Après m'être fait spammer de fanarts sur Tumblr et sous la pression de mes amis, j'ai fini par tester le petit underdog des jeux maquants de 2015 : Undertale.
Je l'ai fini pour la première fois hier, et j'avoue être assez convaincu
Codé quasi-intégralement par un seul gars au fond de son garage, ce petit jeu indé qui ne paye vraiment pas de mine (le truc tournerait surement sur une gameboy). Donc l'aspect graphique est carrément à la ramasse, ça c'est sûr, mais presque tout le reste est là.
Les musiques déjà, parlons-en. Avis aux amateurs de 8-bit : Tobyfox avait fait du bon boulot sur quelques uns des thèmes de Homestuck, et il s'est surpassé. Non seulement c'est prenant mais c'est aussi très expressif.
Ensuite, ce qui est le point le plus vendeur du jeu : son histoire et ses personnages. Sans spoiler, disons que le jeu se base sur les interactions entre votre personnage et la demie-douzaine de boss du jeu. Votre confrontation (parfois évitable) a énormément de répercussions sur l'histoire et le comportement des autres personnages. Bref, attendez vous à des interactions étonnament prenantes avec cette petite communauté, à une bonne dose de surprise et à des changements de point de vue qui s'appliquent presque autant à vous même qu'à votre personnage.
Le système de jeu est bien pensé et original (très dynamique, ça change des RPGs classiques), mais, si ça ressemble effectivement à un gros RPG à l'ancienne type earthbound, c'est beaucoup trop court pour en être un. Fini en 5 h 30 min pour ma part...
Le défi n'est pas non plus très haut. Une fois bien équipé, on peut défaire presque tous les boss en 2-3 tentatives.
Mais cette faible durée de vie semble compensée par la flexibilité de l'histoire qui permet une très forte rejouabilité. D'autant plus que le jeu a l'air de se souvenir des parties précédentes...
De plus, la première run est apparemment de loin la plus facile. Donc mon avis sur la difficulté peut peut-être changer.
Bref, undertale c'est bien sympatoche, même s'il ne mérite surement pas autant de fanboys. J'ai eu l'impression de suivre une histoire interactive au moins autant qu'un jeu, et le premier empiète un peu sur l'autre. Mais ça reste très bien fait alors si vous vous débrouillez en anglais, pas de raison de passer à côté.