Forum hacké...intéressant...
Bon, tout s'explique, en tout cas chapeau à ceux qu'ont remis tout ça en ordre !
Et pour la fic...pas de soucis, j'ai gardé les chapitres sur mon PC, je les reposterais un par un.
Comme ça ceux qui aiment auront le plaisir de la revoir, et peut-être même que des gens ne l'ayant pas lut viendront jeter un coup d'oeil.
Je commencerais ça demain. u_u
Voilà, suite aux disparitions récentes de pas mal de choses sur le fofo, je republie ma fic.
L'occasion pour tous de redécouvrir ou découvrir tout ceci. ^^
Enjoy !
DBAU : Dragon Ball Another Universe
Première Partie : L’Arène
Chapitre I : L’année 788
Son adversaire se déplaça si rapidement qu’il n’eu pas le temps de réagir. Le poing de l’ennemi le faucha à la mâchoire avec une violence sans pareille, l’envoyant s’écraser au sol. L’impact avec la terre fut si violent qu’il s’enfonça dedans, le sol se fendit avant d’exploser sous l’impact soulevant un nuage de poussière énorme au dessus de lui. Cependant il se releva presque aussitôt, dans un grand cri il fit crépiter son aura jaune autour de lui et reparti à l’attaque. La rencontre entre les deux adversaires se fit à une cinquantaine de mètres du sol. Tout deux se lancèrent dans un enchainement de coups de pieds et de poings bien trop rapides pour être vu par un œil non entrainé. A chaque fois que leur jointure se rencontrait, le choc provoquait une onde dévastatrice dont les échos s’élançaient à travers toute l’arène. Le combat était spectaculaire, et la foule en délire dans les gradins de l’arène scandait les noms des deux héros entrain de se battre. Cette rixe animait tellement les passions que même dans les gradins des combats bien moins impressionnants éclataient entre fan d’un tel et fan d’un autre. Au milieu de ce vacarme se répercutait le son violent de la voix de l’animateur, trop dépassé pour voir ce qu’il se passait il ne faisait qu’éclater sa joie et sa jubilation devant ce superbe show.
- C’est incroyable, nos deux champions Granin et Vegeta sont de forces égales…ce combat est de loin le meilleur auquel j’ai put assister !
C’était bien lui, le fameux et fier guerrier Saiyajin. Endossant son habituelle technique de combat noire, ses cheveux dorés et les éclairs bleus crépitant autour de lui signifiant qu’il se battait au niveau deux du Super Saiyajin. Son adversaire, le dénommé Granin était un peu plus grand que lui, la peau marron, dépourvu de cheveux ou de sourcils ce dernier arborait en revanche une série de toute petites cornes sur ses arcades sourcilières. La combinaison de Vegeta, autant que la toge jaune que portait Granin étaient sévèrement déchirés, preuve que le combat faisait rage depuis un moment et était d’une rare intensité. Pourtant Vegeta le savait, Granin avait le dessus. Si lui-même se battait au maximum, Granin était d’ores et déjà plus fort que lui et en gardait sous le pied. En l’état actuel des choses il savait bien qu’il n’avait aucune chance. Mais il devait s’en sortir seul, car il était seul…utilisé par une bande d’extraterrestre vicieux sur une planète bien trop éloignée de la Terre pour que ses amis puissent lui venir en aide. Dans un cri de rage il frappa son adversaire avec ses deux poings liés sur le sommet de la tête, envoyant ce dernier manger la poussière à son tour. Profitant de ce petit moment de repos, il reprit son souffle…oui, il était bel et bien seul, et il risquait de laisser sa peau dans ce combat. Il tourna sa tête vers les gradins, les spectateurs, tous des extraterrestres de divers systèmes hurlaient de joie devant cet affrontement. Il faisait parti du spectacle, il n’était là que pour les amuser. Comment lui pouvait-il supporter ça, il n’était qu’un sujet de spectacle. Il serra ses poings et bloqua le coup de pied de Granin venant tout juste de réapparaitre. Le combat reprenait plus vite qu’il ne l’aurait souhaité.
Mais comment se faisait-il que Vegeta, l’ancien Prince de la planète portant son nom. Ce Saiyajin si fier s’étant racheté une conduite sur Terre pouvait-il se trouver dans une telle situation. Pour ceci il fallait remonter quelques semaines en arrière.
Nous sommes en 788, 4 ans après le 28e Tenkaichi Budokai qui a vu s’opposer Goku avec la Uub, la réincarnation de Majin Buu, le démon rose qui anéanti la Terre 14 ans auparavant. Que dire de cette époque si ce n’est que la Terre s’offre la plus longue période de paix qu’elle ait connue depuis longtemps. Les humains ont presque tous oublié l’horreur des combats et la hantise de la mort. Les années de paix ont travaillée pour faire du peuple des gens bienheureux. Cependant, certaines personnes, bien plus impliquées que d’autres dans les conflits voyaient la vie d’une façon encore plus agréable. Les protagonistes de tous ces combats goutaient certainement avec encore plus d’ardeur à ces années de paix méritée. La famille Son s’était quelque peu séparée, le cadet de la famille, Goten vivait toujours avec sa mère Chichi, cette dernière était ravie de sa présence et après tout lui même se trouvait encore trop jeune malgré ses 21 ans pour se lancer seul dans la vie. Son attitude très feignante et coureur de jupons avait le don d’exaspérer sa mère, mais pour rien au monde elle ne l’aurait chassé craignant de se retrouver seule chez elle. L’attitude du dernier des Son était un contraste avec celle de son grand frère, Gohan. C’était maintenant un homme de 32 ans, marié à Videl et papa d’une merveilleuse enfant, la jeune Pan de seulement 8 ans. Gohan profitait de sa vie de couple et de son rôle de père tout en travaillant comme médecin, à la grande fierté de sa mère, dans l’hôpital le plus renommé du monde à Satan City. Son beau père, le héros et sauveur du monde Hercule l’aida quelque peu à obtenir la place la meilleure qui soit. Ce dernier, Hercule, se passait bien de tout ces combats et de tout ces monstres, lui-même ayant fait l’expérience des redoutables affrontements contre Celle ou encore Majin Buu. A ses cotés se tenait toujours Buu, le premier du nom, toujours aussi gros, enfantin et gourmand. Ces deux là, d’une amitié forte depuis le début ne cessait de passer leur temps ensemble, devenus les plus grands amis qui soit. Au début rejeté par les autres, il prouva sa valeur et rentra au sein du cercle. Goku fut d’ailleurs ravi de nouer des liens avec lui lorsque leurs enfants se marièrent. Goku, que dire de lui, si ce n’est qu’il était alors le plus grand héros que le monde n’est jamais connu. Le Saiyajin envoyé il y a longtemps pour détruire le monde, devenu par le fait du hasard le plus grand bienfaiteur de l’humanité et le plus grand combattant de l’univers. Son attitude n’ayant jamais vraiment dépassée celle d’un adolescent de 15 ans, il parti avec Uub lors du dernier Tenkaichi Budokai afin d’aider le jeune humain à développer sa force. Au grand désarroi mais aussi d’une certaine façon dans l’amusement de sa famille, le voyant n’en faire à nouveau qu’à sa tête. Voilà quatre ans donc Que Goku entrainait Uub, les deux faisant chaque jour des progrès impressionnants.
S’il y en avait bien un qui savait que ces deux là devenaient de plus en plus forts chaque jour c’était Vegeta, le redoutable Saiyajin, l’éternel numéro 2. Le temps et la vie passée sur Terre avaient conspirés pour lui et fait du sanguinaire guerrier un être attaché à sa famille, la Terre, et ses mais…bien que ce dernier n’en disait jamais rien. Depuis le combat contre Majin Buu, il avait décrété que Goku était le meilleur, la honte d’être surpassé c’était avec le temps transformé en une sorte de fierté, d’honneur. Goku et lui étaient après tout les deux plus grands guerriers. Se battre aux cotés de quelqu’un d’aussi puissant que Goku était une fierté, mais aussi une redoutable compétition. L’envie de tuer son rival avait céder la place à une compétition bien plus pacifique. Le Saiyajin bourru qu’il était s’était adouci au contact de Bulma, sa femme car mariés depuis peu après le dernier tournoi. Cette femme était d’une intelligence surprenante et d’un caractère trempé d’acier, c’est certainement ces deux faits qui avaient attirés le Prince qu’il était à l’époque. Quoiqu’il en soit, le couple vivait en harmonie d’une façon assez détachée l’un de l’autre mais très fusionnel en réalité. Bulma, de son coté passait ses dernières années à la tête de la Capsule Corporation, la femme la plus riche du monde ne tarderait pas à prendre sa retraite. Elle passait à vrai dire le plus clair de son temps à apprendre à Trunks les ficelles du métier de chef d’entreprise et à apprendre à sa fille Bra, à devenir une future charmante jeune femme. Pour Bra tout ceci n’était qu’un jeu, âgée de 7 ans elle prenait peu de choses au sérieux. Trunks lui, aurait aimé passer plus de temps à ne rien faire et à courir après les filles à la façon de son ami de toujours Goten, mais sa mère lui imposait le travail. Et il devait l’admettre lui-même, il était plutôt doué en patron de la plus grosse entreprise du monde.
Au-delà de ces deux familles centrales, il y avait tout leurs amis et camarades. La Kame House était toujours occupée par les mêmes habitants, Kame Senin bien sûr, qui avec le temps s’était fait une raison et ne tentait plus de reluquer C-18 sous sa douche. Le vieux maître passait le plus clair de son temps à regarder des émissions d’aérobic, dormir ou encore lire avec avidité des magazines pornographiques. Autre habitants, la famille de Krilin, arborant avec l’âge et l’abandon de la pratique des arts-martiaux une touffe de cheveux impressionnante et une moustache imposante. L’homme qu’il était se réjouissait chaque jour de vivre le parfait amour avec la belle C-18, bien que lui soit vieillissant, la femme en sa nature de cyborg ne prenait pas la moindre ride malgré les années. Tout deux filait le parfait coton, bien que les débuts fussent très difficiles, le rapprochement le plus flagrant fut celui de l’arrivée de leur jeune fille, Marron. Cette fille de 16 ans était le portrait craché de sa mère, et la plus grande fierté de ses parents. De temps à autre, le dénommé Yamcha venait leur rendre visite, c’était une superstar du base-ball, sa pratique des arts-martiaux l’ayant rendu bien plus endurant, rapide et fort que tout les autres sportifs de son équipe. En matière de base-ball il était certainement le joueur le plus titré, le plus victorieux et aussi le plus vieux encore sur la piste. Ce dernier ne se séparai jamais de Plume, son ami de toujours, qui aimait à retrouver Oolong le cochon pervers. Les deux animaux métamorphes aimant à se chicaner sur n’importe quel sujet. Ceux qui manquaient à l’appel étaient certainement Lunch, le petit Chaozu et Ten Shin Han. Les deux guerriers et la femme à la double personnalité s’étaient depuis longtemps exilés on ne sait trop haut pour gouter à un repos mérité après ces années de batailles. Il ne fallait pas non plus oublier le Namek combattant du groupe, Piccolo. Ce dernier avait lui aussi cessé de s’entrainer depuis quelques années, à vrai dire, depuis qu’il avait fusionné avec l’ancien Dieu il trouvait plus de plaisir dans la méditation qu’en tout autre choses. Pour tout dire, il passait la majorité de son temps au Palais de Dieu en compagnie de Dende et Mister Popo. Certainement car étant à moitié l’ancien Dieu il aimait cet endroit, et que la compagnie du jeune Namek lui était particulièrement agréable. Ce dernier officiait parfaitement son rôle de Dieu, et pouvait lui aussi…comme tout autre profiter de la paix sur son monde.
Bref, à bien y regarder il n’y avait rien à y redire, la vie suivait son cours, les uns et les autres se croisaient régulièrement. Cette grande famille se réunissait régulièrement tous ensembles pour s’amuser, parler de l’époque…en évitant en revanche certains sujets tabous comme le fait que Piccolo et Vegeta étaient autrefois des ennemis. Les mêmes histoires revenaient en permanence, mais comment s’en lasser quand il y avait tellement à raconter et devant l’aspect prodigieux de leur récit. Même Goku daignait se montrer accompagné du jeune Uub pour participer à certaine de ces retrouvailles. Voilà comment se passait l’année 788, et à vrai dire, tout était ainsi, dans le calme et la paix depuis la mort de Majin Buu.
Un soir de ce début d’année, une petite comédie se joua dans la maison de la famille Vegeta. Vers les coups de 20h, la porte d’entrée s’ouvrit pour laisser passer Trunks dans un smoking beige dont il desserra vivement la cravate à peine eu-t-il mis le pied sur le palier de la maison. Sa mère en tailleur vert le suivit bientôt, apparemment furibonde.
- Qu’est-ce que tu as été dire à cette secrétaire, elle m’a parlé de harcèlement !
- Je n’ai fais que lui demander ce qu’elle faisait après le travail, et crois moi j’en ai plus souffert qu’elle, elle m’à versé son café sur la chemise…en somme les deux causes de ton énervement ne sont pas de ma faute. Cette femme est juste psycho rigide et elle a très mal réagi à ma proposition, et c’est de sa faute si ce smoking payé une fortune est aussi abimé.
- Mon petit Trunks ne joue pas à ça avec ta mère, c’est moi qui t’ai fait après tout, je sais comment tu es, Goten n’est vraiment pas un bon exemple !
- Ne l’implique pas là dedans, il n’y ait pour rien…
Comme si cela était naturel, d’ailleurs pour les habitants de cette maison c’était tout à fait naturel, des robots sur roues vinrent vers eux peu après leur entrée. La mère et le fils retirèrent vestes et chaussures afin de se mettre plus à l’aise chez eux, et les domestiques robotisés se hâtèrent de ranger tout ça dans les penderies de l’entrée avant de retourner travailler dans l’une des nombreuses pièces de la maison. Peu après la mère de Bulma, son sourire éternellement imprimé sur son visage arriva vers eux.
- Bulma ma chérie, tu parles très fort tu sais, Trunks…regarde ce que tu as fait à ta chemise !
Le jeune homme se frotta le visage, tandis que sa mère lui lançait un regard genre « tu vois bien que c’est ta faute ! ». Il s’éloigna quelque peu afin d’avancer vers la cuisine, il y trouva son grand père apparemment en grande concentration sur une revue scientifique…si bien qu’il ne remarqua pas la cendre de sa cigarette lui tomber sur le genou. Ce n’est que lorsque Trunks ouvrit la porte du frigo et se lamenter bruyamment qu’il leva les yeux d’un article stupéfiant sur la reproduction des crevettes roses.
- Oh Trunks, tu vas bien…la journée a été bonne ?
- Papy, laisse moi te dire que l’entreprise que tu as bâti est un casse tête à gérer actuellement…et laisse moi deviner, papa est venu manger il y a pas longtemps ?
- Mmmh, oui Vegeta est passé il y a une heure, il faisait tellement de bruit en mangeant qu’il a réussi à me déconcentrer.
- Je vois…
Le jeune homme se contenta d’un grand verre d’eau et attendrais tranquillement le repas. Allez dire à son père qu’il n’était pas sympa d’avoir vidé le frigo n’était pas une bonne idée. Son père s’était peut-être adouci avec le temps, mais dans la tête de cet ex-Prince des Saiyajin, il restait encore une forte place de cette fierté princière. Et Trunks savait que de tout les habitants de ce monde il était sûrement le moins épargné pas la mauvaise conduite de son père. Le jeune homme se rassura même, après tout sa mère une fois qu’elle aurait constaté les dégâts iraient toucher deux mots à ce sujet à son goinfre de mari…mieux valait ne pas trainer dans le champ de leur dispute. C’est dans le but de s’éloigner qu’il se rendit dans le salon, mais le lieu n’était pas vraiment approprié vu que Vegeta était justement là en jogging, s’amusant avec Bra. Le Saiyajin avait certainement cédé à un énième caprice de sa fille…Trunks alla pour faire demi tour mais la jeune fille se leva et courut vers lui.
- Trunks, je suis contente que tu sois rentré !
- Moi aussi, salut papa !
Vegeta tourna lentement la tête et gratifia son fils sans le moindre sourire d’un petit mouvement de tête. Il ne fallait pas trop en espérer de lui après tout. Le fils de Vegeta vint s’asseoir dans un fauteuil tandis que la jeune Bra revint s’asseoir près de son père pour lui faire contempler toutes sortes de choses, poupées, dessins truffés de fleurs et de trucs roses. Devant chacune de ces choses qui pourtant l’horripilaient au plus au point, Vegeta ponctuait ce que lui montrait sa fille d’un sourire. Et si le Saiyajin avait le malheur de ne pas regarder ou de ne pas réagir sa fille lui manifestait son énervement ou sa tristesse d’une manière ou d’une autre…au final, le vrai monstre ici, c’était Bra. Le moment fatidique où Bulma entra dans le salon arriva bien trop vite au gout de Trunks…et bien entendu elle aborda bien vite le sujet sensible.
- Vegeta, t’as vu l’état du frigo…et on mange quoi ce soir espèce de ventre sans fond.
- J’ai eu faim, et j’ai encore faim…pourquoi on n’irait pas au restaurant ?
Bulma qui semblait pourtant sur le point de faire exploser sa colère, crier aux points d’atteindre décibels même pas mesurables sembla un instant avoir le souffle coupé. Vegeta la regardait avec un air assez calme, sans la moindre animosité. Trunks fit un sourire, son père avait vraiment changé, mais c’était une idée grandiose, lui aussi avait faim. Dans tout ceci ce fut Bra qui réagi la première, se levant triomphalement sur le canapé et implorant sa mère avec des yeux tout doux.
- Oh oui maman, un restaurant…achetons un restaurant !
- Non ma chérie, on va juste manger dans un restaurant…je vois que tu es d’accord, ça m’évite de faire des provisions de dernière minutes, et qui plus est à voir vos têtes d’ogres à vous deux, fit-elle en regardant Vegeta et Trunks, je pense que c’est la meilleure solution.
C’est ainsi que la petite famille s’en alla bientôt, la petite Bra arborant fièrement une jolie robe rouge, Bulma avait gardé son tailleur. Trunks s’était changé pour une tenue plus décontracté associant jean bleu et chemise blanche. Vegeta n’ayant toujours pas compris ce besoin de bien se vêtir pour les grandes occasions était sur le point de s’en aller en jogging lorsque sa femme lui donna l’ordre d’enfiler ce qu’elle avait choisi pour lui. La chemise le serrait trop au torse c’est pourquoi il déboutonna bien vite les deux premiers boutons, et ce pantalon le dérangeait pour marcher mais après tout il ne valait mieux pas énerver Bulma. Lui qui avait réussi à éviter une dispute et s’offrir un très bon diner en proposant l’idée du restaurant n’allait pas tout gâcher pour une question vestimentaire.
Le diner se passa pour le mieux du monde, la famille profita autant que faire se put du restaurant. Vegeta participa même de temps à autre à quelques conversations, mais passa le plus clair de son temps à dévorer. Trunks bien que plus loquace que son père mangea tout autant. Bra s’amusait de voir les deux hommes de sa vie manger autant, et bien que la jeune fille soit à demi Saiyajin elle ne partageait pas le même appétit. Bulma avait retrouvé le sourire et le calme et s’amusait elle aussi de voir ces deux là engloutir plus que déguster…un Saiyajin était certainement incapable de faire la différence entre un hamburger et du magret, l’essentiel pour eux étant la nourriture en général et en grande quantité. En parlant de quantité, si il y en avait bien un qui appréciait la soirée encore plus que la famille Vegeta, c’était le patron du restaurant, certes l’effort à fournir pour nourrir les deux hommes était important, mais les gros chiffres que porteraient l’addition valait la peine d’un tel sacrifice. A la fin Bulma paya une somme exorbitante, mais pour un membre de la famille Brief, l’argent n’était pas un souci. La famille s’en retourna bientôt chez eux. Tous allèrent bientôt se coucher. Bulma était déjà dans son lit, affublée d’une nuisette très banale tandis que son mari déboutonnait lentement sa chemise craignant d’en faire sauter les boutons.
- Vegeta, le restaurant c’était une très bonne idée.
- Je sais…c’est bien plus mangeable que ce que tu prépares.
- Ce n’est pas gentil ça !
Mais Bulma ne rouspéta pas, après tout cela se savait depuis longtemps qu’elle était piètre cuisinière…on ne pouvait pas tout avoir. Une fois que Vegeta eu terminé de se déshabiller, il s’installa dans le lit et tourna le dos à sa femme…cette dernière savait qu’il allait faire ça et agrippa fortement son épaule afin de le tourner vers elle. Ce dernier se laissa faire et la foudroya d’un regard assez nerveux.
- Tu m’as fait mal…
- Vegeta, la petite et faible humaine que je suis aurait fait mal au grand guerrier que tu es en te touchant l’épaule ?
- Je me suis entrainé dur aujourd’hui !
- Oh, et tu es tout fragile maintenant, nargua-t-elle.
Sans un mot elle se glissa contre lui et le bouscula un peu pour l’enlacer avant de finalement venir se coucher sur lui. Vegeta la regarda non sans une certaine sévérité et la souleva légèrement.
- Bulma, tu me fais mal !
- Oh, mais où est-ce que tu n’as pas mal à la fin ?
Les yeux farouches, impatient de dormir, il pointa vigoureusement son coude gauche.
- Ici !
Bulma paru surprise, mais dans un sourire vint déposer un bisou sur le coude de son mari. Une lueur de malice passe dans les yeux de Vegeta et il pointa ensuite son front.
- Ici ça ne me fait pas trop mal.
Sa femme reprit son étrange manège et l’embrassa sur le front en insistant un peu plus. Vegeta bouge alors doucement son doigt vers ses lèvres.
- Ici…
Bulma le regarda méfiante, avant de s’allonger sur lui.
- Tu ne m’auras pas comme ça si facilement Vegeta.
Ce dernier la souleva alors, mêlant à sa force monstrueuse une douceur infinie et la déposa à coté de lui sur le lit. Bulma savait qu’elle n’avait qu’à se laisser faire, et n’avait plus peur de ce visage si dur, si renfermé au dessus d’elle. Lentement mais sûrement, et tout en tirant la couverture au dessus d’eux, Vegeta adressa un sourire à sa femme, un de ses rares sourires, rendant à ce personnage, si froid habituellement, une tendresse toute particulière.
Au beau milieu de la nuit, dans la chambre du couple dont le lit était particulièrement en chantier, un léger sifflement se fit entendre, couvrant aisément les respirations de Vegeta et de Bulma. Puis une lueur pale apparu contre l’un des murs avant d’être plus dessinée jusqu’à former une silhouette. Au bout de quelques instants la lueur disparue, le sifflement cessa, mais un être se tenait dans la pièce, indiscernable dans l’obscurité. Tout au plus on pouvait deviner ses mouvements, il s’approcha sans un bruit du lit et posa au sol une sorte de mallette avant d’en extraire quelques objets. Il porta le premier vers le Saiyajin. Vegeta ouvrit les yeux avec fureur lorsqu’il sentit l’aiguille pénétrer dans son cou…mais il se rendormit aussitôt. Devant cet acte suicidaire, l’étranger s’accorde un souffle pour se rassurer et posa sur le torse du Saiyajin et un objet de forme cylindrique. Il referma ensuite la mallette tout en parlant dans une langue étrange et à voix basse. Bientôt le sifflement reprit, l’intrus et Vegeta furent encerclés par la même lueur, et en un instant ils disparurent de la pièce.