Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !
Sur demande de PaulEmile, j'vais parler de F-Zero X.
Que je pourrais mettre dans une categorie "ces hits que j'ai trouvé sympa-sans-plus. Avec le Grandia 2 dont j'ai parlé déjà.
Comme je compte parler de POD et Wipeout 64 un jour.
Donc F-Zero.
A la base une grosse prouesse graphique sur SNES. J'ai peu joué à ce jeu, juste assez pour me dire que ça vaut pas un Out Run niveau fun. En fait l'épisode X sur Nintendo 64 est le seul que j'ai possédé. Ceux de la GBA m'ont jamais attiré, celui de la GameCube déjà bien davantage mais on peut pas jouer à tout. Et j'ai jamais compris pourquoi ils en avaient jamais sorti sur DS, 3DS et Switch.
Le principe du jeu est simple : c'est de la course "automobile" futuriste. Enfin avec un véhicule (ressemblant à un vaisseau) qui reste en gros attaché au circuit quoi. Et comme c'est futuriste, ça va très très vite. Contrairement à beaucoup de jeux plus récents de la concurrence, y'a pas d'armes dedans.
J'ai pas cherché si F-Zero etait le premier de son genre. Quand bien même ça ne serait pas le cas, c'est clairement un précurseur ayant popularisé le genre.
L'épisode X, sur N64, il est sorti en 1998. Et la pour le coup, il n'a plus rien de novateur ou de précurseur. Wipeout s'est engouffré dans le genre avec une efficacité énorme dès 1995 sur PC, Saturn et Play. Dans le genre "sans armes" on peut citer POD sur PC aussi (j'ai prevu d'en parler) qui a mis une grosse claque au genre en 1997.
Et même sur une console aussi "pauvre" que la N64, on avait eu Extrême-G (tres bien à l'epoque) dans un genre assez proche. Dont le 2eme opus (XG2) est sorti en gros en même temps que F-Zero X, ainsi qu'un certain Wipeout 64. Bref, faudra à F-Zero davantage que le prestige de sa license pour s'imposer.
Ce GIF a clairement été fait à partir de screens d'un emulateur efficace. C'est bien trop net.
Pour ma part j'ai eu le jeu au moins un an après sa sortie. Après Donkey Kong, ça j'en suis sûr.
Oh bordel que c'est vilain.
C'est le premier truc qui m'a sauté aux yeux quand j'ai lancé ce F-Zero X.
Je veux dire, le jeu est flou et pixelisé à la fois (ça aurait clairement été moche en 1995 sur PS1) et en plus il est extrêmement vide. Les décors sont au delà de minimaliste et en plus y'a un énorme brouillard sur eux. Heureusement, la piste est lisible et y'a pas (trop) de clipping sur la piste.
Reconnaissons que quand même, ce minimalisme moche sert beaucoup à la fluidité et à la vitesse du jeu. Enfin ça c'était l'excuse de Nintendo, relayée par les magazines de l'époque.
C'est vrai que le jeu est parfaitement fluide et extrêmement rapide.
En allant suffisament vite on adhère aux parois.
Non mais c'est quand même un bon jeu hein.
Bah oui. D'abord les circuits sont très nombreux, 5 championnats de 6 courses (même s'ils sont courts, jamais une minute par tour) et ont des tracés bien funs et sinueux. Avec loopings ou course à l'envers (genre tête en bas). C'est 4 fois plus que Wipeout.
Sur la piste, on trouve des zones à turbos (passez dessus pour accélérer). Des zones de régénération (des dégâts), parce que même en l'absence d'armes votre véhicule est vulnérable aux chocs.
Le gameplay est plutôt simple mais précis, et le jeu extrêmement jouable (jouabilité Nintendo quoi).
Et la bande son fait le taf.
Du gros contenu.
On débloque les nouveaux circuits au fur et à mesure du jeu. Les premiers tracés sont simples, et ça se complique vers la fin avec des circuits bien plus étroits et sans rembarde. Vraiment un gros défi de maîtriser tout les circuits.
Hélas, vos adversaires (CPU, 29 par course) sont pas si balaises que ça, et assez vite ils ne representent plus une menace.
Le mode multi est très convivial. Efficace. Le jeu reste lisible, un chouilla moins rapide mais toujours fluide, une vraie reussite.
Bref, si vous aimez F-Zero X vous risquez d'y jouer un moment.
Maiiiiiiiiis...
Le jeu est imparfait je trouve.
Je vais revenir sur l'excuse Nintendo "le jeu est moche mais pour être rapide et fluide".
Il l'est. Animation exemplaire. Si je le compare à XG2, ce dernier est bien plus beau mais rame assez souvent, impardonnable pour moi dans ce genre de jeux.
Par contre, Wipeout 64 met une raclée à tout le monde sur les graphismes, est parfaitement fluide et AU MOINS aussi rapide (en classe Phantom) que F-Zero X. Donc ça l'a fout mal.
Le jeu est correctement réalisé pour un jeu sorti en 1994 sur 3DO. Oh wait...
Le pilotage de Wipeout est également encore meilleur. Les circuits moins délirants mais plus longs et efficaces même si bien moins nombreux. Et je trouve que la présence d'armes lui apporte un gameplay plus riche.
Donc en gros, c'pas que j'aime pas F-Zero X. Juste que je trouve Wipeout 64 vachement meilleur. Et qu'en plus j'ai acquis F-Zero après Wipeout.
Et quand même, je l'ai pas encore assez dit, mais vraiment il est mega-moche F-Zero X. Faut vraiment réussir à surmonter le dégout graphique que ce jeu peut provoquer. Moi j'ai eu un peu de mal.
Ah, F-Zero X ! Je l'avais découvert tout bêtement parce que Captain Falcon m'intriguait dans Smash Bros.
Pas beau, ça c'est clair, mais tout de même très bon.
Il me semble que tu oublies un truc important : dans F-Zero X, il y a trente véhicules à la fois sur la piste. Trente vaisseaux lancés à toute allure. J'ai jamais joué à Wipeout 64, mais je doute qu'il y en ai autant, si ?
Mais l'opus GameCube, F-Zero GX, est clairement le F-Zero définitif à ce jour. C'est la version 64 en dix mille fois plus beau, et avec dix fois plus de contenu, y compris un mode histoire (pratiquement impossible dans son mode de difficulté le plus élevé), une option pour customiser les véhicules, et des personnages cachés (en plus des trente classiques).
Officiellement, il n'y a jamais eu de suite parce que chez Nintendo, ils ne voient pas comment proposer une "nouvelle expérience" avec cette licence... ce qui ne les empêche pas de recycler perpétuellement Mario Kart et Super Mario Bros. En réalité, si F-Zero est généralement très bien reçu par la critique et par les fans, bah ça se vend pas très bien. Faut pas chercher plus loin, hélas.
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
Ah, j'avais pas lu cet argument la perso. Ou j'ai oublié.
Enfin ouais, 30 vaisseaux en même temps sur le circuit, c'est balaise. Mais vraiment je vois pas trop trop ce que ça apporte le cas présent.
Dans Mario Kart, y'avait 8 pilotes dans les Grands Prix à 1-2 joueurs (en comptant les joueurs). Y'en aurait eu 20 ou 30, le jeu aurait pas été meilleur quoi. Ou si ? Ptetre c'est juste moi.
Bah quand même : dans mon souvenir, le jeu n'était pas si facile, et quand tu parvenais à éliminer cinq concurrents, tu gagnais une vie. C'était pas rien. Et puis, comme les derniers étaient fort à la traîne, ça donnait quelque chose à faire quand tu étais en tête : tu les rattrapais et tu tentais de les éliminer pour le fun, sans faire d'erreur pour ne perdre de temps et te faire rattraper par les suivants. Avoir des vies en réserve te permettait aussi de recommencer une course quand ton rival finissait devant toi et risquait de te dépasser au classement général, par exemple.
Après, peut-être que je confonds un peu avec GX, qui était nettement plus difficile que X.
Mais il est vrai que F-Zero est le seul jeu de course futuriste que j'aie jamais eu, donc je ne peux pas comparer avec le reste.
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
Perso j'ai eu (dans l'ordre où j'y ait joué) Extrême-G sur 64, POD sur PC, Wipeout 64, F-Zero X (édit : et Star Wars Pod Racer)
Par qualité ça donnerait POD >= Wipeout 64 >> F-Zero X > (édit : Pod Racer) > Extreme-G.
Sachant que ce sont quand même tous de bons jeux. Juste Extrême-G a vieilli de fou, mais les autres je peux encore m'amuser dessus.
En émulation j'ai essayé pas mal d'autres titres du genre sur N64, qui vont du sympa (Re-Volt) au merdique (Aerogauge) en passant par le médiocre (Scars).
Sinon pour les mécaniques que tu décris dans F-Zero X... Je suis pu sur. Y'avait bien un mode Course à la mort Oui, c'est vrai.
Par contre me rappelle d'un jeu ou les concurrents présentaient pas le moindre challenge. Ce qui était chiant c'etait plutôt le tracé de certains circuits, plutôt difficiles.
Je crois que je l'ai jamais vu, et je voulais en faire une review.
Alien vs predator 2 PC 2001
On ne parlera pas ici des bouses de film, qui ont donnés le reboot de cette franchise sur la génération Ps3 / 360. Alien vs predator 2 n'est pas non plus le premier jeu alien vs predator, no shit sherlock il y a le 1 avant...Mais non, il y a au moins deux voir trois jeu avant, sur la jaguar un fps...Je me souviens d'un beat em up 2d pas trop mal mais très dur aussi..
On parlera du second FPS PC, qui n'est pas fait par le premier studio rebellion. Mais par Monolith production. Ici on les connaitrais surtout pour Shadow of mordor ou la série FEAR par exemple. Pourquoi parler du second ? Parce qu'il a tenté quelque chose que les autres n'ont pas fait. Non seulement il a une ambiance de power fantasy réussit (incarner un alien, un predator ou même un Marine est u vrai trip), mais il a un scénario qui se voulait plus ambitieux et qui ne se contente pas de "Weyland bad" qu'on trouve un peu partout de nos jours. En plus de proposé un joli jeu pour l'époque 2001 et un gameplay satisfaisant aussi sur ses trois compères.
Une histoire qui se veut une fresque
Donc on est sur une planète ou il y a des aliens et des ruines des architectes découverte par la "corporation", elle y installe un centre de recherche qui se divise en deux parties. D'un coté le complexe au sol (le POC) et les PODs, des batiments d'obersvation dans une vallée en hauteur mieux défendus ou se trouve l'élite de la corporation supervisant.
Si je devais raconter l'histoire chronologique environ de tête...Le début c'est l'alien qui est libéré par un accident, en facehugger, on trouve un hôte isolé pour avoir le temps de croitre, on passe petit serpent, on cherche de la nourriture, on finit alien, et on commence à faire le bordel dans le complexe au sol le POC. Peu à peu les humains s'organisent pour nous bloquer dans les tunnels, ils avaient réussit, mais...Un predator venu pour la chasse nous trouve digne d'intérêt et nous affronte, on gagne, et le predator se fait exploser comme dans le premier film. Créant une brèche dans le complexe. Ce qui va permettre à notre alien de s'échapper et finir de contaminer le site avec la ruche. Le complexe au sol va tomber durant les semaines.
Le suivant, c'est le predator des semaines après, on découvrira la raison de sa présence dans l'extension. Mais retenons qu'il est ici pour la partie de chasse aussi avec plusieurs de ses copains, après tout il y a une ruche alien sur cette planète, la base humaine est un bonus. Puis quelques jours après c'est le marine qui arrive sur le signal de détresse lancé par le complexe.
Je ne vais pas spoiler le jeu entier, mais les histoires se recoupent en partie ainsi, et évoluent sur une période d'environ 6 semaines. Pour donner un exemple, à un moment le marine pour évoluer dans les tunnels vers le POD va par inadvertance casser leur sécurité, c'est ce qui permet à l'Alien qu'on d'envahir les pods à un moment. Le predator sera également prisonnier puis libéré en partie par l'Alien qui saccage les installations, et le marine qui le sortira de cryogénie pour accéder à un tunnel derrière son lieu de détention.
Ce sont trois campagnes séparés, mais qui se recoupent donc, et bien plus que dans les autres jeux de la franchise.
Une histoire plus ambitieuse
Chaque campagne a son ennemi principal, le predator a une rivalité avec Rykov, le chef des para militaires "ours de fer" qui avait survécu à un précédent massacre réalisé par des predator du temps ou il était marine. L'alien doit protéger sa reine d'un docteur fou de la corporation. Le marine doit secourir ses potes prise au piège entre tout ce beau monde.
L'histoire est plus complexe, avec un monde qu'on s'amuse un peu plus à décrire, par l'environnement, les missions, mais aussi les objectifs. Les objectifs dans chaque mission sont fun à lire, il peut s'agir de conversation capté par le predator, de rapport de mission réalisé pour le marine, ou des études qui ont lieu des années après sur l'incident pour l'alien. Ils permettent d'avoir une vue d'ensemble qui n'a rien à rougir d'un des films alien d'époque.
L'alien est plutôt classique, tu te frayes un chemin en saccageant, puis tu dois secourir ta reine, tu n'es pas le plus résistant mais l'un des plus mobiles et meurtrier donc il est souvent question de flanquer tes ennemis très vite. L'humain est une campagne très complète avec des passages contre des humains, contre des aliens, et à deux moments un predator te chasse à travers le décors. Ce qui donne d'ailleurs le meilleur affrontement de boss du jeu. Le predator de mémoire est la seule fois ou on tente de lui donner une campagne avec une vrai histoire et pas juste "va chasser", il se fait capturer, Rykov prend son masque, ce dernier a un compte à régler avec les predators dont ses supérieurs ne croient pas en l'existence. Il voit en eux une menace qui pourrait détruire l'humanité et cherche à crée un agent pathogène contre eux. Mais ce dernier a aussi pris votre masque comme trophée, ce qui justifie de le poursuivre au cœur d'une ruche alien pour le récupérer.
Le jeu a travers ses chapitres proposent des scénarios gameplay différent à gérer, et sait se poser pour souffler par moment, il a un excellent rythme du coup de bout en bout, et en fait une excellente expérience solo pour jouer sa power fantasy, on se sent à jouer l'alien dans les conduits, en tant que marine avec son détecteur de mouvement on guette le moindre truc sur son écran, et en predator on se sent en haut de la chaine alimentaire. Globalement, le point fort au delà du rythme est l'ambiance du jeu, les effets de lumière, les zones qu'on traverse marche vraiment bien.
L'alien n'a évidemment pas d'arme et cela justifie une campagne plus courte, le predator et le marine ont un bon arsenal qui évolue au fil du jeu pour donner des armes cool à utiliser tout du long, renouvelant un peu plus l'expérience.
Si seulement je pouvais en dire autant de son extension
Avp2 a eu une extension, Primal hunt, c'est une extension qui ne fut pas réalisé par le même studio, on joue ici un predator antique, un agent de la corporation (Dunya, qu'on voit dans le jeu de base) et un predalien. Sauf que le jeu est raté, trop court (on ne joue le predalien que dans une seule mission, et plutôt courte !), mais pire encore, les niveaux ne sont que des couloirs avec des vagues d'ennemis à l'avant ou l'arrière non stop, le jeu n'a aucun rythme et on finit paradoxalement par s'ennuyer.
C'est dommage, le jeu ajoute quelques trucs amusant à l'histoire du jeu principal, sur le predator qui fut en stase des siècles durant et qui est celui qui alerte ses confrères sur les expériences humaines ici sur les aliens. Dunya la corporate est une grosse bad ass qui est plutôt cool à jouer avec son kit de tourelle à installer, et le predalien qui aurait du être l'expérience bourrine par excellente n'affronte que des cyborgs trop lourdement armée pour que ce soit autre chose qu'une expérience frustrante.
Le seul point positif de primal hunt, c'est sa musique, la ou celle du jeu de base est passable voir nul, celle de primal hunt est très rythmé de bout en bout, dommage donc.
Un jeu difficile à jouer de nos jours
Le jeu est dans un vide juridique étrange entre plusieurs possédant de licence et on ne le trouve en vente sur aucune plateforme. Je crois qu'il existe plusieurs projets de fan pour le portée sur des configs plus récente. Techniquement je pourrais donc link un download ici vu que c'est de l'abandon ware, mais vu que les modérateurs pourraient le prendre mal (ou que la situation pourrait évoluer après le post) je le réserve en MP à ceux qui veulent.
Le jeu peut se jouer en multijoueur aussi, c'est un peu un grand n'importe quoi, c'était fun à l'époque mais je pourrais pas en dire grand chose de plus !
Je crois que je l'ai jamais vu, et je voulais en faire une review.
Tu crois bien. Si t'as un doute, j'ai fait un sommaire en début de topic.
J'avais entendu parlé de ce jeu, des potes y jouaient. Moi non j'avoue. En 2001 je crois que je jouais pas mal à Max Payne (ce temps perdu) et Black & White sur PC.
Dommage, il a l'air cool ce jeu.
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Allez je suis dans ma phase jeu de course futuriste.
Donc POD, sorti en 1997 sur PC. J'ai eu le CD avec la nouvelle carte graphique que j'ai acheté pour le PC familial à l'époque (carte que j'ai acheté pour Half-Life mais bon, à cheval donné on ne regarde pas les dents). En fait j'ai eu la version Gold du jeu, avec davantage de contenu mais sinon c'est le même jeu.
Anecdotes wikipedia
POD est le premier jeu de courses jamais sorti qui soir jouable en multijoueur sur Internet. Révolutionnaire donc, au sens littéral du terme. Bon j'ai jamais testé cette fonctionnalité pour cause de forfait AOL 1h/mois en 56k, mais j'imagine qu'aux États-Unis ça devait être fou.
Paraît que les développeurs ont décortiqué plus de 75 jeux de courses sur 11 machines différentes (De Vroom à Ridge Racer Revolution, en passant par Mario Kart, F-Zero, Formula One Grand Prix, Stunt Car, Motor Toon, Virtua Racing etc) pour déterminer ce qui constituait les éléments d'un bon jeu de courses (circuits, vue, options, difficulté, sensations, pilotage...).
Autre anecdote, Georges Lucas aurait absolument adoré ce jeu. Au point de demander l'autorisation d'utiliser le terme "pod" pour sa course d'engins dans l'épisode 1 de Star Wars (je sais pas si c'est le jeu qui lui a donné l'idée de la course par contre).
Avec plus de 5 millions d'exemplaires distribués à l'époque, POD a été un des plus gros succès d'Ubisoft avec Rayman. Et un des jeux PC les plus vendus des années 90.
Le jeu est vraiment joli pour un jeu de 1997.
Un scénario un peu concon
POD dispose d'un scenario. Ouais ouais. Présenté par une cinématique pas dégueulasse pour l'époque.
Longtemps dans le futur, l'humanité a colonisé la planète Io (rien à voir avec la Lune de Jupiter). Elle y a prospéré, l'a beaucoup industrialisé. Puis un jour, en forant un peu trop profond, une substance verte corrosive et toxiquex baptisée POD, est remontée à la surface et a commencé à tout ravager. C'est la fin du monde, à priori à cause de Bio-Broly donc.
Pire, les vaisseaux d'évacuation sont également touchés. Y'en a plus qu'un qui soit en état. Comment determiner donc qui aura le droit d'y embarquer ? Qui vivra et qui restera sur la planète pour y mourrir dans la terreur et la souffrance ?
Facile : la méritocratie. Faisons des courses et le gagnant aura le droit d'embarquer !!
Damned mon Pod dérape sur du POD
Efficace
Graphiquement, POD rappelle Wipeout. Les décors sont techno-futuristes, très crasseux et industriels, très post-apo. Les circuits aussi y ressemblent un peu. Pas de loopings de fifou ou de conduite à l'envers dans un cylindre quoi. Quelques sauts tout au plus.
Le jeu était très très joli en 1997. Bien sûr ça fait sourrire en 2023, mais ça pixelise pas tant que ça. On sent qu'il y a beaucoup de couleurs affichées, et de très jolis effets. Je le trouve encore plutôt agréables à regarder. Et la je parle que de technique. Le design des décors était superbe. Et les circuits très très efficaces.
Et il était vraiment hyper fluide et ne ramait absolument jamais. Je me rappelle que ma version affichait le framerate sur l'ecran, qui oscillait entre 80 et 120 fps. Bon avec la nouvelle carte graphique bien sûr.
La maniabilité était nickelle. Très arcade mais précise comme tout. Un vrai jeu de pilotage. Contrairement à Wipeout, pas d'armes dans ce jeu, donc ça se joue QUE au pilotage. Niveau conduite ça me rappelait énormément Virtua Racing. C'est vraiment un énorme plaisir à piloter.
Contrairement à Wipeout, y'a également des points de passage dans les circuits, qui sont découpés en secteur bien défini.
Un contenu énorme.
La première version de POD contenait 16 circuits et 8 voitures. La version Gold a carrément doublé la donne, lui offrant une durée de vie gigantesque (32 circuits et 16 véhicules) . Quasiment 5 fois plus de circuits que Wipeout quoi.
Et y'a de très nombreux modes de jeu. Championnat sur circuits aléatoires. Contre la montre. Contre fantôme.
Le tout en solo ou en multi. Multi à deux en écran splitté (très cool) et jusqu'à 8 sur Internet (dont j'ai pas profité donc).
Et le tout du tout dans 3 modes de difficultés (facile/normal/difficile) qui m'ont toujours fait penser aux modes 50/100/150cc de Mario Kart, à savoir que les adversaires sont certes un peu meilleurs quand on monte dans ces modes, mais surtout que le jeu est plus rapide.
Y'a vraiment une grosse variété de circuits.
Et franchement, POD n'avait vraiment d'intérêt qu'en mode difficile je trouve (de même que Mario Kart était cool qu'en 150cc). Le jeu devenait pas si difficile déjà, et surtout c'était le seul mode ou vraiment ça allait vite (en facile et normal, Wipeout lui met une raclée niveau vitesse. En mode difficile par contre c'est plutôt comparable).
On avait aussi un editeur de véhicules incorporé (très intuitif et sympa).
Un super jeu.
Bref. Pod est un jeu vraiment très complet pour son âge (et même encore pour aujourd'hui).
Pod est vraiment joli pour l'epoque et garde, je trouve, un petit charme kitch de nos jours (ou alors c'est ma nostalgie qui parle). Et il était rapide.
Au final, Pod a été mon premier jeu de course futuriste. Pas très longtemps avant Wipeout sur N64. Et j'ai adoré ce jeu.
Parce que c'est pas évident à retranscrire, mais POD était FUN. Vraiment super sympa à jouer. On le relance avec plaisir, pour se faire un petit championnat ou une course aléatoire.
Anecdote à la con : sur chaque PC que j'ai eu j'ai TOUJOURS installé POD direct. Y compris sur mon portable actuel. On le trouve gratos sur abandonware de nos jours. Il prend pas beaucoup de place (pas vérifié, moins de 200MO le téléchargement, sur et certain) et ma foi mérite d'être découvert même de nos jours par quiconque veut se faire un peu de culture vidéoludique.
Si je devais le noter, ça serait un bon 18/20 pour moi.
À noter qu'une suite, POD 2 (original) est sortie sur Dreamcast. Plutôt mal reçue car disposant d'un contenu en solo très limité, techniquement plutôt à la ramasse, prevu pour le online de la Dreamcast, il a perdu tout intérêt quand Sega a fermé les serveurs Dreamcast.
Allez ! 3 jeux à commenter ! Je pensais pas que tu ferais F-Zero, encore moins aussi vite, mais merci du coup ^^ 29 adversaires, ça devait enoyer du rêve en théorie. J'ai toujours cru que c'était des genres de Formule 1 qui se tiraient la bourre, en fait c'est plutôt des vaisseaux anti-grav comme Wipeout. Merci, ma culture vidéoludique a gagné un petit up !
Salut Monsieur Panda, cool de voir que tu t'es lancé aussi ! AvP 2 c'est le même gameplay que le 1, non ? Tu m'as rappelé qu'il y avait eu pas mal de hype à sa sortie (1999 il me semble). Il a même pris la place de Starcraft et Half-Life pendant un moment sur quelques PC de mon cybercafé préféré. J'avais testé juste une fois, je crois, j'étais trop à fond sur Starcraft pour faire autre chose. Mais je regardais d'autres jouer et c'était vraiment stylé. T'as d'autres jeux de prévus ou c'était un One Shot ?
Et POD enfin, mon cousin l'avait aussi, comme pratiquement tout. Donc je connais vite fait, mais je ne m'en rappelais pratiquement pas. Juste la forme des véhicules en fait. Je croyais qu'il y avait des armes dans mes souvenirs. Ses graphismes m'avaient bien tapé dans l'oeil. Et moi aussi je voulais la Voodoo en carte graphique, surtout grâce au packaging qui me plaisait à fond. Je sais plus si je l'ai eue au final. J'ai un pseudo souvenir de mon beau-père qui avait fait exprès de prendre autre chose pour me faire chier, mais peut-être que je fabule ^^
Nan nan pas d'armes dans POD. En ce sens il se rapproche plutôt de F-Zero.
J'ai hésité à poster dans le topic image mais j'ai préféré mettre ça ici. C'est fou l'optimisation de l'espace en programmation sur support cartouche.
Bon c'est comme de se dire qu'un Zelda 64 pèse en gros 30MO, soit 1/25eme de la capacité d'un CD en gros.
L'art nait et s'exprime à travers la contrainte.
Édit :
Encore sur demande de PaulEmile (qui m'a passé commande de quelques reviews quand je lui ait envoyé ma collec), un autre jeu à classer dans la catégorie "c'est un énorme hit mais moi j'ai pas accroché". Enfin... Si. J'ai aimé, mais je l'ai pas fini et je le finirais jamais.
À savoir :
Le jeu est sorti début 2000 sur Dreamcast. Il a été porté en 2002 sur PlayStation 2. A priori la même version, juste un peu moins belle comme d'habitude (sur les screens, ça sera ceux qui pixellisent un peu).
C'est, je crois, le seul jeu que j'ai acheté neuf sur Dreamcast à l'epoque. Le pauvre prenait la poussiere depuis plus de 15 ans la. Je m'en suis jamais séparé (alors que j'ai revendu pas mal d'anciens jeux DC auquel je savais que rejouerais jamais) parce qu'il vaut que dalle et qu'il fait joli dans ma vitrine.
Mon rapport à la licence est assez pauvre. Jamais eu un seul des épisodes précédents. On m'avait bien preté un des deux épisodes Megadrive mais j'avais rien compris au jeu et assez vite laissé tomber.
À noter que c'est la première fois je crois que je vais parler ici d'un jeu que j'ai pas fini.
Wat ze phoque wiz vis scénario ?
Alors le JdG a parlé du premier épisode Mégadrive et de son scénario WTF. Ici c'est au moins du même niveau, voire pire.
Bon je m'en rappelais très grossièrement, juste qu'il était question d'extraterrestes, de voyage dans le temps et que c'etait WTF. Un petit tour sur Wikipédia et c'est réglé. Sniffer du sel de mer et fumer des méduses séchées peut provoquer des effets secondaires, z'etes prevenus.
Si ça vous botte vous pouvez cliquer sur le lien suivant, et voir l'intro de cet Ecco trouvée sur YouTube. Ça dure moins de 3 minutes, où vous allez bien rigoler (où faire "okayyyyy", fermer la vidéo, fermer le test, et ne plus jamais revenir). Y'a 4-5 cinématiques du même acabit durant le jeu, je vous met juste celle d'intro.
Sinon vous cliquez sur le spoil pour lire le scenar. De toute façons z'allez être obligé si ça vous intrigue vu que je reprend ce qui est dit dans l'intro mais aussi la suite du scenario.
Spoiler
À l'aube du 30e siècle, hommes et dauphins vivent en harmonie depuis 500 ans dans une société inter-espèces. Ils entreprennent d'explorer l'espace et d'apporter la paix aux peuples qu'ils rencontrent et qui les acceptent mais face à une espèce alien belliqueuse, décidée à envahir et conquérir la Terre, l'alliance entre en guerre contre l'Ennemi.
Conduit au bord de la défaite, l'Ennemi précipite alors ses derniers vaisseaux sur Terre en attaques suicides et tente de briser le champ de force protégeant la planète - un dispositif nommé Gardien et reposant dans la cité légendaire d'Atlantis.
Trouvant son point faible, l'Ennemi parvient à briser le Gardien et s’apprête à poser sa flotte mère sur Terre. Ecco, un jeune dauphin resté sur Terre, est alors dépêché pour rejoindre Atlantis et reconstituer le Gardien avant l'invasion (tout le premier chapitre)
Malheureusement, il est trop tard et l'Ennemi en arrivant sur la planète provoque une rupture dans l'espace-temps, dispersant les atouts nobles des dauphins : intelligence, ambition, compassion, sagesse et humilité.
Privés de leurs traits, l'histoire est modifiée, l'alliance ne voit jamais le jour et l'Ennemi peut régner sur Terre. Ecco, précipité dans le flux du temps, doit retrouver les traits perdus de son espèce pour sauver la planète (chap 2, 3 et 4)
J'ai eu du mal à prendre le scénario au sérieux j'avoue.
Le jeu se divisera en 4 gros chapitres. Eux même divisés en moults zones.
l'Île de la Tranquillité : le chapitre de départ, un monde de paix et d'équilibre jusqu'à l'arrivée de l'Ennemi. Les deux premières zones de ce chapitre peuvent faire office de tuto.
le Cauchemar des Hommes : privé de tous leurs traits spirituels, les dauphins ont été asservis par l'humanité qui a exploité et pollué la Terre jusqu'à provoquer sa propre extinction, les dauphins continuent de servir un maître disparu dans un monde dévasté.
le Cauchemar des Dauphins : intelligence et ambition retrouvées, les dauphins chassent les Hommes et règnent en maîtres cruels dans les mers, fonctionnant en clans, ils n'hésitent pas à asservir les plus faibles d'entre eux.
le Domaine de l'Ennemi : le chapitre final, l'Ennemi a conservé le trait d'humilité, l'alliance s'est formée mais fut totalement inconsciente du danger et a été vaincue, Ecco doit pénétrer dans le vaisseau mère et détruire le cœur de l'Ennemi.
EEEEET TOOOOAAAA TU SAAAAIIIIS PARLER BALEIIIIIIINEEEEEE ???
Alors perso, je me rappelle avoir avancé un peu dans le troisième chapitre. Après avoir regardé un longplay en diagonale je me suis recemment rendu compte que c'était assez loin dans le jeu en fait, pas loin des 70% en fait (les chaps 1 et 2 sont plutôt longs, le 4 plutôt court). Alors que je pensais naïvement que j'en avais pas fait la moitié. Dommage.
Par contre clairement j'ai pas spécialement aimé avancer dans l'histoire. Parce que ce que j'ai préféré dans ce jeu, c'est l'Ile de la Tranquillité (et même spécifiquement les deux premières sous-zones) . Et y faire du rien. Juste regarder des trucs comme si c'etait une simulation d'aquarium. Nager, faire des vrilles dans l'eau, des sauts hors de l'eau comme si je jouais à un genre de Pilotwings aquatique. Y'a bien quelques quetes ici et là (libérer une Baleine. Tabasser quelques requins) mais j'adore ce côté zen, apaisant et juste magnifique. Troublé éventuellement par la présence (dans la 2eme sous-zone) de requins faciles à bolosser.
Et en y jouant ainsi, j'ai kiffé ce jeu. Bon ça reste assez limité certes, tu passes pas 15h par semaine à allumer le jeu juste pour te promener dans ce qui est en fait le tuto. Mais ça reste un vrai plaisir. Plaisir anticipé par les développeurs je pense vu qu'on peut switcher entre moults modes de caméra, dont certains qui en jettent un max mais sont complètement injouables donc inutiles (à part faire joli).
La version PS2 est moins fine mais reste très belle.
Un jeu qui en met plein la vue.
À ce stade faut que je parle de la réalisation. Ça faisait trèèèès longtemps (bien 15 ans) que j'avais pas lancé ce jeu. Dans mon souvenir c'était absolument fou visuellement. Donc j'ai voulu le relancer pour me rafraîchir la la mémoire. J'avais une petite appréhension de trouver ça vilain j'avoue.
Et nan. C'est absolument pas vilain. C'est même franchement magnifique malgré des décors un peu cubiques. Bon ça se devine déjà pas mal sur les screens (que c'est joli) , mais en mouvement c'est vraiment encore plus fou. Le jeu est superbement animé (Ecco en train de nager, tu y crois à fond), d'une fluidité absolument exemplaire. Même en 2023 j'ai trouvé ça très joli. Faut dire que c'est pas que bien realisé techniquement, le design général du titre est très bien, cf les structures Atlantes, Alien ou des dauphins du 3eme chapitre.
Respect à la Dreamcast de proposer y'a maintenant 23 ans un titre en 3D qui soit encore joli à regarder de nos jours. C'vraiment pour ça que je la qualifie souvent de première console capable d'afficher une belle 3D.
Comme j'ai dit, un vrai simulateur d'aquarium geant.
Le gameplay est assez riche et Ecco très facile à diriger. Il a des capacités multiples ce petiot, capable d'une accélération foudroyante, qui permettra aussi de cogner ce qui se trouve devant (par exemple un requin). Il peut vriller comme un Link en tenue Zora. Il peut aussi se dresser à la verticale hors de l'eau pour observer son environnement, dès fois que ses sauts suffisent pas.
Il dispose de deux jauges que vous pouvez voir sur les screenshots. La première est la jauge d'énergie (qui se recharge en mangeant du poisson) et la seconde est la jauge d'oxygène (qui se remplit en regagnant la surface, ou en mettant un coup de sonar sur certains cristaux).
Y'a certains passages trop rares ou la caméra viendra se mettre de côté pour reprendre le même gameplay 2D que les Ecco sur Mégadrive. Je dis trop rares parce que ça arrive surtout dans les cavernes sous-marines, mais pas tout le temps, alors que ça facilite pas mal le repérage dans l'espace.
En sautant ou en vous dressant hors de l'eau vous pouvez observer un peu l'environnement terrestre et parfois déduire où aller.
Mais le coeur du gameplay, c'est le sonar d'Ecco, qui gagnera des capacités au fur et à mesure du jeu. Qu'il peut utiliser sur la majorité des êtres vivants du jeu, mais pas que.
Sur un "gentil", ça le fera venir et permettra d'engager la conversation. Ecco apprendra des "chants" en cours de route qui lui permettront d'agir avec d'autres espèces. Un exemple ? Un moment on doit s'aventurer dans une caverne sous-marine mais on y voit rien. Hop coup de sonar sur un banc de poissons phosphorescent qui passait par la, qui se met à nous suivre comme autant de petites lampes torches. Le sonar permet aussi d'etourdir temporairement certains ennemis, comme les requins. Et, utilisé dans une caverne, le sonar fera brièvement apparaître en surbrillance un plan des environs. Il servira également à activer pas mal de machines atlantes/Delphinesques que vous trouverez en avançant.
Avec des cristaux que le scénario vous jette dessus, il est possible d'acquérir des pouvoirs temporaires. Genre balancer des rafales d'énergie avec le sonar. Doubler sa réserve d'air ou de vie. Parfois d'acquerir un boost définitif.
Les ennemis sont assez variés. Tous magnifiques. Requins de différentes tailles et différentes espèces (du gris, du blanc, du marteau) , meduses, pieuvres géante, murènes géantes (entre ce jeu, Mario 64 et Tomb Raider, je commence à me poser des questions sur ces murènes de 50 mètres de long). Voire dans les chapitres 2 et 3 d'autres dauphins bien différents de vous. Et parfois un Alien ou deux. Ou un énorme boss trop bizzare.
Avec celui la, l'affrontement physique est très risqué.
À noter qu'Ecco est relativement fragile, de façon "réaliste". C'est à dire qu'il peut survivre à une morsure de Requin Gris, mais que si un Requin Blanc de 5-6 mètres vous choppe c'est la mort assurée (vous le verrez vous secouer, la barre de vie d'Ecco baisser en 5 secondes bien longues et hop vous êtes mort) . Heureusement, en cas de mort (ce qui arrivera souvent), on ne re-apparait pas très loin.
Pourquoi tu as renoncé avant la fin en fait ?
J'ai essayé d'aller au bout mais le jeu est (très) difficile.
Comme j'ai déjà dit, le jeu est divisé en gros chapitres, divisé en sous zones (genre dans le premier chap y'a bien 6-7 sous zones, je sais pu, pas compté). Dans chaque sous-zone, on a 2-3 missions à remplir. Ça commence gentiment. Genre gagner une course contre d'autres dauphins. Sauver une Baleine.
Mais assez vite, les environnements se diversifient, on doit aller explorer de la caverne sous-marine. Environnement très oppressant s'il en est (ouais l'ambiance est réussie, même dans ce qu'elle a de pire), et qui fait vite regretter les jolies barrières de corail des premieres zones du jeu.
Y'a beaucoup trop de ce genre d'environnements.
Le jeu devient pas facile. Les missions se compliquent pas mal. Et sont plutôt chiantes. En gros "coucou copain Dauphin, alors je sais bien que tu dois sauver le monde mais moi je m'en fout. Va donc explorer ces 12 km de galeries sous marines la bas, ramène moi un poisson jaune, puis un bleu, puis un vert. Un à la fois hein, en te re-perdant à chaque fois dans ces fucking couloirs hyper oppressant où la mort te guette à chaque recoin. Puis quand tu auras fait tout ça je te filerais la capacité indispensable pour passer au niveau suivant dont l'entrée est 15 mètres derrière nous". (Je te hais saloperie et j'espère qu'un chalutier japonais va te tomber sur la gueule).
Voire "fait moi un puzzle geant pour activer cette machine antique la. En te servant du sonar pour activer ce charriot hyper-lent et le diriger pour bouger les pièces. Tout en esquivant les méduses venimeuses et en surveillant ta réserve d'oxygène".
Et la 3D totale du titre se retourne contre lui. En temps normal le haut est facile à distinguer (c'est là où se trouve la surface), mais en cavernes ça devient une plaie. Alors OUI on peut aussi regarder dans quel sens remontent les bulles d'airs qui s'échappent de notre évent mais parfois dans le feu de l'action on y pense pas et on s'enerve.
Arrivé dans le second chapitre, le jeu devient plutôt déprimant, avec ces dauphins idiots et moches car privés de tout leurs atouts spirituels. Mais ils sont encore sympas pour la plupart, juste un peu concons.
2eme chapitre. Un temple dédié à la déchéance des dauphins
Le début du 3eme chapitre devient carrément déprimant lui, quand tu te fait agresser par ta propre espèce ayant viré au fascisme et adepte du Darwinisme violent.
Et pendant ce temps la, les missions continuent à se complexifier, à devenir plus difficiles. Certes tu gagnes en capacité, ton sonar continue de devenir plus puissant et polyvalent, tu peux rester bien plus longtemps sous l'eau etc. Mais du coup le jeu t'envoie sans cesse plus profond, explorer davantage de couloirs sous marins, avec encore plus d'ennemis puissants, voire des saloperies d'anemones venimeuses accrochées dans un couloir à peine assez gros pour vous (vous voyez le niveau sous-marin du premier Tortue Ninja sur NES ? Bah voila, mais en 3D). Et pu seulement de la caverne naturelle hein, mais bien des couloirs artificiels de bases atlantes (ou dauphinées) gigantesques désignées par le même ingénieur fou qui a conçu les Donjons de la Master Quest d'Ocarina of Time. Mais en bien pire.
Le même temple de plus prêt, histoire de pouvoir admirer les superbes fresques décrivant la mise en esclavage des dauphins par l'humanité.
Je sais pu exactement pourquoi j'avais laissé tomber à l'époque. Clairement le jeu me frustrait à mort. Je suppose que c'est surtout que j'ai eu d'autres jeux et que j'ai sauté sur l'occasion pour ranger celui-la.
Impressions de 2023.
Comme j'ai dit en début de post, j'ai rebranché le jeu. Pendant bien 3h. J'ai clairement pris mon temps pour les 3-4 premières sous-zones (que j'aurais pu faire en 40 minutes), profitant du paysage, nageant tranquillement et bouffant du poisson. Et franchement j'ai aimé ça, mes réflexes sont très vite revenus. Et je me suis rendu compte que même sur un jeu comme ce Ecco version Dreamcast (que j'ai jamais fini, qui est pas parmi les plus marquants que j'ai fait et qui est pas vraiment rétro dans ses graphismes) je pouvais ressentir un fort sentiment de nostalgie.
Puis est arrivé cette ptain de pieuvre, gardienne de la Grotte de la Vérité. La je savais parfaitement ce qui m'attendais derrière (une fucking grotte sous-marine avec des couloirs interminables ou j'allais mourrir 10 fois et où je devrais respirer grâce à un cristal parce qu'il y a même pas de poches d'air dans 90% du niveau). J'ai eu un frisson de désespoir, en me disant que voilà c'était la fin de l'insouciance. Parce que même après cette grotte j'aurais certes un petit répit mais que le jeu allait me refaire plonger dans les arcanes du désespoir, alors que genre à ce stade j'en suis au tiers du premier chapitre. J'ai soupiré très fort, et j'ai eteint le jeu sans sauvegarder.
Les Dauphins fachos du 3eme chapitre, adeptes de trans-dauphinismes.
Dommage quand même. Parce que le jeu dispose de qualités absolument enormes. D'une ambiance incroyable, d'une réalisation encore impressionnante de nos jours, d'un gameplay assez remarquable. Mais il a été conçu par des sadiques, c'est regrettable.
M'enfin j'ai quand même un gros affect pour ce jeu. Et je suis vraiment pas décidé à m'en séparer. Faudrait même que j'y joue plus souvent en fait, il le mérite bien. Voire un jour, si j'ai une retraite et qu'on a encore de l'électricité à ce moment la, ptetre vraiment essayer de le finir, ou m'eteindre en essayant.
T'as été inspiré pour cet article nan ? Je l'ai trouvé vachement emporté, dans le bon sens du terme, ça m'a emporté aussi. C'est l'effet Ecco ça, il ne laisse jamais indifférent. Pas mal de trucs que tu as dit sont valables aussi pour le Tides of Time de 94 sur Mega Drive dont j'avais parlé. Notamment l'aspect oppression et déprime, ça m'avait marqué aussi. Visiblement le passage à la 3D s'est plutôt bien passé, j'aurais pas cru. Merci de parler des jeux qui m'ont tapé dans l'oeil de ta collection. En plus c'est bien complet et tout !
Allez à mon tour.
SimPark (PC, 1996)
Pourquoi j’aurais dû y jouer
Le succès de SimCity en 1989 a donné naissance à plein de petits bébés basés sur le même concept (construire des trucs), mais abordant des thèmes différents. SimAnt, SimCopter, SimIsle, SimTown, SimFarm, SimLife… etc. J’en ai découvert quelques-uns via des images en noir et blanc ultra moches dans la notice de ma version SimCity Enhanced, et j’ai pu commencer à imaginer l'univers incroyable qui s’étendait autour de moi. Bien sûr, je n’en ai jamais essayé un seul, je préférais chouiner en arguant du fait que les journées étaient trop courtes, sans rien faire pour me libérer plus de temps libre. Mais parmi tous ces enfants spirituels de la société Maxis, celui qui m’aura le plus donné envie s’appelle SimPark. Je me demande bien comment j’avais appris son existence, vu que même dans la notice de SimCity 2000 chez mon pote, il n’apparaissait pas, car pas encore développé. Mais après avoir construit des métropoles immenses, se rapprocher un peu de la nature, ça ne m’aurait pas fait de mal.
Retour sur Expérience Fantasmée
SimPark. Park dans le sens parc naturel, quoi. Voilà ce qui m’a convaincu, là-dedans. Le but du jeu : créer un environnement propice à la vie, et admirer l’écosystème évoluer en fonction des bases que l’on a posées. Whaaaaaaaat ! Ce truc de dingue ! Bon, on se calme, parce que ce jeu atteint très vite ses limites. Il se destine apparemment aux enfants, et propose donc un concept très simplifié. Cela dit, ça reste hyper intéressant pour un adulte quand même, surtout un adulte qui n’a jamais planté de fleur de sa vie, qui ne sait pas à quoi ressemble un opossum, ou qui croit que la panthère est une cousine du léopard (d’accord, y a pas de léopards dans SimPark). Et je ne parle même pas de ceux qui se foutent de l’effondrement des espèces, du réchauffement climatique, et qui prennent plaisir à éclater guêpes, fourmis, araignées ou perce-oreilles (les moustiques c’est autorisé par contre). On devrait leur imposer de jouer à SimPark au moins pendant cinquante heures (ce qui doit représenter une petite torture en soi).
Alors ! Commençons ! Première chose à faire : choisir sa région de départ (seulement aux U.S. et au Canada, hein. On ne crée pas son parc dans la forêt de Brocéliande, déso), qui détermine un climat, et donc ce qu’on va pouvoir faire vivre là-dedans ou non. D’ailleurs, je trouve dommage qu’on nous laisse l’accès à toutes les essences de plantes et espèces d’animaux, peu importe où l’on se place. Du coup, on peut en arriver à des aberrations comme planter des palmiers en Alaska, ou importer des élans en Floride. Et bam, les machins crèvent assez vite. Merde alors ! Peut-être que les développeurs ont trouvé l’idée bonne pour nous sensibiliser au type d’habitat propre à chaque être vivant, mais je trouve ça un peu contre-productif. “Bah alors ! On a voulu faire vivre des salamandres en plein milieu du désert ? Bah nan ! Elles sont mortes. MORTES ! Abruti de gosse !” Il y avait peut-être moyen de faire autrement ? Comme le fait de choisir la région influence la sélection de ce qu’on peut planter, quoi.
Après, ça reste un jeu à l’aspect sandbox très poussé. C’est pour cette raison que je l’ai choisi par rapport à, disons SimSafari, qui guide le joueur selon des schémas un peu trop linéaires, et une présence humaine beaucoup plus importante avec des infrastructures fonctionnelles à construire, du personnel à recruter… etc. Dans SimPark, on prend rendez-vous avec la nature, et rien qu’avec la nature. Bon, en fait non. Il faut quand même bâtir quelques constructions humaines, comme des tentes, des postes d’observations, des… toboggans, pourquoi pas. Car les humains vont nous rapporter le fric nécessaire à la pose de nouveaux arbres, plantes et buissons, qui attireront ainsi plus de bestioles. Mais, ça reste dans l’esprit réserve naturelle, dans lequel les humains se baladent, certes, mais on se trouve bien au cœur de la vie sauvage, et pas dans un zoo, ou autre parc animalier en grande partie construit pour fonctionner comme une entreprise.
Bon, ensuite, quand on a choisi notre climat et notre carte (qui se cantonne à de la terre et de l’eau, pas d’altitude, de rochers, ni rien). J’ai compris qu’il valait mieux planter les arbres en premier, car ils poussent plus lentement que le reste. Ensuite, on place les buissons, et enfin les plantes. Les animaux ? On peut en mettre, oui. Mais pas la peine, en vrai. C’est ça qui rend le jeu trop génial. Les animaux arrivent tout seuls ! Tant qu’on leur a façonné un décor qui leur convient. Voilà, et comme ça, pas de risque de le voir crever parce qu’ils n’aiment pas le biotope susnommé. On crée la base végétale, et on attend que ça se peuple de petits lapins, castors, oiseaux en tous genres, pumas… Que des trucs endémiques de l’Amérique du Nord, dommage qu’on n’ait pas accès au monde entier, mais la satisfaction de voir notre paysage prendre vie comme ça, quoi de plus grisant, à part se faire un trek dans le Yellowstone pour de vrai, je veux dire ? Et un coup de toboggan aussi, visiblement. Quand on s’en sort bien, ça devient juste une espèce de bordel pas possible avec des centaines d’animaux qui se marchent dessus. Un rêve plus fou que le fantasme le plus fou des naturophiles les plus barrés. Et qui côtoient aussi quelques humains, bien sûr. Quoi de plus réaliste ? Dix touristes marchant juste derrière vingt-trois ours noirs, et suivis de près par quarante-huit lynx ? Tout ça entouré par deux cent huit ratons laveurs, mille cinq cent treize lapins et dix milliards d'écureuils. La vraie vie sauvage, quoi.
Quand je vois la tronche de SimPark, cela dit, j’ai du mal à croire qu’il soit sorti en 1996. J’aurais plutôt tablé sur au moins trois ans avant. L’interface a de quoi rendre fou, vu qu’il faut se déplacer à travers le parc en cliquant sur des flèches directionnelles à l’écran (produisant un son de didjeridoo qui n’est, ni agréable, ni américain). Pas de scrolling automatique en amenant la souris sur un côté de l’écran, pas de mini-map directement intégrée non plus (il faut l’ouvrir dans un menu et la refermer ensuite). Des graphismes rudimentaires, et même si le contenu n’a pas à rougir de quoi que ce soit (une vingtaine d’essences d’arbres, autant de buissons, au moins trente fleurs, trente mammifères, vingt-cinq oiseaux et quinze reptiles / amphibiens), la rejouabilité ne m’a pas l’air ouf non plus. On peut vite fait s’amuser avec les graphiques mis à disposition, les mini-jeux qui demandent d’identifier tel ou tel machin (animal ou végétal). Mais… même pour un enfant de huit ans (l’âge conseillé sur la boîte, apparemment), ça fait juste. Et ce n'est pas grâce à l’assistant Rizzo qu’on va rester plus longtemps ! Trop horripilant, ce truc ! Sorte de grenouille habillée en ranger avec une voix horrible, tel un clippy d’Excel ayant muté après un séjour aux enfers.
Un mot sur l’OST jamais écoutée
Pas de musique ? Juste des sons d’ambiance ? Et les bruitages chelous qu’on a tous appris à supporter durant les nineties ? Non, on a droit à dix secondes de mélodie en intro, et puis plus rien. Comme dans SimCity, finalement. Mais en y réfléchissant deux secondes, s’il y a bien un jeu dans lequel on peut se passer de musique, c’est bien un titre qui se veut proche de la nature. SimCity aurait dû avoir de la musique ! Honteux ! Allez, un petit bruit de grenouilles en fond, du vent dans les hautes herbes et un petit écoulement de rivière au loin, ça change, ça détend. Profitons-en. Ça se marie à merveille avec la ribambelle de cris des animaux peuplant notre joli sanctuaire. Si seulement on avait aussi pu se passer des affreux effets sonores sans aucun goût, ça aurait été parfait. Bon, deux ou trois boucles de plus entre lesquelles jongler pour varier un peu, j’aurais pas dit non, hein.
Vu ma propension à devenir gaga de n’importe quel animal aujourd’hui, je me demande où j’en serais si j’avais installé SimPark sur mon ordi en 1996. Moins de guerres entre Soviets et Alliés dans Alerte Rouge, moins de robots cramés dans Z… et je bosserais sans doute pour la PETA (sans ironie aucune). Moins de violence, plus d’amour, youhou ! J’aurais aussi acheté SimSafari, puis Zoo Tycoon, et je serais sans doute en pleine partie de Planet Zoo en ce moment même (un jeu magnifiquement cool, si vous prenez quelques années sabbatiques pour en profiter correctement) ! Sans la moindre vie sociale, donc. Peut-être y jouerais-je depuis une tente de camping dans le Yellowstone, tiens. Avec dix trillions de lézards et cinquante quadrilliards d’aigles royaux qui me regardent.
Paulemile a écrit:T'as été inspiré pour cet article nan ? Je l'ai trouvé vachement emporté, dans le bon sens du terme, ça m'a emporté aussi.
Merci de parler des jeux qui m'ont tapé dans l'oeil de ta collection. En plus c'est bien complet et tout !
Bah disons qu'il y a souvent davantage à dire sur un jeu 128 bits que sur un jeu 8 ou 16 bits, aussi excellent soit le jeu 8/16 bits hein.
Et que dans le cas présent, il s'agit de la qualité de jeux sur laquelle il est le plus facile (selon moi) d'ecrire des pages et des pages. A savoir un jeu qui se définirait pas par "excellent" ou "mauvais/médiocre" mais bien par "dommage/regrets".
Qui plus est je trouvais pas que les reviews existantes sur Ecco rendaient bien justice au jeu. Et ce alors que je le trouve un peu surcoté au niveau de ses notes moyennes.
C'est l'effet Ecco ça, il ne laisse jamais indifférent. Pas mal de trucs que tu as dit sont valables aussi pour le Tides of Time de 94 sur Mega Drive dont j'avais parlé. Notamment l'aspect oppression et déprime, ça m'avait marqué aussi.
Bah franchement je connaissais pas trop la license. J'avais clairement pas assez persévéré sur Megadrive.
En refaisant le début du jeu la, je me suis dit que j'aimerais un jeu qui ressemble entièrement aux deux premières zones d'Ecco. Un jeu qui serait certainement répétitif mais... Un truc zen et contemplatif quoi. Une simulation de balade en barrière de corail mais ou t'es quand même une grosse bestiole qui va pas se faire bouffer comme ça. Ça serait un de mes petits fantasmes Zen ce genre de jeu (l'autre ça serait une simulation de rapaces, genre t'es un faucon et voilà, t'as pas d'objectifs, juste tu voles, tu choppes une musaraigne ou un lapinou, tu swingues entre les arbres, rien d'autres).
Visiblement le passage à la 3D s'est plutôt bien passé, j'aurais pas cru.
Je dirais même qu'il est réussi avec brio à priori. Les reproches que j'ai a faire à ce jeu, manifestement ils concernent toute la license. C'est donc des choix délibérés de la part des développeurs dont moi je suis pas fan. Mais clairement le jeu est magnifique (z'ont bien fait de pas sortir un Ecco en 3D sur Saturn) , hyper jouable, y'a pas de soucis de caméra ou autres. C'est un jeu vraiment très maitrisé.
Après au final, la plupart des grosses licenses (enfin celles auxquels je pense la) qui ont loupé leur passage à la 3D se sont plantés avant la sortie de la Dreamcast. Y'avait donc déjà des leçons à en tirer. Y'a que pour les Sonic Adventure que je sais pas trop qu'en penser (perso même le 2 j'ai trouvé ça moyen mais il a eu de supers notes quand même, et un bon succès d'estime). J'y rejouerais bien mais je les aït vendu y'a des années.
Sim Park
Jamais entendu parler mais le même en version graphismes de 2010 (mais pas bcp plus complexe) je prend direct
Antarka a écrit: Bref. J'ai pas trouvé le jeu mauvais, au contraire. Réalisation nickelle et ambiance du tonnerre l'aident bien.
Mais, question de goût j'imagine, pas mal surcoté quand même. Trop lineaire. Trop facile. Trop classique pour prétendre être un hit. En fait je pourrais résumer le gros défaut du jeu ainsi : il est un peu chiant je trouve (voire beaucoup par moment).
Bref, la digne suite du premier opus. Probable que si on a adoré le premier Grandia, on adore aussi le second.
Au final je lui préfère largement Skies of Arcadia, . Moins linéaire. Plus long. Plus difficile. Plus beau je trouve. Plus varié avec ses combats navaux. Plus original. Bien plus mémorable.
Non seulement Grandia 2 n'est pas à la hauteur, mais en soit je lui préfère également pas mal de RPG sortis sur Playstation (les Suikoden, Star Océan 2, Wild Arms, Xenogears, FF7 et 9, Legend of Dragoon, et bien d'autres), certes très inférieurs graphiquement mais plus intéressant.
Bref, un peu comme certains Dragon Quest, ce jeu me semble une bonne initiation au genre. Mais les fans de RPG japs seront je pense un peu déçu. Ou alors juste moi. Je sais pas.
Ce que je sais, c'est que je l'ai fait une fois et demi (la première fois j'avais laissé tombé après quelques heures de jeu. Puis j'ai recommencé et persévéré jusqu'à la fin quelques années plus tard), et que je pense pas le refaire un jour.
Bon cela dit j'ai encore le jeu chez moi alors que j'ai bazardé sans pitié les deux Phantasy Star Online donc ptetre qu'un jour...
Très sympa ta critique de Grandia 2, Antarka.
J'avais un pote qui avait fini plusieurs fois le jeu quand j'étais ado (preuve qu'il a effectivement marqué pas mal de monde à l'époque) , j'avais pu y jouer pas mal d'heures avec lui sur Dreamcast, je me rappelle que le jeu m'avait émerveillé (comme beaucoup de jeux Dreamcast en réalité)
Il y a un truc qu'il me semble que tu n'as pas mentionné. Les animations 3D de certaines attaques spéciales étaient absolument époustouflantes. Je me rappelle de Sky Dragon Slash de Ryudo et de White Apocalypse d'Elena, 2 move très puissants et très très très beaux à l'écran, mais il y en avait d'autres qui étaient aussi un régal pour les yeux
Grand merci pour ton retour ASM. Ça fait plaisir, même en cas de desaccord (j'essaie de les présenter un peu objectivement mais mon avis final est très subjectif).
SURTOUT en cas de desaccord même, ça permet d'en parler d'autant plus ^^ si y'a d'autres jeux sur lesquels t'as envie de rajouter un truc hésite pas. Ou sur les tests fantasmés de PaulEmile (le pauvre, 9 jeux sur 10 dont il parle j'y ait jamais touché). Ou, soyons fou, si t'as envie de parler d'un jeu qui t'a marqué (qu'on en ait déjà parlé ou non, osef).
Donc pour Grandia 2.
Moi aussi le jeu m'avait émerveillé... Par sa realisation. Tu dis vrai pour les animations en combats, mais j'étais déjà un peu "blasé" (terme très mal choisi, disons "habitué") par la Dreamcast à ce moment là. Donc oui les animations en combat de certaines grosses attaques étaient magnifiques. M'enfin, comme dans Skies of Arcadia quoi (moins même).
Du coup comme ça rentre dans la catégorie "C'est normal sur Dreamcast", bah je l'englobe dans ce que j'ai appelé "la réalisation nickelle".
Parenthèse d'ailleurs sur la réalisation des Jeux Dreamcast. Presque chaque jeu dont j'ai parlé la, je les ait relancé. Sauf le Berserk et Rez qui sont à priori (j'espère sinon je le butte) dans un carton chez mon frère. Mais j'ai joué 1 à 3-4h sur chacun de ces jeux au cours de cette dernière année (certains brouillons traînent depuis des mois et des mois ^^) pour me rafraîchir sur les sensations, mettre un peu à l'épreuve ma nostalgie.
Et franchement, niveau graphismes je trouve la console assez hallucinante. Je vois autant de differences entre la generation Saturn/PS1/N64 et la Dreamcast, qu'entre une Dreamcast et une PS5. Sauf que dans le dernier cas y'a pas juste une génération de console mais 3 qui se sont écoulés.
Et en même temps les jeux ont des mécanismes assez retros quand même. Assez arcade pour certains. Assez 32/64 bits pour d'autres (mais en mieux). La ou (mais je dis n'importe quoi ptetre) j'aurais dû mal à considérer certains grands hits de la PS2 comme des jeux retros. Même ceux qui sont moins beaux que certains jeux Dreamcast (coucou FF10).
Bref. J'adore la Dreamcast. Enfin j'adore les jeux dessus. Même les jeux moyens j'adore y passer 1 ou 2h (Sega Rally 2 ou Gunbird 2). J'ai encore quelques jeux à aborder sur cette console (Jet Set Radio, SoulCalibur et je ferais probablement un gros post englobant les deux Shenmue). Ensuite je referais Rayman 2 et Skies of Arcadia d'un bout à l'autre.
Au passage, les jeux Dreamcast qu'il me reste chez moi :
Spoiler
+ donc le Berserk et Rez qui sont pas la. Et Virtua Tennis 2 dont j'essaie de réparer la boîte (sont pourraves les boîtes DC, les boîtes Megadrive indestructibles me manquent).
