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Re: Le Test

MessagePublié: Dim Sep 21, 2014 13:30
par niicfromlozane
Bon, en général, j'aime bien attendre un moment avant de commenter une fic, histoire d'avoir une bonne vue d'ensemble -et accessoirement de m'assurer qu'il y aura plus de deux chapitres…- mais je vais faire une exception bien méritée.

Un excellent chapitre, bien rythmé, que ce soit dans le fond comme dans la forme.
Au niveau technique, on est dans le haut du panier de ce qu'on trouve sur le forum (un bon top trois, à vue de nez, si ce n'est mieux). L'agencement des phrases et des paragraphes est excellent, tout est fluide, je n'ai été interrompu qu'une fois par ce qui est sans doute une coquille -et que je ne retrouve plus, mais un "je" manquait dans une des phrases de Worm. On a donc une nette amélioration par rapport au chapitre précédent où certaines phrases étaient encore vacillantes. Ici, tout est fluide et régulier.
Sur le fond, les idées s'imbriquent agréablement et se servent les unes les autres. On pourrait se demander si la première conversation avec Yuk est vraiment utile, puisque les principales idées qu'elle amène sont reprises et développées juste après, mais on se rend rapidement compte à quel point elle installe l'univers et donne du relief au personnage de Worm, et donc au complot que Vegeta ourdit avec lui.
La seule critique que je trouve à émettre concerne le nom de Worm. En effet, difficile d'imaginer un personnage ayant dans son nom une vocable qu'il peine lui-même à prononcer. Mais comme il s'agit sans doute d'un surnom donné par d'autres, même ça, ça peut passer, bien que j'eusse apprécié une ligne pour l'expliquer. C'est dire si j'ai dû pousser le bouchon pour trouver à redire.

Continue comme ça!

++

Re: Le Test

MessagePublié: Dim Sep 21, 2014 19:56
par ButterflyAway
Woouh ! Merci pour vos gentilles remarques ! :D You rule, et c'est super motivant !


Joka a écrit:J'aime bien cette idée d'alliance avec de puissants acteurs extérieurs à l'empire mais qui restent néanmoins trop effrayé pour se manifester au grand jour.


Yep ! C'est tout à fait ça. Par contre, juste un petit détail : je ne parle pas d'empire (ni de nihiliens, etc) dans ma fic. Vu que je m'en tiens qu'au manga et que le nom de l'organisation n'est jamais donné, j'ai préféré ne pas m'avancer non plus.

Joka a écrit:Végéta envoie de bonnes répliques ("alors, tu baves ?")


Ahah, je me demandais si quelqu'un allait relever le "alors, il paraît que t'en bave... ?" xD (destiny !)
Et merci par rapports aux répliques de Végéta ! Je me suis donnée du mal (*0*)

Et puis, des questions !! Je vais même pouvoir y répondre dès maintenant :

Joka aime les chiffres même s'il ne veut pas l'avouer, a écrit:1) En plus d'être assez sûr de lui pour ne pas lésiner sur les mots (il menace Végéta de le traquer quand même), Worm semble avoir une très grande influence dans ce monde souterrain. Mais quid de sa force de combat ? Est-ce un combattant redoutable ou simplement un chef de mafia avec de grands pouvoirs de persuasion ?


Je savais que j'y aurais droit ! x)
Mais... tu n'as pas besoin d'en savoir plus, à l'heure qu'il est. Sorry :P

Joka en veut plus, toujours plus, a écrit:2) Ce sera une parution mensuelle pour sûr ?


C'est effectivement ce que j'ai pu te dire en PV ; j'ai un peu d'avance vu que j'avais déjà pas mal de chapitres de publiés sur le site de fics. Mais je vais devoir les corriger un peu, et tenter d'avancer la suite entre-temps, tout en me consacrant à ma vie IRL assez fatigante. Bref, j'espère que ce rythme tiendra, c'est ce que je compte faire en tout cas.

Joka rules a écrit:3) Si l'image de Végéta avec la tétine le rend encore plus badass que d'habitude, elle colle aussi parfaitement avec le contexte. Nice shot, Butterfle. (*0*)


Plus badass, tu meurs. Je te dois une fière chandelle pour cette trouvaille ! 0/

Joka a écrit:C'était un très bon chapitre. Je me languis de voir ce que tu nous prépares pour la suite !


Et moi de poster ça ! Cinq iou fort ze fideubaque !


niicfromlozane a écrit:Bon, en général, j'aime bien attendre un moment avant de commenter une fic, histoire d'avoir une bonne vue d'ensemble -et accessoirement de m'assurer qu'il y aura plus de deux chapitres…- mais je vais faire une exception bien méritée.


C'est vrai, c'est ce que tu m'avais dit. Du coup j'ai été surprise de voir un commentaire de ta part, et doublement surprise par la suite de ce commentaire !

niiciztoomuch a écrit:Au niveau technique, on est dans le haut du panier de ce qu'on trouve sur le forum (un bon top trois, à vue de nez, si ce n'est mieux).


Tu veux que je fasse ma Chopper ? Tu veux vraiment ??

Allez, fais-toi plaiz.

Et sérieusement : merci, quoi. Je sais que tu aimes bien exagérer les choses, mais inutile de nier que ça fait chaud au cœur de voir son boulot récompenser de cette remarque.
Mais attends de voir la suite. Ça va être d'autant plus un défi pour moi que de garder cette technique-là !

niic a écrit:je n'ai été interrompu qu'une fois (...)


Vu que Joka a aussi eu un peu de mal avec Worm, je vais relire son passage et penser à rendre ses paroles plus coulantes - pour un mec comme lui c'est un comble x)

niic a écrit:On a donc une nette amélioration par rapport au chapitre précédent où certaines phrases étaient encore vacillantes.


Ah mais notre conversation n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde ! ;) J'ai effectivement modifié certaines tournures, et le résultat me réjouit !

Je me suis faite la même remarque au sujet de la première partie par rapport à la seconde ; j'ai voulu introduire un Végéta décomplexé dans cet univers "underground", en parallèle avec le chapitre 1, où il est soumis à Freezer. Aussi que le personnage de Worm soit d'abord introduit via ce qu'on dit de lui, et du milieu qu'il fréquente avant de le présenter en bonne et due forme. Créer une petite attente, pour montrer qu'il est effectivement le plus influant dans l'organisation.

niic a écrit:La seule critique que je trouve à émettre concerne le nom de Worm. En effet, difficile d'imaginer un personnage ayant dans son nom une vocable qu'il peine lui-même à prononcer.


Tu as peut-être dû pousser le bouchon, mais c'est très juste. "Wowm" ? C'est vrai que...
C'est un des deux noms (il y en aura un deuxième) auquel j'ai immédiatement pensé en imaginant cette fic. Ça date, c'est pas forcément subtil, mais à force, je m'y suis tellement faite que je n'ai pas souhaité le modifier. Pour le reste, je renvois à ce que j'ai pu dire à Joka !

Encore merci à vous deux !!

Re: Le Test

MessagePublié: Dim Sep 21, 2014 22:22
par Batroux
J'ai pas encore lu
Le chapitre paru.

Promesse faite:
Batroux s'entête
à ne pas trahir
L'objet du désir.

Ecrire une sérénade de quelques vers,
Malgré la pauvreté de ma poésie d'hiver,
Pour toi Marion, pour ton histoire.
Bon, je me casse il se fait tard.

Espace réservé pour futur commentaire du chapitre 2

Il ne fallait pas attendre qu'il change soudain d'avis. Zou, sans lambiner plus longtemps que nécessaire, Végéta s'était finalement rué jusqu'à à la Tour de contrôle pour fixer une date de départ.


Au début, je me suis dit "What ?" mais en fait, c'est très spontané, c'est de bon effet.

Le soupire devint grognement.

Le "soupir" non ?

Je lis dans le spoiler final qu'il y a un petit côté "Star Wars". C'est vrai mais pas sur tout le chapitre.
La réflexion que je me suis faite en lisant ce chapitre, c'est que, déjà, je préfère la première partie. J'ai trouvé qu'il s'en dégageait une ambiance à la fois poussiéreuse, sale, pesante: pour résumer, quelque chose de vraiment très Western.
Le comptoir, les deux verres, les musicos qui s'arrêtent de jouer, les chuchotements et messes-basses quand Vegeta passe. C'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de voir et/ou de lire et malgré ce que j'ai dit, c'est assez rafraîchissant car pareille chose n'a pas été faite/ne m'a pas encore été montrée.
La deuxième partie poursuit la première et bien que j'ai apprécié la lecture, elle m'a moins "rafraîchi". Peut-être que là, justement on est plus dans un côté "Star Wars" avec Worm qui fait forcément penser à Jabbah (en tout cas c'est l'image que j'en ai eu) et Vegeta à Han Solo Fuckin Ford. Irrévérencieux, piquant, avec un "soi-disant" bon plan. On sent de suite le beau gosse qui a réponse à tout.
Je trouve ce mix pas trop mal foutu. C'est même bien. Peut-être manquait-il, à mes yeux, un poil plus d'agressivité dans la tenue de Vegeta.
J'ai senti le Prince plus taquin que piquant.
Entendons-nous bien, c'est du pinaillage pour dire quelque chose qui paraît censé et qui fait pas trop "Fall in Love de ma Marion d'amour".
D'ailleurs, j'avais fait une réflexion sur le précédent chapitre, disant que Vegeta paraissait enfantin face à Freezer. Ici, on ne le sent plus. Il est maître de la situation. C'est donc agréable de le voir sur plusieurs plans, savoir qu'il s'adapte consciemment ou pas à son interlocuteur. C'est un truc tout con mais ça creuse le personnage.

Voilà, un peu plus de 11 mois, mais promesse tenue. ;)

Et pour conclure:
Lors d'un étrange début de soirée,
Batroux s'est enfin reconnecté.
Ouvrir Le Test, chapitre deux,
Sans bailler ou cligner des yeux.
Il en a apprécié la lecture,
Qu'il qualifie intérieurement de savoureuse,
Espérant faire une heureuse,
Il continuera l'aventure.





Re: Le Test

MessagePublié: Sam Oct 25, 2014 1:40
par ButterflyAway
Espace réservé pour futur réponse à futur commentaire de Batroux
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Et voilà, comme prévu environ un mois après ma dernière parution, je profite des vacances de la Toussaint pour poster mon chapitre 3. Une forme d'Halloween pour Végéta...

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La détonation de la capsule spatiale fut suivie par une série de secousses brèves mais intenses. Puis, à nouveau, le calme plat. Un moment plus tard, Végéta sentit que tous les membres de son corps reprenaient peu à peu consistance. Il s'était éveillé, mais gardait les yeux fermés. Une vague odeur de roche brûlée flottait dans l'air. Encore un peu somnolant, il se laissa bercer par sa chaleur. Ce ne fut qu'après avoir entendu pousser un rugissement avide depuis l'intérieur de sa poitrine alors qu'il reprenait pleinement conscience de la situation qu'il finit par ouvrir les yeux, et aperçut de plus en plus nettement la vitre rouge de sa capsule. Tout se tenait dans un silence immobile, il comprit qu'il était arrivé à destination.

Lone n°IV, enfin.

Fini de lambiner, place à l'action. Guidé par un mélange d'impatience et d'allégresse, son instinct Saïyen était plus éveillé plus que jamais, et Végéta se doutait que le rugissement qu'il venait d'entendre au fond de lui n'était d'autre qu'une manière de le lui prouver. Autant dire que le challenge avait intérêt à se montrer à la hauteur de ses attentes.

Il activa l'ouverture de la capsule d'un geste vif pour en sortir, le corps parcouru d'un tremblement enthousiaste. L'habitacle s'éleva doucement...

La faible odeur de roche brûlée s'amplifia d'un coup. Saisit à la gorge, Végéta manqua de s'étouffer. Il ne se calma qu'au prix de pénibles secondes où, toussant et grommelant, il s'habitua à ressentir ce léger picotement dans les narines. Soudain plus attentif, il sortit prudemment hors du véhicule. Il n'était pas au bout de ses surprises : ses yeux stupéfiés faisaient à présent face à un spectacle devant lequel il resta bouche bée.

Face à lui s'étendaient de larges chaînes volcaniques éclairées par le couvercle écarlate de l'atmosphère. Végéta se tenait sur de hauts rochers accidentés d'aspect sinistre, au-dessus d'un lac bouillonnant de lave. Il pivota sur lui-même et vit une imposante falaise à la paroi verticale. Au loin résonnaient les puissants jets de volcans en activité, mélangés aux petits tourbillons sauvages de la cendre stérile. C'était un panorama austère, désertique. Rien d'autre ne figurait à l'horizon à part ces montagnes de roches toutes semblant être chauffées au fer rouge, les coulées de lave s'étendant et se rejoignant par points comme une toile d'araignée géante.

Végéta demeura planté sur place. Les sentiments d’impatience et d’excitation s’étaient complètement évaporés. Ils furent remplacés par ceux de l’étonnement, la consternation. Sourcils froncés, il regarda autour de lui sans rien comprendre. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Où est-ce que ce salopard de Freezer l'avait emmené ? Ce n'était pas du tout la façon dont il lui avait décrit cette planète ; n'avait-il pas dit que Lone n°IV était « verdoyante et densément peuplée » ? Que cela ferait justement « une belle pièce de collection » ? Il y aurait mis sa main au feu – ou plutôt la lave. Où étaient donc passés les vastes prairies champêtres, les gros fruits juteux accrochés à des arbres touffus et les nombreux habitants au sang frais, tels qu'ils auraient dû apparaître ? On aurait étrangement dit que quelqu'un s'était occupé de tout détruire à sa place avant qu'il n'intervienne... ça n'avait pas de sens.

Complétement dépité, Végéta perdit son regard sur l'horizon sans vraiment le regarder. La lumière du jour semblait fuir ses interrogations et menaçait de s'abîmer derrière le plus haut cratère visible. Le ciel, embrasé par les passions, paraissait très bas, laissant une traîne rousse couvrir les nuages de gaz volcaniques. Taquine, une des petites brises poussiéreuse passa chatouiller son visage. Sa piqûre l'aida à y voir plus clair : il n'était pas sur la bonne planète.

C’était tout simplement la conclusion la plus plausible compte tenu de la situation. Jamais il n'avait eu ce genre de problème auparavant, toutefois il avait entendu d'autres soldats en parler en de rares occasions, à l'orée du couloir des Hangars de réparation. Tout résultait sans doute d’une bête faute de frappe, une touche qui ne fonctionnait plus sur le tableau de bord, et lui qui n'avait pas pris la peine de vérifier, trop emporté par ses rêves de triomphe... ça ne pouvait être que ça. Il fallait remonter dans la capsule pour s'en assurer.

Avec la certitude de s'être trompé, Végéta retourna s'asseoir à l'intérieur de l’engin et enclencha le programme qui permettait d'exposer l'inventaire de ses dernières destinations. Même s'il espérait n'y voir qu'une étourderie de sa part, son cœur battait si fort qu'il le sentait cogner contre sa poitrine. Un peu trop fort, à son goût. Il ne savait pas trop quoi en penser mais gardait confiance. Après tout, à quoi ça rimait de l'envoyer sur une planète aussi délabrée si elle devait servir de superbe cadeau aux collaborateurs de son maître ?

Une voix robotisée s'employa à commenter l'avancée du traitement de la requête.

« Recueil des informations... »

Il y eut un long silence durant lequel quelques gouttes commençaient à perler sur le front de Végéta (ça n'avait rien à voir avec du trac, se persuada-t-il sur un ton d'évidence. C'était juste dingue à quel point il pouvait faire chaud...), suivies d'un frisson glacé arpentant le long de sa colonne vertébrale.

« Analyse en cours... »

Bon... alors, donc ? – les dents serrées, le pied clapotant, finalement... il n'était plus tout à fait sûr... – Tu vas te dépêcher à la fin ? – les secondes se faisaient attendre comme des heures. En attendant, il tenta de se projeter mentalement le moment de son départ, ce qu'il avait pu dire, les gestes qu'il avait pu faire, ceux dont il était sûr et les autres... les autres... – Bordel !

« ... »

Allez, allez ! – Les muscles de sa mâchoire remuèrent autant que s'ils étaient en train de mâcher un morceau de viande particulièrement coriace – Tss, ils vont m'entendre ces imbéciles du Hangar de réparation... Quelle machine minable… Ça commence à me taper sur les nerfs tout ça !

« BIP BIP... »

Le Saïyen aspira d'un air rempli d'espoir.

« Dernière destination enregistrée : LONE N°IV – Atterrissage : REUSSI »

Végéta sentit instantanément ses poumons se vider. Ses yeux papillonnèrent devant l’écran de l’appareil pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. C’était pourtant bien « Lone n°IV » qu’il venait d’entendre et qu’il voyait battre la mesure en toutes lettres, illuminées d’un jaune criard immonde. Il frappa son pied au sol si fort qu'il se fissura.

– Merde ! Merde ! C'est pas possible... ! s'indigna-t-il à l'adresse du tableau de bord comme si la machine allait l'écouter et lui donner les explications qu'il attendait.

« … Planète TYCROSS... »

– LA FERME !

Végéta cogna contre le bouton de fermeture du programme.

– Misérable incapable ! tonna-t-il avec rage.

« Déconnexion du système »

C’eut été trop beau pour être vrai. Végéta étendit une main salvatrice sur son visage frémissant. Il devait se calmer, il allait commettre l’irréfléchi s'il ne se tempérait pas. Contrairement à cette brute de Nappa qui pouvait produire tout une série de carnages superflus sous le simple effet de ses états d'âme, ce qui faisait de lui un combattant de génie résidait là : il réfléchissait un minimum avant de faire des choses qu'il pouvait regretter par la suite. Toujours assis sur le petit fauteuil de sa capsule, les bras à présent croisés autour de sa poitrine, il lui fallait évaluer la situation avec le plus de sang-froid possible.

Il était donc bel et bien sur Lone n°IV. Surprenant au premier abord, mais il fallait relativiser. Durant ses nombreux voyages intergalactiques il avait déjà vu des planètes où se mélangeaient volcans et glaciers, alors pourquoi pas celle-ci ? Peut-être que son vaisseau avait atterri au mauvais endroit et que, après quelques heures de vol, il allait tomber sur la description exacte donnée par Freezer... peut-être, oui, cependant Végéta n'arriva pas à se débarrasser de la sensation que quelque chose irait de travers ; il se remémora sa première réaction, de l'étonnement, face à l'attitude généreuse de Freezer. Et comment elle fut rapidement remplacée par son envie d'en découdre. Comment il se vantait de réduire Lone n°IV en cendres d'un claquement de doigts. Cette planète l'était pourtant bien assez. Les doutes de Nappa et Raditz le saisirent en pleine face. Peut-être aurait-il dû les écouter, aussi absurdes lui paraissait leurs avertissements, ou bien au moins se douter que tout ne se passerait pas aussi bien qu'à l'ordinaire, aussi difficile à admettre cela pouvait-il être pour son orgueil.

Avec un pincement désagréable au cœur, il s'imagina faire son rapport à son maître. Si l'état de désolation de la planète était généralisé, impossible de la rapporter à bon prix. Freezer serait furieux. Que dire sans passer pour un minable, menteur et lâche ? Après la scène de revendication qu'il lui avait faite sur Freezer 74 ? Il pouvait dire adieu à ses espoirs pour reconquérir sa place de soldat d'élite, sans parler de Worm dont il voyait déjà l'immense bouche s'esclaffer de son rire gras au moment où il lui apporterait son argent – une somme astronomiquement ridicule. Il était hors de question qu’il reparte sans avoir tenté quelque chose ou bien sa fierté ne le lui pardonnerait jamais.

Tout ça c'était la faute de Freezer. Cet enfoiré lui avait semblé bien bête de l'emmener là, à exécuter une mission des plus simples, mais il commençait petit à petit à se demander si, finalement, tout ça n'était qu'un coup monté. Freezer n'aurait eu aucune raison de se priver la jubilation de voir Végéta revenir les mains vides... ou ne pas revenir du tout...

Le tonnerre qui résonna dans l'estomac du Saïyen lui fit comprendre qu'il lui serait impossible de réfléchir plus longtemps le ventre vide. Sans nourriture à bord, ayant cru avoir de quoi se satisfaire les papilles sur cette planète si fertile – il grogna à l'évocation de cette pensée – Végéta fut obligé de sortir à nouveau de sa capsule pour contempler ce paysage volcanique qu'il commençait à détester.

Il monta au sommet de la falaise afin de dominer l'étendue rouge sang qui s'offrait à lui. Ses pupilles chancelèrent de gauche à droite comme un pendule à la recherche d'un animal fugace. Y avait-il seulement de quoi se nourrir sur cette poubelle ? Ou bien même un quelconque être vivant ?

Une idée lui vint de façon aussi soudaine que les grondements de son estomac. En se basant sur l'aspect désertique de la planète il avait pu croire un moment qu'elle était inhabitée... mais était-ce réellement le cas ? Il n'était pas nécessaire qu'il y en ait mille, une seule personne dotée de parole suffisait pour l'informer de ce qui se tramait. Une fois celle-ci trouvée, il enregistrerait la conversation pour la faire écouter à Freezer, au cas où ce dernier douterait de la véracité de ses dires... Oui, c'était pas mal...

Quant à la suite, il aviserait. Chaque chose en son temps. Après tout, il était seul, personne ne savait où il était à part Freezer, et ce dernier avait bien insisté sur le fait qu'il lui fallait soumettre cette planète par ses propres moyens. C'était son test. C'était quartier libre. Son champ d'action était incroyablement étendu... en un sens, c'était une bonne chose.

D'un geste machinal, Végéta leva alors la main vers son oreille gauche. Il lâcha une exclamation étonnée lorsqu'il sentit son doigt taper contre son oreille, suivie d'un juron qui résonna dans l'enceinte de la vallée. Il avait l'air malin ! Le scouter était resté à l'intérieur de sa valise de protection ! Le prince secoua la tête, agacé, et se dirigea une nouvelle fois jusqu'à sa capsule. Son départ de Freezer 74 avait été si expéditif, toutes ses pensées tournées vers l’avenir, qu’il en avait oublié de se préparer comme en temps normal. Maudissant sa propre stupidité, Végéta se jura qu'à l'avenir il garderait la machine sur lui avant de partir pour ses prochaines conquêtes pour ne plus la négliger.

– Hé, là !

Un sursaut. Végéta se retourna en une demi-seconde tout en balançant une boule d'énergie qui fila contre un pan de rocher et le transperça avec vitesse déconcertante.

La roche, affaiblie par le choc, s'effondra sur elle-même, formant autour d'elle un nuage de fumée opaque.

Végéta observa le phénomène en position de combat, tous les sens à l'écoute. Il se demanda si ses nerfs n'allaient pas finir par lâcher. Le voilà tout à coup à imaginer des voix ! Une voix à l'accent féminin, une gamine, sur une telle planète ? C'était d'un ridicule... sûrement la chaleur des volcans qui produisaient un effet secondaire sur lui... oui, ça devait être ça. Il ne devait pas s'inquiéter.

Il regarda l'épais nuage de poussière mêlé de cendres s'évaporer sous ses yeux. Comme rien d'anormal ne se passa, il continua sa descente vers sa capsule, tout en tendant l'oreille, au cas où...

– Ouah ! Mais t'es cinglé !

Cette maudite voix retentissait à nouveau ! Cette fois-ci cependant, Végéta crut l'entendre depuis l'arrière d'un rocher plus petit que celui qui venait de s'effondrer, tout juste à sa droite. Il voulait en avoir le cœur net ; lentement, il modifia sa trajectoire pour s'en approcher afin de vérifier s'il n'avait pas rêvé, reléguant son scouter et même sa faim au second plan.

– Ne t'approche pas ! s'écria alors la voix depuis le rocher.

Végéta se surpris à obéir, plus par étonnement que par crainte.

– Et pourquoi pas ? lança-t-il d'une voix forte.

– Tu... tu n'es pas de la Brigade, hein ?

Le Saïyen demeura perplexe. Il ne savait pas du tout ce qu'elle voulait dire et décida de jouer franc jeu.

– Jamais entendu parlé. Je ne connais pas la situation de cette planète.

– Aaah bon, souffla la voix, visiblement soulagée. D'accord, je t'ai pris pour un soldat égaré, ou je ne sais quoi... vu que t'as l'air super fort...

– Je n'en ai pas que l'air, l'avertit Végéta en adressant au rocher un regard mauvais, mais la voix continuait de parler toute seule :

– … Le rocher, là, boum ! Fiou ! T'es malade, je ne te ferai pas de mal, moi... De toute façon même si je voulais, je ne pourrais pas... Oui, je sais, poursuivit-elle soudain d'un ton agacé, pas besoin de me faire la leçon, je devrais pas me balader toute seule sans arme... Oh, Bygone, je suis désolée... je sais, je n'aurais pas dû... !

Et elle continuait de débiter tout un tas de paroles incompréhensible cette fois d'un air peiné, dans une imitation parfaite d'un comédien qui cherche à démontrer en une seule phrase toute la palette d'émotions dont il est capable. Tandis qu'elle continuait, les lèvres de Végéta se fendirent du sourire narquois caractéristique lorsqu'une idée sordide lui venait en tête. Il avait retenu l'information cruciale : la pauvre naïve était seule et sans défenses. Quel cruel hasard ! La main derrière son dos, prête à lancer une nouvelle sphère d'énergie surprise, il reprit sa marche vers le rocher où se cachait la fragile inconnue.

– Écoute, je peux t'aider, ajouta-t-elle au même instant.

Elle avait raison. C'était assez difficile à admettre, mais après une grimace irritée Végéta dû réfréner son envie de passer ses nerfs sur un petit meurtre. Il cherchait la population de la planète et il en avait sous le nez. Changeant de tactique, il dressa la main vers le rocher.

– Je te conseille de sortir de ta cachette si tu ne veux pas mordre la poussière pour de bon, menaça-t-il.

– Ho ! Ho ! Ne t'inquiète pas pour moi, ils ne m'auront pas, annonça crânement la voix. Par contre, si j'étais toi, j’irais me cacher aussi au lieu de rester planté comme tu le fais.

– Quoi ? Je t'aurais prév...

– Hé, derrière toi ! Ton vaisseau ! Il va couler !

Végéta tergiversa quelques secondes. Qu'avait-elle en tête ?

– Pauvre idiote... ! Tu crois que je vais me laisser duper par une ruse aussi minable ?! finit-il par pester avec colère.

Un craquement sonore éclata derrière lui au même moment. Végéta ne put s'empêcher d'y jeter un rapide coup d'œil. Il aperçut à sa grande frayeur que sa capsule spatiale, du haut de son rocher, était prête à tomber dans un gouffre de lave. La sortie étant de l’autre côté du gouffre, sous la falaise, il n’y avait pas prêté attention.

Ni une, ni deux, il s'élança vers son astronef avant qu’il ne soit engouffré au fond du lac brûlant. Mais une fois arrivé au but, un hurlement se fit entendre du haut de la falaise. A peine Végéta eut-il le temps de lever les yeux qu'un tyrannosaure en panique y apparut presque aussitôt et dévala la pente à toute vitesse, le claquement de ses pas désordonnés faisant trembler le sol avec vacarme.

Végéta entendit la fille pousser un cri suraigu en voyant le dinosaure tourbillonner devant lui, allant et venant en meuglant comme une vache qu'on égorge. A croire que tous ces êtres vivants s'étaient passés le mot pour se manifester au plus mauvais moment. La nourriture et l'habitant, il les avait, seulement pour l'heure le guerrier s'inquiétait plus pour son vaisseau que pour lui-même. La bête fonça une nouvelle fois sur lui, mais sa rapidité lui permit de se dérober sans trop de problèmes. Malheureusement, avant qu'il n’ait le temps de réagir c’était trop tard : le corps du tyrannosaure heurta l’astronef à plein régime et le projeta quelques mètres plus loin au fond du gouffre.

Végéta eut l'horrible sensation que ses entrailles fondaient en même temps que le métal du vaisseau. Il s'immobilisa devant l'abîme, les yeux exorbités, son cerveau se repassant la scène au ralenti. Ses seuls points de repère, le scouter et sa capsule étaient tombés au fin fond du lac, sans qu’il n'eut pu faire quoique ce soit. L'ampleur de la situation lui parut aussi nette qu'une gifle. Il ne pourrait plus quitter cette maudite planète, c’était fini...

– Viens avec moi, il ne faut surtout pas rester là ! hurla la fille derrière lui. Ils vont arriver !

A cet instant précis, un terrible grondement sorti de nulle part vibra au cœur de la chaîne volcanique. Végéta leva la tête, abasourdi. On aurait dit un hurlement lâché depuis la gueule d'un être gigantesque. Ses oreilles bourdonnèrent à son écoute.

– Et voilà..., soupira la voix de la fille.

– C... c'est quoi ça, encore ? s'alarma Végéta la tête pirouettant si vite sur elle-même qu'il en eut le tournis.

L'amplitude sonore résonnait avec tant de force autour d'eux que le sol se mit à vibrer, se fissurer, et à pulvériser des rochers qui éclatèrent les uns après les autres, déchaînant les puissantes oscillations de la lave des alentours. Il ne fallut qu'une seconde pour que tout le paysage se ravage. La planète déjà bien peu accueillante à la base semblait un simple amuse-gueule par rapport à ce qu'elle devenait sous l'effet de ce son inconcevable.

Le dinosaure poussa un cri strident tout aussi effroyable par la panique qu'il suggérait puis s'enfuit en toute hâte. Il piétina dans sa course une roche fissurée qui s'écroula sous son poids, laissant surgir un flot de roche en fusion. La bête plongea en plein dedans sans avoir la force de s'en dégager. Tout comme la capsule, elle se vit disparaître à l'intérieur sans possibilité de retour.

Les oreilles bouchées, les pieds bien ancrés au sol pour se maintenir, Végéta contemplait les évènements médusé, comme bloqué par la puissance du son. Il fallait cependant réagir s'il ne voulait pas se voir à son tour engloutit jusqu'aux tréfonds de la planète...

– Qu'est-ce qu...

– VIENS !

La fille s'était avancée pour le rejoindre et lui cramponnait le bras sans qu'il puisse comprendre ce qui lui arrivait. Il n'avait pas le temps de penser. Tandis qu'ils courraient, le bruit retentit une seconde fois, formant un grondement sourd, plus long, plus près, plus impressionnant. Un son terrifiant, renvoyant l'image angoissante d'un soir couchant où le soleil ne referait plus jamais surface. Végéta fut comme saisit au plus profond de son être, piqué par la sensation étrange d'être transpercé par une masse en plomb.

Dans un défilement d'images rapides et nébuleuses, il entrevit à peine le flot de cheveux bleu sombre qui l'entraînait avec lui. Sa vision se floutait, il ne se rendait plus du tout compte de ce qui se passait autour de lui, tout allait si vite... il aurait voulu hurler, hurler si fort pour que le temps s'arrête à la force de son cri mais toutes ses forces l'abandonnaient, troublées par un poids pensant. Ses pieds étrangement flasques peinaient à suivre le mouvement de la fille malgré ses efforts... c'était un vrai délire... ses paupières se collaient les unes aux autres... son corps entier se ramollissait petit à petit... il était... si... si faible...

Tout à coup, Végéta se sentit faiblir sous son propre poids et s'écoula sur le sol, inerte.

Spoiler
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Pas de FAQ pour ce chapitre ! Je vous laisse dans l'ombre de Freezer...

Rendez-vous au chapitre 4 !

Re: Le Test

MessagePublié: Sam Oct 25, 2014 10:42
par Joka
Here it is ! x)

J’ai bien aimé les descriptions du paysage dans la première partie, on arrive facilement à visualiser le site ardent où se trouve Végéta. J'ai aussi trouvé que le dialogue avec l’autochtone bizarroïde était bien fun, on peut voir à sa façon de s’exprimer que c’est un cas bien à part. Ca promet de futures situations cocasses. x)

Par contre, Végéta qui tombe soudainement dans les pommes alors qu'il était arrivé en pleine forme, c'est assez mystérieux. Je pencherais pour une éventuelle inhalation de cendres volcaniques, mais si c’est le cas, elles doivent être extrêmement toxiques pour mettre à plat aussi rapidement un Saïyen de la trempe de Végéta.

C’est très intriguant tout ça ! Vivement la suite !
Spoiler
*Clique sur le spoiler dans l'espoir de trouver quelques complètements d'informations croustillants, mais s'aperçoit que ce n'était en réalité qu'une odieuse feinte méphistophélique*

...

Re: Le Test

MessagePublié: Sam Oct 25, 2014 12:38
par Bushido
Uh, les événements qui se déroule lors de ce chapitre me rappel vaguement quelque chose que j'avais lu autre fois... Mais j'arrive pas a mettre la main dessus.

Très bon chapitre. Vegeta craque sur tout les bords et va finir par péter un câble :lol:

Re: Le Test

MessagePublié: Lun Oct 27, 2014 1:10
par ButterflyAway
Joka a écrit:J’ai bien aimé les descriptions du paysage dans la première partie, on arrive facilement à visualiser le site ardent où se trouve Végéta. J'ai aussi trouvé que le dialogue avec l’autochtone bizarroïde était bien fun, on peut voir à sa façon de s’exprimer que c’est un cas bien à part. Ca promet de futures situations cocasses. x)


Merci de le remarquer de façon positive, ça me fait très plaisir !
Contente que tu aie une première bonne impression. Je ne vais pas encore trop parler de la demoiselle, mais j'espère que la suite te plaira concernant ce personnage x)

Joka a écrit:Par contre, Végéta qui tombe soudainement dans les pommes alors qu'il était arrivé en pleine forme, c'est assez mystérieux. Je pencherais pour une éventuelle inhalation de cendres volcaniques, mais si c’est le cas, elles doivent être extrêmement toxiques pour mettre à plat aussi rapidement un Saïyen de la trempe de Végéta.


You know nothing, Jyôôôka. :p
Tu découvriras ça très vite !

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Joka a écrit:*Clique sur le spoiler dans l'espoir de trouver quelques complètements d'informations croustillants, mais s'aperçoit que ce n'était en réalité qu'une odieuse feinte méphistophélique*


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SHULOLOLOLOOOOO

Ne t'inquiète pas, les FAQ reprendront bientôt du service !



Bushido a écrit:Uh, les événements qui se déroule lors de ce chapitre me rappel vaguement quelque chose que j'avais lu autre fois... Mais j'arrive pas a mettre la main dessus.


Des bribes de mémoire te reviennent depuis la fois où tu as lu ça sur le site de fanfiction, mais pas assez pour savoir ce qui va se passer visiblement, donc tant mieux !

Bushido a écrit:Très bon chapitre. Vegeta craque sur tout les bords et va finir par péter un câble :lol:


Haha, je crois que c'est une des choses que les gens aiment bien voir avec lui x)

Merci pour vos impressions ! :D

Re: Le Test

MessagePublié: Jeu Nov 20, 2014 4:32
par Pan
Coucou,
Je tiens à dire que j'apprécie particulièrement ta fic, je savais depuis le premier chapitre que j'allais accrocher car tu maîtrises Végéta et Frieza à la perfection...
Ils sont tellement fidèle que j'ai l'impression que leurs mots sortent du dessin animé. :)
J'ai une question. ^^
Tu prévois seulement d'introduire ce récit dans une partie vide de l'histoire, ou tu comptes diverger par la suite ? :?:
Bonne continuation, je serai attentive à la suite de l'histoire ! :D

Re: Le Test

MessagePublié: Ven Nov 21, 2014 0:01
par ButterflyAway
Hello, jeune demoiselle ! :)

Pan a écrit:Je tiens à dire que j'apprécie particulièrement ta fic, je savais depuis le premier chapitre que j'allais accrocher car tu maîtrises Végéta et Frieza à la perfection...
Ils sont tellement fidèle que j'ai l'impression que leurs mots sortent du dessin animé :)


Eh ben merci beaucoup ! Qu'une personne me dise que je lui fait ressentir les choses comme le manga ou l'anime est un compliment qui me touche particulièrement. Surtout au tout début, c'est motivant !
J'ai eu peur que Freezer soit assez déroutant, je pense avoir un petit peu abusé son ton léché. Mais c'est pour mieux accentuer le contraste entre ses manières de bourgeois du dimanche avec le monstre qu'il est et qu'il sera sur Namek.

Pan a écrit:J'ai une question. ^^
Tu prévois seulement d'introduire ce récit dans une partie vide de l'histoire, ou tu comptes diverger par la suite ?


Mmhh... Je ne suis pas tout à fait sûre d'avoir compris le sens de la question (il est tard, pardonne-moi xD). Je compte remplir seulement un "vide" du manga, la suite de la fic sera ce que l'on connait tous, la venue de Raditz sur Terre, et ce qui suit. En clair, elle ne deviendra pas un what-if - désolée pour les nombreux amateurs x)
J'espère que ça répondra à ta question... !

Pan a écrit:Bonne continuation, je serai attentive à la suite de l'histoire ! :D


Merci, miss ! Ton commentaire m'a fait très plaisir ;)
J'espère que la suite te plaira tout autant ! Elle devrait arriver sous peu, mon petit doigt me promet une révélation de taille (what ? Du teasing ? Où ça ?).

Re: Le Test

MessagePublié: Sam Jan 03, 2015 22:34
par Joka
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(A quand la suite ? :p )

Re: Le Test

MessagePublié: Sam Jan 03, 2015 22:35
par ButterflyAway
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Tut tut, ce topic avait sacrément besoin d'un coup de pelleteuse !

Je pourrais vous dire ce qui a occasionné ce manque cruel d'activité mais c'est sous peine d'être prise pour une menteuse. Qui pourrait croire en effet que pendant la production de mon C-4 j'ai été soudainement attaquée par une horde de farfadets unijambistes qui en voulaient à ma culotte (je peux les comprendre), contre lesquels je me suis défendue bec et ongle, perdant une dent au passage, ma préférée en plus, puis que pendant mon chemin pour rentrer chez moi je suis tombée sur un lac de chocolat si appétissant que j'y ai décidé de passer quelques jours de repos... Et s'en est suivit une série de semaines à l'hosto où j'ai attendu qu'un gentil donneur accepte de me greffer un nouveau foie, sans compter la visite de stars internationales qui, pour me consoler, avaient décidés de m'offrir un tour du monde, bref...

Le nouveau chapitre avec son titre racoleur, c'est maintenant ! 0/

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Végéta eut tout juste le temps d'apercevoir le poing furieux qui menaçait son torse et fila sur le côté, interrompant au passage la vivacité d'une jambe tout aussi désireuse de le marquer d'un coup mortel.

Le poing de l'inconnu frappa contre le vide, des anneaux de poussière décrivant une ligne droite interminable sous son impact. Ce type avait une telle vitesse qu'il ne lui fallut pas plus d'une demi-seconde pour se retourner vers sa cible, frémissant, menaçant. Tout son être voilé d'un halo sombre semblait possédé par la rage de vaincre. Végéta pouvait l'entendre grogner dans sa barbe, et il vit son corps vaporeux serrer les poings puis s'élancer à nouveau à son encontre dans un incroyable élan de puissance. N'en démordant pas, le Saïyen se prépara à l'esquiver une seconde fois et, pourquoi pas, répondre à ses ardeurs par une démonstration de force avec l'appétit d'un homme n'ayant pas eu d'adversaire à sa hauteur depuis des mois.

Il s'accroupit en position de combat et concocta de tête la recette des vainqueurs, l'enchaînement qu'il s'apprêtait à lui faire avaler. Quelques petites frappes bien dosées suffiraient largement : d'abord, il allait pirouetter par-dessus l'inconnu, se rabattre derrière son dos et lui cogner la nuque à l'aide de son pied droit. Ses mains heurteraient le sol, lui permettant de reprendre équilibre et donner l'impulsion afin de se retourner en l'air. Redressé depuis là-haut, il viserait ensuite son antagoniste de la paume d'une main – la spécialité du chef – et attendrait qu'il fuse à sa poursuite pour laisser croître une vague énergétique si ample que l'inconnu ne pourrait en échapper qu'en hachis cuit à point. Et le tour serait joué.

Ainsi, lorsqu'il se sentit prêt, Végéta s'arma d'un cri pour bondir au-dessus de la menace ténébreuse qui jaillissait sur lui à une vitesse démentielle. Cependant, par un étrange tour de force, son corps ne répondit pas à son signal ; il demeura statique, complètement paralysé. Il y eut un bref instant de stupeur durant lequel le prince vit l'inconnu tendre un poing en direction de son abdomen. Rapide, il l'y engouffra avec férocité, puis, en un éclair, souleva son bras, le percuta violemment au menton, et l'acheva d'un coup de coude d'une vigueur foudroyante sur la joue.

Végéta encaissa les chocs sans avoir le temps de bien comprendre et chuta ventre à terre, tordu de douleur, sa mâchoire émiettée dans un concert de craquements rauques. Il resta cloué dans cette position, abasourdi. C'était à peine croyable... quelle force monstrueuse ! Trois misérables beignes venaient de l'abattre au sol, le prince Végéta, l'un des guerriers les plus puissants de l'univers ! En temps normal, son orgueil se serait déjà soulevé contre cette humiliation. Mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus.

Que s'était-il passé ? Pourquoi n'avait-il pas pu s'envoler au moment où il voulait le faire ? Il était resté bloqué, dans l'impossibilité de bouger quoi que ce soit...

L'écho d'une marche lente vibra de plus en plus fort à ses oreilles. Végéta écouta chaque pas se poser de façon presque indolente contre le sol glacé. Ils sonnaient comme un décompte sinistre. Son cœur s'emballa. Il fallait réagir, cette comédie n'avait que trop duré. Étalé à plat-ventre, il tenta de se relever, mais malgré tous les efforts qu'il mettait à l'ouvrage, ses membres endoloris persistaient à se montrer imperturbables et immobiles. Impossible de serrer les poings ou lever la tête ; il ne pouvait qu'observer avec horreur la silhouette des deux pieds menaçants dont la marche tranquille venait s'achever sous ses yeux.

Végéta eut à peine le temps de sentir des gouttes de sueur glisser le long de son visage douloureux qu'il fut brusquement assené d'un coup en plein sur sa mâchoire, réduisant en particules les débris qui lui servaient d'os. Il crut surprendre leurs éclats gicler hors de sa bouche. C'était du sang qui en sortait en abondance, et tandis qu'il maculait sa vision de son rouge distinctif, le Saïyen endura sans les voir les sévices que lui infligeait le second pied sur tout le reste de son corps : ses bras, ses jambes, son dos, et pire encore sa queue de singe, rien n'échappa à la ruée terrible dont il fut victime.

La douleur était atroce. Végéta ne pouvait même pas hurler. Plus aucun son ne sortait de sa bouche, plus aucun membre de son organisme ne réagissait. Seul un soubresaut de sa fierté lui donna la force de rester conscient durant ce qui semblait une éternité, jusqu'à ce qu'un ultime coup particulièrement cinglant vienne achever de démolir son espoir de riposte.

Le corps figé dans une position humiliante, il n'était plus qu'affliction, une ruine sur laquelle le sombre inconnu allait bâtir une conquête si facile sur le prince des Saïyens, l'élite de l'élite, le seul de tout l'univers...

C'est alors qu'il l'entendit.

Un son inqualifiable tant par son intensité que par sa nature. Humain ou artificiel, il n'aurait pas su le dire, cependant sa teneur ricochait à l'intérieur de son crâne avec la force d'un boulet de démolition. Mais tandis que des pensées funestes le saisissaient à la gorge, Végéta se rendit soudain compte que ses doigts commençaient à se secouer de petits tremblements nerveux. Ses yeux se mirent à cligner, sa queue de singe à frémir. Un élan fulgurant de chaleur le saisit à l'intérieur de sa poitrine. Lentement, il retrouvait l'usage de tous ses muscles.

C'était une chance, il fallait en profiter. Si la douleur qui résonnait encore plus fort dans sa tête le fit douter de la réponse, le Saïyen ne s'attarda pas sur le bien fondé de ce son étrange pour reprendre goût au combat. Son adversaire allait payer. Il remua aussitôt ses mains affaiblies et, même si cet effort lui donnait le sentiment d'avoir à soulever une planète entière, tenta de leur faire atteindre ses yeux imprégnés de sang.

Sa seule intention avait suffi. Sans trop savoir pourquoi, Végéta comprit avant d'exécuter le moindre geste que c'était inutile. Le sang avait disparu... comme par enchantement. Et cela lui paraissait tout naturel.

Oui, c'était normal… Il n'aurait pas su dire ni comment, ni pourquoi, la situation s'arrangeait en sa faveur. Toutefois, au lieu de s'en réjouir, son cœur se serrait plus que jamais dans sa poitrine décomposée. L'angoisse, sourde et limpide, demeurait toujours. Végéta pressentait chaque conjoncture, il sentait qu'il en avait le pouvoir, mais pas la maîtrise. Et à ce moment-là, il devinait sans la voir la présence redoutée qui planait sur lui.

L'inconnu était encore là. Il le savait. Ce type ne pouvait pas avoir abandonné, pas maintenant. Il resterait jusqu'à ce qu'il en finisse... il voudrait assister au spectacle grisant de son dernier soupir. Le prince en avait l'intime conviction. Il allait même ouvrir les yeux et il le verrait face à lui, ses traits insondables le toisant encore un peu avant de reprendre son assaut impitoyable. Cela s'imposait comme une évidence.

L'impulsion de sa conscience fut si forte que Végéta sentit ses paupières s'ouvrir d'elles-mêmes malgré l'impression que sa tête allait exploser. Il ne tressaillit pas lorsqu'il découvrit l'ombre massive du visage qui le fixait, le regard à la fois vitreux et étrangement transpercé de pointes glaciales. Le sien ne s'écarquilla de surprise qu'au moment où la mélodie du son infernal reprit de plus belle, toujours plus forte, toujours plus vive, son appel corrosif lui signalant avec insistance le chemin de son moteur.

Et Végéta venait d'y céder.

La gueule immonde de l'inconnu sortit de l'ombre, grande ouverte, étirée comme un chapiteau de cirque, laissant échapper des nuées fulgurantes sous l'intensité du cri qui en sortait. Végéta sentit son cerveau jongler entre ses tempes avec une vitesse folle. Il souffrait atrocement pendant que l'homme hurlait, hurlait si fort qu'il paraissait l'aspirer à l'intérieur de son orifice grotesque. Ce n'était d'ailleurs pas qu'une impression ; à peine cette idée lui traversait-elle l'esprit que, tel un aimant, le Saïyen se vit attiré par sa largeur si frappante, d'une taille inhumaine.

Il comprit aussitôt qu'il était fini. Encore une fois, il ignorait comment il l'avait deviné, néanmoins quand il constata que la bouche se refermait sur son corps entier de façon à l'engloutir totalement, rien au monde n'aurait pu combattre sa certitude. Se débattre était inutile ; il n'y avait plus qu'à se laisser faire... se laisser dévorer par ce trou noir immense à l'intérieur duquel il allait plonger d'une seconde à l'autre... cette pensée lui parut soudain séduisante... presque agréable...

Baigner dans le vide... la vaste étendue du néant... jusqu'à ne devenir plus... rien.

La mâchoire se referma avec un claquement perçant sur un écrin de poussière là où Végéta s'était tenu avant de se volatiliser d'un univers à l'autre.

Ce fut le goût humide de sa transpiration sur sa propre bouche qui le réveilla. Haletante, elle avalait plus d'air qu'elle n'en avait besoin. Son corps frissonnant était entièrement recouvert d'une sueur glacée.

Le voyage n'avait duré qu'une fraction de secondes. Dès qu'il s'en sentit capable, Végéta chercha à se repasser le rêve entier dans sa tête. Une fois, deux fois. Les contours entre songe et réalité étaient encore très flous. Tout avait semblé si réel... Une chose était sûre, il ne souffrait plus le martyre - il n'avait jamais souffert - mais cette sensation si douce de laisser-aller elle aussi s'était évaporée... tous deux laissaient place à un brouillard épais et confus. Où était-il, déjà ? Il tenta d'ouvrir les yeux puis les referma presque aussitôt. Il avait encore en mémoire la gueule terrible de l'inconnu se jetant goulûment sur son corps.

Tant bien que mal, Végéta se força à fixer la seule étoile qui scintillait au-dessus de son corps allongé, encadrée par un ciel à l'aspect obscur. Par-ci, par-là, quelques ondées de cendres traçaient des courbes au rythme du vent entre les gros cumulus. Certaines s'arrêtaient pour se mêler entre elles aux sommets de longues montagnes noires. Leurs particules brûlantes lui picotèrent le nez. A la vue de ce triste tableau, Végéta eut une sorte d'impression de déjà-vu sans trop mettre la main sur ce à quoi il pensait exactement. Ce n'était de toute façon pas avec cette sensation de résonance sourde matraquant ses oreilles qu'il allait réussir à se remettre les idées en place.

Grelottant, il roula la tête sur le côté et lâcha aussitôt un juron furieux ; sa queue de singe se déroula pour protéger son visage de ce qui semblait être un feu de camp dont la luminosité était si forte qu'elle venait de lui percer deux trous profonds à l'intérieur des rétines.

– Zut, ça ne veut décidément pas fonctionner ! maugréa au même moment une petite voix sucrée.

Végéta se redressa brusquement, indifférent à la pression soudaine qu'il exerçait sur ses muscles. Il dû cligner des yeux plusieurs fois avant d'apercevoir la silhouette d'une jeune femme assise en tailleur de l'autre côté du feu de camp. De ce qu'il put en voir, elle était absorbée par un petit objet rectangulaire qu'elle essayait de faire fonctionner en appuyant sur des boutons, mais d'après l'expression agacée qu'elle arborait, sans résultat. Son cœur bondit hors de sa poitrine lorsqu'il tomba sur sa chevelure bleutée semblant danser à la lueur des flammes.

Tout lui revint en mémoire... l'arrivée sur Lone n°IV... ses volcans survoltés, son étonnement... Freezer, trouver une solution... mais la navette et le scouter engloutis... et puis elle... comment son flot de cheveux bleus l'avait entraîné alors que le son, le même son qu'il avait entendu en rêve et qui provenait de cette gueule gigantesque dont il n'arrivait pas à se détacher résonnait dans l'enceinte de la chaîne volcanique... Avait-elle vraiment voulu l'aider ? Après tout, il s'était senti étrangement flasque lorsqu'elle lui avait agrippé le bras... et il avait perdu connaissance. A présent, il se retrouvait là en sa compagnie, en pleine nuit, la tête tiraillée par ce rêve étrange... Il ne fallait pas se fier à son état visiblement hors de danger. Il s'était passé quelque chose. Mais quoi ?

Avant d'aller plus loin, Végéta entendit la fille pousser un long soupir. Elle passa une main maculée de terre sur son visage pour entortiller une mèche de ses cheveux derrière l'oreille, se l'essuya sur un pan de sa combinaison noire et blanche, puis continua de s'énerver toute seule sur son objet. On aurait dit qu'elle ne l'avait pas remarqué. Tout au contraire, Végéta était très intrigué ; maintenant que sa vision avait retrouvé un état satisfaisant, il pouvait l'examiner sans problème.

Elle avait une coiffure inutilement compliquée, sa crinière d'un bleu sombre, noir par endroits, attachée par une courte queue-de-cheval aux pointes qui formaient une série de petits piques au niveau de son cou. Le front libre, seule une mèche trop gourmande se détachait de la queue-de-cheval et parcourait le côté droit de sa figure souillée par la poussière pour s'enrouler comme un escargot au niveau de son oreille. Malgré le mécontentement qui durcissait ses traits, elle paraissait assez jeune, en témoignaient ses deux grands yeux ingénus dont le rose pâle écœurant était entouré d'une épaisse couche cireuse saupoudrant la blancheur naturelle de sa peau.

– Ce bruit...

Végéta n'arriva pas à aller au bout de sa phrase. Une boule acide remontait dans sa gorge. C'était la première fois qu'il parlait depuis... il ne savait même pas depuis quand exactement.

La jeune femme, alertée par sa voix, se rendit soudain compte qu'elle était observée. Elle releva la tête vers Végéta. Elle poussa alors une exclamation de surprise et se précipita à sa rencontre.

– Tu es enfin réveillé ! dit-elle, un sourire sincère éclairant son visage poisseux. Ça va aller ? Comment te sens-tu ?

– Ce bruit ! répéta Végéta avec colère, c'était quoi, au juste ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

– J'éviterais de trop bouger si j'étais toi, tu risques de te faire mal... poursuivit la fille, l'air soucieux. Bygone m'a toujours expliqué qu'après s'être reçu une Source Zero il faut rester allongé le plus longtemps possible.

Mais Végéta ne l'écoutait pas. Il choppa au vol la main amicale qui s'était dirigée vers son épaule et tenta de plaquer la jeune femme à terre. Le geste aurait dû être simple et instantané. Pourtant le corps de la fille ne bougea pas d'un centimètre. Végéta resta la main cramponnée à la sienne, la secouant avec vigueur comme un homme heureux de revoir un ami perdu de longue date.

– Oh..., hésita la fille, visiblement déconcertée par tant d'épanchement. Eh bien, enchantée...

– Qu... qu'est-ce qui m'arrive ? Ma force ! Je ne comprends pas ! Pourquoi je n'ai plus de force ? s'exclama Végéta, abasourdi.

Il lâcha prise d'un geste brusque et tendit la main en direction du buste de la jeune femme. Il concentra toute son énergie sur sa paume, chose qu'il réalisait naturellement si bien, tandis qu'elle le regardait faire les yeux écarquillés. Après quelques secondes silencieuses où il s'attendait à voir une vague énergétique filer droit sur elle et l'emporter à l'autre bout de la planète, rien ne se produisit. De plus en plus paniqué, Végéta recommença la manœuvre en vain, sa main brassant l'air avec des aller-retours comme si le mouvement allait dégager l'énergie. Par mégarde, son impulsion lui fit frôler la poitrine de la fille sans le vouloir. Les yeux de cette dernière, jusqu'alors pâles comme un chewing-gum mâchouillé depuis trois mois, se colorèrent en un instant d'une lueur nuancée qui les rendirent quasi fluorescents.

– Hé ! Non mais ça va pas la tête ! protesta-t-elle en le repoussant d'un air scandalisé. Grossier personnage ! Où est-ce que tu te crois ?

Végéta se sentit basculer sous son propre poids et dû tituber comme un idiot pour s'empêcher de tomber. Son visage se figea de rage. Ça dépassait tout ce que son inconscient pouvait imaginer... Ce n'était pas possible... ! Il n'avait plus de force... plus du tout !

– S... sale gamine ! Tu t'es bien foutue de moi ! gronda-t-il à l'adresse de la fille qu'il vit relever les poings dans une attitude défensive tout en l'examinant avec un mélange de crainte et d'indignation. Tu m'as mis dans un beau pétrin, bravo ! C'est à cause de toi tout ça, n'est-ce pas ? Tu sais ce qu'il en coûte de me mettre en colère... ?

Les menaces étaient inutiles, il ne pourrait rien lui faire en l'état... A peine pouvait-il se maintenir sur ses deux jambes, alors la tuer... Il le voyait bien maintenant, l'énergie que produisait son corps était différente de l'habituelle. La puissance dont il était si fier s'était envolée. Et tout ça à cause de qui ? Elle avait été avec lui depuis le début... Ça ne faisait pas de doute, elle seule pouvait savoir... !

Végéta tenta alors d'afficher l'expression la plus horrible pour la forcer à avouer son crime. Il n'eut aucun mal à y parvenir : la fureur l'aidait à durcir chacun de ses traits pour leur donner le plus de raideur possible et gonflait ses veines à tel point qu'il les sentit doubler de volume sous sa peau. S'en était presque douloureux.

Ses poings se serrèrent à l'en faire trembler lorsqu'au lieu de se soumettre, il vit la jeune femme se rapprocher tout doucement de lui comme pour voir s'il n'était pas contaminé par un virus apparent, sa petite voix sucrée murmurant pour elle-même :

– Pauvre gars... il a perdu la boule... il avait déjà l'air complétement à l'ouest quand il avait toute sa tête, alors là... Bygone m'avait bien dit que la Source Zero avait des effets dévastateurs... mais j'ignorais que ça pouvait rendre les gens dingos !

Pardon ?

Végéta crut que de la fumée allait sortir de ses oreilles. Il eut beau continuer de loucher férocement sur elle, jamais la fille n’aurait pu le croire sain de corps et d'esprit rien qu'en inspectant sa figure blafarde et livide, à moins qu'elle n'eût été aveugle ou tout simplement stupide. Elle le scruta dans le moindre détail, son coup d'œil avenant redevenu aussi pâle qu'à l'habituel balayant sa physionomie de haut en bas.

– Écoute, je comprends que tu sois... perturbé, finit-elle par dire sur ce même ton du début qui se voulait amical, alors je veux bien te pardonner tes manières de rustre. Ne t'en fais pas, ils sont partis, tout va bien se passer maintenant. L'essentiel c'est que tu sois sain et sauf, pas vrai ?

Végéta éclata d'un rire sans joie.

– Ha ! Ha ! Ha ! Sain et sauf ? Tu me prends pour un imbécile ? Tu vas me le payer cher, gamine, crois-moi... Tu n'es rien de plus qu'une larve... Une larve que je vais écraser !

Alors qu'il commençait à s'avancer vers elle d'un air sauvage, son regard se posa soudain sur le symbole étrange qu'elle arborait sur le haut de la poitrine.

– La Patrouille Galactique... ?

Le symbole représentait les zig-zags d'un éclair couché à l'horizontale sous un point au tracé épais. Surprise, la jeune femme haussa des sourcils.

– Tu connais ?

Elle baissa la tête et toucha la marque gravé sur sa combinaison d'un geste instinctif et protecteur. Aucun doute, c'était bien celle que Végéta avait reconnue.

– C'est impossible ! clama-t-il aussitôt. Freezer a éclaté les Patrouilles des quatre galaxies il y a des années ! Tu ne peux pas en être !

– Tu penses que je suis un fantôme ? répondit la fille, ne cachant plus la curiosité qu'il lui inspirait. Ça alors ! Tu connais la Patrouille Galactique ! Mais comment ?

– Il faut vraiment habiter sur la planète la plus arriérée de l'univers pour ne pas savoir ce qui leur est arrivé, brisa sèchement Végéta. En revanche, je pensais pas qu'il y avait des survivants, encore moins sur cette planète. Tous ces événements depuis que j'ai débarqué, qu'est-ce que ça signifie à la fin... ? Je suis sûr que tu le sais !

La fille croisa les bras dans une allure qui se voulait soupçonneuse.

– Tu me promets que tu vas arrêter tes manières de grosse brute ?

Ce que tu veux ! s'irrita Végéta. Maintenant, grouille-toi !

– Très bien, très bien !

La jeune femme retourna à sa place auprès du feu en invitant Végéta à la suivre. Elle reprit son drôle d'objet dans les mains puis se tourna et constata qu'il n'avait pas bougé. Celui-ci la regardait avec un air de défi, les bras serrés contre son torse. Après un haussement d'épaules, son visage devint sérieux.

– Je m'appelle Mirty. En fait, je ne suis pas tout à fait membre de la Patrouille. Contrairement aux autres qui y sont de leur plein gré, moi, si j'en fais partie, c'est parce que je n'ai pas eu le choix : il y a huit ans, je vivais encore sur ma planète natale. C'était avant qu'elle n'explose. Je n'ai jamais trop su le comment du pourquoi, en tout cas ils m'ont sauvé la vie en m'emmenant avec eux peu de temps avant la catastrophe. Pourquoi moi, je ne sais pas... Il n'empêche que pour ça je leur suis indéfiniment reconnaissante ! C'est monsieur Bygone qui s'est occupé de moi pendant tout ce temps, oh, les autres aussi bien entendu, mais surtout lui. C'était notre leader incontesté, et...

– « Était » ?

– Oui... les Patrouilles des quatre galaxies ont été attaquées par ce Fraiseur peu de temps après ça... Nous ne sommes plus qu'une poignée... Si j'ai survécu à cette guerre c'est encore grâce à monsieur Bygone. C'est un homme incroyable ! Il m'aura protégée jusqu'au bout ! Il faut savoir que si la Patrouille m'avait récupérée, je n'avais jamais participé à aucune de leurs missions. En même temps, j'étais bien trop jeune à dix ans...

– Peuh ! répliqua Végéta avec mépris. Ceux qui n'étaient pas capables de s'en tirer seuls à dix ans, on les butait.

– Hein... ? interrogea Mirty, ses yeux formant deux gros ronds incertains.

– Laisse tomber. Et donc ?

– Ah, oui ! se reprit-elle. Et donc... Pendant une bataille, nous avons réussi à nous emparer d'un vaisseau ennemi... puis nous nous sommes sauvés... Et depuis, les rescapés de la Patrouille essayent de poursuivre leur activité tout en restant cachés de l'armée de Phraseur. Lone est devenu notre nouvelle base secrète. Mais ne te réjouis pas trop vite pour nous, ce n'est malheureusement que le début de nos peines... ! En l'espace de quelques mois, une autre menace a réussi à nous mettre des bâtons dans les roues. Ils sont venus sur Lone et ils ont détruit notre unique vaisseau (elle mima le geste d'une chose qui se brise en deux), comme ça, sans raison. Nous ne pouvons plus nous enfuir... Maintenant ils nous traquent, mais comme ils sont trop forts pour qu'on les affronte, nous nous réfugions là où on le peut... Et c'est pas facile !

– Pfff ! Bande de nazes... fuir le combat comme des rats... Il n'y avait décidément rien à sauver chez ces trouillards de Patrouilleurs !

– Tu manques pas d'air ! s'indigna Mirty sur un ton choqué. A notre place tu aurais réagi exactement de la même façon ! Je te signale que Bygone est un homme courageux et je lui dois plus que ma vie ! C'est l'homme le plus respectable que je connaisse ! Je me demande vraiment si c'est la Source Zero qui fait ça ou si tu es naturellement aussi grossier !

– On s'en fous, trancha Végéta, insensible au reproche. Ça n'explique pas du tout pourquoi je me retrouve avec une force aussi minable.

– Comment ça ?

La jeune femme l'interrogeait du regard d'une façon plus que convaincante. Soit elle ignorait vraiment ce qui venait de lui arriver, soit elle était une excellente comédienne.

– Fais pas comme si tu savais pas, poursuivit Végéta. Tu m'as bien vu lancer une vague d'énergie contre le rocher, quand il faisait jour. Depuis que je me suis évanoui près de toi, je n'y arrive plus... Et si tu crois que tes airs de parfaite idiote vont te laver de tout soupçon, tu te méprends lourdement !

Les yeux de Mirty se remplir du même rose vif qu'auparavant.

– Tu en parles comme ça, tranquillement... dit-elle à voix basse. Sauf que si je n'avais pas été là, la Source Zero aurait pu te terrasser en moins de deux...

– De quoi tu parles depuis tout à l'heure ? Quelle Source Zero ?

L'image de la gueule gigantesque de l'inconnu qu'il avait combattu en rêve s'imposa brute dans l'esprit de Végéta.

Mirty soupira, la mine grave.

– C'est l'arme secrète de notre plus grand ennemi, ceux qui nous pourchasse sur cette planète... une armée encore pire que celle de Frisbee... la Brigade Gelid... !



Spoiler
Image

La voici, la voilà, elle est de retour, j'appelle laaaaaa...

Foire Aux Questions

"Comme le titre l'indique, la Patrouille Galactique (enfin, ce qu'il en reste...) est de la partie ! Mais qu'est-ce que c'est que cette organisation, déjà ?"
Elle provient du prequel de Dragon Ball, soit Jaco Le Patrouilleur Galactique.
Jaco, un alien membre de la Patrouille Galactique, s'écrase sur Terre et rencontre un scientifique à la retraite nommé Omori. On y apprend que sa mission est de protéger la Terre de méchants aliens qui arriveraient bientôt sur la planète. Lors des deux derniers chapitres, on apprend l'alien qui menaçait la Terre était l'arrivée de Goku sur la planète. On y voit également l'apparition de la famille Brief au complet, ainsi que celle du grand-père Son Gohan. Certains moments se déroulent également dans East City (capitale de l'Est).


Image Texte c/c de ce topic.

"Faut-il avoir lu Jaco pour lire ta fic ?"
Vous avez déjà toutes les infos en mains. Toutefois sa lecture peut être recommandée si vous voulez étoffer vos connaissances sur le Dragon World. Qui plus est, une traduction française en vente dans toutes les bonnes librairies approche à grands pas !

"Mais si ton récit date de quelques temps... comment se fait-il que la Patrouille Galactique y fasse son apparition ?"
Je n'avais pas pensé le faire, mais en y réfléchissant, c'était la meilleure solution possible. Au début, Mirty était membre d'une alliance assez semblable à la Patrouille. Je me suis dit qu'il serait bête de passer à côté d'une fusion de mon idée de départ avec les dernières créations de Toriyama. Je pensais pas à ce point, mais du coup j'ai dû remanier le chapitre dans son quasi intégralité, ce qui a occasionné ce retard.
Je ne suis d'ailleurs pas la première à utiliser cette nouvelle idée.

* Concernant les noms de plusieurs nouveautés, ce sera pour plus tard (vous brûliez de savoir, il faut bien que j'invente un moyen de vous faire saliver jusqu'au prochain chapitre, bande de pressés. Voilà des citrons, ils vous tiendront compagnie jusqu'au prochain chapitre.)


Merci pour votre passage et à la prochaine ^^/

Re: Le Test

MessagePublié: Dim Jan 04, 2015 13:48
par Joka
Bon, on ne va pas se cacher, ce préambule est totalement crédible. Faut vraiment être un pur Tontatta dans l’âme pour ne pas y croire.

Passons donc à cette chère C-4, elle s’est fait attendre mais ça valait bien le coup. Déjà, introduire la Patrouille Galactique, c’était une agréable surprise. On ne la voit pas souvent dans les fanfics (vous êtes deux à ma connaissance), donc leur donner un rôle plus poussé et chercher à les exploiter est vraiment intéressant, ça apporte un vent de fraîcheur en plus de surfer sur la vague des interviews de Toriyama. Je suis tout de même curieux d’en apprendre plus sur eux, on a eu quelques détails bien résumés, mais l’autre brigade rivale « Gelid » reste encore mystérieuse.

J’ai beaucoup aimé la première partie avec Végéta ! Le combat contre l’entité inconnue était très bien décrit, on visualisait parfaitement l’action notamment grâce à tes tournures de phrases élaborées (mention spéciale pour la « recette du chef »). De plus, on apprend désormais comment Végéta s’est retrouvé en déroute lors du précédent chapitre (dire que j’avais cru à une inhalation de cendres volcaniques, j’étais bien loin), même si maintenant on sait qu'il s’est fait éclater, la raison et les détails restent encore floues (kézako cette source Zero ?)

Néanmoins, ce que j’ai le plus apprécié dans ce chapitre ont été les priceless interactions entre Végéta et Mirty. Comme je m’y attendais, c’est une fille complètement perchée, j’adore ce genre de perso déjanté un peu à la ramasse aux premiers abords mais qui traîne derrière un passé vraiment lourd. C’est un bon OC que tu as créée là, j’espère qu’on la reverra souvent et qu’elle aura une certaine influence sur le prince (à titre d’information (:p), elle me fait penser à Komugi dans Hunter x Hunter pour son côté un peu tête en l’air).

En conclusion, un très bon chapitre bien plaisant avec son lot de révélations et de situations cocasses (Végéta qui touche par inadvertance la poitrine de Mirty, c’est un classique mais venant de quelqu’un comme lui, c’est excellent ! De même pour le violent écorchage de noms ou encore le serrage de main involontaire de Végéta, c’était vraiment tordant comme scènes xD).

Pour la FAQ, j’avais l’intention de poser justement la question sur l’origine des appellations choisies (même si je crois en avoir deviné un, voire même deux, je t'en ferai part prochainement), mais je pense que je vais en attendant aller me presser quelques citrons.

Re: Le Test

MessagePublié: Dim Jan 04, 2015 16:33
par ButterflyAway
Ce message bien fat ! Image

Joka a écrit:Bon, on ne va pas se cacher, ce préambule est totalement crédible. Faut vraiment être un pur Tontatta dans l’âme pour ne pas y croire.


N'est-ce pas ? x)
Et encore, je n'ai pas parlé de ce qui m'est arrivée pendant mon tour du monde, une fic en soi-même. Tout a commencé par ce flashmob sur Bingo au fin fond de l'Alaska...

Joka a écrit:Passons donc à cette chère C-4, elle s’est fait attendre mais ça valait bien le coup. Déjà, introduire la Patrouille Galactique, c’était une agréable surprise.


Merci ! Au final, ça me semblait assez logique d'y avoir recours, en fait. Pour quelqu'un comme moi qui veut creuser un peu les blancs laissés dans le manga, autant profiter des indices distillés par l'auteur. Ça apporte plus de cohérence (même si la cohérence et Dragon Ball...). La Patrouille n'est pas encore bien connue du public en général, mais ce n'est absolument pas ce qui m'importe.

Joka a écrit:J’ai beaucoup aimé la première partie avec Végéta ! Le combat contre l’entité inconnue était très bien décrit, on visualisait parfaitement l’action notamment grâce à tes tournures de phrases élaborées (mention spéciale pour la « recette du chef »).


Thanks a lot! Je cache pas que, indépendamment du scénario (parce qu'il y en a un), ce combat m'a servi de bon entraînement pour en écrire. Pour la suite. C'est le tout premier, il me reste des choses à revoir, d'autant plus que je l'ai terminé avant que vous commenciez à discuter de ça dans le Bla Bla Bla sur les Fanfics, mais dans l'ensemble j'en suis satisfaite (et contente pour la "spécialité du chef" !)

Joka a écrit:De plus, on apprend désormais comment Végéta s’est retrouvé en déroute lors du précédent chapitre (dire que j’avais cru à une inhalation de cendres volcaniques, j’étais bien loin)


En effet ! xD Même si dans notre réalité, ça pourrait être possible... sauf que ça manque cruellement de classe x)

Joka a écrit:(...) même si maintenant on sait qu'il s’est fait éclater, la raison et les détails restent encore floues (kézako cette source Zero ?)


Pire encore : est-ce qu'à ton avis ça s'est réellement passé ou pas ? :wink:

Joka a écrit:Néanmoins, ce que j’ai le plus apprécié dans ce chapitre ont été les priceless interactions entre Végéta et Mirty. Comme je m’y attendais, c’est une fille complètement perchée, j’adore ce genre de perso déjanté un peu à la ramasse aux premiers abords mais qui traîne derrière un passé vraiment lourd.


Tu m'en vois ravie ! C'pas facile d'intégrer des OC et je comprends que ça puisse en rebuter certains qui recherchent uniquement des histoires sur leurs héros. Alors lire ce commentaire est un régal, d'autant plus que tu as bien cerné son caractère Image

Joka a écrit:j’espère qu’on la reverra souvent et qu’elle aura une certaine influence sur le prince


Je suis franchement contente si tu as envie de la revoir souvent. De là à dire qu'elle aura une influence sur Végéta, ça me semblerait étrange vu le serial-killer sociopathe qu'il est à cette époque.

Joka a écrit:(à titre d’information (:p), elle me fait penser à Komugi dans Hunter x Hunter pour son côté un peu tête en l’air).


Je t'avoue que je ne connais pas (étonnant ?), mais je vais checker sa page Wiki, histoire de.

Joka a écrit:En conclusion, un très bon chapitre bien plaisant avec son lot de révélations et de situations cocasses (Végéta qui touche par inadvertance la poitrine de Mirty, c’est un classique mais venant de quelqu’un comme lui, c’est excellent ! De même pour le violent écorchage de noms ou encore le serrage de main involontaire de Végéta, c’était vraiment tordant comme scènes xD).


Certaines sont classiques, mais peut-être incontournables... j'ai surtout axé tout ça pour montrer le décalage total entre les deux, Végéta qui cherche des explications et use d'un ton rude, et Mirty qui du coup le prend pour un timbré alors qu'entre les deux c'est elle qui l'est le plus.
Je voulais aussi plus ou moins commencer l'histoire sur Lone n°IV avec un duo comme l'a pu l'être Goku/Bulma. Ça ne veut pas dire qu'ils vont devenir les meilleurs amis du monde, ni même que le duo perdurera longtemps, mais je voulais mettre cette touche.

Joka a écrit:Pour la FAQ, j’avais l’intention de poser justement la question sur l’origine des appellations choisies (même si je crois en avoir deviné un, voire même deux, je t'en ferai part prochainement), mais je pense que je vais en attendant aller me presser quelques citrons.


Ah! Oui, je veux bien savoir... tes citrons seront gratuits pour la peine ! x)

Merci encore pour ton assiduité (ici et ailleurs). Tes retombées sont toujours sympathiques à lire.

Re: Le Test

MessagePublié: Dim Jan 04, 2015 18:39
par biskus
Ton style est assez déroutant ( dans le bon sens) si tu utilisais un language plus ancien cela pourrait donner un récit ecris pour compter les exploits chevalier ( c'est l impression que cela me donne avec la façon d'introduire les chapitres). Le duo bulma goku se retrouve mais bizarrement vegeta faisant plus office de bulma et mirty dans le rôle de goku .
Sinon tu maitrise bien le caractère de vegeta.
La facon de mener le récit reste crédible par rapport a l histoire connu (meme si pour ma part je ne découvre la patrouille que maintenant et .... Grace a toi 😁).
Bref continue comme sa . Moi n aillant plus de citron je vais faire des oranges si tu veux bien 😊

Re: Le Test

MessagePublié: Lun Jan 05, 2015 1:51
par ButterflyAway
biskus a écrit:Ton style est assez déroutant ( dans le bon sens) si tu utilisais un language plus ancien cela pourrait donner un récit ecris pour compter les exploits chevalier ( c'est l impression que cela me donne avec la façon d'introduire les chapitres).


Je conçois qu'on puisse trouver mon style déroutant, mais que dans le bon sens, hein ! :wink: (quoi que, si c'est dans le mauvais sens, il vaudrait mieux que je le sache aussi :p). Il est le fruit d'un tas de romans dévorés par mes yeux et dont les techniques ont été plus ou moins assimilées dans mon cerveau de débutante.

biskus a écrit: Le duo bulma goku se retrouve mais bizarrement vegeta faisant plus office de bulma et mirty dans le rôle de goku .


C'est très possible, même si je n'avais pas spécialement songé à ça. Tu dois sans doute penser au caractère fort de Bulma qui se retrouve avec Végéta, et l'esprit niais de Goku avec Mirty. Quoiqu'inversement, Végéta est "ignorant" d'une chose (Goku) et Mirty lui apporte des réponses (Bulma). Je pense pas qu'il y ait de transposition véritable, mon but était surtout de faire un petit clin d’œil.

biskus a écrit:Sinon tu maitrise bien le caractère de vegeta.


:D Quelqu'un me le confirme à chaque chapitre, que demander de plus ?

biskus a écrit:La facon de mener le récit reste crédible par rapport a l histoire connu (meme si pour ma part je ne découvre la patrouille que maintenant et .... Grace a toi 😁).


Aaah, j'ai bien fait de mettre quelques précisions sur Jaco alors !
Eh oui, l'univers du manga s’étoffe encore et toujours, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire, c'est selon les avis :P

biskus a écrit:Bref continue comme sa . Moi n aillant plus de citron je vais faire des oranges si tu veux bien 😊


Merci pour ton passage, biskus, fais comme chez toi ! x)