San999 a écrit:Quand il insulte Vegeta après, je trouve que tu aurais dû attendre
[...]
En fait, l'évolution de Gohan en méchant est bien trop rapide. Dans le manga, on le voyait agressif et violent, mais pas au point de penser qu'il aurait pu se retourner si rapidement contre ses amis.
Pour l'instant, il ne se retourne pas contre ses amis, il se retourne contre Vegeta qui est un "allié" (du moins dans ma vision des choses), et qui l'a frustré en voulant attaquer Cell. Et j'essaie, et vais essayer de montrer, un Gohan avec des instincts de Sayiens (pour exemple je prends Goku lors de sa première transformation, il discute avec Kaioh, sur le vœu de laisser Freezer tout seul sur Namek, à la fin de l'échange, Kaioh dit "Ce n'est plus Sangoku, il agit selon sa colère, il est le super Sayien !"). C'est un peu mon idée de base, sauf que c'est avec Gohan.
San999 a écrit:Non, vraiment, le seul reproche, c'est que c'est trop rapide comme évolution.
Alors pour répondre plus généralement sur la rapidité de l'action tout ça.
Quand j'étais au Bahu j'avais participé à des concours, bien qu'étant un piètre lecteur de littérature, j'aime beaucoup écrire. Et les remarques que j'avais eu sur la nouvelle que j'avais écrite, c'est que je faisais du "remplissage". Avant je passais vraiment énormément de temps à décrire chaque action, chaque pensée. Et depuis ce jour, j'ai été vexé, et je me suis retrouvé un peu déboussolé dans la manière d'écrire. Je n'arrive pas à trouver la limite entre l'explication bien expliquée, et ce que j'appelle "le remplissage".
Tout ça pour dire que ouais, c'est vrai que c'est un peu rapide ^^'.
En tout cas merci, pour ces opinions, et ces compliments !
Chapitre 3 : La Déchéance du nom
Comme un imposant Roc, une immense statue, Piccolo faisait office de barrage entre son élève et Trunks. La situation était critique. Les terriens restaient au sol ne comprenant que trop peu la situation, qui venait de se dérouler devant leurs yeux. Gohan avait pour le moins, bien changé, sa force en était presque écrasante, pour eux. Son regard n’était plus aussi jovial qu’avant, une expression dérangeante commençait à se creuser dans les traits de son visage. Cet acte de théâtre était fort bien joué mais semblait tellement irréaliste. Gohan semblait les attaquer, à moins que ce ne soit Vegeta qui une fois de plus dépassé, ait littéralement pété les plombs, à cause de son orgueil et sa fierté mal placés… et il était impossible de deviner jusqu’ou il aurait pu aller, dans cette espèce de folie, qu’ils avaient espéré passagère. La perte de Vegeta rendait triste tout le monde bien qu’il n’était pas apprécié de tous. Mais quand même en arriver à le tuer de manière si radicale. C’était quelque chose d’incompréhensible. Tout cela s’avérait vraiment confus, et surtout triste.
Dans les airs, la pression n’était pas redescendue. Au contraire, Trunks face à Piccolo, commençait à bouillir. Il voulait avoir des explications de Gohan, car il n’en pensait pas moins que les terriens au sol, quitte à lui faire cracher, mot par mot, à la fureur de ses poings. Mais l’imposant Namek positionné devant lui l’en empêchait, il ne voulait vraiment pas s’écarter de son chemin. Et pour Trunks, il n’était pas question de faire plus de blessés et de victimes potentiels inutilement, et encore moins un ami, c’était impensable. La journée avait été assez éprouvante comme ça. Mais comment faire alors pensa t’il ?
« Piccolo, je t’ai dit de dégager. »
« Il en est hors de question Trunks. Tu ne passeras pas ! »
« Je souhaiterais ne pas en arriver au point de devoir te faire du mal Piccolo. »
« J’aimerais éviter, moi aussi, mais tu veux t’en prendre à Gohan et ça je ne peux le permettre. »
« IL A TUE MON PÈRE COMMENT PEUX TU LE PROTÉGER… » Hurla Trunks, perdant son sang froid, Piccolo pensa alors « Fermes là, crétin ! »
« …COMMENT OSES-TU TE POSTER ENTRE LUI ET MOI PICCOLO !??? »
Gohan ne daigna même pas accorder la moindre attention à ses ainés. Cependant le mot « père » sondait son inconscient, et il ne tarda pas à poser la question fatidique.
« Attendez, ou est mon père ?! »
Piccolo, commença à suer « Et merde ! Il a remarqué.»
Trunks, regarda dans la direction de Goku, mais il n’était plus là « Serait-il mort lui aussi ? Non il était trop loin de l’attaque… à moins que… »
Gohan cogita « … Vegeta a disparu, mon père aussi… je vois, je comprends, Lui aussi ose se mêler de mes combats ! Ça devient une sale manie.»
Gohan se retourna alors vers Piccolo, lui demandant « C’est ton idée je suppose ? Mon père n’est pas assez malin pour ça.» fronçant les sourcils, une expression de bête enragée, avide de réponses.
« Ca va aller Vegeta ? » demanda Goku
« Kakarotto !? Ah je vois, le déplacement instantané…» Vegeta reprenait peu à peu ses esprits, tout en se relevant. Bien que l’attaque de Gohan ne l’ait pas touché, le souffle du flux énergétique, et son combat plus qu’éprouvant face au métis, l’avait salement amoché.
« Restes ici, le temps qu’on arrive à calmer Gohan...» Le fier Sayien lui coupa alors la parole, prenant un ton despotique, et énervé.
« Je n’ai pas besoin qu’on me materne Kakarotto ! Et encore moins par toi ! Et ce n’est pas ton rejeton qui m’effraie ! Tu sais qui je suis ?! »
« Oui Vegeta, tu es le prince des Sayiens, et je n’essaie pas de te materner. Ce n’est pas pour toi, que l’on s’est téléporté ici. Avec Piccolo, nous pensions qu’il serait plus difficile de ramener Gohan à la raison, avec toi dans les parages, je n’arrive pas à comprendre ce qu’il s’est passé en bas… Goku pris une pause, regardant le ciel de la route du serpent. Il souffla un bon coup, et repris, Enfin bref, Ça ne vous ennuie pas Kaioh si Vegeta reste un peu là ? »
« ZZzzzz ZZZ… »
« Visiblement non… Bon j’y retourne, je reviens te chercher bientôt ! »
« Attends ! »
Trop tard, Goku avait pris la tangente.
« Qu’est ce que je vais faire moi ici… ? Ils me prennent vraiment pour un gamin … Et c’est qui ce type qui dort ? »
Gohan se faisait de plus en plus insistant.
« Alors Piccolo, tu vas répondre. »
Piccolo restait impassible aux demandes du jeune garçon,comme un père qui refusait de céder aux caprices de son enfant. Trunks qui se tenait juste derrière l’imposant guerrier vert, se demandait « Est-ce vraiment Gohan, son caractère est tellement différent, il n’aurait jamais osé parler comme ça à Piccolo, en temps normal...»
Gohan trépignait d’impatience, le mutisme de Piccolo l’agaçait à tel point, qu’il fit exploser son aura, dans un cri de rage. « JE TE FAIS DONC SI PEUR QUE ÇA PICCOLO QUE TU N’OSES PAS ME RÉPONDRE ? Mais je vais te faire parler !» reprenant petit à petit un ton calme et serein.
Piccolo recula, surpris par la réplique du jeunot, il ne savait pas vraiment si c’était du bluff, ou si l’enfant était sérieux, mais il fallait qu’il reste sur ces gardes, un seul coup bien placé, pouvait profondément l’affaiblir, voir même le tuer, bien qu’au fond de lui il ne pensait pas Gohan capable d’une telle violence à son égard. Trunks se mit en garde lui aussi.
Gohan flotta dans les airs, et avança doucement, tout doucement, les éclairs le parcourait, tandis que son aura semblait s’apaiser.
« Ta garde ne te servira à rien Piccolo, Vegeta n’a pas fait un pli aux corps à corps face à moi, il m’a mis les coups que j’avais sciemment laissé passer, et lui, a pris des coups que j’avais sciemment envie qu’il sente, alors toi... »
Un bruit familier se fit entendre, Goku était revenue de la planète Kaioh. Il était réapparu en plein no man’s land, à savoir entre Piccolo et Gohan. Il jeta un regard à droite, puis à gauche. Il regarda son fils, et pris un ton et un faciès autoritaire, deux aspects que de rares personnes connaissaient.
« Qu’est-ce qui se passe là ? »
« Papa, tu tombes bien, j’avais… » Gohan commença à se rapprocher plus vite, pour finalement charger, avec une vitesse phénoménale son père « 2 MOTS A TE DIRE !!! »
Non loin de là, gisaient trois hommes au sol. Sur les trois, un seul se leva. Il regarda les alentours. L’environnement était désertique, chaotique, une épaisse fumée lorgnait le sol sur presque un mètre soixante, la végétation semblait avoir cessé de vivre, il ne restait plus que de la poussière, des cailloux et des cratères. Ce décor ne ressemblait plus à l'espace verdoyant du Cell Game.
L’homme fit quelques pas, il s’aperçut alors qu’il était à presque 20 mètres de hauteur, sur une espèce de tour de roches. Son cœur s’emballa, il ne tenait plus en place, à droite à gauche, comme dans un cartoon, il courait dans tout les sens, se rapprochant du bord, pour voir s’il y avait un moyen de descendre. Et c’est dans ce ramdam infernal que se réveilla un homme aux cheveux décoiffés, mais d’origine bien coiffés, portant des lunettes et un costume noir. Ouvrant un œil, puis un deuxième. Il ouvra la bouche difficilement, tout son corps lui faisait atrocement mal, comme si une montagne lui était tombée dessus, mais il trouva la force et la volonté de nommer la personne relativement excité. « M. Satan ? ».
L’homme qui courait dans tout les sens depuis quelques minutes maintenant, s’arrêta, reluqua, l’être en vie qui lui parlait, analysa la situation, et prit une posture de vainqueur ! L’index et le majeur en « V ».
« Ou est Cell ? » demanda l’homme aux lunettes.
« Euh, Je l’ai vaincu ! Ce monstre avait une force de tout les diables, mais face au Champion des champions... Il a du se plier à mon pouvoir et il est reparti sur sa planète ! Nous n’avons plus rien à craindre ! HAHAHA »
« M. Satan, vous êtes extraordinaire ! Vous avez sauvé la planète ! »
Prenant une pose d’homme modeste, passant la main dans ses cheveux et mettant sa tête en arrière, « Non, arrêtez ces flagorneries, vous savez si je n’avais pas été là, quelqu’un d’autre l’aurait fait à ma place, c’est le travail d’un Citoyen qui aime son royaume. Je ne l’ai pas fait pour la victoire ! ».
C’est alors qu’un bruit assourdissant vint effrayer nos deux hommes, se sautant dans les bras l’un de l’autre. Ce son semblable à deux montagnes qui se tombent l’une sur l’autre, venait de soulever toute la poussière environnante… L’homme aux lunettes regarda le gaillard moustachu, tout en bégayant de frousse, « Croyez vous que cela soit Cell qui serait revenu ? » « Non, non ne vous inquiétez pas mon ami, je lui ai fait si mal qu’il en pleurait et en partant il m’a promis de ne plus jamais revenir ! »
« Mais alors M. Satan, qu’est-ce que cela pourrait être ? »
Les deux hommes se regardèrent inquiets, puis tentèrent de regarder au loin, tout en s’approchant du bord avec de multiples pas de velours pour apercevoir ne serait-ce qu’une apparence, mais ils ne virent rien. Effrayés par ce son inconnu et assourdissant, ils décidèrent dans une hystérie collective de trouver un moyen de descendre de ce caillou, avant que la, ou les causes du phonème ne se rapprochent d’eux.