broly97 a écrit:J'aime bien ce dernier one shot avec un ton assez tristre mais sobre. L'affection que ce portent le fils et le père (des démons du froid donc) est vrai mais objectif j'adore.
Merci ^^
Oui, je pense que ce genre de relation entre démons du froid reste l'une des plus crédibles ^^
Sinon petite coquille je crois :
Et savoir que ses partisans ne m'ont tiendront pas rigueur était la seule consolation que je parvenais à trouver
[/quote]
En effet, merci je vais corrigé ça.
@ EDIT:
Hello Tonay,
Je te rappelle que la seule exception pour l'interdiction des doubles posts concerne le cas où deux chapitres de fan fic se suivent. Ce n'est pas le cas ici donc je fusionne tes messages.
Bon courage pour ta fic.
Lalilalo
Bon, voilà un nouveau One shot un chouIa plus long que d'habitude... ahaha...
Bref, c'est ma petite participation pour rappeler que je suis encore plus ou moins en vie !
Bonne lecture !
Couronnement
Pour la première fois de ma vie, je savourai pleinement la chaleur étouffante provoquée par l'étoile de ma planète. Peut-être pour la dernière fois aussi. Chacun de mes pas laissaient une marque dans la poussière, traçant un chemin évident vers cet être qui me répugnait tant. Il représentait tout ce que je détestais : la lâcheté, la traîtrise et la manipulation dans un but purement personnel. Je n'avais rien contre l'intelligence, et jamais le fais de savoir se servir de son cerveau n'avait provoqué le moindre dégoût de ma part, mais utiliser son savoir avec un manque absolu d'honneur était une honte.
J'aurais tant aimé l'étriper entre mes mains, faire sortir ses yeux de ses orbites et le tailler méthodiquement en pièces. Mais j'avais perdu. J'avais perdu au moment où il avait atterri sur mon monde, ma capitale, mon domaine.
Je me rappel encore du moment où je me suis arrêté devant lui, le toisant de toute ma taille. La pression que je pouvais dégager aurait pu suffire à le détruire. À l'écraser comme la vermine qu'il était. Mais quelque chose m'en empêchait. Ses deux gardes. Ces deux êtres insignifiants face moi et pourtant si important. Des membres de mon peuple, esclaves de ce cafard jaunâtre indigne de ma présence comme en témoignait le M sur leur front. Il tenait entre ses mains tant de vie. Tout autant de moyens de pressions supplémentaires contre moi. Il ne me laissait plus le choix. Il fallait conclure un marché. Faire un pacte.
« -Comme convenu, je suis là. Et seul. »
« -Oui hihihihi, en effet ! »
Je ne me suis rendu compte que j'avais serré mes poings que lorsque mes ongles percèrent mes paumes. Mon sang coulait. Mon esprit s'enflammait. Je pourrait le tuer de pichenette. Non. Mieux. Bien mieux. Je pourrai le livre à ma sœur, qu'elle emprisonne son âme pour lui infliger une éternité de tourments en quelque secondes. Mais je ne le pouvais pas, car l'attaquer provoquerai la mort de centaines de membres de ma planète et irait à l'encontre de ma responsabilité.
Alors que j'imaginais des centaines de façon pour tuer cet être ignoble, ce dernier me tendit un parchemin noir, puant la mort. Le pacte. Ma servitude en échange de la liberté de mes semblables, ainsi que de leur sécurité.
J'ai pris une immense inspiration. En venant ici, j'avais déjà fait le choix de sacrifier mon libre arbitre pour le bien de tous. Mais si je devais devenir esclave, il étais hors de question que mes connaissances lui appartiennent. À travers une série d'incantation récitées mentalement, le sceau que j'avais créé avant de venir se déclencha et mon savoir sur les arcanes interdites, que tout sorcier rêverait d'obtenir à n'importe quel prix, se vit sceller. Jusqu'à ma libération.
J'ai ensuite tendu ma main au dessus du parchemin. Et le sang qui coulait sur ma main vint se déposer sur le papier maudit par de finies gouttelettes vermeilles. Le pacte était scellé. L'infâme créature devint mon maître et en échange, elle laisserait mon peuple en paix et libérerait ceux sous son contrôle. Les barrières qui protégeait mon esprit des assauts extérieurs s’écroulaient. Je le sens qui s'empresse de prendre le contrôle sur moi. Je le laisse faire. Je perds déjà pied. Je sombre dans un rêve éveillé. Je ne suis plus roi que quoi que ce soit. Je suis esclave. Une dernière fois, je le maudis…
Vite, le temps presse. Mon frère n'est plus très loin, je dois l'empêcher de faire une grave erreur. Toujours plus inquiet, je me met à courir. Ma nièce m'accompagne, si petite et menue comparée à moi. Je la vois à peine, une petite tâche violette que j'aperçois du coin de l’œil. Une petite tâche violette qui est aussi dangereuse avec un cure dent qu'un maître assassin avec une lame de rasoir. Mon second frère l'a bien entraîné. Mais trêves de distractions, j'arrive enfin au lieu voulu.
Tout ça pour voir mon frère. Agenouillé face à cette infecte créature qui sévit sur notre royaume depuis plusieurs semaines. Sans perdre de temps, je fais apparaître une lance dans un éclair d'un vert aussi sombre que ma peau. Je la saisis d'une main et bondit. Tuer le sorcier, c'est prendre le risque de voir tout ses esclaves périr avec lui. Une bonne partie de notre peuple. Un risque que je suis prêt à prendre, même si cela met des milliers de vies en suspend.
Je frappe. Et, à ma grande surprise, mon frère pare l'attaque avec son épée.
« -Qu'est-ce que tu fais ?! »
« -Personne ne touchera maître Babidi. »
Je ne bouge plus. Maître Babidi ? Non… Non. Non ! Pas ça ! Tout, mais pas ça ! J'enrage, je brûle, je me consume dans la haine. Je tente à nouveau d'embrocher le sorcier, mais mon frère s'interpose. Encore. Un cri de colère retentit sur ma droite suivit d'un courant d'air. Armée de sa dague fétiche, Azima fond sur le sorcier, prête à l'éliminer d'une seul frappe. Tout ça pour être intercepté par un seul un unique coup de poing en plein ventre qui l'envoie rouler en boule.
« -Pourquoi Dabra ?! Pourquoi ?! »
« -Parce que Maître Babidi l'ordonne. »
Ma mâchoire s'est crispé avec une telle force que j'ai eu cru avoir brisé l'une de mes dent. Mais ce n'est qu'un détail face à ma rage. J'allais plonger de nouveau sur l'objet de ma haine lorsque l'objet en question prit la parole.
« -Une seule corne et le teint vert. Ai-je affaire à Elunrg, général du Makaï ? »
« -Silence, vermine ! Tu vis déjà depuis trop longtemps ! »
« -Chose que je confirme. »
Je vois avec satisfaction le teint jaune du visage de Babidi pâlir fortement. Il se retourne, inquiet. Il s'attend à un seul interlocuteur, mais il se retrouve face à deux personnes…
Si Elunrg était vêtu d'une manière semblable à celle de Dabra, ce n'était pas le cas des deux personnes qui venaient de se présenter.
La première était une femme au teint bleu électrique, de taille moyenne, habillée de vêtements amples, un livre imposant accroché à sa taille par une fine chaîne noire et tenant dans sa main un court sceptre orné d'une sphère grise à son sommet.
Seul son visage et le bas de ses jambes étaient visibles, laissant deviner que la femme avait un corps élancé.
Quant à la seconde personne, on pourrait aisément se tromper en pensant qu'il s'agissait également d'une femme. Sans compter que ses vêtements colorés, dans les tons jaune et rose, particulièrement serrés, ne cachaient que très peu sa peau violette et mettaient en valeur ses formes. Même sa voix, particulièrement douce, portait à confusion. Cependant il s'agissait bel et bien d'un homme, à la longue chevelure d'ébène et au visage androgyne.
« -Les jumeaux Zeleenh et Shalens je présume. »
« -Et j'imagine que je fais face au… »
« - ...déshonorable et ignoble... » compléta discrètement Shalens.
« -… seul et unique Babidi. »
Le concerné fit la moue. Si il y avait bien une sorcière qu'il ne voulait pas se mettre à dos, c'était bien la seule et unique sœur de Dabra. Ce qui était de toute façon inévitable à cause de ses dernières actions. Mais c'était un risqué calculé et nécessaire.
« -Alors frangin, on frappe sa propre fille ? » lança Shalens d'un ton désinvolte.
« -Elle survivra, tu l'as bien entraîné. »
« -Bah. »
Babidi échafauda des centaines de plans pour se tirer de son pétrin. Même la puissance de Dabra ne suffirait pas face à tant d'adversaire aussi redoutables. Puis il se souvint d'un élément si évident qu'il l'avait oublié. Les meilleurs plans sont les plus simples.
« -Moi et Dabra avons signé un pacte : lui en échange de la promesse de ne pas m'en prendre à son peuple et vice versa ! Je suis intouchable ! » expliqua le sorcier en présentant le parchemin noir.
« -Tu as signé avec un pacte avec Dabra, mais si on le neutralise rien ne m'empêchera de t'écorcher vif, vermine ! » gronda Shalens.
« -Ce n'est pas aussi simple que ça. »
Le guerrier androgyne se tourna vers sa sœur jumelle, intrigué.
« -Comment ça ? »
« -En nous en prenant à Babidi, nous pourrions causer la mort de Dabra indirectement. Et il vaudrait mieux pour nous que notre frère reste en vie. Il en va pour l'avenir du royaume. »
« -Alors attachons Babidi et Dabra dans les prisons les plus profondes de ce même royaume, le temps de trouver une solution ! » s'emporta Elungr qui refusait obstinément de lâcher sa lance.
« -Avec du temps, je peux briser un contrôle mental. Mais pas un pacte. Et les maintenir enfermer revient au même qu'une attaque directe. » expliqua Zeleenth.
« -Précisément. Maintenant, veuillez m'excuser, mais j'ai du travail qui m'attend. » annonça avec un sourire le sorcier.
« -NON !!! »
Azima revint à la charge, son aura violette enveloppant son corps. Elle avait dessiné des runes turquoises sur sa peau ainsi que sur la dague qu'elle brandissait, des runes censées la protéger partiellement de la magie. Mais cette fois, ce ne fut pas Dabra qui la stoppa.
« -Il suffit Azima ! » l'interrompit Elungr, en la saisissant quand elle fut à portée.
« -Mais ils… ! »
« -Ce n'est pas quelque chose que l'on règle par la force ! »
La princesse se tu, plongeant ses pupilles roses fendue dans les yeux marrons de son oncle. Puis elle dirigea son visage, où des larmes menaçaient de couler, vers le grand démon rouge.
« -Père ! Ne pars pas ! »
Dabra ne répondit pas immédiatement. Pendant ce temps, Babidi sortait un cristal orange de sa poche. Quand ce fut fait, l'ancien roi murmura ses derniers mots dans le Makaï :
« -Je suis désolé, ma fille. »
Puis Babidi attrapa le bras de Dabra avant de briser le cristal. Et le duo disparut.
Azima tomba à genou. Elle ne bougeait plus, figée en direction du dernier endroit où elle avait vu son père. Lentement, ses deux oncles et sa tante se rapprochèrent d'elle, l'entourèrent.
« -Il est parti Azima, relève toi. » commença Shalens.
« -Non… non… il va revenir… »
Elungr prit sa nièce par le bras et la leva de force.
« -Debout ! Ton père est parti, c'est un fait ! »
Azima baissa la tête, abattue. Son monde n'avait que s'écrouler depuis quelques mois, le départ de son père était le coup de grâce.
« -Un fait qui ne dura pas éternellement. » lança à son tour Keleenth, légèrement en retrait.
« -Aucun de nous ne tolère l'idée d'être séparé de Dabra. Si il ne peut revenir de lui même, alors on va s'en charger personnellement. » poursuivi Shalens.
« -C-comment ? »
« -Je l'ignore encore. Mais je trouverai un moyen. » continua Keleenth.
Elungr resta pensif. Il ne pouvait pas remplacer Dabra en tant que roi. Pas plus que ne le pouvait Keleenth ou Shalens. Pourtant, quelqu'un devait impérativement remplacer le monarque avant que le Makaï ne sombre à nouveau dans le chaos que son père avait tout fait pour éliminer. L'épouse de Dabra n'étant plus de ce monde, un seul choix demeurait. Un choix que Elungr ne voulait pas prendre. Mais ce même choix s'imposait, et quitte à le prendre, autant faire en sorte qu'il soit rapide.
« -En attendant, il nous faut un nouveau roi. Ou devrais-je dire, une reine. » fit Elungr en s'agenouillant devant Azima.
« -Hein, moi ?! » s'étonna la princesse.
« -Qui d'autre ? » lui répondit le jumeau avec un sourire avant de s'agenouiller à son tour.
Elungr jeta un coup d'oeil en direction de son frère. Ce dernier acquiesça. Il comprenait la situation et avait sans aucun doute suivit le même raisonnement. Le plus âgé de la fratrie sourit devant cet évident signe de soutien. Il n'aurait pas à convaincre le reste de sa famille.
« -Mais je ne suis pas prête ! » protesta la princesse, réticente à prendre la place de son père de manière aussi expéditive.
« -Azima, tu as vécu dix sept années. Sioum est devenu roi à neuf ans. Ankhora à sept ans. Taleris à douze ans et Syuveil à quinze ans. Tu es bien plus prête que n'importe lequel d'entre eux. Tu as les épaule d'une reine, la voix douce d'une diplomate, les mains fermes et sûres d'une guerrière, l'esprit et l'intelligence des meilleurs stratèges et la noblesse d'un grand monarque. » annonça Keleenth alors qu'elle s'agenouillait également.
« -Mais… mais ils n'étaient pas seuls ! Sioum avait Lyralys à ses côtés pour le guider ! Taleris pouvait compter sur l'Ancien Azmodurn et Syuveil sur Sigmarus ! Alors que moi... »
« -Et nous ? Ne sommes nous pas de te famille ? Ne serions nous pas de bons conseillé ? Tu n'es pas seule Azima, et nous ferons en sorte que tu ne le sois jamais. »
La princesse resta interdite, les mots lui échappaient. Elle ne s'était jamais préparée à une cérémonie pour son couronnement, pas dans de telles conditions en tout cas.
Ce fut Elungr qui reprit la parole.
« -Azima, fille de Dabra et petite fille de Médim, accepte-tu de devenir la souveraine du Makaï, d'assumer la pleine et entière responsabilité de tes actions, de veiller sur ton peuple et d'assurer tout les rôles qu'exige ta fonction ? »
Azima essuya les larmes qui parsemaient son visage d'un revers, le temps qu'elle récupère toute son assurance. Elle savait ce que l'on attendait d'elle, ses obligations et son devoir. Il n'y avait pas d'autres solutions. Elle devait prendre le pouvoir avant que quelqu'un de moins bienveillant ne prenne sa place. Enfin, elle répondit d'une voix forte et dénuée de doutes :
« -Moi Azima, fille de Dabra, petite fille de Médim, j'accepte de devenir la souveraine du Makaï, d'assumer la pleine et entière responsabilité de mes actions, de veiller sur mon peuple et d'assurer les rôles qu'exige ma fonction. »
« -Alors moi, Elungr, ton oncle, premier frère de Dabra et fils de Médim, en tant que général en chef du Makaï et haut conseiller, je te jure, ô ma reine, de t'être fidèle, envers et contre tout, jusque dans la mort. »
« -Et moi Keleenth, ta tante, première et unique sœur de Dabra, fille de Médim, en tant que maître magicienne et archiviste du royaume, je te jure, ô ma reine, de te guider et de te protéger envers et contre tout, jusque dans la mort. »
« -Et moi, Shalens, second frère de Dabra, fils de Médim, en tant que conseiller, que maître de l'obscurité et main d'Ombre, je te jure, ô ma reine, de te conseiller et de veiller sur toi envers et contre tout, jusque dans la mort. »
« -Elungr, Keleenth et Shalens, moi, Azima, reine du Makaï, fille de Dabra et petite fille de Médim, j'accepte vos serments de fidélité et promet de ne jamais entacher votre honneur, qu'importe la situation, la raison ou le lieu. Je jure de vos écouter et de prendre en compte vos conseils. »
La fratrie se releva alors et s'inclina une dernière fois.
« -Te voila reine, Azima. Ou plutôt, vous voila reine, ma reine. » fit Elungr.
« -Oui, c'est bizarre… Alors comme ça, c'est toi la main d'ombre, Shalens. »
« -Au risque de me répéter ma reine : Qui d'autre ? » répliqua le concerné avec un sourire en coin.
« -Un homme m'a un jour dit : On ne voit jamais ce qui est le plus voyant. Il avait raison. » fit Azima, en détaillant la tenue criarde de son oncle.
« -Cet homme devait être très sage. » répondit Shalens.
« -Cet homme, c'était vous, mon oncle. »
« -Ah bon ? » répliqua le frère d'Elungr, amusé.
« -L'homme sage n'a jamais eu une grande mémoire. » lança Keleenth, souriant à son tour.
« -Hey ! »
« -Quand les enfants en auront assez de se chamailler, peut-être qu'ils seront plus disposé à écouter leur reine ? » tonna Elungr tout en adressant un clin d'oeil complice à Azima.
La concernée sourit. Cette scène banale lui insuffla un sentiment de sécurité qui lui manquait cruellement. Peut-être que sa famille, et conseillers, simulaient cette discussion uniquement pour son propre bien, mais ça n'avait pas d'importance. Les événements n'avaient fait que s'enchaîner depuis ce matin, elle avait besoin de respirer un peu.
« -Nous attendons vos ordres, ma reine. » lança Keleenth qui reprit son sérieux et croisa les bras.
Azima souffla longuement. Il était temps de prouver qu'elle était en mesure de régner, qu'elle avait les épaules pour ce rôle comme sa tante semblait le croire.
« -Elungr, remettez de l'ordre dans les troupes de mon royaume, je veux m'assurer que Babidi à bel et bien libéré tout le monde. »
« -Selon votre volonté. » répliqua le concerné avant de s'éloigner au pas de courses.
« -Shalens, informe tout les nobles de ma nouvelle position. Je veux qu'ils prêtent tous serment dans les plus bref délais. Ceux qui refusent deviendront des renégats et je compte sur la main d'ombre pour faire ce qui doit être fait. » ordonna la nouvelle souveraine.
« -Vos désirs sont des ordres ma reine. »
Puis le jumeau s'envola et disparut rapidement à l'horizon.
« -Keleenth... »
Azima inspira profondément et souffla lentement. Elle devait garder le contrôle.
« -Keleenth, mettez tout en œuvre pour retrouver mon père et le ramener ici. Je veux également tout savoir sur ce Babidi, absolument tout. »
La concernée acquiesça puis se rapprocha doucement de sa nièce. Son visage perdit son air grave pour un air plus détendu, plus doux. Elle posa ensuite un genou à terre, décrocha son collier pour ensuite l'attacher autour du cou de la reine.
« -Une protection contre les mauvais présages et la magie noire. Puisse t-elle te protéger comme elle m'a protégé. »
« -Merci, ma tante. » lui sourit Azima.
« -Puis-je l'assortir à une bénédiction ? »
« -Bien entendu. »
Keleenth passa sa main derrière la tête de sa nièce, la rapprocha doucement et lui embrassa le front avant de la serrer dans ses bras.
« -Je ramènerai notre ancien roi. »
Azima serra la magicienne dans ses bras avec force.
« -Je le sais. Je te fais confiance. »
Keleenth se déttacha de sa nièce, lui adressa un dernier sourire, puis disparut dans des flammes bleues après une série d'incantations.
La reine resta immobile quelques instants avant de se mettre à scruter le ciel rose du royaume. De son royaume. Elle restera quelques minutes immobile puis décida de rejoindre son palais en volant tranquillement. Il y avait tant de choses à préparer. Tant de chose à vérifier. Il était hors de question que son règne soit inférieur à celui de son père.
Non, elle le surpasserai et elle le ramènerai, quoi qu'il lui en coûte elle…
[J'en ai assez vu, ça suffit !]
***
Dessaram mis un terme au souvenir, libérant ainsi l'ancien Daï Kaïo Shin, Gohan, Cold et Dabra de son emprise. Ce dernier recula de quelques pas, se frottant les yeux afin de se reprendre.
« -Tout va bien ? » demanda le mage à la peau violette vêtu d'une armure noire épaisse, composé d'os et d'un lourd métal noir, qui dissimulait l'ensemble de son corps, à l'exception de son visage.
« -Non ! Il n'était pas nécessaire de s'attarder aussi longtemps sur ces souvenirs ! »
Dessaram jeta un coup d'oeil autour de lui, s'intéressant à Gohan.
« -Hum si, c'était nécessaire. Tes seuls souvenirs n'étaient pas suffisants. D'ailleurs... »
Le mage fit quelques pas en direction de Cold qu'il fixa droit dans les yeux, chose d'autant plus faisable car il partageait la même taille.
« -Je te déconseille de… ! » commença le démon du froid.
« -Navré, Cold, je n'ai pas choisi le meilleur souvenir te concernant. Une erreur que je compte bien régler dès maintenant. »
« -Ne t'avise pas de plonger dans ma mémoire de nouveau ! »
Mais Dessaram ignora la menace et posa sa main sur le crâne de l'ex roi à une vitesse fulgurante…