par majinmort le Dim Déc 08, 2013 17:52
J'entends ce que tu me dis. Après je suis navré de te dire que je ne retire pas plus d'honneur à avoir n'importe quel lecteur ici, que lorsque je poste des textes ailleurs.
Ma manière de m'opposer aux commentaires peut paraître agressive, je le conçois. Malheureusement je ne peux que plaider que c'est la première fois que je viens sur ce forum; que j'ai toujours posté des Fictions sur "JV.COM" où ça s'est très mal passé, malgré la qualité de mes textes face à la connerie humaine de ses forums. Donc j'ai encore tendance à être sur la défensive comme sur ces forums. Je m'en excuse.
Mais sinon tu as clairement traduit tout ce que je souhaité dire : Si vous sentez un certains WTF sur ce qu'il se passe, attendez la suite, vous comprendrez, je l'espère, beaucoup mieux.
Et toutes mes excuses si vous m'avez senti agressif. Ce n'est pas ma manière d'être.
Ps: Après je maintiens certaines choses qui pour moi aussi sont WTF : être choqué par "Piccolo cracha sa phrase", piccolo est comme végéta : Un gentil qui reste stoïque et froid.
Merci
CHAPITRE 3 : LE DÉBUT DU CAUCHEMAR
Piccolo flottait à vive allures au dessus des paysages défilant sous son corps à l'horizontal, perçant le ciel dans sa folle course. Son visage neutre et sérieux ne cillait pas d'un plis face aux coups de fouet de l'air sur son visage. Il regardait droit devant lui, les yeux crevant l'horizon, et pourtant, il n'avait aucune idée de l'endroit où il devait se rendre. Pourtant il était convaincu que quelque chose de grave se tramait sur la terre, quelque chose de très menaçant pour l'avenir du monde. Peut-être même plus. « Peu importe ! » pensa-t-il. Il était convaincu qu'il devait intervenir quelque part, là où le mal commençait à se développer.
Tout à coup, il s'arrêta. Il observait le ciel, le cœur battant à tout rompre, le visage confus et intrigué. Au dessus de lui, un ciel noir sans étoile semblait recouvrir toute la Terre.
- Sheron...murmura le grand Namek.
Puis en quelques secondes, le ciel redevint d'un magnifique bleu parsemé de nuage. Le guerrier semblait ne plus réussir à réfléchir. Il était perdu dans ses ressentis : un mal grandissant, le monde en danger, et maintenant les Dragon Balls réunies ? Pourquoi ?
Soudain tous ses sens se mirent en alertes, de l'autre coté de la Terre, en pleine océan, l'énergie de Krilin semblait avoir éclaté subitement. Piccolo tourna la tête en direction de l'épicentre de cet puissance, et resta un moment immobile.
Quels sont ses six énergies similaires ? S'interrogea-t-il.
Un filet de sueur lui goutta sur le front alors que ses mains semblaient être prises de fourmillements.
Il devait aller le rejoindre, il le savait, mais pourquoi était-il tétanisé par une peur grandissante en lui ? Peut-être Krilin s'entraîne, tout simplement..pensa-t-il, mais au fond de lui, il savait que c'était faux. Quelque chose d'étrange se passé dans la maison du vieux maître, quelque chose de grandissant. De désastreux.
Piccolo, se sentait incapable d'y aller. Lui, un des plus grands combattants Terrien, pourquoi ressentait-il une telle peur ? Sans doute un des anciens dons de Dieu, dont il avait hérité en fusionnant avec ce dernier. Un pressentiment de chaos le hantait. Pourtant tout semblait calme autour de lui. Si calme. Si, si calme.
- Trop calme. Lâcha-t-il soudainement, reconquis par son légendaire stoïcisme.
Il prit un court instant, observant autour de lui, toujours suspendu dans les airs.
- Fini de jouer, dit-il sèchement en ôtant son turban et sa cape blanche qui allèrent s'écraser une centaine de mètre plus bas, sur le sol. Montrez-vous !
À peine qu'il eut refermait sa bouche, une cinquantaines de Taopaipai apparurent en cercle autour de lui, tous les bras croisés accompagné d'un petit sourire en coin. Leur moustache vibrait au vent au rythme des battements de leur queue de cheval sur leur kimono rose. Le Namek resta sans voix face à cette apparition soudaine de clones autour de lui. Puis craquant ses doigts dans son poings, ainsi que son cou de gauche à droite, il plissa ses yeux.
- Qui êtes-vous ? Demanda-t-il très calmement.
- Il n'est pas nécessaires que je réponde à ta question, dirent tous les tueurs simultanément.
Piccolo laissa entrevoir à ses adversaires un faible sourire en coin, à son tour.
- Ça, je ne vous le fait pas dire.
Le Namek croisa ses bras jusqu'à ses épaules et rentra son menton contre son torse, comme s'il voulait se protéger. En même temps, tous les hommes levèrent l'index en direction de leur cible et crièrent.
- DODOMPA !
Les cinquante terribles déchargent s'approchaient rapidement de Piccolo de plus en plus près, lorsque celui-ci écarta soudainement les bras et leva son visage en hurlant. Une faible lueur s'échappa de son abdomen, puis grossissant, elle devint une immense boule d'énergie de décharge à la puissance destructrices.
Quelques secondes après le Namek rouvrit les yeux, légèrement essoufflé, et regarda autour de lui. Il ne restait plus rien, aucune traces de cette armée de clone qui étaient encore présente un instant auparavant.
Piccolo, victorieux mais toujours angoissé par un mal sur lequel il ne parvenait pas à mettre de visage, descendit sur le sol. Il atterrit dans une forêt très sombre, dans laquelle il avait jeté ses poids précédemment. Il ramassa son turban qu'il remit aussitôt sur son crâne, ainsi que sa cape qu'il s’apprêtait à remettre lorsqu'il remarqua un étrange petit détail. Sur le blanc de sa cape, se trouvait quelques gouttes d'eau rose, puis plus loin dans l'herbe des gouttes noires, sur les feuilles des blanches. Avant même qu'il eut le temps de toucher l'une d'entre elles, les gouttes se mirent à se rassembler très rapidement, en un seul et même point sur le sol. Elle se rassemblait et formait petit à petit une forme liquide, qui prenait un aspect de gelée, ce qui ne manqua pas de rappeler à Piccolo le dernier ennemi des guerrier : Boo. Le grand homme vert observait la scène impuissant, un frisson de dégoût lui traversant le corps, puis enfin il resserra ses poings lorsque le spectacle prit fin.
Devant lui, les gouttes venaient de former un seul et unique Taopaipai. Il semblait légèrement plus grand que les précédents. Plus puissant aussi, pensa Piccolo, tout en sachant qu'il ne lui poserait aucun problème néanmoins. Les dernières gouttes d'eau finirent de matérialiser les visages de l'assassin, lorsque celui-ci posa son regard sombre sur le guerrier. Piccolo sourit.
- Où son passé tes petits camarades ?
Taopaipai n'avait aucune réaction face à la provocation du combattant.
- Arrête de jouer les pantins, pauvre fou, hurla Piccolo qui commençait à perdre patience. Dis moi qui tu es !
Sur ces mots Piccolo décrocha une droite bien portée dans le visage de son ennemi, lui envoya la tête en arrière. Ce dernier redressa tranquillement son visage face au Namek, avec toujours la même expression d'assurance.
- Puisque tu ne sembles pas me craindre, peut-être me craindra tu ainsi, dit Taopaipai de manière très monocorde.
- Quoi ?
Piccolo fut surpris de voir le corps se re-dissoudre à nouveau en gouttelettes d'eau pour s'assembler comme une guimauve s'étirant dans tous les sens. Puis petit à petit, la guimauve forgea une grande silhouette où de la couleur s'installait peu à peu. Lorsque Piccolo compris qui allait se dresser devant lui dans un instant, il recula légèrement.
- Je ne comprend plus rien à ce qu'il se passe aujourd'hui ! Murmura-t-il lorsque enfin, se tenait devant lui, un grand Namek dans un kimono bleu, sur lequel un sigle du démon était inscrit en japonais.
Piccolo, préparé mais néanmoins atteint par l'évidence de ce qu'il ressentait, recula encore de quelques pas à nouveau, jusqu'à ce coller contre un arbre. Il resta néanmoins concentré sur son ennemi.
- Mon fils, comme il est bon de te voir enfin, commença soudain le Démon.
- Ne me fais pas rire. Railla le Namek.
- Nous allons devoir t'emmener avec nous. Il le faut.
Piccolo cru entendre la voix se dédoubler. Il regarda autour de lui et vit une centaine de Piccolo Daimao s'approcher de lui à travers les arbres.
- D'accord, souffla-t-il, ça ne va pas être simple.
Krilin était assis sur les débris de l'ancienne maison, à cotés du cadavre de son maître, pleurer par la tortue. Il observa un petit moment le vieillard qui s'était vaillamment battu jusqu'au bout, puis ressenti son cœur se serrer lorsqu'il vit sa femme à coté du palmier, pleurante. Il se leva et se dirigea vers elle, qui tenait toujours sa petit fille contre elle, et s’essaya à ses cotés. Krilin regarda sa petite fille, et senti les larmes monter à ses yeux, puis il détourna le regard. Il devait rester fort devant sa femme. Il luttait pour ne pas exploser, trop de douleur s'accumulait en lui, trop de colère se contenait dans son cœur. Pourquoi personne n'est venu nous aider ? Pourquoi ? Si sa femme n'était jamais revenue, il n'aurait jamais pu venir à bout de ses clones qui arrivaient de plus en plus puissant. Tortue Géniale, il est encore une fois mort dignement. Mais cette fois, nous ne pourrons pas le ramener, pensa-t-il.
- Je veux retrouver le responsable. Cracha C-18.
- Je ne sais pas ce qu'était ces espèces de monstres liquides, intervint la tortue, mais ça ne présage rien de bon. Pauvre Tortue Géniale...Mais au moins votre petite fille sera bientôt ressuscité.
- Pas avant un an, dit Krilin.
- Quoi ? Hurla C-18.
- Pendant que nous sommes battu, le ciel est devenu noir. Sheron a été appelé, il faut attendre un an.
Alors que Krilin resta sans voix, la tortue consola à nouveau C-18 qui fut reprise par les larmes. Le soleil se couchait sur les ruines de Kame House, laissant place à la nuit qui précédera le lendemain. Belle lumière orangée, survolant le début d'un cauchemar, le début de la fin, le cataclysme avant le néant.
Fin du chapitre 3.