[fanfic] L'empereur saiyen

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Mer Mars 30, 2011 23:28

si tu peux faire encore mieux, je n'ose imaginer le résultat^^. et tendou boo, je suis d'accord, mais comme je n'ai rien de plus que ma gratitude à lui offrir, un projet de fan manga est à proscrire^^

Edit: nouveau chapitre, c'est du lourd, attention au choc! bonne lecture (j'espère :mrgreen: )

Chapitre 17: Echec au roi

Le poing géant s’abattit dans les abdominaux du saiyen qui fut éjecté en arrière pour aller percuter les ruines derrières lui. Il atterrit face contre terre dans les débris de métal, dont un se ficha cruellement dans son bras gauche, sans vraiment aggraver la situation cependant car celui-ci était déjà inerte. Se fut l’autre main, au gant blanc déchiré, révélant deux doigts, qui se planta rageusement dans les décombres pour soulever le jeune combattant au cheveux noirs à nouveau de son humiliante position. Il se souleva assez pour se mettre a genou, puis réussi enfin à se relever. Cold n’avait pas bougé et le toisait d’un air supérieur. Vegeta fulminait. Comment ce salaud pouvait il bouger si vite? Pas le moindre déplacement d’air, pas le moindre mouvement d’aura… Absolument rien. Il était sur le toit et l’instant d’après devant lui. Il fallait se rendre à l’évidence, cet enfoiré arrivait à se téléporter ou quelque chose du genre… Mauvaise nouvelle ça, très mauvaise. Ajouter à cela qu’il disposait de cinq membres alors que lui-même n’en avait que trois… Il lui fallait gagner un peu de temps, pour élaborer une stratégie et calmer l’affreuse douleur dans ses cotes. Se transformer déclencherait à coup sur une réplique, il allait devoir tenter une autre approche.

Il sourit alors à son étonnant adversaire avant de dire sur un ton d’approbation:
- Pas mal… Assurément bien mieux que ce que j’attendais de toi Cold… Arriver à me mettre dans cet état… Ça n’a pas été donner à grand monde.
Cold sourit à son tour, voyant clairement le jeu de son adversaire, mais décidant quand même de le jouer:
- Hé! Hé! Hé! Je te remercie. Je dois te retourner le compliment, peu d’hommes ont réussi à me tenir tête aussi longtemps.
- C’est drôle, je n’aurais jamais cru un membre de ton engeance capable de sentir un autre esprit que le sien… Freezer n’avait pas fait montre de cette capacité.
- Ne fait surtout pas l’erreur de me confondre avec mon fils, jeune Vegeta, je suis bien plus dangereux que lui, sois en certain.
- J’aurais cru que tu lui aurais appris quelques uns de tes tours… Comme celui que tu as utilisé tout à l’heure.
Le sourire de Cold s’élargit un peu devant cette déclaration avant qu’il ne réponde:
- Si le maître apprend tout ses secrets à son élève, il n’a plus qu’à attendre que ce dernier prenne sa place. C’est particulièrement vrai dans le cas de mon fils.
Evidemment. Cold ne pouvait pas rester le seigneur de l’univers simplement par respect filial. Vegeta allait devoir se méfier et surtout, comprendre très vite le fonctionnement de son tour de passe-passe. Sinon, il avait déjà perdu. Bien, la douleur s’était un peu atténuée et il se sentait plus calme. Il bougea donc doucement, plaçant son pied droit en avant par rapport au gauche pour fléchir un peu les jambes, levant sa main droite au niveau de sa tête, un peu en avant, deux doigts repliés, dans sa position de combat habituelle. Une brève crispation des muscles plus tard, son aura flamboya à nouveau et il se tint là, totalement immobile, dans l’attente, près à réagir à n’importe quoi, et surtout à une des disparitions de son ennemi. Le sourire de ce dernier s’effaça et il se mit à nouveau en garde.

Le seul bruit, fort ténue aux oreilles des deux guerriers, était celui des deux monstrueux gorilles réduisant l’armée d’argent en poussière, de l’autre coté de la tour gigantesque. Des vagues d’énergies qui fusaient, grosse comme des vaisseaux, des poings qui boxaient des groupes entiers, des hurlements de rage pure… Mais rien de tout cela n’existait pour les deux ennemis mortel qui, ils le savaient, s’engageait maintenant dans leur ultime combat. Quel que soit le vainqueur, l’un d’eux aller mourir ce soir, et le ring improvisé de ce fantastique duel demeurait parfaitement calme, rendant un dernier hommage avant le début du massacre. Comme pour tant d’autre chose, ce fut le plus infime des mouvements qui déclencha l’apocalypse. Quelque part dans les ruines, un petit pan de mur toujours debout s’effondra, provoquant un bruit à peine plus fort qu’un claquement de main, qui résonna dans l’esprit des deux guerriers. Une fraction de seconde plus tard, les ruines explosèrent autour du couple qui venait de se rejoindre en un éclair, lançant un coup de poing simultané qui s’heurta dans un fracas incroyable. Une autre fraction de seconde, et déjà plus d’une dizaine d’autre coup avaient fusé. Tout commença alors à s’enchainer rapidement. Malgré son état de fatigue plus qu’avancé, Vegeta ne cédait pas un centimètre de terrain au roi qui le lui rendait bien. Après quelques secondes (plusieurs éternités pour des combattants si rapide) d’échange quasi immobile, les deux guerriers ne trouvaient toujours aucun moyen de se repousser, et lentement d’abord, il commencèrent à s’élever dans les airs en tournant sur un axe au centre exact de leur échange de coups. Et il montèrent ainsi, frappant de toutes leurs forces pour percer la garde et asséner le coup fatal. Soudain l’équilibre se brisa quand le géant disparu de la trajectoire du pied de l’empereur. Celui-ci, par un extraordinaire réflexe, se propulsa en avant, recevant dans la colonne vertébrale un coup de pied gigantesque qui, devenu trop court, amoindri grandement les dommages qu’il infligea au dos impérial (provoquant une immense douleur là ou aurait du se trouver un torse cassé en deux net). Grognant de hargne, le super saiyen pivota sur sa droite, agrippant le pied monstrueux alors que celui se retirait par reflexe vers son propriétaire, ajoutant la puissance de la traction à celle du pied ennemi qui s’enfonça avec une force incalculable dans la paroi abdominale du géant qui écarquilla les yeux violemment tandis que son armure volait en éclat à l’impact, laissant un énorme trou en plein milieu. Vegeta s’écarta rapidement pendant que l’alien se pliait en deux, crachant une gerbe de sang.

Il s’épuisait trop vite… L’empereur le ressentait. Il n’allait pas tenir longtemps à ce rythme. Une bonne nouvelle tout de même, Cold était très loin d’être aussi puissant que ses vantardises le laissait présager. Sa puissance restait phénoménale, mais Vegeta en était sur, sans toutes ses fourberies et ses tours de passe-passe, il l’aurait taillé en pièces. Plus fort que son fils? Certainement, mais en tout cas, contre un super saiyen qui avaient passé les derniers mois à s’entrainer durement, il n’était pas de taille. Mais ça n’avait pas d’importance, vu son état actuel, la différence de niveau était combler. Et son épuisement de plus en plus fort n’arrangeait rien. Sans compter que… Merde!

Vegeta se jeta sur le coté pour éviter l’énorme vague d’énergie qui le frôla, lancée par un Cold qui cueillit un dixième de seconde plus tard la mâchoire de son ennemi d’un puissant coup de coude. Un véritable jouet… Vegeta se retrouva ballotté dans l’air par le colossal roi qui le faisait rebondir de ses mains et de ses pieds, se retrouvant toujours sur sa trajectoire en quelques instants. Comme se battre dans une tornade. Cold était fou de rage, il hurlait comme un possédé à chaque coup:
- Sale vermine!… Tu oses porter la main sur ton dieu??… Tu vas payer très cher ton insolence!!… Je vais te crever!!… Tu ne m’échappera jamais!!… Je sens ton pauvre esprit primitif à chaque instant!!
Hein?? Que voulait dire Cold? Et si…? Il fallait que le jeune guerrier sache. Et il savait comment. L’occasion se présenta quand Cold lui asséna un énième coup qui fit monter le saiyen en chandelle, avant qu’il ne commence à chuter lentement. Cold avait l’air de vouloir « relancer la balle », c’était parfait. Il devait être à trois ou quatre cent mètres du sol, il avait le temps. La tête en bas, il aperçut Cold se placer sur son chemin, un sourire dément au visage. Vegeta agit alors, activant son aura, il se propulsa sur une autre trajectoire, dépassant Cold dans sa chute. Il l’entendit hurler avec allégresse:
- Tu crois pouvoir m’échapper, larve?
Et sans répondre, Vegeta perdit sa forme de super saiyen, le contrôle de son vol, et effaça toute trace de son aura de la surface de la planète. Fixant le géant tandis qu’il tombait maintenant en chute libre, il eut l’immense plaisir de le voir soudain perplexe, puis furieux, avant qu’une énorme aura violette ne se déploie autour de lui tandis qu’il se lançait à la poursuite de celui qui échappait à sa perception. Il le rattrapa en une demi seconde par le flanc, toute dent dehors, le poing fulgurant. Vegeta tourna alors en saut périlleux arrière, redevenant d’un coup super saiyen tandis que ses genoux à nouveau dirigés vers le sol s’abattirent sur le bras énorme. Alors qu’il avait l’air d’être à genou sur ledit bras, Vegeta expédia un monstrueux coup de son poing valide dans le visage éberlué de son ennemi en hurlant:
- J’ai compris!!!
Et Cold partit comme un météore s’écraser dans sa cité, détruisant tout sur son passage. Vegeta repéra rapidement l’esprit de son ennemi une fois que celui-ci fut arrêté et calcula précisément. Il s’envola en parabole à toute allure.

Cold se mit à quatre pattes sur le sol, essayant de reprendre ses esprits à toutes vitesse. Il avait l’impression d’avoir une supernova dans la mâchoire tant elle lui faisait mal. Les yeux fermés, il n’arrivait pas à le croire, il aurait presque senti des larmes dans ses yeux glacés. Comment?? Ce singe… Ce microbe… Il était en train de lui administrer la vengeance des dieux eux même. Mais comment avait il pu le contrer?? Aucun être vivant n’était à l’abri de sa perception divine. Comment avait il fait? Quand cet idiot avait pitoyablement tenté de lui échappé, il avait commençait le minuscule travail de concentration que lui demandait la technique Yardrat pour lui permettre de se déplacer instantanément jusqu’à son ennemi et l’achever. Et à ce moment là, plus rien… Comme si le saiyen n’avait jamais existé, plus trace de lui dans son esprit omniscient. Il avait alors foncé sur son adversaire d’une manière plus conventionnelle, prêt à l’achever… et avait fini le visage fracassé dans les ruines de sa propre forteresse. C’était impossible… C’était…
- COLD!!!!

Trajectoire parfaite! Pile dessus! Et son cri terminait le travail. Le poing armé de toute la puissance de l’univers, Vegeta arriva en chute libre sur son adversaire qui tourna un visage terrifié vers lui.

Tournant la tête, une pure terreur saisi le roi de l’univers. Un démon sorti du cœur même de l’enfer s’abattit sur lui. Un démon qui s’illumina de doré une fraction de seconde avant qu’il n’accélère brutalement à un point inimaginable, droit sur son visage pétrifié par l’émotion la plus primitive et inconnue de toutes aux yeux de l’immense dieu: la peur…

L’impact fut terrifiant, en pleine tête, de toute la puissance du super saiyen qui s’était propulsé de toute son pouvoir un instant avant de rejoindre son ennemi. La terre en trembla et une onde de choc circulaire accompagna le bang sonique. La tête frappée fit presque un demi tour sur elle-même dans un claquement sec et s’incrusta dans les débris avec une violence insoutenable. C’était fini… Mais le prince du peuple assassiné par la famille du monstre devant lui n’était plus un prince, ni un saiyen, mais un océan de haine et de revanche. La force du coup n’était pas encore estompé que déjà, la main aux phalanges décharnés et mutilés par la violence de l’assaut saisissait le roi par une corne pour le soulever et lui envoyer un coup surpuissant de son genou, puis un autre, et un autre, provoquant des craquements immondes et des giclées de sang violet. Mais ce n’était pas encore assez pour le boucher qui en cet instant n’avait plus le moindre jugement. Il fit un tour complet sur lui-même, décrochant le misérable supplicié du sol et l’envoyant valser dans les airs comme un vulgaire caillou. La main qui venait de jeter le tyran s’immobilisa et visa consciencieusement, malgré la colère. Il n’avait plus beaucoup de force, mais encore assez pour ça:
- BIG BANG ATTACK!!!
La comète bleue avala la distance en quelques secondes, toucha le patriarche de la plus puissante famille de l’univers, et une explosion majestueuse et terrifiante éclata au dessus de la cité. Une onde de choc balaya toute la région, manquant même faire tomber les deux singes géants toujours en pleine lutte contre la volée de moustique qui elle fut littéralement soufflée à tout va. Et alors que Vegeta était poussé au sol par l’explosion, il perdit sa forme de super saiyen, vidé, avec dans le cœur une dernière pensée pour son monstrueux, mais néanmoins extraordinaire adversaire, le roi Cold, vaincu en combat singulier dans ce qui deviendrait dans les livres d’histoires la bataille d’Eridan, remportée en l’an 2 du calendrier de l’empire, et qui serait considéré des années durant comme l’une des batailles les plus glorieuses et meurtrières de l’histoire de la galaxie.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Seychar le Mer Mars 30, 2011 23:58

Wooooaaahh

ImageImage

ça, c'était du combat de haute volée
Just a Saiyan in my Soul…

SeyChar D'Assault

https://www.youtube.com/watch?v=JwfsrD792jk

Autant en emporte la Mort…

@Salagir> TentenNokia3310: j'ai pas tenu plus de 8 épisodes. Pourtant je dois le regarder, pour bosser sur 2fight. Mais j'y arrive juste pas.
@Salagir> Il y a tellement de choses + passionnantes qu eje peux faire en 20mn, comme regarder de la peinture sécher

Salagir, au sujet de DBS. :mrgreen:

Batroux a écrit:Seychar: Tu es sûrement le plus grand pyromane de l'Union Sacrée.
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar RMR le Jeu Mars 31, 2011 0:35

Fantastique ! Le côté tacticien de Vegeta est parfaitement respectée et sa hargne soigneusement retransmise à travers le texte ! Belle victoire de Vegeta, belle défaite de Cold ! Un excellent final !
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Tendou Buu le Jeu Mars 31, 2011 0:42

Superbe final pour un combat non moins magnifique,bravo,mention spécial pour avoir fait ressortir le coté plus cérébral de Végéta.Vivement la suite,car j'ai hâte de voire ce qu'il advient de Kakarotto.
Image

R.I.P
Cold
Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu'elles ne surgissent.

Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent.


Sun Tzu


La quête de savoir absolut d'un homme peut avoir des répercussions sur toute la réalité: viewtopic.php?f=42&t=6013
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Jeu Mars 31, 2011 1:04

Seychar a écrit:Wooooaaahh

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ça, c'était du combat de haute volée


RMR a écrit:Fantastique ! Le côté tacticien de Vegeta est parfaitement respectée et sa hargne soigneusement retransmise à travers le texte ! Belle victoire de Vegeta, belle défaite de Cold ! Un excellent final !


Paulemile a écrit:J'hallucine encore sur ta capacité à narrer les combats. C'est un truc de dingue.
Cette baston était mythique. J'ai adoré Cold dans cette histoire. Je suis dégoûté qu'il soit mort par contre :mrgreen:


Tendou Buu a écrit:Superbe final pour un combat non moins magnifique,bravo,mention spécial pour avoir fait ressortir le coté plus cérébral de Végéta.Vivement la suite,car j'ai hâte de voire ce qu'il advient de Kakarotto.


merci beaucoup à vous tous, ça me fait vraiment un énorme plaisir de lire tout ça^^. j'espérai avoir de bonne critiques comme ça vraiment merci :D . et oui donc, ainsi périt Cold, il était temps me dirait vous, ça fait un sacré bout de temps que la bataille d'Eridan se déroulait... comptons les morts :mrgreen: non je rigole, en tout cas je m'éclate vraiment à écrire cette fic, j'espère que ça se voit. et oubliez l'U13, si je fais comme je veux, on va partir bien bien loin de tout ça, du moins je l'espère, si Salagir à l'esprit aussi tordu que moi, ça fait peur^^. bref une nouvelle fois merci, n'oubliez pas d'aller voir les pages dessinés par Crakower, que je pense si c'est possible et que j'y arrive, j'intègrerai dans le topic quand il aura fini. n'hésitez d'ailleurs pas à commenter ici les dessins ou dans sa galerie
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
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Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Lun Avr 04, 2011 0:30

Nouveau chapitre! je reprends une connerie de la Toei a mon avantage, j'espère que ça vous plaira, si vous ne voyez pas ou je veux en venir, n'hésitez pas à me demander.

Chapitre 18: le cout de la désobéissance

Combien de temps Vegeta resta là, allongé dans les décombres, à moitié évanoui, retrouvant petit à petit un minimum de force? Même lui ne sut jamais. Tout juste sut-il que cela faisait probablement plus d’une heure, car quand enfin ses sens lui revinrent assez pour qui arrive à se relever et à réfléchir, la lune artificielle qu’il avait créé avait disparu, ainsi que tout bruit de combat dans la région, remplacé par le doux serinage de la pluie qui curieusement se faisait plutôt rafraichissante sur le visage du saiyen, comme si la planète entière réagissait à la mort de son ancien souverain en devenant plus clémente. D’autres plus qualifiés aurait sans doute trouvé une explication plus rationnelle à ce changement, mais pour l’heure, l’empereur aimait cette image, et n’avait aucune pensée pour la météorologie. Il contempla son œuvre, tout autour de lui, alors qu’il se mettait en marche vers les puissances de ses généraux, de l’autre coté de la cité. Tout était relativement intact par ici, seul quelques dizaines de mètres carrés était détruit, rien de bien grave vu l’intensité du combat. Ce fut quand il tourna au coin d’une rue qu’il se rendit compte de l’ampleur des futurs travaux.

Le coté Est de la forteresse n’était plus qu’un vaste champ de ruines, Nappa et Raditz s’en était donné à cœur joie, plus rien ne tenait debout, de petits incendies s’étaient déclarés en plusieurs endroit, ajoutant quelques notes de couleurs supplémentaires au crépuscule. Enfin il finit par apercevoir ses généraux, entouré d’autres hommes, dont son élite. Un peu partout, quelques soldats survivants exploraient les tas de décombres, a la recherche d’allié à secourir ou d’ennemi a achever. Sur un monticule plus haut que les autres, Nappa, assit, jouait avec la tête d’un synthétique qu’il tenait dans une de ses mains tandis qu’il lançait des absurdités en la regardant dans les yeux:
- On fait moins le malin maintenant, tas de ferrailles. Difficile de se battre quand on est qu’une tête, hein?
Ça semblait beaucoup l’amuser, et personne n’y faisait attention, ou du moins n’osait faire de remarque. Raditz conversait avec le CI, débriefant de la bataille, tandis que les premiers soins étaient administrés aux blessés graves par les blessés léger. Rien d’intact sur ce champ de bataille… Le seigneur de guerre marcha sans s’annoncer à travers les décombres, droit sur Raditz. Sur le chemin, certains le virent mais restèrent muet, qui parce qu’il n’avait pas la force de parler, qui parce que l’état du seigneur les impressionnaient trop. Ce fut Yron qui le premier, vit son empereur et ouvrit les bouche:
- Seigneur Vegeta!
Tout le monde se retourna sur ce cri, et les deux généraux présent furent aussitôt devant leur prince. Celui-ci prit aussitôt la parole:
- Raditz, je veux un rapport sur la bataille.
Ce dernier, un peu pris au dépourvu par l’âpreté de la demande, parla:
- Nous avons remporté la bataille, presque toutes les troupes ennemis ont été anéantis.
- Montant des pertes en hommes?
- … On n’a pas encore de compte précis, mais je peux déjà affirmer que nous avons perdu prêt de 90% de nos troupes…
La mâchoire du commandant en chef des armées se crispa en entendant cette nouvelle, et son poing valide se ferma avec force. Raditz osa néanmoins une question:
- Euh… Et Cold?
- Mort. Qu’est-ce qu’il s’est passé, bon dieu!?
- C’est… C’est…
Raditz semblait réticent, et c’est finalement Nappa qui répondit:
- C’est la faute de Kakarotto.
Le regard de Vegeta se fit noir. Ainsi, le blabla de Cold avait un fond de vérité finalement.
- Expliques.
Le très chevelu toujours muet et lançant un regard noir à son colosse d’ami, ce fut ce dernier qui reprit:
- D’après ce que m’a expliqué Raditz, son frangin à laissé en plan la mission pour aller secourir sa pétasse. Les synthétiques ont bien failli nous avoir, ton coup de pouce est arrivé à pique. On ne sais pas ou il est maintenant.
- Il n’est pas loin, répondit Vegeta, plus habitué aux subtilités du repérage des esprits.. Kakarotto approchait, accompagné d’un autre esprit. Tout les deux étaient faibles, cet abruti avait du dérouiller. Et l’autre, c’était certainement Styx. Ça n’allait pas se passer comme ça.
- Yron, il te reste des senzus?
Le géant blanc, jusque là immobile, réagit au quart de tour, attrapant un petit sachet au niveau de sa ceinture. Il eut tôt fait d’en extirper une petite fève qu’il tendit à son maitre. Ce dernier la prit et la croqua avec délectation.

On avait beau être habitué, c’était quand même phénoménal. À la seconde ou le senzu entra dans sa gorge, le saiyen senti ses os se remettre en place sans douleur, son estomac affamé se remplir et ses contusions disparaitre. En d’autre termes, il se sentit renaitre, plus fort que jamais. Il apprécia rapidement la mobilité nouvelle de son bras gauche et la quiétude de ne plus ressentir de douleur. Puis, il en revint aux affaires urgentes.
- Combien de senzus te restes-t-il?
- Deux, mon seigneur.
Sur son flanc, Raditz, qui c’était un peu éloigné, lança:
- C’est parfait, un pour Kakarotto.
- Et un pour Styx, si vous le permettez seigneur, ajouta Yron.
Ce dernier les considéra tout les deux avant de dire:
- Nous verrons… Attendons déjà qu’ils arrivent. L’armée d’occupation arrivera quand?
- D’ici une heure mon seigneur, répondit un soldat anonyme, non loin.
- Eh ben? La fête est finie?

Tous se retournèrent vers l’origine de cette voix. Kakarotto venait de sortir en marchant de derrière un amoncellement de débris, suivit de prêt par une Styx faisant peine à voir. Le saiyen semblait épuisé, mais content. Il arriva dans le cercle de soldat et lança à Nappa lorsqu’il l’aperçut:
- On dirait que t’aura pas ta vengeance mon gros, c’est moi qui ai eut Taris.
La nouvelle surprit tout le monde, même Vegeta. Il s’y attendait après sa discussion avec Cold, mais c’était quand même surprenant. Il avait fait des progrès… Nappa hurla soudain:
- Ou t’étais espèce d’enflure?? Tu faisais ton affaire avec ta pétasse pendant qu’on se faisait massacrer? T’avais donc tellement envie que t’en a même pas fini ta mission?
- Vas te faire voir, enfoiré, on a gagné ou pas?
Pendant cette dispute inepte, Vegeta avait prit dans sa main le sachet de senzu en se dirigeant vers son général. Le voyant approcher, la petite bourse de tissu en main, il sembla un peu étonné et se tut. Vegeta lança le sachet à Kakarotto qui tendit la main.

Juste à coté du sachet volant passa soudainement un poing qui s’aplatit dans la mâchoire de Kakarotto l’éjectant dans un reste de mur avec violence. Vegeta s’immobilisa, tendant une main derrière lui pour récupérer les senzus qui atterrirent droit dans sa main. Tout le monde était tétanisé devant cet acte, ne sachant pas comment réagir. Une sombre colère se lisait sur le visage de l’empereur.
- Mais qu’est-ce que tu fous?? Hurla Kakarotto, une main sur sa nouvelle ecchymose tandis qu’il tentai de se relever. Il allait y parvenir quand un genou lui heurta l’estomac, lui coupant le souffle. Il s’effondra devant son supérieur qui l’apostropha:
- Je t’avais dit que je n’accepterai aucune entrave dans mes plans Kakarotto.
Ce dernier, crachant et respirant avec difficulté, articula:
- Je… J’ai éliminé Taris…
- Tu n’as pas achevé ta mission, et à cause de toi, presque l’intégralité de mes meilleures troupes sont mortes!
Un violent coup de pied dans les cotes envoya le blessé à cinq mètres de là ou il s’étala en gémissant de douleur. Vegeta était en rage maintenant, il devait même exercer un contrôle soigné sur lui-même pour ne pas se transformer en super saiyen. Il s’approcha à pas rapide et tandis une main devant lui, vers son général félon.
- Tu vas recevoir la punition de ce qui me déçoivent.
- NON!!
C’était Styx, contre toutes attentes, qui venait d’hurler, avant de se placer sur la trajectoire du châtiment. Vegeta écarquilla les yeux, et ne tira pas. Styx se mit aussitôt à genou et commença à parler très vite:
- Ne faites pas ça mon seigneur, je vous en prie. C’est de ma faute, j’ai désobéi à un ordre direct, Kakarotto n’a fait que réparer mon erreur, s’il faut punir quelqu’un, c’est moi!
Elle tomba à quatre pattes, le front touchant le sol en signe de soumission totale, en murmurant continuellement:
- Je vous en prie, mon seigneur, pitié, je vous en supplie…
Vegeta restait immobile. Il ne pensait pas que cette créature irait jusqu’à défendre Kakarotto. Il devait reconnaitre que ce genre de sentiments lui était assez étranger, pour une fois, il avait du mal à savoir quoi faire… Il entendit alors Raditz, juste à coté de lui, lui parler à voix basse. Sans baisser le bras, il inclina légèrement la tête:
- Vegeta, tu ne peux pas te permettre de perdre un soldat comme Kakarotto, punis le si tu le souhaites, mais tu dois admettre qu’il a eut son rôle dans la bataille. Il a tué Taris… Et Styx aussi. Je mentirai en disant que j’aime cette sorcière, mais elle à eut son utilité aussi. Tu ne peux pas te permettre de perdre des atouts si précieux. Tu devrais…
Un revers de la main encore levée envoya à terre l’avocat de la défense. Vegeta dit d’un ton sévère:
- Je sais ce que j’ai à faire Raditz, c’est moi qui commande ici.
Puis il se tourna vers les deux coupables et vit la jeune femme aider son compagnon à se relever. Il s’approcha d’eux et attendit que leurs regards se concentrent sur lui. Quand ce fut fait, il leva ostensiblement les senzus devant eux. Puis d’un geste il lança le sac vers le ciel qu’il désintégra d’un petit rayon d’énergie lancé avec l’index sous les yeux dépités des deux blessés.
- J’ai pris ma décision. Kakarotto, pour m’avoir désobéi et mis en péril nos chance de victoire, tu sera emprisonné pendant deux mois, sans soin médicaux. Qu’as-tu as répondre?
Kakarotto lança un regard dur à son supérieur, avant de baisser les yeux:
- Très bien… Je l’accepte.
- Quand à toi Styx, tu as désobéi à un de mes ordres principaux, et a fait échouer la mission qui t’était confié, ainsi que celle de Kakarotto, et failli faire échouer tout mes plans. Et pour cela…
Il pointa brusquement le doigt sur elle et la transperça d’un fin rayon dans l’estomac qui l’expulsa dix mètres en arrière ou elle s’écroula, gémissante.
- Tu devra me prouver ta force et la légitimité de ta place au sein de mon armée. Tu n’aura droit à aucun soin d’aucune sorte, survis, et tu récupérera tes prérogatives.
Et il leur tourna le dos, et parti sans un mot, sans même regarder le visage de Kakarotto, qui afficha soudain une colère hors du commun.

Une puissance hors du commun explosa dans le dos de Vegeta qui manqua être déséquilibré par le souffle soudain du à une explosion d’origine inconnue. Il se retourna et resta tétanisé par ce qu’il vit. Kakarotto avait changé. Une violente aura orangée l’entourait à présent tandis que son corps flottait à quelques centimètres du sol. Ses cheveux, hérissés au dessus de sa tête, était toujours de leur noir habituel, mais semblait maintenant teinté du même orange que son aura. Le plus effrayant était son visage, un masque de pure rage, encore accentué par des yeux dont les iris avaient disparus, laissant un blanc immaculé. Ses muscles semblait tendus à se rompre, et sa puissance augmentait encore au fur et à mesure que le temps passait. Il regarda un instant son empereur ébahi, et parla entre ses dents:
- Salopard… Tu vas crever…
Il bondit en avant avec plus de hargne qu’on ne lui en avait jamais vu, expédiant son poing avec une violence inimaginable dans la figure d’un Végéta qui ne para même pas tant il était surpris. Il décolla sur plusieurs mètres avant de reprendre la contrôle de lui-même, se transformant aussitôt en super saiyen pour bloquer un nouveau coup de la bête devant lui.

Car s’était bien une bête. Hors de tout contrôle, Kakarotto n’avait plus d’esprit, plus de pensée rationnelle, il n’avait plus qu’un ennemi à abattre, et de la puissance, une puissance comme il n’en avait jamais sentie. Son corps n’était plus qu’une arme destiné à broyer le salopard devant lui, quoi qu’il en coute. Il frappait, sans la moindre discipline, avec une force prodigieuse, et une sauvagerie sans pareil. Plus aucune trace de technique dans ses gestes, il n’était qu’un ouragan de poings et de pieds meurtriers. Et s’il ne savait en cet instant précis même plus comment il s’appelait, il était sur d’une chose, il allait aplatir Vegeta.

Ce dernier n’était cependant pas si en difficulté que ça. Cet enfoiré de Kakarotto frappait presque plus fort que Cold à présent, mais cet étalage de bestialité n’était que bêtise devant un combattant de ce calibre. Il parait avec efficacité chaque coup en attendant une faille… Qui se présenta. Sa jambe jaillit soudain, dans une parabole parfaite qui explosa littéralement dans la tempe de la chose. Un seul coup parfait, administré avec une puissance implacable assomma net Kakarotto qui traversa le ciel comme une fusée avant de s’encastrer à travers trois bâtiments, deux cent mètres plus loin.
Tout les spectateurs était subjugués par ce qu’il venait de voir, les saiyens du lot encore plus. Vegeta atterrit à toute vitesse devant Raditz, perdant sa forme suprême. Il lança en s’éloignant:
- Soignes la fille.
- Qu… Quoi mais…?
- SOIGNES LA FILLE!!
Et il parti en vitesse tandis que tout le monde s’activait autour de lui. Il ne comprenait plus rien… Pendant une seconde, il avait cru affronter un autre… Mais c’était impossible, il ne pouvait y en avoir qu’un… N’est-ce pas? Pour la première fois, il réfléchit à cette possibilité, et à présent, il avait peur…

EDIT: en raison du hacking de l'autre demeuré, je vais transformer tout mes posts à partir de celui ci pour ajouter les chapitres manquants, on commence tout de suite :P

Chapitre 19: Dans la geôle

Les ténèbres et le froid constituait le principal mobilier de la minuscule cellule. Peut être deux mètres sur trois, pas plus. En apparence totalement vide, les murs dissimulaient dans des compartiments rétractables tout le minimum nécessaire à la vie d’un prisonnier. Dans le noir total de la pièce dont l’éclairage était désactivé, un seul objet était utilisé, la couchette de métal sur laquelle un être hors du commun retrouvait ses forces. Il était blessé, du sang séché recouvrait le peu qu’il restait d’une tenue de combat apparemment en place depuis des jours. La respiration de l’homme était calme, bien qu’un peu laborieuse. C’était le seul bruit audible dans le cube de métal creux. Bruit qui commença à s’accélérer. Le dormeur reprenait conscience. Il ouvrit les yeux doucement, puis se releva soudainement dans un grognement, portant immédiatement la main à sa tempe qui lui vrillait le crane. Chacun de ses cheveux hérissé lui semblait une aiguille enfoncée dans la tête, il ne se priva d’ailleurs pas de déclarer sa souffrance:
- Merde…
Il pivota pour s’assoir, ressentant une intense douleur dans chaque partie de son corps, et une fois en position posa sa tête dans ses mains, rafraichissant son front et ses yeux brulant dans ses paumes froide.
- Enfin, pas trop tôt.

S’il avait été en état, Kakarotto aurait sans doute sursauté en entendant cette voix dans le noir, une voix si familière… Les souvenirs revenant peu à peu des ombres du sommeil, il sentit une sourde colère remonter.
- Vegeta…
L’empereur, tapi dans un coin de la cellule depuis un bon moment, ne répondit rien mais fit néanmoins un pas en avant pour prouver sa présence. Il sentait l’esprit très faible qui regagnait peu à peu en force alors que la colère du saiyen augmentait à nouveau. Il n’avait pas le temps de jouer à nouveau avec la créature d’Eridan, ni l’envie, il choisit donc d’annoncer de but en blanc:
- Styx va bien, elle est sortie de sa cuve depuis deux jours maintenant.
Aussitôt, l’énergie en train de croitre se stabilisa, puis s’apaisa doucement, l’homme troquant sa juste colère pour une fatigue moins glorieuse. Une voix acerbe raisonna dans la petite pièce:
- Pourquoi? Ça ne te ressemble pas de revenir sur une de tes décisions.
Un léger grognement se fit entendre.
- Peu importe cette sorcière, elle est sauver, elle garde son poste, nous avons beaucoup plus important à nous occuper pour l’instant.
- Du genre?
- Toi, Kakarotto, nous devons discuter de ce qu’il s’est passé sur Eridan.
Des souvenirs douloureux pénétrèrent l’esprit du général déchu. Il avaient beau se concentrer, il n’arrivaient à rien de précis après la quasi mise à mort de Styx.
- Je ne me souviens de rien. Que m’est-il arrivé? Ou suis-je? Depuis combien de temps?
Vegeta ne sembla pas plus surpris que ça. La chose qu’il avait affronté ne lui avait pas semblé capable de la moindre raison. Mais il devait savoir s’il avait raison, il le fallait. Il valait mieux tout reprendre depuis le début:
- Tu es dans une geôle de Vegeta Prime. Cela fait presque une semaine que nous sommes revenu d’Eridan. Quand a ce qu’il t’es arrivé…
Il reprit son souffle un moment, puis lâcha à contre cœur ce qu’il en était arrivé à soupçonner, mais qui le dégoutait profondément:
- Je crois que pendant un bref instant, tu as été proche de devenir un super saiyen…
Kakarotto resta abruti par la déclaration et Vegeta pestait entièrement contre cette infamie… Pas LE super saiyen… UN super saiyen… La légende vulgarisée, un inférieur au même rang que l’élite… Il y avait quelques années, il aurait achevé Kakarotto immédiatement pour un affront de cette sorte. Mais il avait muri… Et il devait comprendre le phénomène.
- Qu’as-tu ressenti sur Eridan? Essaie de t’en souvenir.
Kakarotto ferma les yeux et tenta de se rappeler, aussi fort qu’il pouvait. C’était tellement brumeux qu’il en avait la migraine. Puis des mots, désordonnés, douloureux, franchirent ses lèvres:
- La puissance… La colère… J’ai cru tenir l’univers dans la paume de ma main, Vegeta. J’ai ressenti une force phénoménale emplir mon corps. Une fureur inimaginable. Comme si tout mon corps allait se déchirer sous cette force, mon sang qui bouillait… J’ai senti que j’approchais de quelque chose que je n‘avais jamais connu…

Tout y était… Vegeta se revoyait sur Namek, il revoyait l’approche. Il n’avait jamais parlé de cette expérience hors du commun à personne, et son général la lui rendait avec une exactitude presque parfaite.
- Et j’ai perdu pied…
Tiens? Là c’était différent… Etait-ce l’explication? Kakarotto continuait son récit:
- Je n’arrivais pas à supporter tout ça, j’ai perdu le contrôle… Je ne me souviens pas de la suite… Désolé, je n’y arrive pas…
- C’est suffisant…
La voix de l’empereur sembla profondément troublée aux oreilles de son supérieur. Et effectivement, le trouble de Vegeta était réel tandis que la compréhension faisait son chemin dans son esprit. Il parla à haute voix, presque plus pour lui-même que pour son interlocuteur:
- Au moment ou tu allais changer, tu n’as pas été assez fort, de caractère comme de corps, pour accepter le super saiyen. Tu es resté à l’orée du vrai pouvoir… Ce n’est pas si étonnant que ça finalement, après tout, tu n’as jamais reçu le savoir qu’il te fallait pour comprendre et résister, pour contrôler un tel pouvoir.
Kakarotto ne cacha pas son mépris pour cette déclaration, si typique d‘un pourri gâté de sang royal, mépris qui raisonna clairement dans le noir:
- Pff, tu m’en diras tant… Et que proposes tu? Tu m’achève tout de suite, ou tu laisse mes blessures faire le travail à ta place?
Vegeta fit un pas de plus en avant et énonça d’un ton sans la moindre trace d’émotion:
- Non, je compte t’apprendre à contrôler tes pouvoirs, au contraire.
La déclaration pris le saiyen de basse classe au dépourvu. Il se serait attendu a tout sauf à ça. Ce qui n’empêcha pas le maitre de l’univers de continuer:
- J’ai réfléchi, je ne peux pas laisser un tel atout de coté, malgré le danger évident que tu représentes pour moi. Tu vas devenir mon apprenti. À mon contact, tu vas devenir plus fort physiquement et spirituellement. Tu deviendra super saiyen, et tu me sera dévoué, ou je te tuerai sans l’ombre d’un remords. Nous progresserons tout les deux, et soit certain que tu ne me dépassera jamais. Un entrainement conjoint nous sera plus profitable que séparé. Et ainsi, je suis sur que tu progressera dans le sens que je désire, hors de question que l’abomination que tu es devenu sur Eridan soit lâchée dans mon empire.
Il laissa une minute de silence totale à Kakarotto pour absorber toute ces informations, et reprit:
- Tu as le choix, accepte, et tu deviendra mon bras droit, avec tout les privilèges que cela induit. Et tu subira un entrainement tel que l’enfer te semblera plus doux qu’une caresse. Refuses, et tu restera enfermé ici jusqu’à ce que je décide quoi faire de toi, peut être te transformer en cobaye, ou en machine de guerre… Qui sait…?

Kakarotto ne s’aperçu pas tout de suite qu’il avait le sourire… Il avait beau avoir une certaine rancœur vis-à-vis de Vegeta, il devait admettre que cet enfoiré avait le sens du mot.
- Puisque j’ai le choix… J’accepte, bien entendu.
- Excellent, ta nouvelle vie commence, avales ça et suis moi, nous allons tester tout les deux immédiatement un petit système que j’ai fait installer dans la salle d’entrainement. Un des petits cadeau, en provenance direct de la forteresse de Cold, je pense que cela devrait rendre notre entrainement encore bien plus fructueux. Ouverture!

La porte coulissa, laissant entrer un flot de lumière tandis que Kakarotto recevait sur les genoux le senzu jeté par son nouveau… Et bien, son nouveau maître, sans doute… Pour un certain temps du moins. Il ingurgita le remède miracle et passa des ténèbres à la lumière.

Chapitre 20: rébellion

Après la bataille d’Eridan et la mort de Cold, l’empire tout entier tomba sous le règne du nouvel empereur et de ses frères. Cooler, le dernier membre rescapé de la famille de tyrans, disparu sans laisser de trace avec ses forces spéciales, laissant une armée décapitée affronter le guerrier qui devint bientôt connu comme le plus puissant ayant jamais existé. Les troupes de l’ex second maitre de l’univers se rallièrent quasi immédiatement au nouveau souverain qui en ressorti plus fort que jamais. La décision fut prise, à la fin de la guerre, de partager l’empire en trois secteurs séparés, chacun sous le joug d’un des trois frères de race de l’empereur, qui passèrent du grade de généraux à celui de seigneur, n’ayant de compte à rendre qu’au maitre suprême en personne. Deux années passèrent ainsi, le seigneur Vegeta affirmant sa mainmise sur l‘univers. Il y eut cependant toujours des problèmes, plus ou moins grave à résoudre. Trop pour un seul homme, fut-il le super saiyen. Le Commando Impérial faisait dans la plupart des cas des merveilles pour mater les rebelles, mais certaines cas dépassèrent leurs compétences.

La bataille faisait un boucan de tout les diables. Un véritable enfer de cadavres et de ruines. Le ciel était littéralement rempli de combattants volant à des vitesses hors du commun. Tandis qu’Yron bondissait avec un cri bestial sur l’un de ces guerriers bleus, il lança son poing en avant, ratant de quelques millimètres le visage de sa cible qui s’était déjà éloigné à la vitesse de l’éclair.
- Fait chié!
Juste avant de toucher le sol, le colosse tira un rayon qui atteint sa cible à l’épaule. Ce salopard avait encore bougé trop vite! Yron baissa rapidement la tête pour éviter un rayon qui lui effleura le haut du crane, lui roussissant quelques poils au passage. Il se jeta à l’abri d’un mur encore relativement intact et s’y adossa, sur ses gardes. Un autre alien bleu jailli sur sa gauche, le visant avec application. Le chef du commando écarquilla les yeux une seconde, puis eu la satisfaction de voir la tête se détacher soudainement du corps dans une gerbe de sang. Un quart de seconde plus tard, Styx abaissait son camouflage pour rejoindre son commandant à l’abri.
- Ces saloperies sont trop rapides! Jura le plus gradé des deux. J’ai à peine le temps d’en apercevoir un qu’il m’attaque déjà par derrière! Merde on nous avait dit que ce serait une mission facile!
- C’est Nappa qui nous à confié cette mission chef. Pour lui n’importe quel mission, c’est facile, même à six contre cent.
- Le « seigneur » Nappa, rectifia sévèrement le fidèle soldat. On m’avait parlé de ces mecs y a quelques années… Je crois que le commando Ginue en avait un de leur race dans ses rangs, Burla ou un truc comme ça… Le plus rapide de l’univers soit disant, jusqu’à ce que le seigneur Vegeta ne le décalque.
- J’arrive à en avoir quelques uns quand ils passent à porté chef, mais les rattraper, pas possible.
- Et les autres?
- Je les ai perdu de vue depuis un moment.
- Faut qu’on se regroupe, aide moi à les repérer.
Prudemment, le guerrier et l’assassin d’élite passèrent la tête par-dessus leur abri de fortune à la recherche de leurs compagnons.
- Rey est là bas. Indiqua Styx.

Le petit Shild, effectivement, était stoïquement planté sur un aplomb rocheux, parfaitement visible et sans défense, hormis le champ de force brillant qui l’entourait tel une bulle de deux mètres de diamètres. Tout autour rebondissait une foule de soldat plus vif que des abeilles, cognant le bouclier de toute part et repartant aussitôt à l’abri avant de recommencer l’opération, en moins de temps qu’il n’en fallait pour que le petit être écarlate n’ai un battement de l’un de ses deux cœurs. Il était concentré, et de fait, il essayait de repérer la fréquence de l’un de ses ennemis pour contre attaquer. Le moment arriva enfin quand l’un des aliens aux rouges l’attaqua par devant. Rey esquissa juste un petit geste de la main, et le bouclier céda comme du beurre sous le poing vengeur. Un sourire de triomphe passa sur le visage bleu quand il se vit approcher enfin de l’infâme nain rouge. Sauf que l’infâme en question souriait lui aussi:
- Je te tiens!
Il ferma le poing, et la fine bulle d’énergie enfla soudain, engouffrant le rebelle et le recouvrant d’une pellicule brillante. Rey ne s’en préoccupa plus et se tourna tandis que l’autre portait ses mains à sa gorge, la pellicule d’énergie qui le recouvrait comme une seconde peau empêchant l’air d’arriver à ses poumons. Après quelques instants de lutte paniquée, le corps sans vie arrêta de bouger. Rey sourit une nouvelle fois devant les visages horrifiés qui avaient observé la scène.
- A qui le tour??

À quelques distance de là, Strya et Bane affrontaient eux aussi une horde de créature, dans un parfait ensemble. Les deux synthétiques, fruits de l’imagination du plus grand scientifique de son temps, semblait posséder une personnalité extrêmement développés, bien que froide et calculatrice. Leur particularité, hormis leur puissance brut proprement extraordinaire, résidait dans une connexion totale de leur deux cerveaux électroniques. Les jumeaux d’argents pensaient ensemble, attaquaient ensemble, voyaient, entendaient, combattaient ensemble. Et même s’ils n’étaient pas aussi rapide que leurs adversaires du moment, leur réflexes proches de la vitesse de la lumière et leur gigantesque champ de vision les empêchaient d’être submergés par la marée. Malheureusement, de cette façon, il n’arrivaient qu’a se défendre, et si quelques attaques arrivaient à toucher, il s’agissait plus souvent de simples effleurements que de véritables coups. Pire, certains coups adverses commencer à passer, au fur et à mesure que le peuple bleue affluait vers la zone de combat.

Ce fut en voyant ça qu’Yron se tourna vers la tueuse à coté de lui en hurlant pour se faire entendre malgré le raffut:
- Et les renforts que j’ai demandé??
Styx, un scaouter à l’oreille, écoutait avec attention un interlocuteur inaudible. Elle eut un sourire et dit:
- Ils sont en chemin.
- J’espère qu’on nous envois pas trois bleusaille en armure brillante, va falloir une sacré escouade pour calmer ses moustiques.
- Tout ce que j’ai entendu, c’est qu’ils nous envoi ce qu’ils ont de mieux.
- Bon, c’est déjà pas mal. Change de canal, il faut que les autres nous rejoignent pour qu’on essaie de les contenir.
Styx s’exécuta, elle parla successivement à chaque membre du Commando Impérial, indiquant le point de ralliement. À la fin, elle prit un air contrarié avant de lançait:
- J’arrives pas à joindre Rahab chef.
- Foutu bleu! Dans quelles emmerdes il s’est encore foutu?
Le chef à la fourrure immaculée rechercha le long du champ de bataille, revoyant tour à tour tout ses coéquipiers qui s’approchait petit à petit du point de rendez vous, et enfin il l’aperçut. Une seconde plus tard, il hurlait à plein poumon:
- RAHAB! DERRIERE TOI!!

Le plus récent membre du commando ne vit pas son assaillant venir. Il reçu le poing droit dans la mâchoire et alla s’écraser plus loin dans la poussière. Le natif de la planète se précipita et approcha du garçon. Ce dernier devait avoir une quinzaine d’année apparemment, assez frêle bien que musculeux, le teint pale sur son visage humanoïde, sous une épaisse tignasse rouge sombre. Une paire d’yeux reptiliens regardèrent le grand alien qui s’approchait avec frayeur. Ce dernier agrippa l’armure légère noire de l’adolescent et le souleva de terre sous les plaintes de ce dernier:
- Pitié, ne me faites pas de mal. Je vous en supplie. Dit il d’une voix piteuse.
Bien qu’un peu attendrit, le rebelle regarda le garçon empoigner vainement son poignet et tenter de serrer pour faire lâcher prise. Puis il dit d‘une voix désolée:
- Vous avez causé beaucoup de morts aujourd’hui. Tes amis auraient du comprendre que le champ de bataille n’est pas la place d’un enfant. Je suis désolé mais tu dois mourir, il faut parfois faire des choix difficiles, pardonnes moi.
Il leva le garçon bien haut et lança son poing droit dans la gorge de ce dernier. L’attaque fut stoppée à un centimètre du but par une poigne de fer.
- Mais que?
C’était l’enfant. Le faible, le pleurnichard qui venait d’arrêter le coup du guerrier surentrainé. Il souriait maintenant avec sadisme, ses yeux brillant de cruauté. C’est alors que le soldat aperçue l’aura autour d’eux qui semblait affluer de sa personne vers le gosse. Et de fait, à chaque seconde il se sentait plus faible tandis que la poigne de la chose se faisait plus fort et qu’il reprenait visiblement des couleurs. Bientôt, il tomba à genou, les jambes plus courte de l’adolescent touchant terre.
- Qu’est-ce… Qu’est-ce que tu m’as fait…?
Rahab, beaucoup plus énergique qu’un instant auparavant, balança son genou dans le visage bleue, brisant le coup de sa victime affaibli au passage. Il laissa le cadavre s’étaler au sol avant de s’élever dans les airs en disant pour lui-même:
- Voyons voir s’il était si rapide que ça.
Et il disparu brusquement. L’instant d’après, tout un groupe de rebelles se retrouva désorganisé par le jeune homme rivalisant en vitesse et en force avec les plus solide d’entre eux. La mêlée poursuivit un moment jusqu’au ce que la voix surpuissante d’Yron ne retentisse à ses oreilles:
- RAHAB! Ramènes toi avant d’avoir brulé tes réserves!
Grognant, le bleu obéit, fonçant en quelques instants pour rejoindre le groupe enfin réunis. Là, la défense s’organisa pendant un temps, Rey protégeant du mieux qu’il pouvait le reste du groupe qui tentait de repousser les assaillants de plus en plus nombreux. La situation commençait à salement tourner au vinaigre pour le commando au prise avec des dizaines d’adversaires d’une rapidité époustouflante.
- Saloperies! On y arrivera pas chef! Criait Rahab, au prise avec un autre soldat faiblissant à chaque instant passé à son contact.
Il lui brisa rapidement la nuque avant de reprendre le combat. Yron, fracassant la mâchoire d’une mouche bleue passée trop prêt, abreuvant la foule rebelle d’insultes diverses, trouva encore le temps de hurler:
- STYYYX!! Les renforts?!
Cette dernière consulta précipitamment le scaouter, changeant de fréquence à toute vitesse, quand un rebelle colossale, à la peau d’un bleu presque noir apparu juste devant elle, le poing paré. La jeune femme écarquilla les yeux. Elle n’avait aucune chance de parer ça! Le poing se détendit, droit au but. La dernière chose que vit la tueuse avant de fermer les yeux fut une silhouette s’interposant un bang sonique retentit aux oreilles de tous.

L’assassin impériale mit quelques secondes à comprendre qu’elle était entière, et qu’un silence de mort était tombé sur le champs de bataille. Elle était à genou, et tout ce qu’elle vit en ouvrant les yeux fut l’arrière d’un pantalon bouffant orange, couvert par une protection striée, appartenant à un plastron léger. Une ceinture d’étoffe bleue maintenait le pantalon en place, deux pans d‘étoffes tombant du coté droit du nouvel arrivant. Les bras laissés nues se terminaient par deux mains gantés dont l’une était refermé sur le poing du colosse qui était désormais à genou, grognant de douleur. Le guerrier au cheveux hérissés ne mettait pourtant qu’une fraction de sa force dans la pression. Ce fut Styx qui laissa la première échapper un mot:
- K… Kakarotto!?
Tout le monde, autant impérial que rebelle, était figé devant l’apparition soudaine du saiyen, qu’absolument personne n’avait vu venir. Ce dernier se tenait droit comme un I, le visage grave tandis qu’il regardait les rebelles devant lui, insensible au grognement de son prisonnier. Il ouvrit enfin la bouche:
- J’arrive à temps on dirait…
La peur commençait à se ressentir dans les rangs rebelles. Tous reconnaissaient dans le guerrier le célèbre bras droit de l’empereur. Et tous avait déjà entendu parler au moins une fois de ses prouesses. Yron s’approcha avec précaution, gardant les yeux fixé sur les ennemis de toutes parts et il parla d’une voie teinté de respect:
- Seigneur Kakarotto… C’… C’est vous nos renforts?
- En effet, Commandant. Quand Nappa m’a parlé de cette mission, je me suis dit que je pourrais me dégourdir les jambes s’il y avait un peu de challenge. Quoi? Je ne vous suffis pas?
- Si, si… B… Bien sur, mon seigneur.
- Reposez vous commandant, vous et votre équipe, je vais m’occuper d’eux.
Un frisson parcouru l’escouade de rebelles. Aucun ne se décidaient à attaquer. Il était temps de déclencher les hostilités.

D’un mouvement sec, le saiyen brisa net le poignet qu’il tenait dans sa main. Le cri de douleur fut le signal de la reprise de l’attaque, qui n’avait plus qu’une seule cible cette fois. Le hurlement ne dura pas longtemps, un pied venant faucher la tête de l’agonisant, la détachant sans peine du corps. Un instant plus tard, le seigneur impérial disparu, se retrouvant à cinquante mètres de là dans les airs, en plein milieu des rebelles. Deux d’entres eux passèrent à l’assaut en fil indienne. Kakarotto ne leur laissa pas une chance, lançant son poing sur le premier, traversant l’armure, la peau, les os et le cœur du soldat avant de ressortir dans son dos. La main s’ouvrit, libérant une décharge d’énergie qui désintégra le suivant, en s’élargissant ensuite suffisamment pour faucher une dizaine d’autres rebelles. Le guerrier né avisa alors deux aliens tentant une attaque simultanée par l’avant et l’arrière. Il appliqua alors la paume de sa main libre sur le torse empalé sur son bras, et poussa violemment, expédiant le cadavre comme un boulet de canon sur la trajectoire de l’un tandis qu’il se propulsait en arrière pour que son coude à nouveau libre et couvert de sang bleu éclate la cage thoracique de l’autre, le tuant sur le coup. Le premier esquiva son frère décédé avec habileté en s’élevant en chandelle pour se faire défoncer le crane par un pied botté tombant verticalement avec une puissance incalculable. La nouvelle victime s’écrasa comme un météore, soulevant un énorme nuage de poussière. Kakarotto souriait à présent, et alors qu’il descendait à l’intérieur du nuage et disparaissait à la vue de tous, il railla:
- Alors qu’attendez vous?

Choisissant une attaque en force, vingt guerriers plongèrent dans le nuage. Le silence retomba une seconde avant que d’effrayant cri de douleur ne retentissent et qu’un à un, des corps brisés et désarticulés ne jaillissent à la ronde, s’écrasant dans la poussière. La fumée finit par se dissiper, révélant un guerrier en pleine forme, sans la moindre goutte de sueur. Un hurlement retentit alors:
- POUR LA LIBERTE!!
Et le porte étendard de la rébellion plongea sur le seigneur, bientôt suivit de beaucoup d’autres guerriers, faisant disparaitre l’impérial de la vue de tous. Il était submergés d’ennemis. Tout autre aurait sans doute succombé, mais pas cet être d’exception. Dans une explosion d’énergie pure, tout l’essaim fut éjecté en arrière et beaucoup moururent instantanément, ayant subit une onde de choc leur ayant brisé les os. Et c’est en cet instant que tous comprirent que la rébellion était terminée, et que tout les idiots ayant eu l’impudence de défier l’empire allait être châtié impitoyablement. Car à présent, à la place de l’impitoyable tueur se tenait un guerrier resplendissant, auréolé d’une extraordinaire aura dorée, de la même couleur que ses cheveux à présent relevés sur sa tête. La puissance n’émanait plus de lui, en cet instant, il était la puissance. Et tous, absolument tous, le savait.

À une distance quasi incalculable de là. Dans une salle remplis d’écran de contrôles allumés, deux êtres plongés dans la pénombre observait le massacre des rebelles de la main du guerrier ultime.
- Sa puissance est gigantesque… Commenta une voix métallique.
- Effectivement. Répondit une autre du même acabit.
- Tu aurais du te douter qu’il ne servirait à rien de pousser à la rébellion un peuple aussi faible. Suffisant pour le CI, mais ridicule pour une de ses créatures. À quoi tout cela nous aura servis?
- Nous avons recueilli beaucoup de données fort intéressantes sur cette espèce, et cet organique en particulier. Il m’intéresse beaucoup.
- Crois tu qu’ils seront en mesures de faire face à un tel pouvoir?
- Ça dépendra entièrement de notre capacité à les adapter. Nous le saurons bien assez vite…
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Jeu Août 11, 2011 19:26, édité 2 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Tendou Buu le Lun Avr 04, 2011 1:17

Aouch...Il s'en est prit plein la tête Kakarotto;bon c'est pas étonnant il a désobéit aux ordres,très bien joué la reprise du faux SSJ de la toei de l'OAV avec Slug(dont j'ai oublié le titre),là c'est presque génial(presque à cause du facteur Toei...),n'empêche que PAS OFFICIEL,PAS CANON!!!!!!
Sinon c'est pour la première quoi qu'il réfléchit à cette possibilité notre bon vieux Végéta? :mrgreen:
Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu'elles ne surgissent.

Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent.


Sun Tzu


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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar RMR le Lun Avr 04, 2011 2:35

Très intéressant ! Mais du coup, je me demande à quoi vous allez faire correspondre cette transformation.
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Lun Avr 04, 2011 12:42

Tendou Buu a écrit:Aouch...Il s'en est prit plein la tête Kakarotto;bon c'est pas étonnant il a désobéit aux ordres,très bien joué la reprise du faux SSJ de la toei de l'OAV avec Slug(dont j'ai oublié le titre),là c'est presque génial(presque à cause du facteur Toei...),n'empêche que PAS OFFICIEL,PAS CANON!!!!!!
Sinon c'est pour la première quoi qu'il réfléchit à cette possibilité notre bon vieux Végéta? :mrgreen:


merci^^ et effectivement, jusque là, vegeta s'est cru le Légendaire super saiyen, unique à chaque millénaire. là, il commence à se poser des questions.

Thib a écrit:False super saiyajin ! *jouis*


Bon sérieusement, j'ai adoré, même si j'ai franchement eu peur, au vu du titre, que Végéta démembre carrément Kakarotto pour le punir. J'aime bien le fait que Styx soit vraiment amoureuse de son mec, je croyais que c'était surtout pour le sexe, mais non :D


content que mon idée sur Styx te plaise.

RMR a écrit:Très intéressant ! Mais du coup, je me demande à quoi vous allez faire correspondre cette transformation.


je peux répondre maintenant ou dans mon prochain chap, c'est pas une grosse révélation alors comme vous voulez

edit: ajout de chapitre

Chapitre 21: Etranges nouvelles

Le palais impérial était certainement une des construction les plus somptueuses de la galaxie. Haut de plusieurs centaines de mètres de haut, et érigé peu de temps après la victoire finale de l’empereur, il était fait de formes arrondies, et brillaient à l’horizon comme un phare gigantesque. Le maitre des lieux avait voulu une demeure mêlant la pierre et le métal, le traditionnel et le moderne, le mécanique et l’électronique de dernière génération. En superficie, on aurait dit une ville dans la ville, qui abritait des jardins semblable à de véritables jungle, des baraquements pour le personnel et une des bases militaires principales de l’empire. Mais près de Cinquante pourcent du vaste complexe était la demeure personnel et privée du maitre de l’univers. Tout en haut de la tour d’Eridan, la plus haute de toutes, se situait la salle du trône richement décorée, écrasant tout visiteur de l’opulence du maitre des lieux. Ainsi le souverain affichait publiquement qu’il était au dessus du commun des mortels. Et c’est non loin de cette salle, dans un des somptueux corridors y menant que Styx marchait lentement dans un état d’angoisse dont elle ne laissait rien paraitre devant les gardes, mais qui était bien réel. Kakarotto et Nappa étaient arrivés tout récemment, convoqués par leur supérieur pour discuter d’un problème qu’il avait gardé secret, même pour ses meilleurs hommes. Bien qu’elle se ficha éperdument de cette histoire, elle s’était précipité pour retrouver le saiyen partit si longtemps loin d’elle… La dernière fois qu’elle l’avait vu, c’était il y avait peut être deux mois, lors de cette fameuse révolte. Il était revenue a la capital quelques jours avant de repartir dans son propre palais. Et maintenant, il fallait absolument qu’elle le voit, qu’elle lui parle… C’était essentiel… Et terrifiant. Elle arriva finalement aux portes de la salle du trône, qu’elle repoussa sans un bruit. Elle pris aussi conscience de son invisibilité. La peur l’avait instinctivement se replier dans l’ombre. Elle avança lentement au couvert des piliers massifs, se dirigeant vers l’extrémité de la salle. Plus elle avançait, plus les voix se faisaient, puis un rire retentit, « son » rire.
- Je n’arriverais jamais à te comprendre Nappa, qu’une grosse brute de ton espèce puisse être aussi coquet… Regardez moi ça, c’est ridicule.
L’invisible jeune femme s’approcha du bord du pilier ou elle était tapie pour observer la scène.

Kakarotto était bien là, à quelques mètres du trône impérial, surélevé par rapport aux deux saiyens. À coté de ce siège, une silhouette de taille moyenne, d’une prestance étonnante avec son habit somptueux de souverain, observait pensivement à travers la baie vitrée recouvrant tout un pan du mur et donnant une vue imprenable sur l’horizon et le crépuscule. Il ne disait pas un mot tandis que son bras droit raillait le doyen de la salle. Ce dernier avait engraissé, bien que toujours nettement taillé pour le combat. Il avait troqué son armure pour une tenue d’apparat noire agrémenté ici et la de décoration harmonieuse d’un gris léger. Un long manteau noir lui aussi complétait l’ensemble. Il ne faisait pas spécialement chic, mais son charisme était certain. Mais il fallait admettre que la touffe de cheveux noirs sur le sommet de son crane était belle et bien ridicule, oui.
- Fermes là, Kakarotto! Mêles toi de tes affaires!
Ce dernier souriait toujours d’une oreille à l’autre devant son ami rouge de colère:
- Non mais franchement… Je savais que tu avais mauvais gout, j’ai vu ta demeure, mais alors, te faire implanter cet espèce de plumeau sur le crane, c’est trop drôle! Tu as battu tout les records là, vraiment.
- Mais tu vas te taire oui! Tu as vu comme tu es habillé, monsieur je sais tout? S’il y en as un qui n’a pas de leçon à me donner, c’est bien toi!
L’insulté portait sa tenue de combat habituelle, plastron léger sur pantalon orange avec ceinture bleue sombre. Et il ne semblait pas gêné le moins du monde, si ce n’est pour son compagnon. Il secoua la tête de gauche à droite avec un sourire:
- La paix et le pouvoir ne te vont, vieil homme… Tu t’empâtes de jour en jour avec toutes tes excentricités… Elle est belle, l’élite saiyenne.
N’y tenant plus, le colosse bondit sur le railleur, poing en avant. Ce dernier esquiva tranquillement avec un sourire moqueur chaque attaque, sans riposter ou même faire mine de bloquer. Le jeu dura quelques instant, avant que ne retentisse une voix:
- ÇA SUFFIT!!

Un frisson parcouru l’échine de Styx lorsque l’ordre retentit. Cette voix portait en elle les accents d’une autorité quasi divine, et d’une puissance sans limite. On se sentait obligé d’obéir à ce commandement, ce que firent d’ailleurs les deux subalternes qui se figèrent et reprirent immédiatement leur sérieux, les bêtises précédentes effacées de leur mémoire. Le propriétaire de cette voix, ainsi que de l’essentiel de l’espace connu, se tourna devant ses vassaux dans un ample mouvement de sa cape argentée. Une luxuriante tenue royale, de la même matière argentée, resplendissait aux yeux des spectateurs. Le haut, une tunique ornée de motif tourbillonnant, était refermé sur le torse par plusieurs attaches. Sur les épaules, on pouvait voir les fixations de la cape. Les manches étaient presque inexistantes, laissant les bras au muscles parfaitement dessinés à l’air libre. Le bas de la tenue ressemblait beaucoup à celui de Kakarotto, hormis pour ce gris argenté omniprésent. Des bottes simples et pratiques complétaient l’ensemble. En un mot comme en cent, l’empereur vegeta respirait le pouvoir et la grandeur. Sa tenue royale n’était que pacotille devant l’aura royale qu’il dégageait. Il avança vers ses seigneurs et les invectiva durement:

- Je ne vous ai pas convoqués pour ces conneries, nous avons à parler d’affaires extrêmement graves, pas du ridicule affiché de Nappa. Dois-je vous faire taire moi-même?
- Non…
- Non… Bien sur que non Vegeta.
- Bien. Alors nous pouvons commencer.
Kakarotto demanda:
- Euh… On n’attends pas Raditz?
Vegeta le regarda, puis se dirigea vers son trône ou il prit place, puis répondit:
- C’est justement la raison de cette entrevue, Raditz a disparu.
Deux « Quoi? » simultanés résonnèrent dans la vaste salle avant que Kakarotto ne fasse un pas en avant:
- Qu’est-il arrivé?
- Nous n’en savons rien… J’ai tenté de joindre le palais de Raditz sur Rédana, sans succès. Il semble que les communications aient été coupés.
- Tu as envoyé des troupes enquêter?
- Deux bataillons, disparus également.
- Deux? Deux cents hommes portés disparus?
- Plus les milliers d’habitants de Rédana, et un seigneur saiyen dans le lot…
Les trois souverains universels tombèrent dans le silence. Styx se sentait véritablement écrasé par toute cette tension palpable, qui n’était pas pour l’apaiser…

Enfin, Kakarotto ouvrit la bouche:
- La seule façon de savoir, c’est d’y aller.
- Pff…
Nappa ne semblait pas très enthousiaste:
- Rédana est entouré par plusieurs nébuleuses, ce serait pas étonnant que ce soit elles qui bloquent le signal. Suffit d’attendre.
Kakarotto serra les dents, exaspéré:
- Et les deux bataillons, imbécile? ils se sont perdues dans les nébuleuses?
- Arrêtes de me manquer de respect, enfoiré!
- Alors ouvres là pour autre chose que dire des conneries!
- Silence.
Un ton calme et froid, qui étouffa la réplique dans l’œuf. Kakarotto se tourna, soupirant rageusement en balayant la salle du regard. Il se calma rapidement et se retourna vers son maitre.
- Bien. Puisque sa graisseuse altesse ne veut pas bouger son cul pour aider un des derniers représentant de sa race, je vais aller faire un tour sur Rédana. Au pire, ce sera l’occasion de revoir mon frère, ça fait un bail.
Vegeta hocha légèrement la tête en signe d’assentiment, avant d’ajouter:
- Emmènes des ingénieurs avec toi au cas où. Rédana n’est pas très loin, tu as trois jours pour reprendre contact, passé ce délai, Nappa se fera une joie de se déplacer.
Il lança un regard mauvais à ce dernier.
- N’est-ce pas?
Une goutte de sueur coula depuis la racine des implants noirs, et le colosse bégaya:
- Ou… Oui… Bien sur.
- Quelle joie…
- C’est parfait, tu as tes ordres Kakarotto, trouves ce qui est arrivé et fais moi un rapport, ne me déçois pas.
- Comme toujours.
Et le saiyen tourna les talons et partit à grandes enjambées.

Styx s’éloigna le plus discrètement possible des membres restant du trio. Elle devait rattraper Kakarotto au plus vite. Elle passa la porte comme une ombre et remarqua alors l’absence de garde.
- Tu peux me dire ce que tu fous là?
Son cœur fit un bond et elle se retourna. Son saiyen était adossé au mur, bras croisés en la fixant dans les yeux malgré son camouflage. Evidemment, il avait cet étrange don de toujours arrivé à la repérer. Impossible de lui échapper, ou de le prendre en traitre. C’est ce qui l’avait séduite au début. Elle abaissa sa protection et se sentit soudain très petite et très vulnérable devant celui qui la possédait toute entière, bien malgré elle.
- Je… Il fallait que je te parle…
- C’était important au point que tu espionnes une réunion privée?
Elle déglutit. Le peu de courage qui lui restait semblait s’être évanoui.
- Oui… Enfin… Non… Mais, ce que je veux dire, c’est que… Je…
- Viens en au fait, inutile de te dire que j’ai pas toute le journée, tu nous surveilles depuis le début je suppose.
Et Styx y repensa alors d’un œil différent. Elle baissa les yeux et dis d’une voix faible:
- Ça peut attendre, nous en parlerons à ton retour…
Kakarotto resta un moment là, du mécontentement peint sur le visage, avant de tourner brusquement la tête à l’opposé:
- Tsh…
Et il partit sans un mot de plus.
- Kakarotto, attends!
Il s’immobilisa sans lui faire face.
- Sois prudent, d’accord?
Il resta un instant sans bouger, puis repris sa route sans rien ajouter. Il disparut au tournant du couloir.

Styx tremblait. Elle n’avait pas pu lui dire. Mais elle avait une bonne raison. De ce qu’elle en avait entendu, cette mission risquait d’être plus dangereuse que prévu, et il fallait que son saiyen soit parfaitement focalisé sur son objectif si les choses se corsaient. Et comment l’aurait-il pu si elle lui avait annoncé cette impensable nouvelle qui risquait de tout changer…

Chapitre 22: Rahab

Le Victory filait droit à travers le tissu de l’hyper espace. De la forme d’une goutte effilé de quatre cent mètres de long, recouvert d’un alliage sombre lui faisant refléter les profondeurs de l’espace, il était le tout premier vaisseau de guerre de la classe Astral mise au point par les scientifiques de l’empereur Vegeta. La partie bombée de la « goutte » représentait la proue, sa pointe la poupe. Il abritait une centaine de membre d’équipage et il était suffisamment grand pour contenir toute une flottille de capsule de largage, de chasseur de combat classe Lambda et environ deux cents soldats en plus du personnel de bord. Ce premier modèle, ultra moderne et doté de la pointe de la technologie (suffisamment pour faire passer les anciennes horreurs volantes de l’empire de Freezer pour des avions en papier), avait été placé sous le commandement du bras droit de Vegeta, le seigneur Kakarotto. Ce dernier en avait alors fait son vaisseau personnel, et tout l’équipage lui était fidèle jusqu’à la mort depuis bien longtemps. Et il se trouvait en cet instant même sur la passerelle, bras croisés, regardant le spectacle mouvant de la distorsion hyper spatial au dehors. Un spectacle amusant les dix premières heures mais au bout d’un moment…
- Combien de temps? Lança-t-il au second non loin de lui.
- Environ dix minutes mon seigneur, nous allons arriver en orbite de Rédana dans quelques instants.
Et en effet, quelques secondes après que ces paroles furent prononcées, le vaisseau sortit de l’hyper espace, révélant la petite boule verte, demeure de l’un des seigneurs de l’univers. Kakarotto observa un instant le spectacle, avant de se retourner vers son second pour les opérations au sol:
- Rahab, tiens l’équipe d’ingénieur prête, départ dans quelques minutes.
Le jeune garçon alien le regarda, la mine fatigué, et acquiesça:
- Très bien, Kakarotto.
Le saiyen haussa un sourcil et les membres d’équipage les plus proches se figèrent avec stupéfaction. Un soldat de garde réagi plus violemment que les autres:
- C’est « Seigneur » Kakarotto, microbe.
Le membre du CI tourna son regard vers le sous fifre, et avec un fin sourire, approcha. Puis il lui tendit une main amicale:
- Oui, bien sur, merci de rappeler le protocole de rigueur, soldat; c’est du bon travail.
Un peu étonné, le soldat de métier tendit avec hésitation sa main quand:
- Rahab, non.
La voix grave et autoritaire du seigneur figea le guerrier dans son mouvement, ce qui lui sauva la vie, bien qu’il l’ignora. L’adolescent, visiblement déçu, laissa tomber sa main et parti vers la porte de la salle en ajoutant:
- Si on peut même plus s’amuser… De toute façon, je pense pas qu’une sous merde comme lui m’aurait fait grand-chose…
Et il disparu par l’ouverture. Kakarotto était dubitatif quand à cette nouvelle recrue du CI. Son caractère lui plaisait assez, il ne s’embarrassait pas de protocole, et lui faisait assez penser à lui-même à son âge. Il était impertinent et têtu, et d’une incroyable cruauté par moment. Et en même temps, il était loyal avec ceux qu’il considérait comme des amis. Non, ce qui gênait vraiment le seigneur, c’était son pouvoir, la raison même de son adhésion au CI. C’était de la triche, ni plus ni moins… Pouvoir s’approprier pendant une courte période les capacités de n’importe quel être vivant par simple contact, ce n’était pas loyal. Néanmoins, c’était terriblement efficace. Le petit salaud excellait dans la comédie du pauvre gamin faiblard, pour attirer sa proie sans méfiance jusqu’à lui. Ensuite, un simple contact physique pendant quelques secondes et c’était réglé… Enfin… Au combat, tout les atouts sont bons à prendre, et ça, c’était un sacré atout. Et cette mission loin du commando ne pouvait qu’être profitable de toute manière. Au moins le saiyen ne risquait pas de subir la soif de pouvoir du petit être vicieux.

Foutu hiérarchie! Foutu soldat! Foutu mission! C’était les pensées du jeune Rahab alors qu’il se dirigeait vers la caserne du vaisseau. Quand tout le monde arrêterait de le traiter comme un gamin?? « microbe »… Pff. À une seconde prêt, ce grand con de soldat aurait repeint les murs avec sa cervelle. Mais bien sur, Kakarotto était intervenu… Pourtant il en avait besoin… Tellement besoin. Quand le CI l’avait trouvé, sur sa planète natale, il était le monstre… Le mutant… Le paria… Une mutation génétique très rare de son espèce, normalement capable d’absorber l’énergie de la lumière de leur soleil pour vivre, avait étendu cette capacité à l’énergie vitale des autres êtres vivants. Pour cela, Rahab était unique, et détesté. Jusqu’à ce qu’il rencontre sa vrai famille, Yron et les autres. Il était de loin le plus faible du groupe, quelques 400 unités lors de son recrutement. Normalement, cela aurait été hors de question, s’il n’avait pas manqué broyer Rey avec ses propres boucliers après l’avoir touché. Depuis il avait subit un entrainement intensif, et les résidus d’absorption de pouvoirs de centaines de guerriers aliens avait contribué à le rendre infiniment plus fort qu‘avant. 5 000, c’était le chiffre s’il se souvenait bien. Mais c’était de la rigolade pour n’importe quel membre de sa « famille », notamment Yron, l’extraordinaire chef d’équipe. Et ça, il n’en pouvait plus… Il en avait marre de redevenir faible, de perdre à chaque fois les pouvoirs spéciaux qu’il arrivait à voler. Mais c’était inéluctable, il finissait toujours par redevenir Rahab… L’insignifiant gamin, certes bien entrainé, et très fort pour une bonne partie de l’univers, mais pas pour l’armée. Et il était insignifiant pour ses proches, sans même parler des seigneurs… Il se sentait boulimique de pouvoir… Même rien qu’un peu, ça lui suffirait…

- Hé gamin! Qu’est-ce que tu fous ici? C’est pas l’heure de la sieste?
Rahab ferma les yeux et serra les dents. Merde, manquait plus que lui. Il releva la tête et eut un sourire sans joie en se tournant vers le nouvel arrivant:
- Salut, Everet…
Le grand capitaine du groupe d’élite de la mission toisait le garçon maladif de toute sa hauteur. Il avait prit la recrue en grippe depuis son arrivée. Il avait du mal à tolérer qu’un gamin plus faible que lui soit dans le commando ultime de l’empire.
- Puis-je savoir ce qui me vaut ce déplaisir?
Un sourire mauvais passa sur le visage écailleux:
- Monseigneur m’envoi t’épauler pour les préparatifs. Il a du penser qu’un mioche pourrait apprécier les conseils d’un soldat avec de l’expérience.
Rahab montra les dents. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Non! Quand Kakarotto l’apprendrait, il passerait un sale quart d’heure. Mais… Il… Oh, et puis zut, juste une fois. Et puis ce salopard le méritait bien.
- Ouais, c’est vrai. En tant que membre du commando suprême de l’empereur Vegeta, j’ai bien besoin de l’aide d’un soldat de la masse pour me cirer les pompes.
La corde sensible, comme prévu. Une veine commença à saillir à la tempe de l’élite:
- Fais gaffe, gamin, ma patiente à des limites.
- Ta patiente, et tes compétences aussi apparemment, si même un gamin est plus haut gradé que toi.
Une seconde plus tard, le capitaine avait saisi l’adolescent à la gorge et c’était propulsé sur dix mètres de couloirs pour le plaquer contre un mur. Il cracha:
- Petit merdeux! Je vais t’apprendre le respect!
- Ark… Ça m’étonnerait que tu puisse m’apprendre quoi que ce soit, pauvre imbécile.
Sa main se referma sur le bras écailleux, et enfin, le pouvoir afflua dans ses veines, grisant. De son coté, Everet commençait à perdre de sa superbe alors qu’il se vidait de ses forces.
- Aaaaaah… Ouaiiiis…
Rahab se sentait enfin remonté à bloc. Et maintenant, il allait pouvoir s’amuser avec son jeu préféré, la torture.

Commençant à léviter, il saisit la gorge du gradé et le soutint dans effort, finissant sa ponction en raillant:
- Alors, capitaine, ou est votre fierté?
D’un revers de la main, il l’envoya s’écraser de l’autre coté du couloir. Il se propulsa ensuite pour retomber sur le genou du soldat qui cassa net:
- Ça fait mal hein?
Il reprit la gorge dans une main, bloquant le cri de douleur, et commença à serrer, une lueur folle dans le regard.
- Eh bien capitaine? Pas d’insulte? Ou est le gamin maintenant capitaine?? REPONDEZ!!
Un craquement sec accompagna le point brisant les cotes.
- Vous n’avez pas de railleries toutes prètes? Hein, capitaine?
Une gifle fit sauter plusieurs dents au malheureux jouet sans défense.
- Ça ne m’amuse plus. Je vais me faire plaisir en te regardant crevé, salopard.
- RAHAB!
Le coup que reçu le jeune garçon était autrement plus violent que tout ce qu’il avait pu recevoir avant. Il fut brutalement jeté en arrière et tapa une paroi, avant qu’une main entourée d’une aura d’or ne le plaque contre le métal. Rahab ouvrit les yeux et fut muet de stupéfaction. Le super saiyen! Il était là, tout prêt de lui. Le pouvoir absolu… En d’autre circonstance, il aurait su. Ce n’était vraiment pas une bonne idée, vraiment, vraiment pas. Mais il était rendu fou par l’envie de puissance, et il agrippa fermement le bras dur comme de l’acier. Il se sentit alors envahi d’un flot de pouvoir comme jamais il n’en avait connu avant. Il en voulait plus! Encore! ENCORE PLUS!! Mais:
- N’essaie même pas ta merde sur moi!! Hurla le guerrier doré, devenant encore plus fou de rage.
Tout se passa en un dixième de seconde. Une main agrippa un coude et le brisa, tandis qu’un poing allait exploser la mâchoire déformée par l’extase. Rahab ne sentit qu’une explosion de douleur, puis le réconfort de l’inconscience.

Kakarotto redevint normal, contemplant le corps à ses pieds. Il se souvenait de la lueur folle dans ces yeux de reptile. Une des fameuses crises dont Styx lui avait parlé… C’était effrayant, et dégoutant.
- Emmenez moi ce malade et le capitaine aux cuves de soins. Lança-t-il au personnel pétrifié qui venait d’accourir. Nous allons commencer la mission sans lui. Quand il sera rétabli, envoyé le. Et prévenez le bien, la prochaine incartade de se genre, c’est bien plus qu’un mal de tête qu’il aura.

Chapitre 23: cendres

La navette ovoïde, d’environ vingt cinq fois la taille d’une capsule, filait à travers l’atmosphère de Rédana. L’espace à l’intérieur était assez réduit, il n’y avait donc pas de pilote, l’appareil étant directement téléguidé depuis le Victory. À l’intérieur, huit soldats de la garde personnelle du seigneur, deux ingénieurs pour le cas ou, et le seigneur saiyen lui-même. Le commando était très restreint, mais Kakarotto avait à juste titre estimé que sa présence valait facilement un déploiement à grande échelle. Sa force armée interviendrait au besoin, mais si lui-même ne suffisait pas, inutile de dire que la situation serait plus que critique.
- Bien, vous avez tous été briefé sur la mission actuelle, nous allons rejoindre la capitale et enquêter, mon frère est notre objectif principal. En espérant que ce ne soit qu’un problème de com, mais nous savons tous qu’il y a peu de chance. Des questions?
Pas une réponse.
- Parfait. J’ai confiance en vous les gars, je n’ai pas de meilleurs hommes dans mes rangs, suivez mes ordres et soyez sur vos gardes.
Des hochements de têtes et des sourires apparurent dans la faible lumière. Kakarotto était devenu un seigneur de l’empire, il n’en restait pas moins un soldat, et nombre des personnes présentent dans l’espace confiné l’avait suivit au combat pendant presque toute la guerre contre Cold. Il avait confiance en eux et inversement, et lui était dévoué jusqu’à la mort.

Le silence retomba un moment jusqu’à ce qu’une vibration inattendue secoue l’appareil. Les lumières et les écrans de contrôle commencèrent alors a clignoter un peu, puis de plus en plus.
- On perd de la puissance! Indiqua un ingénieur.
- Du calme! Ordonna Kakarotto. Qu’est-ce qui ce passe?
- On dirait qu’un espèce de champ électromagnétique perturbe les appareils, ça va lâcher!
Un instant plus tard, les moteurs de la navette cessèrent de fonctionner, et l’appareil entama une chute en piquet à toute allure. Cependant, si les ingénieurs commençait à perdre leur sang froid, pas un soldat ne fit même mine de s’inquiéter. Leur supérieur se leva tranquillement de son siège et posa une main sur le toit de l’habitacle. Aussitôt la chute commença a ralentir de façon stupéfiante jusqu’à stopper totalement au bout de quelques secondes. Un observateur attentif pouvait voir que le seigneur ne touchait plus le planché métallique et flottait à un ou deux centimètres. Pas le moins du monde incommodé, ce dernier observa rapidement les ingénieurs d’un air réprobateur, puis lâcha un mémorable:
- Tapettes…
Puis il regarda ses hommes:
- Vous êtes blessés?
Plusieurs non fusèrent, un brin étonnés.
- Alors levez vos culs et ouvrez la porte, on va poser cette coquille vide quelque part et continuer par nous-mêmes.
Après un instant de manœuvre pour activer l’ouverture manuelle de la porte, un air riche et frais, chargés de senteur forestière empli la cabine. En quelques secondes, tout les hommes étaient sortis à l’exception de Kakarotto qui lança:
- Trouvez moi un coin ou poser cet engin.
Une fois la navette confortablement installée sur un nid extrêmement épais de branchages, Kakarotto put enfin admirer la beauté sauvage de Rédana. Des étendues d’arbres de plusieurs dizaines de mètres de hauts à pertes de vue, seulement éclaircis par quelques grandes clairières d’à peine quelques kilomètres de larges. Le reste n’était que paradis vert et fourni, regorgeant de vie. Et un des passe temps préféré du maitre des lieux était l’organisation de fastueuses chasses dans la jungle épaisse. Pour traquer quelques habiles prédateurs… Ou quelques malchanceux prisonniers… Le seigneur Raditz appréciait tout particulièrement la chasse à l’homme, et ses frères avaient sus exploiter ce travers. En effet, nombreux étaient les politiciens réfractaire à l’empire à recevoir une invitation très spécial de la part du saiyen. On ne leur révélait leur statut de proie qu’une fois sur place bien entendu.

Kakarotto eut un léger sourire en pensant à la quantité probablement phénoménale de cadavres que devait recéler les sous bois. Finalement, il quitta la branche haute et large sur laquelle il se tenait et prit les airs, bientôt suivit de ses hommes. Arrivé à une trentaine de mètres au dessus du tapis feuillu, il repéra la direction de la capitale, fronça les sourcils et parti soudain à pleine vitesse, laissant littéralement ses hommes sur place. Car ce qui lui avait permit de repérer la capital, c’était les monstrueux panaches de fumée qui montait tel de lugubres piliers tordus, bien loin au dessus de l’arbre le plus haut, et visibles à des kilomètres. Il bipa son scaouter, se rendant rapidement compte qu’il ne pouvait plus joindre ses hommes. Il ralentit alors considérablement et fut rejoins au bout de quelques temps par une troupe volant à fond.
- Les scaouters ne fonctionnent plus? Lança-t-il a un ingénieur.
- Comme pour tout les appareils mon seigneur, nos armes ne fonctionnent plus non plus…
Ledit seigneur jeta un œil aux armes pitoyables des deux hommes, pas assez doué pour utiliser leur énergie consciemment, puis décrocha le bout de métal inutile à son oreille qu’il balança à l’un deux en disant:
- Gardez moi ça.
Puis il porta son regard sur l’horizon et s’étouffa presque:
- Nom de dieu…

Non loin devant, la forêt… S’arrêta brusquement. De son point d’observation aérien, Kakarotto voyait un gigantesque cercle raz, ou tout n’était plus que cendres. À l’odeur riche de la forêt succédé maintenant une odeur de bois brulé et de feu. L’air était lourd, envahi de poussière, épais de fumée et la visibilité se faisait difficile. Néanmoins, le saiyen put finalement apercevoir au centre les ruines de la grande capitale d’Eridan, s’étendant à pertes de vue dans le lointain, toujours entouré de plusieurs kilomètres d’arbres calcinés.
- Bordel de merde, mais qu’est-ce qui c’est passé ici??
Le seigneur impérial était vraiment stupéfait par le morbide spectacle. Un silence surnaturel régnait sur les lieux, seulement ponctué d’une rafale de vent, de temps en temps. En vol stationnaire, le groupe observa un instant les décombres monumentaux, les grattes ciels effondrés ou éventrés, les murs brulé, certain à tel point que le métal avait fondu. Presque plus rien n’était indemne. Puis le chef du groupe pointa l’autrefois splendide structure du palais détruit.
- On va commencer nos recherches la bas, tacher de trouver un moyen de refaire fonctionner notre équipement et trouver des réponses.
Tous suivirent. Quelques minutes plus tard, onze silhouettes atterrissaient dans la large place du palais, longue de quelques huit cents mètres, larges de deux cents, ovale.
Tout était encore une fois grisé de cendres épaisses. Un incendie avait de toute évidence tout ravagé. Un incendie tout sauf naturel.
- périmètre de sécurité, on inspecte la zone avant de pénétrer dans le palais. Si ma mémoire est bonne, le centre de sécurité de la ville est à l’extrémité de la place, j’y vais avec… Toi, l’ingénieur, quel est ton nom?
- Euh… Eaman mon seigneur.
- Bon, alors, Eaman m’accompagnera, les autres, vous restez à porté de vue et d’ouïe les uns des autres, et en cas d’agression, vous ne réfléchissez pas, vous atomisez.
Il partit alors rapidement en direction de son objectif, l’ingénieur sur ses talons. Cela ne prit pas longtemps pour rejoindre l’énorme centre de sécurité. Les deux hommes y pénétrèrent prudemment, l’un très nettement plus assuré que l’autre, qui collait tellement son maitre qu’il manqua buter contre lui à plusieurs reprises, ce qui ne lui aurait pas été recommandé.

Que de couloirs vides et de pièces sans dessus dessous dans ce bâtiment. Se fiant aux plans visibles régulièrement, le duo effectué sont ascension au sein du centre dans un silence d’église, leurs bruits de pas pour seule compagnie. Finalement, ils émergèrent dans une vaste pièce, au dernier étage du bâtiment. Trois des murs était recouvert d’une large baie vitrée donnant une vue imprenable sur une partie de la cité. Le spectacle actuel n’était guère réjouissant cependant. L’ingénieur pointa du doigt un terminal et lança:
- Cet ordinateur à l’air intact.
Il s’en approcha rapidement et après un court examen, sourit avant d’ajouter:
- Tout à l’air de fonctionner. C’est ce chant magnétique qui empêche tout de fonctionner. Je vais essayer de…
Sa phrase se figea dans sa gorge. Kakarotto aussi ne bougeait plus et tournait la tête vers la porte par laquelle ils étaient entrés. Un bruit… Un bruit de pas raisonnait, depuis loin dans le complexe. Des pas rapides, une course même.
- Quelque chose… Se rapproche.
L’ingénieur sentait son cœur s’accélérer alors que le bruit se rapprochait. Et soudain, une chose fit irruption dans la pièce et se figea, tel une statue sur le seuil provocant une vague de peur dans le cœur peu entrainé de l’alien.

De taille moyenne, il tenait avec deux mains grisâtres les deux cotés de la porte. Ses vêtements étaient déchirés et teintés de bleue. Certaine partie du corps possédaient une peau bleue également, écailleuse. Mais une grande partie du corps était grisatre, ou noir, et ne semblait pas organique. Le visage quand à lui, était une vision effrayante. La mâchoire inférieure était noire, la bouche grande ouverte comme exprimant la surprise. Pas un cheveu sur la tête. Ça et là, des sortes de petites lumières rouges clignotaient sur les parties non organiques. Et ces yeux… L’un était alien, l’autre était une grande bille rouge flamboyante. Un regard effaré, tel celui d’un fou, les yeux écarquillés. La tête penché sur le coté comme un animal analysant quelque chose d’inconnu. Et il fixait l’ingénieur.
- Raaaaaaaah…
Ce fut ce râle que le duo entendit, étonnamment métallique. Un instant plus tard, la chose bondissait en avant, droit sur Eaman. Sa vitesse était stupéfiante… Du point de vue de l’ingénieur… Le crane de la créature explosa contre la paroi ou un poing saiyen l’expédia comme une comète. Il tomba au sol et resta là, sans bougé, déversant un liquide grisâtre.
- Merde, c’est quoi ça??
Une immense vacarme retentit alors à l’extérieur. Bruit de bataille, cris. Kakarotto avisa par la fenêtre les flash de rayons énergétiques à l’autre bout de la place. Et dans le couloir de nouveaux bruits de courses et des gémissements féroces.
- Nos gars ont des problèmes! Eaman, récupères la mémoire centrale, grouilles toi!
Une nouvelle créature émergea dans la salle. Cette fois, elle ne prit pas de temps d’arrêts, et fonça directement à la mort sur le pied du combattant. Aussitôt trois nouveaux ennemis entrèrent, et connurent le même sort. Bientôt, se furent un flot ininterrompu de monstres qui venaient emplir la vaste salle de leurs cadavres. Ceux qui n’étaient pas déchiquetés se relevaient et repartaient à l’assaut, mais ils étaient totalement inefficace face à l’incroyable guerrier.
- EAMAN!!
- Oui! Oui! J’y suis presque!
Enfin le cri salvateur:
- Je l’ai!
Kakarotto projeta soudain sa main vers la masse monstrueuse et hurla:
- AAH!
Une vague d’énergie invisible enfonça les rangs adverses, les éclatants contre le mur du fond, mais d’autres continuaient à affluer.
- Ça suffit!
Le saiyen ramena vivement ses deux bras vers sa poitrine, et pivota de façon à présenter son profil aux monstres.
- Eaman, dégages!
Ce dernier se jeta en arrière quand son supérieur pointa un bras vers la baie vitrée, l’autre vers la porte:
- Double lightning!
Deux vagues d’énergies violettes partirent simultanément, l’une fracassant toute la façade du bâtiment, l’autre en désintégrant une grande partie de l’intérieur, ainsi qu’une quantité impressionnante de monstre.

Sans prendre une seconde de pause, Kakarotto agrippa l’ingénieur et se jeta par l’ouverture qu’il venait de creuser, droit vers ses hommes. De partout sortaient des créatures difformes aux yeux rouges brillants, certains se trainant avec difficultés, d’autres courant vers la mêlée et la tempête d’énergie. À son arrivée, le commandant de la mission eut la mauvaise surprise de trouver deux de ses hommes déjà à terre, atrocement déchiqueté. Il entama immédiatement l’arrosage des créatures de vagues d’énergies. Un soldat se dirigea vers lui en frappant tout ce qui se trouvait sur son chemin.
- Ils nous sont tombés dessus par surprise mon seigneur! Y en a partout! On dirait qu’ils ne sentent pas les coups!
- Réduisez les en purée! Ça les arrêtent à coup sur de ce que j’en ai vu!
Le combat sembla s’éterniser, les créatures attaquant sans la moindre forme d’organisation en très grand nombres. Certaines portaient des armures impériales, ce qui fit tiquer le second de la mission:
- On est en train de tirer sur nos gars mon seigneur!
- Je sais! Mais on a pas le choix.
Et soudain… Plus rien… les bêtes stoppèrent soudainement leur assaut. Elles semblèrent un instant indécises, puis prirent la fuites dans les rues effondrés. En une dizaine de seconde, la place fut vidé de toute créature, à part les cadavres.
- Qu’est-ce qu’elles foutent? J’aime pas ça…
- Seigneur, regardez là-bas.
De plusieurs ruelles commencèrent alors à émerger une marée de minuscules créatures. À peine un centimètre de haut, innombrables, elles se dirigeaient vers les soldats. On aurait dit de minuscules triangles de métal, munis d’une patte à chaque pointe. Et elles avançaient, recouvrant les cadavres au fur et à mesure.
- Bordel! Ils les mangent! Hurla l’un des soldats.
Et en effet, les cadavres semblaient ingéré par ces étranges pucerons de métal. Elles étaient de plus en plus proche et Kakarotto allaient ordonné l’envol quand un hurlement retentit:
- NE LES LAISSEZ PAS ENTRER EN CONTACT AVEC VOUS!!!!
Jaillissant depuis une des fenêtres brisées du palais, celui qui avait crié balança soudainement une énorme vague d’énergie sur la place:
- Dans les airs!!
Kakarotto et ses hommes échappèrent de justesse à l’explosion titanesque qui souleva un panache de fumée. Le seigneur, une fois revenu de sa surprise, regarda le tireur et fut plus surprit encore:
- Ra… Raditz? Qu’est-ce que tu…
La fin de la phrase ne devait jamais voir le jour, car en regardant son frère disparu à l’armure en miette, torse nu et couvert de blessures, Kakarotto ne put s’empêcher de remarquer que ça main droite était de métal gris et noir, parcouru de lumière rouge.

Chapitre 24: première rencontre

La fumée retomba en même temps que le silence, seulement troublé par une pierre ou deux, retombant des quelques centaines de mètres ou l’explosion les avaient projeté. Sur une bonne centaine de mètres, certains bâtiments menaçaient de s’effondrer d’une seconde à l’autre dans l’abime créer par le tir. L’air fut troublé par la voix grave de Raditz, lançant:
- Retournons dans le palais, nous serons à l’abri un temps, j’ai éliminé toute la saloperie qui y trainait.
Sans un mot de plus, il tourna les talons et rentra par la fenêtre brisée d’où il avait précédemment émergé. Après quelques secondes de réflexions, Kakarotto suivit, ainsi que ses hommes restant. Ils n’étaient plus que six. Le seigneur, bien sur, Eaman, et quatre soldats. Tout les autres avaient été tués par les créatures, ou blessés avant d’être achevé par l’attaque du second saiyen. Tous pénétrèrent dans ce qui s’avéra être une ancienne salle de bal, certainement du moins, car tout ce qui pouvait constituer un meuble ou une décoration était entassé contre la grande porte d’entrée, dont le mécanisme avait été grillé par une vague d’énergie depuis certainement des jours. Ça et là, quelques cadavres, anciens également. Tous étaient de créatures semblables à leurs attaquants. Kakarotto en fut vaguement surpris. Leurs blessures avaient beau datées de plusieurs jours, aucune trace ou odeur de décomposition sur ces corps noirs et métallique, dont presque aucune chair n’était visible. Raditz remarqua le trouble de son frère et lança en s’asseyant par terre contre un mur, près de la fenêtre:
- La mort n’arrête pas la transformation des tissus. Ces trucs n’avaient presque pas de matière mécanique quand je les aient tués. Mais ce qui les rongent ne s’est pas arrêté pour autant…
- Tu ne les as pas jetés dehors? Interrogea le cadet.
- Non, les cadavres attirent les parasites. Ils les mangent pour se multiplier. On dirait que les murs du palais sont assez épais pour empêcher qu’ils détectent les cadavres à l’intérieur, et moi par la même occasion, donc, je les laisse ici.
- Hum… Bien… Et toi? Tu es blessé? Relança Kakarotto en pointant du doigt la main de son frère.
- Ça? Ce n’est rien, un des parasites m’a sauté dessus, j’ai réussi à protéger ma tempe, mais…
Il ouvrit sa main, montrant sa paume ouverte dans laquelle brillait un petit triangle gris, presque indissociable du reste de la main, sauf par la couleur plus claire.
- … Il s’est planté là, et depuis, il me change petit à petit.
Entendant ça, les soldats les plus proches firent tous un pas en arrière tandis que les autres fixaient le frère de leur seigneur comme s’il allait soudain bondir comme une autre de ces choses. Ce qui fit rire le concerné:
- Ne vous en faites pas, bandes de mauviettes. Les parasites attaquent les vivants en nombre normalement, et ils visent en premier les tempes. S’ils y arrivent, il suffit de quelques minutes pour que la cible devienne aussi sauvage que ceux que vous avez vu en bas. Moi il lui faudra un sacré moment pour atteindre mon cerveau, tout seul. Ça fait trois jours qu’il est planté là, et le changement s’est à peine étendu au delà du poignet.
- Qu’est-ce que tu sais d’autre sur ces créatures?
Raditz observa son frère un moment, plongé dans ses pensées, avant de relever la tête vers le plafond en soupirant.
- Pas grand-chose, malheureusement. D’après ce que j’ai pu voir, les infectés deviennent tous des sortes de zombies. Ils ne s’attaquent pas entre eux et ils se contentent souvent de rester immobile pendant des heures, comme des statues. Je peux aussi te dire que plus l’infection est importante, plus ils sont fort.
- Ils ont des chefs?
Le regard du saiyen aux longs cheveux changea en entendant la question, reflétant un début d’émotion inattendu. De la peur.
- Je crois qu’ils en ont un… « Lui ».
- Lui?
- Je l’ai appelé le Chevalier. Stupide peut être, mais on dirait un chevalier en armure comme dans certaines vieilles légendes. C’est lui qui à mené le premier assaut. On ne s’est aperçu de rien… Pas un bruit. La nuit était calme, les détecteurs n’avaient rien vu. Puis…

Raditz sembla souffrir de se rappeler de tout cela:
- Des cris… Partout dans la cité. Les gardes des murailles ne répondaient plus. Plus de la moitié de mes soldats sont partis dans la cité pendant que les autres se regroupaient pour assurer la défense. J’étais devant la porte quand j’ai entendu les cris de terreur et de douleur dans le noir… Kakarotto, on en a vu et entendu beaucoup toi et moi, mais j’ai jamais entendu un truc pareil. À glacer le sang. Et le silence est soudain revenu.
Dans la pièce, tout le monde regardait le conteur dans l’angoisse, osant à peine respirer. Même Kakarotto écoutait avec toute son attention, une très légère goutte de sueur sur le front.
- Quelques minutes sans que rien ne se passe… Plus un murmure, pas un souffle de vent… Les éclairages de la cité s’étaient tous éteint. On y voyait pas à dix mètres. On s’est aperçu que nos appareils ne fonctionnaient plus. Et on a fini par le voir… Lui…
La tension atteignait son paroxysme dans la pièce, même le vent semblait s’être tu pour écouter.
- Cette chose, ce Chevalier. Plusieurs dizaines de lumières rouges dans le noir, dessinant une silhouette. Il faisait facilement dans les deux mètres. Un corps caparaçonné de métal noir, illuminé de sortes de diodes rouges. Il portait une sorte de cape. Et deux yeux étincelant. Il a marché tranquillement vers nous depuis le bout de la place. Et quand il à était à moins de dix mètres… Il nous à fixé un moment… Et… Et…

Kakarotto écarquillait les yeux à présent, son frère ne lui avait jamais semblé si terrifié par quoi que ce soit, même Freezer semblait lui avoir fait moins peur.
- Il a levé le bras vers nous, sans dire un mot. Et des milliers de lumières rouges se sont ouverts dans la nuit, de tout cotés, sur les toits, dans les rues, derrière le chevalier, partout… Toute la ville nous es tombé dessus, plus violent que la pire bête sauvage. On a bien résisté au début. Ils étaient pour la plupart bien minables pour moi, mais le Chevalier s’en est mêlée, il a tiré un jet de flamme sur nous, je n’avais jamais vu une chose pareil, les flammes étaient bleu électrique, et elles ont engloutis la moitié de la place en quelques secondes. Presque tout mes hommes y sont passés. Ils ont fondus Kakarotto! Ils ont fondues… J’ai évité pour me lancer à l’attaque du chef… Et il m’a administré la pire rouste que j’ai jamais reçu… Freezer m’en a peut être fait autant, mais c’est tout. Je ne l’ai pas touché une seule fois, et il m’a roué de coups, avant de me lancer tranquillement vers le palais… j’ai percé la fenêtre ici et me suis écrasé contre le mur du font. Quand j’ai relevé les yeux, il était là, devant l’ouverture, auréolé du bleue des flammes qui dévoraient la ville. Il aurait pu m’achever, mais tout ce qu’il a fait, c’est me dire « tu sera l’appât » avant de s’en aller. Ça fait une semaine que je suis là… J’ai tenté de reprendre la ville quand vos renfort sont arrivés, mais les zombies les ont tous décimés, et j’ai été contaminés. Vous connaissez la suite…
C’était la consternation générale. Les soldats savaient parfaitement que leur seigneur était infiniment plus fort que son frère, mais ce dernier était tout de même d’une puissance inimaginable, alors si lui et plusieurs centaines d’hommes avaient perdus…
- Tu es pitoyable mon pauvre Raditz…
Ce dernier releva la tête devant l’insulte fraternelle.
- Regardes toi… Tu es pétrifiés de peur devant une boite de conserve… Tu me déçoit vraiment.
- Tsh… Penses ce que tu veux, mais ne sous-estimes pas cette créature. Je ne sais pas ce que c’est ni d’où ça vient, mais la puissance qu’il développe est considérable, sans compter l’armées de choses qu’il a avec lui.
Kakarotto n’ajouta rien, à part une expression de mépris sur son visage avant de se diriger vers la fenêtre pour avoir une vue d’ensemble et commencer à élaborer un plan. Ce fut quand il posa les yeux en bas que son cœur fit un bond, avant qu’un sourire naisse sur son visage.
- Eh bien, mon frère, je crois qu’il est temps pour moi d’aller faire connaissance avec ton chevalier.
Il sauta brusquement de la fenêtre sous l’air ahuri de toute la troupe, pour aller se poser sur les restes de la place, en face d’un individu qui l’attendait, aussi immobile que s’il avait appartenu à la pierre sous ses pieds métalliques.

Raditz l’avait bien décrit. Un géant en armure noir, la tête comme un casque intégral, troué de deux yeux luminescents. Un corps de métal intégral, parcouru de nombreuses lumières rouges clignotant lentement. Et une étrange cape, semblant également de métal, mais plus malléable. Kakarotto jugea bon d’entamé la conversation avant le massacre:
- Eh bien, voici donc le terrible chevalier qui a transformé mon frère en peureux pétrifiés… tu n’es pas si impressionnant que je le pensais. Sans doute que sans la nuit et ton armées de monstres, tes effets sont moins au point…
Le colosse resta impassible, le fixant de son regard sans émotions.
- Eh! Je te parle. Tu pourrais faire l’effort de me répondre.
Le silence…
- Pff… Et tu as un nom beau brun?
Encore un silence, la créature cybernétique restant de glace devant la raillerie de son futur adversaire. Puis, comme sorti de nulle part, une voix métallique résonna depuis le masque uniforme:
- Nous sommes Hilios.
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Jeu Août 11, 2011 19:27, édité 1 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
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