Re: Kakarotto
Publié: Dim Jan 06, 2013 4:18
Juste quelques infos, les personnages de Hasky, Shura et du Roi Kress sont des personnages de l'anime. J'aime utiliser ce genre de personnage et certains seront assez développés. Voilà.^^
Chapitre 4 maintenant.
Chapitre 4 : Le mont Fripan.
_ Deux enfants en plein désert.
_ Oui c’est très étrange mais c’est une occasion en or.
_ Yamcha, es-tu sur de vouloir leur voler leurs capsules et leurs véhicules, dans cet endroit?!! On les condamnerait.
Yamcha était un bandit, une petite crapule qui exerçait loin des villes pour éviter de se faire prendre par les autorités du Roi. Si il n’avait jamais été violent, il volait pourtant dès que quelqu’un passait devant sa demeure. Son antre était très discrète, creusée au cœur d’une solide roche et elle se situait à proximité de la route la plus sure de la région, la seule réellement empruntable à vrai dire, du moins sans être spécifiquement préparé pour cette dangereuse traversée. Malgré tout, très peu d’individus passaient par là, et les affaires n’étaient pas très bonnes.
La vie de Yamcha fut une succession de déceptions et il avait bien fallut faire quelque chose pour gagner de l’argent. Le garçon n’avait alors qu’un seul et unique talent : les arts martiaux.
Une discipline très prisée depuis des millénaires et qui s’exerçait à peu près partout dans le monde. Plusieurs s’amateurs s’afféraient à suivre des mouvements appris par des autoproclamés maîtres, lors d’émissions de télévision ou dans de banales salles de gym. D’autres tentaient d’être le plus fort et le plus musclé possible pour allier puissance et résistance.
Mais les seuls qui parvenaient à briller dans cette discipline étaient les élèves des grandes écoles d’art martiaux. Il y en avait plusieurs mais certaines se démarquaient plus que d’autres.
L’école de la Tortue et l’école de la Grue, dont les élèves étaient rares et choisis selon des performances exceptionnelles, se disputaient la première place, d’autres comme l’école du lion, celle du Roi Tchapah ou encore celle du temple Oorin apportaient un nombre plus conséquent de disciples qui étaient constamment présent lors des grandes compétitions régionales mais aussi lors des tournois mondiaux d’arts martiaux qui avaient lieu tous les cinq ans.
Yamcha, lui, n’était jamais rentré dans une école, mais un ancien disciple de l’une d’entre elle lui avait beaucoup appris. Les bases les plus fondamentales. Jamais il ne lui imposa un style de combat particulier, aussi Yamcha ne sut jamais de quelle école il venait. Malgré tout cela lui fut très profitable, passionné d’arts martiaux, Yamcha accumula plusieurs connaissances dans ce domaine et créa ses propres techniques, qui n’étaient pas véritablement très variées mais qui méritaient d’être efficaces. Le Roga Fufu Ken pouvait très bien s’avérer mortel par exemple. Bien sûr il ne s’était jamais servi de la technique dans un tel but mais il avait un rêve, c’était de participer au tournoi mondial des arts martiaux.
Quand son maître fut emporté par la maladie, Yamcha tenta de se confronter aux disciples de grandes écoles, mais il n’avait jamais été véritablement de taille face à des hommes si entraînés et il restait parfaitement incapable de se confronter aux femmes. Un autre de ses innombrables défauts, il détestait fréquenter le sexe opposé, c’était une phobie des plus dévastatrices, notamment pour sa vie sociale.
Sans parents et sans plus aucun adulte pour le guider, le jeune homme n’eut d’autres choix que de se débrouiller seul et il commença dans le banditisme. Avec son agilité, sa force et sa dextérité il devint très vite un très bon voleur. Néanmoins ça ne dura qu’un temps. Concurrencé par des grands noms du vol et par de terrifiants mercenaires Yamcha dut renoncer à ses activités dans les grandes villes. D’autant plus que la Police commençait sérieusement à le rechercher.
Il quitta les zones urbaines et préféra les campagnes, les villages. Et c’est là que tout a mal tourné, en quelques semaines et avec son talent inné de voleur Yamcha affama littéralement un petit village dont les habitants furent dépassés par un jeune homme aussi fort et aussi discret. Conscient de ce qu’il avait fait, Yamcha rendit en partie les richesses qu’ils avaient prises et utilisa le reste pour se construire un chez-soi, en plein désert. Mais encore une foi il n’avait rien à faire, et ne pouvait gagner sa vie autrement qu’en volant des capsules pour les revendre. Les rares voyageurs qui croisaient son chemin se voyaient très souvent dépouillés, assommés et jetés à proximité de villages.
Un beau jour, alors qu’il n’avait que 15 ans, un groupe impressionnant de guerriers bien armés s’étaient rassemblés très près de sa demeure. Aucun n’étaient des soldats du Roi, ils ne faisaient même pas partis de l’armée du ruban rouge ni d’une autre milice. Non il s’agissait là de chevaliers d’un royaume isolé, le genre de royaume qui ne se mettait pas en phase avec leur époque et qui rejetait toute technologie, préférant un mode de vie simple et à l’ancienne.
Le gouvernement les avait tous répertoriés, méfiant, mais il avait accepté leur existence et personne ne se souciait de ces gens-là.
Ce jour-là Yamcha fut le témoin d’une terrible bataille. Un seigneur démon nommé Lucifer avait quitté les entrailles de la Terre pour conquérir le désert dans lequel il s’était installé, lieu où l’homme n’avait pas marqué sa domination et où Lucifer espérait se fonder un royaume.
Mais d’autres seigneurs démons, soucieux de leur discrétion et craignant une réaction violente de la part du Roi qui tentait désespérément de faire oublier au peuple de la Terre le règne de terreur du démon Piccolo, durent agir.
Shura, autre grand seigneur du royaume des démons, franchit la porte qui le séparait du monde extérieur, porte que le roi Kress était chargé de conserver fermée. Shura pria le roi d’envoyer ses hommes à la poursuite des démons qui voulaient conquérir le désert. Kress n’ignora pas le danger et accepta la requête. Il envoya ses chevaliers jusqu’au lointain désert où Lucifer et les siens s’étaient réfugiés. Et Yamcha fut le témoin de l’affrontement qui s’en suivit.
Pour aider les chevaliers de Kress, de petites écoles d’arts martiaux envoyèrent quelques disciples compléter leurs troupes et l’école de Polymorphie opéra un coup de maître qui garantit aux soldats de Kress et à leur alliés la victoire. Les polymorphes prirent la forme d’humanoïde aux dimensions impressionnantes et les démons, terrorisés par les monstres auquel ils devaient faire face, avaient abandonné Lucifer, le démon fou. Le vaincu fut fait prisonnier et rendu à Shura qui l’enferma dans les entrailles du royaume des démons.
Malgré tout la bataille laissa des victimes et Yamcha s’était aventuré sur le champ de bataille. Lieu où il rencontra celui qui deviendra son meilleur ami. Un petit chat, laissé pour mort, gravement blessé qu’il recueillit. Depuis ce jour tous deux faisaient d’excellents bandits, de redoutables voleurs, mais jamais Yamcha ne voulut quitter le désert car il s’y sentait chez lui.
Plume avait plus de morale que lui, et ne le laissait jamais être trop cruel. Et lui il avait l’expérience dans le domaine et connaissait les erreurs à ne pas faire. En fin de compte ils étaient complémentaires et c’était là le secret de leur efficacité.
_ Nous allons les suivre jusqu’à ce qu’ils quittent la région, de toute façon nous n’avons pas le choix, voilà trop longtemps qu’une telle occasion ne s’est pas présentée, je refuse de passer à côté. Allons-y Plume.
Le roi du désert et son fidèle compagnon se lancèrent à la poursuite de l’étrange autre duo, il était temps pour Yamcha de se réaffirmer en tant que meilleur briguant de la région.
[Plusieurs heures plus tard]
_ Le mont Fripan, nous y sommes.
Kakarotto observa la montagne en feu qui lui faisait face, un immense affleurement de roche en fusion, toute végétation avait déjà été enflammée, consumée puis transformée en cendres, mais le feu était encore là.
Ils entrèrent dans une sorte de petite ville médiévale, totalement en ruine, des cadavres jonchaient le sol, des cadavres humains.
_ Kakarot, je pense qu’on devrait faire marche arrière, cet endroit ne m’inspire pas confiance, je pourrais engager quelqu’un pour qu’il y aille à notre place.
_ Il n’y a rien que des morts ici Bulma, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter.
_ Qu’est-ce que tu en sais toi ?, tu sais ce qu’on dit de cet endroit, un roi démon y aurait élu domicile et détruirait quiconque s’aventure sur son domaine.
_ Si c’est vrai, je le trouverais et je le tuerais.
_ Tu prétends pouvoir m’abattre ?
Un géant surgit de derrière un mur en ruine, une hache posée sur son épaule. Sa carrure en disait long sur sa force, c’était un véritable monstre, un barbare avec un casque muni de cornes et une cape rouge comme le sang.
_ Tu es trop jeune pour mourir petit mais si tu tiens à t’emparer de mon trésor, crois-moi ma hache viendra à bout de toi. Allez-vous en de chez moi. Tous les quatre.
_ Quatre !!, Monsieur, dit Bulma, nous ne sommes que deux.
Le géant lança sa hache droit sur un mur qui explosa directement en mille morceaux, l’arme était sans doute très solide mais pour faire autant de dégâts, l’homme devait aussi avoir une force titanesque. Derrière le mur à présent en miettes, un jeune homme aux cheveux longs et un chat qui paraissait suspendu dans les airs arboraient un air terrifié sur le visage.
_ Deux gamins et deux autres gamins, ça fait quatre, vous pensiez m’avoir avec une embuscade, je suis beaucoup plus malin que ça.
_ Nous ne connaissons pas ces gens, affirma Kakarotto en les observant.
Le saiyan avança et fit face au géant.
_ Nous ne partirons pas, pas tant que nous n’aurons pas ce que nous sommes venus chercher.
_ Alors meurs.
Le poing du titan fut non seulement très rapide à venir mais en plus la force du coup était terriblement puissante. Même son grand père n’était pas aussi fort, ou alors se retenait-il mais ce gars-là était stupéfiant. Kakarotto eut du mal à se relever, et quand il y parvint, son adversaire était déjà là, sa hache à la main. L’arme le frôla et l’entailla tout le long du torse. Le saiyan recula avec une pirouette aérienne et se prépara à un second assaut mais celui qu’il devina être le roi démon dont Bulma parlait, était déjà derrière lui et le frappa de nouveau. Si il était très imposant, il n’en était pas moins rapide pour autant, Kakarotto eut même du mal à le distancer alors que le monstre tentait de le poursuivre.
Malheureusement pour lui et aussi surprenant que ça puisse paraître, le géant avait plus d’endurance et il ne voulait pas s’épuiser inutilement. Il n’était pas assez offensif. Kakarotto s’arrêta brusquement et asséna un coup de pied dans le ventre du roi, qui surpris ne put éviter l’attaque. Il resta cependant parfaitement immobile. Ce coup malgré la puissance avec lequel il fut donné, ne servit qu’à énerver plus encore son monstrueux adversaire.
Il tenta de nouveau de l’attaquer et lui asséna un coup dans la mâchoire, encore une fois le roi resta insensible. Un poing dans les hanches, il n’en fut pas affecté ; dans les dents, la main douloureuse du saiyan s’y écrasa inutilement.
Furieux le garçon enchaîna avec une vitesse fulgurante de multiples coups. Cette foi le géant plia mais il répliqua plus violemment encore. Le roi attrapa Kakarotto par la queue et l’envoya valser dans les airs. Le saiyan se sentit tout d’un coup beaucoup plus faible mais cette sensation fut passagère, alors qu’il retombait vers le sol il vit le géant attendre patiemment que sa chute ne le mène à sa hache qui était prêtre à s’abattre sur lui. Il n’avait aucune chance d’éviter l’attaque et il savait qu’elle serait mortelle, heureusement pour lui Kakarotto pouvait rester dans les airs sans problème.
Sa queue tourna à grande vitesse au-dessus de lui, comme une hélice. Le saiyan volait.
_ Étrange technique mais astucieuse, admit le roi. Mais tu es quand même à ma portée.
Le roi sauta sur une maison en ruine et se propulsa vers Kakarotto, détruisant la demeure sur laquelle il était il y a une seconde. Sa main agrippa le garçon et il écrasa son poing sur le sol, le saiyan toujours emprisonné entres ses doigts.
_ C’est mal parti pour le garçon, remarqua Plume.
_ Oui, affirma Yamcha, mais si il ne gagne pas ce sera à notre tour.
_ Je t’avais dit que c’était une mauvaise idée de les suivre jusqu’ici, même toi tu n’es pas de taille face à ce monstre. Eclipsons nous pendant qu’il est occupé.
_ Vous allez le laisser mourir sans rien faire, intervint Bulma.
Yamcha manqua de se briser la nuque en tournant sa tête vers celle qui venait d’arriver. Une fille,…c’était une fille, elle lui parlait, elle était toute près. Plume constata son malaise et tenta de le ressaisir.
_ Soit fort Yamcha, retrouves tes esprits nous devons partir.
_ Hors de question, hurla Bulma, faites quelque chose pour aider Kakarot où je vous garantis que vous allez le regretter dit-elle en prenant Yamcha par le bras pour le tirer de sa cachette.
La garçon devint aussi rouge que la cape du roi démon et tomba dans les pommes.
_ Oh non, grogna Plume.
_ Bah, qu’est-ce qu’il a ?, demanda Bulma.
Le pied du roi écrasait littéralement le saiyan, impossible pour lui de se relever, impossible de bouger. Kakarotto sentit ses os grincés, près à craquer. Rassemblant ses forces, le garçon souleva le pied qui le maintenait au sol. Le géant en fut très étonné et le saiyan en profita pour se dégager et pour envoyer son pied dans la mâchoire du monstre. Cette foi celui-ci s’étala sur le sol.
_ Ça suffit, hurla le roi, je ne me laisserais pas avoir par un gamin. Je vais t’étriper, toi et tes amis, une bonne foi pour toute.
Kakarotto constata que ses chances étaient minces, voir nulles. Cet homme était beaucoup plus fort que lui c’était évident, mais il pouvait toujours tenter quelque chose.
_ Bulma, cria-t-il. Approche, vite.
La jeune fille avait trop peur pour bouger. Le saiyan s’empara d’une grosse pierre et la lança sur le roi qui l’explosa de son poing, soulevant un nuage de débris.
Le saiyan en profita pour s’éclipser et rejoignit Bulma.
_ Idiote, rends toi un peu utile.
_ Comment ?
_ Il faut que tu l’occupes, j’ai peut-être une idée pour m’en débarrasser mais il me faut un peu de temps. Prends une arme et tires-lui dessus.
_ Ça ne servira à rien.
_ Fait le ou nous allons mourir tous les deux.
Cette dernière phrase sembla la convaincre. Bulma s’empara de son fusil à pompe et attendit que le géant ne sorte de la masse de débris qu’il avait soulevé.
_ Crèves, hurla-t-elle en tirant toutes ses munitions.
Le géant grimaça mais comme elle s’y attendait, il ne sentait pratiquement rien. En tout cas rien de ce qu’elle ferait ne pourrait le blesser. Furieux le roi avança vers elle, sans tenir compte des balles qui s’écrasaient sur son corps. Bulma ferma les yeux en continuant à tirer. Il était tout près, elle sentait son souffle chaud dans ses cheveux, elle savait que son poing se levait vers le ciel pour s’abattre sur elle. Malgré tout le géant n’eut pas le temps de la tuer.
_ ROGA FUFU KEN.
Yamcha sauta sur le roi tel un loup sur sa proie, avec une vitesse et une force ahurissante il enchaîna une combinaison de coups qui fit valser le géant au loin. Lorsqu’il se releva, le roi fit face à un tout autre adversaire : lui-même.
_ Que… ? Quelle est cette sorcellerie ?
Plume avait pris l’apparence du monstre, et la transformation porta ses fruits, il était totalement déboussolé. L’incompréhension marquait son visage barbu.
_ Écarte toi Plume, cria Yamcha.
Le voleur se lança sur le roi alors que le chat reprenait sa forme initiale. Il ne fut pas assez rapide, le roi frappa le garçon qui s’affala sur le sol. Il s’avança pour l’achever.
_ Ka…
Le titan se retourna vers le saiyan, jamais dans sa vie il ne fut aussi surpris.
_ Me…
C’était impossible, s’il connaissait cette technique ce ne pouvait être qu’un apprenti de…
_ Ha…
_ Non attends, hurla-t-il, ne fais pas ça.
_Me…
_ C’est un mal entendu, je connais ton maître.
_ Haaaaa.
Le rayon d’énergie bleu parti à toute allure vers le roi. Dans l’espoir d’arrêter le flux destructeur d’énergie, le géant croisa ses bras devant son visage, tenant bon.
Kakarotto y mit plus de force et plus de volonté mais le roi ne céda toujours pas.
_ Nous ne sommes pas ennemis, hurla le roi. Je suis Gyūmaō, ancien apprenti de Tortue Géniale. Muten Roshi a aussi été mon maître.
_ Ce vieux fou ne m’a rien appris, c’est mon grand-père Son Gohan qui m’a formé. Tu vas mourir, tué par celui que tu insultes de gamin.
_ Non, arrêtes, je…
Le roi ne tint pas plus longtemps, l’énergie bleue se déversa sur lui, le noyant dans des vagues de puissances qu’il ne pouvait plus maîtriser. Incapable de résister plus longtemps, le géant posa un genou à terre et s’écroula définitivement.
Kakarotto s’approcha de l’homme à terre, il respirait encore et ne cessait de répéter le nom de Son Gohan. Le saiyan prit sa hache et planta l’arme dans le cœur du roi.
_ C’est fini monstre, j’ai gagné.
Dans un dernier souffle le guerrier parvint à prononcer un dernier nom, pas celui de Son Gohan, ni celui de Tortue géniale, mais celui de sa fille. Chichi.
Chapitre 4 maintenant.
Chapitre 4 : Le mont Fripan.
_ Deux enfants en plein désert.
_ Oui c’est très étrange mais c’est une occasion en or.
_ Yamcha, es-tu sur de vouloir leur voler leurs capsules et leurs véhicules, dans cet endroit?!! On les condamnerait.
Yamcha était un bandit, une petite crapule qui exerçait loin des villes pour éviter de se faire prendre par les autorités du Roi. Si il n’avait jamais été violent, il volait pourtant dès que quelqu’un passait devant sa demeure. Son antre était très discrète, creusée au cœur d’une solide roche et elle se situait à proximité de la route la plus sure de la région, la seule réellement empruntable à vrai dire, du moins sans être spécifiquement préparé pour cette dangereuse traversée. Malgré tout, très peu d’individus passaient par là, et les affaires n’étaient pas très bonnes.
La vie de Yamcha fut une succession de déceptions et il avait bien fallut faire quelque chose pour gagner de l’argent. Le garçon n’avait alors qu’un seul et unique talent : les arts martiaux.
Une discipline très prisée depuis des millénaires et qui s’exerçait à peu près partout dans le monde. Plusieurs s’amateurs s’afféraient à suivre des mouvements appris par des autoproclamés maîtres, lors d’émissions de télévision ou dans de banales salles de gym. D’autres tentaient d’être le plus fort et le plus musclé possible pour allier puissance et résistance.
Mais les seuls qui parvenaient à briller dans cette discipline étaient les élèves des grandes écoles d’art martiaux. Il y en avait plusieurs mais certaines se démarquaient plus que d’autres.
L’école de la Tortue et l’école de la Grue, dont les élèves étaient rares et choisis selon des performances exceptionnelles, se disputaient la première place, d’autres comme l’école du lion, celle du Roi Tchapah ou encore celle du temple Oorin apportaient un nombre plus conséquent de disciples qui étaient constamment présent lors des grandes compétitions régionales mais aussi lors des tournois mondiaux d’arts martiaux qui avaient lieu tous les cinq ans.
Yamcha, lui, n’était jamais rentré dans une école, mais un ancien disciple de l’une d’entre elle lui avait beaucoup appris. Les bases les plus fondamentales. Jamais il ne lui imposa un style de combat particulier, aussi Yamcha ne sut jamais de quelle école il venait. Malgré tout cela lui fut très profitable, passionné d’arts martiaux, Yamcha accumula plusieurs connaissances dans ce domaine et créa ses propres techniques, qui n’étaient pas véritablement très variées mais qui méritaient d’être efficaces. Le Roga Fufu Ken pouvait très bien s’avérer mortel par exemple. Bien sûr il ne s’était jamais servi de la technique dans un tel but mais il avait un rêve, c’était de participer au tournoi mondial des arts martiaux.
Quand son maître fut emporté par la maladie, Yamcha tenta de se confronter aux disciples de grandes écoles, mais il n’avait jamais été véritablement de taille face à des hommes si entraînés et il restait parfaitement incapable de se confronter aux femmes. Un autre de ses innombrables défauts, il détestait fréquenter le sexe opposé, c’était une phobie des plus dévastatrices, notamment pour sa vie sociale.
Sans parents et sans plus aucun adulte pour le guider, le jeune homme n’eut d’autres choix que de se débrouiller seul et il commença dans le banditisme. Avec son agilité, sa force et sa dextérité il devint très vite un très bon voleur. Néanmoins ça ne dura qu’un temps. Concurrencé par des grands noms du vol et par de terrifiants mercenaires Yamcha dut renoncer à ses activités dans les grandes villes. D’autant plus que la Police commençait sérieusement à le rechercher.
Il quitta les zones urbaines et préféra les campagnes, les villages. Et c’est là que tout a mal tourné, en quelques semaines et avec son talent inné de voleur Yamcha affama littéralement un petit village dont les habitants furent dépassés par un jeune homme aussi fort et aussi discret. Conscient de ce qu’il avait fait, Yamcha rendit en partie les richesses qu’ils avaient prises et utilisa le reste pour se construire un chez-soi, en plein désert. Mais encore une foi il n’avait rien à faire, et ne pouvait gagner sa vie autrement qu’en volant des capsules pour les revendre. Les rares voyageurs qui croisaient son chemin se voyaient très souvent dépouillés, assommés et jetés à proximité de villages.
Un beau jour, alors qu’il n’avait que 15 ans, un groupe impressionnant de guerriers bien armés s’étaient rassemblés très près de sa demeure. Aucun n’étaient des soldats du Roi, ils ne faisaient même pas partis de l’armée du ruban rouge ni d’une autre milice. Non il s’agissait là de chevaliers d’un royaume isolé, le genre de royaume qui ne se mettait pas en phase avec leur époque et qui rejetait toute technologie, préférant un mode de vie simple et à l’ancienne.
Le gouvernement les avait tous répertoriés, méfiant, mais il avait accepté leur existence et personne ne se souciait de ces gens-là.
Ce jour-là Yamcha fut le témoin d’une terrible bataille. Un seigneur démon nommé Lucifer avait quitté les entrailles de la Terre pour conquérir le désert dans lequel il s’était installé, lieu où l’homme n’avait pas marqué sa domination et où Lucifer espérait se fonder un royaume.
Mais d’autres seigneurs démons, soucieux de leur discrétion et craignant une réaction violente de la part du Roi qui tentait désespérément de faire oublier au peuple de la Terre le règne de terreur du démon Piccolo, durent agir.
Shura, autre grand seigneur du royaume des démons, franchit la porte qui le séparait du monde extérieur, porte que le roi Kress était chargé de conserver fermée. Shura pria le roi d’envoyer ses hommes à la poursuite des démons qui voulaient conquérir le désert. Kress n’ignora pas le danger et accepta la requête. Il envoya ses chevaliers jusqu’au lointain désert où Lucifer et les siens s’étaient réfugiés. Et Yamcha fut le témoin de l’affrontement qui s’en suivit.
Pour aider les chevaliers de Kress, de petites écoles d’arts martiaux envoyèrent quelques disciples compléter leurs troupes et l’école de Polymorphie opéra un coup de maître qui garantit aux soldats de Kress et à leur alliés la victoire. Les polymorphes prirent la forme d’humanoïde aux dimensions impressionnantes et les démons, terrorisés par les monstres auquel ils devaient faire face, avaient abandonné Lucifer, le démon fou. Le vaincu fut fait prisonnier et rendu à Shura qui l’enferma dans les entrailles du royaume des démons.
Malgré tout la bataille laissa des victimes et Yamcha s’était aventuré sur le champ de bataille. Lieu où il rencontra celui qui deviendra son meilleur ami. Un petit chat, laissé pour mort, gravement blessé qu’il recueillit. Depuis ce jour tous deux faisaient d’excellents bandits, de redoutables voleurs, mais jamais Yamcha ne voulut quitter le désert car il s’y sentait chez lui.
Plume avait plus de morale que lui, et ne le laissait jamais être trop cruel. Et lui il avait l’expérience dans le domaine et connaissait les erreurs à ne pas faire. En fin de compte ils étaient complémentaires et c’était là le secret de leur efficacité.
_ Nous allons les suivre jusqu’à ce qu’ils quittent la région, de toute façon nous n’avons pas le choix, voilà trop longtemps qu’une telle occasion ne s’est pas présentée, je refuse de passer à côté. Allons-y Plume.
Le roi du désert et son fidèle compagnon se lancèrent à la poursuite de l’étrange autre duo, il était temps pour Yamcha de se réaffirmer en tant que meilleur briguant de la région.
[Plusieurs heures plus tard]
_ Le mont Fripan, nous y sommes.
Kakarotto observa la montagne en feu qui lui faisait face, un immense affleurement de roche en fusion, toute végétation avait déjà été enflammée, consumée puis transformée en cendres, mais le feu était encore là.
Ils entrèrent dans une sorte de petite ville médiévale, totalement en ruine, des cadavres jonchaient le sol, des cadavres humains.
_ Kakarot, je pense qu’on devrait faire marche arrière, cet endroit ne m’inspire pas confiance, je pourrais engager quelqu’un pour qu’il y aille à notre place.
_ Il n’y a rien que des morts ici Bulma, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter.
_ Qu’est-ce que tu en sais toi ?, tu sais ce qu’on dit de cet endroit, un roi démon y aurait élu domicile et détruirait quiconque s’aventure sur son domaine.
_ Si c’est vrai, je le trouverais et je le tuerais.
_ Tu prétends pouvoir m’abattre ?
Un géant surgit de derrière un mur en ruine, une hache posée sur son épaule. Sa carrure en disait long sur sa force, c’était un véritable monstre, un barbare avec un casque muni de cornes et une cape rouge comme le sang.
_ Tu es trop jeune pour mourir petit mais si tu tiens à t’emparer de mon trésor, crois-moi ma hache viendra à bout de toi. Allez-vous en de chez moi. Tous les quatre.
_ Quatre !!, Monsieur, dit Bulma, nous ne sommes que deux.
Le géant lança sa hache droit sur un mur qui explosa directement en mille morceaux, l’arme était sans doute très solide mais pour faire autant de dégâts, l’homme devait aussi avoir une force titanesque. Derrière le mur à présent en miettes, un jeune homme aux cheveux longs et un chat qui paraissait suspendu dans les airs arboraient un air terrifié sur le visage.
_ Deux gamins et deux autres gamins, ça fait quatre, vous pensiez m’avoir avec une embuscade, je suis beaucoup plus malin que ça.
_ Nous ne connaissons pas ces gens, affirma Kakarotto en les observant.
Le saiyan avança et fit face au géant.
_ Nous ne partirons pas, pas tant que nous n’aurons pas ce que nous sommes venus chercher.
_ Alors meurs.
Le poing du titan fut non seulement très rapide à venir mais en plus la force du coup était terriblement puissante. Même son grand père n’était pas aussi fort, ou alors se retenait-il mais ce gars-là était stupéfiant. Kakarotto eut du mal à se relever, et quand il y parvint, son adversaire était déjà là, sa hache à la main. L’arme le frôla et l’entailla tout le long du torse. Le saiyan recula avec une pirouette aérienne et se prépara à un second assaut mais celui qu’il devina être le roi démon dont Bulma parlait, était déjà derrière lui et le frappa de nouveau. Si il était très imposant, il n’en était pas moins rapide pour autant, Kakarotto eut même du mal à le distancer alors que le monstre tentait de le poursuivre.
Malheureusement pour lui et aussi surprenant que ça puisse paraître, le géant avait plus d’endurance et il ne voulait pas s’épuiser inutilement. Il n’était pas assez offensif. Kakarotto s’arrêta brusquement et asséna un coup de pied dans le ventre du roi, qui surpris ne put éviter l’attaque. Il resta cependant parfaitement immobile. Ce coup malgré la puissance avec lequel il fut donné, ne servit qu’à énerver plus encore son monstrueux adversaire.
Il tenta de nouveau de l’attaquer et lui asséna un coup dans la mâchoire, encore une fois le roi resta insensible. Un poing dans les hanches, il n’en fut pas affecté ; dans les dents, la main douloureuse du saiyan s’y écrasa inutilement.
Furieux le garçon enchaîna avec une vitesse fulgurante de multiples coups. Cette foi le géant plia mais il répliqua plus violemment encore. Le roi attrapa Kakarotto par la queue et l’envoya valser dans les airs. Le saiyan se sentit tout d’un coup beaucoup plus faible mais cette sensation fut passagère, alors qu’il retombait vers le sol il vit le géant attendre patiemment que sa chute ne le mène à sa hache qui était prêtre à s’abattre sur lui. Il n’avait aucune chance d’éviter l’attaque et il savait qu’elle serait mortelle, heureusement pour lui Kakarotto pouvait rester dans les airs sans problème.
Sa queue tourna à grande vitesse au-dessus de lui, comme une hélice. Le saiyan volait.
_ Étrange technique mais astucieuse, admit le roi. Mais tu es quand même à ma portée.
Le roi sauta sur une maison en ruine et se propulsa vers Kakarotto, détruisant la demeure sur laquelle il était il y a une seconde. Sa main agrippa le garçon et il écrasa son poing sur le sol, le saiyan toujours emprisonné entres ses doigts.
_ C’est mal parti pour le garçon, remarqua Plume.
_ Oui, affirma Yamcha, mais si il ne gagne pas ce sera à notre tour.
_ Je t’avais dit que c’était une mauvaise idée de les suivre jusqu’ici, même toi tu n’es pas de taille face à ce monstre. Eclipsons nous pendant qu’il est occupé.
_ Vous allez le laisser mourir sans rien faire, intervint Bulma.
Yamcha manqua de se briser la nuque en tournant sa tête vers celle qui venait d’arriver. Une fille,…c’était une fille, elle lui parlait, elle était toute près. Plume constata son malaise et tenta de le ressaisir.
_ Soit fort Yamcha, retrouves tes esprits nous devons partir.
_ Hors de question, hurla Bulma, faites quelque chose pour aider Kakarot où je vous garantis que vous allez le regretter dit-elle en prenant Yamcha par le bras pour le tirer de sa cachette.
La garçon devint aussi rouge que la cape du roi démon et tomba dans les pommes.
_ Oh non, grogna Plume.
_ Bah, qu’est-ce qu’il a ?, demanda Bulma.
Le pied du roi écrasait littéralement le saiyan, impossible pour lui de se relever, impossible de bouger. Kakarotto sentit ses os grincés, près à craquer. Rassemblant ses forces, le garçon souleva le pied qui le maintenait au sol. Le géant en fut très étonné et le saiyan en profita pour se dégager et pour envoyer son pied dans la mâchoire du monstre. Cette foi celui-ci s’étala sur le sol.
_ Ça suffit, hurla le roi, je ne me laisserais pas avoir par un gamin. Je vais t’étriper, toi et tes amis, une bonne foi pour toute.
Kakarotto constata que ses chances étaient minces, voir nulles. Cet homme était beaucoup plus fort que lui c’était évident, mais il pouvait toujours tenter quelque chose.
_ Bulma, cria-t-il. Approche, vite.
La jeune fille avait trop peur pour bouger. Le saiyan s’empara d’une grosse pierre et la lança sur le roi qui l’explosa de son poing, soulevant un nuage de débris.
Le saiyan en profita pour s’éclipser et rejoignit Bulma.
_ Idiote, rends toi un peu utile.
_ Comment ?
_ Il faut que tu l’occupes, j’ai peut-être une idée pour m’en débarrasser mais il me faut un peu de temps. Prends une arme et tires-lui dessus.
_ Ça ne servira à rien.
_ Fait le ou nous allons mourir tous les deux.
Cette dernière phrase sembla la convaincre. Bulma s’empara de son fusil à pompe et attendit que le géant ne sorte de la masse de débris qu’il avait soulevé.
_ Crèves, hurla-t-elle en tirant toutes ses munitions.
Le géant grimaça mais comme elle s’y attendait, il ne sentait pratiquement rien. En tout cas rien de ce qu’elle ferait ne pourrait le blesser. Furieux le roi avança vers elle, sans tenir compte des balles qui s’écrasaient sur son corps. Bulma ferma les yeux en continuant à tirer. Il était tout près, elle sentait son souffle chaud dans ses cheveux, elle savait que son poing se levait vers le ciel pour s’abattre sur elle. Malgré tout le géant n’eut pas le temps de la tuer.
_ ROGA FUFU KEN.
Yamcha sauta sur le roi tel un loup sur sa proie, avec une vitesse et une force ahurissante il enchaîna une combinaison de coups qui fit valser le géant au loin. Lorsqu’il se releva, le roi fit face à un tout autre adversaire : lui-même.
_ Que… ? Quelle est cette sorcellerie ?
Plume avait pris l’apparence du monstre, et la transformation porta ses fruits, il était totalement déboussolé. L’incompréhension marquait son visage barbu.
_ Écarte toi Plume, cria Yamcha.
Le voleur se lança sur le roi alors que le chat reprenait sa forme initiale. Il ne fut pas assez rapide, le roi frappa le garçon qui s’affala sur le sol. Il s’avança pour l’achever.
_ Ka…
Le titan se retourna vers le saiyan, jamais dans sa vie il ne fut aussi surpris.
_ Me…
C’était impossible, s’il connaissait cette technique ce ne pouvait être qu’un apprenti de…
_ Ha…
_ Non attends, hurla-t-il, ne fais pas ça.
_Me…
_ C’est un mal entendu, je connais ton maître.
_ Haaaaa.
Le rayon d’énergie bleu parti à toute allure vers le roi. Dans l’espoir d’arrêter le flux destructeur d’énergie, le géant croisa ses bras devant son visage, tenant bon.
Kakarotto y mit plus de force et plus de volonté mais le roi ne céda toujours pas.
_ Nous ne sommes pas ennemis, hurla le roi. Je suis Gyūmaō, ancien apprenti de Tortue Géniale. Muten Roshi a aussi été mon maître.
_ Ce vieux fou ne m’a rien appris, c’est mon grand-père Son Gohan qui m’a formé. Tu vas mourir, tué par celui que tu insultes de gamin.
_ Non, arrêtes, je…
Le roi ne tint pas plus longtemps, l’énergie bleue se déversa sur lui, le noyant dans des vagues de puissances qu’il ne pouvait plus maîtriser. Incapable de résister plus longtemps, le géant posa un genou à terre et s’écroula définitivement.
Kakarotto s’approcha de l’homme à terre, il respirait encore et ne cessait de répéter le nom de Son Gohan. Le saiyan prit sa hache et planta l’arme dans le cœur du roi.
_ C’est fini monstre, j’ai gagné.
Dans un dernier souffle le guerrier parvint à prononcer un dernier nom, pas celui de Son Gohan, ni celui de Tortue géniale, mais celui de sa fille. Chichi.