par Satan sama le Jeu Nov 20, 2014 22:17
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Chapitre 34: L'ambition des saiyans.
Vegeta fit voler en éclat une multitude de robots marqués du sigle Ruban Rouge, et expulsa C-10 d’une puissante attaque énergétique. Dans la salle d’entrainement, des lasers fusèrent vers sa position, il les évita avec une aisance et une rapidité redoutable. Mais fut fauché soudainement par le cyborg au visage squelettique qui le prit par le cou et l’écrasa à terre. Ce qui laissa libre court aux tourelles qui le mitraillèrent abondamment, un laser écarlate passa très près de son œil gauche mais il s’éclipsa au dernier moment et recueillit au creux de sa paume une boule de feu qui l’avait pris pour cible, il étouffa la sphère brûlante en serrant le poing puis il para le coup de pied de Nappa qui s’était finalement décidé à se relever pour le combattre.
Il s’empara du bras du géant le brisa et lui envoya son poing dans la figure. Le guerrier saiyan hurla de douleur mais se rétablit assez vite et assez rapidement pour prendre son prince par surprise. Un arc d’énergie d’une incroyable puissance détruisit toutes les armes d’entrainement de la salle, C-10 fut projeté jusqu’à un mur et resta inerte, pendant que Vegeta se relevait pour saisir le pied de son adversaire, le plaquer au sol et l’assommer définitivement d’un coup de pied dans la tempe.
Aussitôt le combat terminé, deux soldats entrèrent dans la salle pour distribuer deux senzus aux combattants.
Vegeta déclina.
_ Ca n’est pas nécessaire, pas de gâchis. Nappa se remettra tout seul lui aussi.
Un robot d’assistance médical entra à son tour et transporta le grand guerrier jusqu’au secteur sanitaire pour lui prodiguer les premiers soins.
En haut de la salle Gero semblait furieux mais il n’osa pas démontrer toute l’étendue de sa colère. La vitre, réputée indestructible, qui le séparait du reste de la pièce s’était brisée en mille morceaux, toute l’installation n’était à vrai dire qu’un tas de métal fumant et C-10 semblait endommagé. Vegeta vola jusqu’à lui, à ses côtés Kakarotto souriait bêtement. Raditz semblait plutôt intéressé par les données qui s’affichaient sur l’ordinateur du savant.
_ Incroyable, dit-il, les résultats sont stupéfiants.
_ En effet, confirma Gero, en grimaçant.
Kakarotto ne lui avait jamais fait un coup pareil. Il ne s’était jamais mis à fond au point de détruire tout son matériel. Auquel cas il n’aurait jamais pu s’entrainer autant de temps qu’il l’aurait voulu. Les réparations allaient lui demandé un temps précieux.
_ Cette salle n’est pas de notre niveau.
_ Nappa n’était pas censé détruire tous ses alliés, répliqua Gero.
_ Et alors ?! S’il s’était retenu quel aurait été l’utilité de cette mascarade, j’ai demandé un entrainement intense, pas un petit jeu de pirouette et de résistance.
_ C’est ce que nous avons de plus évolué sur Terre, prince Vegeta. C’est ce qui a permis à Kakarotto d’atteindre son niveau actuel.
_ Je suis d’un niveau bien supérieur à Kakarotto.
_ A vrai dire, intervint ce dernier, cette salle n’est plus de mon niveau à moi non plus. Tu feras un effort pour en reconstruire une nouvelle, plus performante et plus résistante professeur.
_ Ça demande du temps.
_ Temps que nous n’avons pas.
Raditz s’approcha du prince et lui transféra un message qu’il avait reçu sur son détecteur.
_ Zarbon, grogna Vegeta. Il nous a donné un nouvel ordre de mission et veut qu’on le contacte immédiatement par hologramme.
_ Je n’ai pas envie de voir sa salle tronche, s’emporta Raditz.
Le prince l’ignora et posa un dispositif sur l’ordinateur de contrôle. L’image holographique de Zarbon se dessina. Lui aussi paraissait en colère.
_ Qu’est-ce que vous a pris autant de temps bande de singes stupides ? Je vous ai dit de me contacter dès que vous aviez récupérer Kakarotto.
_ Il y a eu des complications, avoua Vegeta avec un soupçon de haine très perceptible.
_ C’est lui Kakarotto ?
_ C’est bien moi, répondit ce dernier.
_ Je ne te parlais pas le singe, et c’est seigneur Zarbon quand tu t’adresses à moi.
_ Oui seigneur Zarbon, dit-il à contrecœur.
_ Freezer m’a demandé de vous confier une mission de la plus haute importance, tachez de ne pas le décevoir. Vous vous rendez sur Namek, je vous transmets les informations via vos scooters. Vous partez dès aujourd’hui.
Zarbon regarda les environs et ne sembla même pas remarquer la présence de Gero, par contre une absence semblait le contrarier.
_ Où est ce gros balourd de Nappa ? Enfin mort ?
_ Non malheureusement, ricana Raditz.
_ Ne te marres pas Raditz le faible, si il y’en a bien un qui ne sert à rien dans votre petit groupe d’incapables c’est nul autre que toi. Dégages de ma vue.
Raditz s’exécuta sans en rajouter davantage.
_ Nappa se remet de ses blessures, l’informa Vegeta.
_ Pas de temps pour ça, je vous veux, tous les quatre sur le départ dès aujourd’hui, est-ce clair ?
_ Ce sera à mon bon vouloir, éructa Vegeta en coupant la communication. Qu’il aille se faire foutre.
_ Charmant personnage.
Kakarotto fit signe à Raditz de revenir.
_ A première vue je ne sais pas si j’ai envie de le tuer rapidement pour le faire taire ou si je dois prendre mon temps pour ça.
_ Il t’écraserait en une seconde mon frère. Zarbon est la main droite de Freezer.
_ Et nous, qui sommes-nous ? Ses larbins, ses hommes à tout faire ?
_ La ferme Kakarotto, gronda Raditz.
Mais trop tard, Vegeta s’était vexé, blessé dans son orgueil le prince partit d’un pas rapide de la salle comme s’il était prêt à détruire le monde.
_ Freezer nous humilie, et on se laisse faire, continua Kakarotto. J’ai honte pour nous.
_ Chaque chose en son temps mon frère, Vegeta n’est pas réputé pour sa patience mais tu es pire que lui. Freezer est un homme surpuissant, seigneur d’un grand Empire. Il domine un tiers de la galaxie, et son frère en domine un second tiers. Il n’y a pas de honte à s’incliner devant les plus puissants, cela entache notre fierté mais c’est la loi du plus fort, une loi à laquelle notre race a toujours apporté crédit.
_ A nous de devenir plus fort que Freezer et son frère alors.
Raditz ne releva pas et s’en alla lui aussi, lassé par les propos de son frère.
_ J’ai réaménagé et reconfiguré votre navette, intervint le professeur Gero, elle est de nouveau fonctionnelle. Vous pourrez partir avec les autres.
_ J’ai une question à vous poser docteur Gero.
_ Je suis à votre service seigneur Kakarotto.
_ Tu n’es pas réputé pour être un homme fidèle, tu n’as pas hésité à me rejoindre en dépit de ton affiliation au Ruban Rouge puis à Blue. Sachant que je vais partir très bientôt, que ferais-tu à ma place Gero ?
_ Comment ça seigneur ? Je ne comprends pas.
_ Tu m’as très bien compris, cria-t-il, que ferais tu si tu devais partir et laisser derrière toi à un savant capable de construire des machines de guerre surpuissantes et qui change constamment de camp ?
Une goutte de sueur coula le long du front de Gero.
_ Vous n’êtes pas un homme stupide, je préférais ne pas avoir à vous mentir.
Kakarotto sourit.
_ C’est bien ce que je pensais, tu le tuerais évidemment. C’est sans doute ce que je devrais faire mais j’ai une autre idée.
Kakarotto posa une main presque amicale sur l’épaule du professeur. Pour Gero ce geste n’avait rien de rassurant et ressemblait plutôt à une menace.
_ Quel est ton but Gero ? Soit honnête avec moi.
_ Continuer mes recherches, dit-il sans hésitation, encore et toujours.
_ Quoi qu’il advienne, ces travaux feront peur à Freezer. Lorsqu’il apprendra ce que tu entreprends, il te mettra à mort, et détruira tous tes biens, même si tu lui jures fidélité, ce que tu tenteras de faire sans aucun doute. Lorsque ses hommes viendront sur Terre, caches toute trace de tes plans. Mais surtout, entends bien que tant que tu seras à mes côtés, je te laisserais toujours continuer ton travail professeur. Quoi qu’il advienne ta science me passionne et m’a été et me sera encore utile.
_ C’est un bon moyen de vous assurer ma fidélité seigneur Kakarotto.
_ Et je vais te donner un moyen de la prouver. Lorsque les hommes de Freezer arriveront sur Terre, abat les jusqu’au dernier.
_ Et s’il en vient d’autres ? Et si Freezer venait lui-même ?
_ Freezer ne le sait pas encore, mais l’ère des saiyans va bientôt prendre le pas sur Empire. Et toi tu vas m’aider à le détruire.
_ C’est quoi ça Namek ?!
On avait donné un senzu à Nappa, étant donné l’urgence de la situation. Mais le grand guerrier ne faisait qu’agacer plus encore Vegeta. Raditz se moqua.
_ T’es vraiment naze Nappa, ça fait des années que le seigneur Cooler court après un Namek et t’es même pas encore foutu de savoir d’où il vient.
_ Slugh ?! On m’a toujours dis qu’il était le dernier de son espèce.
_ D’après les données de Zarbon, des Nameks ont dû survivre au cataclysme qu’a subi leur planète, ils ont reformé leur petite communauté et Freezer est intéressé par certaines de leurs capacités. Il veut qu’on tue la plupart d’entre eux mais qu’on capture les leaders.
Raditz sortit un appareil avec un descriptif et des images de Nameks.
_ Malheureusement on ne connait pas trop la puissance moyenne des habitants, mais ils doivent être bien en dessous du niveau de Slugh, tous les guerriers sont censés avoir été tué pendant la catastrophe qui a failli les faire disparaître.
Kakarotto se pencha vers l’appareil pour voir à quoi ressemblait ces Nameks et fut surpris de reconnaître leur physionomie.
_ Il ressemble à Piccolo, dit-il.
_ A qui ?, demanda Raditz.
_ Une créature que j’ai combattu étant jeune, il s’était fait roi de la terre, il a exactement les mêmes oreilles pointues, les antennes, la peau verte.
Vegeta se mit à sourire.
_ Tu veux dire qu’il y avait un Namek sur Terre ?!
_ Je dis juste que j’ai combattu un mec qui y ressemble.
_ Tout s’explique, s’exclama Raditz.
_ En effet, continua Vegeta, cela expliquerait l’existence de ces dragon ball.
Kakarotto se tourna vers son frère.
_ Tu le leur as dit enfoiré ?
_ Pas le temps pour les disputes, intervint Vegeta. Les Nameks ont des compétences magiques extraordinaires, c’est sans doute parce qu’il y en a sur Terre que les dragon ball existent ici. Et puisqu’il y en a sur Terre, il y en aura sans doute sur Namek.
_ On n’aura pas à attendre un an alors, constata Nappa.
_ Tout ce qu’on a à faire c’est obéir bien gentiment à Freezer, se rendre sur Namek, massacrer les habitants, en capturer quelques-uns et les obliger à nous mener aux dragon ball.
Raditz semblait ravi.
_ Et ensuite nous n’aurons qu’à demander l’immortalité et nous serons en mesure de défaire Freezer.
Kakarotto s’était fait berné par son frère mais enfin, enfin ils commençaient à apprécier ses frères de race. Il doutait de leur ambition, il s’était trompé, Vegeta n’attendait que ce genre d’occasion pour orchestrer sa rébellion. Il les avait clairement sous-estimés.
_ Et si les hommes de Freezer découvrent qu’il y en a sur Terre, qu’allons-nous faire ?
Kakarotto regarda une dernière fois l’image du Namek qui s’affichait sur le petit écran. Ce peuple allait les consacrer maîtres de l’univers. Il regarda Vegeta, Nappa puis son frère.
_ Aucun homme de Freezer ne survivra sur Terre, je vous le garanti.
_ Comment ça impossible ?!
Bulma tremblait, son cœur battait la chamade. La Terre avait subi la plus grosse catastrophe de toute l’histoire en tombant aux mains des saiyans, tous ses défenseurs étaient décédés et le dernier espoir qui leur restait s’était définitivement effondré. Shenron refusait d’accomplir leur souhait.
_ Ressusciter est dans ton domaine de compétence, grogna Kami Sama, fait les revenir, tout de suite.
Elle n’avait jamais vu Dieu perdre son sang-froid, d’ordinaire il était l’image même de la sagesse, la parfaite allégorie du calme et de l’entendement. Mais face à une telle situation ce n’était plus tenable. Si les dragon ball ne leur étaient plus d’aucune utilité alors ce serait la fin, la fin de la planète Terre.
_ Certains refusent de revivre, annonça Shenron d’une voix grave. Choisissez un autre souhait.
_ Il en est hors de question, cria Bulma, c’est n’importe quoi.
_ Bulma, l’arrêta Kami Sama, laisses, je crois savoir de quoi il s’agit.
_ Qu’en est-il tout puissant ?, demanda Krillin, pourquoi refuseraient-ils de revenir parmi les vivants ?
_ Parce qu’ils veulent s’entraîner parmi les morts. Attendez-moi ici. Je vais faire le nécessaire.
Kami Sama posa les pieds dans le palais céleste. Autour de lui des millions d’âmes parcouraient le dernier chemin menant à leur dernier voyage vers une vie éternelle en enfer, ou dans la paix et le repos du paradis.
Impossible de retrouver ses élèves parmi cette foule sans fin de décédés. Mais ils n’étaient certainement pas là. Il alla jusqu’au palais à la toiture Emeraude et demande à voir le Roi Enma.
Sur son immense siège et croulant sous un impressionnant monticule de paperasses éparpillées sur son bureau, le roi paraissait de fort mauvaise humeur.
Kami Sama aperçut Baba qui qui flottait sur sa boule de voyance mais il y avait quelque chose d’inhabituel, un auréole surnageait son chapeau pointu de sorcière.
_ Tout puissant, dit-elle en s’inclinant.
_ Tu es décédée, constata-t-il.
_ J’ai été surpris par l’attaque du saiyan Raditz, je n’ai rien pu faire, il m’a pulvérisé.
_ Je suis navré de ce décès chère Baba.
_ Pas autant que je ne le suis moi-même. Le roi Enma m’a autorisé à rester auprès de lui, nous nous reverrons bien assez tôt Tout Puissant.
_ Et pour Ten ?
_ J’étais sa clé de passage, mais les morts ne peuvent rester parmi les vivants, seul Enma peut vous répondre sur ce point.
Un petit être cornu à la peau bleue annonça son arrivée. A la vue du Dieu terrien Yamcha parut soulagé. Enma lui jeta un regard assassin et se leva avant d’abattre son immense poing sur sa table.
_ Raaaah, je me demandais quand est-ce que tu viendrais Dieu de la Terre. Voilà bien trop longtemps qui tu n’es pas venu me casser les pieds, il fallait s’y attendre. Je présume que tu vas lourdement insister pour que je laisse tes petits protégés s’engager sur la route du serpent, eh bien ce sera un non catégorique.
_ C’était donc ça. Vous n’avez pas pu vous empêcher de vanter vos exploits. Si mes élèves veulent suivre le même chemin que vous, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même, oh grand roi Enma.
Kami Sama s’inclina en guise de salut, bien que retardataire.
_ C’est primordiale, insista Yamcha, un nouvel entraînement nous permettrait de vaincre les saiyans.
_ Majesté, continua Dieu, je sais que ceci n’est pas de votre ressort mais ne pensez-vous pas préférable de les laisser s’entraîner ? Il en va de l’avenir d’un monde et plus tard de plusieurs sans aucun doute possible. Vous êtes déjà débordé par les morts qui surviennent de tous les horizons, que vous devez juger, et ce durant des siècles et des siècles…
_ L’éternité Dieu de la Terre, c’est un travail qui demande l’éternité et quelques morts de plus ou de moins n’y changera rien. Ce qui me demande plus de travail et qui détruit toute mon organisation, ce sont tes foutues Dragon Ball, qui ressuscitent des gens à tout va. Tu n’imagines même pas à quel point un ressuscité demande une attention toute particulière, il faut annuler le jugement prononcé, supprimer son avis de décès, c’est un véritable calvaire. Ça me fait beaucoup trop de travail.
_ Peut-être que vous pourriez déléguer ?, chuchota l’assistant d’Enma.
_ QUE DIS-TU ?
_ Rien majesté, pardonnez-moi, je parlais juste dans le vent.
_ Fiches moi le camp d’ici ver de terre. Déléguer, et puis quoi encore ? Vous laissez une petite place sur le bureau. Petit incompétent.
Enma prit une grande inspiration puis reporta toute son attention à Kami Sama.
_ Très bien Dieu de la Terre, je vais te proposer un marché, non négociable et tu ferais bien de l’accepter. Je laisse à ces terriens l’immense privilège de rencontrer Kaïo-sama si du moins ils en sont capables à défaut d’en être dignes. En échange tu devras t’engager à détruire la statue de Shenron. Je ne veux plus entendre parler des dragon ball. Tu pourras ressusciter tes terriens, une fois leur entraînement terminé et s’ils en reviennent, mais après ça plus de Dragon Ball, plus de vœux, plus de terriens ressuscités. Et le retour à la cohésion dans mon travail. Qu’en dis-tu ?
_ Je ne refuserais jamais une offre aussi généreuse majesté, merci de tout cœur mais… oserais-je demandé à sa magnificence une dernière requête ?
_ Parle toujours.
_ J’ai déjà invoqué Shenron et le dragon s’impatiente, me laisseras-tu utiliser sa magie deux fois et prononcer un premier vœu aujourd’hui même ?
_ Mmm, d’accord mais si tu tiens à ramener des morts à la vie ce sera une seule et unique personne. Soit heureux que je t’accorde au moins ça. Maintenant accompagnes tes élèves vers la route du serpent, j’enverrais un de mes serviteurs pour leur donner des directives. Yamcha, Tchaoz, Pamputt, Nam, passez mes respects au très honorable Kaïo, et maintenant déguerpissez, j’ai beaucoup de travail.
Dernière édition par
Satan sama le Mar Déc 13, 2016 23:02, édité 2 fois.