par Majin-vegeto89 le Mar Mars 15, 2011 21:12
très inspiré en ce moment:
Chapitre 15: hasard
« Ne croyez pas les arrogants qui vous dirons avoir remporté toutes leurs victoires par leurs seuls talents. Des guerres entières se sont parfois joués sur un simple coup de chance. »
- Empereur Vegeta, 87ème anniversaire de la bataille d’Eridan -
Ça allait mal… Cette fois, Nappa devait bien le reconnaitre, ils étaient dans de sales draps. Depuis combien de temps se battait-il maintenant? Trois heures? Quatre? Même un saiyen n’est pas infatigable, surtout dans ces conditions. C’était tellement simple jusqu’à ce que la ferraille se ramène… Et au début, malgré son mépris, le colosse avait été heureux de voir arriver ce nouveau flot de chair à canon. Enfin, « chair »… Rapidement, il s’était trouvé couvert d’huile et de pièce détachés. Bon, pas aussi amusant qu’avec du sang mais il fallait parfois apprécier les plaisirs simples, même quand tout n’était pas parfait. Et puis… Une ferraille, deux, dix, vingt, cinquante, cent… Il avait arrêté de compter. Toute ces saloperies était faiblardes pour lui, mais quand même nettement plus forte que la piétaille du début de l‘affrontement. Et eux ne fatiguaient pas, n’éprouvaient pas de soucis avec la gravité, n’étaient pas handicapé pas la perte d’un membre… Au fil du temps, même lui, le général Nappa, avait commençait à avoir du mal. Il avait mis fin à son jeu pour commencer à faire pleuvoir l’énergie sur ces pantins, les carbonisant par groupes entiers… Mais encore et toujours, le ciel était remplis d’argent. Les boules d’énergies adverses avaient finis pas entailler sa peau, les coups de poing faisaient autre chose que le chatouiller… Sans compter ses soldats qui eux se faisaient littéralement massacrer.
- Ne paniquez pas, bandes de lavettes!! Regroupez vous par petits groupes, ne les laissez pas vous prendre à revers!!
Il ne cessait d’hurler des ordres pour empêcher ces poules mouillées de se faire plumées. Bordel, une chose était sur, les survivants allaient avoir l’entrainement le plus dur qu’on ait jamais vu une fois cette histoire réglée!
- Raditz!! Viens m’aider!!
Le coordinateur de l’assaut réagis à l’appel en décapitant prestement les deux synthétiques devant lui pour rejoindre son frère de sang. Les deux se placèrent dos à dos, entouré d’une volée de mouches brillantes, prêt à l’assaut. Raditz avait beaucoup de mal à respirer à cause de l’épuisement, mais il réussit à lancer à son grand acolyte:
- Que fout Kakarotto? Fais chier, en plus de nous foutre dans la merde, il se repose pendant qu’on fait tout le boulot. S’il c’est arrêter en route pour s’occuper de sa pute, je te jure que je luis règle son compte!
Nappa sourit à cette réplique pendant qu’il tirait à travers le torse d’un synthétique passé un peu trop prêt:
- Ah ouais? C’est vrai ça Raditz? Tu t’en crois encore capable? Après la dernière fois?
La remarque fit mouche, et ce fut deux boules d’énergies chargées de colère qui pulvérisèrent un groupe entier de tas de ferraille.
- C’était juste un foutu coup de chance, je te l’ai dit cent fois! Ce nabot ne me rattrapera jamais!
- Ouais… Tu as sans doute raison…
Nappa avait atteint son objectif. Rien de mieux que la rivalité fraternelle pour mettre en boule quelqu’un, Raditz semblait d’un seul coup beaucoup plus concentré sur l’action et frappait avec encore plus de violence. Le colossale guerrier se garda bien sur d’ajouter qu’il était évident pour tout le monde que Kakarotto avait dépassé son frère depuis longtemps maintenant. Autant parler à un mur de toute façon, et comme tous se fichaient royalement que Raditz soit têtu à ce sujet, ils le laissaient penser ce qu’il voulait. Malgré tout, on pouvait bien remarquer que le grand frère préférait éviter les confrontation avec le petit depuis un moment… Peut être pas si con finalement… il releva la tête vers la grande tour de la citadelle. Vegeta devait être là haut en train de réduire Cold en charpie. Dommage qu’il ne puisse assister à ça. Mais…? Attends mais… Mais oui! Un autre groupe de ses saletés de machines arrivaient en s’élevant dans le ciel depuis la forteresse. Ceux là, ils n’allaient pas l’embêter longtemps! Nappa ouvrit grand la bouche et éjecta un énorme rayon jaune entouré d’éclair sur le groupe tandis qu’il concentrait sa force dans sa main droite. Comme prévu, le groupe de moustique s’égaya autour du long tube meurtrier… s’arrêtant dans leur avancée au passage. Avec un sourire toutes dents, Nappa releva l’index et le majeur vers le ciel. Une immense explosion emporta tout le groupe, illuminant le champ de bataille et le recouvrant de débris. Puis son sourire s’effaça quand il vit sa main légèrement tremblante. Trente de moins, plus que plusieurs milliers à affronter… si Vegeta pouvait en finir vite, le géant reconnu qu’il en aurait été plutôt heureux finalement…
Mais la situation était loin d’être brillante pour l’empereur de l’univers. L’air lui-même semblait vouloir l’écraser au sol, et de simple chute lui donnait l’impression d’être catapulter littéralement contre le dallage craquelé. À force d’être malmené par le sadique qui lui servait d’adversaire, il n’arrivait plus à canaliser assez de puissance pour se maintenir en super saiyen, ce qui le rendait encore plus vulnérable à la gravité terrifiante de cette pièce. Si la famille de Freezer avait grandi et vécu dans un environnement comme ça, Vegeta comprenait mieux d’où venait leur force innée… Car on ne lui ferait jamais croire que cette vermine de nabot blanc c’était un jour entrainé. Il n’avait rien d’un artiste martial, c’était juste… Un gars bien trop puissant par nature, il n’avait aucun mérite. Quand à Cold… Difficile à dire pour le moment. Il avait un véritable don pour torturer un adversaire à terre, mais pour le reste… Et il revenait à la charge, avec ce foutu sourire supérieur! Qu’allait-il faire cette fois, ce modèle de courage?
Ledit modèle s’arrêta à moins d’un mètre du saiyen blessé et toisa son ennemi d’un sourire condescendant. Il était résistant! Peut être aucun os brisé malgré la correction qu’il recevait de manière soutenue depuis un moment déjà. Il était de son devoir de père de faire rentrer la leçon d’humilité non? Un rire monta dans sa gorge quand il songea à ça… Cette chose, dans sa famille… Pff… Une chance que le primate n’ai finalement pas été si bête que ça, il aurait sans doute eu bien du mal à se retenir de s’écrouler de rire en pensant qu’il l’avait dupé avec une telle ineptie. Ça aurait été plus amusant comme ça mais bon… Finalement, c’était sympathique comme ça aussi. Le roi leva tranquillement la main et fit un geste désinvolte vers le haut. Le singe quitta terre prestement pour se stabiliser à hauteur du majestueux torse. Cold regarda autour de lui et avisa un pan de carrelage fracassé. Un léger haussement de sourcil décrocha les lourds fragments qui s’élevèrent à leur tour, avant de foncer pilonner le saiyen immobilisé. Il fit enfin un autre geste qui expédia le dégénéré de l’autre coté de la salle contre un mur. Le père de l’être le plus puissant de l’univers se tourna vers son jouet, prêt pour une nouvelle expérience. Seul des réflexes affutés par l’expérience lui évitèrent la vague d’énergie parsemée d’éclair qui perça alors le sol dans son dos avant d’aller fracturer le plafond et se perdre dans les nuages. Zut…
Se faire retirer un poids… jamais l’expression ne fut mieux choisit quand l’appareil de gestion de gravité de la pièce pressurisée cessa de fonctionner. Enfin il put bouger. Enfin, il était capable de se relever. Enfin, il allait pouvoir se venger! Il se remit d’aplomb sur son corps douloureux (mais bien moins qu’avant tout de même) et pris une profonde inspiration d’air frais, léger, si léger. Puis il ouvrit les yeux pour fixer celui qui allait bientôt payer très cher ses manières de traitres.
- Petit changement de plan j’ai l’impression, hein Cold? Fit il dans un sourire. On dirait que je vais pouvoir me défendre à partir de maintenant, tes chances de survit viennent de sacrément diminuer.
L’autre ne se départit pas de son sourire, à peine sembla-t-il vaguement contrit par le trou dans son plafond, comme si c’était le plus grave de ses problèmes du moment. Il daigna tout de même répondre:
- Ne refait pas l’erreur de te croire déjà gagnant, jeune homme. Je t’ai déjà dit que j’avais choisi cette manière de procéder uniquement par commodité. Je n’aurais aucun mal à te tuer, surtout dans ton état… Ajoutes à cela que tes saiyens se battent à deux contre mille, et je pense que le terme fiasco n’est pas trop fort pour cette bataille, non?
L’empereur releva:
- Deux?
- À l’heure qu’il est, Taris à déjà du écraser ce Kakarotto depuis longtemps, je suis peut être même optimiste en parlant de deux… La purge des saiyens est bientôt terminée.
Vegeta resta un moment méditatif devant ses paroles. Enfin, il leva la main devant lui, créant bientôt une petite boule d’énergie pas franchement large, mais assurément puissante, du moins, c’est ce que pensa le géant alien. Puis sans crier gare, le saiyen jeta à toute vitesse son attaque sur le roi. Celui esquiva cependant tranquillement l’assaut qui se perdit dans son dos, creusant une ouverture circulaire dans la paroi ovoïde.
Cold haussa un sourcil, étonné:
- Eh bien? C’est tout ce dont tu es capable, super saiyen? J’ai vu venir ton coup à un kilomètre…
Avec un sourire triomphant, le saiyen muta soudain, retrouvant ses cheveux dorés, avant d’annoncer:
- Je ne te visais pas…
Il ferma doucement le poing, et une extraordinaire explosion de lumière illumina toute la plaine pendant quelques instant. Cold perdit pour la première fois sa belle assurance:
- Mais qu’est-ce que…?
Et tandis que loin en dessous d’eux retentissait deux hurlements titanesques, Vegeta acheva sa phrase:
- … Je rééquilibrais juste les forces en présence.