par Satan sama le Mer Août 27, 2014 15:43
Désolé si je prends du temps mais je n'ai pas envie de me presser pour mon retour.
Chapitre 28: L'arrivée des saiyans.
[Des mois plus tard]
C’était aujourd’hui, indéniablement. Les saiyans n’avaient pas donné de date exacte mais Gero s’était préparé à leur arrivée et ses capteurs ne mentaient pas, trois appareils non identifiés arrivaient sur Terre et leur trajectoire les menaient à proximité de la Tour Blanche.
La navette de Kakarotto émit un petit signal rouge comme pour confirmer la situation. Une goutte de sueur coula le long de son front ridé. C-11 n’était pas encore prêt mais Gero était certain qu’il surpassait en puissance les nouveaux arrivants, c’était inconcevable que les trois saiyans puissent dépasser l’énergie titanesque qu’il avait emmagasiné dans son nouveau prototype. Mais ils étaient trois et à trois peut-être pouvaient-ils bien venir à bout de C-11, et si Kakarotto décidait de finalement rejoindre sa race et de laisser derrière les humains qu’il avait promis de protéger, tout serrait alors terminé, fort probablement.
Leur plus grande chance résidait en la capacité de convaincre de leur leader. Kakarotto devait les convaincre, tant qu’il pouvait mener ses expériences Gero se fichait pas mal de qui il pouvait bien servir, Red, Kakarotto ou Freezer. Qu’importe, le progrès seul comptait, sa survie plus encore et au pire des cas ses prochaines créatures pourraient sans le moindres doute massacrer qui que ce soit.
C-10 l’observait. Le cyborg ne cessait jamais d’attendre, il n’était bon qu’à tuer, il était même incapable de parler. Gero aurait pu le qualifier d’échec mais Kakarotto lui avait demandé un cyborg surpuissant à l’époque ou Piccolo régnait, alors il l’avait fait. D’origine c’était un malheureux robot pirate trouvé dans un QG désormais affilié à leur camp. Gero avait exploité sa puissance et l’avait amélioré considérablement. Kakarotto s’était entraîné avec durant deux longues années, sans relâche, sans jamais s’arrêter. Il ne faisait que s’entraîner.
Comme l’intégralité de ses hommes d’ailleurs. L’armée avait perdu tellement d’éléments mais avec les nouvelles armes qu’il avait créées, les séances d’entraînement intensives et la grande production de robots militaires, Kakarotto détenait l’armée la plus puissante du monde.
Gero observa par la fenêtre, Kakarotto n’avait décidément rien du petit garçon qu’il était il y a deux ans, ses muscles avaient pris un volume impressionnant, il avait un visage de jeune homme mais il paraissait tellement mature. A ses côtés, le jeune Tchapah, impressionnant lui aussi pour son âge.
Il restait très svelte mais chacun de ses petits muscles était dessiné. Un corps sculpté derrière une armure qu’il lui avait confectionné. De nombreuses cicatrices lui parcouraient le corps, l’œuvre de son maître. L’œuvre de Kakarotto. Les entraînements étaient rudes mais c’était les sanctions que le saiyan lui infligeait qui avaient marqué son corps à jamais.
Tchapah était un monstre et Gero avait la certitude qu’il ne l’était pas devenu au contact de Kakarotto. Il devait l’être originellement. Même le saiyan avait plus de bon sens et de pitié que lui.
Le jeune homme avait de nombreuses fois tuées des soldats qui l’avaient contrarié. Kakarotto lui avait infligé de terribles sévices pour chaque vie gâchée. Malgré les conseils qu’il lui exposait lui-même, il avait toujours refusé de le tuer, prétextant qu’il avait toujours une utilité.
Néanmoins tout ce que le professeur voyait c’était un danger, un garçon prétentieux et tyrannique qui massacrait au compte-goutte ses propres alliés.
Lorsque le capitaine Pink, une femme adorable et un des meilleurs éléments de l’armée avait à son tour subit le courroux de Tchapah, Kakarotto s’était enfin décidé de l’exécuter. Mais le garçon avait demandé sa pitié, promettant qu’il renonçait à tout autre massacre de ce genre.
Alors il fut épargné et jusqu’ici il respecta sa promesse. Il ne pouvait faire autrement de toute façon, Kakarotto l’avait enfermé dans une salle d’entraînement dont il lui était interdis de sortir sans son consentement.
Cela n’avait désormais plus vraiment d’importance désormais, la mort arrivait, la mort ou la gloire.
Il descendit à la hâte la Tour Blanche. Le capitaine Violet le rejoignit au bas de l’édifice
_ Docteur
_ Bonjour capitaine
_ Il est temps, sont-ils proches ?
_ Ils seront là d’une minute à l’autre, prudence capitaine.
Kakarotto ne leur jeta même pas un regard lorsqu’ils se mirent à ses côtés, il restait de marbre, probablement aussi stressé que tous ceux qui étaient présents mais il n’en laissa rien paraître.
Subitement trois bruits successifs et fracassants se firent entendre, un nuage de neige se souleva et on ne vit rien pendant au moins une minute.
Puis trois silhouettes se distinguèrent et approchèrent, les saiyans étaient arrivés.
Le plus petit et le plus musclé restèrent un peu en retrait, celui aux cheveux longs se précipita sur son frère et posa ses deux mains sur les épaules de Kakarotto.
_ Petit frère, ça faisait si longtemps.
Kakarotto sourit.
_ Raditz ?!
_ Oui c’est bien moi. La dernière fois que je t’ai vu tu n’étais qu’un faible petit bambin. Père avait honte de toi. J’espère que tu as gagné en force depuis.
_ Suffi Raditz, trêve de familiarités. Laisses-moi lui parler.
Le plus petit des trois toisa Kakarotto et ses fidèles.
_ Qu’est-ce que tout ceci ?, demanda-t-il.
_ Mon armée.
Le plus musclé éclata de rire.
_ Combien ?, demanda celui qui semblait être le chef de la troupe.
_ Une moyenne de neuf unités, ricana le malabar. C’est pitoyable.
_ C’est déjà plus que la puissance moyenne d’un terrien, grogna l’autre. Et eux c’est qui ?
Gero n’osa pas se présenter, Violet préféra se taire elle aussi mais Tchapah voulut prendre la parole.
_ Je suis le Roi Tchapah, les autres n’ont pas d’importance. Je suis l’apprenti de Kakarotto.
_ Un apprenti ?! Qu’est-ce qui t’a pris Kakarotto ? Ta mission était de réduire l’humanité à néant, pas de les entraîner.
_ Ils me sont fidèles.
_ Ils te sont fidèles ou tu leur es fidèle ?!
La remarque sembla vexer Kakarotto qui serra les poings.
_ Je reste fidèle à ma race et à mes frères.
_ Le seul frère que tu as c’est ce crétin de Raditz, moi je suis ton prince et tu dois m’obéir. Tu n’es plus le seigneur de rien désormais, c’est moi qui aie autorité ici.
_ Si vous le dites.
Vegeta devint rouge de colère, il pointa un doigt vers Tchapah.
_ Si tu es un vrai saiyan, et non un résidu perverti par les terriens alors montres le nous. Tue ce gosse.
Kakarotto restait immobile. Gero pria pour que le saiyan obéisse. Il avait leur vie à tous entre les mains. Et Tchapah n’était qu’un garçon monstrueux qui méritait mille fois la mort.
_ Tu te prends pour qui toi ? Tu es prince et alors ? Moi je suis un roi, tu ne peux rien me dire. Kakarotto est plus puissant que n’importe qui, c’est à vous de lui obéir.
_ Tais-toi Tchapah, marmonna Kakarotto. Je n’ai pas besoin de faire ça, continua-t-il en fixant Vegeta droit dans les yeux.
_ Si tu ne le fais pas, alors tu n’es pas des nôtres.
_ Ton sentimentalisme me dégoûte Kakarotto, grogna Nappa.
_ Qu’est-ce que tu attends ?, cria Raditz. Tue-le. Tue ce gosse.
_ Il ne me tuera pas, c’est moi qui vous tuerais tous. Je vais vous massacrer, vous torturer, vous…
Une boule d’énergie éclata la tête du gamin comme un melon trop mur, son corps sans vie s’étala sur le sol. L’écarlate coloria bientôt la neige tout autour du cadavre.
_ Bien, dit Vegeta.
Kakarotto observa le corps de son défunt apprenti. Il n’avait pas eu le choix, Tchapah avait fait trop d’erreurs, il devait de toute façon mourir. Mais il aurait aimé le laisser en vie malgré tout. Il l’avait suivi, il l’admirait, les autres avaient peurs de lui mais Tchapah non, non il l’admirait tout simplement. Et voilà comment il avait remercié son dévouement, en lui éclatant le crâne.
_ Comment as-tu fait ça ?, demanda subitement Nappa.
_ Faire quoi ?
_ Il y a quelques secondes ta puissance s’élevait à un millier. Lorsque tu l’as attaqué tu es passé à 1800.
_ 1800 ?!, s’étouffa Raditz.
_ Je n’ai fait qu’augmenter ma force, expliqua Kakarotto. Je peux la cacher ou la dévoiler. Vous en êtes incapables ?
Nappa et Vegeta se regardèrent, intrigués.
_ Ce sont sans doute des techniques terriennes, assura Nappa. Tu peux te mettre à ton maximum ?!
_ Bien sûr.
Une aura explosa autour de Kakarotto et son énergie sembla progresser de façon fulgurante. Nappa écarquilla les yeux.
_ 4000 unités, dit-il, Vegeta c’est incroyable.
_ Incroyable en effet.
Vegeta se tourna vers Raditz avec un grand sourire. Celui-ci rougissait de honte. Il regarda ensuite la grande tour qui lui faisait face.
_ Eh bien Kakarotto, fais nous visiter.
Bulma inspecta les troupes. Chaque soldat était un volontaire ici, chacun s’était entraîné pendant ces deux dernières années. Quelques-uns étaient déjà expérimentés, les mercenaires et les hors la loi principalement. Mais elle ne doutait pas une seule seconde que Kakarotto disposait d’une armée beaucoup plus puissante.
Le Roi la rejoignit, personne ne se prosterna devant lui, personne ne le salua, personne n’était ému de sa présence ici, dans la capitale Ouest, car ici ils avaient Bulma. Bulma la grande révolutionnaire, la résistance, celle qui avait côtoyé Kakarotto, qui connaissait sa force, et qui s’opposait à lui. Les hommes de Bulma étaient bien armés, mais les hommes du roi aussi. Son père ne lui avait pas menti, il restait fidèle à ses principes et vendaient toujours à la monarchie. Bulma le soupçonnait même de, au vu de la situation actuelle, lui avoir offert la plupart des armes produites par les entreprises de la Capsule Corporation. Même si elle n’éprouvait aucune animosité envers le roi, elle commençait progressivement à le mépriser. Le roi n’avait désormais de l’influence que sur la Capitale Centre. La Capitale Sud était engouffré dans un système démoniaque où les hors la loi les démons détruisaient et massacraient et s’en donnaient à cœur joie.
La Capitale Nord elle l’avait elle-même libéré, la Capitale Ouest a toujours été entièrement dévoué à sa famille et à l’est le silence était total, pour espérer survivre ils s’étaient couper du reste du monde.
Non le roi ne contrôlait plus rien, et le peu de soldats qui lui restait étaient désormais commandés par le général Kranz, un être détestable et manipulateur qu’elle avait refusé de rencontrer de nouveau, malgré l’alliance qu’elle s’était rechigner à accepter à la demande du roi.
_ Quel sera l’objectif ?, demanda le roi.
_ Kakarotto a une armée, et il faut la détruire.
_ Et les saiyans ?
Bulma éclata de rire.
_ Je suppose qu’un seul d’entre eux pourrait très bien annihiler tous mes hommes et les vôtres.
Le roi déglutit.
_ Et les apprentis, ceux dont vous m’avez parlé.
_ Ils ne devraient pas tarder, du moins je l’espère. Sans eux nous sommes perdus.
Parmi l’armée d’infanterie, plusieurs maîtres et apprentis en arts martiaux étaient présents. Tous de trop faible niveau pour monter la tour de Karin mais ils pourraient se rendre utiles contre les soldats de Kakarotto, qui s’étaient de toute évidence entraînés à outrance ces deux dernières années.
_ Pamputt, appela-t-elle.
Le jeune homme avait progressé mais il n’est jamais parvenu à monter le tour. Bulma lui avait confié de ramener le plus de combattants possibles.
_ Oui Bulma ?
_ Ils sont arrivés.
_ Les saiyans. ?!
Oui les saiyans, Kami Sama était formel, et il pouvait tout voir. La télépathie était au début difficile à recevoir mais au fur et à mesure, elle avait appris à communiquer avec dieu, peu importe la distance. Elle était bien incapable de lui parler mais lui le pouvait et c’était suffisant.
_ Oui, nous devons les trouver, va chercher Baba. Ça va commencer.
Vegeta inspecta la tour. Il devait bien l’avouer Kakarotto s’était très bien débrouillé sur Terre. Les saiyans au berceau étaient envoyés pour détruire, pas pour coloniser. Hors Kakarotto avait rameuté autour de lui l’armée la plus puissante de cette planète, qui était malgré tout misérable. Vegeta ne se serait jamais embarrasser de soldats aussi faibles mais Kakarotto était de basse classe.
Le prince s’amusa à détecter les puissances des soldats, en effet ils surpassaient la puissance moyenne des terriens de quelques unités. Mais rien de très impressionnant, en revanche des valeurs inquiétante commençaient à apparaître sur son détecteur.
Des valeurs ahurissantes plutôt.
C’était incroyable toutes ces puissances surpassaient la puissance moyenne des terriens de plusieurs centaines d’unités.
A en croire les résultats il pouvait très bien s’agir de soldats de Freezer, débarqués sur la planète, mais le prince savait pertinemment que ça n’était pas le cas.
Nappa paraissait tout aussi impressionné mais la nouvelle lui faisait visiblement plaisir. Un combat allait probablement avoir lieu, mais il était hors de question qu’il y participe. Se rabattre sur des résidus de terriens sous prétexte qu’ils soient un peu plus fort que les autres, cela l’exaspérait.
Vegeta empoigna Kakarotto et le colla contre un mur de la tour.
_ Ton travail ici a été déplorable. J’ai détecté des terriens à plus de 800 unités et il y en a plusieurs.
_ C’est impossible, grogna Kakarotto.
_ Si ça l’est. Nous allons en finir, et tu viens avec nous.
_ Si vous les avez détectés alors c’est qu’ils ont voulu que vous les détectiez, c’est un piège de toute évidence.
_ Et alors ? Ce sont des faibles.
_ Comme tu voudras Vegeta, de toute façon ça fait longtemps que je me prépare à ça.