Consoles et jeux rétros

[Paulemile]

Yes je comprends tes réticences.
Ca me fait pareil sur mes textes de jeux pas joués. L'absence de nostalgie rend parfois l'écriture difficile. Je galère à me motiver.
Et oui, la Dreamcast a bien besoin qu'on parle d'elle sur ce topic

Bon du coup, si quelqu'un ayant adoré Super Mario World durant son enfance voudrait bien se lancer...

[Antarka]

Bon allez je vais parler d'un jeu PC.

Il s'agit donc d'un space Opera, sorti en 1997 sur PC et en 2003 sur Game Boy Advance (si si). J'vais parler de la version PC surtout, même si j'ai aussi fini la version GBA y'a longtemps.


Il est le 5eme et dernier vrai épisode de Wing Commander, et paradoxalement le moins connu.

Perso j'ai jamais vraiment joué au 1 et au 2, j'ai fini les 3 et 4 une fois chacun, mais c'est bien celui-là que j'ai rincé en long en large et en travers.


Rappel des précédents épisodes :

Dans les 4 premiers épisodes, vous incarnez Blair, pilote humain joué par Mark Hammil, représentant de l'humanité en guerre contre les Kil'rathi, une race de felins anthropomorphe géants et guerriers qui veulent rien qu'a nous exterminer. A la fin de l'épisode 4, la planète mère des Kil'rathi est détruite, et l'humanité totalement victorieuse. Mais alors, de quoi que ça va être ce nouveau jeu ?


La prophetie qui fait peur.


Le jeu commence ainsi, par l'énoncé d'une vieille prophecie Kil'rathi. Qui nous parle de fin de l'univers toussa, en même temps qu'un portail s'ouvre dans l'espace humain.

Je suis obligé de mettre un lien vers l'intro, tant une retranscription du texte ou un screen rendrait pas hommage au truc. Donc voilà, jusqu'à 3 minutes 20 dans la vidéo en dessous :

https://youtu.be/DpbJPZ1QS2E


Est-ce que c'est ce fameux kn'Thrak qui annonce la fin de l'univers (spoiler : oui) ? Mon dieu keskonvafair.


Il est beau mon vaisseau, il est beau.

Si vous avez pas regardé jusqu'au bout la vidéo précédente, résumé : Le jeu a proprement parler vous met dans la peau d'un bleu : Casey, un jeune pilote tout droit sorti de l'academie, fils d'Iceman (légende de la guerre contre les Kil'rathi), et affecté à bord du Midway, aka un vaisseau-mere humain extrêmement avancé.

Voilà qui te mettait au moins autant la hype qu'un épisode de DBZ

Et ouais, vous n'incarnez pu Blair, mais Mark Hammil interprète toujours le rôle, et a une grande importance dans l'histoire. C'est un des petits reproches que j'ai à faire à ce jeu, votre personnage manque pas mal de charisme.



Shoot + FMV interactif

Alors ouais, comme les précédents Wing Commander mais encore plus marqué, le jeu est très très généreux en cinématiques (filmées + image de synthese). Avec des vrais acteurs et tout hein (dont Mark Hammil, je radote). Probablement pas loin d'une dizaine d'heures de rush différents je pense.

Entre deux missions, vous voulez balladez dans le Midway (je dis balader, mais c'est un point & click à ce moment là, pas une vue à la 3eme personne), accédant à diverses salles, pouvant parler à divers personnages etc.

Et les missions en elle-même, c'est du shoot spatial en 3D, avec une vue subjective. On fait pu trop de jeux de ce genre hélas, mais à l'époque y'avait quelques jeux Star Wars, les Colony Wars sur PS1, et les Wing Commander précèdent.

Le Midway vu de l'exterieur.

La partie shoot.

Bon parlons des phases où l'on joue vraiment : quand on est dans son vaisseau.

Alors pour l'époque, c'était très beau. Je trouve que ça fait encore correctement le taf perso.

Les missions sont très nombreuses, une bonne cinquantaine en ligne droite (mais de nombreux embranchements sont possibles dans le scénario). Chacune est précédée par un briefing tout filmé qui va bien et participe énormément à l'immersion.

Elles sont aussi relativement variées : missions d'escorte, missions de destructions, missions de protection. Bon souvent dans les faits ça se résume à poutrer les ennemis avant qu'ils fassent trop de dégâts, mais on se laisse facilement immerger dans le scénario.

Les vaisseaux sont plutôt nombreux, une bonne dizaine, divisés entre chasseurs légers et chasseurs lourds. Le chasseur lourd est lent et puissant, le chasseur léger ne peut rien contre les Vaisseaux-meres ennemis mais est redoutable contre les chasseurs. Beaucoup de missions vous demanderont de choisir entre un chasseur lourd ou un léger (les objectifs varieront alors).

Chaque vaisseau dispose de plusieurs armes légères (laser, mitrailleuse, etc) et de quelques armes lourdes (missiles de différentes puissances).

Ces phases de shoot sont très funs, parfois difficiles, mais souvent on s'y croit à mort, surtout dans les missions de gros gros combat (on a une vingtaine de nos copains contre plusieurs gros vaisseaux-meres ennemis et des dizaines de vos chasseurs). Ça shoote de partout, les armes sont souvent excellentes (mention spéciale à un des missiles qui file tout droit, éclate et se sépare en des dizaines de petits missiles filant tout droit vers l'ennemi le plus proche).

La bande son n'est pas en reste. La musique est discrète mais épique. Mais surtout : ça parle. On voit des petites fenetres s'ouvrir (ne gênant en rien l'action), pour montrer vos co-equipiers dire des trucs (annoncer la réussite d'un objectif, annoncer qu'ils se retirent parce que trop endommager), ou la commandante du Midway donner de nouveaux objectifs.


Un jeu vivant.

Je reviens sur la partie en FMV.

Les embranchements sont très nombreux dans le scénario, même s'ils se rejoignent à la fin.

C'est la ou je veux en venir : vos choix importent vraiment sur le scénario, et sur les cinématiques. Si tel de vos potes meurt en mission, il n'apparaitra plus dans les cinématiques suivantes. L'échec de certaines missions n'est pas forcément synonyme de Game Over mais parfois franchement handicapante pour les suivantes.


Et vous prenez du galon, au fur et à mesure du jeu. Au départ envié/moqué par des pilotes vétérans (mention spéciale à Maniac, vraiment drôle, vous finirez par devenir un vrai vétéran à la fin du jeu, un heros.

Vous le reconnaissez ?

Pourquoi j'adore ce jeu.

Bon, il est beau. Il est jouable. La réalisation est impec, y compris sa mise en scène. Les missions sont extrêmement nombreuses, le jeu abordable mais parfois difficile, et long.

Nan mais en fait, le pourquoi je l'ai autant pouillé, c'est son ambiance. Vous êtes un p'tain de pilote de chasseur spatial, et vous combattez un ennemi extra-terrestre hyper avancé quoi. Et vous vous y croyez à fond durant des dizaines d'heures.

Parce que ouais, le jeu est sorti en 1997. L'époque où y'avait que 3 films Star Wars. L'epoque ou Stargate n'etait qu'un film bien moyen et rien d'autre. Une époque où le monde était hyper pauvre en space opera en général. L'ambiance est hyper "trilogie Star Wars" en general. Moi j'adore, vraiment. C'est sans doute totalement kitch maintenant, mais ranafout.


Ce genre de jeu a quasiment disparu hélas. Entre celui-ci et Star Citizen y'a eu plus de 20 ans, et les jeux sortis entre temps se comptent sur les doigts d'une seule main (Starlancer, Freelancer et c'est à peu près tout)



Quelques mots sur la version GBA.

Alors bien entendu, c'est beaucoup moins beau, mais c'est hyper impressionnant pour la console.

Et bien entendu, exit les cinématiques en FMV, mais on garde des images fixes et les choix dans les dialogues.

Très surprenant d'avoir sorti ce jeu sur GBA mais plutôt réussi.

Et ouii, c'est de la Game Boy Advance.

[Supaman]

Pour moi, la Dreamcast était en avance sur son temps. Les jeux étaient plus beaux sur cette console que sur la PS2 lorsque l’on pouvait comparer le même jeu.
Je me souviens même d’une période revival pour la Dreamcast lorsqu’elle a été cracké et que cela s’est propagé vers 2002-2003.

[Antarka]

Après, pour les jeux plus beaux sur Dreamcast que sur PS2, j'pense pas que ça aurait continué si la Dreamcast avait survécu.

Sur papier, la PS2 est quand même beaucoup plus puissante (sauf pour la mémoire vidéo), même si à priori elle était super chiante à programmer. Cela dit, sans avoir une xp PS2 de fou, je vois aucun jeu PS2 qui me semble inabordable pour une Dreamcast oui.

Pour moi le principal défaut de la DC par rapport à la PS2, assez inévitable, c'est le support des jeux. GD-rom d'un GO pour la Dreamcast, DVD pour la PS2 (c'était d'ailleurs l'argument de vente principal de la PS2).

Genre dans un univers parallèle ou la DC n'aurait pas flop, je pense que le GD-rom aurait été chiant pour certains gros jeux. Genre du GTA Vice-City, j'ai aucun doute qu'il aurait pu tourner sur DC, mais combien de GD ? Idem pour du Kingdom Heart.

Bon elle y pouvait rien la DC, le support DVD était déjà monstrueusement cher en 2000, alors en 1998 hein... Déjà que la console a flop alors qu'elle valait moins de la moitié du prix de la PS2.


Je suis pas loin de penser que si la Xbox et la PS2 ont mieux marché que la GC et la DC, c'est grace à leurs lecteurs DVD.

[Lenidem]

Je suis pas loin de penser que si la Xbox et la PS2 ont mieux marché que la GC et la DC, c'est grace à leurs lecteurs DVD.

Ah ben sans parler des jeux eux-mêmes, l'argument "je peux regarder des DVD sur ma console de jeu", c'est sûr qu'il avait du poids, à l'époque.

[Supaman]

Oui, j’avais oublié cet argument de vente.
Ça pourrait paraître risible aujourd’hui pour les plus jeunes mais à l’époque, être jeune et avoir son magnétoscope dans sa chambre pour regarder tranquillement ses films, c’était un peu du luxe, alors avoir son lecteur DVD… c’était inespéré.

[Antarka]

Je sais pas pour la Xbox (j'ai arrêté acheter des magazines de JV en 2000) mais concernant la PS2 c'était totalement l'argument publicitaire le plus mis en avant. Et le matracage a commencé bien avant sa sortie (milieu 1999 je dirais). Et ouais les lecteurs étaient Hors de prix à l'époque (alors que j'ai eu mon premier lecteur DVD + DivX 2-3 ans plus tard pour moins de 100 balles).

Y'a pas eu la même avec le Blu-ray et la PS3 d'ailleurs ?

ÉDIT :

Allez, je continue dans les jeux qui m'ont marqué.

Star Wars Jedi Knight : Dark Forces 2

Celui-ci est sorti en 1997 sur PC. L'année et le support ou les jeux vieillissaient le plus vite. En général ce qui était beau en début d'année semblait has-been à la fin de l'année.

Et celui la est sorti en debut d'année. Ce qui l'a sauvé, c'est que c'est la suite de Dark Forces.

D'ailleurs pour la petite histoire, j'ai eu ce Jedi Knight avant Dark Force. Mais je l'ai rangé le temps de faire Dark Force justement.


Donc bref, niveau scénario. L'intrigue prend place après "le retour du Jedi" et la mort de l'Empereur (si si, il est mort). On apprend que le papa de Kyle (heros du premier opus) est un Jedi. Il le reste pas très longtemps puisque Jerec et sa bande de Jedi Noir le raccourcissent d'une tête.

Le scénario

Kyle l'a mauvaise, et décide de s'opposer à l'objectif de Jerec (trouver un cimetière Jedi et devenir trop balaise). Heureusement, il sent frémir la force en lui, voilà qui l'aidera.

Bon le jeu maintenant.

Deux ans ont passé depuis la sortie de Dark Force. Et les progrès en matière de graphisme ont été énormes. Donc Jedi Knight est vachement beau pour un jeu de 1997 (et sera très moche en 1998). Perso je le préfère largement à Quake 2, mais il est clair que par rapport à Half-Life ou même DEUS Ex c'est plutôt moche. Cela dit, fin 1997, quand ma référence en FPS était Golden Eye, je dois dire que Jedi Knight m'a quand même mis une grosse claque.

Dès le 3eme niveau, vous aurez votre sabre laser.

Au delà de la technique, on garde l'énorme point fort de Dark Force, en mieux, à savoir son design en général, qui sent extrêmement bon la trilogie originale. TOUT y est, depuis l'architecture générale des vaisseaux et bâtiments, en passant par les armes, les ennemis, les PNJ, les droïdes, les bipèdes ou quadrupèdes impériaux, et les 7 Jedis Noirs qui feront autant de boss à vaincre.



Sur le fond, on reprend la bonne structure de Dark Force. Donc on a un mode histoire ultra-complet entrecoupé de cinématique filmées. Hélas (selon moi), comme vous jouez solo sans etre mandaté par l'Alliance rebelle, les missions sont moins originales je trouve. On est dans le "récoltez tel indice et degommez le Jedi Noir de la fin du niveau" quoi.

Tu la sens l'époque d'avant la prelogie ?

21 niveaux vous attendent, dans 5 environnements distincts : Nar Shaddaa (station spatiale), Sulon (la planète abritant votre maison familiale), un vaisseau cargo, et la vallée des Jedi… en deux parties.

Je veux dire, la vallée des Jedi représente les niveaux 13 à 21, mais à partir du niveau 15 deux choix sont possibles, selon votre penchant pour le côté obscur ou lumineux de la force.

Parce que OUI, Kyle est un Jedi en devenir. Alors qu'au début du jeu il sent juste vibrer la Force en lui, à la fin du jeu vous serez balaise. Et vous aurez la possibilité de choisir entre les deux orientations possibles : côté "clair" ou côté obscur. En fait non, c'est vos actions qui parleront pour vous.

Parce que ouais, vous avez le choix. Je l'avais pas compris de suite moi. Genre dès les premières secondes du premier niveau vous vous retrouvez dans un bar, et perso j'avais degommé l'ensemble de la clientèle assez vite. Donc ouais, ma première partie s'est faite en penchant du côté obscur.

La principale différence se fera à la fin du jeu. Si vous restez du bon côté, vous annihilerez Jerec et ses potes et retablirez la paix dans la galaxie. Si vous êtes méchants, vous tuerez Jerec juste pour prendre sa place.

Me v'la du côté obscur, j'ai trop butté de PNJ

Et c'est LE gros changement par rapport à Dark Force. Le fait d'acquérir des pouvoirs abusés tout au long du jeu. Super vitesse, sauts de 15 mètres, attraction/répulsion, vous apprendrez à maîtriser ces pouvoirs tout au long de votre progression. Car Kyle ne devient pas Jedi de suite ; vous récupérerez le sabre à la fin du troisième niveau, et apprendrez vos pouvoirs au fur et à mesure. Inutile de vous dire que renvoyer des lasers de Stormtroopers en les parant avec le sabre, c’est géant.

Pour l'anecdote, la ou Dark Force était 100% en vue FPS, dans Jedi Knight vous pouvez choisir de jouer en vue à la 3eme personne. Ce qui est totalement inutile (et injouable) 98% du temps SAUF pendant les duels au sabre laser.

Au final, à part cette nécessité de basculer en 3eme personne pour certains boss, le gameplay est quasi-parfait, comme pour la majorité des FPS, Incroyablement précis juste au clavier/souris. Y'a guère que la gestion des sauts qui soit approximative.


Qu'ajouter d'autres... Le jeu est long et plutôt difficile. Voire super difficile sur la fin. Comme pour d'autres jeux Star Wars (coucou Kotor) jouer du côté obscur le rend moins difficile.

Il dispose également d'un mode multijoueur sur Internet. Que baaaaaaah j'ai jamais testé. Parce qu'en 1997-1998 Internet chez moi c'était pas trop ça (je crois me souvenir d'un AOL 1h/mois en 56k, qui a évolué en Liberty-surf 6h/mois tjrs en 56k, mais l'ADSL n'est arrivée qu'en 2000 chez moi, quand j'étais à fond sur Diablo 2).

Bon par acquis de conscience j'ai regardé un peu de Let's play sur ce multijoueur. Et les niveaux sont gigantesques, à priori on passe plus de temps à se chercher qu'a se blaster, et c'est un gros désavantage. Y'a qu'a voir, un peu plus tard, le succès de jeux comme Unreal Tournament ou Quake 3 pour se rendre compte qu'en FPS en multijoueur, les gens veulent juste se shooter la gueule.


Bref. Un grand jeu, malgré des graphismes ayant plutôt vite vieilli. Pour ma part, il concurrence furieusement KotOR pour le titre de meilleur jeu Star Wars jamais sorti.

Et quand je vois tout les jeux qui se voient offrir un p'tit reboot HD ici et là, bah celui-ci le mérite, complètement.

[Paulemile]

En 1999, mon père a eu un lecteur DVD pour ses 40 ans. C'était genre le meilleur cadeau qu'on puisse lui faire. Un truc de malade.
Alors ouais, le lecteur DVD de la PS2 c'était fou, même si bizarrement, je ne souviens pas tant que ça de la campagne marketing autour.

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Le test pas vraiment test du jour !

The Incredible Machine 2 (PC, 1994)

Pourquoi j’aurais dû y jouer

À partir de 1996, j’ai passé une partie de mes étés et des vacances de noël dans une nouvelle belle famille du côté de mon père. Le neveu de ma belle-mère avait un an de moins que moi, on a donc sympathisé assez vite. Même si notre caractère respectif nous rendait assez incompatibles pour devenir de bons potes, on a réussi à trouver quelques terrains d’entente, notamment - ô surprise - du côté des jeux vidéo. Ainsi, on arrivait toujours à se poser devant un vieil ordi de bureau (un 486 DX2-66 de mémoire) pour une partie de Lemmings, Scorched Earth (un simulateur de bastons de tanks, sorte d’ancêtre de Worms), ou The Incredible Machine ! Ce bijou aussi génial qu’abrutissant nous a passionnés pendant des semaines et des semaines, et donc pendant des années, puisqu’on ne se voyait que quelques jours par an. À l’époque, la suite de TIM (on l’appelait Tim, vu que ça s’écrivait comme ça sur l’icône de lancement dans Windows 3.1) existait déjà. Si on avait su, on se serait engouffrés dedans pour ne jamais en ressortir, comme la plupart des niveaux impossibles à terminer de cet incroyable puzzle game.

Retour sur Expérience Fantasmée

J’ai tapé le nom du jeu, j’ai lu les premières phrases de la première page qui en fait la critique :”Plus de niveaux, plus d’objets, de meilleurs sons et graphismes, un mode deux joueurs, et une refonte totale de l’éditeur, permettant de créer des casse-tête tout aussi complexes et fonctionnels que ceux déjà existants”. Ah ouais, OK ! J’ai trop envie d’y jouer là, maintenant, tout de suite ! Bordel ! Je pourrais en plus, sur un site qui permet de le lancer depuis le navigateur internet. Mais non, j’ai une famille, maintenant. Je foutrais tout en l’air si… quoique, si je testais juste cinq minutes… NON ! STOP ! Je ne craque pas, je lance Youtube, comme d’habitude, allez.

En plus des traditionnels items - souris en cage, gants de boxe à ressorts, lampes torche et loupes, chat affamé et l’armada de balles aux dimensions diverses -, s’ajoutent zeppelins miniatures, bouncers de flipper, grille-pain, et même des humains qu’on peut lâcher dans ces dédales abracadabrantesques. Je ne dresse pas toute la liste, hein. Il y a bien trop d’objets, plateformes, outils et gadgets utilisables pour ce modeste petit texte. Le contenu s’en trouve en tout cas rafraîchi pour des tonnes et des tonnes de parties ! D’ailleurs, bon courage pour réussir à résoudre tous les niveaux préexistants du jeu. Comme dans le premier du nom, certaines énigmes rendent juste fou à lier par leur difficulté. Il faut se tordre l’esprit plusieurs fois pour comprendre comment allumer la bougie qui coupera la corde d’un ballon, qui poussera une boule de bowling le long d’une pente et tombera dans un seau qui soulèvera un filet et libérera un crocodile qui… euh, raaaah je sais plus où je dois emmener le croco ! Meeeeerde !

Côté graphismes, les artistes ont mis un bon coup de propre. Ça reste très basique, mais quels graphismes n’avaient pas l’air basiques en 1994, hein ? Bon, est-ce qu’on leur demande de faire la plus jolie balle de baseball de l’histoire du jeu vidéo, en même temps ? Juste pour la faire exploser avec une fusée de feu d’artifice ? Pas sûr. Au moins, ça va un peu plus loin dans le style cartoon, encore plus fidèle au caractère hyper barré du jeu. Avec de jolis fonds d’écran pour donner un peu de cachet à tout ça. Enfin, jolis… disons des fonds d’écran tout court, déjà.

Enfin, l’éditeur, comme prévu, envoie du bois dur comme la pierre. Et de la pierre dure comme du fer ! Bon, je raconte n’importe quoi, la folie inhérente à The Incredible Machine commence à me monter à la tête. Il faut juste retenir que bien avant Little Big Planet et ses fantastiques niveaux créés par la communauté, quelques années avant Heroes III et ses maps magnifiques à en chialer, TIM 2 proposait déjà un concept pouvant divertir la population mondiale pour l’éternité. Outre le choix gargantuesque d’items proposés, on peut choisir lesquels obéissent aux règles de gravité, ceux que l’on peut, activer, allumer, vaporiser à coups de laser… et des conditions de réussite du niveau claires et précises, ouvrant un champ de possibilités infini.

Un mot sur l’OST jamais écoutée

Les créateurs de la musique se nomment Christopher Stevens (dont je n’ai pas trouvé d’info concluante) et Tim Clarke (qui bosse aujourd’hui chez Fisher Price, reconversion originale). Leurs compos collent très bien avec le gameplay et les constructions délirantes qui s’agitent à l’écran. Bizarrement, je n’ai aucun souvenir de la B.O. du premier TIM. Peut-être qu’on jouait sans son, de peur de déranger un adulte quelconque. Je peux comprendre, remarque, dans le cas où ça représente une version plus ancienne de ce que propose le second opus. J’ai laissé une session de jeu tourner pendant que j’écrivais ces mots, et j’ai senti ma raison quitter mon esprit petit à petit, avant de comprendre que la musique en était la seule et unique cause. À petite dose, donc, ça fonctionne. Les morceaux nous arrachent un sourire, alors qu’on bute sur le même niveau depuis deux heures à cause d’un bout de planche trop court et d’un flingue un peu trop fébrile. Et puis, il y a ce titre tout droit sorti de 2001 : L’odyssée de l’espace qui apparaît. Et on ne comprend plus rien. Je ne vais pas partager celui-là, parce que autant écouter la version du film, hein. Je vous propose un truc bien horripilant qui fera vachement plus plaisir, pas vrai ?

The Incredible Machine 2 - Techno Rave

Bilan pas du tout argumenté

Le premier TIM aurait déjà mérité que je m’y attarde plus que ces quelques semaines étirées en année, mais alors le second. Poooooo, j’aurais dû lâcher tout ce que j’avais sur le feu pour me plonger tout entier dedans ! M’enfermer dans ma chambre, barricader portes et fenêtres, et ne ressortir de là qu’une fois tous les puzzle terminés. Bon, je serais mort de faim et de soif, mais j’aurais kiffé comme jamais avant de clamser. Autant les énigmes dans les jeux vidéo me gavent à fond, autant un jeu vidéo uniquement composé d’énigmes, ça pète la classe de malade ! Mettez des ventilateurs, des tubes métalliques et des paires de ciseaux volantes un peu partout dans, disons, God of War ou Tomb Raider, et vous rendrez ces blockbusters dix fois plus stylés. Garanti ! J’aurais bien aimé avoir un PC avant 1995, en fin de compte. Ça m’aurait permis de parler d’autre chose que de plateformers en CM1. Et ça n’aurait intéressé personne, OK.

Tiens au fait Antarka, j'ai jamais commenté ton test de Wing Commander. Merci d'en avoir parlé. J'ai joué au 4 perso, et je pourrais écrire à peu près la même chose que ce que tu as écrit sur Prophecy. J'étais tout fou de voir Mark Hamill dans un jeu vidéo (et Mark Dacascos aussi d'ailleurs). Et les options de personnalisation de notre chasseur, c'était dingue. Un des rares jeux qui m'a fait utiliser un joystick, tiens.

[Antarka]

Je connais pas spécifiquement ce jeu, mais des jeux de casse-tête dans le genre j'en ait eu au moins deux dont je me rappelle pas le nom sous Windows 95

Un des rares jeux qui m'a fait utiliser un joystick, tiens.

J'ai cherché un jeu cochon à citer pour dire qu'il m'a fait jouer du joystick mais j'ai pas trouvé.

Wing Commander 4 c'est celui que j'ai le moins aimé parmi les 3, 4 et Prophecy. Le 3 finit de manière épique avec la destruction de Kilrah (j'oserais même pas regarder une cinématique sur YouTube tellement ça doit être moche et kitch cela dit) , le Prophecy est le plus beau, le plus long et le plus ouf de manière générale avec ses vaisseaux-meres aliens gigantesques. Le 4 je sais pas, je le trouve très bon mais il manque d'epicness. Au final j'en retiens surtout la fin, avec cet enfoiré d'amiral (Tolwynn ?) qui s'attend à se faire promouvoir et se fait quasi lyncher (c'te joie). Pour tout te dire, je me rappelais même plus de la présence de Mark Dakaskos dedans.

Dans un genre assez proche j'ai beaucoup aimé Starlancer et Freelancer (je sais plus lequel est la suite de l'autre). Sinon c'est un genre quand même hyper peu fourni, et je le regrette. Beaucoup de space opera sont plutôt des jeux de stratégie, pas des shoots quoi. Y'a bien Star Citizen mais bon le jeu a l'air hyper gourmand et trop ambitieux (j'veux pas d'un MMO, juste d'un shoot spatial 3D quoi)


Edit : bon Ben j'ai craqué et regardé la scène de fin de Wing Commander 3, putaiiiin je m'y attendais, sans m'y attendre. Dans mon souvenir les Kilrah'thi ressemblaient moins à des peluches quand même xD si ça intéresse les gens on en voit un (l'Empereur en plus) à 12 secondes. Bon allez, je me dis que c'est parce que 1994.

https://youtu.be/o0uAx68Ov_g

À comparer : la toute fin de Wing Commander Prophecy et la mort de Blair (Mark Hammil) : https://youtu.be/Q2pJSQYppSI?t=1371

Bon ça a vieilli aussi Dans mon souvenir l'alien était mieux fait. En même temps c'était la même année que le premier épisode de SG1.

Par contre la vidéo est plus révélatrice que mon test. Un peu du midway, le briefing jusqu'a 2mn30, puis du gameplay qui n'a pas trop vieilli je trouve en fait.

[Paulemile]

Sympas les vidéos ^^
Je me souvenais des Kil'rathis et leur tronche improbable. Mais dans le IV, on passe dans leur camp il me semble (en tout cas on a le choix de le faire).
Bon, je peux pas comparer, je n'ai joué qu'au IV, donc pour moi, l'epicness était au reendez-vous.

En parlant d'epicness d'ailleurs :

Act Raiser (Super NES, 1993)

Pourquoi j’aurais dû y jouer

Act Raiser fait partie de ces jeux que j’ai entr’aperçus l’espace de deux ou trois sessions chez mon cousin, et qui m’a fait un effet similaire à Secret of Mana ; à savoir une adoration sans limites et un besoin quasi vital de rendre visite à mon mentor tous les jours, en espérant qu’il mette la cartouche tant convoitée dans la console. Maaaaaais, mon cousin a terminé le jeu assez vite, en mon absence, et n’a jamais vraiment voulu le relancer pour me faire plaisir. Pour sa défense, il avait SimCity, Lost Vikings et Syndicate sur le feu. Et il a réussi à m’amadouer en lançant des parties de Top Gear en versus pour que je le laisse tranquille. J’ai quand même conservé une sorte de vide en moi, et quand j’aurais pu me lancer dans l’aventure via un émulateur, j’ai toujours trouvé mieux à faire à la place. Balivernes et fausses excuses, que tout ça !

Retour sur Expérience Fantasmée

Il y a une très bonne raison pour laquelle j’ai autant bavé sur Act Raiser : deux concepts différents regroupés sur une seule cartouche ! Un plateformer et un god game qui se renvoient la balle à tour de rôle. Inimaginable ! Miracle de game design sorti du chapeau magique du studio Enix (pas encore mangé par Square) ! TROP NOVATEUR LE TRUC ! Donc en gros, on incarne un avatar de Dieu (ouais bon…) qui tabasse tout et n’importe quoi en mode gros chevalier vénère (youhou stylé !), et une fois qu’il a nettoyé le stage en cours, il se transforme en petit ange tout mignonnet (ouais bon²…) qui aide des villageois à se bâtir une cité de plus en plus prospère (youhou stylé² !).

De l’aspect plateforme, je ne trouve rien qui transcende le style. Pas de lancer d’armes vers les quatre points cardinaux comme dans Ghouls’n Ghosts, ou de level design défiant les lois de la physique comme sur Psycho Fox ou Yoshi’s Island. Ça reste très efficace et bien calibré, cela dit, proposant un boss épique à découper avec notre grosse épée pour terminer le niveau, et un vrai sentiment de progression à la clé. Car une victoire dans la partie “action” du jeu débloque une nouvelle zone de la partie “gestion”, ou de nouvelles fonctionnalités dans la zone actuelle. Bon, euh, j’ai pas trop compris quand, comment, ni pourquoi on changeait de zone pour aller bâtir un village ailleurs. On passe forcément par deux phases de fight avant d’aller coloniser une autre région, je crois. Et si les stages en scrolling horizontal semblent assez tranquilles au début, ça devient limite plus dur que Super Ghouls’n Ghosts sur la fin, de ce que j’en ai vu.

Ce que je retiens de l’aspect God Game ? Le son horripilant de la boîte de dialogues, presque ininterrompu de surcroît ! Non, en vrai, à part ce détail, rien à redire ! Au début, seuls deux petits fidèles peuplent notre temple, paumé au milieu d’un terrain vierge de toute activité humaine. Un quart d’heure plus tard, des dizaines de baraques ont poussé un peu partout, remplaçant la flore et les montagnes pour l’éternité. Oui, on détruit même les montagnes au nom de la croissance économique, ici. On massacre la faune, également. Mais elle se compose de démons sanguinaires, qui n’aspirent qu’à kidnapper nos honnêtes et pieux citoyens, alors… bien sûr qu’on les élimine. À coup de flèches angéliques, tiens, tandis que les villageois se chargent de fermer les portails par lesquels les monstres apparaissent sans discontinuer. Là aussi on pourrait se croire dans un jeu d’action, finalement. Et puis, nos gentils et fervents sujets nous rapportent des objets magiques toutes les cinq minutes, tant qu’on fait ce qu’ils demandent (souvent cramer des arbres et péter des montagnes, hein). Objets que l’on pourra utiliser lors de la prochaine phase de plateforme ! Comme un arc, par exemple. Dans mes souvenirs, le temps de jeu se répartissait équitablement entre les deux phases, mais en fait, on tend plutôt vers du 85% - 15% en faveur de la partie gestion. Ainsi, chouchouter nos mignons petits fanatiques représente la majorité de l’expérience de jeu. En même temps, ils nous adulent tellement, ça en devient limite gênant.

Un mot sur l’OST jamais écoutée

Yuzo Koshiro a réalisé la B.O. Ah ouais ! Je ne l'avais pas vue venir, celle-là. Le travail date de 1990 en vérité, date de sortie du jeu au Japon. Donc antérieur à Streets of Rage, l’espèce de repère suprême cristallisant la mise en orbite de la carrière du monsieur. Et si je ne reconnais pas trop son style en me basant sur ses prods Megadrive, je constate que sur Super NES aussi, le mec arrive à transcender le matos sonore mis à sa disposition. Les teintes d’orgue d’église apparaissent comme étonnamment claires et aériennes. Les phases de plateforme rappellent parfois les textures péchues qui allaient rendre Streets of Rage si légendaire, avec une vibe plus épique qu’urbaine. Et pendant les fights contre les Boss, on jurerait écouter l’OST de Super Ghouls’n Ghosts. Bon, globalement, ça s’écoute, mais je n’en ferais pas des tonnes sur le sujet. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé en un an, mais Yuzo Koshiro a connu une progression fulgurante. Allez, histoire d’égayer un peu la journée, je partage le titre qui nous accompagne lors des phases de gestion. La majorité du temps en tout cas. Un petit air guilleret de troubadour, troubadour initié au synthé de surcroît.

Act Raiser - Birth of the People

Bilan pas du tout argumenté

Quand j’y repense, j’aurais dû emmerder mon cousin plus que ça pour qu’il me fasse un exposé ultra précis d’Act Raiser. Ce jeu le mérite bien ! Et moi aussi ! Euh, bon, je veux dire par là qu’avec un petit effort de sa part, j’aurais eu ma dose de fun, et j’aurais pu répéter en boucle que la Super NES était la meilleure console de la Terre. Je me demande souvent comment aurait tourné ma vie de geek si j’avais possédé la 16-bits de Nintendo, plutôt que celle de Sega. Bosserais-je dans la finance ? Voterais-je à droite et passerais-je tous mes étés à La Baule ? Peut-être bien, ou peut-être que ça n’aurait rien changé. Sauf sur un point. Act Raiser m’aurait à coup sûr rendu évangéliste, mon père m’aurait renié et je vivrais dans une communauté bizarre à Versailles. Bon, je préfère rester sur la timeline où j’ai eu la Megadrive, merci.

[Antarka]

Oooooh je m'en rappelle de lui. Enfin non, j'y ait jamais joué. Mais je me rappelle avoir bavé devant quoi.

Bon moi j'ai redémarré Final Fantasy 6, version GBA. Enfin y'a une semaine, j'en suis à une dizaine d'heures de jeux. J'ai hésité avec Chrono Trigger sur DS (qui me faisait davantage envie), mais j'y ait joué plus récemment qu'a FF6 (y'a une douzaine d'années à peine). Y'avait Sword of Mana aussi, ça fait un an que je l'ai et j'y ait pas encore vraiment touché à lui, va falloir que je rattrappe ça un jour.

Dans mon souvenir il était plus beau, au final y'a quand même pas mal de RPG Super Nes qui lui mettent graphiquement une raclée (Secret of Mana 2, Chrono Trigger, même les Breath of Fire). Enfin son intérêt principal est pas la.

J'adore vraiment ce jeu. J'viens juste de finir le donjon du train avec Cyan la. J'ai versé ma grosse larmichette. Can't wait d'avancer plus loin.

Mon gros regret, c'est les musiques. Même en y jouant sur DS, bah ça vaut pas la qualité que j'avais sur émulateur. Dommage, sont incroyables les ziques.

J'ai rachèté Wing Commander Prophecy Version GBA, 3€ sur Internet, mon test de la version PC m'a tellement redonné envie que je me suis rabattu sur la version du pauvre snif.

[Ladybug]

Merci pour ces tests, Paulemile ! Je ne suis pas une pro des jeux rétro, mais c'est super de les découvrir. J'ai testé The Incredible Machine 2 et j'ai tellement été prise dans le jeu que les 1000 choses que j'avais à faire ne te remercient pas.
Dès que l'occasion se présentera, j'essaierai Act Raiser, ça a l'air vraiment de déchirer pour le coup.

[Antarka]

Allez, petite review d'un des premiers jeux auquel j'ai joué sur PC, plus vite faite que d'habitude.

Pour recontextualiser, j'avais joué au premier très vite fait. Sur une demo. Chez un pote. Et sur PlayStation. Et franchement il m'avait pas marqué, bon faut dire que notre truc c'était surtout À ce Combat et Ridge Racer.

Et celui-ci, je l'ai eu fin 1997, d'occaz, pour un prix ridicule, alors qu'on venait juste d'avoir le PC familial avec pas mal de jeux dessus (y'avait lui, Jedi Knight, Swiv 3D et Wing Commander Prophecy).

Tomb Raider 2 est le seul opus de la série que j'ai fini. J'ai également beaucoup joué au 3, mais franchement j'ai pas aimé et j'ai laissé tomber avant la fin (j'avais quand même bien avancé).





Bref. Tomb Raider 2 sur PC, ça a été une de mes claques graphiques de cette année. Il était TELLEMENT plus beau que sur PlayStation quoi. D'ailleurs un peu relou mais je trouve peu de screen de la version PC. Genre dans ce test ça sera les images de plus grande taille (resolution oblige).

Et bon c'était ma premiere vraie rencontre avec Lara et ses nichons, ça marque. On peut voir qu'en un an seulement, de gros progrès ont été fait en modélisation, depuis Tomb Raider 1 et les nichons triangles de Lara.



Nan franchement, le jeu était magnifique. Les décors hyper variés, entre Venise, le tibet, l'épave engloutie et tout les trucs dont je me rappelle pas, on voyageait en plus. Et l'animation, un truc de fou. Ça a l'air tellement con maintenant, mais genre Lara qui s'accroupit et se relève, on voit clairement la décomposition de son mouvement, le p'tit coup de bassin avec le "han" de tenniswoman qui a probablement davantage contribué au succès du jeu que son scénario. C'était du Prince of Persia, mais en 3D, TRUC DE FOU.





J'ai des souvenirs super cools sur ce jeu. Déjà le tutoriel, dans le manoir immense de Lara. Comme tout le monde j'ai shooté le majordome autant que je le pouvais, essayer de l'enfermer dans la chambre froide etc. J'y ait passé DES HEURES. Alors qu'a côté de ça, les Dinos du premier niveau, j'y ait été une fois et ensuite osef.





Me rappelle aussi le niveau au Tibet. J'ai fait le jeu 2 fois en fait. La première fois je shootais tout ce qui bouge, que ce soit les moines Tibétains ou les vilains hommes de main de truc-dont-j'ai-oublié-le-nom. C'est que la deuxième fois que j'ai constaté que si tu agressais pas les moines ils te foutaient la paix, TRUC DE FOU.



J'crois également que c'était un des premiers jeux d'action ou j'ai piloté des véhicules, voire le premier tout court. Le bateau à moteur à Venise, la motoneige au bord de la grande muraille... TRUC DE FOU.



Et ces cinématiques quoi. Je connaissais pas les images de synthèse quasi moi, j'avais pas eu de PlayStation. Et les deux autres jeux PC que j'avais (Jedi Knight et Wing Commander) c'était du FMV, pas aussi bien que de l'image de synthèse dans mon petit esprit de gamin de 12 ans. TRUC DE FOU.






Bon après tout n'était pas rose. J'ai ragé devant ce jeu. Parce qu'il était dur déjà. Les ennemis étaient parfois redoutables, les énigmes pas faciles. La jouabilité de Lara était pour le moins criticable, un popotin en taille 40 max et pourtant, l'inertie d'un TGV et la maniabilité d'un 70 tonnes (lui faire faire un quart de tour sur elle-même, ca faisait lever les yeux au ciel). Bon après on finissait par s'y faire. L'auto-lock aidait bien en combat aussi (Zelda 64 l'a pas inventé).

J'ai aussi souvenir d'avoir flingué une ptain de sauvegarde rapide, que j'avais faite sous l'eau, trop peu de temps avant de mourrir, et que j'avais du recommencer TOUT LE PUTAIN DE NIVEAU du coup. TRUC PAS COOL DU TOUT.


M'enfin globalement voilà. J'ai pas du tout envie d'y rejouer à ce Tomb Raider. Contrairement à la quasi totalité des jeux 16 bits, voire des jeux N64 que j'ai kiffé, j'pense qu'il aurait très mal vieilli. Mais j'en garde un très bon souvenir, certes pas forcément très fiable (ça fait 25 ans quoi, et si je me rappelle avoir ragé devant ce jeu, je pense pas me rappeler vraiment à quel point).

[Paulemile]

Merci pour ces tests, Paulemile ! Je ne suis pas une pro des jeux rétro, mais c'est super de les découvrir. J'ai testé The Incredible Machine 2 et j'ai tellement été prise dans le jeu que les 1000 choses que j'avais à faire ne te remercient pas.
Dès que l'occasion se présentera, j'essaierai Act Raiser, ça a l'air vraiment de déchirer pour le coup.

Salut !
Merci pour tes retours, ça fait plaisir ! Ouais The Incredible Machine ça peut vite devenir hyper addictif Désolé pour le temps perdu haha !

@Antarka :
Perso mon souvenir le plus marquant de Tomb Raider II, c'est un pote qui lèche une page de magazine avec Lara Croft dessus tellement il la kiffait. Ultra creepy
J'y ai beaucoup moins joué que le 1, et encore, j'ai jamais trop joué au 1 non plus, je regardais surtout mon pote (pas le mec chelou, un autre). Dans mes souvenirs, c'était déjà bien cool, mais ton test m'a bien fait comprendre que j'ai raté un truc en ne restant pas plus longtemps dessus.

SI jamais tu veux trouver des images un peu moins petites ou moins moches, lance une playthrough sur Youtube et prends des screenshots. C'est un peu plus long sans doute, mais bon. Moi c'est ce que je fais.

[Antarka]

Ok je note pour les screens. Jusque là je tapais "nom du jeu screenshot" et je faisais un tri.

Concernant Tomb Raider 1 et 2, c'était de vrais bons jeux. Des jeux excellents même. Si y'avait eu que les nichons de Lara, clairement ça aurait pas marché aussi bien.

Le 3, je l'ai trouvé hyper sombre mais dans le mauvais sens du terme (genre la luminosité est très basse, et je parle pourtant d'une version PC ou je pouvais régler la luminosité). Les énigmes sont tordues au possible. Le jeu monstrueusement difficile. La jouabilité n'a pas évolué d'un poil, toujours aussi lourde et tortueuse. Clairement, j'ai pas aimé le 3.

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Allez je vais parler d'un jeu qui m'a beaucoup marqué et auquel j'ai énormément joué avec mon p'tit frère quand j'étais gosse.

Aka "Zombies Ate my Neighbors". Développé par Lucasarts, qui faisait vraiment des Jeux de fou dans les années 90 (mais surtout sur PC)



Il est sorti en 1993 sur Super Nes et Mégadrive. Je connais pas la version SNES perso, mais je crois qu'il y à très peu de difference (les armes de certains ennemis changent de skin, j'crois que c'est tout). Y'a aussi une difference graphique, le jeu est réputé plus beau sur SNES, perso j'ai l'avis inverse.

Comparaison SNES/Mégadrive.

J'y ait également joué sur Switch récemment (on le sort dès que mon frère vient en fait).


D'après Wikipédia, c'est un hit&Run. Moi j'appelle ça un jeu d'action.

Le scénario est minimaliste : Apocalypse de monstres/zombies, créé par l'affreux Dr Tongue. Le principe du jeu c'est de parcourir un niveau en vue de dessus et de sauver tout les civils/otages du niveau avant que les méchants les tuent. Une fois fait, une porte ouvre vers le prochain niveau. Bon en fait nan, la mort de tout les otages ouvre quand même la porte du niveau suivant. Faut donc qu'il n'y ait pu d'otages à sauver pour passer au niveau suivant.

Les niveaux sont nombreux (55 sans compter les niveaux bonus, même si au final les mêmes environnements reviennent souvent). Variés dans la forme et les décors. Et y'a une énorme inspiration de tout les grands classiques de la pop-culture monstrueuse.

Le nombre d'outils et armes à disposition est ÉNORME. À noter que certains ennemis ne sont vulnérables qu'a certaines armes. Toutes les armes sont plutôt humoristiques (on commence avec un pistolet à eau, L'extincteur peut geler la plupart des ennemis, lancer une canette de soda servira de grenade, etc). On trouvera aussi divers bonus (pour débloquer un niveau bonus, se transformer en monstres, devenir temporairement très rapide etc) et parfois piegés (poison ou saloperie qui inverse les contrôles).

Les ennemis sont hyper variés aussi. Ça va du zombie au vampire en passant par Jason, des loups Garous, des momies, des simili-chucky (pire ennemi pour moi), des vaisseaux extra-terrestres ou des bébés geants de 20 mètres qui te piétinent la face et t'envoient des giclées de biberon.

Vous l'aurez compris, le ton du jeu est humoristique.

Je me suis fait litteralement aplatir.

De tout les jeux auquel j'ai pu joué dans ma vie, c'est l'un des plus difficiles. Et je crois le seul qu'on a jamais réussi à finir à la reguliere malgré des centaines d'heures dessus. En soit la majorité des niveaux ne présentent pas de difficultés majeures, c'est l'ensemble qui est quasi impossible à finir. Y'a une dimension aléatoire dans les armes/bonus que tu peux ramasser, et clairement faut recommencer le jeu si t'arrives pas à un certain seuil du jeu avec les bonnes armes et bonus. Y'a bien un système de sauvegarde par mot de passe, mais tu perd l'ensemble des armes/bonus que tu aurais pu ramasser dans les niveaux précédents, donc plutôt inutile.

On l'a fini sur Switch, en abusant totalement des quick-save et quick-load absent du jeu d'origine. Sans ça, il est quasi impossible à finir. Tortues Ninja 1 sur NES, c'est Kirby a côté.

Cela dit, sa difficulté ne l'empêche pas d'être un des jeux les plus funs auquel j'ai jamais joué.

Son gigantesque point fort, c'est le mode deux joueurs en cooperation. Sur écran unique, ce qui peut parfois poser quelques soucis (le personnage ne peut donc pas sortir de l'écran, donc parfois on s'handicape mutuellement), mais comme souvent dans un mode deux joueurs en cooperation, la difficulté s'en trouve un peu amoindrie (m'enfin, je répète qu'on l'a jamais fini à la reguliere), et le fun demultiplié.



Un jeu vraiment super. J'ai découvert récemment l'existence d'une suite (Ghoul Patrol), jamais arrivée en France, et jamais joué.