voici la suite. toujours un grand merci à Broly pour la relecture.
- chapitre 113 : L’attaque et la défense.Nappa était en mauvaise posture.
Il avait compris trop tard qui était ce Mighty Mask.
Il restait en défense, sans se transformer. Il aurait facilement pu l’assommer, mais frapper le fils de Végéta n’était clairement pas une bonne idée.
Et à la réflexion, taper les gamins de Kakarotto non plus.
Le saiyan se contenta donc de rester en défense. Heureusement, les petits n’étaient pas très fort. Il pouvait tenir le temps de trouver une solution.
Krilin arriva dans la mêlée, mais il se reçut un mauvais coup de pied.
— Outch ! Ils plaisantent pas.
— Ça commence à être dangereux, papa dit que Krilin est très fort aussi.
— Mon papa ne l’aime pas trop. On se transforme.
— D’accord.
— Comme tu veux.Une aura dorée jaillit du combattant multiple.
— Quoi ? Hé, arrêtez ! Hurla Nappa.
Un coup de poing l’envoya sur plusieurs mètres avant qu’il ne réussisse à se stopper.
— Ha !
Un kikoha fonça sur le colosse, qui hurla.
— OH PU…
Mais l’attaque lui passa de part et d’autre, coupée en deux par un kienzan, qui s’évapora juste après. Les deux boules explosèrent au contact de l’eau, bien plus loin.
— Nappa, j’ai une idée ! Attrape son bras et tiens le bien !
— Je vais m’transformer.
— Pas besoin, ça sera vite fait. Go !
Krilin fonça et Nappa, après une courte hésitation, le suivit.
Mighty Mask se mit en garde, mais le disciple de la tortue bifurqua et fit une boucle pour passer derrière. Trunks le suivit du regard, et le géant saiyan en profita pour saisir son bras, en espérant que le plan de l’humain était bon.
Ce dernier, de son côté, venait d’attraper la jambe du combattant masqué, et tira de toutes ses forces, profitant de l’effet de surprise.
— Ha ! C’est atroce ! Hurla le commentateur. Nappa et Krilin viennent de démembrer Mighty M… Attendez ! Ils sont plusieurs ! C’est interdit ! Mighty Mask est disqualifié !
Les enfants, sous le coup de la surprise, avaient perdu leur transformation.
Nappa tenait fermement le bras de Trunks, et Krilin la jambe de Natchi.
Gohan se trouvait entre les deux, et regardait à gauche et à droite, sans savoir quoi faire.
— Les enfants ! cria Bulma, en colère.
— Redescendez immédiatement ! renchérit Chichi.
Raditz confia son fils, qu’il avait sur les genoux, à sa femme, et se leva.
— Je les ramène, dit-il avant de s’envoler.
— Tonton arrive, cria Natchi.
— Gohan, fais quelque chose !
— D’accord, heu… Taioken !
Éblouis, Nappa et Krilin lâchèrent prise. Quand la vue leur revint, les enfants n’étaient plus là.
— Où sont-ils passés ? Cria Raditz.
Plus bas, Mary lui répondit, pointant une direction.
— Par là. Ils ont pris le même chemin que les autres.
Raditz fila, alors que Nappa redescendait vers le ring.
— Une bonne chose de faite. À la suite.
Dabra fit éclater les débris de la montagne qui s’était abattue sur lui.
Il était furieux. Furieux d’avoir été si brutalement frappé. Il allait faire payer mille morts à ce freluquet.
Un coup de poing à la tête le ramena à la réalité.
Mais il résista mieux, cette fois, et répliqua lui-même d’un coup vers la tête de son adversaire. Qui évita et répliqua par un coup de coude dans le plexus solaire, suivit d’un coup de pied retourné à la tête.
Le démon commençait à s’interroger, comment un mortel pouvait-il lui tenir tête ?
Il fit exploser sa puissance et passa à l’attaque, rouant de coup le métis, qui parait pourtant sans se fatiguer.
Ce dernier finit par le repousser d’un coup de pied dans le ventre. La rage du démon augmentait encore.
Il cracha une langue de feu démoniaque, que Goku évita de justesse avant de foncer à nouveau, mais son poing traversa Dabra.
— Ici ! Fit une voix derrière lui.
Il se retourna et vit un projectile foncer vers lui, et il leva la main pour le parer.
La salive toucha le centre de sa paume. Son bras commença à durcir à toute vitesse. Sa respiration devenait difficile alors que la pétrification atteignait ses poumons.
Mais alors que la transformation en pierre n’en était qu’à la moitié, le démon le pulvérisa d’une attaque d’énergie rouge sombre, offrant ainsi son énergie à son maître.Le regard de Goku se fit plus déterminé que jamais.
— Non.
Goku intensifia sa puissance à son paroxysme. Son aura se densifia tellement qu’il semblait maintenant prisonnier d’un écrin doré.
La salive de Dabra atteignit presque son dos, mais l’intense chaleur de l’aura presque solide du métis la vaporisa quelque centimètre avant d’atteindre son but.
Il se retourna pour faire face au démon.
— Comment oses-tu ? Je suis le seigneur du Makai, nul ne peut me résister, je suis…
— Tais-toi…
Un crochet du droit le fit taire.
— ...ta vie...
Le crochet du gauche qui suivit le fit reculer encore.
— ...j’en ai…
Puis Goku le fit décoller d’un uppercut….
— ...RIEN À FAIRE !
Avant de passer au-dessus pour le projeter vers le sol avec les deux poings.
Le démon fut projeté avec force, mais juste avant le choc, il disparut.
Goku, réagissant instinctivement, anticipant à l’extrême limite de ses sens, se tourna et bloqua de sa main nue, mais chargée de ki, l’épée que Dabra avait tenté d’utiliser pour le couper en deux.
Sa peau en fut légèrement entaillée, mais, mettant toute sa force, il brisa la lame.
La colère du démon s’était désormais changée en stupeur. Et la crainte semblait tapie derrière cette dernière.
Goku commença à frapper Dabra à pleine vitesse, sans que celui-ci n’y pu quoi que ce soit.
Le démon esquiva en chutant, et envoya une attaque vers le demi-saiyan.
— Hell Blitz !
La boule rouge sang fusa, mais, rassemblant encore plus d’énergie dans son poing, Goku la renvoya vers son lanceur.
Dabra la para de justesse, mais l’explosion fut terrible pour lui.
Et alors qu’il encaissait à grand peine le choc, il reçut un autre coup.
— Solar phalanx !
Il percuta le sol, formant autour de lui un cratère de vingt mètres de diamètre.
Goku le visa, ma paume ouverte. Il avait le souffle court.
Plus loin, les trois autres saiyans, ainsi que le dieu, avaient observé l’affrontement.
Kaioshin en était resté bouche bée. Jamais il n’aurait cru voir quelqu’un surpasser Dabra. Encore moins un mortel. Et en moins d’une minute. Il avait clairement sous-estimé les humains, ou plutôt les saiyans.
S’il avait connu leur puissance avant, il aurait conçu un plan totalement différent.
— Qu’est-ce qu’il fait ? Demanda Kakarotto, en voyant son fils, toujours immobile.
— Qu’est-ce que tu attends ? Achève-le, qu’on en finisse avec cette histoire stupide ! Hurla Végéta.
Mais Goku hésitait.
La colère était toujours là, mais le combat était terminé. Il ne pouvait pas décemment achever un adversaire vaincu.
Nappa se posa tranquillement.
— Bon, à nous, maintenant, fit-il en regardant Satan.
— Non.
Mary s’était interposée entre les deux hommes.
— Tiens donc. On peut savoir ce qui t’prend ?
La jeune femme cybernétique resta silencieuse.
— Chérie, tu es sûre de toi ? lui demanda Krilin.
— Je pense que j’ai compris, dit Nappa. T’es une petite maline, toi. Ça me va !
Il se mit en garde et développa son énergie.
Mary attaqua immédiatement, et Krilin la suivit après une seconde d’hésitation.
Nappa para les coups, mais ces deux-là savait se battre ensemble. Alors que Mary le martelait avec ses poings, Krilin lui passa dans le dos.
Nappa réussit à parer le coup de pied, mais il ouvrit ainsi sa garde à l’androïde. Le choc le fit reculer, mais il se reprit, mais n’eut pas le temps pour éviter le deuxième coup de Krilin et fut projeté au bord du ring.
— Ok, va falloir se la jouer serré.
Il s’envola pour éviter une autre attaque de l’humain, et bloqua celle de sa femme. Il s’éloigna un peu et envoya deux boules d’énergie, chacune vers un de ses adversaires.
Krilin dévia la sienne vers le ciel, alors que Mary fit apparaître son champ de force pour la bloquer.
Nappa, le sourire aux lèvres, se posa.
— Hé, vous connaissez la technique pour se battre à un contre plusieurs ?
Étonné par cette question, le couple ne repartit pas à l’attaque.
— Dis toujours, fit Krilin.
Nappa regarda Mary droit dans les yeux.
— en premier, il faut éliminer l’adversaire le plus dangereux.
Il fonça vers elle alors qu’elle se mettait en garde.
— Mary ! Krilin hurla en fonçant pour aider son épouse.
Le colosse prit soudain appui sur le sol pour bifurquer, et il donna un puissant coup d’épaule au petit homme, qui, pris au dépourvu, fut projeté contre le mur des loges.
Le saiyan se retourna vers Mary.
— Pourquoi ? Hurla-t-elle.
— Quoi ? Tu croyais vraiment que c’est toi, la plus dangereuse ? Désolé de te dire ça, mais franchement, Krilin est bien plus terrible que toi. T’es balaise, sûr, et tu te fatigues pas, mais niveau baston, tu vaux pas ton mec. Alors laisse tomber. Va t’occuper de lui, à vous deux, vous aurez pas mal de fric avec les récompenses.
— Mais…
— Mais quoi ? Tu dois rien à ce mec. Alors abandonne.
— Mary…
Krilin s’était relevé. Il saignait un peu du front.
Mary serra les dents de dépit, et sauta hors du ring.
— Viens, on va à l’infirmerie.
Nappa se retourna vers Satan.
— Bien, cette fois, y’a plus personne pour nous gêner. Mais je suis gentil, comme c’était marrant, t’as le droit d’abandonner, et de dire que je suis plus fort que toi.
Goku se posa juste devant Dabra.
— Au fond, tu es une victime toi aussi. Le seul coupable est Babidi. Rends leur mobilité à Videl et à Piccolo, et je suis sûr que les forces que je sens dans les environs te soigneront.
Le démon rit, ce qui lui fit cracher du sang.
— Quelle naïveté. C’est le Makai, ici. Aucune pitié pour les perdants.
— Alors je te soignerai, et tu seras libre quand on aura éliminé Babidi.
Dabra, cet humain est stupide. Voilà ce que tu vas faire…Dabra eu encore un rire, et cracha plus de sang.
— C’est étrange. Il n’y a pas si longtemps, j’aurais accepté ma défaite, et tu m’aurais succédé sur le trône. Mais désormais, je n’ai pas d’autre volonté que d’obéir à mon maître. Je vais libérer tes amis.
Cette dernière affirmation surprit le métis. Elle ne cadrait pas avec le reste.
— Comment ?
Le seigneur des démons se redressa d’un coup et étreignit le garçon. Son corps semblait bruler de l’intérieur, et des crevasses lumineuses apparaissaient sur sa peau.
— En obéissant au dernier ordre de maître Babidi.
Il explosa.
Kakarotto et Baddack hurlèrent, et Kaioshin sentit que la fin était là.
Devant sa boule de cristal, Babidi éclata de rire.
— Parfait. Même si tu as été décevant vers la fin, ta mort m’a été utile, Dabra. L’énergie de cet idiot suffira sans problème pour réveiller Buu !
Le sorcier se retourna pour voir la jauge, et son sourire se figea. L’aiguille était seulement sur le milieu.
— Quoi, même pas un quart en plus ?
Il retourna vers la boule.
Au centre du cratère, maintenant grand de cent mètres, Son Goku se tenait immobile, son aura toujours aussi lumineuse et dense.
Les autres étaient maintenant près de lui.
— Ça va ? Lui demanda son père, inquiet.
— Oui, je sentais le coup fourré quand même, je n’avais pas baissé ma garde.
— Espèce d’idiot, hurla Végéta. Tu as risqué gros, à cause de ta compassion stupide.
— T’es blessé quand même, est-ce que ça suffit pas pour Buu ? Demanda Baddack.
— J’en doute, heureusement, répondit Kaioshin.
— Alors finissons-en, j’en ai plus qu’assez de cette histoire, fit Végéta en se dirigeant vers le passage, désormais ouvert.
Babidi paniquait. Dabra était mort, et Buu encore prisonnier. La situation était catastrophique. Les soldats qui lui restaient ne faisaient pas le poids contre ces monstres.
Les saiyans et le dieu atterrirent dans la quatrième salle.
Goku regarda vers le haut.
— Videl et Piccolo sont guéris. Je sens leurs énergies. Est-ce que… ?
— C’est bon, vas-y, on finira facilement, même sans toi. Dit Baddack.
— Merci, fit le garçon en disparaissant.
— non, mais je rêve. Il aurait pu attendre la fin.
— C’est pas grave, Végéta.
— Si, c’est grave. C’est n’importe quoi. On abandonne pas un combat pour aller badiner.
Baddack lui saisit l’épaule.
— Écoute, Végéta, je sais pas ce que tu…
Le prince, d’un revers de la main, repoussa le doyen de saiyans.
— Ne me touche pas !
Babidi, de son côté, regardait l’altercation avec intérêt.
Kakarotto s’interposa entre son père et Végéta.
— Ça suffit. » Il se tourna vers un mur. « Babidi, ouvre la trappe, et fait face à ton destin !
— Ah, mais, vous n’y êtes pas encore. Il y a quatre étages. Il vous reste encore un adversaire.— C’est du bluff, hurla Kaioshin. Tu n’as personne de plus fort que Dabra.
— Si. Papparapaaaah !Alors que tous regardaient la porte de l’ascenseur, Végéta se mit à hurler de douleur.
Mister Satan ne savait plus quoi faire. Ce type jouait au chat et à la souris avec lui.
Finalement, abandonner était la meilleure solution. Ça fait longtemps que ça lui pendait au nez.
— Alors ? demanda Nappa, d’une voix assez forte pour couvrir le brouhaha de la foule.
La mort dans l’âme, le catcheur ouvrit la bouche…
Et hurla de peur quand quatre personne apparurent au milieu du stade, entre lui et Nappa.
À suivre...>>>