je vais citer du Screamer. Screamer 2 pour être plus précis.

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Tout d'abord, c'quoi les Screamer ? Série de 4 jeux de courses, sortis de 1995 à 2002, exclusivement sur PC. Pour être plus précis, c'est un peu la réaction des développeurs PC à chacun des hits de course consoles à ce moment là. Screamer (1995) conconrrence Daytona USA et Ridge Racer en mieux. Screamer 2 (1996) plutôt Sega Rally. Screamer Rally (1997) ridiculise V-Rally. Et Screamer 4x4... essaie des trucs.


C'est du second opus que je vais parler la.



D'abord un peu de contexte : je suis totalement passé à côté de l'ère 32 bits pour attendre la Nintendo 64. Mes références en jeux de course, c'était sur Megadrive. Même sur N64, passé Mario Kart, on pouvait pas dire que ça soit la joie dans le domaine au départ. Du coup j'avoue que jusqu'à 1997, moi et les jeux de courses, c'était une histoire d'amour totalement eventée, et il en fallait peu pour m'impressionner dans le domaine.

Mais en 1997 mes parents achètent un PC familial. Y'a plusieurs CDs de jeux avec : Swiv 3D, Tomb Raider 1, et ce Screamer. Que j'ai lancé assez vite pour le fun.


Et ma foi, quel jeu !

Graphiquement, pas évident sur les screens, mais le jeu était au top du top. Largement supérieur à tout ce qui se faisait sur console à l'epoque, et superieur à tout ce qui se fera sur consoles de la génération 32 bits (pour moi faudra attendre Sega Rally 2 pour faire nettement mieux sur consoles). Le jeu est en 640x480 et supporte la 3DFX. Bref c'est beau, très rapide, incroyablement fluide.


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Niveau maniabilité, c'est de l'arcade. Un peu bizzare au début.
Il pique à Sega Rally les virages et les glissades démesurées, . Résultat : le feeling est décuplé, totalement instinctif, me paraît même plus important encore que dans Sega Rally. De plus, les options de réglages de la voiture (direction, suspensions, pneus et freins) sont peu nombreuses mais ont néanmoins une grande influence sur le comportement routier de celle-ci, ce qui pimente encore plus le challenge.


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Niveau musiques, c'est très techno fin-90's. Ça passerait encore nickel de nos jours en boîte. Perso j'aimais pas mais le jeu pouvait aussi te lire un CD de zique pendant les courses si tu voulais. Alors en 1997 j'avais assez peu d'albums, et pas forcément dans le thème. Pour ça qu'aujourd'hui j'ai du mal à entendre du Moby ou Radiohead sans penser à ce jeu.


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Niveau contenu, je pourrais résumer ça par "classique mais efficace". Très efficace même. 10 vrais circuits (bien plus que la concurrence de l'époque) . Juste 4 voitures, c'est peu ouais. Aucune license mais des tutures reconnaissables. Le mode championnat déchire sa maman. Le jeu est possible à deux sur même écran, même s'il faut se partager un clavier.

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Mais l'un des gros points forts de ce jeu, c'est qu'il est fun. Les circuits sont plein de détails, disposent d'une vie propre tellement y'a d'animation dedans. L'IA des concurrents est pas si ridicule vu l'epoque et offre un challenge sympa mais surmontable.


Screamer 2, c'est Sega Rally en (nettement) mieux. Plus beau, rapide, long, technique et fun.

Clairement, un des jeux qui m'ont fait basculer des consoles vers le PC.
Ce forum est totalement rouxciste.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Oct 22, 2021 10:05

Ah bah ouais, t'avais raison, j'ai jamais entendu parler de ce jeu :mrgreen:
Même sans être un grand fan des jeux de course, je suivais quand même un peu l'actu, donc bizarre que je n'aie jamais vu ce nom nulle part. Mais peut-être que Gran Turismo en 1997 m'a rendu aveugle à tous les autres, même les titres arcade. Il m'a même fait arrêter de jouer à Destruction Derby, alors bon...
Je suis allé écouter un peu la musique, et bah contrairement à toi, je suis bien dégoûté de ne pas avoir découvert ça à l'époque. J'aurais totalement adoré :mrgreen: Je dis pas que j'écouterais tous les morceaux encore aujourd'hui, mais certains sonnent encore très bien à mes oreilles (Forgotten One est vraiment cool je trouve).

Allez, je continue à vous spammer, moi 8-)

Gauntlet II (Atari ST, 1988)

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Type de jeu

Suite interminable de labyrinthes, qui s’enchaînent jusqu’à nous faire sombrer dans la folie.

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Premier contact

Quand j’y repense, les journées devaient bien durer une quarantaine d’heures, quand on était gosses. Chez mon super pote de primaire, on avait le temps de faire la guerre avec ses G.I. Joe dehors, faire la guerre avec ses G.I. Joe dans sa chambre, prendre trois goûters, boucher ses toilettes en jetant des carottes dedans, et EN PLUS tester vingt jeux différents sur son Atari STE. Parmi eux, sans doute notre préféré : Gauntlet 2, qui nous a accompagnés (et terrorisés) jusqu’à l’avènement des ordis modernes.

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Retour sur expérience

Le concept est plutôt basique, mais diablement efficace : on incarne un bonhomme vu de dessus qui canarde des hordes de monstres à travers des niveaux de plus en plus alambiqués. Les clés à trouver pour passer au stage suivant sont parfois vraiment bien plaquées. Parfois, les murs sont invisibles. À d’autres moments, de fausses cases “sorties” essaient de nous tromper. Et puis il y a les parois magiques qui nous causent des dégâts, les portes à ouvrir pour débloquer une partie d’un niveau... Les quatre classes de personnages ne sont pas bien différentes, du peu que je me souviens. Par contre, les ennemis se déclinent en tout plein de machins bigarrés, et y a des tas de trésors à ramasser. La panoplie idéale pour tout pilleur de tombeaux qui se respecte. Car c'est bien ça qu'on fait en fait, non ? Piller des tombeaux. Tu m’étonnes que les monstres veulent nous bouffer, en fait.

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Flashback spécial ambiance

Gauntlet 2, c'est de l'heroic fantasy pure ! Mais celle des années 80, quoi. De grosses brutasses (homme ou femme, c'est déjà pas mal) qui massacrent des centaines de créatures par minute, sans le moindre besoin de suivi psychologique derrière ! Rien de franchement subtil, mais quand on a sept ou huit ans, on se fout du scénar ou des éventuelles névroses qui taraudent les barbares qu’on incarne. Bon, nous on avait un peu peur quand même, surtout des monstres qu'on appelait Les Morts. Des spectres noirs presque invincibles et super rapides. De quoi nous donner des cauchemars jusqu'à notre majorité.

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Réécoute de la bande-son

Euh, pas grand chose à dire sur la B.O., puisqu’elle est tout simplement inexistante ! À peine trente secondes d’une musique d’intro, et puis c’est tout ! Dommage, car ça aurait pu ajouter une petite touche d'épique et de danger, pour rendre ce jeu encore plus légendaire. Enfin, il reste toujours les effets sonores, pas géniaux sur Atari, mais tout de même un peu sympas. Bon, à part le crissement ignoble d’une Mort dès qu'elle touche un joueur. Lui il est terrifiant.



Moment Nostalgie

Dans ce jeu, on peut jouer à deux en même temps sur le même écran. Pour une raison qui m'échappe encore aujourd'hui, tant qu'on ne mourait pas en même temps, notre combattant ressuscitait sans fin. Vu la difficulté en constante augmentation tout du long, ce n'était pas de trop. Avec mon pote, on se marrait tout le temps quand ça arrivait, car ça affichait une phrase en anglais : Conjuring a character. On la prononçait en français, comme si character était un verbe du premier groupe, et que "Conjuring" était le nom de notre personnage (du coup ils s’appelaient tous pareil, pratique). On n’avait aucune idée de ce que ça pouvait signifier, mais , ça nous faisait pareil quand on lisait “et la bobinette cherrera” du Petit Chaperon Rouge. Alors bon, on trouvait ça normal quand même. Sinon, je vous ai déjà parlé de La Mort? La nemesis suprême ? Maintenant, prenons trois secondes pour imaginer notre détresse quand on a débarqué dans un niveau UNIQUEMENT REMPLI DE MORTS !!! On a hurlé, débranché l'ordi et coupé le courant de toute la maison direct.

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