par Satan sama le Lun Oct 20, 2014 19:27
Chapitre 31 : La domination saiyanne.
Les terriens avaient cet inconvénient d’être beaucoup trop affectif. S’attacher à des parents, s’attacher à des amis. Cela incombait un sens du sacrifice, cela les rendait faible, facile à manipuler, facile à détourner, facile à arrêter. C’était une faiblesse certes mais cette jeune fille, celle dont il avait tué le père, elle en faisait une force. Là où les saiyans se mettaient en colère lorsque leur fierté était entachée, les terriens devenaient fous quand un être cher leur était enlevé, c’était ce qui était en train d’arriver avec Ten Shin Han qui reprenait le dessus sur Nappa et c’était exactement la même chose avec Chichi. Heureusement cela ne changeait pas grand-chose, leur rage n’allait pas leur offrir la victoire, mais ne fera que prolonger la bataille. Le saiyan avait bien l’intention de briser tous leurs espoirs.
Kakarotto passa une main sur son bras ensanglanté et cautérisa immédiatement sa plaie. Chichi l’avait touché à maintes reprises. Néanmoins elle devenait totalement imprudente. Dès qu’elle se sera épuisée Kakarotto pourra la maîtriser, et reprendre la situation en main.
Le chauve n’osait même pas intervenir, et il n’avait pas tort. Cette fille pouvait le réduire en miette s’il se mettait entre elle et lui. Dans son état il jugeait bon de rester en retrait et d’attendre la bonne occasion pour placer une attaque mortelle.
Si Kakarotto ne trouvait pas un moyen très rapide d’en finir avec cette peste, le nain pourrait sans doute le surprendre et tout donner pour l’abattre.
Chichi commençait à perdre le contrôle, et frappait à des endroits qu’elle ne visait pas à la base. Kakarotto tâcha cependant à ce qu’elle resta bien près de lui, pour lui servir d’armure au cas où Krillin ne se décidait à balancer quelque chose de méchamment puissant à son encontre.
Il devait immobiliser la jeune fille, pas la tuer non, juste la maîtriser et le combat était gagné d’avance. Une fois qu’il constata un signe d’épuisement assez conséquent pour intervenir, il s’y essaya et lui frappa dans les côtes. Mais il était trop tôt, Chichi était encore assez vive pour contre-attaquer, et la lame d’énergie s’approchait de son avant-bras. Kakarotto ferma les yeux mais ne sentit rien, seulement le coup porté par le bras de Chichi qui, usée de toutes ses forces, n’avait pas su maintenir l’attaque assez longtemps pour lui trancher un membre. Victoire !
Kakarotto se glissa derrière elle et lui porta une prise d’étouffement au cou. Il se tourna immédiatement vers Krillin.
_ Si tu bouges, je la tue.
Il obéit et resta immobile, une goutte de sueur coula sur son crâne chauve.
_ Maintenant montres moi ces petits trucs qui vous font revenir avec autant d‘ardeur.
Les saibaimans s’étaient tous engouffrés dans la tornade. Seul Vegeta parvenait encore à résister. Il tenta de dégager son énergie pour détruire les alentours, mais il avait l’impression que le tourbillon se l’appropriait aussi. S’il devait agir, il ne savait pas comment. Et aucun des autres saiyans ne semblaient prêts à intervenir, aucun n’avait remarqué ce qui lui arrivait.
_ Alors saiyan, que comptes tu faire à présent ?
Vegeta ne répondit pas, et se contenta de hurler en faisant un pas de plus pour s’éloigner du portail.
_ Tu peux toujours résister, tu n’en éviteras pas moins l’échéance, c’est une fatalité singe, tu vas vivre et prier chaque seconde pour mourir. Mais tu ne mourras pas. Tu seras enfermé à jamais en enfer.
Garlic lui envoya un rayon d’énergie, mais le prince tint encore bon.
_ C’est bon à savoir, ricana Vegeta. Ca me semble être un sort épouvantable, ça me semble être parfait pour corriger ton insolence.
Vegeta se laissa soudain aller au portail, sans forcer d’avantage pour s’en sortir. Mais juste avant de l’atteindre, il utilisa toute sa puissance pour viser l’arcade démoniaque, se propulsant ainsi loin de la cible et se dirigeant tout droit vers Garlic. Vegeta le saisit par le cou et l’envoya de toutes ses forces vers la tornade qui l’aspira en un rien de temps.
Le prince pouvait encore entendre les cris de détresse de Garlic lorsque le tourbillon cessa enfin. Il se permit un sourire et essaya la sueur qui coulait de son front.
Il était temps d’en finir avec ces terriens.
La bataille faisait rage, partout le feu, le sang, les cris. Les soldats de Kakarotto étaient sans faille, se jetant dans le combat, armes en mains, tirant jusqu’à épuiser toutes leurs munitions, suite à quoi ils se battaient à main nue, jusqu’à retrouver une autre arme, et reprendre le massacre.
Sans l’arrivée des démons, ils n’auraient pas tenu longtemps. Mais ils étaient venus, menés par le terrible Lucifer, et par Piano, le dernier fils encore en vie de Piccolo Daimao.
Bulma n’était pas sûr que ces créatures puissent faire la différence entre ses soldats et ceux de l’ennemi, elle préféra ordonner le retrait de ces hommes et ceux du roi.
Ils se réfugièrent en haut d’un bloc rocheux et firent feu abondamment sur les larbins des saiyans pendant que les démons s’en donnaient à cœur joie sur le champ de bataille. Démembrant, arrachant à plaine dent des morceaux entiers de viande humaine, les plus chanceux étaient tués par ses hommes avant que les démons n’arrivent sur eux.
_ Ils étaient déjà moins nombreux que nous, avec les démons nous faisons définitivement la différence.
Guilan n’avait pas tort, ce combat-là était gagné d’avance. L’aviation aurait pu faire la différence. Mais les chasseurs de Kakarotto ne s’attendaient pas à se confronter, en plus de l’armée de l’air du roi, à des démons volants et les dragons de Guilan.
Mais ce n’était pas ce combat-là qui l’inquiétait, elle savait que les saiyans étaient surpuissants et avaient peur pour ses amis. Elle avait peur que leur guerre ici n’avait aucune importance et que tout se jouait là-bas, sans qu’elle ne sache ce qui s’y tramait.
Plume arriva auprès d’elle, tout essoufflé. Enfin ! Elle avait envoyé le petit chat espionner le combat contre les saiyans et lui rapporter des nouvelles. Le fantôme de Baba était encore sur place, à eux deux ils pouvaient lui donner des rapports assez fréquents, mais le premier s’était fait attendre.
_ Tchaoz est mort, dit-il en reprenant son souffle.
Le cœur de Bulma s’arrêta presque, combien d’autres étaient morts pendant que Plume venait jusqu’à elle ? Est-ce que Yamcha était touché ? Était-ce déjà la fin ?
_ Mais les saiyans perdent l’avantage. On a repris le dessus, Ten est devenu fou de rage, et… et Chichi aussi. Ils les tiennent Bulma, mais il leur faut un coup de pouce.
_ Guilan, hurla-t-elle, va chercher Pamputt et les autres. Il est temps d’en finir avec ces saiyans.
Ten Shin Han y mettait de toute sa puissance, toute sa hargne, toute sa colère. Il s’épuisait, il se détruisait, il frappait à en saigner lui-même. Mais en face de lui l’ennemi faiblissait, encaissant sans pouvoir réagir. Perdant peu à peu du terrain face à l’incroyable agressivité du terrien.
Tao observa le combat et en resta muet. Ten l’avait complètement surpassé, l’apprenti avait dépassé le maître. Il ne savait pas s’il devait s’en réjouir ou s’en inquiéter. Si son frère mettait beaucoup de cœur dans son école, en essayant de faire de ses apprentis des modèles de puissance, Tao n’aimait pas beaucoup qu’on s’approche de son niveau. Surtout que Ten Shin Han se montrait désobéissant, perverti par l’idéologie bien-pensante de Karin sans aucun doute. Il devait y remédier, il devait le ramener à son frère, il avait déjà perdu Tchaoz, si il perdait Ten Shin Han, Tsuru Sennin ne pourra jamais s’en remettre.
_ Toi, dit-il en pointant Yamcha du doigt, va l’aider il va se faire tuer.
_ Ten est en train de nous faire gagner. Si j’y vais, je vais le gêner.
Non il ne gagnera pas, personne ne pouvait gagner contre ces monstres de puissance. Il devait partir, mais pas sans Ten, il était hors de question de revenir bredouille et de devoir s’excuser auprès de son frère.
Ses deux mains tombèrent à terre. A la place de ses deux membres métalliques, une longue lame et un canon grouillant déjà d’énergie.
Tao se jeta sur Ten et le poussa au loin en le frappant de ses deux jambes. Puis il se mit face au saiyan et lui envoya un Dodompa magistral dans le visage. Aveuglé Nappa ne put stopper son ennemi lorsqu’il tenta de lui enfoncer sa lame dans la gorge. Un acte bien inutile, l’arme se brisa mais Tao s’y attendait déjà. Il frappa de nouveau le saiyan avec son pied puis repartit aussitôt. Trop tard, Nappa lui avait saisi le cou et serrait avec une force peu commune, le métal commençait à se broyer.
De son autre main Nappa envoya un rayon de toute puissance sur Ten qui revenait vers lui.
Le terrien s’effondra vers le sol et Yamcha se dirigea vers lui.
_ Je n’ai plus de senzu, Ten, préserves toi.
Le blessé prit Yamcha par le col et essaya de parler au mieux. Une gerbe de sang vint à la place des mots.
_ Repose toi, prend ton temps, l’ennemi est encore occupé.
_ Yamcha, dit-il, sauve-le. S’il te plait sauve-le.
Tao se débattait avec force mais en vain, Nappa resserrait son étau, il ne restait plus beaucoup de temps au chasseur de prime.
_ C’est fini Ten, je ne peux rien faire pour lui, on devra s’y mettre à deux pour battre Nappa, je ne peux pas prendre ce risque.
Ten se releva avec difficulté et pointa un doigt vers Nappa. Il s’effondra de nouveau au sol avant d’avoir pu envoyer son Dodompa.
_ YAMCHA, hurla-t-il, je t’en prie sauve le.
Un « crac » métallique se fit entendre. Ten leva les yeux vers le ciel, où Nappa tenait encore le cou démantelé de Tao avec sa tête qui pendait mollement sur le côté. Le corps sans vie du chasseur de prime s’effondrait sur le sol.
Cette fois aucun cri ne retentit, Ten était trop épuisé pour pleurer. Il se contenta de placer ses mains pour former un angle et visa le saiyan.
_ Ten non, hurla Yamcha, ça va te tuer.
Mais Ten Shin Han n’écoutait plus. Il déversa toute son énergie dans une ultime attaque, le Kikoho, qui frappa de plein fouet le saiyan. Nappa disparut dans un éclair de puissance.
Raditz ne sentait plus son cœur battre, il avait le souffle coupé. Impossible pour lui de respirer. Il sentait qu’il allait bientôt y passer. Il en était tellement sûr.
Comment avait-il pu en arriver là ? Perdre contre un être inférieur, un terrien. Celui-ci ne le surpassait même pas en puissance, mais il avait pourtant trouvé un moyen de l’abattre, jamais le saiyan ne connut technique aussi brutale et redoutable.
La puissance du coup porté à sa nuque l’avait complètement paralysé. Le terrien en avait profité pour l’envoyé violemment sur le sol pour revenir sur lui les bras croisés, écrasant son thorax avec une énergie fulgurante.
Résultat il allait décéder ici, sur cette planète misérable, à la totale indifférence de ses frères.
Il n’avait pourtant pas perdu de temps avec son adversaire, il l’avait frappé avec rapidité et brutalité, avait enchainé plusieurs coups et lui avait brisé quelques membres en seulement quelques minutes.
Mais il avait avalé cette sorte de graine pour mieux revenir le battre et le laisser là, à moitié mort.
Kakarotto avait raison, ces terriens n’étaient pas des adversaires à sous-estimer. Ils utilisaient une magie étrange qu’il n’avait jamais vue ailleurs.
Raditz posa son regard sur Nappa, le saiyan avait disparu, il venait de recevoir une vague d’énergie surpuissante. Etait-ce la fin définitive des saiyans ? Nam se dirigeait déjà vers le lieu de l’explosion. Si son frère de race était encore en vie, il y a avait encore assez de guerriers ennemis pour l’abattre.
Vegeta pourrait peut-être les annihiler tous. Mais lui, lui il allait mourir, dans ce désert rocailleux.
Une lueur d’espoir la maintenait pourtant en vie. Cette graine magique qui avait sauvé la vie de son ennemi. Il y en avait une, à quelques mètres de lui. Elle avait échappé au terrien durant le combat et il devait impérativement la récupérer et survivre.
Il regarda le haricot, c’était son ultime objectif, sa seule chance de revenir combattre, sa seule chance de vivre.
Ten était mort. Il avait atteint ses derniers retranchements. Il s’était sacrifié pour détruire l’ennemi. Yamcha ne s’imaginait pas aussi proche de lui. Et pourtant il pouvait sentir les larmes couler le long de ses joues. Qui aurait pu imaginer que ces deux gars pouvaient devenir un jour des amis ? Les deux élèves prometteurs de deux écoles rivales. Une amitié qui n’avait aucun sens et pourtant elle existait et s’était éteinte avec la mort de Ten.
L’école de la Grue avait été annihilée et il y a quelques années il s’en serait réjoui. Mais désormais il éprouva une terrible tristesse. Une tristesse qui le paralysait, là, à genoux devant le corps sans vie de Ten Shin Han, héros de la Terre, mort au combat.
Mais ce n’était pas fini, il ne devait pas l’oublier, tout ça pouvait encore s’arranger. Les Dragon Ball pourraient les ramener à la vie, il fallait juste l’emporter. Battre les saiyans avant qu’ils n’envahissent leur planète et ne tuent Kami Sama. Si Dieu mourrait tout espoir de tout recommencer à zéro serait définitivement impossible. Cette guerre n’était pas finie, c’était à lui, désormais, de jouer son rôle, de serrer les poings, et de se battre.
Nam vola jusqu’à lui, Franky les rejoignit lui aussi. Les trois hommes observèrent Vegeta, prêt à en découdre mais le prince se contenta de rire.
_ Essayez déjà d’en finir avec lui, avant de songer à me combattre pauvres fous.
Il montra du doigt une montagne de muscle ensanglantée, sortant des décombres. Nappa était en vie. Et l’espoir des terriens venait de s’anéantir. Mais ils crièrent malgré tout, un cri de guerrier, avant de foncer sur l’ennemi.
Raditz se leva. Il était en vie, en vie et plus en forme que jamais. C’était beaucoup plus que ça en fait, sa puissance avait décuplé, il pouvait le sentir. Il pouvait détruire cette planète en quelques secondes s’il le voulait. Jamais il ne s’était imaginé détenir une telle force. Il se voyait enfin comme le digne fils de son père.
Raditz repéra son frère et le rejoignit, tout sourire. Kakarotto avait maitrisé ses ennemis. Il s’apprêta à achever le nain chauve mais le saiyan le lui interdit.
_ Laisse, il va nous être utile.
Vegeta vola à son tour vers eux et regarda Raditz, intrigué.
_ Mon détecteur doit être détraqué, dit-il, il m’indique un chiffre beaucoup trop élevé te concernant.
_ Il fonctionne très bien Vegeta, répliqua Kakarotto. Raditz a avalé une de leurs graines magiques, il est plus puissant désormais.
Vegeta plissa des yeux.
_ Ne me dis pas que tu n’es pas au courant prince, je suppose que cette petite particularité ne s’applique pas qu’à ma famille.
Non en effet. Les saiyans étaient réputés pour revenir plus puissants après avoir échappé de peu à la mort. Mais le résultat était malgré tout surprenant.
_ La nabot va nous dire où on peut trouver ses graines magiques, s’il ne veut pas que je tue sa petite copine.
Kakarotto resserra son emprise sur Chichi, pour appuyer ses propos. Krillin avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps. Les trois derniers combattants terriens s’étaient jetés sur Nappa, en sachant très certainement que ce combat était perdu d’avance.
Il devait tenter quelque chose. Même si Kakarotto détenait Chichi. Il les tuerait tous les deux de toute façon, qu’il lui donne ce qu’ils veulent ou non.
Les saiyans étaient regroupés, il ne pouvait espérer meilleure occasion pour utiliser sa dernière carte. Il n’avait plus le choix désormais.
Il leva un bras en l’air, paume ouverte. Ses ennemis ne s’en inquiétèrent même pas. Peut-être que ses idiots avaient assez d’égo pour tenter d’encaisser le Kienzan. Ça sera leur dernière erreur.
Un disque d’énergie se forma et fonça droit sur les trois saiyans. Krillin ne s’était pas trompé, Raditz ne bougeait pas, prêt à arrêter une attaque mortelle et inarrêtable.
_ Écartez-vous, hurla Vegeta.
Et ils s’écartèrent mais trop tard. Le disque passa entre les jambes de Raditz et évita de peu sa cuisse pour couper sa queue derrière lui. Le prince eut moins de chance, le Kienzan lui cisailla profondément l’épaule. Kakarotto parvint à éviter la mort de peu en se baissant à la dernière seconde.
Krillin jura, il les avait loupé, et s’était, dès lors, condamné à mort.
Pour aider à la compréhension et nourrir l'univers de ma fiction, j'ai décidé de m'abandonner à des textes explicatifs que je posterais en première page.
Le premier texte est consacré aux démons.
LES DEMONS
Voir page 1.