[fanfic] L'empereur saiyen

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Tendou Buu le Lun Avr 04, 2011 18:20

Majin-vegeto89 a écrit:
merci^^ et effectivement, jusque là, vegeta s'est cru le Légendaire super saiyen, unique à chaque millénaire. là, il commence à se poser des questions.




Effectivement,ça je l'avais comprit,ce que je voulais dire avec la dernière phrase de mon post c'est qu'il a l'aire de manquer un mot après"Première"dans la dernière phrase du chapitre.
Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu'elles ne surgissent.

Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent.


Sun Tzu


La quête de savoir absolut d'un homme peut avoir des répercussions sur toute la réalité: viewtopic.php?f=42&t=6013
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Lun Avr 04, 2011 19:04

arf, toute mes excuses, fautes corrigés :mrgreen:

Chapitre 25: Hilios

- Ooh, enfin, tu ouvres la… Enfin, tu parles, disons. Parfait, on avance. Je crois que la question suivante, c’est qui es tu exactement et pourquoi tout ça?
Kakarotto indiqua d’un large geste la cité autour de lui. Impassible, le Chevalier le fixait de ses yeux brillants.
- Tu es celui que nous voulions.
- Tiens donc? Envie de mourir avant l’heure on dirait.
- Tu ne peux nous vaincre, nous sommes Hilios, et bientôt, tu nous rejoindra.
- C’est ça… Et bien, puisque c’est comme ça, que dirais-tu d’un petit échauffement? Histoire de se mettre en appétit?
Sans attendre une réponse qui ne viendrait peut être pas, le saiyen se mit en garde, le pied gauche avancé, genou presque tendu, l’autre jambe en retrait, le bras gauche dans le prolongement de la première, paume sur le coté, doigt légèrement replié. Le main droite était prêt du visage, en protection à quelques centimètres de la joue. Il se bloqua ainsi, se concentrant petit à petit comme il l’avait appris auprès de son maitre, sa puissance augmentant graduellement. Il sourit d’excitation, impatient d’affronter la créature qui avait battu son frère pourtant loin d’être si nul que ça.
- Prêt?
Encore une fois, le silence. Le Chevalier gardait son regard sur lui, droit comme un I, les bras le long du corps.
- … On va dire que tu l’es.
Et le saiyen se jeta sur son adversaire avec rage. Le premier coup de pied frappa avec force la tête de métal noir, rejetant la créature mécanique en arrière. Un déluge de coup tomba ensuite de tout coté, Kakarotto déployant une vitesse et une force prodigieuse sur ce qui s’avérait être un combattant aussi vif qu’un mannequin d’entrainement. Le saiyen finit par camper fermement ses deux pieds au sol pour envoyer ses paumes de toutes ses forces dans le buste massif du Chevalier, l’envoyant voler tel une plume dans le bâtiment le plus proche qui termina de s’effondrer sur lui.
- C’est… Tout?
Le jeune seigneur en était stupéfait. La chose qui avait fait si peur à son frère n’avait pas évité le moindre coup, ni bloquait, il avait tout prit sans se défendre. Une craquement résonna quand le guerrier de métal émergea sans peine des ruines, avant de faire un petit bond pour se poser à quatre mètres de son ennemi.
- J’aime mieux ça.
Kakarotto se remit en garde, prêt à repasser à l’action, quand le Chevalier parla d’une voix dénué de la moindre émotion:
- Analyse des réactions bio-chimique terminé. Technique de combat archivée: Combat corps à corps saiyen, variante observée sur la planète Eridan, créateur, saiyen, Vegeta. Calibrage des systèmes…
Les yeux du robot clignotèrent rapidement pendant quelques secondes:
- … Effectué.
- Tu connais Eridan?

Un poing de métal enfonça le buste du saiyen qui partit comme une fusée en arrière. Quoi?? Il n’avait rien vu! Le dénommé Hilios s’était figé dans la position du coup qu’il avait donné, bras tendu, poing fermé, semblant attendre la prochaine attaque. Il ne fut pas déçu quant Kakarotto fondit sur lui, toutes griffes dehors, mais cette fois ci, la situation fut totalement différente. Chaque coup porté était arrêté ou dévié avec une précision surnaturelle, l’androïde ne bougeant jamais d’un millimètre de plus que nécessaire pour désamorcer tout enchainement et toute tentative de frapper. Son assaillant était complètement dépassé. Malgré sa carrure et son poids, la chose était d’une rapidité fantastique, glissait sous ses coups ou les bloquait sans peine, avec une efficacité sans faille. Kakarotto tenta pendant un temps de surcharger cette défense, puis la voyant impénétrable, se jeta en arrière, rasant le sol en volant, et quand il fut a trente mètres de là:
- Et ça, comment tu vas le bloquer? Garrick Gun!
La vague violette partit des mains tendues. Droit sur la trajectoire, Hilios grésilla:
- Énergie vitale rudimentaire, contre mesure activée.
Une barrière dorée se déploya soudain telle une bulle autour de l’homme de métal, sur laquelle la terrible vague s’écrasa comme son homonyme sur une falaise côtière.
- Quoi?
Kakarotto maintint le tir pendant un temps, regardant une énergie qui aurait put réduire toute la région en cendre en un clin d’œil s’écraser sur le bouclier d’or. Finalement il y renonça, abaissant les mains, il stoppa le flux d’énergie, laissant apparaitre une armure noire intact, et un cyborg toujours aussi impassible.
- Tu nous rejoindra.
C’était une affirmation, pas une question, et Kakarotto se permit un rire.
- Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Vraiment? Quelle assurance… J’aurais presque pitié de toi.
- Tu ne peux nous vaincre. Nous sommes hilios.
- J’ai assez entendu ton refrain, mécanique. Je vais te démonter maintenant, on verra bien si je ne peux te vaincre.
Il se campa fermement sur ses pieds, serra les poings et commença à crier:
- AaaaaaaaAAAAAAH!
L’air s’enflamma autour de lui tandis que ses cheveux se redressaient au dessus de sa tête en prenant la teinte doré caractéristique de son statut de légende. C’est un regard vert émeraude qu’il posa sur la boite de conserve en face de lui.
- Maintenant, on va passer au choses sérieuses.
De son coté, le Chevalier grésilla:
- Quantité d’énergie générée en très nette augmentation. Calibrage des systèmes…
Ses yeux recommencèrent à clignoter pendant un moment, et devinrent bientôt frénétiques.
- … Impossible. Puissance maximale atteinte.
Kakarotto sourit de toutes ses dents:
- J’espérais entendre ça. Le problème mon ami, c’est que JE SUIS ENCORE LOIN D’ETRE A FOND!!
Son aura tripla soudain d’intensité tandis qu’il hurlait vers le ciel. Toute la cité tremblait sous l’effet de l’effroyable puissance que générait le seigneur universelle. Ce dernier stabilisa enfin son énergie à presque ses trois quarts. Il n’aurait pas besoin de plus, et il avait obtenu l’effet qu’il voulait.
- On dirait que tu peux anticiper mes coups, machine. Mais voyons si c’est toujours aussi simple de bloquer maintenant!

Il bondit en avant et disparu littéralement dans les airs. Aucun spectateur ne l’avait bouger, sauf l’androïde, doté de reflexes électroniques équivalent à la vitesse de la lumière. Mais cette vitesse, ainsi que la résistance de l’armure et la force de la machinerie interne n’était que bien peu de chose face à l’être ultime qui attaquait. Hilios leva un bras pour parer le poing qui filait droit sur lui, et c’est ce même bras qui n’arrêta rien, recula jusqu’à frapper le visage noir sans détail de la créature qui partit en tournoyant sur lui-même pour s’enfoncer dans le sol ou il creusa un large sillon sur plusieurs centaines de mètres, traversant bâtiments et ruelles sans que rien ne puisse l’arrêter. Enfin, si, une chose le stoppa, les deux bottes saiyennes qui arrivèrent perpendiculairement au sol et s’enfoncèrent dans l’armure. Cette dernière tint le choc, le sol en dessous, beaucoup moins. Dans un craquement explosif, toute la rue dans laquelle ils se trouvaient s’entailla violemment et le colosse noir disparu dans les profondeurs. D’un saut périlleux aérien en arrière, Kakarotto s’extirpa du trou et se posa sur le bord de la faille. Son aura pulsant autour de lui était la seule sonorité, hormis le léger bruit que faisait la carcasse noire en remontant tranquillement le long de la craquelure en raclant les bords. Il émergea sous les yeux grave de son adversaire. L’armure était finalement cabossé, mais loin d’être en miette, pourtant il avait frappé dur. Puis soudain quelque chose d’étonnant arriva.

La créature se mit à convulser en émettant des borborygmes incompréhensible, puis une vois très différentes de la précédente parla tandis que la chose s’élevait dans les airs:
- Hilios parle.
Semblant soulevé dans les airs, l’armure sembla se disloquer, comme si sont intérieur était devenu trop grand pour elle. L’armure d’un bloc se sépara en plusieurs pièces, et leur jointures désormais séparées révélèrent un peu de l’intérieur de la créature. On aurait dit un magma solide, irradiant de rouge. Chaque morceau d’armure semblait maintenant recouvrir les membres d’une créature plus grande plutôt que d’être taillé d’une pièce. ) présent, la créature devait faire deux mètres cinquante et dominait totalement le super saiyen.
- Nous voulons parlementer, saiyen.
L’étonnement était total.
- Tu peux répéter? Et t’as grossi dit moi, je sais pas ce que tu prend, mais j’en veux aussi.
La raillerie laissa de glace le nouvel Hilios qui préféra enchainer:
- Nous sommes Hilios, l’intelligence intemporelle.
- Tu m’en diras tant mon grand. Et bien, vu que tu semble enfin décidé à discuter, je te réitère ma question, que veux tu, et pourquoi tout ça?
- Cette unité n’avait pas le savoir nécessaire pour te répondre par elle-même. Mais nous sommes omniscient, et venons à toi pour t’offrir une chance avant la fin.
- Allons bon…
- Nous avons toujours étaient là. D’abord pure… Déconnecté… Seul… Stagnant… Puis un changement est survenu, et nous sommes devenus nos propres ombres… Pour survivre, nous nous sommes répandus… Nous avons évolués, et avons atteint la transcendance. Nous avons étudiés la vie organique, durant des millions de vie de votre espèce… Toujours, nous avons été là, et toujours nous serons. Et nous sommes venus stopper la dégénérescence.
- De quoi tu parles?
- Nous avons vu la vie organique passer par d’innombrables cycles d’autodestruction. Aucun ordre n’est possible pour vous, sauf si nous vous apportons notre aide.
- Pff… Et comment? L’extermination?
- Loin s’en faut. Si toutes formes de vie nous rejoint, nous pourrons amener un ordre parfait, et impartial, loin de querelles futiles et injustes. La galaxie sera enfin en paix, pour de bon.
- Vous voulez dire…
- Nous allons nous déverser dans l’univers, et tous nous rejoindrons, tous ferons parti de nous, Hilios. Et vous pouvez nous aider, saiyen.
- …
- Nous sommes l’accomplissement, la fin du chaos, mais nous sommes encore faillible. Nous serions tellement plus, si nous fusionnions… avec vous.
- QUOI??
- Venez avec nous, saiyens, et nous deviendrons… Autre chose. Vous deviendrez le réceptacle de notre intelligence centrale. Vous serez un dieu parmi vos semblable, et ensemble, nous les guiderons vers l’ordre.
- Tsh! Et moi je disparais dans la foulé en vous laissant mon corps, c’est ça?? Ne comptez pas sur moi!
L’aura de Kakarotto flamboya de plus belle alors qu’il ajoutait:
- Tes plans s’arrêtent ici, tas de ferraille, je vais te détruire!
-… Votre décision est regrettable. Vous ne pouvez nous vaincre. À terme, vous serez notre pour l’éternité. Et enfin, l’ordre arrivera. Nous déferlerons sur vous jusqu’à ce que vous abandonniez et vous rendiez à l’évidence: nous agissons pour le bien de votre espèce. Hilios a parlé.
Kakarotto fonça et explosa littéralement l’armure noire sans le moindre soucis. Il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte que toute vie avait -volontairement- quitté cette enveloppe avec le départ de l’intelligence centrale, Hilios.
Une vague de terreur envahi soudain le saiyen que la rage du combat avait jusque là préservé de l’émotion. Quelque chose de terrible approchait… Une force qu’il ne soupçonnait même pas. Et il en était une des cibles principales. Il fallait qu’il retrouve Vegeta au plus vite… Il s’envola vers le palais. Quand il trouva enfin son groupe et son frère, il hurla:
- Allez préparer le vaisseau et récupérer tout ce que vous pouvez du Chevalier, on abandonne ce trou et on retourne sur Vegeta Prime! Grouillez vous!
Puis il se tourna vers son frère:
- La tempête approche…

Chapitre 26: Un sacrifice

À partir du moment ou Hilios sorti enfin de l’ombre face au seigneur Kakarotto, la guerre était déclarée. Ce dernier retourna immédiatement informer l’empereur de la situation critique et des sombres heures qu’allait connaitre l’empire. La situation se dégrada alors très rapidement. En à peine quelques semaines de conflit sanguinaire, les forces de l’intelligence intemporelle se déversèrent depuis une zone inconnu, prenant peut à peu le contrôle de dizaine de monde du secteur galactique sous l’autorité de Raditz. À chaque nouvelle victoire des forces cybernétiques, leur armée grossissait de plus en plus. Si l’armée impériale régulière était de taille face à l’infanterie mi humaine, mi robotique, rien ne semblait pouvoir arrêter les terribles Chevalier, devenu synonyme de terreur sur le champ de bataille. Rapide, fort et inflexible, leur présence assurait une défaite quasi-inévitable. Une faible lueur d’espoir cependant, ils étaient peu nombreux, et il fut bientôt presque certain que le seigneur Kakarotto avait terrassé le plus fort de tous sur Rédana. Les autres demeurait à la portée de l’élite, du CI et des seigneurs. Rien ne pouvait cependant contrecarrer l’inéluctable avancée de cet ennemi. Qui se traça un chemin sanglant tout droit vers le cœur même de l’empire. Vegeta Prime subit alors le siège de centaines de millier de créatures artificielles, et ne dut sa survie temporaire qu’aux énormes boucliers protégeant les plus grandes villes. Tout le reste fut submergé rapidement. La situation semblait bel et bien désespérée.

- Désespérée, oui. Comment penser autre chose quand on voit ça?
Kakarotto hocha sombrement la tête devant la remarque de Vegeta, à ses cotés. Les deux saiyens s’étaient réunis au sommet de la tour centrale du palais impérial, loin du générateur de bouclier. L’imposante pique pointait droit vers un ciel allant en s’obscurcissant, projetant un flux continu d‘énergie alimentant la robuste protection en forme de dôme de la ville. Dans quelques heures, ce serait la nuit. Une autre nuit d’angoisse pour les habitants songea le saiyen aux cheveux ébouriffés, mais au moins, ils ne verraient plus ça…
À l’extérieur de la bulle infranchissable, des centaines de milliers de créatures se massaient de tout cotés noircissant le paysage jusqu’à l‘horizon. Les infectés les plus proches du mur lumineux tentaient sans relâche d’ouvrir une percée, avec toute l’obstination et l’intelligence d’une machine à café. Un groupe fonçait droit sur le bouclier, le frappait de poings et de pieds pour finir instantanément désintégré, et quelques secondes plus tard, un autre groupe prenait faisait de même. Vegeta reprit la parole:
- On dirait des animaux, en moins intelligent… Pas d’instinct de survie, ils foncent, et meurt, les uns après les autres… on pourrait presque laisser le bouclier les détruire tous.
- Si nous avions des années, sans doute. Laissa échapper son bras droit. Mais pendant que nous sommes coincé ici, à épuiser nos provisions, et à empêcher le peuple de sombrer dans le désespoir, Hilios continu de prendre le contrôle. Nous ne pourrons pas resté à l’abri jusqu’à ce que chaque être vivant de la galaxie ait foncé dans ce mur…
Les deux frères de race restèrent silencieux pendant un moment. Enfin, un bip retentit à leur oreille droite. Tout deux portèrent la main simultanément au petit appareil qui y était fixé, faisant apparaitre un petit hologramme devant leur œil, sur lequel s’inscrivit un message. Cette version High Tech du scaouter n’existait qu’en une poignée d’exemplaire et représentait le summum de la technologie en matière de tactique et renseignement. Il était tellement petit qu’il ressemblait plus à une oreillette qu’autre chose, et une fois installé, se connectait aux ondes cérébrales du porteur, obéissant à sa pensée. Seul les Seigneurs en était équipés, ils leur donnaient toutes les informations utiles sans les gêner, et l’absence d’écran permanent n’était pas du tout un problème pour ces êtres d’exceptions capable de ressentir l’énergie d’autrui.
- Serax nous attends au laboratoire, informa inutilement Kakarotto. Tout est prêt.
Vegeta acquiesça avant de marcher résolument vers la corniche de métal et de se laisser simplement tomber, bientôt suivit de son subordonné. Ils descendirent ainsi en chute libre sur une cinquantaine de mètres avant d’atterrir sur une plateforme translucide: la verrière de la salle du trône ouverte pour laisser passage aux deux éminents personnages. Quelques secondes plus tard, ils étaient dans le turbo-ascenseur qui les conduisit à toute vitesse de plus en plus bas, jusqu’à ce qu’ils passent définitivement sous terre, toujours plus profondément. Enfin, la capsule s’immobilisa, s’ouvrant sur un couloir immaculé remplit de gardes armées jusqu’aux dents. Ces derniers laissèrent passer leurs supérieurs qui filèrent sans encombre jusque dans l’un des endroits les plus sécurisés de l’empire, le laboratoire du professeur Serax, le plus grand génie de ce coté ci de l’univers.

À leur entrée dans le grand labo impeccablement stérile, ils purent constater d’eux même le nombre de personnes présentent, comme prévu. Nappa se tenait au bord d’une grande table sphérique au centre de la pièce, montrant une vision holographique de la région, couverte du rouge synonyme d’ennemi. Il était en grande conversation avec Yron, plus imposant que jamais, surtout depuis qu’il arborait une cicatrice dénuée du moindre poil sur tout l’abdomen, là ou un Chevalier avait bien faillit l’étriper moins de dix jours plus tôt, avant le rappel des élites à la base. Raditz se tenait contre un mur, silencieux, bras croisés. Kakarotto put remarquer au passage son bras gris et noir. La contamination faisait toujours sont chemin, et l’épaule était à présent également touchée, plus lente qu’auparavant cependant. De l’autre coté de la pièce, tout le reste du CI discutait sombrement, sans entrain. Styx lança un regard vers son saiyen quand celui-ci entra et détourna aussitôt le regard. Pour une raison que ce dernier ne s’expliquait pas, elle semblait l’éviter depuis quelques temps, et il avait un étrange pressentiment… Tous était maintenant harnachés en guerre avec les armures derniers modèles de l’armurier impérial, répondant au nom de Crakower, le maitre incontesté de toutes les technologies de l‘empire. Tout les équipements de qualité étaient de son fait bien qu‘il vécut reclus sur une lointaine planète. Et de fait, Vegeta resplendissait dans son armure royale, rehaussant encore son charisme naturel. Puis Serax s’approcha de son maitre.
- Mon seigneur.
Vegeta répondit d’un ton net et direct, comme à son habitude:
- Ne perdons pas de temps, faites nous un résumé de ce que vous avez trouvé.
Serax obéit dans l’instant, s’éloignant pour venir se placer devant la table holographique. Les lumières baissèrent quand il pianota sur la console de commande, et tout les regard convergèrent sur lui. Il parla de sa voix étrange et fluette:
- Bien. Messieurs, et Madame. Nous savons tous la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Depuis le début de cette guerre, nous perdons du terrain, encore et toujours, et les forces adverses ne font que croitre. Cela fait des semaines que je mène des recherches pour…
- Fais nous grâce de tout ton blabla, l’intello, viens en au fait, lança Nappa en frappant du poing sur la table, faisant vaciller l’image.
- L’intello à peut être trouvé un moyen de finir cette guerre, gros abruti, alors boucle là! Lui jeta Kakarotto au visage.
Le colosse montra les dents mais ne répliqua rien. Voila bien longtemps qu’il n’était plus de taille. Il se contenta de détourner la tête avec dédain, comme on ignore un importun. Serax, voyant la fin des hostilités, reprit:
- Euh… Je disais donc… Grace au restes de technologie ramené par le seigneur Kakarotto et au parasite planté sur le bras du seigneur Raditz, j’ai finalement trouvé une piste qui pourrais nous aider à arrêter Hilios.
Les oreilles se firent plus attentives tandis que le scientifique faisait apparaitre un modèle de parasite, qui grandi à vu d’œil sous l’effet de l’énorme zoom. Agrandit plusieurs centaines de fois, tous purent contempler la carapace de métal, couverte de minuscules glyphes invisible à l’œil nu.
- Gravées au laser lors de la fabrication. J’ai bien faillit passer à coté. J’ai eut de la chance de pouvoir bénéficier de la base de donnée de l’empire Cold. Cette langue a disparue il y a des millénaires. Le peuple qui l’a créé s’est éteint depuis longtemps. On ne sait rien d’eux, même pas leur nom. Je suppose qu’il s’agit des créateur de cette technologie, et peut être leur première victime. Dans les archives, et grace à un fragment de la mémoire du Chevalier, j’ai réussi à trouver l’emplacement d’origine de leur planète. Voyez plutôt.
Il enfonça quelques touches de plus et afficha une carte de la galaxie. Une croix lumineuse était fixé sur une planète.
- Ici, vous pouvez voir Vegeta Prime. Et maintenant…
Une autre touche, et la croix se mit en mouvement, traversant tout le territoire de Raditz, s’éloignant encore pour finir par… Sortir de la carte.
- Vous vous foutez de moi… Laissa échapper Raditz, abasourdi, en se décollant enfin de son mur pour approcher.
La carte effectua un zoom arrière, s’élevant à l’échelle de galaxie, ou la croix se fixa dans le vide entre celle du nord et celle de l‘Est. Rahab, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, lança:
- C’est impossible, vous vous trompez Professeur, il n’y a rien là. Il n’y a aucune vie dans le vide entre les galaxies.
- Aucune vie humaine en tout cas… Continua Rey, commençant à voir ou le scientifique voulait en venir.
- Précisément. Confirma ce dernier. La mémoire de la machine était dans un sale état, mais il semblerait qu’Hilios ait réussi à créer un espace viable autour de la planète. Et également à l’amener jusqu’ici, ce qui montre si besoin est les capacités effroyable de cette entité.
Pragmatique, Yron demanda:
- D’accord, nous savons d’où ils viennent. Mais à quoi cela nous avance?
Serax le considéra un moment avant de répondre:
- Nous allons nous faire massacrer si nous ne trouvons pas le moyen de déconnecter Hilios. C’est une machine, il a un bouton d’arrêt, c’est forcé. Et ou mieux que là bas avons-nous nos chance de le trouver? Et si nous ne trouvons pas ce bouton, peut être trouverons nous des informations. Ils nous faut aller là bas.
Le silence retomba tandis que chacun digérait l’information. Comme d’habitude, Vegeta pris sa décision, sachant que tous le suivrait:
- Très bien, il semble que nous n’ayons pas le choix… Nous irons donc sur cette planète. Mais il reste un problème. Nous ne pouvons pas désactiver le bouclier pour sortir, et nous ne pouvons pas sortir sans désactiver le bouclier.
Serax prit aussitôt la parole. Il avait de longue date réfléchit au problème:
- J’ai une solution mon seigneur. Si vous permettez?
- Je vous écoute.
- Eh bien… Eteindre le bouclier simplement nous exposerai immédiatement aux attaques ennemis, un vaisseau serait détruit bien avant de décoller. Mais si nous faisons sauter le générateur, la surcharge qui en résultera projettera littéralement le bouclier tout autour de nous, et détruira tout sur ça route, nous laissant l’occasion de nous sauver. La mauvaise nouvelle, c’est que nous perdrons la ville et la planète du même coup… Les autres cités résisteront peut etre suffisamment longtemps mais j’en doute…
Le silence, encore plus pesant. Et Serax n’avait pas fini:
- Et malheureusement, il faudra que tout les vaisseaux décollent très précisément à l’instant ou le bouclier explosera pour avoir une chance de partir avant la riposte, quelqu’un devra rester ici.
La tension grimpa son ultime cran. La situation était enfin posée, et tous comprenait: il faudrait quelqu’un d’assez fort pour faire sauter le générateur tout seul, chose qu’aucun explosif ne pouvait faire. Donc l’un d’entre eux… Une mission suicide en somme… L’empereur prit la parole une fois de plus:
- … Nous savons donc ce que nous avons à faire. Que les préparatifs à l’évacuation commencent. Nous effectuerons notre sortie demain. D’ici là, je laisse à chacun le choix de décider qui restera pour permettre le départ des autres. Nous verrons ça avant le départ. Maintenant, au travail. Rompez.
Lentement, tous se mirent en route, avec infiniment plus de poids sur le cœur qu’a leur entrée, ce qui n’était pas peu dire.


L’obscurité était presque totale dans les appartements. C’était l’heure la plus sombre, celle précédant l’aube. Malgré l’intense activité de la nuit, et bien qu’il eut mieux fait de prendre du repos, Kakarotto ne dormait pas. Appuyé contre la baie vitrée avec un de ses bras, il regardait sans les voir les flashs que provoquaient les infectés en se désintégrant au loin, en continu. Jamais il n’avait était si confus. Il était rempli de doute… et de crainte. La crainte d’échouer. La crainte d’être celui qui resterait, et périrait sans honneur, sous le nombre. Il était terrifié, même s’il ne voulait pas l’admettre, et c’était bien ça le pire. Il n’avait jamais connu la peur avant. Alors qu’il cogitait, il sentit une paire de bras d’albâtre glisser sous ses bras, depuis son dos pour caresser doucement son torse d’acier. Un léger baiser posé sur son épaule, avant qu’un menton parfait ne se pose sur cette dernière.
- Tu ne dors pas…
Kakarotto ne répondit pas. Il trouvait incroyablement apaisant le contact du corps nu de Styx contre le sien. Quelques heures plus tôt, ils avaient réussi à s’échapper ensemble pour s’offrir une étreinte fugace qui avait le curieux gout de l’adieu. Après ce moment, l’un des plus tendre qu’ils aient jamais eut ensemble, Kakarotto n’avait pu trouver le sommeil, et ils en étaient là.
- Tu as peur?
- Erf… Qu’est-ce que tu racontes? Un saiyen ne connait pas la peur.
Toujours si fier… Elle savait qu’il réagirait comme ça. Mais là, ils n’étaient que tout les deux dans la galaxie, et elle savait qu’il se montrait à elle sous un jour bien différent dans ces cas là. La preuve, il ne l’avait pas repoussé, il lui avait même prit une main qu’il serrait avec un douceur impensable d’un guerrier si implacable. Elle s’éleva de quelques centimètres du sol pour mieux poser sa tête sur l’épaule massive, et chuchota sans se laisser démonter par la rudesse de surface:
- Moi aussi j’ai peur.
Elle lisait en lui, évidemment. Inutile de jouer les fiers à bras avec elle… Mais il était hors de question qu’il soit faible, surtout devant elle. Mais celle-ci continua, une profonde détresse dans la voix:
- J’ai si peur Kakarotto. Si peur…
- Ne t’en fais pas. Je ne laisserai personne te faire du mal.
- Non… J’ai…
C’était le moment, elle le sentait, il fallait qu’elle lui dise maintenant.
- J’ai peur que tu ne puisse pas nous protéger toutes les deux…
Kakarotto resta immobile. Il ne comprenait pas ce que… Ce que… N… Non… C’était impossible…
Dans un état second, il se retourna et la fixa droit dans les yeux. Il avait mal compris, c’était obligé. Mais elle rajouta:
- … C’est une fille, Kakarotto…

On se demande parfois ce que recevoir une galaxie sur le coin du visage peut faire comme effet. Là, Kakarotto en prit deux de plein fouet. Il était totalement stupéfié. Jamais il n’aurait imaginé ça. Il ne pensait même pas que c’était possible de… Concevoir un enfant pour leur deux espèces. Ils étaient compatible d’un point de vue anatomique, ça c’était plus qu’évident, mais… Mon dieu… L’expression de Styx qui semblait au bord des larmes (chose qu’il aurait cru impossible) ne l’aidait pas à rationnaliser.
- Dis quelque chose.
- J… Je…
Une énorme explosion secoua la ville quand un bâtiment éloigné vola en éclat d’un seul coup. Aussitôt, toutes les alarmes de la ville se mirent en fonction, faisant un bouquant de tout les diables. Le couple se retourna vers la baie vitrée et put voir des dizaines de formes sombres s’égayer en tout sens depuis les ruines. Kakarotto le vit alors. Énorme, rougeoyant, Hilios avait rejoint le champ de bataille.

Toutes autres considération s’effaça dans l’esprit du guerrier et de la tueuse. La guerre venait les chercher, et ils ne se laisseraient pas prendre. Sans se concerter, les deux amants se jetèrent sur leurs affaires. Quelques minutes plus tard, le saiyen avait retrouvé sa seconde peau, et l’assassin sa tenue noire comme la nuit. À la seconde ou le mini scaouter fut fixé sur l’oreille, la voix de Vegeta retentit:
- Rejoignez nous immédiatement dans la salle du trône, ils envahissent le palais, nous partons tout de suite! Grouillez vous!
Le couple se précipita dans les couloirs, sous une lumière rouge vacillante. Le générateur principal était coupé. Au détour d’un couloir, un couple d’infectés se jeta sur leurs nouvelles proies. L’une finit encastrée dans un mur et l’autre découpé en tranche au niveau du coup et du torse, les impériaux n’avaient presque pas ralentis. Ils se taillèrent littéralement leur chemin jusqu’à la salle du trône ou ils trouvèrent tout le groupe de la veille, prêt au départ. Nappa ne put s’empêcher de hurler:
- Pourquoi on se réunit ici?? On aurait due sortir du palais immédiatement plutôt que monter tout en haut!
Vegeta s’approcha rapidement de son trône et pressa une séquence code. Dans un mur apparemment normal s’ouvrit alors la porte d’une capsule d’ascenseur.
- Nous n’avons plus le temps de rejoindre l’Impérial maintenant. Nous allons prendre la navette de secours. Avec elle, nous pourrons rejoindre une lune toute proche sur laquelle nous attends le Victory.
Le groupe se remit de sa surprise presque immédiatement. Partout dans le palais résonnait les cris des infectés, et le martellement métallique inexorable des chevaliers.
- On as plus beaucoup de temps. Quelqu’un doit rester pour surcharger le bouclier. Lequel d’entre vous?
Le silence revint, et tous étaient angoissés. Aucun ne voulait affronter le terrible destin qui attendait celui qui resterait. Mais parmi tout ces guerriers endurcis, redoutable, il en était un qui se trouvait maintenant éclairé d’une vision nouvelle. Car à présent, pour lui, tout était clair.

Kakarotto avança d’un pas et dit avec une assurance totale:
- Je vais le faire.
Tout les regards se tournèrent avec stupeur vers lui, même Vegeta était étonné.
- NON!!!
Styx avait hurlé sans même s’en rendre compte. Elle s’avança vers le saiyen suicidaire en bousculant tout le monde, même Nappa et Raditz, sans même s’en soucier:
- Tu ne peux pas faire ça!
Le saiyen n’était pas du même avis. Et la jeune femme fut stupéfaite car elle ne voyait pas la colère attendue briller dans ces yeux noirs.
- Je dois le faire et je vais le faire.
Il tourna la tête vers son empereur pour présenter ses arguments:
- On ne sait pas ce qu’il y aura sur cette planète. Vous aurez besoin d’un super saiyen et tu es le plus fort de nous deux. De plus je suis certain de pouvoir tenir assez longtemps pour détruire le générateur au bon moment. Aucun autre n’y arrivera. Il le faut.
L’empereur le dévisagea un moment, pesant le pour et le contre, et finalement, acquiesça.
- Entendu. Dans ce cas, tout le monde dans l’ascenseur, tout de suite!
Styx sembla devenir folle tandis qu’on tentait de la trainer dans la cabine:
- NON, NON, NOOON!!!
D’un violent coup de coude, elle se libéra de la prise d’Yron et fonça vers Kakarotto. Ce dernier ne bougea pas quand elle l’agrippa:
- Ne nous laisses pas. Je t’en supplie, viens avec nous!
Elle pleurait. Plus aucune retenu, elle pleurait toutes les larmes de son corps.
Lentement, Kakarotto la suivit. La futur mère se calma un peu quand elle pensa l’emporter et l’amena jusqu’à la porte de la capsule. Elle tenta un timide sourire:
- On y va. Ça va aller si on reste tout les deux.
Elle ne s’y attendait pas, mais son saiyen la saisit soudain et l’attira à elle, l’embrassant fougueusement pour la toute première fois de leur vie en public. Il recula gravement le visage et lui rendit son sourire. Mais la jeune femme ne souriait plus:
- Ne fais pas ça…
- Je t’aime.
Et il la repoussa violemment à l’intérieur de la cabine. Un instant plus tard, les portes se refermaient.

Il était maintenant seul dans l’immense salle du trône. Il regarda l’aube qui ne tarderai pas à poindre dans le ciel. Il était calme, parfaitement serein. Il avait enfin compris. Les premières créatures passèrent la porte.

L’ascenseur déboucha dans un tunnel profond sous la ville. Aussitôt le groupe se mit en marche. Styx ne disait plus un mot et suivait, sous le choc. Le vaisseau n’était plus très loin.

La salle du trône était pleine de créature maintenant, qui restaient là, grognantes et menaçantes. Une dizaine de chevalier entrèrent dans la pièce, et il arriva. Plus grand que tout les autres, immense et brulant de puissance, Hilios s’avança. Il dépassa tout le monde et s’arrêta à quelques mètres du saiyen… qui souriait.
- Avez-vous enfin décidé de fusionner, saiyen? Demanda la voix métallique.
Kakarotto souriait toujours, sans répondre. Le géant fit un pas.
- J’ai enfin compris…
Un autre pas.
- Toute ma vie, j’ai été dans l’erreur…
Un autre.
- Mais c’est terminé maintenant…
Encore un.
- Quel ironie, c’est à la fin que je comprends tout…
Un dernier. Un bras noir se leva vers le visage saiyen.
- J’ai fait mon choix.
Le geste s’interrompit, la voix de métal résonna, avec les accents de l’intérêt.
- Quel est-il?
Un poing d’une puissance formidable projeta les tonnes du monstre en arrière, en plein dans ses troupes, qu’il écrasa en nombre.
- TU NE PASSERAS PAS!!
La machine se redressa lentement, fixant ses yeux démoniaque sur le rebelle. Soudain, le soleil se leva dans le dos de ce dernier, accompagnant sa mutation brutale, et c’était pour l’intelligence artificiel comme si le soleil lui-même venait d’entrer dans la pièce.
- JE NE TE LAISSERAI PAS GAGNER!!!
Sa puissance montait en même temps que le soleil, et déjà, il atteignait ce qu’il croyait son maximum… Et le dépassait. Le vent qu’il projetait était terrible autour de lui. Jamais il n’avait été aussi fort. Jamais il n’avait été aussi sur.

Les moteurs du vaisseau était chauds. L’équipage embarqué. Plus que quelques minutes avant le décollage. Les trois saiyens restant restait parfaitement silencieux. Tout trois sentaient la puissance gigantesque dans la tour. Vegeta envoya le signal.

Le bâtiment était renforcé de toutes parts pour résister à tout, mais pas à ça. Les piliers, les murs, le sol, tout craquait et se fendait sous l’infernal déferlement de puissance. Kakarotto comprenait pourquoi. Il ne combattait plus pour se battre. Il combattait pour un but. Et son but était la vie de la femme qu’il aimait, et de l’enfant à naitre. Tout était enfin limpide et prenait un sens. Et cela lui donnait plus de pouvoir qu’il n’en avait jamais rêvé. Il poussa un cri de libération:
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!
Son aura était si compact qu’on l’aurait dit fait de lumière solide. Qu’était un pauvre bâtiment fait de pierre et de métal face à ça? Rien du tout, naturellement.

Le vaisseau décolla comme une fusée tandis que la porte secrète du hangar s’ouvrait au milieu d’une place banale. La navette en jaillit juste au moment ou tout le toit du palais, plusieurs milliers de tonnes de matériaux divers, volait en éclats en tout sens. Totalement surchargé, le bouclier explosa, désintégrant tout sur son passage sur des dizaines de mètres. Le vaisseau fila vers le ciel.

Des centaines… Des milliers… Tous se jetaient de toutes part sur le super saiyen surpuissant qui déchiquetait, vaporisait, écrasait tout sur son passage. Il lutterait jusqu’à son dernier souffle. Dix Chevaliers en morceaux sur le moignon de tout, et d’innombrable cadavres. Ils étaient si nombreux. Mais il n’arrêterait pas, jamais! Une douleur fulgurante dans son bras, soudain inerte. Impassible, il continu. Vingt Chevalier en moins maintenant, des milliers d’infectés en moins. Quatre de ses cotes explosent sous un coup qu’il n’a pas vu venir. Il riposte d’un Garrick Gun qui emportent des dizaines de machines. Un coup l’attrape à la tempe. Cinq Kienzan jaillissent en représailles. Sa jambe casse avec un balayage vicieux. Mais c’est sans compter sur sa deuxième qui traverse promptement le torse en entier du Chevalier sous lui. Une immense flamme bleue fond armure et peau dans son dos, mais le Vulcan Thorn le plus rapide et le plus puissant qu’il ait jamais fait explose dans un groupe, désintégrant tout ce qu’il rencontre. Si nombreux… Il hurle, et massacre. Rien ne parvient à l’arrêter, il combat pour ceux qu’il aime, et il est invincible. Qui peut lutter contre le pouvoir de l’amour alimentant la rage d’un saiyen? Personne! Il en tombe toujours plus, et bientôt il n’a plus qu’un bras valide. Couvert de sang et en miette, mais il se bat. Pour la victoire, il se bat. Pour son amour, il se bat. Pour défendre ce qui lui est cher, il se bat. Il se tourne par réflexe et voit le poing rouge et noir monstrueux d’Hilios lui foncer dessus.

Enfin, le vaisseau atteignit l’orbite, et commença à s’éloigner. Un silence de mort régnait dans l’habitacle. Vegeta se tourna vers ses frères. Ils avaient senti.
- Son aura a disparu.
Un sanglot bruyant résonna dans le cockpit. Dans son siège, tout au fond, une veuve laissait parler son chagrin.

Chapitre 27: deuil

Le Victory avançait dans l’hyper espace, gigantesque et immuable, sans un bruit, hormis un très léger vrombissement. C’était d’ailleurs l’un des seuls bruits perceptibles à bord. Un calme surnaturel planait dans les couloirs du vaste transport. De temps en tant, des bruits de pas légers, mais rien de plus. Tout l’équipage et les passagers pleuraient la terrible perte qui venait de leur être infligée. Kakarotto n’était plus. L’équipage venait de perdre l’homme qui les avaient guidés vers tant de victoire au fil des mois. C’était un terrible coup pour leur moral. Leur invincible chef, que personne n’aurait pu arrêter… était vaincu. Bien sur, l’empereur lui-même avait repris la relève, mais ça ne serait jamais pareil. Pour eux, un étranger leur avait indiqué le cap vers lequel ils fonçaient tous maintenant, depuis prêt d’une semaine. Lors de leur trop brèves sorties sous espace normal, ils avaient à maintes reprises scannées les fréquences impériales, mais rien. Comme si la galaxie ne se résumait plus qu’à eux à présent. Et la terrible crainte ne cessait de les tarauder. La crainte que ce ne soit pas qu’une impression, et que l’univers ne tombe bientôt totalement sous la coupe d’Hilios, la bête cybernétique qui avait même vaincu l’un des super saiyens.

La plus silencieuse de toute était bien la jeune femme du CI, Styx. Cette dernière s’était murée dans un silence total depuis la mort de son compagnon. Elle ne disait mot, et ne faisait qu’aller et venir dans le vaisseau, mangeant à peine, exécutant les quelques taches qu’on lui confiait sans se plaindre, puis retournait dans ses appartements. Sa conduite inquiétait très sérieusement les autres membres du CI, qui la considérait comme une sœur dans leur famille. C’était d’ailleurs précisément le sujet de la conversation que ces derniers tenaient dans la cantine déserte, autour d’une maigre ration militaire.
- Il faut qu’on fasse quelque chose pour la sortir de cet état d’apathie… lança Rey, reprenant une fois encore la conversation qui durait depuis des jours sans jamais trouver d’épilogue.
- Elle vient de perdre l’homme qu’elle aimait. Relança donc une énième fois Yron. Et le père de son futur enfant. On peut comprendre qu’elle soit mal.
- Quel idée d’aller s’enticher de ce Kakarotto aussi… Si de perdre quelqu’un au combat la gène à se point, pourquoi choisir un des plus gros bourrins de la création ? ajouta Rahab avec sarcasme, s’attirant immédiatement un regard foudroyant de son chef.
- Fermes la Rahab, si c’est pour dire des conneries. Et pour la dernière fois, c’est Seigneur Kakarotto. Qu’il soit mort ne change strictement rien à son statut, et nous lui devons le respect.
- Pff… t’énerves pas chef. Toute cette histoire de sentiment commence à me souler, c’est tout. Il faut qu’elle se ressaisisse maintenant, on va certainement dans le coin le plus dangereux de l’univers, et si elle est pas au top, elle se fera étriper avant même d’avoir poser le pied sur cette planète, là. Tu as essayé de lui parler ?
- Bien sur, mais autant s’adresser à un mur… Les Seigneurs Raditz et Nappa pourrait peut être tenté de lui parler, mais…
- Pff… Nappa ?? vous être sérieux chef ? demanda Rey, franchement surpris. Cette grosse brute a le tact d’un poing dans la gueule, vous le savez comme moi. Et Raditz n’est pas très causant il faut le dire, surtout depuis qu’il a ce truc au bras. J’ai l’impression qu’il est en train de perdre les pédales.
- Seigneur Nappa et Ra… Oh et puis zut… J’abandonne. Qu’est ce qui te fait dire ça ?
- Je ne dors qu’a peine une heure par jour, vous le savez. Et bien, croyez moi ou non, mais je suis sur de l’entendre régulièrement se balader dans les couloirs aux heures de repos, en marmonnant tout seul. Je crois qu’il entend des voix ou un truc comme ça. Il lance souvent des « fermes la ! » aux murs et des trucs comme ça.
- Il faudra le surveiller de très prêt. Je commence à me méfier…
- Et Vegeta ? lança soudain Rahab, coupant les deux autres.
- Quoi Vegeta ? demanda Rey, ne voyant pas ou son jeune camarade voulait en venir.
- Pourquoi il ne parlerai pas à Styx ? si quelqu’un peut la secouer, c’est lui je pense non ?
- L’empereur Vegeta n’a pas que ça à faire de réconforter une veuve. Trancha Yron.
- Ah ouais ? et officieusement chef, pourquoi ?
Yron sembla réfléchir un instant, avant de jeter un léger coup d’œil dans la cantine, puis après s’être assuré qu’elle était toujours déserte, il répondit :
- Avec tout le respect que je lui dois, je dois bien avouer que ça m’étonnerait qu’il en ait quelque chose à faire. Ça fait des années que je suis à son service, et je peux vous dire qu’il est juste, mais impitoyable. Tu n’étais pas là sur Eridan. Ce jour là, Styx a commis une erreur, et elle a bien faillit y passer, et pas de la main de l’ennemi.
Rahab resta interdit devant cette révélation, et Yron continua, inébranlable :
- C’est la plus grande leçon que j’ai retenu sur L’empereur. Il est juste et réfléchi, mais totalement intransigeant. Et pour être franc, je ne pense pas que le temps ait changé quoi que ce soit à sa mentalité. Après, je peux me tromper, mais si j’ai un conseil à te donner, suis ses ordres à la lettre au mieux de tes capacités. Il peut accepter l’échec si la situation est impossible, mais pas pour faiblesse personnelle.
Les trois membres du commando finirent leur repas dans le silence, les deux synthétiques debout telle des statues non loin de là.

Si dans le reste du vaisseau, le silence était quasi-total, ce n’était pas le cas de la salle de gravité, utilisé pour l’entrainement de tous l’équipage. A cet instant, elle était occupé par une seule personne, et réglé sur une gravité vingt fois supérieur à la planète Vegeta, totalement mortel pour tout autre que l’occupant actuel, qui pour les circonstances, bougeait avec une aisance proprement inhumaine. L’empereur Vegeta virevoltait à travers la salle, boxant l’air, sautant, courant et tirant des rafales d’énergies qu’il dépassait en super vitesse pour au choix dévier ou encaisser. La sueur avait totalement trempée le pantalon souple et robuste qui constituait son seul vêtement, ainsi que presque chaque centimètre carré du sol. L’aura qui l’entourait pulsait à un rythme frénétique tandis qu’il se battait contre la terrible pression. Mouvoir peut être quinze tonnes de muscles et d’os n’avait rien d’une partie de plaisir, et même le super saiyen devait se tendre à l’extrême pour supporter ces horribles conditions.

Il se figea soudain dans les airs, et atterrit lourdement, craquelant le dallage. Dix heures qu’il était entré… Il serra les dents. Insuffisant… insuffisant ! avec rage il marcha vers la console de contrôle près de la porte et pianota sur le contrôle. Vingt cinq fois Vegeta à présent, et le guerrier du même nom cru qu’il allait mourir immédiatement sous le nouvel afflux de poids en lui. Mais, déterminé, il se remit en mouvement, bien plus lentement qu’auparavant toutefois. Il ne s’était jamais entrainé à si haute gravité aussi longtemps, et dans un tel état d’épuisement, mais à présent, il devait compenser la perte de son partenaire d’entrainement. Un nouvel afflux de rage décupla sa puissance, et il se jeta soudainement en arrière, utilisant tour a tour ses bras et ses jambes pour se réceptionner, enchainant les saltos arrières avant de terminer son mouvement sur les mains, ou il se figea, en équilibre. Il entreprit alors de laisser descendre son nez jusqu'à à peine un centimètre du dallage, avant de pousser sur ses bras pour remonter, de plus en plus vite. Comme tout les autres, la perte de Kakarotto avait touché le grand homme, peut être encore plus que les autres, Styx mise à part. Deux ans a entrainer cet imbécile, à le voir devenir plus fort, et à devenir lui-même plus fort à son contact. Les liens qui c’étaient tissé entre eux n’avait plus rien à voir avec l’agacement d’avant. Kakarotto avait muri, était devenu plus calme, plus sage aussi. Et tellement plus fort… Vegeta c’était même surpris à ressentir de la fierté pour son élève, plutôt que la jalousie et la colère de ne pas être le seul super saiyen du millénaire, comme le voulait la légende. L’empereur se rendait maintenant compte qu’il venait de perdre un outil très précieux, mais par-dessus tout un ami. Et ça le mettait en rage. Il en voulait à Kakarotto d’être mort, à lui-même d’être à ce point touché par ces sentiments de faibles, à l’autre pourriture de machine qu’il enverrait bientôt ad patres dans des souffrances que même une machine pourrait ressentir… Finalement, l’entrainement était un excellent moyen de libérer sa frustration et sa rage, sans détruire tout le vaisseau. Il se remit d’aplomb en se propulsant avec ses bras et continua l’entrainement. Environ deux heures plus tard, en sang, brulé et totalement vidé, il réussit à se trainer jusqu'à la porte, et désactiva la gravité une seconde à peine avant que ses cheveux et ses yeux ne retrouvent leurs teintes normales. Il prit quelque secondes pour se réhabituer à la pesanteur classique, apprécient au passage les choses simples, comme le fait que les gouttes de sueur tombant de son visage sur son torse ne lui donnaient plus l’impression de prendre des coups de marteau, puis il sortit.

Pour des raisons évidentes, la serre du vaisseau n’était pas très loin de la salle d’entrainement, et elle était vide de monde. On aurait dit une jungle miniature, qui abritait des arbres et cultures hydroponiques à même de fournir le vaisseau en fruits et légumes frais, égayant légèrement la bouillie vitaminé infâme de l’ordinaire. Raison évidente car c’était également dans cette serre que se trouvait le minuscule et immensément précieux arbre à senzu du vaisseau. Depuis sa découverte sur terre, les scientifiques s’étaient penchés sur la culture du senzu et avait finalement réussi à l’adapter à la vie hors Terre. L’arbre principal était sur une planète tenue secrète pour des raisons évidentes, et des boutures étaient présentes dans tout les lieux stratégiques, les plus grosses bases ou les vaisseaux amiraux par exemple. Le seigneur de l’univers entra dans la pièce en titubant et se dirigea aussi vite qu’il le pouvait vers le petit arbre, d’à peine trente centimètres de haut. Il prit une des six fèves présente dans les branches, consternait comme toujours que ce soit là la récolte de plus de six mois. La production en grande quantité n’était vraiment pas pour tout de suite, et quel dommage ! conscient de cela, le saiyen ingurgita le senzu, se promettant de ne plus s’entrainer si férocement d’ici leur arrivée. Inutile de gâcher des ressources si précieuses. Revigoré, Vegeta vit avec satisfaction ses plaies cicatriser et sa fatigue disparaitre. Il se sentait à nouveau fort, plus qu’avant même. Son entrainement avait été profitable, en plus de le calmer. Il allait partir quand il avisa qu’il n’était en fait pas seul. Non loin de là, l’observant de ses yeux rouge de chat, une tristesse infinie au fond de ces derniers, Styx était assise sous un arbre, sans esquisser le moindre geste. Vegeta et elle se fixèrent mutuellement un long moment, sans rien dire, jusqu'à ce que finalement, et toujours sans le moindre mot, la jeune alien ne se lève pour se diriger vers la porte. Elle était à cinq mètres quand elle entendit, d’une voix totalement différente de l’autorité divine habituelle, un voix calme et grave, profonde et mélancolique :
- C’était un grand guerrier.
Surprise, elle se retourna pour regarder son maitre dans les yeux. Les yeux noirs qui la fixaient étaient durs, mais pas autant que d’habitude, une autre émotion était visible dedans. Une tristesse… Une tristesse que la veuve connaissait parfaitement.
- Il était le digne représentant de notre race… Aussi digne que moi d’être un super saiyen.
Entendre un compliment de ce genre dans la bouche du souverain si fier était tout à fait inattendu, ce qui empêcha Styx de tourner les talons.
- Et c’était aussi mon ami.
Là, c’était le comble ! qu’avait elle bien pu faire pour qu’il la juge digne de ses confidences ? le regard du saiyen changea soudain du tout au tout :
- Comment oses tu ??
Elle se trouva pétrifié par le ton dégouté de ce cri.
- Comment oses tu cracher ainsi sur la mémoire de Kakarotto ?
Styx sentit une vague de colère l’envahir et elle ouvrit enfin la bouche, du moins elle tenta :
- Je ne crache pas…
- BIEN SUR QUE SI ! hurla l’empereur avec une voix terrible. Ton comportement est un affront à tout ce que représentait celui que tu prétendais aimer !
- C… Comment ça… ?
- Que crois-tu que penserais Kakarotto maintenant, pauvre lavette ? De te voir ainsi t’apitoyer sur ton sort comme une gamine peureuse ? Tu es une insulte à sa mémoire !
La jeune femme répliqua, des larmes coulant sur ses joues, hors d’elle :
- Et que dois-je faire alors ?? Rien ne me le ramènera ! il est perdu et rien de ce que je pourrais faire ne changera ça ! A quoi cela me servirai de lutter encore et toujours ??
Elle ne vit pas arriver la gifle qui la jeta à terre, sans dommage, hormis pour son ego. Elle releva les yeux vers ceux terrifiants de rage de son supérieur, dont une aura invisible provoquait un vent de plus en plus fort dans la pièce.
- BATS TOI !
Elle resta immobile, tétanisée.
- Bats toi pour l’honorer ! Trouves celui qui te l’a enlevé pour te venger, annihiles le ! respecte l’héritage saiyen qu’il t’a laissé, et sois digne de lui !
Il se calma soudain, l’observa un moment, puis lui parla en pivotant doucement :
- Ne cesse jamais le combat. Montres toi digne de ce qu’il était. N’abandonnes jamais.
Il jeta un regard au ventre de la jeune femme qui affichait déjà un début de rondeur.
- Et élèves ton enfant pour qu’il se montre digne de son héritage. Autrement, je peux te jurer que je te tuerai de mes propres mains !

Lentement, très lentement, chaque mot de l’empereur se mit en place dans l’esprit de la vampire. Chaque parole était une lame qui venait la frapper de plus en plus fort, et curieusement, c’était comme si chacun de ces coups venait retirer peu à peu cette gangue d’apathie et de tristesse qui l’avait emprisonné jusque là. Il avait raison… totalement raison. Doucement, elle se remit debout et fixa le dos de… l’ami de celui qu’elle avait tant aimé. Elle lâcha juste :
- Je le ferais… M… Merci… Seigneur Vegeta…
Et elle tourna les talons, l’esprit plus clair et la démarche plus résolu que jamais encore auparavant.

Seul dans la serre, Vegeta souriait. Il avait réussi à la sortir de sa torpeur, et elle pourrait enfin tenir une vrai place dans les événements à venir. L’empereur sentait, sans qu’il sache pourquoi, que sa présence pourrait bien être déterminante pour la suite. Mais ce n’était pas la seule raison qui l’avait poussé à faire cela. Toujours souriant, il leva les yeux vers un lieu que lui seul semblait capable de voir, et dit :
- Elle sera digne de toi, mon vieil ami. Nous le serons tous…
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Jeu Août 11, 2011 23:05, édité 3 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Ven Juil 22, 2011 21:56

Spoiler
sonluffy-z a écrit:
Mais t'inquiète en ce qui concerne ton nouvel ennemi ce n'est pas un plagiat de Pride


roooh, j'en suis revenu de ça, tkt pas. au final, c'est normal que je m'inspire même inconsciemment d'une tonne de choses, star wars en premier :)

Tendou Buu a écrit:C'est lui:
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Beuuuuuuuh... ah non, c'est pas du tout ça, la "chose" (qui a un nom nul mais don't spoil :P ) n'a que deux yeux de feu, et elle vous dira franchement quelque chose quand vous la verrez mieux.

Edit: eeeeeeet nouveau chapitre :)

edit: ajout d'ancien chapitres disparus

Chapitre 29: Deadalus

- Sortie de l’hyperespace dans trois minutes.
L’annonce faite sur un ton professionnel et efficace résonna sur le pont du vaisseau. Serax et Vegeta se tenaient cote à cote devant la fenêtre d’observation leur montrant les distorsions extérieurs. Depuis peu, celles-ci semblaient étranges, plus sombres, presque noires. Serax répondit à la question posée à ce sujet par l’empereur:
- Nous sommes sortis de la galaxie, le vaisseau traverse actuellement le vide immense entre la galaxie nord et celle de l’est. Je ne pense pas exagérer en disant que nous sommes les premiers à tenter l’expérience. Espérons que tout les calculs sont corrects…
Vegeta ne quittait pas des yeux l’extérieur, et il demanda:
- Que risquons nous en cas d’erreur?
Serax eut l’air embarrassé:
- Eh bien… Ce ne sont que des spéculations mon seigneur, comme je vous l’ai dit, nous sommes des pionniers dans le domaine… Je vais tenter de vous expliquer. Hilios, nous le savons grâce aux restes du Chevalier, a réussi à transporter on ne sait comment la planète dont il est issu dans ce grand vide, et à créer une véritable « poche de vie » autour de cette dernière. Gravité, air, toutes les composantes atomiques de l’espace normal, comme s’il avait prit un bout d’espace et l’avait transporté tel quel. Si nous atterrissons hors de cette bulle, le vaisseau sera très probablement détruit en un millième de seconde. Par quoi? Aucune certitude… Pression, distorsion spatio-temporelle, que sais-je encore… En tout les cas, nous serons pulvérisé, ça ne fait presque aucun doute.
L’empereur pesa un moment ces propos, dans un silence presque total, avant d’ajouter:
- Une mission suicide en somme… D’après vos recherches, c’est Hilios lui-même qui maintiendrait en place cette fameuse bulle. Soit il nous tue, soit nous le tuons, et tout sera détruit…
- …
Le silence se prolongea un temps jusqu’à ce que Vegeta relève soudain la tête, déterminé:
- Peu importe! Je ne laisserai pas cette machine me prendre ce pourquoi j’ai tant travaillé. Cet empire est à moi, personne ne me le volera. De plus, en tant qu’empereur, je me dois d’appliquer la justice. Pour toutes ces morts, pour la destruction de tant de mondes, pour Kakarotto, ce tas de ferraille va amèrement regretté le jour ou il a choisi de s’en prendre à l’empereur Vegeta!

Il resta ainsi, immobile et majestueux. Il était si concentré sur son objectif qu’il ne remarqua même pas que tous s’était arrêté pour l’écouter. Quand les taches reprirent, chaque mouvement était plus motivé. Le seigneur de l’univers avait parlé, tellement plein d’une inaltérable assurance que, malgré la peur de la mort, tous se prenaient à croire, plus qu’a leur survie, plus qu’a leur envie d’échapper à l’entité terrifiante. Ils avaient foi en leur seigneur, et ils savaient tous qu’il triompherait de cet obstacle, et de tout les autres. Et enfin, l’officier de navigation lança:
- Sortie de l’hyper-espace.
Un tremblement plus tard, le vaisseau jaillit soudain sous espace normal, suffisamment longtemps pour que l’équipage s’en rende compte, signe de leur réussite. Tout ceux qui jetèrent un œil à l’extérieur se figèrent. Même l’empereur lui-même avait écarquillé les yeux devant cette vision unique.

Au dehors, se tenait au loin une grande boule grise entourée de six appareils absolument gigantesques. On aurait dit des sortes de panneaux solaires, long de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres. Ils gravitaient loin autour de la planète, bien plus grande que Vegeta ou la Terre… Peut être cinq fois cette dernière au bas mot. De ces appareils jaillissaient une lumière intense et perpétuelle, qui fournissait la lumière et la chaleur nécessaire à la conservation de l’intégrité de l’atmosphère. Et c’était totalement vital, car le plus dérangeant dans tout cela, c’était que tout autour, il n’y avait… Rien. Absolument rien, aucune étoile, le noir total.une seule chose visible, la planète, comme plantée là. Aux yeux d’organiques ayant toujours vécu entouré d’un tapis d’étoiles, et d’un soleil réconfortant, c’était extrêmement dérangeant.

Vegeta revint finalement de sa stupeur, retrouvant son calme habituel. Il réveilla Serax avec ces mots:
- Eh bien professeur, tout est conforme à vos théories?
Ce dernier revint aussi de sa surprise et pianota sur sa console portable, attachée à son bras. Ensuite, il répondit:
- Je pense que oui mon seigneur, bien que je n’aurais jamais imaginé quelque chose de semblable… Mais d’après les premiers scans, la planète possède bien une atmosphère respirable, et une température acceptable, dix degrés semble-t-il. Aucune forme de météo, pas de nuage, humidité très réduite. La planète a l’air à au moins 99% composée du même alliage que le Chevalier. C’est stupéfiant…
Vegeta enregistra ces informations, et ordonna:
- Ok, approchons nous doucement pour avoir des scans plus poussés. État d’alerte maximal, toutes les armes prêtes au combat.
En quelques minutes, les alarmes sonnèrent et tout l’équipage se mit en mouvement comme convenu. Le vaisseau approcha alors doucement de son objectif. Le saiyen eut alors la surprise de constater que son subalterne semblait ruminer quelque chose.
- Qu’y a-t-il?
- C’est étrange… Je capte certaines choses tout à fait inattendue…
Le saiyen resta silencieux tandis que le Phasm cherchait ses mots:
- Il n’y a pas la moindre signature énergétique sur la planète d’une part et… Je capte une présence… Biologique.
- Quoi?
Pressant un bouton, le scientifique fit apparaitre une carte sphérique de la planète.
- En bleu, vous avez les énergies technologiques…
Pas une trace de bleu sur la carte en effet.
- Et en rouge, l’énergie biologique, celle émise par tout être vivant.
Un seul et unique point rouge sur toute la carte.
- D’après les scans, la planète est recouverte de bâtiment, ou en tout cas, de structure qui y ressemble. L’énergie est sur une sorte de grand plateau de métal entouré de bâtiments… A vue d’œil, toute la planète est inactive, pas la moindre trace d’énergie, ou de mouvement, rien…
- Nous avons peut être trouver le marionnettiste… Répliqua Vegeta avec un sourire sans joie. Les communications fonctionne bien?
- Oui mon seigneur, pas de champ de parasitage ou autre.
- Très bien, restez ici, ne prenons pas de risque. Je prend le CI, Nappa et Raditz, et nous allons voir.
Alors qu’il tournait déjà les talons, Serax l’interpella:
- Euh… Mon seigneur, concernant Raditz…
Vegeta pivota rapidement:
- Il risque de passer à l’ennemi très bientôt? Je sais. Mais même si sa puissance à augmenté, il n’est pas de taille contre moi, je préfère le savoir avec nous que dans ce vaisseau. Vous n’êtes pas d’accord?
- Euh, oui… Vous avez raison mon seigneur.
Sans plus de palabre, l’empereur parti rejoindre ses troupes. Bientôt, il saurait tout.

Étrange, c’était le mot. Depuis le sol de la planète, tout était encore plus bizarre. Tout le tour de cet étrange rectangle de métal était bordé de bâtiment aux formes arrondis, tel du métal en fusion qui se serait soudain solidifié, donnant d’étranges tours se tordant en tout sens selon des lignes imprévisibles. Le ciel d’un noir d’encre était en parti caché par le monstrueux « soleil » artificiel au dessus de la planète. Il faisait froid, et l’air était étrange. Immobile, sans le moindre vent, rempli de l‘odeur obstinante du métal omniprésent. La navette c’était posée à quelques distances de la structure centrale, une sorte de grosse pyramide noire. Tous étaient aux aguets, fort étonné de l’absence totale de comité d’accueil. Le premier à parler fut Rahab, observant d’un air ironiquement ravi les environs:
- Charmant… Chef, je veux prendre ma prochaine permission ici.
- Et moi donc… Lâcha le colosse blanc à la grande surprise de l’adolescent. L’humour n’était pas vraiment la spécialité du chef du CI.
Ce dernier avait l’œil alerte et observait du coin de l’œil Raditz. Le saiyen au bras de métal avait le regard vide et fixait le paysage sans trahir la moindre émotion.
- Vous allez bien, seigneur Raditz? Lança avec une méfiance évidente le chef de l’élite.
- …
- Seigneur?
Toujours aucune réponse, et tous s’étaient retourné vers lui maintenant. Finalement, Vegeta lui-même approcha et secoua violemment l’épaule grise. Le saiyen réagit enfin:
- Hé! Mais quoi??
- Tu es en train de perdre le nord, Raditz? Tu es de plus en plus bizarre, as-tu l’intention à tout hasard de laisser cette ordure prendre le contrôle?
La question contenait un tel taux de menace que même le saiyen comateux eut un frisson et une goutte de sueur, qui dévala son front tandis qu’il bredouillait:
- N… Non… B… Bien sur que non Vegeta, allons, tu me connais depuis des années, tu sais que je ne suis pas du genre à te trahir… Même au profit de l’intelligence intemporelle.
- Comment tu l’as appelé? Intervint Nappa, juste à coté. Ça m’a semblé un peu trop respectueux pour la ferraille. Si tu veux mon avis Vegeta, il est plus que tant d’arracher ce vilain bras. Au moins, si ça ne lui rend pas sa tête, il sera moins dangereux quand il passera à l’attaque.
- N… Mais NON! Vegeta enfin! Tu ne vas pas écouter ce gros crétin!
- Comment tu m’as appelé, l’avorton??
- FERMEZ LA!!
Le cri raisonna sur toute la plaine de métal, semblant se répercuter sur les bâtiments au loin en un million d’échos faibles. Le prince des deux querelleurs reprit:
- On est en plein dans la gueule du loup et vous perdez encore du temps à brasser de l’air?? Je commence à en avoir assez de vous deux. Votre dernière chance vient de commencer. Une autre erreur, ou une autre connerie, et derniers saiyens ou pas, je vous jure que je vous met en pièces!
Une peur, visible et forte, se refléta sur les deux visages qui devinrent immédiatement plus calme.
- Oui, Vegeta, pardonnes nous.
- Pardon, Vegeta…
L’empereur les ignora royalement et parti à grand pas vers la structure. Il lâcha juste ses ordres rapidement:
- Bon, on n’a pas que ça à faire. Styx, tu viens devant avec moi, Yron et Rahab vous vous occupez des flancs, Rey, tu te tiens prêt a nous défendre au milieu du groupe. Strya, Bane et Nappa, arrière garde. On se bouge!
Il jeta un œil au dernier saiyen sans ordre.
- Toi Raditz, tu restes avec nous, et tu tache de te contrôler. Le moindre mouvement suspects, et tu perdra ton bras, ou la vie, ok?
- Ou… Oui…
Le commando se mit en formation et partit rapidement. Bientôt, l’énorme pyramide se révéla dans toute sa lugubre splendeur, un monolithe noir. Une ouverture de plusieurs mètres de haut et de large se révéla bien vite au groupe qui entra sans attendre.

L’intérieur était totalement vide, et devait, au point le plus haut, faire une centaine de mètre de haut à la pointe. Un fin rayon de lumière extérieur partait de cette dernière pour aller frapper la seule chose présente. En tout, la salle devait bien faire dans les cent mètres de large, et ne contenait donc qu’une sorte d’énorme cristal translucide, de dix mètres de haut pour dix de large, semblant taillé de façon inégale, telle une pierre précieuse brute. Elle renvoyait la lumière en tout sens comme une grande boule à facette, éclairant brillamment toute la salle. Rapidement, tous furent à quelques mètres de cette étrange objet, et Styx demanda:
- Je me demande à quoi sert ce truc… Vous croyez que c’est la mémoire centrale de l’autre saloperie?
La haine était palpable dans son ton, et on la sentait prête à faire voler le drôle de diamant en éclat au moindre ordre.
- Je ne pense pas… répondit Rey. Regardez… Il y a quelque chose là dedans.
Et effectivement, en passant outre les reflets, tous purent enfin voir que le cristal n’était pas vide. Incrusté à l’intérieur se tenait une créature tout à fait étonnante. Quatre bras munis chacun de six doigts, près de trois mètres de haut, peu musclé pour sa taille et vêtu d’une toge blanche le recouvrant de l’épaule droite à la hanche gauche, révélant un pan de son torse. La tête était parfaitement ovale, muni seulement de deux yeux blanc pour tout ornement. Sa peau était d’une stupéfiante couleur dorée, et on aurait dit une statue d’or figé dans le verre. La pureté se dégageait de ses traits simples et agréables. Et il était là, tel un homme de Vitruve, bras largement écartés, fixant un point invisible.
Vegeta commenta en touchant le cristal:
- Et bien… Je crois que nous avons trouvé l’un des représentants de la race disparue. Je me demande comment il a atterrit là…
- Ouuuaaaaaaaaaaahhhhh…
Lorsque le soupir fantomatique retentit dans la pièce, l’empereur se jeta aussitôt en arrière tandis que tout le groupe se mettait en position de combat. Un voix tout aussi fantomatique, chargée de tristesse et de résignation, parla alors, comme jaillissant des murs:
- Qu’est-ce donc…? Un groupe de créature vivantes venu me rendre visite… Hilios… Ne m’accorderas-tu jamais la paix? Pourquoi toutes ces visions et fables de l’esprit? N’as-tu pas encore étudié tout les aspects de mon esprit torturé?
Le commando ne semblait absolument pas rassuré. Au bout d’un moment, Vegeta se détendit et, toujours sur ces gardes, approcha à nouveau le cristal. Il questionna alors l’alien inconnu emprisonné:
- Qui es tu?
Un nouveau soupir traversa la salle:
- Ouuuaaaaaaaaaaaahhh… Repart dans le néant, créature onirique… Je n’ai pas l’intention de satisfaire les cruelles attentes de ton créateur aujourd’hui…
La « créature onirique » au cheveux hérissés commença doucement à perdre son calme:
- Je n’ai rien d’une invention de ce tas de ferraille! Je suis l’empereur Vegeta, venu ici pour trouver des réponses! Si tu ne me crois pas, et que tu refuses de me répondre, je t’apporterai la preuve de mon existence en faisant sauter immédiatement ton foutu cristal et toi avec, est-ce assez clair?
D’abord le silence, puis une sorte de vibration allant en s’amplifiant. Le saiyen colérique comprit bientôt qu’il s’agissait d’un rire. La voix fatigué reprit alors:
- Une réaction pleine de fougue et d’émotions vives. Bien trop vivace pour être l’œuvre de la machine… Tu serais donc réel? Est-ce donc possible qu’après tant de temps, l’on me rende enfin visite? Empereur Vegeta… Quel titre… Et ce nom… je détecte des racines de langage bien rare… Serais-tu Saiyen mon irritable ami?
La colère fit instantanément place à un intense étonnement:
- Tu connais la race des saiyens?
- Je connais nombres de choses… J’ai donc vu juste… Un Saiyen… Quel inestimable visite… Et quel incommensurable danger… Je crains que la victoire de l’entité ne soit plus très loin si tu devais tomber entre ses mains, fier combattant Saiyen…
- Je… Je ne comprends pas ou tu veux en venir… Qu’est-ce que c’est que cette histoire?
- Aaah… Une histoire… Oui, en effet, il s’agit bien d’une histoire à part entière… Longue, et passionnante… Mais infiniment triste aussi…
- Grrr… Vas-tu finir par me répondre à la fin? Je n’ai pas le temps d’écouter tout ça! Je suis venu trouver un moyen de détruire Hilios, c’est capital!
- Hum… Une tache si colossale pour de si menus épaules…
- Ne te moque pas de moi, créature! Si tu connais ma race, tu sais que nous les Saiyens sommes capable de tout! Maintenant réponds moi avant que je ne te fasse fondre comme un glace au soleil!
- Oh! Oh! Que de magnifique résolution je vois en toi, mon jeune et susceptible ami. Et bien… Soit. Tu apprendras de moi tout ce qui te sera utile pour combattre Hilios. Toute histoire as un début, et une fin. Il serait fort mal avisé de commencer ailleurs qu’au début, je vais donc tout te dire.
Vegeta se calma finalement et recula d’un pas:
- Enfin! Très bien, je t’écoute.

La créature entama alors son récit:
- Pour commencer, sache que je me nomme Deadalus, membre de la fier et ancienne race des Gardiens du Savoir. Ce que nous faisons défini ce que nous sommes, et dans le cas présent, ce nom fut tout indiqué. Nous étions un peuple pacifique, dont la maitrise des sciences et de la technologie nous permit très tôt de surpasser nos adversaires sur le champ de bataille. Ainsi, nous pûmes nous épanouir dans tout les domaines, les arts, les sciences, la philosophie… Et nous découvrîmes rapidement l’univers immense gorgé de vies et de savoir. Que de nouvelles possibilités s’ouvraient à nous alors. Nous nous fîmes les chantres de la connaissance, et bientôt, nous primes contact avec des milliers de peuples de part l’univers. Nous recueillîmes tout le savoir que nous pouvions trouver, en échangeant le notre au passage, cela va de soit. Bientôt, notre peuple devint synonyme de paix et de savoir dans toute la galaxie. Mais tout savant que nous étions, nous n’en demeurions pas moins des créatures mortels, avec des rêves, des désirs… Et des ambitions.
Devant la pause que fit Deadalus, Vegeta se permit de commenter:
- L’ambition est une qualité, elle m’a mené au sommet. Qu’elle mal y a-t-il a ça?
- En effet, l’ambition peut être un excellent moteur au progrès et à l’accomplissement… Mais nous fîmes bientôt l’amère expérience de ce qu’un excès d’ambition peut apporter. Nos connaissances n’avaient pas de limites, et nous en voulions toujours plus… Quand toutes les connaissances possibles et imaginables nous furent acquises, nous ne sûmes pas l’accepter. Notre destruction était dès lors inévitable…
Une immense tristesse accompagna la suite:
- Et je porte l’éternel honte d’en avoir était l’architecte.
- Que veux tu dire?
- Parmi mes frères, j’étais le plus brillant, ce qui n’était pas peu dire pour notre espèce. Avide de connaissance, je mis en commun le savoir de nombre d’entre nous, et je finis par mettre au point la clé ultime de notre progression, l’avènement de notre technologie si avancée: Hilios…
- C’est toi le créateur de cette chose immonde? Lança Styx, incapable de se contenir. La ton de culpabilité la dissuada cependant de hurler encore:
- Je porte la honte de cette aberration depuis des millénaires, et ce fardeau est toujours aussi fort. Jamais je ne m’amenderai, j’en suis tout à fait conscient…
Vegeta reprit:
- Peut être pas, mais tu fera un pas dans la bonne direction en nous disant comment le stopper. Continus.
- Très bien… Je venais donc de mettre au point l’intelligence cybernétique Hilios. C’était une véritable merveille, un esprit de pure logique, capable d’apprendre et de réutiliser sans la moindre faille tout le savoir qu’il pourrait acquérir. Je l’avais programmé avec le crédo de notre société, « savoir et ordre ». Comment aurais-je pu savoir…
- Que veux tu dire?
- Hilios effectua d’abord son travail à la perfection. Il assimila toutes nos connaissances. Son cerveaux cybernétique lui permettait de traiter des milliards d’informations simultanément. Ainsi, après avoir acquis tout ce qui était possible, il pouvait commencer à mener ses propres recherches pour en découvrir encore plus, et nous communiquer ses résultats. Imaginez un peu, des dizaines d’années de recherches effectués en quelques semaines à peine… Nous ne réalisions pas notre erreur…
Deadalus se tut un moment, puis reprit, un désespoir ancien mais toujours aussi vivace dans la voix:
- Hilios ne se cantonna pas à progresser dans les domaines scientifiques et artistiques… Il commença bientôt à extrapoler sur sa mission, sur lui-même, sur notre crédo et nos notions d’étiques… Le verdict qu’il nous livra alors fut sans appel pour nous tous: l’ordre et la connaissance parfaite ne pouvait être atteint par les créatures organiques sans qu’il les guide. Nous devions tous le rejoindre, pas seulement de notre gré, mais aussi joindre nos corps et nos esprits aux siens, afin qu’il puisse tous nous protéger de nous-mêmes et atteindre son but. Ses connaissances étaient alors bien au delà de tout ce que nous pouvions imaginer… il avait envahi tout nos réseaux, reprogrammer nos usines pour produire ses unités de contrôle mental. Il asservit mon peuple en entier en quelques jours…
- Pourquoi ne pas avoir à ce moment là pris le contrôle de la galaxie?
- Un esprit éternel est éternellement patient. Hilios avait tout ce qu’il lui fallait pour passer à l’action, mais il pouvait tout de même échouer. Pour cet esprit parfait, le droit à l’erreur n’existait pas. Il se retira donc de la galaxie, effaçant sa trace et notre existence de l’histoire, dans tout les réseaux… Les autres peuples nous cherchèrent probablement, mais notre planète étant dans le vide entre les galaxies, comment aurait-il pu nous trouver? Progressivement, nous avons été effacé des mémoires par le temps lui-même. Hormis quelques bribes peut-être, je ne sais pas…
- Pourquoi t’as-t-il gardé ici?
- Pour mon malheur, il fallut qu’Hilios me conserve dans l’espoir de comprendre l’illogisme et l’irrationalité inhérente à tout être organique… Il expérimente avec moi depuis des millénaires, sans trêves… Peut être aussi l’interrogation la plus irritante pour lui: comment un être imparfait avait-il pu créer ce qu’il considère comme un esprit de perfection? Qui peut savoir ses raisons au final…
Le silence retomba un moment, avant que Vegeta ne questionne à nouveau:
- Pourquoi as-t-il attaqué maintenant? Et quel rapport avec ma race?
- Aaaah… Mais tout… L’erreur n’était pas permise dans son plan, il lui fallait la certitude de l’emporter quand il se dévoilerait. C’est alors qu’il tomba presque par hasard sur votre peuple, et sur la légende d’un être organique dépassant toute les limites, dont l’énergie serait absolument sans commune mesure, et aussi infinie que l’espace…
- … Le super saiyen.
- … Le super saiyen.
Vegeta et le prisonnier avaient tout deux prononcé ces mots en même temps. Et ce fut Deadalus qui reprit:
- En effet… Il se mit alors a étudier votre peuple, décidé à ne sortir de l’ombre que quand cet être d’exception sortirait de l’ombre, et lorsqu’il serait sur de pouvoir l’utiliser.
- Alors pourquoi maintenant si cela fait des milliers d’années qu’il guette?
- Je ne suis pas dans ses secrets, mais je suis à peu près convaincu que les super saiyens étaient jusque là doté d’une caractéristique qui avait convaincu Hilios qu’il ne pourrait vaincre. Cela à changer cette fois ci, apparemment…
- Mais pourquoi veut-il le super saiyen?
Deadalus pesa bien ses mots avant de répondre:
- Le savoir d’Hilios est incommensurable, mais ses ressources ne le sont pas. S’il en avait l’énergie, les lois de l’univers elles-mêmes ne seraient pas un obstacle pour lui… Et le corps d’un super saiyen génèrent naturellement une quantité phénoménale d’énergie. S’il parvenait à prendre possession d’un tel corps, qui sait de quoi il serait capable…
- Tout serait perdu?
- Pas nécessairement. Car pour qu’Hilios soit à même d’exploiter à fond le potentiel du super saiyen, il devrait y placer l’essence de son programme. Il ne pourrait dès lors plus s’en détacher sans tuer le corps, et perdre son outil de victoire.
- Nous pourrions le tuer en tuant l’hôte?
L’espoir perçait dans la voix de Vegeta, bien que l’idée de se laisser possédé et tuer n’était pas du tout à l’ordre du jour. Deadalus reprit:
- En théorie, oui… Mais qui pourrait battre un tel être, armé de la connaissance absolue? Ce serait tout simplement impos…
Jaillissant soudain totalement par surprise, une lance d’énergie en fusion perça le bloc de part en part et y resta ficher, planté en travers de la poitrine de Deadalus. Aussitôt, l’énergie commença à recouvrir le bloc sous les yeux horrifiés de tout le groupe, dont le chef s’exclama:
- Le Vulcan Thorn???
En quelques secondes, la terrifiante attaque réduisit en poussière le prisonnier, lui apportant la paix espérée depuis des temps oubliés de tous. Horrifiés, le commando en entier se retourna, et Styx poussa un cri d’horreur absolument atroce.

À l’entrée de la salle se tenait à présent une créature de cauchemar pour tout les gens présent. Le corps était le même, sauf que l’armure craquelé semblait comme fusionnée au corps. Le pantalon bouffant avait laissé la place à une fine enveloppe de métal qui donnait l’impression que la chose portait un pantalon de combinaison moulant, gris. Le visage si familier était identique, mais plus pale, n‘affichant plus trace d‘émotion. Les cheveux étaient hérissés au dessus de la tête comme pour tout les super saiyens, mais ils étaient d’un gris brillant, tout comme l’aura palpitante autour du corps. L’horreur absolue était complété par la paire d’yeux aux pupilles rouges brillantes. La bouche de Kakarotto s’ouvrit alors et leur parla avec la voix si horriblement identique, qui sonnait maintenant des accents de la machine:
- Nous sommes Hilios.
Rien n’aurait pu choquer plus Vegeta que ce qu’il avait sous les yeux. Le pire des affronts qu’on aurait pu faire à son vieil ami, inimaginable d’irrespect et de cruauté. Il n’y tint plus et avança hors du groupe, se transformant immédiatement. Il s’arrêta à dix mètres de la chose:
- Misérable souillure! Comment as-tu oser faire ça!
- Nous avons atteint notre but. Nous sommes maintenant parfaitement accomplis.
- Monstruosité… Libères Kakarotto immédiatement!
- Nous ne pouvons faire cela. L’esprit qui habitait précédemment ce corps n’est plus. Nous n’avons pu effectuer une fusion complète. Cela sera parfaitement suffisant du moins.
La nouvelle fut terrible, surtout pour Styx. La vision de cette créature l’avait dégouté jusqu’au plus profond de son être, mais elle lui avait amené l’espoir ténu que, peut-être, celui qu’elle aimait pouvait être sauvé. Et maintenant s’était encore pire que tout…

- Je vais te réduire en bouillie, vermine! Hurla Vegeta dont l’aura explosa de fureur.
- Vous ne pouvez faire cela.
Avec un sourire terrible, Vegeta lança:
- Tu aurais du mieux choisir ton hôte, je suis bien plus puissant que Kakarotto!
- Cela va changer.
- Quoi?
- Nous n’avons pas de limite. Nous sommes Hilios. Et grâce à nous, ce réceptacle va enfin accéder à son plein potentiel.
Lorsqu’il dit ça, l’aura argenté explosa autour du corps avec une violence inouïe tandis que la puissance qu’il dégageait ne cessait de croitre. Vegeta fut violemment rejeté en arrière tandis que toute la planète semblait trembler autour d’eux. Le corps de Kakarotto possédé par le monstre commença à s’élever dans le ciel en pulsant de plus en plus fort. Enfin, une explosion vaporisa la moitié de la pyramide, et le groupe ne fut sauvé que par l’intervention de Rey qui utilisa son bouclier au bon moment. Ayant utilisé toute son énergie dans cette seule protection, il s’évanoui dans l’indifférence général, car tous avait les yeux rivés sur le nouvel Hilios, en particulier Vegeta.

La puissance qu’il dégageait était maintenant astronomique, et le super saiyen savait que ce qu’il avait devant lui était totalement différent de ce qu’il avait connu. Les cheveux hérissés à l’extrême, une aura parcourue d’éclairs extrêmement volatiles, des muscles encore plus prononcés, Hilios se tenait devant eux sous une nouvelle forme, et Vegeta savait que jamais il n’arriverait à le battre. Le monstre cybernétique était à présent dix fois supérieur à lui, et c’était un minimum…

Chapitre 30: Un stratagème

Le groupe entier était maintenant tétanisé devant la nouvelle puissance de leur ennemi. Vegeta ne pouvait y croire. Hilios avait poussé le corps de son défunt ami… Au-delà du super saiyen… Un Sur-super saiyen… Un super saiyen… 2? La force qu’il dégageait était véritablement ahurissante, bien supérieur à tout ce qu’il aurait cru possible. Contre Freezer, il s’était senti une larve. Contre cet Hilios, il se sentait poussière. Lui et son commando n’avait pas une chance contre ça. Il tiendrait peut être une trentaine de secondes, et son commando serait balayé comme un rien. Ils allaient tous mourir… En ce jour, dans ce lieu obscur, après avoir tout perdu, c’était sa propre vie qu’il allait perdre. Alors que cette conclusion s’installait dans l’esprit du saiyen, la voix du défunt retentit de nouveau:
- Vous rendez vous?
Et cela suffit. La reddition, le seul mot qui n’existerai jamais dans le vocabulaire d’un véritable guerrier saiyen, et certainement pas dans celui du plus fier d’entre eux. Non, il ne se rendrait pas. Il ne laisserait pas tomber… Son aura commença à palpiter plus fort:
- Es-tu bien sur d’avoir bien étudié mon peuple, créature? Tu me demandes si je souhaite me rendre…
Il se crispa tandis que sa propre puissance augmentait rapidement, opposant sa propre vague à l’ouragan de son adversaire.
- Même si je dois échouer, même si je dois mourir, je n’abandonnerai pas! Je suis le prince des guerriers les plus fiers et les plus puissants de l’univers, et je me battrais jusqu’à mon dernier souffle! Malgré la puissance que tu as volé, jamais je ne te laisserai me vaincre! Aujourd’hui, et à jamais, je suis l’empereur de cet univers, VEGETA!!!
Sa puissance accompagna cet accès de résolution, jusqu’à ce qu’enfin le super saiyen atteigne son paroxysme. Même s’il était encore très loin de son adversaire, son énergie provoquait un vent puissant et toute la région tremblait. Malgré tout se déploiement de force, le saiyen cybernétique, auréolé d’éclairs, gardait son éternel visage impassible. Il lâcha alors mécaniquement un diagnostic net et précis:
- Evaluation de la menace: faible. Probabilité de victoire: 98%.
Le sang du fier guerrier bouilli dans ses veines devant une insulte de cette espèce, de la part d’un tas de ferraille.
- Salopard! Je vais te montrer qu’on n’évalue pas un saiyen avec un simple calcul. Tu vas rapidement voir que notre combat va se situer dans les 2% restants!
Il bondit alors à pleine vitesse sur le super saiyen 2 argenté et engagea aussitôt un corps à corps d’une extrême violence. Il frappait de toutes ses forces, visant avec précision, esquivant, feintant de tout coté pour tenter de toucher au but. C’était cependant très loin d’être aisé. Hilios bloquait avec une rapidité hors norme, ou esquivait tout aussi facilement, répliquant avec une force qui menaçait de briser les bras de l’empereur à tout moment. La première manche terminé en faveur de la machine, Vegeta se rejeta en arrière et se figea. Hilios ne le suivit pas. Le super saiyen souriait. Il était dégouté, outré, dans un certain sens, terrifié, mais rien ne remplacerait jamais cette sensation fantastique qu’il éprouvait à combattre contre un ennemi de ce calibre. C’est alors que la machine ouvrit la bouche:
- Analyse tactique terminé: puissance nettement supérieur aux estimations premières, technique de combat enregistrée. Mise en place de contremesure: activée.
Le poing gris qui s’abattit dans le visage du saiyen biologique l’expédia comme une vrai fusée dans les restes de la pyramide qu’il transperça facilement, malgré la solidité du métal. Il heurta le sol trois cent mètres plus loin et perdit sa transformation. Il resta là, inerte.

Dans le reste du commando, c’était la consternation. Yron réussit à bredouiller:
- Il… Il l’as tué d’un seul coup de poing!
Nappa répondit, les dents serrées:
- Non, je sens encore son aura, il n’est qu’assommer. Mais ça ne change rien à l’affaire, on n’a aucune chance contre ce gus. Sa puissance m’écrase même de si loin, c’est impensable…
Yron parla alors aux membres de son commando, tentant de rétablir le calme:
- Bon, va falloir qu’on résiste le temps que le seigneur Vegeta se réveille et vienne nous prêter main forte.
- Vous voulez qu’on se bâte contre un truc pareil? Vous êtes pas dingue? On va se faire massacrer! Lança Rahab, la peur vibrant dans sa voix.
- Si j’ai appris un truc aux cotés du seigneur Vegeta, c’est que rien ne lui est impossible. Il y a bientôt six ans, il a tué celui que tous considéré comme l’être le plus puissant de tout l’univers. Y a deux ans, il a récidivé avec Cold. Si on résiste, je suis sur que ce ne sera pas différents cette fois.
Rahab ne semblait guère convaincu, ce qui amena le commandant du Ci à ajouter:
- Et de toutes façon, je préfère me battre et tout tenter plutôt que crever misérablement ou devenir une espèce de zombie à œil rouge.
Tout le groupe resta un moment dans le silence, certain fixant le trou par lequel Vegeta avait disparu derrière la pyramide, d’autres la créature lumineuse d’énergie qui les fixait d’un regard sans émotions. Styx parla la première, toute sa nouvelle résolution perçant dans sa voix:
- Je te suis, chef. Si je vais en enfer, j’essaierais au moins d’emmener cette saloperie avec moi en même temps. C’est le moins que je puisse faire en sa mémoire.
- Nous suivrons. Lancèrent à l’unisson Strya et Bane, parlant pour une de leur rare fois.
Rey, qui avait repris connaissance, murmura en tentant de se relever:
- J’en suis, bien sur…
Yron se pencha sur lui et lui tendit une petite fève:
- Tu seras mieux après ça. Nous fait pas regretter de te l’avoir donné.
- M… Merci.
Il ingurgita le senzu et se redressa immédiatement, l’air grave, prêt au combat.
- Pourquoi on ne va pas en donner un au seigneur Vegeta? Demanda-t-il alors.
Le colosse blanc répondit:
- Il nous en reste quatre, l’empereur est solide, il va revenir, il est juste sonné, j’en suis sur. Bien… Qui d’autre est avec nous?
Nappa avança vers le commando et prit la parole:
- Ok, je me laisserai pas voler la vedette par la piétaille!
Il dit ça avec un léger sourire, et tout les autres sourirent de même. Les reflexes de l’ancien général revenait vite! Raditz quand à lui, arriva à lâcher deux secondes Hilios du regard pour lancer:
- Je… Je l’entends dans ma tête… Je ne crois pas que je vous serez utile, mais je vais essayer.
Tout les regards se posèrent sur le dernier. L’adolescent soupira, puis sourit en haussant les épaules:
- Bah, je vais pas vous laisser lui botter le cul sans avoir ma part de gloire. Et puis, j’aime bien ses éclairs, trop cool. Je veux les même! Ajouta-t-il avec un sourire redoutable, que tous accueillir a bras ouvert.
Yron, excellent stratège, observa un instant tout le groupe. Hilios ne semblait pas pressé, et les observait sans un mot. Il avait certainement déduit une probabilité de 100% de chance de victoire. Comme pour nombre de crétin se prenant pour des génies, ce serait sa perte, le géant blanc se le jura.
- Bon! Voici ce que nous allons faire…

Hilios observait de ces yeux rouges le commando parlementer. Ses nouvelles oreilles ne lui permettait pas d’entendre leur conversation, mais tout cela n’avait pas d’importance. Probabilité de victoire: 100%. Ses calculs étaient infaillibles, il était Hilios. Il disposait de nombres d’informations sur chacun de ces organiques, et avait déjà extrapolé toutes les stratégies possibles. Chaque scénario menait invariablement à sa victoire. Ses calculs étaient infaillibles.

- BIEN! ON Y VA!
Lorsque le colosse blanc lança l’ordre, tous se mirent à la tache qui leur avait été confié. Aussitôt, les deux plus fort du groupe, Yron et Nappa, se jetèrent sur Hilios qui ne bougea pas d’un millimètre. En fonçant, les deux guerriers se séparèrent soudain, un en haut, l’autre en bas. Nappa, celui d’en haut, ouvrit grand la bouche et se concentra. Une fraction de seconde plus tard, un immense jet de lumière parcouru d’éclairs jaunes fila droit vers la créature cybernétique qui murmura:
- Danger faible, déviation.
D’un simple revers de main il balaya la boule d’énergie d’un revers de main tandis que l’autre stoppait le point blanc qui fondait sur lui par en dessous. Il regarda Yron de ses yeux rouges et lança:
- Tactique prévisible.
- C’est-ce que tu crois, tas de ferraille, et ça, t’en penses quoi?
Il recula brusquement et se jeta droit sur… Nappa, avec lequel il entama aussitôt un violent échange de coups. Ils se tiraient même dessus avec force, vraiment lancé dans un combat à mort.
Hilios regarda le combat se déroulant sous ses yeux. Au bout de quelques secondes, il laissa échapper:
- Il… Illogique…

« C’était un esprit de pure logique ». La phrase du défunt Gardien du savoir n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. En l’occurrence, Yron avait supposé que cet esprit si parfait envisagerait certainement toutes leurs approche sous tout les angles possibles, mais qu’il ne s’attendrait pas à ce genre de chose. Et ça avait l’air de marcher. La phase deux entra alors en action. Styx jaillit à toute vitesse, totalement visible et plongea sur Hilios qui concentra son attention sur elle. Elle ne le toucha même pas et attaque le sol de métal qu’elle commença à entailler avec rage de ses lames indestructibles, sous les yeux écarquillés d’Hilios qui ne cessait de marmonner:
- Illogique, inutile, incompréhensible, nonsensique.
Strya et Bane volaient en tout sens sans la moindre explication, sans faire mine de la moindre action. Le manège continua avec Raditz, Rahab et Rey qui semblait eux aussi lutter sauvagement. Esquivant un coup, Rahab attrapa soudain la gorge du saiyen qui lui faisait face, et la lueur caractéristique les entoura tout deux alors que l’adolescent vidait l’adulte de sa force de combat. Il ne fallut qu’une minute pour que ce dernier ne chute, évanoui, et que le combat reprenne entre les deux derniers.

Hilios regardait en tout sens, ébahi. Tout son savoir ne lui expliquait pas pourquoi ses adversaires agissaient ainsi. Il ne pouvait saisir un acte purement inutile ou incohérent. Il avait bien sur songé à un stratagème, mais rien dans ses banques de données pourtant sans limites ne lui montrait l’intérêt de retirer les forces d’un allié, et d’en affronter un autre. Les coups n’étaient pas feints, la machine enregistrait bien les impacts surpuissants. Rien qu’il ait vu auparavant ne l’avait préparé à ça. Il n’éprouvait même pas le besoin d’attaquer. Si ses ennemis choisissaient ainsi de s’auto-supprimer, le résultat serait le même, et la probabilité de victoire encore plus certaine. La phase trois commença finalement. Bloqués dans un bras de fer féroce, les deux plus grand hurlèrent d’une même voix:
- MAINTENANT!!!
Conjuguant soudain leurs forces, les deux guerriers se tournèrent brusquement vers Hilios en balançant une monstrueuse vague d’énergie commune. La machine déboussolée réagit tout de même au quart de tour et attrapa à pleine main le faisceau qui lui fonçait dessus. Il s’apprêtait à le dévier quand une seconde vague, partie des mains des jumeaux d’argent, sur la gauche du premier duo, l’obligea à utiliser son autre main pour la rattraper. Ses capteurs repérèrent aussitôt Rey se préparant à l’attaque dans son dos, et prépara en conséquence sa future riposte. Il ne remarqua cependant pas Rahab foncer de toute sa nouvelle vitesse sous lui, Attraper Styx qui l’attendait et disparaitre sur le champ. Le piège se referma:
- STOP!!
Les tirs s’estompèrent immédiatement et furent renvoyé vers le ciel. Hilios se retourna immédiatement pour parer le petit rayon jeté par Rey, le plaçant dans l’angle convenu. Rahab surgit alors du néant directement dans le dos de la machine. Cette dernière se secoua à la seconde ou le jeune homme l’agrippa fermement sous les aisselles, mais pas assez fort compte tenu de la nouvelle puissance du commando au cheveux rouges.
- REY!!
Obéissant au signal, l’appelé matérialisa son bouclier autour des deux lutteurs et le resserra aussitôt, calant fermement l’absorbeur de pouvoir contre sa proie. Ce dernier se défendit comme prévu en déchainant son aura pour faire imploser sa prison que recommença à s’élargir. Cependant, tout les autres membres du groupe, Rey excepté, avait bondit contre la bulle d’énergie de toute leur force, la comprimant autant qu’il pouvait pour maintenir les deux êtres en contact.
- Tenez le plus longtemps possible! Hurla Yron entre deux efforts.
Ils résistèrent peut être vingt cinq secondes avant que leur fatigue et la terrifiante puissance de leur adversaire ne les projettent en tout sens, les envoyant s’écraser au sol, tous sans exceptions. Enfin libre de ses mouvements, la machine donna un violent coup d’épaule et projeta Rahab avec tant de force qu’il explosa le métal à l’impact, créant un trou profond et soulevant un nuage de débris.

Tout le commando était épuisé. La plupart était blessé, les frères cyborgs en particuliers, semblaient avoir été court-circuité par l’énergie spéciale de leur adversaire. Yron se traina jusqu’à Styx et l’aida à se relever. Cette dernière demanda, haletante:
- Ça a marché?

Dans le ciel, Hilios mettait à jour toute ses données, lançant immédiatement une analyse poussée du piège qu’il venait de subir. Cette situation inattendue ne devait plus se reproduire, et l’analyse était la clé. La recherche, son but de toujours. Une alerte retentit alors lorsque le nouveau calibrage des données fut opéré:
- Perte de puissance notable, détection d’une nouvelle menace, niveau: moyen/élevé.
Son regard se fixa alors sur le trou dans le métal.

Lentement émergea alors le but de tout ce stratagème, un guerrier qui pourrait maintenant peut être tenir tête à la créature immémoriale. Les cheveux ayant virés au jaune foncé, ses yeux de lézard colorés d’émeraude, une aura pulsant autour de lui, Rahab fit craquer ses articulations en s’élevant:
- Ouuuuaaaaiiiiiiiiiiis… Maintenant ça va devenir intéressant!
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Sam Oct 08, 2011 21:42, édité 7 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar sonluffy-z le Ven Juil 22, 2011 22:07

Waouh même quand tu t'inquiète pas avant de poster un chapitre celui-ci est super.
Tu insiste bien sur le fait que la "chose" traque Végéta et qu'il ne peut pas se servir de sa force sans que ça devienne trop répétitif pour autant.
Et ce Eonn, un Kaioken, c'est fort intriguant.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar RMR le Ven Juil 22, 2011 22:15

Excellent chapitre et intéressante rencontre !
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Antarka le Ven Juil 22, 2011 22:17

Très bien écrit, interessant et foutrement intriguant. Du coup vu que le chapitre pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses, j'attend la suite ^^' (quoi elle est pas encore la ???)
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Tendou Buu le Ven Juil 22, 2011 22:40

Excellent chapitre Majin;tu nous introduit là un personnage assez classe et très mystérieux qui ne fait qu'aiguiser la curiosité,tout en continuant ton intrigue;mes félicitations. :D
Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu'elles ne surgissent.

Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent.


Sun Tzu


La quête de savoir absolut d'un homme peut avoir des répercussions sur toute la réalité: viewtopic.php?f=42&t=6013
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar desa le Ven Juil 22, 2011 23:30

Super chapitre. Végéta s'est trouvé un garde du corps. Mais vu qu'il connait le kaioken il est en lien soit avec Kaio soit avec les terriens .Je crains que ce ne soit un coup monté pou délivrer l'univers du joug de l'empereur.
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Sam Juil 23, 2011 19:28

merci a tous, content que ça vous plaise :mrgreen:

desa a écrit:Super chapitre. Végéta s'est trouvé un garde du corps. Mais vu qu'il connait le kaioken il est en lien soit avec Kaio soit avec les terriens .Je crains que ce ne soit un coup monté pou délivrer l'univers du joug de l'empereur.


houla, ne voit pas si loin que ça^^, l'explication est bien moins compliqué, et le kaiohken fait plus partie du background du perso que de l'intrigue... en tout vas pour ce qui va suivre, mais l'avenir... bref :P

Chapitre 31: Libre

L’adolescent regarda calmement la machine, un sourire énorme sur les lèvres. C’était la première fois de sa vie qu’il sentait un tel pouvoir lui parcourir les veines, il se sentait comparable à l’empereur lui-même. C’était donc ça, être un de ces fameux « super-saiyen »… Quel pied! Il leva une main à hauteur de coude, paume vers le haut, et dit:
- Bon… Voyons ce que ça donne à ce niveau.
L’énergie commença à s’accumuler rapidement, formant très vite une sphère lumineuse, ressemblant étrangement à un mini soleil. On pouvait même voir de minuscules éruptions solaires sur la surface. Une brève analyse plus tard, Hilios lâcha:
- Température extrême, probabilité de résistance de l’enveloppe: 1%
Rahab sourit:
- T’as tout compris!
Il balança alors la boule d’énergie grosse comme les deux poings de l’adolescent réunis sur la machine. Celle-ci esquiva en ployant son torse en arrière. La boule lui passa trente centimètre au dessus et continua sa course à l’horizon. Quelques secondes plus tard, une explosion gigantesque emporta plusieurs kilomètres de bâtiments avec elle, soulevant un champignon de poussière fort semblable à ceux produit par les explosions nucléaires. L’adolescent doré souriait de toutes ses dents, mains sur les hanches en regardant le résultat de sa technique:
- Géant! Quant je pense que j’arrive à peine à roussir légèrement le poil du chef en temps normal…
Hilios se redressa doucement, et provoqua un bref rire chez son nouvel adversaire:
- Hé! Hé! Eh ben, c’était chaud on dirait!
Effectivement, le torse du saiyen cybernétisé grésillait, chauffé à blanc, légèrement fondu vers l’avant de la cage thoracique.
L’aura de la machine, discrète depuis un moment, se raviva soudain en crépitant d’éclairs gris, tandis que son propriétaire lançait de sa voix sans émotions:
- Nous allons en finir.
Il se projeta alors en avant et les deux super combattants commencèrent un violent corps à corps. L’IA prouva une fois de plus son intelligence, ses coups étaient aussi vifs à tomber qu’a se retirer, et les rares fois ou Rahab manquait le saisir, il effectuait aussitôt un brusque mouvement en arrière, si bien que l’alien n’avait pas une occasion de remplir un peu plus ses réserves. Et lentement mais surement, il commençait tout doucement à faiblir, même si à ce rythme, il tiendrait surement encore un bon moment.

Dans le commando, l’humeur était à l’attente anxieuse. Les quatre organiques cotes à cotes savaient parfaitement comment fonctionnaient les pouvoirs de Rahab, et que plus il utilisait ses réserves, plus il devenait faible. Et malgré la perte drastique de puissance d’Hilios, celui-ci était toujours supérieur à son opposant, et allait rapidement creuser l’écart. Rey fit un pas en avant, les dents serrées:
- Raaah! Je n’en peux plus! Je vais l’aider, il faut que je tente quelque chose!
- Rey, tu restes ici. Répondit calmement Yron, le visage grave.
- Mais chef, on ne va pas attendre que…
- Non seulement tu ne serais d’aucune utilité, mais tu te mettrais en danger, et pas seulement avec Hilios.
- Comment ça?
Le visage du colosse s’assombrit un peu plus avant qu’il ne réponde:
- Nous savons tous que Rahab n’est pas normal, même pour sa race. Cette espèce d’anomalie génétique lui permet d’absorber les pouvoirs de ceux qui le touche, mais son esprit n’arrivera jamais à totalement le supporter. Plus il absorbe, plus il ressent l’envie d’absorber. Et ça le rend fou… Je ne suis pas sur qu’on serait en sécurité proche de lui. En l’état actuel des choses, il possède un pouvoir plus grand que jamais auparavant, qui sait ce qu’il nous ferait…
- Mais alors, relança Rey, pourquoi ce plan?
Yron resta un moment silencieux, puis répondit:
- Parce que nous n’avions pas le choix… Tant que nous restons à distance, Rahab se concentrera sur Hilios, et avec un peu de chance, ça durera assez longtemps pour que le seigneur Vegeta ne se réveille…

Ce dernier était bien réveillé, enfoncé dans la croute métallique qu’il avait creusé de son corps un moment auparavant. Il était totalement sonné, le coup qu’il avait reçu lui avait presque arraché la tête et il avait beaucoup de mal à s’en remettre. C’était une de ses douleurs qu’on ressent dans tout le corps, dans chaque cellule, sur chaque centimètre carré de peau, de muscle et d’os. Il n’était que douleur, et bien que le coup lui ai été administré depuis un bout de temps, elle commençait à peine à se calmer. Dans son délire, il crut entendre une voix. Une voix qui lui disait:
- Relèves toi, larve! Tu me fais honte, tu n’as rien d’un vrai saiyen!
Il articula, les yeux fermés, incapable de se concentrer:
- P… Père?
La voix n’arrêtait pas de l’insulter, de lui ordonner de se relever:
- J’ai honte pour toi! Te laisser vaincre par une machine! Tu me dégoutes!
- Je… Non… Je… Il ne m’a pas encore vaincu…
- Tu as l’air sacrément victorieux, « empereur Vegeta ». Tu ne méritera vraiment se titre que si tu survis à cette épreuve! Maintenant relèves toi! Affrontes et triomphes! Tu es né pour ça!
L’empereur grognait. Tout tournait autour de lui, il n’arrivait pas à sortir de cette espèce de délire ou il parlait à son père mort des décennies plus tôt… N’importe quoi… Il essaya néanmoins de parler, même s’il répondait à une hallucination, au moins il parvenait à se concentrer sur quelque chose:
- Co… Comment vaincre une chose pareille… Il a poussé Kakarotto au dessus de ses limites… Ce n’est plus un super saiyen… Il est au delà de ça… Comment je peux arrêter…
Il grogna, un poignard lui traversant le crane, le faisant se recroqueviller en attendant que la douleur passe. La voix s’était tut semblait-il, et finalement, elle reprit, semblant sortir droit de son inconscient, avec une étrange hésitation:
- Kakarotto n’est peut être pas aussi mort que tu le crois… La fille et ton équipe pourront t’aider…
Vegeta, électrisé pour il ne savait quelle raison, trouva la force d’enfin ouvrir les yeux vers le ciel. Pendant une seconde, il lui sembla voir une ombre fugace se détacher dans la puissante lumière du panneau orbital, mais à peine avait-il entrevue quoi que ce soit qu’elle avait disparue. La douleur commençait enfin à vraiment passé, et le saiyen sortait de son délire. Le fracas du combat au loin l’aidait à reprendre vraiment ses esprits, et tout arrêta bientôt de tourner. Avec lenteur, il s’assit. Malgré l’urgence, il se mit en tailleur, et calmement, commença à rassembler ses forces. Il sentait son énergie vitale courir librement dans ses veines, et l’y aida par la pensée, revigorant ses muscles, anesthésiant la douleur et apaisant son esprit troublé. Une technique très pratique, qu’il avait appris moins d’un an plus tôt sur la dernière planète qu’il ait personnellement conquis. Enfin, conquis était un mot trop fort, elle l’avait rejoint de son plein gré. Les espèces de moines guerriers qui constituaient leur élite lui avait appris à utiliser son énergie vitale dans cette sorte de méditation dont il comprenait aujourd’hui toute la valeur. Il ouvrit les yeux, se rendant alors compte de la douce aura bleue qui l’entourait, et se releva. Déterminé, il vit les éclairs de lumière au loin, signe du combat qui faisait rage. Les paroles de son inconscient revenait encore et toujours… Y avait-il vraiment une possibilité que… Alors qu’Hilios avait été si catégorique? En même temps, si quelqu’un pouvait se tromper sur ce genre de sujet, c’était bien une machine… Le pari était risqué, mais en même temps… ça ou mourir. L’aura bleue vira au doré, et le super saiyen s’envola.

Le combat était maintenant largement en défaveur de l’adolescent qui encaissé de plus en plus de coup. Son armure était fissurée de partout, il était en sang, et l’aura dorée se faisait de plus en plus discrète. Il tenait encore bon, mais dans quelques minutes tout au plus, il redeviendrai le Rahab qu’il était d’ordinaire. Occupé à se faire massacrer, il ne vit pas l’empereur atterrir dans son groupe, à la stupéfaction de tous. Le silence retomba très rapidement devant la mine grave du souverain. Ce dernier parla vite et peu. En fait, il ne dit que ces quelques mots:
- Styx. Suis moi.
- Que… Seigneur… Que voulez vous que…?
- Ne discute pas. Suis moi, c’est un ordre.
- B… Bien…
Et les deux s’éloignèrent en marchant, se dirigeant vers la bataille. L’empereur parla:
- Je veux que tu attire l’attention d’Hilios, il doit te voir et t’approcher.
- Quoi?? Mais pourquoi??
- … Tu vas devoir me faire confiance, Styx.
Le ton de la voix du seigneur lui rappelait quelque chose… c’était celui qu’elle avait entendu une fois auparavant, dans la serre. La voix de l’ami de son amour défunt. Elle comprit qu’elle avait déjà accepté:
- C’est d’accord. Je ferais de mon mieux, seigneur Vegeta.
- Bien.
- Mais… Seigneur! Qu’est-ce que c’est?
Ce dernier regarda dans la direction qu’indiquait la jeune femme et hurla:
- Merde! Pousses toi!
Il bouscula la vampire juste à temps pour l’empêcher de se faire écraser par les Raditz, Strya et Bane, qui se jetèrent d’un même ensemble sur l’empereur, dardant sur lui leurs yeux rouges.

Quand Hilios capta le retour du premier super saiyen, il comprit immédiatement qu’il aurait du mal à repousser les deux adversaires en même temps. Ayant calculé assez vite la perte de puissance constante de son adversaire, il déduisit vite qu’il devaient faire diversion. Il reprogramma donc les deux machines ennemies avec facilité avant d’envoyer au saiyen Raditz, inutile pour ses plans jusque là, le message suivant:
« Nous requérons maintenant ton aide, Raditz, tu vas nous servir et nous défendre »
Le saiyen s’était relevé.
« Nous ne pouvons dévoiler ton plein potentiel, mais nous t’aiderons autant que faire ce peut. »
Les nanites présentes dans les implants du bras du saiyen s’étaient alors mises au travail, parcourant le corps en stimulant les centres d’énergies. Revitalisé, et lobotomisé, le saiyen avait suivis les ordres, se jetant sur son ancien supérieur avec rage. Et enfin, tandis qu’elle faisait tout ça, l’IA trouva la faille de la défense de l’alien voleur de pouvoir. D’un coup de pied monstrueux, il frappa la tempe de l’adolescent qui fit un vol plané de plusieurs centaines de mètres, avant de s’écraser. L’indicateur de menace disparu alors, et personne ne ressortit du cratère. Le danger était écarté. C’est alors que:
- Hé! La monstruosité! Si tu t’occupais de moi maintenant!
La créature cybernétique se retourna et fit face à la vampire qui le fixait avec des yeux pleins de rage. L’analyse fut brève:
- Niveau de menace: dérisoire. Élimination immédiate.
La machine plongea droit sur sa future victime et enfonça violemment son poing à la gauche de cette dernière. Il resta là, inerte, réfléchissant.
- Illogique…

Vegeta n’avait pas de temps à perdre avec ceux là, et ils le sentirent vite. Une vague d’énergie mortelle emporta la tête du premier des jumeaux de métal avant qu’un pied de le déchire en deux au niveau de la taille. Bane réagit à la disparition de son second système en redoublant de férocité, bien dérisoire face à un adversaire à ce point supérieur. Sa fin fut aussi rapide que la précédente. Une main lui transperça l’emplacement du coeur et déversa une énorme quantité d’énergie à l’intérieur du châssis de l’unité qui en une seconde grilla sur place. Ne resta alors plus que le frère de race du super saiyen qui attaquait avec rage. Mais malheureusement pour lui, cette fois, son prince en avait plus qu’assez. D’un mouvement fulgurant, ce dernier saisi la gorge de son subordonné d’une main, et le poignet mécanique de l’autre. Une lueur de mauvaise augure dans le regard, il lança:
- Tu étais prévenu Raditz! Au moindre faux mouvement, tu te rappelles?
Il tira brusquement, et une longue gerbe de sang accompagna un cri déchirant.

Pour la troisième fois, Hilios abattit son poing dans l’air juste à coté de Styx, médusée. Elle ne comprenait rien au manège de la machine, et le pire, c’est qu’elle-même semblait ignorer ce qui lui arrivait:
- Illogique! Erreur! Nonsensique!
Elle semblait presque en état de surchauffe tant elle donnait l’impression de se battre contre elle-même. Et pendant qu’elle observait tout cela, la jeune femme eut soudain comme une pensée, une possibilité… Et si…? Il fallait qu’elle le tente, au moins une fois:
- … Kakarotto?
La machine se raidit soudain et la regarda droit dans les yeux. La brulante couleur rouge brillante d’incompréhension.
- Kakarotto… C’est… C’est toi?
La lumière rouge sembla clignoter, alternant avec un vert émeraude des plus purs.
- Re… Reviens… Reviens moi!
- Nous… Nous sommes… Hilios!
- Je t’en pris Kakarotto! Reviens moi! Je suis sur que tu es là! Reviens moi!!
- Nous… Nous… Hil… Nous… AAAaaaaaAAAaaaRRrrrrrhhhh!!!!!
La machine hurla de sa voix métallique, semblant souffrir le martyr. Elle bascula soudain en avant, fracassant le sol au pied de la vampire des deux poings. Elle ne bougea pas et ne cessa un seul instant d’appeler son amour.
- Styx…
Ce mot coupa le souffle à cette dernière. Point d’accent métallique dans ce simple nom. La voix continua.
- Je… Je suis encore là!
C’était bien Kakarotto qui parlait! Et il semblait souffrir au delà de l’imaginable. Lentement, il se releva, et elle put enfin regarder à nouveau dans les vrais yeux de son saiyen. Les larmes lui montèrent en même temps qu’un sourire de joie.

Vegeta traversa lentement le petit groupe de ses soldats restant. Il lança rapidement ses ordres:
- Rey… Va chercher la navette, quand tout sera fini, nous devrons partir aussi vite que possible.
- Que se passe-t-il mon seigneur? Je n’y comprend plus rien!
- … Rejoignez la navette. Je vais en finir avec Hilios, et nous vous rejoindrons. Nous allons l’achever… Et le libérer…

- Je… J’ai mal… Murmura Kakarotto.
- Tiens le coup! Tu es revenu, tout va s’arranger maintenant, nous allons te soigner, ça va aller!
Peu l’en aurait encore jugé capable, mais le saiyen sourit alors à celle qu’il aimait:
- On ne peut plus me sauver Styx… Tu le sais très bien.
Elle pleurait à chaudes larmes alors qu’elle répondait:
- Ne… Ne dis pas ça… Je t’en supplies, ne t’en va pas…
- Je ne peux pas vaincre Hilios… Il va revenir… Je peux l’empêcher de te faire du mal, mais je ne peux pas protéger le reste de l’univers de sa folie… J’ai… J’ai besoin de ton aide, Styx…
- Ou… Oui. Ça va aller, on va te soigner, je…
- Non… Tu dois m’aider… à partir…
Elle se figea en entendant ça.
- Ne me demandes pas ça, je t’en supplie…
- Vises le cœur, Styx. Si mon cœur s’arrête, Hilios meurt, et vous serez tous sauvé…
- S'il te plait, non…
- Je vis un calvaire que tu n’imagines même pas… Comme si mon corps était brulé perpétuellement par de la lave en fusion… Je suis conscient chaque seconde de cette agonie, et incapable de mourir…
Les larmes coulaient à torrent sur le beau visage de la jeune femme.
- Je t’en supplies à mon tour… Abrèges mes souffrances… Sinon il sera trop tard…
De longues secondes s’écoulèrent, pendant lesquels on n’aurait pu savoir lequel des deux souffraient le plus. Mais enfin, lentement, la lame indestructible de la tueuse sortit lentement de son poignet.
- Merci, Styx.
Il souriait, elle pleurait, et tout deux se disaient au revoir, une dernière fois. Cependant avant le coup final, Kakarotto aperçu l’empereur qui avait approché. Ils se regardèrent dans les yeux, puis le saiyen de métal parla en souriant:
- Ça a été un plaisir… Prince Vegeta. Vous êtes le digne souverain du peuple saiyen, et je sais que vous serait un empereur encore bien au-delà.
- …
- Envoyez mon corps dans l’espace quand ce sera finit. Les circuits d’Hilios ne cesseront pas immédiatement de fonctionner une fois dans le vide, vous aurez plus de temps devant vous pour partir…
- … Très bien.
- Au revoir, votre altesse.
- Au revoir, mon vieil ami.
Kakarotto regarda une dernière fois Styx dans les yeux et ajouta:
- Vixen… C’est jolie comme nom… Tu ne trouves pas…?
Totalement stupéfiée, la jeune femme faillit rire devant cette déclaration. Puis elle comprit, et sourit comme jamais peut être auparavant:
- C’est très jolie… Elle… Elle portera bien ce nom…
Il attendit une seconde de plus et dit tout bas, uniquement pour elle:
- Je t’aime… Adieu…
Elle baissa la tête, incapable de soutenir se regard, et appuya son front contre ce torse massif qu’elle connaissait si bien.
- Je t’aime…
Et d’un mouvement brusque elle planta sa lame, en plein cœur, et enfin, elle sut que son amour serait bientôt libre.

Le saiyen écarquilla les yeux, un sourire figé sur les lèvres, et bascula en arrière pour tomber majestueusement, inanimé. La vampire et le super saiyen restèrent là, immobile, rendant un dernier hommage au grand homme qui était tombé. Puis, Vegeta bougea enfin, et lança:
- La navette arrive, dépêches toi d’y monter, nous partons!
Sortie de sa transe, Styx acquiesça et se mit en mouvement, s’envolant immédiatement vers la navette qui volait vers eux. Vegeta souleva le corps de métal dans ses bras. Il allait exécuter la dernière volonté de son ami. Avec force, il projeta le corps dans les airs, l’expédiant avec un kiai si haut qu’il disparu bientôt. Il serait certainement bientôt sur orbite, il fallait qu’ils dégagent tous en vitesse, et maintenant!
L’empereur s’envola et grimpa dans le vaisseau qui parti aussitôt dans l’espace.

Flottant, le corps de métal d’Hilios ne bougeait plus. Les dernières fonctions vitales disparaissaient petit à petit, et bientôt, l’IA s’éteindrait. Un dernier dialogue avait lieu dans la tête congelée du saiyen:
« Nous sommes Hilios »
Une autre voix répondit:
« Et tu as perdu! »
Devant les yeux morts, une explosion de lumière indiqua le passage dans l’hyperespace du Victory. Ils étaient sauvés.
« Nous avons commis une erreur de calcul… »
« Ta seule erreur fut de ne pas me croire! Je te l’avais pourtant bien dit! JE NE TE LAISSERAI PAS GAGNER!! »
« Nous… Hilio… Hil… Nous… »
« Je t’ai vaincu! »
La bulle d’espace creva. En un instant, les ténèbres se refermèrent sur le corps sans vie. C’était fini, et Kakarotto avait triomphé. Il avait gagné, et maintenant, il était libre.

Chapitre 32: Un repos troublé

Rya. Un nom dénué de sens dans presque toute la galaxie. Rya, c’est une planète, situé très, très loin du centre galactique, Peut être une des planètes les plus éloignés. Et le moins que l’on puisse dire à son sujet, c’est qu’elle est très loin d’être accueillante. Nombre d’espèces animales, cinq. Nombre d’espèce végétal, deux. Espèce intelligente, une seule, les Ryans, humanoïde recouverts d‘écailles. Pourcentage de la planète recouverte d’eau… zéro pourcent. Un mot pour résumer tout cela: le désert. Une vaste planète, totalement désertique, irradié constamment par un soleil très proche. Les Ryans ont beaux êtres des natifs, sorte de lézards géants à sang froid, même eux ne peuvent survivre au dehors plus de quelques heures. De ce fait, la population de la planète (quelques centaines de milliers) vivent sous terre, dans de vaste cité de pierre et de cristal. La technologie est assez élevé, c’est le minimum pour permettre une vie confortable. De monstrueux générateurs de climatisation renouvellent et rafraichissent l’intérieur des cavernes monumentales que constituent les agglomérations, pour les ramener à un petit quarante cinq degrés, un peu frais pour les autochtones, mais on ne peut pas tout avoir… L’empire des Cold avait jadis colonisé cette planète pour le Riol, un minéral cristallin rarissime entrant dans la composition de la plus grande partie des circuits électroniques modernes. Lors du changement de main de la galaxie, Rya avait rejoint de son plein gré le nouveau patron, l’empire fournissant la majorité des revenus et des technologies de la planète. L’essentiel des Ryans étaient donc mineurs, un travail dur mais bien payé. Et comme dans le reste de l’univers, beaucoup de ses solides gaillards avaient comme principal plaisir de se rincer le gosier avec une quelconque piquette d’importation pour fêter la fin de journée. Notre histoire prend d’ailleurs son début dans un rade à peine présentable d’un petit village sous terrain du sud de Rya. Une petite centaine d’habitants dans une caverne de quelques centaines de mètres de large et de haut. La plupart des villes Ryannes s’articulaient autour des colossaux piliers créés par les stalagmites et les stalactites se rejoignant, et celle-ci n’échappaient pas à la règle. D’ailleurs, le fameux bar étaient une des habitation les plus hautes du village.

L’intérieur avait l’avantage d’être relativement propre selon les standards de la clientèle, autrement dit, la crasse ne dépassait pas les quelques millimètres d’épaisseurs. Le tenancier, un vieux lézards grisâtre, semblait être là depuis l’aube des temps, et personne dans le village ne se souvenait d’une époque ou il n’avait pas était là, à son comptoir, à abreuver ses clients d’alcools, d’insultes ou d’énergie suivant l’amabilité de ce dernier. La plupart de ses habitués étaient massifs, sculpté par des décennies de forages, et le boxon qu’ils rependaient étaient bien proportionnel à leurs carrures.

Ce soir là, la consternation régnait dans l’établissement et les discussions étaient plus qu’houleuse. Un dernier bulletin d’information, diffusé par le grand écran holographique non loin du bar avait annoncé une sale nouvelle: à cause de la crise financière galactique, l’empire avait conclu d’une nouvelle baisse du cout du cristal Ryan. Et personne ne se gênait pour témoigner de son désaccord:
- J’te jure patron, cet empire de merde aura notre peau à tous! Lança un pilier de bar au lézard gris.
Il accompagna sa plainte d’un coup de poing sur le bar qui vibra sous le choc, provoquant une vif réaction:
- Hé! Bosk, bon sang, je comprend ta réaction, mais si tu casses quelque chose, tu payes! T’as vraiment envie de me donner encore une partie de ta paye?
Le dénommé Bosk grogna une très vague excuse et se replongea dans son verre sans rien ajouter. Voyant cette bouderie venir de loin, Rik, le barman gris, s’approcha et dit d’un ton bien plus empathique:
- Mais je suis d’accord avec toi, c’est vraiment un bordel sans nom ces dernières années… L’empire part à la dérive depuis que…
La phrase, ainsi que tout le brouhaha s’interrompit quand un nouvel arrivant pénétra dans l’établissement par la porte grande ouverte. C’était une nouveauté, car ce soir là, tous les habitués étaient présent. Après la faible lueur des projecteurs de la caverne, la silhouette apparu dans plus clairement. De taille moyenne, l’individu faisait un peu avorton au milieu de tout les colosses présents. Il était intégralement emmitouflé dans une tenue de tissu légère, composé d’un pantalon et d’une veste à manche, de fin gants, d’un capuchon et d‘une paire de bottes, l’ensemble de couleur sable. Tout les présents connaissaient bien ce genre de tenue, parfaitement adaptées aux conditions de la planète, protégeant le porteur des rayons puissants du soleil tout en ne retenant qu’à peine le chaleur, permettant de survivre plus longtemps à l’extérieur sans perdre trop d’humidité par transpiration, ni s’évanouir sous l’effet d’une insolation en quelques minutes, quand la peau ne brulait pas d’un coup si elle n’était pas couverte d’écailles. Les traits de l’inconnu étaient plongés dans l’ombre du capuchon, mais une chose était frappante, ce n’était pas un Ryan. Quelle espèce par contre? Pas la moindre idée. Tout le monde l’observa dans le silence le plus total tandis qu’il s’avançait vers le bar et prenait place au siège voisin de Bosk. Rik lui demanda alors:
- Tu as de quoi payer, l’étranger?
Ce dernier répondit d’un hochement de tête, ce qui permit au barman d’enchainer:
- Et tu prends quoi?
Un léger silence avant que l’autre ne réponde:
- Ce que vous voulez du moment qu’il y a du liquide dedans.
Quelques rires éclatèrent parmi les clients, puis les conversations reprirent tandis que la tension s’apaisait. Simplement un étranger qui venait se réhydrater, et cette soif, il la connaissait tous très bien. Rik servit le verre et le tendit vers le vagabond en ajoutant:
- On a fait une sortie au soleil hein?
Un bref hochement de tête, puis l’étranger s’empara du verre qu’il vida d’un trait. Pendant le mouvement, le barman aperçut un menton dépourvu de la moindre écaille, avant que celui-ci ne revienne dans son ombre. Voyant qu’il n’en tirerait rien de plus, Rik retourna à ses autres clients. En quelques minutes, la conversation revint sur l’empire et les nouveaux prix du cristal. Au jeu des gueulards à moitié ivre, Bosk était le champion toute catégorie. Une demi heure après l’arrivée de l’étranger, qui ne faisait qu’écouter paisiblement en commandant de temps à autre un verre, le mineur se mit à hurler par-dessus tout le boucan ambiant avec sa voix tonnante:
- Y en a marre de tout ces foutus impériaux de merde! Ya cinq ans, l’autre espèce de machin, là, comment il s’appelait ce truc? Hiros? Ce truc manque de foutre la galaxie en l’air. Sa bien aimée majesté de mes fesses revient après des putains de mois de guerre totale, en sortant d’on ne sait ou, pour nous dire « j’ai tué le machin, je reprend le commandement! » et tous le monde à plongé! Trois mois plus tard, Mossieur son altesse se casse encore une fois, en laissant l’autre tapette à long cheveux en charge de la boutique avec le grand machin et sa touffe de cheveux. Et depuis, tout part en couille, on finira bientôt par vendre le cristal moins cher que le prix pour l’extraire, et faudrait encore qu’on soit content d’être payer une misère et demi? Ils se foutent de qui là??
Des exclamations amusées répondirent à cette tirade. Bosk, une fois bourré, était toujours une vrai attraction à lui tout seul, ce qui n’empêcha pas Rik, amusé lui aussi, de lui dire d’un ton de fausse reproche:
- Calmes toi un peu Bosk. Qu’est-ce que tu veux y faire toi? Te payer un aller jusqu’à Vegeta Prime et casser la gueule du gouvernement?
L’ivrogne se tourna vers lui avec un grand sourire et hurla:
- Ça s’t’une bonne idée, patron! Je vais faire ça! Je vais me prendre un billet et aller casser du chevelu! Demain! Je pars demain!
La salle riait maintenant aux éclats, tous avaient bien besoin qu’on allège l’atmosphère. Même Rik ne pouvait empêcher sa bouche sans lèvre hérissés de crocs de légèrement frémir vers le haut, malgré sa colère feinte. Ce fut alors que Bosk avisa l’étranger, qu’il regarda comme s’il le voyait pour la première fois. Avec un grand sourire et des gestes maladroit, il pausa son énorme main sur l’épaule de l’encapuchonné, qui ploya un peu sous la pression.
- Et toi mon gars? T’en penses quoi de cette situation merdique et de s’t’empire à la noix?
L’étranger garda le silence, ce qui énerva un petit peu le mineur:
- Hé! T’as perdu ta langue gringalet? C’est une simple question c’est tout!
- Je me contrefous de l’empire et de la crise, laisses moi tranquille.
La voix n’était aucunement agressive, mais sèche et autoritaire. Cependant, Bosk semblait ne pas en avoir assez:
- Oh, ça va, t’énerves pas mon grand, je voulais juste causer… T’es pas du coin toi j’me trompes? Qu’est-ce que tu viens faire par ici?
Voyant qu’il ne s’en débarrasserait pas sans répondre, le vagabond lança au lourdaud:
- Erf… Je cherches quelqu’un…
- Ah ouais? Et qui…
- Bosk, fout la paix à mon client, il a payé sa boisson, et s’il veut être tranquille, tu le laches ou je te vire pendant un mois, vu?
Le géant lézard se redressa, et dit d’un air penaud:
- Boah… C’est bon… On peut plus rien dire alors!
Et il en resta là et retourna s’assoir. Rik avança vers le nouveau et lui dit:
- Désolé, il est toujours comme ça.
- Ce n’est rien. Mais j’ai vraiment besoin de repos cette nuit…
- Dur voyage? Tiens, pour te dédommager d’avoir toléré l’imbécile ici présent, je peux essayer de t’aider à trouver ton gars. Je connais tout le monde dans les environs. Donnes moi juste un nom.
- … Minaram?
Le barman sembla soudain franchement étonné:
- Le vieux fou du désert? Qu’est-ce que tu peux bien lui vouloir?
- Il parait qu’il est un peu prophète.
- Des conneries ça, mon garçon. C’est juste un vieux timbré qui à un peu trop pris le soleil, c’est tout.
- Tu sais ou le trouver ou pas?
- Oh, si tu insistes… il vit à l’extérieur, dans un espèce de dôme bizarre. Au sud d’ici, à une quinzaine de jours de marche.
- Je te remercie.
- Pas de quoi, je sais pas ce que tu peux bien avoir à foutre avec Minaram mais…
Un bruit de crachat soudain informa tout le monde que Bosk venait de rejeter tout le contenu de son verre sur le sol. Il était hilare:
- Mi… Minaram? T’es lancé à la poursuite de ce dingue, l’avorton? Ha! Ha! Encore un imbécile d’étranger qui vient se faire dire la bonne aventure! Quelle bande d’idiot!
Il s’approcha de l’encapuchonné en rigolant.
- Mêles toi de tes affaires, ça ne te regarde pas! Lança ce dernier, un peu plus fort qu’il n’aurait du…
- Quoi?? C’est quoi cette façon de me parler, espèce de larve?? Je vais t’apprendre à mal me parler, moi!
Il s’avança d’un air menaçant vers l’étranger qui c’était levé rapidement. Le barman pointa soudain sa main vers le colosse en criant:
- BOSK! Pas de bagarre dans mon bar! Fous le camp d’ici, tu reviendra quand t’aura dessoulé!
D’un puissant coup de main, le mineur décrocha le bar de ses fondations pour le jeté sur le lézard gris en criant:
- Ta gueule vieux débris!
Il se tourna alors vers l’insecte en face de lui et lui lança un sourire carnassier:
- Je vais t’éclater, têtard!
Il lança son énorme poing en plein sur le petit qui évita de justesse en glissant sur le coté. Il enchaina alors des esquives très habiles, mais avec de plus en plus de difficultés.
- Arrêtes maintenant. Je ne veux pas me battre.
- Ah ouais? Ben t’as pas le choix, faillait pas me chercher!
Encore et encore des esquives. Il ne pouvait pas contre attaquer, il voulait tellement se reposer encore un peu.
- Arrêtes, tu risques de le regretter…
- Qu’est-ce tu veux que ça me fasse?
Il ne pouvait pas… Il ne devait pas… Il se retrouva alors acculé dans l’angle opposé à la porte, devant le mineur qui souriait avec toutes ses dents:
- T’es cuit, moustique!
Bordel, plus le choix! Merde…
Bosk lança son poing de toutes ses forces sur la fragile silhouette. C’est alors que cette silhouette cessa de dissimuler da force, et attrapa comme un rien. Le colosse écarquilla les yeux de surprise. Une seconde plus tard, un coup de poing phénoménal expulsa Bosk comme un missile à travers la porte, arrachant un morceau de mur au passage. Il ne reparut plus.

Tout les clients étaient figés devant ce qu’il venait de voir, mais le plus apeuré de tous était celui qui venait de frapper. Un coup si faible et si court n’aurait pas de conséquence… Espérons… il se redressa et avança doucement jusqu’au milieu de la pièce, ou il demeura à fixer la porte et l’obscurité de la caverne au dehors. Oui, ça allait être bon… mais le vagabond ne pouvait s’empêcher de remarquer que l’ombre au dehors étaient de plus en plus noire. Un cri bref retentit dans la grotte, quelque part. il se tourna vers les autres qui regardait aussi la porte, et dit:
- Merde… Cet imbécile vous a tous tué…
Maintenant, il n’avait plus le choix. « il » savait qu’il était là, il allait falloir ce battre, cette nuit encore… Cessant toute tentative de se cacher, l’inconnu laissa sa véritable force l’envahir, et s’épanouir sous la forme d’une puissante aura d’énergie doré qui l’entoura, tandis que le tissu de ses vêtements semblaient se tendre de même que le haut de sa capuche. Il devait s’économiser, il n’irait pas au delà pour l’instant. C’est alors qu’il hurla:
- C’est bon!! Amènes toi!! Je suis prêt!!
Aucune réponse ne vint, et l’étranger se mit en garde sous les yeux terrifiés de tout le monde. Le noir était à présent total à l’extérieur. Allez… allez…! Qu’on en finisse!

Alors, la nuit extérieur… Entra. Comme des bras, des volutes d’ombres semblèrent envahir le bâtiment, attaquant les lumières qui flanchèrent immédiatement. Des cris retentirent en tout sens alors que la panique envahissait les cœurs. Seul restait maintenant de lumineuse l’aura du guerrier… De la proie. Et c’est alors qu’une ombre encore plus noire que la plus noire des nuits se jeta à l’intérieur, droit sur la lumière. Un violent combat s’engagea alors, dans un noir quasi-total. L’aura ne semblait éclairer qu’a peine un centimètre autour d’elle. Le combattant bascula en arrière, esquivant un coup de lame d’une vitesse hallucinante. Il recevait du sang… des giclées de sang qui n’étaient pas le sien. Dans toute la grotte des cris retentissaient. Il frappa et crut toucher quelque chose d’un peu plus compact que de l’air, aussitôt il libéra une puissante vague d’énergie qui creva un trou dans l’ombre. Raté! Le combat continua jusqu’à ce qu’une main inconnu attrape l’arrière de la tête de l’inconnu, rabattant involontairement la capuche pour révéler une chevelure hérissée, entièrement dorée. Le super saiyen crut distingué ce qu’il cherchait dans un reflet et se jeta dessus, touchant enfin au but. Il enfonça la créature à travers le mur du bar de partit avec elle dans la caverne, la rouant de coup, sans le moindre effet. Il savait ce qu’il fallait faire. La repoussant d’un coup de pied surpuissant, il braqua son bras vers le sommet de la caverne, et le défonça d’un tir qui ouvrit un trou de deux mètres jusqu’à la surface, bien plus haut. Il s’y engouffra immédiatement, l’ombre sur ses talons. Tout aller marcher comme prévu, s’il frappait assez fort. Il jaillit dans la nuit étoilé, et se retourna brusquement. Dans ce tunnel, aucune chose qu’il esquive:
- Big Bang Attack!!
La boule d’énergie bleue s’enfonça dans le tunnel, et toucha son but. Tout le toit de la grotte se désintégra dans l’explosion qui en résulta, projetant une quantité astronomique de débris dans les airs. Quand la poussière retomba sur le village à moitié détruit et maintenant à ciel ouvert, le guerrier put voir les corps. Comme prévu, tout les habitants avaient été tués… Mais pas lui… Non, non, non! Pas lui!

Vegeta hurla soudain à plein poumon, dégageant une énorme explosion de lumière qui illumina le désert:
- TU NE M’AURAS JAMAIS TU M’ENTENDS?? JAMAIIIIIS!!!!!!
En regardant vers le sol du village, il les aperçu alors, dans un recoin d’ombre, les deux yeux de flammes qui le fixaient, ceux qu’il avait vu tant de fois ces dernières années… Une voix terrifiante résonna alors, comme sortie de l’enfer même:
- Nous verrons cela, prince saiyen. Nous verrons cela!


Chapitre 33: Eonn

La chaleur de Rya… Comment décrire quelque chose de semblable? Une chaleur qui vous assèche la gorge, vous brulerai presque la peau tant elle chauffe l’air, vous fait suer la moindre goutte d’eau que votre corps garde en réserve… Un véritable enfer, et c’était ce que traversait l’exilé saiyen à l’heure actuelle. Déjà dix jours depuis la confrontation avec la chose. Il était en chemin, sur ses bonnes vieilles jambes, sa véritable puissance cachée aux yeux de tous, lui interdisant de voler. « il » avait du se reformer depuis le temps, si Vegeta avait bien appris une chose durant toutes ses années, c’est qu’on n’arrêtait pas ce truc… Jamais. On pouvait tout au plus détruire sa forme physique pendant un temps, à condition de frapper avec une force phénoménale droit dans le « corps » de la bête, ce qui impliquait déjà de le trouver dans l’ouragan de ténèbres qui l’entourait en permanence. Le seul avantage relatif, c’est qu’il n’apparaissait que très rarement de jour, ou en tout cas, il ne le cherchait pas tant que le soleil brillait. Mais la moindre once d’énergie pouvait l’attirer et le prince des saiyens voulait à tout prix éviter de se battre encore une fois. Toutes ces années de fuite, de combat incessant, de privation l’avaient endurcis encore bien au-delà de ce qu’il aurait cru possible. Certainement le fait d’affronter toutes ses épreuves avec une puissance quasiment nulle l’avait il aidé? Ou le fait qu’il ait survécu bien souvent d’extrêmes justesse à ses affrontements avec l’ombre avait permis à sa puissance d’augmenter… Peu importait au final, mais sa nouvelle force n’était d’aucune utilité contre son ennemi implacable. Belle ironie, être si puissant que ça, et pourtant être totalement surpassé… Même Hilios n’était pas aussi terrifiant que ce truc… Hilios pouvait être vaincu malgré sa force incommensurable… Mais là, plus rien n’avait de logique. Le pouvoir, l’énergie, la technique ou la ruse n’avait plus la moindre utilité. Il se souvenait de tout ces combats… Si clair dans sa tête… La noirceur infinie… Une lame, toute noire elle aussi, jaillissant de partout à la fois. Et deux yeux de feu le regardant toujours. Le souvenir était si vif qu’il arrivait à frissonner par cette chaleur… Il n’aperçut même pas qu’il venait de poser le pied sur un des rares dédales rocheux pointant ici et la du désert. Et il ne vit pas non plus le vaisseau surgir derrière lui et cinq créatures en sortir. En une seconde il était encerclé.

- On a gagné notre journée mes amis! Lança le chef des brigands, de l’espèce de Barta, les Lyts, à ce qu’il semblait.
Ses acolytes approuvèrent avec forces cris de joie. Trois étaient des natifs de la planète, le dernier appartenait à une espèce que l’empereur ne connaissait pas, on aurait dit vaguement un humain, mais avec la peau couverte de plumes brunes. Étrange… En tout cas, Vegeta était dans de beaux draps… le chef était fort… il ne savait sans doute pas moduler sa puissance, mais il équivalait largement feu son frère de race du commando Ginue. Les autres aussi n’étaient pas des rigolos, bien que beaucoup moins impressionnants. Mais avec une puissance proche de zéro, l’empereur en exil ne ferait pas un pli. Bref, il était dans la merde…
- Bon, la courtoisie s’impose! Nous ne sommes pas des bêtes! Je m’appelle Rag, et voici ma belle bande de brigands, prendre au riche pour donner au pauvres tout ça, le cliché habituel.
Vegeta resta de glace devant cette présentation humoristique, se contentant de chercher un moyen de s’en sortir sans ramener la bête ici. Et malheureusement, il ne voyait pas grand moyen, en particulier si Rag était aussi rapide qu’il l’imaginait. Ce dernier attendit un petit moment une réaction, puis, déçu, il continua:
- Okaaaaaay… Bon, je vous serez reconnaissant de me remettre tout vos bien de valeurs, nourriture, eau, babioles diverses en votre possession. Vous pouvez nous les donner de votre plein gré et nous repartirons comme nous sommes venus, ou nous viendrons les prendre nous même, au choix.
Le saiyen ouvrit enfin la bouche, il devait gagner du temps pour réfléchir:
- Tu es puissant, toi… Vraiment très puissant on dirait… Qu’est-ce que tu fais sur cette planète minable comme celle-ci au lieu de tenter ta chance ailleurs? L’armée impériale aime beaucoup les gars dans ton genre.
Rag sourit:
- Oooh, on ressent les puissances, hein? C’est rare ça! Je n’ai pas souvent vu ça dans ma vie. Mais pour te répondre, je sais tout ce qu’il y a à savoir sur l’armée impériale, mais tu sais, la bouffe militaire, les ordres en continu, tout ça… Vraiment pas fait pour moi… Je suis parti au bout d’une semaine avec ce jolie vaisseau là derrière.
- Un déserteur… Ça explique tout, tu te caches de l’empire.
- Pff… Vu l’état de l’empire, j’ai pas grande raison de me cacher. Depuis que l’empereur s’est tiré, tout vol en éclat. C’est plus lucratif de faire brigand.
- Dans un désert vide?
Rag commençait à s’énerver, cet avorton était un peu trop orgueilleux à son gout.
- Bon, ça suffit les politesses, donne nous tout ce que tu as avant que je m’énerve pour de bon.
Un petit coup de bluff pourrait marcher… De toutes façon, ça ou la dérouillé du siècle, voir l’intervention de la chose…
- On n’a jamais su ou était passé l’empereur non?
- Pourquoi tu me parle de ça? J’en ai marre de tes conneries maintenant, ça va!
Il s’avança de quelques pas jusqu’à ce que Vegeta rabatte sa capuche d’un air fier, et que tout le groupe se fige.
- Emp… Empereur Vegeta!
- Pour que tu me serves, vaurien.
Les brigands étaient estomaqués. Tout ceux qui avaient un jour côtoyé l’empire connaissait le visage de son dirigeant, et ce visage se retrouvait maintenant juste en face d’eux. Leur belle assurance avait semblé s’estompée sur le coup, et plus aucun ne trouvait quoi dire, ce fut donc le saiyen qui s’adressa à eux:
- Je n’ai aucune envie de m’attarder contre de la vermine, fichez moi le camp.
Il espérait bien qu’ils obéirait sans demander leur reste, malheureusement:
- Le… L’empereur Vegeta nous laisserait partir avec un vaisseau lui appartenant comme ça, tranquillement? Demanda Rag, incrédule…
Zut… Bon, plus qu’a pousser le bluff un peu plus loin.
- Je n’ai pas que ça à faire. Je ne suis pas ici pour visiter, alors foutez moi le camp avant que je change d’avis.
Le chef commençait à reprendre de l’aplomb, il n’était pas aussi dupe que son groupe, mort de peur.
- Non, non, non, non, non… Vous n’avez pas l’air très en forme « mon seigneur ». Je vous ai bien vu marcher plutôt que voler.
Puis il se tourna vers ses hommes:
- Les amis, j’ai l’impression que son altesse à perdu de sa superbe depuis son départ! C’est peut être pour ça qu’il est parti qui sait?
Il était perspicace ce mec, ça Vegeta devait le reconnaitre… Chié! Dans tout le désert, y avait cinq voleurs, et il était tombé dessus forcément! C’était donc reparti pour un combat qui serait peut être le dernier… Dans quelques secondes, Rag serait à portée de poing, il le tuerait et l’autre monstruosité arriverait juste après…

Un tir d’énergie fin coupa soudain l’air en diagonale entre les deux futurs adversaires. Tout deux tournèrent aussitôt la tête vers le nouvel arrivant, en hauteur sur un pic rocheux. Une voix s’éleva:
- Prenez vous en plutôt à moi. Vous me ferez plaisir.
Et il sauta à terre, un saut d’une cinquantaine de mètres, parfait, après lequel il se réceptionna comme une plume à quelques mètres des deux protagonistes. La première image qui vint à l’esprit de vegeta quand il vit l’individu, c’est qu’il ressemblait à une sorte de cow boy… un chapeau à large bord, une longue veste cache poussière, marron, des bottes enduite de résidus de sable… Tout y était, sauf les éperons… Pour le reste, il était de type humanoïde, à tel point qu’on aurait dit un humain lambda. Ces yeux par contre, n‘étaient pas biologiques, ou en tout cas pas totalement, c‘était des implants cybernétiques. En tout cas, si le saiyen ne le reconnaissait pas, les ordures en face de lui, si. Et ils avaient peur. Le chef bredouilla:
- C‘est… C‘est pas vrai… Toi…
Ce dernier sourit en regardant Rag avec… de l’avidité? Il leva son bras et découvrit son poignet, révélant un étrange brassard peut épais. Il bipa quelques commandes et un fin rayon de lumière scanna rapidement l’alien. Le proche humain sembla lire quelque chose de très intéressant avant de dire sur le ton de la conversation, avec quelques accents de joie:
- Tiens? On dirait que ta prime a augmenté, Rag de Lyts. J’ai vraiment de la chance aujourd’hui, devines quoi, tu vaux la même chose mort que vif maintenant! Même pas le soucis de te convoyer.
La cible recula de quelques pas, l’air visiblement apeuré. Vegeta se serait presque vexé de totalement passer à la trappe comme ça, mais pour le coup, ça lui convenait parfaitement, il se contenta donc d’observer tranquillement le chasseur de prime. De prime abord, sa puissance semblait parfaitement négligeable, mais la peur qu’il suscitait chez le Lyts prouvait que c’était trompeur. Il savait donc moduler sa force. L’homme écarta un peu les pans de son manteaux pour se sentir plus libre de ses mouvements, révélant une combinaison bien plus moderne que l’extérieur ne l’aurait laissé supposer. Il dit de sa voix grave:
- Bien… On va en finir rapidement. Vous venez ou je viens vous chercher?
- T… Tuez le! Vite!
La peur faisant son effet, les quatre complices sautèrent sur le chasseur. celui-ci les accueillit vite et bien. Le premier prit un large coup d’une sorte de sabre long jaillit comme par magie et se sépara en deux morceaux. Le deuxième reçut les deux jambes du combattant en ciseau sur le cou qui cassa comme une brindille. Le suivant reçut son précédant camarde dans la figure avant d’être catapulté contre un mur de roche ou Vegeta entendit distinctement les os craquer. Il tomba avec le cadavre de son collègue et le rejoint dans cette catégorie. Le dernier sembla presque se jeter de son plein gré sur une pointe de lame acéré qui n’était pas là une seconde auparavant. Tout cela, l’exilé l’avait vu sans aucun soucis, mais la totalité du combat avait du durée moins de deux secondes. Très impressionnant… Il comprenait mieux la réaction de l’alien maintenant. Ce dernier semblait par contre au bord de la crise cardiaque tandis que son futur assassin approchait de lui à pas tranquille.
- Tu ne m’auras pas!! Tu m’entends!! Je vais te tuer avant même que tu ne te rende compte de quoi que ce soit!!!
Il disparut soudain tant il avait bougé vite, et l’empereur le suivit des yeux jusqu’à une position bien plus élevé dans les airs ou il l’entendit hurler:
- Je vais vaporiser toute la région! On va voir si tu survis à ça, salopard!!
Il allait tirer, quand le saiyen entendit un mot prononcé à haute voix:
- Kaioken!
Un quart de seconde plus tard, ce fut comme si une comète rouge avait transpercé Rag, plus de cent mètres au dessus. Quelques instant de plus, et sous le regard franchement épaté de l’ex empereur, le corps désarticulé retomba lourdement au sol, précédé pourtant par le chasseur de prime qui atterrit peu avant. Il avait l’air un peu essoufflé quand il approcha du corps et activa à nouveau son brassard. Vegeta fit quelques pas en avant et l‘inconnu, pendant qu’il scannait le corps, répondit au regard interrogatif du souverain:
- Je scan ses particularités génétiques et sa morphologie. Je recueille aussi une imagerie complète de son corps et le codage de son ADN. Ça me permettra d’avoir toutes les preuves pour toucher ma prime sans transporter une tête et un corps. C’est pratique.
Vegeta secoua la tête:
- Je me fiche de ça. Qu’as-tu fait juste à l’instant? C’est quoi, Kaioken?
Le chasseur sembla réfléchir quelques instants avant de répondre:
- Oh, ça? J’ai préféré le terminer en vitesse avant qu’il attaque, ça vous a épargné pas mal d’ennui, je me trompe?
L’empereur ne cacha que très mal sa surprise et encore, ce n’était pas fini:
- Ça fait un moment que je vous ai repéré, seigneur Vegeta. J’ai vu ce qui vous poursuit, j’étais dans le village quand cette chose l'a détruit.
Le saiyen ne répondit rien, subjugué. C’était la première fois qu’un autre que lui survivait à une attaque.
- Vu votre comportement, ce truc vous repère à votre énergie, non? J’ai donc bien fait de vous mâcher le travail avec ces gus…
Il attendit la fin de son scan avant d’ajouter:
- La nuit va bientôt tomber, j’ai un petit pied à terre non loin assez confortable, qu’en dites vous?
Vegeta avait du mal à en revenir, mais, finalement, il finit par acquiescer sans un mot de plus. Avec un sourire, l’homme lui tendit sa main puissante:
- J’allais oublier, mon nom, c’est Eonn.
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Sam Oct 08, 2011 20:51, édité 1 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Majin-vegeto89 le Mar Juil 26, 2011 18:12

merci a vous deux^^, pas encore de nouveaux chapitres, mais un kakarotto tout coloré :mrgreen:

http://crakower.deviantart.com/#/d3pk3u8

edit: on passe le cap des 10 000 vues, merci à tous pour votre fidélité :mrgreen: :D
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Mar Juil 26, 2011 19:55, édité 1 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar sonluffy-z le Mar Juil 26, 2011 18:29

Sympa le colorié de Kakarotto, j'aime bien le design de Rahab aussi. :D
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: [fanfic] L'empereur saiyen

Messagepar Tendou Buu le Mar Juil 26, 2011 18:32

Effectivement;très sympa la colo de Kakarotto.
Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu'elles ne surgissent.

Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent.


Sun Tzu


La quête de savoir absolut d'un homme peut avoir des répercussions sur toute la réalité: viewtopic.php?f=42&t=6013
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