par Antarka le Dim Nov 22, 2009 16:56
Chapitre I : Un combat bien différent...
Pour une fois, nous nous ne nous interesserons pas au commencement a proprement parler, mais bien à l'évènement qui perturba le cheminement de tout un univers.
Dans la galaxie du Nord, et plus précisement sur une planète que ses habitants avaient nommée elle-même la "terre", un combat faisait rage.
Bien que s'étant annoncés un an plus tôt, les deux Saiyens venus venger la mort de Radditz étaient bien supérieurs aux pires craintes des défenseurs de la terre. Yamcha, Tenshinhan étaient tombés sous les coups de Nappa, l'invincible Saiyen d'élite. Même chaozu s'était sacrifié pour rien, pendant que Vegeta les toisait d'un air arrogant sans prendre la peine de bouger le petit doigt. Se pourrait il que le petit guerrier soit encore plus fort que le gros ?
Krilin évalua rapidement la situation. Le plan de Piccolo (attrapper la queue de nappa) a échoué, et le démon, si craint il y a quelques années, qui git maintenant comme un pantin au sol. Qui aurait pu penser qu'ils avaient même penser à cela ?
Krilin tentait tant bien que mal de controler ses tremblements, Sangoku ne devrait pas tarder à arriver, d'après les paroles même de Vegeta. Ce n'est qu'une question de minutes, il faut juste gagner un peu de temps. Et le monstre qui se dirige maintenant vers Gohan. Il voudrait pouvoir l'aider mais il n'est clairement pas à la hauteur... Sauf si peut etre...
Nappa ne fait plus attention à Piccolo, et fonce sur Gohan. Le petit va se faire mettre en pièces, Krilin ne peut pas le supporter. Il fonce sur Nappa, et d'un coup de pied le détourne de sa course vers le fils de Sangoku. Hélas, le saiyen est résistant et rapide, Krilin parvient à esquiver la contre-attaque mais sait qu'il ne vaincra jamais son adversaire en combat rapproché. Il n'a pas le choix, mais s'il rate son coup, il est finit.
Il lève une main, concentre son énergie. Privilegier la forme plutôt que la puissance... l'attaque n'était pas très rapide et facile à détruire, mais se défendre contre ça... Si le saiyen pouvait l'encaisser...
Un disque d'énergie pure se forme dans sa main. Du coin de l'oeil, il voit Vegeta le regarder, les yeux ronds, mais ne voulant pas esquisser un geste. Cette attaque ne marcherait qu'une fois, il le savait, il faudra trouver autre chose contre Vegeta. Mais il n'a pas le temps de réfléchir.
"Kienzan !"
Il lance son attaque comme un disque, droit sur Nappa. Celui-ci se fige, un instant étonné, et semble vouloir encaisser l'attaque, parfait !
Vegeta se met à hurler : "Imbécile, ESQUIVE NAPPA !". Ce dernier reporte son attention sur son prince puis fugacement sur l'attaque de Krilin. Au moment d'esquiver, il est prit d'un doute... Son prince... Tellement plus puissant que lui. Et cette saloperie de Freezer et sa cour... Il était un guerrier d'élite, un des derniers Saiyens de son espèce ! Et pourtant, malgré toute sa fierté, il devait le reconnaitre, il n'était un Saiyen, et pas le Super Saiyen. Vegeta peut etre le pourrait il. Nappa devait bien le reconnaitre, il était faible.
Mais maintenant, face à ces moustiques... Ils n'étaient rien, et leur nombre s'est déja réduit de moitié. Le premier tué par le sacrifice ridicule d'un Saibamen, le second d'entre eux avait tenté lui-même de se sacrifier pour l'atteindre, en vain, et le dernier en date s'était vidé de ses forces dans une attaque surprenante mais trop faible pour l'affecter. Non, ils n'étaient que des moustiques. Vegeta le croyait-il faible à ce point ? C'était ridicule !
Nappa tend les deux mains devant lui comme s'il s'appretait à attrapper un Freebee. Krilin voit nettement, comme dans un rêve, le Kienzan heurter et penetrer les paumes du Saiyen, découper les bras dans le sens de la longueur pour finalement couper en deux le redoubable Saiyan, détachant la tête ainsi qu'une partie du buste du reste du corps. Nappa n'a que le temps de bredouiller quelques mots vagues qu'il heurte le sol, déja mort.
Autant de Krilin, le monde s'est arreté. Il regarde comme dans un rêve le corps en deux morceaux du géant. Vegeta affiche un air contrarié mais nullement inquiet, en louchant sur son défunt compagnon.
Krilin arrive à vaincre suffisamment la tension qui paralyse son corps pour regarder à sa gauche. Gohan va bien, juste terrifié. Ce gamin a vraiment tenu 1 an avec Piccolo ? Ce dernier, lui se remettait difficilement du terrible coup de coude de Nappa.
Il... a réussi ! Krilin ressent un brusque espoir à ce moment la. Et Sangoku n'allait pas tarder à arriver !
Vegeta sortit de son apparente torpeur et se déplaça vers ce qui restait de Nappa. Il resta quelques secondes à regarder les deux moitiés du corps de son ancien serviteur, un air de dégout sur le visage, puis se tourna vers Krilin.
Celui-ci se fige, pendant que le Saiyen avance lentement sur lui, un air indifférent sur le visage. Il s'arrete quelques pas à peine devant Krilin, le toisant de sa hauteur. Ce dernier n'ose pas bouger, il est terrifié par le Saiyen, qu'il sent à un niveau totalement différent du précédent, déja si puissant !
Une dizaine de mètres à coté, Piccolo achevait de se relever, et jetait sur Vegeta un regard agressif, et Vegeta prit la parole, regardant Krilin dans les yeux.
"Félicitations moustique. Cet incapable restait un guerrier d'élite. Tu as accompli un exploit remarquable".
Krilin réussit tant bien que mal à se composer un air de défi, et se mit sur la défensive. Mais son corps ne voulait toujours pas reculer. Et maintenant ? Il venait effectivement de réalité un exploit en tuant Nappa, mais juste pour mourrir maintenant ?
Vegeta sourit en croisant les bras, il tourna le dos à Piccolo et Krilin et se mit à s'éloigner doucement. C'est Piccolo, cette fois, qui reprit la parole.
"Toi... Ou crois tu aller ?"
Vegeta s'arreta et sourit pour lui-même. Ce moucheron... Il leva la tête et déclara, un sourire aux lèvres.
"Il est arrivé."
Krilin leva les yeux, suivant le regarde de Vegeta. Goku ! Il était la, à coté du nuage supersonique, avec son uniforme de l'école des tortues, et le Kanji de Kaio sur le dos, comtemplant la scène qui s'offrait à lui.
#jesuiswoke
J'accepte la critique avec plaisir, tant qu'elle est pas gratuite et méchante.
