DBBK (Bad Kakarotto)

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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mer Déc 14, 2011 20:49

Chapitre 16 : Les forces policières

Trois mois s'étaient déjà écoulés depuis que Kakarotto avait quitté sa maison. Il s'en était passé des choses depuis. L'enfant avait parcourut des centaines de kilomètres à pied et enrichit sa culture personnelle sur le monde à la recherche des dragon balls. Et surtout, il avait nettement progressé en matière de combat. Son niveau n'avait plus grand chose à voir avec celui de ses débuts. Sa victoire sur Yamcha en était la preuve flagrante.
Depuis que les boules de cristal étaient devenues des pierres ordinaires, le jeune Sayen n'avait plus aucun but, hormis celui de découvrir de nouveaux territoires et de devenir toujours plus fort. Pour cela, il espérait rencontrer un puissant adversaire bientôt qui lui donnerait du fil à retordre. Malheureusement pour lui, les humains coriaces qui en valaient la peine n'étaient pas si nombreux. Et pourtant...

Après des jours de marche, Kakarotto arriva soudain à une ville. Ce n'était pas un village comme il en avait déjà vu mais une vraie citée organisée qui devait contenir pas moins de vingt mille individus. Vingt mille victimes potentielles à torturer et à éliminer. Le petit garçon s'en léchait déjà les babines. Il avait hâte de satisfaire son appétit de tueur.
Mais avant cela, l'enfant décida de se rendre en ville comme si de rien n'était. En effet, il avait quelques choses à y faire. Par exemple, depuis qu'il voyageait, il portait toujours le même kimono bleu sans jamais se changer. Or, cet habit, en plus de sentir mauvais, commençait à s'abimer. Le jeune Sayen se rendit donc chez un couturier afin d'obtenir un nouveau vêtement.
_Je veux exactement le même, dit-il au vendeur en se déshabillant intégralement pour montrer ce qu'il désirait.
_Cela ne me semble pas trop difficile, répondit le marchand. En revanche, je n'ai plus de teinture bleue mais seulement vert clair.
_La couleur m'importe peu.
_Très bien. Tu n'as qu'à patienter, j'en ai pour une demie heure.
Kakarotto obéit avec un sourire enfantin, presque innocent. Après tout, il avait besoin des compétences de ce couturier. Il aurait été bien incapable de se confectionner un habit lui même. Et il avait nettement le temps de le tuer ensuite. Une fois que son nouveau kimono serait prêt, il passerait enfin à l'action avec ferveur.

Pendant son temps d'attente, l'enfant regarda avec curiosité les gens circuler dans la rue à travers la vitrine. Si il n'était en aucune façon gêné par sa nudité et ne cherchait absolument pas à se cacher le moins du monde, ce n'était pas le cas pour les clients du magasin. Ainsi, une dame devint rouge de honte en le voyant en tenue d'Adam assit sur une chaise. La femme s'indigna contre le pauvre couturier qui laissait permettre de telles obscénités chez lui. Soucieux, le vendeur décida de prêter un slip au petit garçon. Mais ce dernier refusa tout net. Jamais il ne porterait une telle chose de sa vie. Après tout, qu'avait-il à dissimuler ?
Kakarotto prit le temps d'observer soigneusement les clients de la boutique. Il en déduit que chacun venait acheter un vêtement différent mais donnait toujours quelque chose en échange : des billets verts ou des pièces de monnaie. Toujours attentif, le jeune Sayen comprit assez vite qu'il s'agissait d'argent. Il en avait vaguement entendu parler jusque ici. Un couple de promeneurs qu'il avait croisé quelques jours plus tôt lui avait proposé des dizaines de billets semblables à ceux du magasin en échange de la vie. Bien entendu, l'enfant avait refusé. Si il ne parvenait pas vraiment à saisir le principe et le pouvoir de la monnaie, il devinait que cela était très important pour un humain ordinaire. Bien plus que de s'entrainer pour devenir plus fort par exemple.
_Hé petit, l'appela soudain le commerçant après un moment, j'ai finis ta commande.
Kakarotto sourit. Il sauta de sa chaise, se saisit de son nouveau kimono vert flambant neuf et s'en vêtît en quelques secondes. Il se sentait bien dans ce nouvel habit. Lorsqu'il vivait dans la vallée plus jeune, c'était son grand père qui lui confectionnait ses rares vêtements. Malheureusement, le vieil homme était mort sans avoir eut le temps de lui enseigner l'art de la broderie et de la couture. Le petit garçon devrait donc employer chaque fois les humains lorsque lui viendrait l'envie de se changer, ce qui arriverait somme toute assez rarement.

De bonne humeur, le jeune Sayen allait quitter le magasin lorsqu'il fut interpellé par le vendeur. Il s'y attendait un peu et soupira avant de se retourner d'un coup et de faire face au commerçant avec son regard devenu méchant. Le couturier échappa un hoquet de surprise et même de frayeur à mesure que l'enfant se rapprochait de lui. Jamais il n'avait vu un être de si petite taille si effrayant. Pas même la marionnette Chucky dans les films d'horreur.
_Tu n'as pas payé, parvint-il à articuler. Tu me dois 30 dollars.
_Je n'ai jamais rien payé de ma vie, répondit Kakarotto sur un ton moqueur. Lorsque je veux quelque chose, je le prends et c'est tout.
_Mais cela ne marche pas comme ça. Que t'ont donc appris tes parents ? Et où sont-ils, je veux les voir ?
_Des parents...Je ne sais pas vraiment ce que c'est. J'ai juste tué mon grand père adoptif il y a deux ans. Je compte bien faire la même chose avec vous. Mais puisque vous m'avez rendus service, je veux bien peut-être vous épargner pour cette fois.

S'en était trop. Évidemment, le commerçant ne pouvait croire de tels propos et il n'appréciait pas vraiment qu'on se fiche de lui, surtout avec un humour aussi noir. En conséquence, furieux, il attrapa Kakarotto par le col pour lui administrer une bonne gifle. Sa main fut parée très facilement du coude par le petit garçon qui le regarda en souriant. La riposte du jeune Sayen ne se fit pas attendre. Il saisit le vendeur par les habits et le lança de toutes ses forces contre la vitrine. Le pauvre couturier atterrit au beau milieu de la rue couvert de sang.
_C'est un voleur, hurla t-il aux passants en désignant l'enfant de l'index. Attrapez le !
Kakarotto émit un petit rire dans sa manche avant de sauter à travers la vitre de la vitrine désormais brisée pour se réceptionner en souplesse dans la rue. Aussitôt, quelques courageux hommes se ruèrent sur lui. Le jeune Sayen les repoussa d'un coup de poing ou de pied chacun, les assommant instantanément, et ce sans la moindre difficulté.
_Il a une force extraordinaire, s'écria le couturier qui n'en revenait pas du prodige auquel il assistait. Il faut appeler la police, vite !

Ainsi, pendant que quelques autres individus se jetaient sur le petit garçon en pure perte, une femme appela la police à l'aide d'un téléphone portable. Peu après, une dizaine de gendarmes arriva sur les lieux. Il était plus que temps car Kakarotto venait de mettre K.O. et de tuer un bon nombre de courageux citoyens qui avaient tenté en vain de l'arrêter.
_On nous a donné le signalement d'un enfant qui terrorise les habitants du quartier, s'enquit le shérif dont le grade était justifié par une belle étoile jaune. Est-ce lui ?
_Oui, lui répondit le couturier qui tremblait désormais comme une feuille. Prenez garde, il a la force de dix hommes réunis.
_J'ai du mal à le croire mais bon. Allez petit, fini la rigolade. Haut les mains ! Si tu tentes quoi que ce soit contre nous, nous ouvrirons le feu !
Le jeune Sayen se retourna et sourit en exhibant ses belles dents. Il n'allait tout de même pas se laisser impressionner par quelques hommes en uniforme. Soudain, il se jeta sans prévenir sur l'un d'entre eux et l'envoya contre un mur d'un somptueux crochet du gauche. Les autres policiers réagirent au quart de tour et commencèrent à tirer. L'enfant évita quelques balles à l'aide de magnifiques salto arrières et se retrouva devant un second gendarme qu'il plia en deux d'un petit coup de poing en pleine estomac.
_Il faut appeler du renfort, tonna le shérif. Que tous les agents disponibles de la ville viennent ici de toute urgence !

Un officier s'empressa d'obéir et rentra dans une voiture pour appeler des confrères. Il paraissait en effet indispensable que tous les policiers se mobilisent pour un tel cas. Kakarotto s'amusait avec ceux déjà présents. L'enfant venait de dégainer son bâton magique avec lequel il les frappait à distance entre deux acrobaties. Il brandit soudain son arme sur le shérif. Ce dernier esquiva l'offensive et vit le pare choc d'une de ses voitures détruit.
_Espèce de sale merdeux, grogna t-il furieux.
Le chef de police tira de plus bel. Malheureusement, il ne parvenait pas à viser correctement une cible si mouvante. Le jeune Sayen, en plus d'être petit, se révélait plus agile qu'un singe. Les balles sifflaient le long de la rue sans jamais l'atteindre. Et, à mesure que les munitions s'épuisaient, les gendarmes commençaient à prendre peur. Ils comptaient déjà plusieurs pertes dans leur rang et la trouille les faisait tirer n'importe comment. Jamais ils n'avaient vu ça. Comment un enfant pouvait-il battre des adultes aussi facilement ?

En moins de cinq minutes, Kakarotto réussit à vaincre tous ses adversaires. Il s'apprêtait désormais à les achever lorsque il ressentit une vive douleur à la joue droite. Il tourna la tête et constata qu'on lui avait tiré une cartouche. Et ce n'était pas tout. Des dizaines de policiers venaient maintenant d'arriver sur les lieux et formaient un arc de cercle devant lui. Les hommes de lois étaient nombreux. Pas moins de cinquante fusils braquaient le jeune Sayen à présent.
_Pose ton bâton et place tes mains derrière le dos, lui ordonna le chef de police qui venait de reprendre un peu d'assurance.
_Vous voulez rire, ricana le petit garçon, je commence tout juste à m'amuser.
Sur ce, l'enfant chargea une nouvelle fois ses adversaires. Mais ceux ci étaient maintenant trop nombreux et ils n'hésitèrent pas à ouvrir le feu tous ensemble. Leur assaillant encaissa de face plus d'une dizaine de balles et fut violemment repoussé en arrière. Il ne s'attendait pas à ça. Si il résistait sans mal à quelques armes à feu, ce n'était pas encore le cas pour tout un bataillon.
_Ah c'est comme ça, rugit Kakarotto mécontent. Très bien, vous allez donc connaître mon kaméhaméha !

Sans plus attendre, le jeune Sayen mit sa menace à exécution. Il concentra une grande part de son énergie dans ses mains avant de tout libérer d'un coup sous la forme d'un rayon bleu. Les policiers ne s'attendaient vraiment pas à ça et regardèrent incrédules l'attaque fendre sur eux. Ce n'est qu'au tout dernier moment qu'ils tentèrent de fuir. Trop tard. Une voiture prit feu et de nombreux gendarmes furent sévèrement brûlés. Certains se retrouvèrent même emportés par l'explosion. Pas de doute, cette technique faisait toujours autant de dégâts.
_Regroupez vous, hurla le shérif prit au dépourvu, et utilisez le bazooka !
_Vous êtes surs, lui demanda un de ses hommes encore valide. Cela peut causer des dommages dans la ville.
_Ce n'est pas le moment de penser à ça ! Tu as vu ce dont ce gosse est capable ! Alors, exécute mon ordre sur le champs ou démissionne !
Le gendarme obéit. Tandis que ses collègues encore debout s'efforçaient de maintenir Kakarotto à distance à coups de balles, il se saisit de l'arme la plus puissante de la gendarmerie. Il prit soigneusement le temps de la charger et de viser juste. Un tel instrument de guerre nécessitait une grande précaution d'usage. Enfin, le policier fit feu. Ne s'y attendant pas, le jeune Sayen eut tout juste le temps de se retourner qu'il fut percuté de plein fouet par le puissant missile. Il se retrouva éjecté contre un bâtiment dans un hurlement de douleur.
_On l'a eu, se réjouit le shérif.
Non, ils ne l'avaient pas eu. Kakarotto appartenait à la race des durs à cuire. Mais, si il avait résisté à ce tir, l'enfant voyait maintenant sa force considérablement diminuée. Il n'était pas passé loin de la mort et venait de perdre son arrogance. Ces humains si fragiles palliaient leur faiblesse par l'emploi d'armes redoutables. Le petit garçon comprit alors qu'il n'était pas de taille face à tous ces policiers réunis. Il ne lui restait plus qu'à fuir. Encore faudrait-il qu'il dispose d'assez d'énergie pour prendre la poudre d'escampette.

Le jeune Sayen demeurait toujours immobile, sans donner signe de vie. Beaucoup pensaient qu'il était mort et des gendarmes s'approchaient de lui afin de le vérifier. De toute manière, l'enfant savait qu'il ne devait pas fuir sans plan car il n'était plus en mesure de résister à une nouvelle pluie de balles. Il attendit donc que les policiers arrivent juste devant lui. C'est alors qu'il ouvrit subitement les yeux et leur administra à chacun un puissant croche patte. Surpris, les hommes de lois tombèrent sur le goudron de la route tandis que leurs coéquipiers ne pouvaient tirer, au risque de les blesser eux. Le petit garçon en profita pour saisir sa chance et disparaître dans une ruelle.
_Il s'enfuit, tonna le shérif. Rattrapez le, vite !
Les policiers s'empressèrent d'obéir et de prendre en chasse Kakarotto. Affaiblit, ce dernier parviendra t-il à les semer et à rester en vie ? Trouvera t-il la force de se venger par la suite ? Réponses au prochain chapitre.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Lun Déc 19, 2011 15:49

Chapitre 17 : Un singe géant sur la ville

Kakarotto avait décidé pour la première fois d'attaquer une ville de taille moyenne et comprenant plusieurs dizaines de milliers d'individus. Le jeune Sayen espérait ainsi rassembler un gigantesque tas de victimes avant la nuit. Malheureusement pour lui, il avait eu à faire aux forces de police. Et il venait de comprendre la puissance technologique des armes à feu. Il n'était pas de taille face à des dizaines de fusils braqués sur lui, et encore moins face à un bazooka. Par conséquent, il devait s'échapper au plus vite avant de se faire tuer par les forces de l'ordre.

L'enfant courait dans tous les sens en empruntant au hasard des ruelles étroites afin de mieux se cacher. Il était encore poursuivit par une bonne trentaine de policiers et il n'avait plus l'énergie suffisante pour les affronter. C'était tout juste si il parvenait encore à courir vite et à sauter par dessus les murs des rues. Jamais il n'aurait pensé ça : lui, fuir un jour devant de faibles humains en uniforme.
_Quadrillez tout le secteur, ordonna le shérif qui commandait les opérations à l'aide d'un micro et d'un plan de la ville. Il ne peut aller bien loin dans son état. Dès que vous le verrez, n'hésitez pas à l'achever. C'est Satan même qui s'est déguisé dans le corps de ce petit garçon.
Les gendarmes obéirent. Si, au début, ils n'avaient pas aimé le fait de courir après un gamin, les meurtres répétés et le kaméhaméha de ce dernier les avaient convaincu du danger qu'il représentait. En attendant, Kakarotto s'essoufflait. Il subissait le contre coup du bazooka. Et il ne connaissait pas la citée contrairement à ses poursuivants. Ces derniers allaient le rattraper, ce n'était qu'une question de temps.

A force d'errer à l'aveuglette, l'enfant déboucha soudain dans une ruelle encore plus sombre que les autres et bloquée par un mur de plus de huit mètres de haut. Le petit garçon ne pouvait l'escalader dans son état. Il s'apprêtait alors à se servir de son bâton magique afin de se hisser dans les airs lorsqu'il aperçut un rat fouillant dans une poubelle. Constatant qu'il s'était fait surprendre en plein repas, le rongeur apeuré sauta sur le sol et courut disparaître sous une plaque d'égout mal fermée. Mais la voilà la solution : les égouts ! Sans réfléchir d'avantage, le jeune Sayen imita le mammifère et descendit dans les profondeurs de la citée.
Personne ne sut combien de temps exactement Kakarotto erra t-il sous la ville. Il n'avait évidemment plus aucune notion du jour et de la nuit dans l'endroit actuel où il était caché. Il ne rencontra pas âme qui vive dans ces lieux maudits, hormis quelques rats qu'il mangea aussitôt crus et à moitié vivants afin de récupérer des forces. Son organisme travaillait à plein régime. En moins de deux heures, il fut remit sur pied. Il ne lui restait maintenant plus qu'une chose à faire : regagner l'air libre et quitter la ville.

Lorsque le Sayen remonta enfin à la surface, il constata qu'il faisait nuit. Il regarda aussitôt la lune et remarqua que celle ci était presque pleine. Malheureusement pas assez pour se transformer ce soir. Dépité, l'enfant se faufila en rampant le long des murs. Il constata assez vite que de nombreuses patrouilles de police sillonnaient la citée à sa recherche. Ce que ces humains pouvaient donc être tenaces et agaçants. Pas moyen de circuler tranquillement. La poisse, en somme.
Revenu à son bureau, le shérif n'en démordait pas. C'était un homme d'environ trente cinq ans, franc, loyal et obstiné. Cela faisait une dizaine d'années qu'il portait sa belle étoile et il croyait avoir tout vu. Des voleurs aux violeurs en passant par les assassins en série à l'image de Jack l'éventreur, et même des cannibales échappés de l'île de Bornéo. Mais un petit garçon tout juste entré dans l'adolescence tuer pour son seul plaisir avec autant de férocité, jamais. Par conséquent, il mettait un point d'honneur à le retrouver. Et il menait son enquête avec acharnement et inquiétude. Car, si il ne savait pas pourquoi, il était terriblement inquiet. Comme si il passait la dernière nuit tranquille de sa vie, au même titre que tous les habitants de la ville.

En attendant, Kakarotto demeurait coincé. Il ne voulait pas se montrer malgré son rétablissement, de peur de recevoir un nouveau missile. Or, il devrait pourtant traverser la place centrale pour regagner les collines protectrices environnantes. Alors qu'il réfléchissait à un moyen de passer, il entendit une vieille voix siffler dans son dos. Il se retourna et vit une clocharde âgée recouverte d'un manteau tout rapiécé et à moitié saoule.
_Et bien mon petit, lui demanda t-elle en exhibant sa bouche qui ne contenait plus que trois ou quatre dents, pourquoi as tu peur comme ça ? Tu sais, le loup garou est de repos ce soir. Ce n'est que demain qu'il verra la pleine lune.
_Pleine lune, répéta le jeune Sayen. Tu en es sur, il y aura la pleine lune demain soir ?
_Évidemment. Et le loup garou viendra te manger. Il adore la chair fraiche des petits enfants comme toi.
Kakarotto n'écouta pas le discours de cette vieille folle qui avait du complètement perdre la tête avec les années et l'alcool. Néanmoins, elle venait de lui donner un renseignement précieux qui le fit sourire et même ricaner doucement. Grâce à la pleine lune, il serait enfin capable de se venger de tous ces maudits policiers et anéantir cette ville. Car, ce qu'il ne pouvait accomplir dans son état normal devenait facilement réalisable une fois transformé en oozaru. Il s'en léchait déjà les babines à l'idée de redevenir ce monstre si puissant et imposant. Il ne restait à présent plus qu'à sortir de la ville et à attendre la nuit prochaine.
Comme on pouvait s'en douter, le jeune Sayen ne s'embêta pas. D'une simple pichenette au front, il élimina sans bruit la vieille clocharde et s'empara aussitôt de son manteau. Déguisé ainsi en mendiant en prenant bien soin de dissimuler sa queue, il traversa la place sans attirer l'attention des policiers. Une dizaine de minutes après, il grimpa sur une colline d'où il pouvait dominer toute la ville.
_Imbéciles, déclara t-il, vous pouvez toujours me chercher là bas. Je vous promets que je reviendrais demain. Et je vous exterminerais tous sans la moindre pitié comme de simples rats ! Ha, ha, c'est votre toute dernière nuit, profitez en bien !

Le lendemain parut une journée extrêmement longue pour Kakarotto. Pour passer le temps, l'enfant s'entraina en donnant des coups divers dans le vide et en réalisant quelques acrobaties. De plus, il répéta les mouvements de la technique du loup de feu Yamcha jusqu'à faire sienne cette attaque. Il ajouta ainsi une nouvelle corde à son arc. Toutefois, il s'ennuyait tout de même un peu en attendant avec impatience le bon moment pour prendre sa revanche.
Une fois le soleil enfin couché, le petit garçon se déshabilla rapidement. Il ne tenait pas à perdre son nouveau kimono et savait très bien qu'aucun habit ne pouvait résister à sa transformation. La pleine lune ne tarda plus à apparaître. Le Sayen leva alors la tête en sa direction afin de la regarder. Il reconnut aussitôt ses sensations uniques qui lui parcouraient le corps. En l'espace de quelques instants, il changea totalement. Ses dents furent remplacées par des crocs acérés, ses muscles s'épaissirent considérablement et sa peau se retrouva recouverte d'une fourrure noire. Nul besoin d'ajouter qu'il grandit considérablement jusqu'à atteindre les dix mètres d'envergure. Il était devenu ce que les autres Sayens appelleraient plus tard un oozaru.

Sans plus attendre, le singe géant descendit la colline en courant et se rua sur la ville. Il commença alors à détruire des maisons et autres bâtiments avec des coups de poings dévastateurs. De temps en temps, il attrapait les voitures et les passants pour les resserrer dans ses mains avant de les jeter à pleine puissance contre des murs. Si beaucoup de citadins dormaient déjà à cette heure là, tous furent réveillés par les rugissements sauvages du monstre.
Bien entendu, la police ne tarda pas à réagir. Toutes les unités furent une nouvelle fois mobilisées. Mais que pouvaient-elles donc face à une telle menace ? Le gorille ne sentait même pas leurs balles, juste un petit chatouillement parfois. Le shérif décida alors d'employer une fois de plus le bazooka. Cette fois ci, Kakarotto ressentit une brûlure à l'épaule droite, mais c'est tout. Et il ne saignait quasiment pas. Avec ses grandes pattes, il balaya tous les gendarmes en quelques attaques.
Il ne fallut pas plus d'une heure au Sayen pour vaincre tous ceux qui l'avaient menacé la veille. Toutefois, le primate continua son entreprise de destruction toute la nuit. Soudain, il ouvrit la gueule et cracha même un formidable rayon d'énergie. L'attaque, bien plus puissante qu'un kaméhaméha ordinaire, détruisit à elle seule un gratte ciel. Kakarotto n'avait jamais vu quelqu'un agir ainsi. Cela lui était venu comme ça, de manière instinctive. Car cette technique était en réalité commune à de très nombreux oozaru, dont il était loin d'avoir percé tous les secrets.

Au petit matin, le gorille avait fait place à nouveau au petit enfant à l'apparence innocente. La ville n'était plus qu'un vaste champs de ruine sans aucun survivant. Le travail de toute une nuit. Kakarotto ricana longtemps, fier de son exploit. Il n'avait jamais tué autant de personnes à la fois. Et cette citée risquait bien d'être la première d'une longue série.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Déc 25, 2011 20:49

Cadeau de noël, le chapitre 18 (même si ce n'est qu'une rediffusion). Dès le suivant, c'est le tournoi. Et après, on ne sera plus très loin de là où nous en étions avant ce maudit hacker.

Chapitre 18 : L'ogre de la forêt noire

Depuis qu'il avait tué Yamcha, Kakarotto n'avait plus rencontré aucun combattant digne de lui. Les humains qui croisaient sa route et qu'il s'empressait d'abattre n'étaient que de frêles et fragiles créatures. Or, l'enfant avait besoin d'adversaire à sa taille. C'était dans sa nature de Sayen. Du coup, il regrettait presque d'avoir exécuté si vite Gyumao. Avec de l'entrainement, il aurait pu le vaincre à la loyale sans user de la moindre fourberie.

Au fil de son voyage, Kakarotto croisa un jour la route d'un vieil homme qui conduisait une charrette tirée par un bœuf. Le vieillard semblait transporter un paquet de choses utiles qu'il avait rassemblé plus ou moins à la hâte. Il arrêta son attelage pour parler à l'enfant qui venait en sa direction.
_Et bien mon garçon, lui demanda t-il, que fais tu ici tout seul ?
_Je voyage, répondit simplement le Sayen. Vous ne connaitriez pas quelqu'un de très fort dans le coin ? Vous pourriez me mener à lui ?
_Je connais un ogre mangeur d'enfants. Il s'est installé depuis quelque temps dans la forêt noire. C'est pour ça que j'ai décidé de fuir. Si tu ne tiens pas à être dévoré comme un pourceau, tu ferais mieux de ne jamais mettre les pieds dans ce lieu maudit. Moi, je pars m'installer plus au sud chez mon frère.
_Je ne savais pas que les humains pouvaient se manger. Et cet homme, il est vraiment fort ?
_Si il l'est ! Notre seigneur avait levé une petite armée pour le déloger et le punir de ses méfaits. Aucun des trente soldats envoyés n'est revenu vivant. C'est un colosse de la nature doté de la férocité du diable. Tu ferais mieux de rebrousser chemin au plus vite. Il raffole particulièrement des petits enfants comme toi.
Ce conte funeste aurait effrayé plus d'un humain mais certainement pas un Sayen. Les yeux de Kakarotto pétillèrent. Avec cet ogre, il pourrait peut-être trouver un adversaire à sa mesure. De toute manière, il n'avait pas à craindre grand chose depuis qu'il maîtrisait le kaméhaméha et sa puissance croissait de jours en jours. Sans plus attendre, le petit garçon décida de se rendre à cette mystérieuse forêt noire en promettant au vieil homme de lui rapporter le cadavre de cet être infâme avant la nuit. Sur ce, il disparut dans les bois.

La forêt noire portait bien son nom. Rarement Kakarotto n'avait vu des bois si épais et si hauts qui ne laissaient passer que quelques petits rayons de soleil. Un humain ordinaire aurait peut-être eut besoin d'une torche pour s'éclairer, et ce bien qu'il fasse jour. Mais les yeux du Sayen se révélaient presque aussi avantageux que ceux des chats. Après tout, ces créatures extraterrestres restaient moitié homme et moitié animal.
Heureusement, bien que très sombre, cette forêt n'était point très élargie et Kakarotto eut tôt fait de repérer une unique maison. Ce n'était qu'une chaumière retapée à l'ancienne. Par expérience, le petit garçon savait maintenant que les humains vivaient dans ce genre d'endroits. Mais, pour l'instant, il reniflait surtout une bonne odeur de nourriture. Il contourna la demeure et aperçut de la fenêtre un plat d'agneau entier tout juste sortit du four. N'y tenant plus, il sauta à l'intérieur afin de déguster ce délicieux fumet.

A peine eut-il terminé de rassasier son appétit gargantuesque pour un enfant qu'il entendit des bruits de pas lourds. Bien qu'il n'ait pas peur, il décida de se cacher derrière un buffet. Grâce à sa petite taille, il passerait inaperçu et pourrait voir à qui il avait à faire. C'est alors qu'un géant fit son apparition. Il devait mesurer dans les deux mètres et ses bras étaient aussi larges que des arbres. Sa chevelure était rousse comme les flammes. Il portait des vêtements moyenâgeux avec un long couteau pendu à sa ceinture.
_Ce n'est pas possible, éructa t-il. Où est mon agneau rôti ?
L'individu semblait très contrarié. Preuve de sa colère et de sa force, il éclata une chaise en bois par terre. Comment pouvait-on lui faire cet affront ? Le voler lui, la terreur des bois. Il se raidit soudain entre deux grognements et renifla l'air. Il sentait une odeur qu'il connaissait bien et adorait même mais qui n'avait rien à faire là. D'un simple geste, il poussa son meuble et découvrit Kakarotto recroquevillé contre le mur.
_Un petit garçon, constata t-il. Ha, ha, j'ai perdu un mouton mais j'ai gagné un enfant ! Bel échange !

Sur ce, l'ogre tendit sa main afin d'attraper ce qu'il pensait être son prochain repas. Mais il n'avait pas à faire à un enfant ordinaire. D'un bond, le jeune Sayen prit appui sur le bras du géant et s'enfuit de sa cachette. S'ensuivit alors une petite course poursuite à travers la maison. Mais Kakarotto se retrouva rapidement bloqué par un mur épais de pierres.
_Tu ne m'échapperas pas, lui dit l'ogre qui en salivait d'avance.
_Mon but n'était pas de fuir, juste de me battre debout. Maintenant, on peut y aller.
Sur ce, le Sayen s'élança avec sauvagerie sur son adversaire. Il lui sauta à la figure et lui porta un superbe crochet du gauche. Surprit par une telle rapidité d'exécution, le géant tomba sur le dos. Malgré tout, il se releva vite et sans grand dommage. Quel encaisseur ! Il dégaina son couteau et s'avança, l'air menaçant.
Sans se démonter, Kakarotto décida d'utiliser une technique que lui avait enseigné son grand père Sangohan. Il commença à sourire en montrant ses dents et à se gratter la tête et le torse un peu comme le faisait les primates de sa vallée. Puis, il évita facilement tel un singe les assauts du géant tout en tournant autour de lui. Enfin, il enroula sa queue autour de son pied et le déséquilibra complètement. L'ogre tomba à la renverse et lâcha son arme. Le Sayen sauta donc sur son ventre et le martela de coups à la tête.

Le géant se releva couvert de bleus au visage. Il avait même un œil au beurre noire qui resterait fermé jusqu'à la fin du combat. Cette technique du singe était bien énervante. Kakarotto était ravi d'avoir pu vérifier son utilité au combat. Jusque ici, il ne s'en était jamais servit depuis le début de son voyage.
_Tu n'es peut-être pas un gamin ordinaire mais tu restes une demie portion pour moi, gronda l'ogre. A mon tour maintenant !
Sur ce, le géant chargea Kakarotto comme un taureau. L'enfant se rendit compte trop tard qu'il était piégé par le mur. Il n'avait aucune échappatoire. En conséquence, l'ogre parvint à l'attraper, le soulever et le plaquer contre sa maison avec une rare violence. Il lui tenait fermement les deux bras au niveau des épaules, l'empêchant de se dégager, et le cognait contre un mur. Si cela continuait, le Sayen risquait le K.O.
Kakarotto commençait à s'inquiéter. Il aurait bien aimé utiliser le kaméhaméha mais il ne pouvait pas. Et ses jambes étaient trop courtes pour toucher le géant. Comment donc faire pour se sortir de là ? C'est alors que son instinct de survie prit le relai. Il mordit férocement le poignet de l'ogre avec une telle agressivité qu'il parvint à lui faire lâcher prise.
_J'ai eu chaud, soupira le Sayen. Cet homme a vraiment un goût de chair dégoutant. Et dire qu'il mange des humains. Mais je vais le battre à son propre jeu.

Sur ce, Kakarotto changea de regard. Ses yeux n'avaient plus d'expression et ses dents étaient devenues des crocs. Pourtant, il ne se transformait pas en oozaru. Il s'élança à quatre pattes vers son adversaire, sauta par dessus sa tête mais ne le mordit pas. Ce n'était là qu'une feinte pour lui donner un sévère coup de pied dans le dos avant de retoucher le sol. Le géant fut éjecté à son tour contre un mur.
_C'est la technique du chien enragé, expliqua l'enfant. Tu es peut être fort mais tu ne sais parer aucun coup.
_Et alors, personne ne peut me battre ! Pas même une troupe complète de soldats !
_J'ai vaincu et éliminé bien plus qu'une troupe de soldats. Et maintenant, je vais te montrer ma technique préférée. Une attaque dont tu ne te relèveras pas. La foudre du kaméhaméha !
_Kamé quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce tour encore ?
L'ogre ne resta pas sans réponse longtemps. En un bref instant, Kakarotto avait réunit assez d'énergie dans ses mains pour en finir avec lui. Il lui projeta un rayon bleu et blanc qui lui fut fatal. Le corps du géant se retrouva sans sa tête, désintégrée. Le Sayen venait de gagner cette bataille. Mais, sans le kaméhaméha, cela aurait été très difficile. Preuve qu'il n'était pas encore tout à fait au point.

Pour terminer, Kakarotto traina le reste de la dépouille en dehors de la forêt noire. Il retrouva le vieillard de ce matin à qui il avait promit ce trophée et lui raconta le combat. Le vieil homme en fut sidéré. Finalement, il n'aurait pas à partir de chez lui. Ni les habitants des autres maisons isolées dans le coin d'ailleurs.
_Tu es vraiment un garçon très fort, dit-il. Tu devrais participer au championnat mondial des arts martiaux.
_Le championnat mondial des arts martiaux, répéta le jeune Sayen. Qu'est-ce que c'est ?
_Tu ne connais pas ça, c'est l'évènement sportif le plus suivit au monde ! Il s'agit d'un tournoi qui regroupe les hommes les plus forts de la planète entière. Il aura lieu dans six mois. Tu es petit mais costaud, tu devrais y aller.
Pour Kakarotto, c'était tout réfléchit. Un tel événement, ça ne se ratait pas. Cela lui permettrait de croiser une foule d'adversaires et de tester son niveau. Il pourrait aussi se faire connaître et semer la terreur parmi la population en cas de victoire. Oui, il y irait. Mais, afin de s'assurer la victoire, il devrait s'entrainer. Il décida donc de rester dans cette forêt noire reculée afin de profiter de sa tranquillité pour s'aguerrir. Pendant six mois, il ne tuerait plus personne. Mais peu importe puisqu'il commencerait ensuite le plus grand massacre de tous les temps.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Lun Déc 26, 2011 2:06

loupzaru a écrit:Cadeau de noël, le chapitre 18 (même si ce n'est qu'une rediffusion). Dès le suivant, c'est le tournoi. Et après, on ne sera plus très loin de là où nous en étions avant ce maudit hacker


Merci du cadeau Loup. Sinon on est encore loin, il me semble qu'on s'était arrêté chapitre 32, dans ces zones là.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Jeu Déc 29, 2011 14:27

Chapitre 19 : Les éliminatoires

Enfin, c'était le grand jour. Après s'être entrainé pendant environ six mois sans tuer la moindre personne, Kakarotto allait enfin pouvoir participer au grand championnat mondial des arts martiaux. Cette compétition était à juste titre considérée comme la plus célèbre du monde. Elle réunissait tous les experts en arts martiaux de la planète entière dans le but d'offrir de magnifiques combats en spectacle. Le gagnant recevait le titre suprême de champion et pouvait se vanter d'être l'homme le plus puissant sur Terre. Des centaines de combattants rêvaient d'accéder à un tel statut. Et le jeune Sayen ne dérogeait pas à la règle.
Toujours à la recherche de redoutables adversaires, l'enfant attendait cet événement avec une grande impatience. Une fois qu'il serait champion, il n'hésiterait pas à répandre le chaos sur la Terre entière après s'être assuré qu'il était bien le plus fort de tous. De plus, la chance le souriait car il avait lu sur un calendrier que la pleine lune serait de sortie le soir même de la finale du tournoi. Par conséquent, si cela se passerait mal pour lui, il pourrait toujours avoir recours à sa transformation en oozaru, forme dans laquelle il demeurait invincible.
Le championnat se déroulant traditionnellement sur une grande ile appelée Papaye, il fallait traverser la mer pour s'y rendre. Kakarotto aurait bien voulu y aller à la nage mais il n'avait aucune idée de la direction à prendre ni même la distance. Et surtout, il ne voulait pas s'épuiser pour rien avant de se battre. Il avait donc décidé de monter clandestinement à bord d'un navire et de se cacher dans une cale. Bien entendu, il détestait devoir dépendre des humains mais il ne faisait là que les utiliser avant de les abattre le moment venu.

Une fois arrivé à destination, le jeune Sayen se rendit illico au stade. Il y découvrit une vaste foule qui s'agglutinait afin de s'emparer des billets d'entrée vendus à prix d'or. L'enfant préféra éviter ce vaste monde et se rendit directement au guichet d'inscription. Celui ci se situait juste devant l'entrée principale qui avait l'architecture d'un temple indien ancien. Il donnait lieu sur la cour puis l'arène où aurait lieu les matchs.
_Je viens pour m'inscrire, clama le petit garçon au secrétaire de l'accueil, un homme assez enveloppé et portant une petite moustache.
_Tu n'es qu'un enfant, lui répondit le dirigeant. As tu au moins un tuteur qui veille sur toi ?
_Non, je suis venu tout seul.
_Écoutes petit, ce tournoi est vraiment très dangereux pour les jeunes comme toi. Et la direction refuse toutes responsabilités au cas où il t'arrive malheur. Nos médecins pourront tout au plus soigner tes blessures, pas t'éviter de passer le reste de ta vie dans un fauteuil roulant.
_Qui vous dit que je serais blessé, s'offusqua le jeune Sayen. Notez moi sur votre liste et vous verrez ce que j'en ferais de tous vos autres participants !
Le ton autoritaire décida le guichetier. Après tout, il ne tenait pas à se faire enguirlander par ses supérieurs. Ce grand championnat était ouvert à tous sans aucune limite de sexe, d'age ou de taille. N'importe qui pouvait donc y concourir. Et, de toute manière, ce petit garçon arrogant allait perdre dès son premier match des éliminatoires. En voyant un enfant, son adversaire retiendrait probablement ses coups. C'est du moins ce que supposa le secrétaire. Nul besoin de préciser qu'il se trouvait bien loin de la réalité.

Kakarotto fut conduit à l'intérieur d'une vaste salle qui contenait plusieurs dizaines de candidats ainsi que huit petits rings surélevés dépourvus de cordes et de piliers. Un vieil homme moustachu vêtu d'une toge jaune aux allures de moine monta sur l'un d'entre eux et rejoignit un micro posé sur un socle. Ainsi, il pourrait communiquer à toute le dôme sans avoir besoin de hausser la voix, ce qui serait de toute manière difficile vu son âge avancé.
_Bonjour à tous, déclara t-il après avoir toussé légèrement afin d'attirer l'attention, je vous souhaite la bienvenue au championnat des arts martiaux qui a lieu tout les cinq ans. Je dois tout d'abord vous annoncer que nous avons aujourd'hui comptabilisé 136 participants pour notre grand tournoi. Pour vous départager, vous allez être séparés en huit groupes grâce au numéro que vous tirerez dans l'urne située à ma droite. Ensuite, vous vous affronterez sur les petits rings prévus à cet effet. Le vainqueur de chaque groupe sera sacré finaliste et aura l'honneur de pouvoir se battre à l'aire libre sur le grand terrain devant des milliers de spectateurs.

Cette perspective enchanta de nombreux concurrents. Seuls les huit meilleurs pourraient donc lutter sous les yeux de la foule et tâcher de se faire connaître. Aucun droit à l'erreur n'était permit. La moindre défaite était synonyme d'élimination directe. Et, vu le nombre de combattants, il faudrait remporter de nombreux matchs avant d'accéder à la phase finale du championnat.
_Les combats se dérouleront de la manière suivante, reprit l'organisateur de l'évènement. Lorsque votre numéro sera appelé, vous monterez sur le tatami. S'ensuivra alors un duel généralement assez bref. Vous perdez si vous sortez du ring ou si vous vous retrouvez inconscient plus de dix secondes. Vous pouvez évidemment abandonner à tout moment. A présent, bonne chance à tous. Que l'esprit des grands maîtres des arts martiaux soit avec vous !

Le vieil homme homme termina sur cette phrase symbolique et encourageante son discours. Aussitôt, tout le monde se rendit tirer une petite feuille de papier dans l'urne indiquée. Kakarotto piocha le numéro 70. Il serait donc dans la première moitié du groupe 3. En consultant le tableau d'affichage, il constata qu'il devrait gagner quatre matchs pour se qualifier. Une rigolade pour lui, à moins qu'il ne tombe sur un expert renommé dès le premier tours.

A sa grande joie, le jeune Sayen ne tarda pas à être appelé pour son premier combat. Tout en se hissant sur le ring, il examina son adversaire. Ce dernier n'était autre qu'un imposant moustachu au crane chauve et aux épaules aussi larges qu'une voiture. Le colosse devait fréquenter les salles de musculation souvent comme le prouvaient ses habits et ses pectoraux. Bien entendu, il ne prit pas au sérieux l'enfant qui venait à sa rencontre.
_Qu'est-ce que c'est que ça, grogna t-il. Je viens participer au championnat des arts martiaux pour me frotter à des gros durs et je me retrouve face à un gamin haut comme trois pommes. Qui est le responsable de cette duperie ?
_Ce jeune garçon a le droit de se battre tout autant que vous, lui répondit un arbitre maigrelet sans se démonter.
_Très bien. Alors dans ce cas, je vais vite le renvoyer dans les jupes de sa maman. Vous pouvez déjà commencer à me cocher victorieux.
_Ça c'est ce que tu crois, ricana Kakarotto. On débute quand tu veux.

Agacé par l'impertinence de ce morveux, le moustachu s'avança et tendit ses mains afin de l'attraper et de l'envoyer hors du ring. Malheureusement, il se montra bien trop lent. Sans même se forcer, le jeune Sayen esquiva toutes ses attaques, en se baissant ou roulant de côté. Il demeurait intouchable et son sourire énervait de plus en plus son adversaire.
_Attends un peu, s'écria ce dernier, je vais t'avoir !
Soudain, alors qu'il se faisait charger, Kakarotto sauta assez haut pour passer par dessus le colosse et se retrouver derrière son dos. D'un saut périlleux aérien, il se redressa et lui porta un fulgurant coup de poing en plein milieu de la colonne vertébrale. Ce n'est qu'après qu'il se rétablit en souplesse à terre tandis que le moustachu s'écroulait sur le sol, à la limite de l'inconscience. Il n'était certes pas mort mais il ne pourrait plus jamais combattre de sa vie avec de telles blessures. Tel était cette fois ci le châtiment du Sayen.
_Vainqueur le numéro 70, balbutia l'arbitre avant d'appeler une civière en vitesse.
Kakarotto était content. Ce premier combat s'était passé à merveille. Décidément, il n'avait pas à avoir peur des gens présents ici. Toutefois, il convenait de rester sur ses gardes. Les participants étaient nombreux et parmi eux pouvaient bien se cacher un ou deux durs à cuirs. Mais si cela se produisait, il gardait la botte du loup ou le kaméhaméha comme atout majeure. Non, il ne devait pas s'inquiéter.

Peu après, l'enfant fut appelé à nouveau pour son second match. Cette fois ci, il était opposé à un homme renard. Si l'individu se montrerait aussi rusé que la bête, il pourrait peut-être résister un peu. Dès que la clochette de l'arbitre sonna, il se porta aussitôt à l'attaque et tenta de donner une série de coups de griffes. Surprit quelques secondes par cet assaut, le petit garçon recula et faillit se retrouver hors ring. Il se reprit juste à temps et enroula sa fine queue autour d'une jambe de son adversaire afin de le faire tomber. La tactique fonctionna à merveille.
L'homme renard se releva rapidement mais l'effet de surprise n'y était plus. Il se positionna en garde en attendant l'attaque de Kakarotto. Mais même sa meilleure défense ne put parer l'assaut du Sayen. Ce dernier lui donna quelques puissants coups de poings avant de le faire hurler de douleur en lui arrachant sa queue touffue. C'en était trop, le combattant s'écroula sur le ventre, inanimé.

En voyant une telle sauvagerie, l'arbitre voulut calmer Kakarotto. Il se retrouva alors pétrifié de peur par son regard remplit de haine et de cruauté. Finalement, il renonça à braver quelqu'un d'aussi fort, fut-il un enfant. Et le jeune Sayen quitta donc le ring en toute tranquillité. Il y monta encore deux fois pour des matchs touts aussi faciles. Et bientôt, on lui annonça qu'il était qualifié. Il émit un sourire à l'idée de découvrir ses prochaines victimes. Que va t-il se passer à présent ? Va t-il avoir la main aussi heureuse en finale ? Il se pourrait bien que d'autres finalistes se révèlent également coriaces bientôt.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mer Jan 04, 2012 20:42

Chapitre 20 : Les tirages au sort

Kakarotto venait de franchir avec succès le cap des éliminatoires. Il était à présent qualifié pour les quarts de finale du championnat du monde des arts martiaux. Les prochains combats auraient lieu à l'air libre devant des milliers de spectateurs. L'occasion pour l'enfant de montrer à tous l'étendue de sa puissance avant d'instaurer la terreur de partout sur la planète. Encore fallait-il pour cela gagner le tournoi, chose dont il ne doutait absolument pas.

Kakarotto fut convoqué dans les vestiaires du stade pour le tirage au sort qui déciderait de l'ordre des matchs. Il en profita pour découvrir les sept autres finalistes et fut surprit de leur diversité. Aucun d'entre eux ne se ressemblait vraiment. Ce n'était pas tous des grands costauds comme il l'avait supposé. Cela prouvait bien une chose : la force physique n'avait pas grand chose à voir avec l'apparence d'une personne.
Un jeune homme d'une trentaine d'années se présenta soudain. Au vu de ses habits de costard cravate, on devinait qu'il n'était pas un guerrier mais plutôt un membre de l'organisation. Et pour cause, c'était l'arbitre et le présentateur du championnat. Très classe et professionnel, il portait des lunettes de soleil et disposait d'une remarquable chevelure blonde.
_Nous allons maintenant procéder au tirage au sort, expliqua t-il d'une voix aussi claire que possible. Lorsque je vous appellerais, vous viendrez tirer un numéro au hasard dans la urne. Cela permettra de savoir quand vous combattrez et contre qui. A présent, commençons. J'appelle le premier participant, monsieur Nam.
Un Hindou de grande taille répondit à ce nom. Il devait avoir dans les trente cinq ans. Son attitude était calme et son regard à la fois pensif et concentré. Il portait un turban blanc sur sa tête qu'il n'enlevait jamais afin de le protéger du soleil. Il semblait préoccupé par quelque chose. Contrairement aux autres combattants, il n'était peut-être pas là pour son plaisir personnel. Il tira le numéro 6 et participerait donc au troisième combat.

_Monsieur Krilin, appela l'arbitre.
Un être de petite taille apparut. Ce n'était encore qu'un enfant et pas plus grand que Kakarotto. Son crane demeurait lisse et rasé comme le voulait une ancienne tradition. Il avait la particularité de ne pas posséder de nez. En revanche, six petits points avaient été creusé sur son front. Il portait un kimono semblable à celui du jeune Sayen à l'exception que celui ci était de couleur orange et que l'insigne tortue y était marqué en Japonais. Il piocha le numéro 2 et disputerait donc le premier match.

_Monsieur Guilan.
Un monstre s'avança aussitôt en faisant trembler le sol tellement il était lourd. Et pour cause, ce n'était autre qu'un véritable dragon jaune et bleu foncé. Il devait mesurer dans les trois mètres d'envergure. Sa gueule remplie de crocs pouvait en impressionner plus d'un. Il rappela quelque peu à Kakarotto le T Rex de la vallée des dinosaures*. De ce fait, le petit garçon souhaita l'affronter, estimant qu'il s'agissait sans doute de l'un des plus redoutables concurrents. Guilan reçut le numéro 4. Il jouerait donc le second match.

_Monsieur Bactérie.
Un obèse de grande taille répondit à ce nom. Il constituait avec Guilan le plus impressionnant de tous les participants. Une forte odeur de nauséabonde émergeait de lui, tant et si bien que tout le monde se boucha le nez sur son passage pour ne pas s'évanouir. Et pour cause, une rumeur circulait qu'il ne s'était jamais lavé de sa vie. Sa puanteur devait être sa plus grande arme pour vaincre ses ennemis. Le jeune Sayen espéra de tout cœur ne pas tomber sur lui. Avec son odorat surdéveloppé, il risquait très probablement de perdre. Heureusement, le colosse tira le numéro 1. Il livrerait donc le premier quart de finale contre Krilin. Voilà qui n'enchantait pas du tout le petit chauve.

_Mademoiselle Lanfan.
Voilà une candidate bien particulière. Ce n'était pas un homme mais une belle jeune femme aux magnifiques courbes et au regard coquin et malicieux. Ses cheveux étaient longs et bouclés au sommet de la tête. Elle différait bien des deux précédents colosses. Que faisait-elle donc au milieu de tous ces guerriers ? Elle piocha le numéro 8 et participerait donc au quatrième match.

_Monsieur Victor.
Ce fut au tour d'un brun moustachu de s'avancer. Il avait le visage très sérieux et les sourcils sévères. Ce devait être un passionné des arts martiaux qui ne prenait pas du tout cet événement à la légère. Il semblait avoir développé son propre style de combat. Peut-être enseignait-il dans une école ? Il tira le numéro 5 et serait donc opposé à Nam lors du troisième quart de finale.

_Monsieur Kakarotto.
Enfin, ce fut le tour du jeune Sayen. Celui ci fit quelques pas en avant, un sourire sur ses lèvres. Il parcourut du regard tous les finalistes avant de glisser sa main dans l'urne. Quel que soit son adversaire, il le battrait à plate couture. C'est alors qu'il sortit le numéro 3. Il défierait donc Guilan au second match. Il avait de la chance, son souhait venait d'être exhaussé.
Il ne restait plus qu'un dernier participant. Celui ci également avait un aspect singulier. Ce n'était autre qu'un vieillard doté de la même barbiche que Tortue Génial et recouvert d'un manteau noir. L'individu se nommait Jacky Choun et devrait donc lutter contre Lanfan. Loin de s'en offusquer, il se montra ravi d'avoir à faire à une si jolie jeune fille.

Maintenant que le tirage au sort venait d'être effectué, l'arbitre se présenta sur le stade pour annoncer au public les différents combats. Ceux ci allaient avoir lieu sur une surface légèrement surélevée et recouverte de dalles blanches. Les règles seraient approximativement les mêmes que pour les éliminatoires. On perdait si on restait plus de dix secondes à terre ou si l'on sortait du ring. Il était bien évidemment toujours interdit de tuer son adversaire, au grand dam de Kakarotto. Peu importe, le Sayen se rattraperait une fois la victoire en poche.
_Mesdames et messieurs, commença le présentateur, merci à tous d'être venus si nombreux pour assister à notre 21eme tournoi mondial des arts martiaux. Je rappelle que nous avons compté au départ pas moins de 136 candidatures. Il n'en reste plus que huit désormais. Huit combattants d'élite qui vont s'affronter sous vos yeux pour votre plus grand plaisir. A présent, laissez moi vous présentez les deux premiers adversaires. Il s'agit de Krilin et de Bactérie !

En entendant leur nom, les deux guerriers concernés quittèrent les vestiaires et descendirent les escaliers pour entrer dans l'arène. Les autres participants les regarderaient de derrière les murs. La foule les applaudit bruyamment et choisit Krilin pour être son chouchou. Malheureusement, elle ne donnait pas chère de la peau de ce petit enfant chauve qui allait devoir affronter l'horrible et repoussant Bactérie.
_A ma droite se tient le jeune Krilin âgé de seulement treize ans, poursuivit le commentateur qui savait magner le micro comme personne. J'ai eu le privilège de quelque peu parler avec lui avant le tirage au sort. Cet enfant vient d'une école de moines combattants mais il a surtout été entrainé par le grand maître des arts martiaux Tortue Génial. Ceci peut donc expliquer d'où lui vient sa force. Il aura fort à faire car en face de lui se trouve le grand Bactérie. Ce colosse n'a jamais prit un bain de sa vie et repousse tout le monde sur son passage. Qui va donc l'emporter et se qualifier pour les demies finales de la compétition ? Nous le saurons dans quelques instants.

Au signal de l'arbitre, Krilin se mit en garde. Le petit garçon avait été entrainé pendant des mois par Tortue Génial et il tenait à rendre son maître fier de lui. Pour cela, il ne devait surtout pas perdre son premier combat. Mais comment lutter efficacement et rester concentré face à un adversaire qui répandait une odeur aussi infecte ? Cela paraissait impossible.
Conscient de son avantage, Bactérie ricanait bêtement. Il s'avança d'un pas lourd et tenta d'attraper Krilin afin de l'envoyer hors du ring. Mais le nain chauve se révéla très rapide et agile. D'un bond, il esquiva l'attaque du géant. Puis, il voulut foncer sur le colosse pour lui administrer un sévère coup de poing. C'est alors qu'il fut arrêté en pleine course par ce dernier qui venait de lui faire sentir son haleine. L'enfant en eut la nausée et commença à tourner de l'œil. Son adversaire en profita pour le mettre à terre d'un coup de poing.

Kakarotto suivait ce combat avec grande attention. Il avait comprit que si il gagnait son combat contre Guilan, il devrait affronter le vainqueur de ce premier match. Et il ne voulait surtout pas avoir à faire à ce puant de Bactérie. Il préférait donc de loin que Krilin l'emporte. Aussi fut-il soulagé lorsqu'il vit le jeune chauve se relever au bout de quelques secondes.
L'unique élève de Tortue Génial se repositionna en garde. Il ne savait que faire. Ce Bactérie était lent et ne cognait pas si fort que ça mais demeurait inattaquable. L'approcher de trop près, c'était risquer de s'évanouir. Au bord du ring, les autres combattants se posaient les mêmes questions. Seul Jacky Choun restait étrangement calme, les mains toujours derrière le dos. Sa grande expérience devait y être pour beaucoup.
_Écoutes moi bien, dit-il soudain à Krilin. Bactérie peut rebuter plus d'un adversaire mais tu es l'un des seuls ici capable de le battre. La solution se trouve sur ton visage.
Krilin regarda le vieil homme inconnu sans comprendre. Comment ça, sur son visage ? Que voulait-il dire par là ? Perdu dans ses réflexions, l'enfant ne vit pas venir une nouvelle attaque de son ennemi. Il l'évita juste à temps grâce à ses superbes réflexes. A ce niveau là, il était peut-être tout aussi agile que le jeune Sayen.
_Tu es perdus petit, s'écria Bactérie. Tous ceux qui ont senti mon impitoyable odeur ne peuvent s'empêcher de se boucher le nez. Je peux donc les frapper à ma guise. Tu as beau être rapide, tu ne parviendras pas à esquiver tous mes coups.
Se boucher le nez. La voilà la solution ! Krilin comprit soudain. Depuis tout à l'heure, il recherchait ses orifices nasales et venait de se rappeler qu'il n'en possédait pas. Pas de nez au milieu du visage. Par conséquent, les odeurs ne pouvaient l'atteindre. Remit en confiance, il afficha un sourire à sa face. Le vrai combat allait enfin débuter.

Constatant que son adversaire n'avait pas de nez, Bactérie grogna. Il sauta sur lui pour le plaquer au sol de tout son poids. Mais Krilin l'évita d'une magnifique roue de côté et le colosse s'écrasa donc de tout son long sur les dalles dans un bruit de fracas. Il se releva avec peine en gémissant. Il se faisait ridiculiser par une demie portion en public. Furieux, il cracha sur elle afin de l'immobiliser. Ce n'était pas de la simple salive mais un véritable mollard tout collant et gluant en plus d'être dégoutant. Heureusement, l'élève de Tortue Génial l'esquiva d'un nouveau saut avant de jeter sur son ennemi et de le mitrailler de coups de poings en plein estomac. En quelques attaques, le gros barbu tomba en arrière sur le sol, évanoui.
_Bactérie est à terre, commenta le présentateur. Krilin est donc le vainqueur de ce combat !

La foule applaudit bruyamment son chouchou, heureuse de sa victoire. Le nain chauve répondit en la saluant, quelque peu gêné. Il venait là de remporter un beau succès. Son maître devait être fier de lui. Et voilà un combat qui lançait parfaitement bien ce 21eme tournoi mondial des arts martiaux qui ne faisait que débuter.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Jan 08, 2012 14:01

Chapitre 21 : Kakarotto contre Guilan

Le 21eme tournoi mondial des arts martiaux venait de commencer. Au cours du premier quart de finale de la compétition, un jeune garçon du nom de Krilin avait fait sensation en éliminant l'un des poids lourds et favori, l'ignoble Bactérie. L'enfant au crane lisse et chauve était ainsi le premier qualifié pour les demies finales. En tant qu'élève du grand maître des arts martiaux Tortue Génial, il disposait d'une force étonnante et intriguait Kakarotto. Ce dernier souhaitait se mesurer à lui. Mais avant cela, il devait passer un barrage du nom de Guilan lors de son premier combat. Et justement, le moment était venu pour les deux adversaires de s'affronter.

Pour la deuxième fois consécutive, le public fut surprit en voyant l'écart de gabarit entre les deux candidats. Le jeune Sayen était pratiquement aussi petit que Krilin à quelques centimètres près. Il ne devait même pas faire un dixième de la masse du dragon qu'il avait pour adversaire. Comme pour le premier match, la foule se rangea du côté du plus jeune au détriment de Guilan, jugé un peu trop vilain mais surtout terrifiant.
_Mesdames et messieurs, présenta le commentateur, nous allons sans plus attendre assister au second combat. Le vainqueur de ce match aura l'honneur d'affronter le jeune Krilin en demie finale. Laissez moi vous présenter à présent les deux protagonistes. L'enfant que voici se prénomme Kakarotto. Il a brillamment réussit à se qualifier sans nous révéler dans quelle école il apprenait les arts martiaux. Il sera opposé à Guilan qui est le chef d'un clan de dragons vivant dans les montagnes reculées. Et maintenant, que le duel commence !
_Ha, ha, fanfaronna Guilan à l'adresse du petit garçon, tu n'as aucune chance contre moi. Je vais te casser en deux.
_C'est ce qu'on va voir, répliqua l'enfant en se positionnant en garde.

Le jeune Sayen patienta quelques secondes immobiles avant de passer à l'offensive. Il n'allait surtout pas se laisser impressionner par un monstre. Toutefois, ce dragon devait être redoutable pour se qualifier jusque ici. Il fallait être plus qu'un simple costaud pour accéder aux finales du tournoi. Peut-être crachait-il du feu ? Si tel était le cas, mieux valait prendre ses précautions avant de se jeter sur lui.
Soudain, Kakarotto passa à l'attaque. Il chargea son ennemi en poussant un cri guerrier. Guilan tenta de l'arrêter en lui donnant un coup de poing. Du coude, l'enfant para l'assaut et tenta d'enchainer par un direct du droit en plein estomac. Il réussit et frappa le dragon de plein fouet. Mais ce dernier n'avait pas dit son dernier mot. Il riposta aussitôt par un coup de griffe. D'un bond, le petit garçon évita l'attaque et répliqua par un coup de pied en pleine tête. Le monstre vacilla en arrière mais parvint à rétablir son équilibre à temps. Cela faisait déjà un à zéro pour le jeune Sayen dans ce tout premier échange.

Certains auraient commencé à prendre peur. Il n'était jamais bon de se voir dominer ainsi dès le début d'un match. Mais Guilan n'allait pas se laisser faire. Le dragon décida de passer à la vitesse supérieure. Il déploya ses ailes et s'envola à quelques mètres d'altitudes. Puis, il fonça soudain en piqué sur son adversaire et lui asséna un puissant coup de poing. Sa rapidité avait été décuplé en volant, ce qui lui permit de surprendre Kakarotto. Ce dernier s'écroula au sol sur le dos.
_Kakarotto est à terre, signala l'arbitre tandis que Guilan se reposait sur le ring. Commençons à compter. 1, 2, 3...
Il ne fallut pas plus de trois secondes pour que le jeune Sayen ne se relève. Il était assez énervé. Ce coup de poing lui avait causé du mal. Souhaitant se venger et terminer ce duel au plus vite, il perdit quelque peu son sang froid et sauta pied en avant sur son adversaire. Guilan para l'attaque direct du coude avant d'attraper le pied avec son autre patte. Il lança ensuite Kakarotto sur le sol. Le petit garçon se cogna la tête la première contre les dalles avec violence.

La foule demeura stupéfaite et apeurée devant une telle violence sur un enfant. Du côté des vestiaires, les combattants tachaient de garder leur calme. La plupart étaient expérimentés et n'avaient pas peur de se faire mal à l'image de Nam ou Victor. Sans parler de Jacky Choun. En revanche, Lanfan commençait à paniquer et Krilin à se sentir mal à l'aise. Ils ne furent rassurés que lorsqu'ils virent Kakarotto se relever à nouveau. Le jeune Sayen se caressa les cheveux et le front afin de vérifier qu'il ne s'était pas ouvert. Heureusement, il avait la tête solide.
_Guilan vient de frapper Kakarotto avec une extrême violence, commenta l'arbitre. Mais son adversaire tient toujours le coup. Quelle résistance admirable de la part d'un enfant.
_Tient toujours le coup, répéta le petit garçon pour lui même. Facile à dire. C'est pas lui qui se bat, ça se voit.
Kakarotto se remit en position de défense. Il se félicita de ses derniers mois d'entrainements. Sans eux, il n'aurait sans doute pas été de taille face à Guilan. En attendant, ce dragon lui causait beaucoup de tords. Il frappait fort et demeurait résistant. Pour le battre, le jeune Sayen devait ruser et garder son calme. L'envie lui prit soudain d'utiliser le kaméhaméha. Mais il rejeta finalement cette solution de facilité. Il ne fallait pas jouer toutes ses cartes dans un même match. Et puis, sa situation était loin d'être désespérée et il connaissait d'autres techniques pour gagner.

Comme son adversaire ne bougeait pas, Guilan en conclut qu'il avait peut-être peur. C'était donc le moment d'en profiter et de l'achever. Il s'avança en direction de l'enfant et tenta de lui donner un coup de poing. Au dernier instant, le petit garçon réagit. Il prit appui sur le bras en question destiné à le frapper et réalisa un saut périlleux par dessus la tête du dragon pour atterrir en souplesse derrière lui. Sans attendre qu'il ne se retourne, il l'ajusta d'un remarquable direct dans le dos avant de le mitrailler de coups non moins puissants. Le dragon poussa des grognements de douleur tout en se pliant en deux en arrière. Il n'allait pas résister à une telle attaque sur ses points vitaux. C'est alors qu'il eut la présence d'esprit de balayer le jeune Sayen d'un coup de queue. Surprit, Kakarotto alla s'encastrer contre le mur. Il se releva pour la troisième fois.
_Nous assistons à un match très serré, commenta le présentateur. Il est difficile d'émettre un pronostic à l'heure actuelle. Qui de l'homme ou de la bête va triompher ?

Guilan regarda Kakarotto en haletant. Le dragon ruisselait de gouttes de sueur. Jamais il n'aurait pensé éprouver tant de peine face à un gamin. Cette fois ci, il était bien décidé à utiliser sa botte secrète. Il ne pourrait ainsi plus bénéficier de l'effet de surprise pour le reste du tournoi mais ce n'était plus le moment de penser à ça. Il ouvrit en grand sa gueule et cracha soudain quelque chose. S'attendant à du feu, le jeune Sayen se prépara à esquiver l'attaque d'un bond. Mais il ne fut pas touché par des flammes. Plutôt par une importante couche de chewing-gum de couleur rose. En quelques secondes, il se retrouva ligoté de partout. C'était un peu comme si il était prisonnier des annaux d'un serpent.
_Ha, ha, ricana Guilan, cette fois tu es fichus. Tu es certes plus rapide que moi mais tu ne peux maintenant plus bouger. Te voilà à ma merci.
_Zut, grimaça l'enfant. Il faut à tout prix que je me libère.
Malheureusement, malgré sa force surhumaine, le petit garçon ne parvenait pas à déchirer l'étreinte qui le compressait et l'empêchait surtout de se battre. Dans les vestiaires, c'était la consternation. Beaucoup de combattants se demandaient comment réagir à la place de Kakarotto sans trouver de réponse. Certains trouvaient lâche l'attitude de Guilan d'immobiliser son adversaire pour le vaincre. Seul Jacky Choun gardait parfaitement son calme. Comme si ce vieil homme aurait été le seul capable de se libérer de cet assaut.
« Cet enfant a vraiment un grand potentiel, pensa t-il. Cela se remarque tout de suite à ses mouvements et à sa volonté de combattre. Si il garde la tête froide, il parviendra peut-être à trouver une solution pour se libérer. »

En attendant, Kakarotto n'y arrivait pas en dépit de tous ses efforts. Et voilà que Guilan se rapprochait. Le dragon profita que son adversaire soit à sa merci pour le frapper de plusieurs coups de poings. Puis, comme cela ne suffisait pas, il décida d'en finir. Il souleva le petit garçon au dessus de sa tête, prêt à le balancer hors du ring.
_Et puis non, réfléchit le monstre en se rétractant au dernier moment. Ce gamin m'a trop fait mal tout à l'heure. L'envoyer hors des limites serait trop facile. Je veux qu'il souffre un peu et reconnaisse que je suis le plus fort.
Commença alors le début d'un long calvaire pour le jeune Sayen. Si il avait échappé à la défaite de justesse, il était maintenant torturé. Guilan s'en donnait à cœur joie en le lacérant de coups de griffes et en le jetant à de nombreuses reprises contre le mur de l'arène. Le dragon faisait preuve d'une grande brutalité. C'était pour lui l'occasion de se venger et de marquer son territoire dans ce tournoi. Il est certain que peu de monde viendrait l'embêter après une telle démonstration. Et il s'ouvrait ainsi une voie vers la victoire finale.

Pourtant, le monstre n'avait pas encore gagné. Son adversaire se relevait après chacun de ses coups et faisait preuve d'un grand courage sans perdre espoir. Guilan se croyait invincible, il se trompait. A force de frapper Kakarotto et de l'envoyer contre les murs, sa couche de chewing-gum commençait à se ramollir et à s'abimer. Le petit garçon le sentait. Après avoir été éjecté contre un mur pour la énième fois, ce dernier se releva en affichant un sourire. Il força au maximum afin d'étirer ses bras et parvint soudain à faire voler en éclat la couche qui le retenait prisonnier.
_Ce n'est pas possible, balbutia le dragon en ouvrant des yeux exorbités. Personne n'a jamais pu se libérer de ma gomme glu-glu.
_Il faut un début à tout, répondit le Sayen couvert d'égratignures. Tu as crié victoire trop vite. Nous allons sans plus attendre terminer ce combat.

De partout dans le stade, on sentit que le vent tournait. Guilan avait été tout proche de la victoire mais paraissait désormais démunit face à son adversaire aussi enragé que petit. Kakarotto comptait bien lui faire payer tous les coups qu'il avait durement encaissé. Il fonça sur lui avec son regard mauvais mais concentré. Il devait l'emporter sur cette attaque car il ne disposait lui non plus de beaucoup d'énergie. En conséquence, il choisit d'employer la technique du loup de Yamcha. L'assaut fut bref mais intensif. Le petit garçon perça la défense du dragon et le mit à terre en quelques secondes. Cette fois ci, le monstre était bel et bien K.O.
_Et dix, compta l'arbitre. Mesdames et messieurs, Kakarotto vient de remporter le match contre le terrible Guilan ! Quel combat fantastique !
Le public applaudit bruyamment le petit garçon, encore plus que pour Krilin. Mais le jeune Sayen ne resta pas longtemps à profiter de l'ovation qui lui était destinée. Il venait de disputer là l'un de ses plus difficiles duels jusque ici et avait maintenant besoin de repos. Toutefois, il pouvait être fier de lui. Cette victoire le ferait sans doute beaucoup progresser pour les mois à venir.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Jeu Jan 12, 2012 21:41

Chapitre 22 : Jacky Choun, ce gentleman

Kakarotto venait de faire étalage de sa force surhumaine en remportant l'une de ses plus belles victoires contre Guilan. Personne parmi le public n'aurait misé sur lui face à ce terrible dragon. L'enfant n'était pas peu fier de ce succès. Mais il ressortait de ce match couvert de bleus et d'égratignures. Il lui faudrait des soins et un peu de repos avant de pouvoir combattre de nouveau. Heureusement, le médecin du stade, un homme à tête de chien, le prit en charge. Pauvre docteur. Si seulement il aurait su qu'il soignait là l'instrument de sa perte.

_Ce 21eme tournoi mondial des arts martiaux bat son plein, commenta le présentateur resté dans l'arène. Jamais encore nous n'avions vu des enfants aussi jeunes que Kakarotto et Krilin se hisser en demie finale de notre grand championnat. Ils s'affronteront tout à l'heure. Mais maintenant, assistons sans plus attendre au troisième combat. J'ai l'honneur d'appeler sur le terrain Victor et Nam.
Les deux individus cités répondirent présents à cette annonce et se présentèrent en même temps sur le ring. Contrairement aux autres participants, il s'agissait cette fois ci d'hommes robustes. Nam était un Hindou assez grand si calme qu'on ne l'entendait jamais. Il en était d'ailleurs un peu de même pour Victor. Ces deux personnages participaient pour la première fois au championnat. Pourtant, ils n'avaient pas l'air de novices en la matière.
_Nam est un Hindou qui vit dans le désert, poursuivit l'arbitre. Il serait l'homme le plus fort de son village en proie à une violente sécheresse. Quand à Victor, c'est un maître des arts martiaux qui a ouvert une école depuis peu. Son rêve a toujours été de participer au au tournoi et de le gagner afin d'obtenir une juste reconnaissance. A présent messieurs, que le meilleur des combattants l'emporte !

Un gong retentit et les deux adversaires se positionnèrent en garde, non sans s'être salués respectueusement avant. Après tout, même si ils ne se connaissaient pas, ils s'estimaient et se souhaitaient bonne chance en vrais sportifs. Puis, Victor se porta à l'attaque. Il tenta un fulgurant crochet du droit. Aussi rapide soit l'offensive, Nam la para du bras gauche avant de répliquer par un coup de genou. Le choc ne fut pas très puissant mais Victor fut renvoyé en arrière. Il se remit en garde aussitôt.
_Sa défense est très bonne, marmonna t-il en frisant sa moustache. Je vais devoir employer mon attaque spéciale pour le battre. Prépares toi à subir ma technique du lion !
Technique du lion !? Tout le monde dans le stade répéta cette phrase dans sa tête sans comprendre. Qu'était-ce donc que cette attaque ? Rien d'autre que la botte secrète de Victor. L'homme avait d'ailleurs appelé son dojo l'école du lion en hommage à son coup favori. Il chargea son adversaire et commença une série de mouvements offensifs. Nam réussit à tous les éviter difficilement grâce à sa grande concentration et exécuta un saut en arrière pour se dégager. C'est alors que le moustachu le poursuivit, répétant ses attaques tel un lion qui fond sur sa proie. Si cela continuait, l'Hindou risquait de se retrouver en mauvaise posture, ou même hors ring. Il décida donc d'y mettre un terme en saisissant soudain les poignets de son adversaire et le repoussa violemment en arrière. Surprit, Victor trébucha sur le dos.
_Ha, ha, sourit Jacky Choun dans sa barbe, cette technique n'est qu'une suite répétée d'attaques précises. Loin d'être suffisant pour se déclarer être un vrai maître. Même si elle a de l'effet sur les humains ordinaires.

Victor se releva, surprit. Chez lui, il était considéré comme l'un des hommes les plus forts du pays. Il maîtrisait le kung fu presque aussi bien qu'un Jacky Chan ou un Bruce Lee. Et pourtant, cela se révélait loin d'être suffisant au championnat du monde des arts martiaux. De toute évidence, il lui restait encore énormément de choses à apprendre. Ce n'était qu'un champion humain, pas un homme extraordinaire.
Nam demeurait toujours aussi calme et ne changeait jamais d'expression sur son visage. Un autre que lui aurait pu se vanter car il apparaissait clairement plus fort que son adversaire. Mais l'Hindou n'appartenait pas à ce genre d'individus. Soudain, il passa à l'attaque. Il feinta un coup de poing du gauche pour frapper avec le droit Victor au menton. Ensuite, il déplia son pied pour le mettre en extension à l'horizontal tel un yokogueri au karaté et poussa d'un coup le moustachu hors du ring.
_Victor est en dehors des limites, déclara aussitôt l'arbitre. Nam remporte ce combat !

Les deux combattants se serrèrent la main avant de regagner les vestiaires un silence. Si un spectateur venait d'arriver, il n'aurait pu comprendre lequel des deux était le vainqueur car Nam conservait toujours son sérieux. L'Hindou n'avait même pas affiché un bref sourire pour sa victoire ni profité un minimum des applaudissements. En réalité, il se moquait pas mal de ces fantaisies. Il était là pour poursuivre un but bien précis.
« C'est étrange, pensa Jacky Choun en le regardant regagner les vestiaires. Un championnat d'arts martiaux, ce n'est jamais qu'une fête. On est là pour s'amuser et se détendre. Pourquoi ce gars là est-il si sérieux ? Voyons voir. »
Sans plus attendre ni demander la permission à quiconque, Jacky Choun entra en connections avec l'esprit de Nam afin de lire dans ses pensées et de découvrir ce qui le tracassait. Le vieil homme comprit très vite la raison de tant de sérieux. Nam vivait dans un village appauvrit par une cruelle sécheresse et en grande pénurie d'eau. Pour sauver ses parents et le reste de sa famille, l'Hindou devait rapporter au plus vite des litres d'or bleu, source indispensable de toute vie. Or, il ne possédait pas le moindre sou. Il avait donc décidé de participer au tournoi afin d'acheter de l'eau avec la récompense promise au champion. Il n'était vraiment pas là pour son propre plaisir comme les autres.

Jacky Choun éprouva alors de la compassion pour lui. Il souhaita l'aider à sauver son village. Alors qu'il réfléchissait à un quelconque moyen, il entendit la voix du commentateur l'appeler pour monter sur la piste. C'était en effet à lui de combattre. Le vieil homme se réjouit. Il n'allait pas affronter un combattant ordinaire mais une belle jeune femme du nom de Lanfan. La vie réservait parfois de drôles de surprises. Encore un match inattendu.
_Mesdames et messieurs, annonça le présentateur toujours avec son micro, je vous présente Jacky Choun. Il sera opposé à mademoiselle Lanfan. Cette jeune femme a été élue reine de beauté de sa région récemment. Elle désire maintenant gagner la prime du tournoi pour faire le tour du monde.
_Ho, ho, sourit le vieillard, voilà un joli rêve quand on est jeune. Mais tu aurais du choisir un autre moyen pour le réaliser. En posant pour des photos de charme par exemple. Sais tu que bien des jeunes modèles deviennent rapidement célèbres et voyagent à travers le monde entier à la recherche de décors fantastiques ?
_Je cherche le moyen le plus rapide et sans avoir un patron sur le dos, répondit Lanfan. Mais vous n'allez quand même pas me frapper alors que je suis si belle.
Lanfan termina sa phrase par un clin d'œil aguicheur et un petit sourire en coin. Comme bien des hommes sur Terre, Jacky Choun n'y résista pas. Le vieil homme parut légèrement troublé alors qu'il n'avait jusque ici rien laissé paraître devant ces premiers combats violents. Et pourtant, il avait du connaître des dizaines de filles dans sa vie. Mais il les aimait tellement qu'il ne pouvait que succomber au charme de l'une d'elle. Et Lanfan comptait bien en profiter.

Sans prévenir, la jolie jeune femme passa à l'attaque. Elle tenta d'asséner plusieurs coups de poings et de pieds à son adversaire qui, malgré son trouble, les esquiva d'une facilité déconcertante. Tout le monde dans le stade fut surprit. Personne n'aurait soupçonné que ce vieillard disposait encore d'une telle agilité. C'était à peine croyable.
_Tu es vraiment une demoiselle charmante, s'exclama Jacky Choun qui n'avait toujours pas décroisé les mains de son dos. Mais le monde du combat n'est pas fait pour toi. Abandonne, tu risques de te faire mal.
_Abandonner, éructa Lanfan. Personne n'a osé me toucher pendant les éliminatoires.
_C'est parce que tu as du tomber sur des hommes gentils. Mais tous les combattants ne sont pas comme ça. Regarde Guilan par exemple. Il n'a pas hésité à frapper un enfant de toutes ses forces tout à l'heure. Crois tu vraiment qu'il t'aurait épargné pour tes beaux yeux ?
La jeune femme ne sut quoi répondre. En attendant, elle n'allait pas abandonner son rêve si facilement. Elle repartit à l'offensive mais ses attaques furent toutes parées par la main experte de son adversaire. Celui ci ne voulait pas riposter pour le moment. Il avait horreur de frapper les filles et se demandait comment gagner sans lui causer le moindre mal.

Comprenant qu'elle n'arriverait à rien de cette façon, Lanfan décida de jouer le tout pour le tout et de sortir le grand jeu. En un éclair, elle ôta son t-shirt et son pantalon afin de montrer ses courbes généreuses. Elle ne portait plus qu'un soutient gorge et une culotte fine en dentelles. De quoi éveiller bien des fantasmes. En découvrant un tel spectacle, Jacky Choun ne put se retenir de déverser des litres de sang de son nez. Cela lui arrivait très souvent lorsqu'il voyait la chose la plus belle au monde à ses yeux, les femmes.
_Qu'en dis tu, lui demanda Lanfan plus provocante que jamais. Je te plais ?
Cette fois ci, ce fut au vieil homme de ne trouver quoi répondre. Il devait accomplir un effort surhumain pour rester concentré. Soudain, la reine de beauté repassa à l'attaque. Elle courut au devant de son adversaire et le frappa d'un puissant direct. Elle fut alors surprise de ne toucher que le vide. Pourtant, elle voyait le vieillard en face d'elle. C'est alors qu'elle sentit une main baladeuse lui caresser les fesses. Elle se retourna prestement et découvrit un Jacky Choun aux anges et tout ravi de son geste.
_Tu as vraiment un derrière superbe, la complimenta t-il. Très ferme et potelé à la fois. Avec un tel potentiel érotique, ton avenir dans le show-business est assuré.
_Espèce de vieux pervers, hurla Lanfan furieuse. Comment as tu fais ça ?
_J'ai tout simplement utilisé la technique de la transposition. Elle me permet de créer une image rémanente de moi même. Bon, je sais maintenant comment conclure ce combat sans te faire mal. Désolé mais je vais gagner. Encore merci pour ce magnifique spectacle. Si tu veux, on pourra se voir une fois le match terminé.

La jeune femme lui répondit par une insulte. Mais Jacky Choun ne lui en tint pas rigueur. Tout à coup, il agita ses mains à la manière d'un illusionniste et la fixa dans les yeux. A n'en pas douter, il était en train de l'hypnotiser. Il lui chanta une berceuse. Lanfan sentit soudain ses paupières de plus en plus lourdes et s'endormit en quelques secondes au beau milieu du ring.
_Et voilà, sourit le vieillard. Comment gagner sans faire mal à quelqu'un.
L'arbitre fut quelque peu dubitatif. Il n'avait jamais assisté à une telle technique mais Jacky Choun lui certifia qu'elle appartenait bien aux arts martiaux. Pour ne pas contrarier le vieil homme, le présentateur compta jusqu'à dix. Comme Lanfan était toujours endormit, il déclara son adversaire vainqueur. Jacky Choun accédait ainsi lui aussi aux demies finales. Et cela sans déroger à sa règle de conduite de ne jamais frapper une fille. Un parfait gentleman en somme.

Sans plus attendre, le vieil homme emmena Lanfan à l'écart dans les vestiaires. Ce n'est qu'après avoir prit toute une série de photos d'elle en petite tenue qu'il daigna la réveiller d'un clappement des mains. Il expliqua à la reine de beauté ce qui s'était passé. Cette dernière parut très déçue et quitta le stade sans demander son reste. Peut-être Jacky Choun allait-il la revoir dans un quelconque magasine quelques mois plus tard ? En tout cas, il l'espérait.
Les quarts de finale du championnat du monde des arts martiaux venaient d'être joués. Il ne restait désormais plus que quatre concurrents : Krilin, Kakarotto, Nam et Jacky Choun. Lequel allait être sacré vainqueur de cette compétition ? Réponse dans quelques chapitres.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Lun Jan 16, 2012 13:43

Chapitre 23 : La naissance d'un rival (1ere partie)

Le tournoi mondial des arts martiaux était à présent bien engagé. Quatre des huit finalistes avaient déjà été éliminé. Il ne restait désormais plus que la moitié victorieuse qui reposait sur un effectif particulièrement insolite : deux enfants et un vieillard pour un seul homme réellement en âge de se battre. Pour les spectateurs, Nam apparaissait donc comme le favori maintenant. Et pourtant...

_Nous allons très bientôt assister à la première demie finale de notre grand championnat, s'exclama soudain le présentateur. Elle opposera deux adversaires bien singuliers puisqu'il s'agit d'enfants aussi petits l'un que l'autre. Mais attention, ils se sont débarrassés au premier tour de deux véritables monstres qui pesaient dix fois leur poids en faisant étalage d'une force vraiment extraordinaire. Mesdames et messieurs, je vous demande de faire un triomphe aux deux mascottes de notre tournoi, Kakarotto et Krilin !
Les deux garçons descendirent l'escalier et apparurent sur l'arène l'un après l'autre sous un tonnerre d'applaudissements. Jusque ici, ils ne s'étaient pas adressés la parole, chacun étant très surprit de voir un autre enfant aussi fort que lui. Krilin était une personne assez hautaine. Seul et unique élève du grand Tortue Génial, il espérait bien faire honneur à son maître en devenant le plus jeune vainqueur de l'histoire de la compétition. Mais peut-être lui manquait-il encore un peu de pratique, et surtout d'un rival qui l'aurait tiré vers le haut en l'obligeant sans cesse à se surpasser ? Quoi qu'il en soit, le petit nain chauve demeurait un excellent combattant, probablement encore plus dur à vaincre que Guilan.
Grâce aux soins apportés par le docteur et au repos dont il avait bénéficié en regardant les autres combats, Kakarotto s'affichait de nouveau en pleine forme. Heureusement pour lui car il devrait affronter l'élève de l'homme le plus fort qu'il n'ait jamais vu au monde, Tortue Génial. En conséquence, ce Krilin pouvait se révéler extrêmement dangereux. Peut-être maîtrisait-il le kaméhaméha lui aussi ? La prudence était donc de mise au moment d'aborder ce duel.

_Avant que vous ne commenciez le match, intervint soudain le présentateur, j'aimerais vous interviewer un peu. Ce n'est pas tous les jours que l'on voit des combattants aussi jeunes. Je me tourne d'abord vers vous, Krilin. Vous êtes l'élève de Tortue Génial. Pourtant, j'ai toujours entendu dire que ce grand maître ne prenait plus de disciple. Comment vous êtes vous débrouillés pour profiter de son enseignement ?
Krilin sourit. Il ne pouvait avouer la vérité. Tortue Génial était en réalité un homme aussi pervers que puissant. Il avait accepté d'entrainer le petit garçon à condition que celui ci lui ramène une superbe jeune fille. Krilin avait donc longtemps erré à travers le pays avant de ramener au vieil homme une véritable blonde bimbo du nom de Pamela. La sublime créature avait accepté de passer une partie de l'été avec eux avant d'être rattrapée par ses coursiers, notamment une équipe de studio qui comptait bien faire d'elle la star d'une prochaine série télévisée à succès. La future actrice était donc repartie par la mer, non sans avoir laissé un souvenir impérissable dans la tête de ses deux compagnons chauves.
_Disons que j'ai simplement eu de la chance, répondit Krilin à l'arbitre. Il devait être dans un bon jour ce jour là, hé, hé !
_Bien, reprit le commentateur à moitié satisfait. Et vous Kakarotto, vous pouvez maintenant nous révéler le nom de votre maître en arts martiaux ?
_Je vous ai déjà dis que je n'ai aucun maître, affirma le Sayen sur un ton autoritaire. Je m'entraine tout seul. Maintenant, pourriez vous sortir du ring ? Nous avons un combat à mener.
Surprit, le présentateur décida d'obéir. Il n'obtiendrait rien de Kakarotto. Pourtant, il aurait bien aimé en savoir d'avantage sur lui. Sa queue était-elle vraie ? D'où venait-il ? Quelles étaient ses ambitions ? Mais, effectivement, l'heure n'était plus aux questions mais à l'action. Place donc au combat. Et l'arbitre donna sans plus attendre le « Go ! » symbolique du match.

Les deux adversaires se mirent en garde. Leurs positions défensives étaient assez similaires, tout comme leurs habits. Ils se regardèrent intensément dans les yeux pendant environ cinq secondes. L'espace de ce temps, ils demeurèrent parfaitement immobiles. Puis, Kakarotto brisa ce calme en partant à l'attaque en poussant un cri guerrier. Il tenta tout d'abord un crochet du droit que Krilin évita en reculant la tête. Le nain chauve répliqua par un direct du gauche en pleine poitrine mais son poing fut repoussé d'un mouvement de bras. Bien entendu, tout se déroulait très rapidement. Le jeune Sayen profita de cette première ouverture pour donner un coup de pied à son adversaire dans les côtes avant de le mettre à terre d'un uppercut. Un à zéro pour l'enfant démoniaque.
Mais Krilin ne resta même pas une seconde au sol. L'élève de Tortue Génial se releva d'un bond et fonça tête baissée sur Kakarotto. Son coup de crane eut raison du Sayen qui s'écroula sur le dos plusieurs mètres en arrière sans même avoir eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Il se releva plus difficilement, un cruel sourire sur les lèvres. Il émit même un petit ricanement avant de déclarer :
_Tu as la tête dure, toi. Presque autant que moi.
_Tu as commis l'erreur de relâcher ta garde, lui répondit Krilin sur le même ton. Il ne faut jamais jouer à cela avec moi.

Les deux petits garçons s'échangèrent un sourire avant de se fixer de nouveau dans les yeux. Ce combat promettait d'être grandiose. Ils se repositionnèrent en garde avant de s'élancer en même temps l'un contre l'autre. L'affrontement fut rapide et violent. Finalement, ils ne parvinrent qu'à se repousser de quelques mètres chacun. Comme si ils étaient de force égale.
_Fantastique, s'écria le présentateur. Je n'ai jamais vu un tel spectacle. Kakarotto tient pour l'instant parfaitement tête à l'élève du dieu des arts martiaux ! Mais va t-il pour autant parvenir à ses fins ?
_J'en ai assez de cet arbitre, grommela le jeune Sayen en s'adressant à Krilin. On dirait qu'il me considère inférieur à toi.
_C'est normal. N'oublie pas que je suis l'élève de Tortue Génial. Personne ne peut le battre et un jour, je deviendrais comme lui.
_Il n'en est pas question car ta carrière de combattant va prendre fin dès aujourd'hui !

Kakarotto était assez énervé. Il aurait bien aimé rabattre le caquet de la foule qui misait d'avantage sur le petit chauve. Le meilleur moyen pour cela était de pratiquer le kaméhaméha, la technique justement sacrée de Tortue Génial. Mais elle avait pour défaut de consommer beaucoup d'énergie. Face à un concurrent comme Krilin, il ne pouvait se permettre la moindre erreur de jugement. Il décida donc d'appliquer une autre attaque, le pierre-feuille-ciseau de son grand père, Sangohan.
Évidemment, Krilin ne connaissait pas cette technique et se retrouva complètement berné. Son poing rencontra celui de son adversaire. Ce dernier profita de la diversion pour l'aveugler avec son autre main avant de le frapper puis de l'éjecter contre un mur. Le choc fut impressionnant. Le nain chauve se releva non sans mal et dut se frotter les yeux longtemps pour retrouver le parfait usage de sa vue.
Des vestiaires, Jacky Choun avait tout vu. Le vieillard était très surprit par ce qu'il venait de voir. « C'est la technique de Sangohan, reconnut-il en pensée. Mais elle a été amélioré. Kakarotto ne se contente pas de pousser son adversaire une fois aveuglé, il le frappe d'abord avec sauvagerie. Cet enfant a vraiment un potentiel très intéressant. »
_Que dis tu de ça, demanda le Sayen en se moquant de son rival. Je connais quelques techniques sympathiques comme celle ci. Tu ferais mieux d'abandonner avant de voir tous tes os brisés comme je l'ai déjà fais subir à d'autres.
_Surement pas, répondit Krilin en brandissant le poing. Moi aussi, j'ai appris quelques attaques. Tu n'es pas au bout de tes surprises. C'est partit !

Sans plus attendre, le nain chauve chargea son adversaire qui se tenait en position défensive. Kakarotto jugea l'attaque trop banale et frontale. Il s'apprêtait déjà à parer un coup et à riposter directement. C'est alors que l'image du petit garçon en kimono orange devint soudain légèrement moins nette. Le Sayen n'eut pas vraiment le temps d'analyser ce que c'était qu'il reçut un fulgurant coup de pied latéral en plein dans la tête. Il vola sur plusieurs mètres avant de s'écraser sur les pavés dans un bruit fracassant.
_Ouille ouille ouille, se plaignit t-il en se caressant la joue puis la nuque.
_Que penses tu de ma technique de la transposition, fanfaronna Krilin. Elle m'a justement été enseigné par mon maître récemment. Idéal pour feinter n'importe quelle garde.
Kakarotto grogna. Il avait eut très mal sur cette action. Pour un peu, son cou se serait brisé. Il devait vraiment faire attention dans ce combat car ce Krilin était vraiment redoutable. Dans un sens, cela lui plaisait. Voilà un superbe défi à relever. Mais au final, qui va gagner ? Le Sayen sauvage ou l'élève de l'homme le plus fort du monde ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Jan 20, 2012 14:38

Chapitre 24 : La naissance d'un rival (2eme partie)

La première demie finale du championnat des arts martiaux avait commencé depuis un moment déjà et personne ne voyait encore la silhouette du gagnant se dessiner. Kakarotto et Krilin semblaient de force égale. Les deux enfants se rendaient coup pour coup avec de plus en plus de violence sans pour autant parvenir à prendre l'avantage. Mais alors, lequel allait donc bien l'emporter ?
_Quel match, déclara le commentateur enthousiaste. Krilin et Kakarotto ont déjà le charisme des grands experts en arts martiaux !
_Tu entends ça, railla Krilin, il dit que j'ai l'étoffe d'un champion.
_Et alors, répliqua le Sayen, moi aussi ! Si je le voulais, je pourrais même te tuer.
_Du bluff. Reprenons plutôt notre combat !
Sur ce, le nain chauve s'élança de nouveau à l'attaque. Son adversaire fit de même. Les petits garçons s'offrirent un échange de coups rapides remplis d'esquives et de parades sans qu'aucun des deux ne puisse vraiment faire mal à l'autre ou prendre l'avantage. Par conséquent, ils décidèrent de regagner leurs positions d'un saut en arrière et de cesser ce round plus fatigant qu'autre chose.

« J'aurais préféré garder cet atout pour la finale, pensa Kakarotto, mais je n'ai plus le choix désormais. Cette technique est coûteuse en énergie mais j'en dispose maintenant d'assez pour pouvoir continuer à me battre si il revient à la charge. »
_Krilin, interpella le Sayen, c'en est finit de toi ! Je te mets au défi de survivre à ma prochaine attaque. Prépares toi à subir la foudre de kamé hamé !
Cette annonce fit fureur dans le stade. Comment !? Un enfant aussi jeune prétendait maîtriser la technique légendaire de Tortue Génial. Dans la mémoire collective, seul ce grand maître était parvenu à matérialiser l'énergie vitale en une boule de feu. Un garçon aussi jeune, quelle que soit sa force, ne pouvait y arriver !
Et pourtant, Kakarotto allait une fois de plus surprendre bien du monde. Il se plaça lentement en position et prit un maximum de temps pour canaliser son énergie. Il ne devait surtout pas y aller trop fort. Ce Krilin pouvait esquiver l'attaque de par sa rapidité. Et puis, il était formellement interdit de tuer son adversaire sous peine de disqualification immédiate.
_Tu bluffes, dit Krilin en se forçant à rire pour se rassurer. Tu n'es même pas un élève de mon maître. Comment pourrais tu ne serait-ce que connaître cette technique ?

Au fil du temps, la voix du petit chauve devenait tremblante. Comme si il se persuadait petit à petit que son adversaire ne mentait pas. Des grosses gouttes de sueurs perlaient sur son crane lisse et tondu à la mode ancienne. Krilin observait le Sayen en restant campé sur sa meilleure garde possible. Il voyait clairement que Kakarotto mettait un peu de temps dans la préparation de cette attaque. Il était donc vulnérable. L'élève de Tortue Génial hésita à charger pile à ce moment. Il devait pourtant en profiter, c'était l'instant ou jamais. Mais son manque d'expérience lui jouait des tours. Après tout, il n'avait que treize ans.
Du côté des vestiaires, les deux autres finalistes regardaient le combat en silence sans s'échanger le moindre mot. Nam n'était pas de nature bavarde ni même belliqueuse. Il ne voulait chercher querelle à personne mais comment se lier de sympathie avec un adversaire qu'on doit à tout prix battre pour la survie de son village ? Pas simple. Quand à Jacky Choun, les mains toujours derrière le dos, il détaillait les mouvements de Kakarotto avec une précision d'expert. Pas possible que cette technique marche avec lui tout de même !

Soudain, une boule bleue et blanche apparut entre les mains du jeune Sayen. Une seconde plus tard, l'enfant lâcha d'un coup toute l'énergie emmagasinée sous forme de rayon brûlant. Le public poussa un oh général en assistant à ce prodige. Pourtant, tout autant Krilin fut surprit, il réussit ce pendant à l'éviter. D'un réflexe prodigieux, il réalisa un bond de plusieurs mètres au dessus de l'attaque qui heurta le mur cachant les vestiaires et le détruisit dans une explosion non négligeable.
_Incroyable, cria le présentateur qui perdait ses mots sous l'effet de l'émotion. C'est un miracle, je n'en crois pas mes yeux. Nous venons d'assister là à une réplique exacte du kaméhaméha du maître Tortue Génial ! Mais comment Kakarotto a t-il réussit à faire ça ?
Constatant à regret que son adversaire avait évité l'attaque, le Sayen sauta sans plus attendre pied en avant dans les airs afin de le rejoindre. Dans cette position, Krilin n'avait aucune possibilité d'esquive. Il reçut le coup de plein fouet et s'écrasa lourdement sur le sol. A moitié terrifié, le commentateur alla vérifier si il était conscient. Comme ce n'était pas le cas, il commença à compter.
_Ha, ha, ricana Kakarotto en regardant l'enfant chauve à terre, tu m'auras donné plus de mal que les autres mais je t'ai quand même vaincu. Personne ne peut me battre.

Persuadé d'être victorieux, le Sayen tourna le dos à son adversaire. C'est alors que, au moment où l'arbitre venait de prononcer neuf des dix chiffres fatidiques, Krilin se releva. Il paraissait bien amoché et sa tenue était déchirée par endroits, mais il tenait encore debout. Le public l'applaudit pour son courage. Quand à Jacky Choun, il n'en pensait pas moins : « Tu as fais preuve d'une grande vaillance, Krilin. Mais face à un adversaire qui maîtrise l'énergie vitale, tu es désavantagé. Et tu me sembles plus fatigué que ton adversaire. Tu devrais abandonner dès maintenant avant que cela ne tourne mal. » Depuis le kaméhaméha, le vieillard percevait un mauvais pressentiment. En attendant, les deux garçons continuaient de se provoquer sur le stade.
_Tu as vu, railla Krilin. Ta technique a échoué face à moi.
_Je ne savais pas que l'on pouvait sauter si haut si vite, répondit Kakarotto sur le même ton. C'est sans doute grâce à la peur.
_Ris tant que tu le peux. Cette attaque a dut te coûter énormément d'énergie. Il ne t'en reste peut-être plus assez pour continuer le combat.
_On est à la même enseigne. Tu es tout essoufflé.
Effectivement, les deux combattants n'en pouvaient plus. Ils auraient donné n'importe quoi pour du repos et un repas. Mais, pour gagner cette récompense, il fallait l'emporter. La victoire reviendrait maintenant à celui qui gèrerait le mieux son énergie. Exit les techniques et les coups puissants du début de match. Tout allait se terminer très bientôt.

Pour la énième fois, les deux rivaux se chargèrent pour un nouveau corps à corps. Celui ci serait le dernier. Après quelques esquives, Kakarotto parvint à parer un direct de son adversaire. Il profita aussitôt de la stupeur de ce dernier pour l'envoyer balader contre le restant du mur d'un bon coup de pied. Il venait de faire la différence. Cet ultime choc avait rendu Krilin K.O. Pourtant, le Sayen s'approchait de lui. Il ne voulait pas s'arrêter là.
_Non, cria soudain Jacky Choun qui venait de deviner ses intentions.
Trop tard. Kakarotto se défoula sur le corps inerte de son rival comme pour se venger des coups subis. Jamais il ne s'était montré aussi sauvage. En quelques secondes, il cassa au nain chauve un bras et une jambe. La douleur fut telle que Krilin reprit connaissance. N'y tenant plus, Jacky Choun décida d'intervenir. Soudain, le jeune Sayen vit son poing paré sans difficulté par la main ferme du vieil homme.
_Assez, tonna ce dernier. On n'a aucun mérite à frapper un adversaire qui se trouve dans l'incapacité de se défendre. Le combat est terminé, tu as gagné.
_Hors de question, répliqua le petit garçon machiavélique. Il m'a fait mal, je veux me défouler sur lui !
_Tu ne te défouleras plus sur lui ni sur personne ! Tu as fais preuve d'un grand talent pour les arts martiaux mais également d'une cruauté implacable. Il est plus qu'urgent pour toi de te recadrer. Et je vais m'en occuper. Nous nous affronterons en finale et je vengerais Krilin, je t'en fais la promesse.

Kakarotto ne sut que répondre. Un seul regard on ne peut plus sévère du vieillard avait réussit à le calmer et même à l'impressionner. C'est bizarre, cet homme lui rappelait quelqu'un. Il tenta de renifler son odeur mais ne sentit que du parfum d'orange. Qui cela pouvait-il bien être ? En attendant, le Sayen venait de remporter un grand match. Et il était déjà qualifié pour la finale du tournoi. Une grande prouesse pour son jeune age.
_Kakarotto, gémit Krilin tandis qu'on l'emmenait sur une civière, on se retrouvera. Tu me le paieras, j'en fais le serment !
_C'est ça, ricana le Sayen en allant se reposer et manger un petit repas avant de se préparer pour la finale.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar tenma le Sam Jan 21, 2012 10:49

C est le combat que j ai preferé dans ta fic... En tout cas on arrive bientôt à l endroit où tu t étais arrêté
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Jeu Jan 26, 2012 14:02

Merci Tenma :D . Je suis heureux que DBBK continue à te plaire toujours autant. Ta patience sera bientôt récompensée lorsqu'on arrivera aux inédits. Et il y en a beaucoup, crois moi :wink:

Chapitre 25 : La véritable identité de Jacky Choun

Kakarotto venait de remporter un match des plus difficiles contre Krilin. A cette occasion, il s'était fait un rival qui avait juré de se venger un jour. Une fois qu'il serait devenu champion du monde, il devrait surveiller le nain chauve et peut-être l'abattre tant qu'il était affaiblit. Toutefois, il avait agit ainsi avec Gyumao et le regrettait parfois. Avec sa force actuelle, il aurait maintenant été en mesure de vaincre le colosse sans user de la moindre supercherie. Et, de toute manière, il n'en était pas encore là. Il lui restait un dernier combat à gagner, celui de la finale du tournoi.
« Étonnant ces humains, réfléchit le Sayen tandis qu'il se relaxait après son duel. La plupart sont tellement faibles et fragiles. Et pourtant, il existe quelques exceptions dont la force égale quasiment la mienne. Ce n'est pourtant pas logique. Dans la nature, les lions ont tous la même férocité, ni plus ni moins. »

La voix du commentateur l'interrompit dans ses pensées pour appeler les deux autres candidats de la seconde demie finale. D'un pas calme et décidé, Jacky Choun et Nam montèrent sur le ring. Ils se saluèrent respectivement avant de se mettre en garde. Puis, avant de commencer le duel, l'hindou qui paraissait favori pensa dans sa tête : « J'aurais préféré un autre adversaire qu'un vieil homme. Je suis désolé de vous faire mal. Croyez moi, je respecte profondément les anciens. Mais je n'ai pas le choix. »
_Tu n'as pas le choix car tu dois sauver les gens de ton village, lui dit alors à haute voix Jacky Choun comme pour compléter sa réflexion.
_Vous, balbutia Nam stupéfait, vous avez lu dans mes pensées.
_Je possède effectivement cette faculté depuis longtemps maintenant. Et je sais donc ce qui te préoccupe. Tu as là un problème sérieux, ma foi. Mais j'espère que cela ne t'empêchera pas de disputer un beau match. Mais pour cela, il faut que tu te libères de tes pensées incessantes qui pèsent comme une lourde pression psychologique sur tes épaules.
_Je voudrais bien mais je ne peux pas. Je ne suis pas venu pour mon propre plaisir mais pour gagner de quoi rapporter de l'eau aux miens.
_Certes mais si tu n'aimais pas les arts martiaux, tu n'aurais jamais pu devenir si fort, répondit le vieillard avec un sourire complice. Ne t'inquiètes pas, je te promets que tu pourras ramener toute l'eau que tu voudras à ton village. Et maintenant, concentre toi exclusivement sur notre match. Je te conseille d'y aller à fond dès le début car je ne suis pas aussi faible que ma vieille carcasse le laisse penser.
Nam n'en revenait pas. Il n'avait révélé à personne ses soucis. Il estimait que la pénurie d'eau était un problème lié à son village et qu'il ne devait pas demander de l'aide extérieure. Mais voilà que ce vieil homme lui promettait de résoudre son souci. Il avait l'air sincère et le cœur bon, comme lorsque il s'était interposé pour sauver Krilin de Kakarotto. L'hindou décida de lui faire confiance. A présent, le combat pouvait commencer.

Les deux adversaires se placèrent en garde. Puis, Nam décida de prendre l'offensive le premier. Il s'élança en poussant un cri et tenta un coup de manchette sur le côté avec le plat de la main. L'attaque rapide et précise était si puissante qu'elle aurait pu fendre un rocher en deux. Pourtant, Jacky Choun réussit à la parer du coude. Le vieil homme riposta aussitôt par un crochet au menton. Il voulut ensuite enchainer par une série de coups de poings mais l'indien les évita de justesse d'un saut en arrière.
_Cet ancien est vraiment très fort, constata Nam en se repositionnant en défense.
_Prépares toi, s'écria Jacky Choun, l'ancien attaque !
Sur ce, le vieillard s'élança à vitesse supersonique sur son adversaire. Au début, ce dernier parvint à parer toutes ses tentatives grâce à sa grande concentration. Mais Jacky Choun avait affronté dans sa vie de combattant des défenses bien plus redoutables que celle là et il finit par trouver une faille. D'un bon taquet au visage, il fit vaciller l'hindou avant de le pousser violemment. Nam s'écrasa au sol sur le dos plusieurs mètres plus loin.

Kakarotto, qui regardait jusque ici tranquillement le duel, s'était levé subitement en voyant la puissance de ce vieillard. Qui pouvait-il être ? Jusque là, personne n'avait fait attention à lui. Après tout, il n'avait vaincu devant le public que Lanfan, une simple jeune femme. Les spectateurs préféraient s'enthousiasmer des combats de Krilin et Kakarotto qui faisaient sensation. Pourtant, cet ancien méritait autant d'éloges qu'eux sinon plus. Et pour cause, c'était un maître des arts martiaux.
_Mesdames et messieurs, s'exclama le présentateur, nous assistons à une seconde demie finale aussi prometteuse que la première. Alors que beaucoup pensaient voir Nam en vainqueur, il semblerait que ce soit Jacky Choun qui ait l'avantage. Assistons nous bientôt à la fin du match ?
Le public était partagé. Nam paraissait fort et robuste lui aussi. Beaucoup avaient misé sur lui dans les paris. Les quelques uns qui s'étaient risqués sur Jacky Choun devaient être heureux. Car c'était bien lui qui dominait ce combat. Il paraît toutes les attaques de son adversaire sans oublier de riposter de manière efficace. Au fil des minutes, il creusait l'écart. Cela devint bientôt clair pour de plus en plus de monde. Il était supérieur à tout le monde par la technique dans ce tournoi. Et encore, seulement par ça ?

Nam se releva difficilement. Une fois de plus, il s'était lancé dans un corps à corps qu'il avait perdu. Et il commençait à fatiguer. Si cela continuait, il allait perdre. Non, il se devait de réagir. Après tout, même si il rapportait quand même de l'eau à son village, on ne savait jamais. Et puis, son honneur de combattant était en jeu. D'autant plus qu'il n'avait pas encore dit son dernier mot. Cette fois ci, il était fermement décidé à utiliser sa botte secrète.
Jacky Choun était immobile au milieu du terrain, parfait. Sans prévenir, l'hindou courut soudain à toute vitesse en direction du pan de mur non détruit séparant les vestiaires comme si il allait lui rentrer dedans. Mais, au lieu de s'écraser, il prit appui dessus et s'en servit comme d'un tremplin pour se propulser à l'horizontale en direction de son adversaire. Juste avant de le frapper, il croisa ses bras devant lui. Il appelait cette technique le saut de l'ange horizontal. Il vint percuter à une allure folle le vieillard au niveau du buste. Quel choc puissant !
Malgré toutes ses connaissances étendues, Jacky Choun ne s'attendait pas à ça. Après avoir lutté pour conserver son équilibre en tremblant, il finit par s'écrouler sur le ventre. Et pour cause, il avait le souffle coupé. Cette attaque du saut de l'ange ne se contentait pas d'être puissante et rapide, elle était également précise. Kakarotto regardait Nam, très impressionné par sa prouesse. Il se jura de retenir sa technique, notamment le principe du tremplin.

Après un tel coup, tout le monde pensa que l'indien sortait vainqueur de cette rencontre. Ceux qui avaient parié sur le vieillard commençaient à faire grise mine. Après tout, Jacky Choun ne donnait même plus signe de vie à mesure que l'arbitre comptait les secondes. Mais, lorsque l'homme en noir arriva à six, il rouvrit les yeux et se releva tant bien que mal.
_Je n'en reviens pas, balbutia Nam. Cette attaque peut casser trois menhirs posés les uns derrière les autres.
_Ta technique est effectivement superbe, répondit Jacky Choun en se massant le cou et le thorax. Je suis bien content qu'il existe des hommes aussi forts que toi. Cependant, il te reste encore des progrès à accomplir si tu veux arriver à me vaincre.
Jacky Choun paraissait très sérieux. D'ailleurs, il quitta sa veste noire qu'il jeta derrière lui, exhibant son corps maigre mais ferme et musclé. Cette fois ci, il allait y aller à fond. Son regard changea soudain d'expression. Nam eut à peine le temps de le remarquer qu'il était déjà sur lui. Avec une vitesse et une puissance tout simplement ahurissante, le vieil homme frappa son adversaire de quelques coups bien placés. L'indien n'eut même pas le temps de réagir qu'il s'écroula, vaincu.
_Et dix, compta l'arbitre. Je déclare Jacky Choun vainqueur du match !

Le vieillard leva deux doigts en signe de victoire et fit un sourire probablement destiné aux plus belles filles du stade. Puis, il alla ramasser sa veste et quitta le terrain pour se rendre dans un endroit discret des loges. Nam vint le rejoindre peu après.
_Ça va mieux, lui demanda son vainqueur.
_Dire que c'est vous qui vous inquiétez pour moi, sourit le jeune homme. Malgré votre age, vous êtes plus fort que n'importe qui.
_Oh, tu sais, je n'ai pas tous les jours le loisir d'utiliser ma puissance comme ça. Tu es un très bon guerrier toi aussi.
_Merci. Malheureusement, je ne pourrais pas acheter l'eau promise à mon village.
_Ne t'inquiètes pas, j'ai la solution à ton problème. Ici, l'eau est en abondance et gratuite. Tu n'as qu'à aller en puiser au puits qui se situe là bas et tu en ramèneras autant que tu le désires à ton village.

Nam blêmit. Jamais il n'aurait pensé à une résolution si simple. Il se retourna vers ce vieillard. Quel étrange homme. C'est alors que lui vint un nouveau problème de taille. Comment ferait-il pour transporter toute cette eau ? Il ne possédait aucun moyen de transport. Heureusement, papy magique avait pensé à tout.
_Je vais te donner cette capsule magique, dit-il en lui tendant un de ces petits objets. Elle contient un avion de chargement. Tu pourras ainsi transporter beaucoup d'eau.
_Merci mais cet objet doit coûter très cher. Je ne peux accepter un tel cadeau.
_Bien sur que si. Ne t'en fais pas pour moi. N'oublie pas que la prime de ce tournoi est de 50 000 dollars. Et bien, je vais les gagner. Je peux donc t'offrir ce bien, crois moi. Promets moi juste de t'entrainer encore et de perfectionner ta technique. On ne sait jamais, nous pourrons peut-être nous affronter de nouveau un jour.

L'hindou acquiesça. Il remercia encore ce vieil homme si étrange et si bon qui sentait l'orange. Il aurait voulu lui demander le secret de sa force et même qui il était. Mais, par politesse, il n'osait pas. C'est alors que le vieillard lui sourit avant de lui révéler son secret.
_Je n'ai même pas besoin de lire dans tes pensées pour deviner ce que tu veux savoir. Regarder tes yeux me suffit. Tu as un cœur noble et généreux, tu n'as pas hésité à prendre le destin des tiens sur tes épaules. Tu mérites donc de savoir qui je suis. Mon vrai nom n'est pas Jacky Choun. En réalité, je m'appelle Tortue Génial.
_Tortue Génial, le grand maître des arts martiaux !
_Pas si fort, tempéra le vieil homme en regardant tout autour de lui. Oui, c'est moi. Je me suis inscris au tournoi afin de tester mon jeune élève, Krilin. Comme tu le vois, il est très prometteur et pourrait sans doute remporter une grande compétition comme celle ci. Mais c'est encore trop tôt. Je souhaite que Krilin s'aguerrisse et apprenne l'humilité de la défaite afin qu'il s'améliore par la suite. C'est pourquoi j'avais prévu de le vaincre au championnat. Mais, même si il a été éliminé par Kakarotto, je dois continuer afin de le venger. Il me faut également donner une bonne leçon à cet enfant à moitié sauvage. C'est la raison pour laquelle je me fais appeler Jacky Choun.
_Je comprends. Vous avez pensé à tout. Perruque et même parfum.
_Oui, je me suis parfumé afin que d'éventuels chiens ne repèrent pas mon odeur. On ne sait jamais, quelqu'un pouvait avoir des soupçons. Bon, sur ce, je dois te laisser car la finale va bientôt débuter.
_Bien sur. Bonne chance maître. Je suis ravi d'avoir discuté avec vous.
Jacky Choun sourit. Puis, il reprit la direction de l'arène. Les deux finalistes du tournoi étaient à présent connus. Sans le savoir, Kakarotto allait se mesurer au maître ultime des arts martiaux. Aura t-il assez de force pour le vaincre ? Sans oublier peut-être un rôle pour la pleine lune ce soir ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mar Jan 31, 2012 15:02

Chapitre 26 : La jeunesse contre l'expérience

Alors que le crépuscule n'allait plus tarder à tomber, la finale du championnat des arts martiaux était sur le point de commencer. C'était le moment que tout le monde attendait avec impatience depuis des années. Cet ultime duel avait non seulement pour mission de clôturer un magnifique tournoi mais surtout de désigner le nouveau champion du monde des combattants. Partout sur la planète, cette rencontre serait retransmise à travers tous les médias possibles. Un événement majeur de l'année.
L'affiche de cette 21eme édition était plus que jamais inédite. Pour la première fois dans l'histoire du championnat, un enfant et un vieillard allaient se mesurer en finale. D'habitude, on assistait plutôt à un duel de colosses dix fois plus gros mais finalement dix fois moins doués. Mais ce championnat avait été remplit de surprises de taille. Peut-être le meilleur depuis sa création un siècle plus tôt.

Kakarotto fut le premier à grimper une nouvelle fois sur le ring. Il était impatient de se battre à nouveau. Ce Jacky Choun l'impressionnait. Il savait qu'il allait beaucoup s'amuser avec lui, tout comme avec Guilan et Krilin. Et, même si il ne parviendrait pas à prendre le dessus, il pourrait toujours compter sur la pleine lune. Une fois en oozaru, il deviendrait invincible et serait en mesure d'éliminer tous les milliers de spectateurs du stade. Il s'en délectait à l'avance. Mais autant commencer d'abord par un combat loyal si possible.
Jacky Choun ne tarda pas à arriver à son tour. Le vieil homme apparaissait toujours aussi concentré et ne semblait en aucun cas perturbé par l'enjeu du match, grâce à son expérience probablement. En tant que maître des arts martiaux, Tortue Génial était sur et certain de triompher. N'était-il pas l'homme le plus fort du monde depuis des siècles ? Il allait montrer à cet arrogant garçon pré adolescent l'attitude d'un véritable combattant.
_Je n'aurais jamais pensé devoir me retrouver contre toi en finale, s'exclama le Sayen. Tu apparaissais pourtant comme le plus chétif de tous mes adversaires.
_Les apparences sont trompeuses, répondit le vieillard. Tu n'es toi même qu'un enfant et tu t'es pourtant débarrassé d'un dragon qui faisait quinze fois ton poids. Mais, si tes victoires ont été belles, tu n'avais pas à t'acharner sur Krilin comme tu l'as fais. C'est contraire au code d'honneur de ceux qui pratiquent les arts martiaux.
_Je me fiche du règlement. Tous les moyens sont bons pour gagner. Et, dans quelques instants, je serais sacré comme étant l'homme le plus fort du monde.
_Sache que pour accéder à ce rang de prestige, il te faut des années et des années de travail et d'expérience. C'est impossible pour un enfant. Tu vas connaître aujourd'hui une défaite dont tu te souviendras. J'espère qu'elle te remettra sur le droit chemin et qu'elle te profitera en tant que combattant. Car tu as en face de toi l'un des plus grands experts en art martiaux qui ait existé sur cette terre.
_Vous parlez trop. En garde !

Passé ce petit échange de provocations, les deux combattants prirent leurs positions défensives avec une grande concentration. Les clameurs de la foule furent peu à peu balayées par le roulement des tambours qui accentuait la pression. A l'hôpital, une télévision avait été aménagé pour permettre à Krilin de suivre la rencontre. Dans les vestiaires, Guilan et Nam retenaient leur souffle et se demandaient bien qui allait gagner.
Enfin, l'arbitre sonna le signal de départ par un go retentissant. Aussitôt, Kakarotto se porta à l'offensive comme à son habitude. Il tenta tout d'abord un coup de poing du gauche. Jacky Choun para l'attaque avec son bras droit et réalisa aussitôt un crochet fulgurant juste sous le menton. L'enfant se retrouva légèrement déséquilibré en arrière. Il n'eut pas le temps de se défendre qu'il reçut en plein ventre un puissant coup de poing et fut éjecté au sol pour terminer d'un coup de pied. Sans trembler, le vieillard venait de remporter cette toute première manche. Mais il savait très bien que le combat ne faisait que débuter.

Déjà, Kakarotto se relevait sans mal et repartait à l'assaut. Cette fois ci, il tenta une offensive aérienne. Il sauta pour retomber sur son adversaire, le pied tendu et en avant. Jacky Choun réagit rapidement. Il croisa ses bras et se les positionna devant son visage. Ainsi, le coup de pied du jeune garçon le heurta sans lui causer de dégâts. Il profita de cette proximité pour l'attraper ensuite par la cheville et le jeter dans les airs. Le Sayen n'eut pas le temps de réagir mais, d'un saut périlleux, il retrouva son équilibre et atterrit en souplesse sur le ring.
«Il possède une incroyable défense, pensa Kakarotto en se repositionnant lui même en garde. Pour l'attaquer, je vais devoir frapper plus fort et plus vite.»
_Qu'est-ce qui t'arrives, lui demanda Jacky Choun. Tu ne pensais pas que l'on pouvait parer tes coups, n'est-ce pas. A présent, c'est à mon tour de passer à l'offensive. Tiens toi prêts !

Sur ce, le vieil homme s'élança en avant à une vitesse surprenante. Il arriva devant son adversaire et lui décocha un taquet très vite au visage. Il s'apprêtait à enchaîner par un coup de poing mais le jeune garçon l'évita avant d'exécuter une rapide roue afin de se mettre hors de portée. Sur ce, Kakarotto chargea à son tour. Il se baissa pour esquiver un direct du gauche et sauta en avant pour donner un violent coup de tête à bout portant au ventre de Jacky Choun. Celui ci tressaillit sous le choc et recula d'un pas. Malgré tout, il eut le réflexe de saisir les deux poings du Sayen qui s'apprêtaient à le frapper.
_On peut dire que tu as la tête dure toi, grimaça t-il.
_Tu n'as pas idée, confirma Kakarotto.
Les deux adversaires entreprirent un duel de poussée. A ce jeu là, ils semblaient égaux mais le vieillard forçait beaucoup moins que l'enfant. Et il possédait l'avantage d'être plus grand que lui. Il en profita pour déplier sa jambe droite et donner un remarquable coup de pied dans les côtes du Sayen. Ce dernier laissa échapper un cri de douleur et sauta en arrière pour reprendre ses distances en se tenant le côté gauche.

Après ces quelques corps à corps, les deux combattants s'accordèrent quelques secondes de réflexion et d'observation. Jusque ici, Kakarotto éprouvait des difficultés face à Jacky Choun. Si il avait été surprit par la résistance et la hargne de Krilin, ce mystérieux vieillard l'intriguait bien d'avantage. Jamais personne n'aurait parié sur lui au début du tournoi. Le plus troublant était peut être son calme et la sérénité qu'il dégageait en permanence. Comme si il maîtrisait tout de A à Z sans jamais forcer.
_A ton avis Nam, demanda Guilan, qui va gagner ?
_Je ne sais pas, avoua l'hindou. Ils sont complètement à l'opposé l'un de l'autre mais se complètent parfaitement. Les coups de Kakarotto semblent plus puissants lorsqu'ils atteignent leur cible mais ce n'est qu'une illusion. Contre Jacky Choun, je me suis sentis perdu, comme si ce vieil homme connaissait toutes mes techniques et prévoyait mes attaques à l'avance.
_Je peux t'assurer que les coups de Kakarotto font mal. Ce gamin est aussi vif que le vent et aussi fort qu'un troupeau de taureaux. Jacky Choun est le seul d'entre nous capable de parer ses offensives.
Couché sur son lit d'hôpital, Krilin s'interrogeait lui aussi. Il aurait tant aimé que son maître soit avec lui pour en parler. Mais il ne pouvait se douter que Tortue Génial et Jacky Choun ne formaient qu'une seule et même personne. Pour se justifier, le vieil homme avait décrété avoir retenu son billet à l'avance sans possibilité de remboursement. De toute manière, il n'était jamais apparut avec sa carapace parmi les spectateurs.

_Tu es prêts, s'exclama soudain Jacky Choun à Kakarotto. On va moins rire maintenant !
Sur ce, les deux adversaires s'élancèrent l'un contre l'autre en poussant des cris guerriers. Ils allaient débuter un nouveau corps à corps sous les applaudissements du public. Et cette fois ci, ils étaient bien décidés à se battre avec toute leur puissance. Jacky Choun s'élança et tenta de donner un coup de coude. Son bras gauche heurta finalement le genou droit de Kakarotto qui venait ainsi de bien se protéger. Le choc fut si violent qu'un mur aurait été réduit en mille morceaux si il s'était retrouvé au milieu. Les deux combattants sentirent une petite douleur aux endroits de l'impact mais ils la dissimulèrent parfaitement sous des cris guerriers. En définitive, aucun d'eux ne lâcha prise et ils décidèrent de s'éloigner l'un de l'autre d'un nouveau saut en arrière.
« Il est vraiment très fort, pensa Jacky Choun. Il est le premier à parer un de mes coups depuis plus de cinquante ans. C'est un encaisseur de première et il ne lâche vraiment rien. De plus, il semble posséder une force brute égale à la mienne. Je vais devoir utiliser mes techniques spéciales pour venir à bout de cet enfant. »

Sur ce, Jacky Choun s'approcha en marchant tranquillement vers le Sayen. Ce dernier s'était déjà repositionné en garde et attendait une nouvelle offensive avec méfiance. Aussi fut-il très surprit par une attaque à distance. En effet, le vieillard joignit ses deux mains avant de les bouger en avant très rapidement, provoquant ainsi un vent puissant. Étonné, le jeune garçon concentra ses forces pour résister à ce souffle dévastateur et recula cependant de plusieurs mètres. Malgré tout, il parvint à stopper sa course en arrière à la limite de la surface du ring. Il était donc parvenu à résister à la technique de la rafale.
_Bien joué petit, se contenta de dire le vieil homme.
_Pour qui me prenez vous, hurla Kakarotto. Vous pensiez vraiment pouvoir me sortir des limites ! A présent, à moi d'attaquer ! Pierre, ciseau, papier !
Par cette technique, le Sayen espérait prendre l'avantage. Il fut alors encore très surprit. Il commença par frapper son poing contre celui de son adversaire avant de tenter de lui rentrer ses doigts dans les yeux et ainsi de l'aveugler. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Jacky Choun en vieux roublard lui attrapa calmement la main. L'enfant ne pouvait donc pas le pousser en clamant son mot papier et était même à la merci de son opposant. Le vieillard le mitrailla de coups avant de le jeter au sol.
_Je ne comprends pas, s'exclama Kakarotto incrédule. Jamais personne n'avait paré cette technique.
_Mon pauvre garçon, lui répondit le vieillard. Tu as encore bien à apprendre. Je connais cette attaque par cœur et je sais donc très bien d'avance ce que tu vas faire. Décidément, tu manques encore de savoir dans les combats et ta technique s'en trouve limitée.
_Vous croyez cela ! Et bien, je vais réessayer encore une fois.
_Idiot. Ce sera pareil.
Mais déjà, Kakarotto n'écoutait plus. Il fonça sur son adversaire avec un sourire malicieux et annonça pierre. Mais, au dernier moment, il changea de mouvement pour frapper avec le coup ciseau. Jacky Choun ne vit rien venir et encaissa l'attaque. Il ne put également prévoir le coup papier dans son état et fut poussé quelques mètres plus loin. Toutefois, il parvint à conserver son équilibre et ne semblait pas avoir éprouvé de grands dommages. En définitive, il déclara :
_Bravo, tu as déjà le sens de la feinte. C'est amusant cette variante de technique. Néanmoins, tu viens de t'apercevoir que cette attaque n'a toujours que peu d'effets sur moi. Tu m'as chatouillé, je vais devoir te montrer encore une autre facette des arts martiaux.
_J'ai hâte de voir ça.

Kakarotto se voulait confiant mais il commençait à douter de l'issue de ce match. Il se donnait à fond et s'appliquait du mieux qu'il le pouvait. Pourtant, jusque ici, ses attaques n'avaient eu que peu d'effets. Ce Jacky Choun paraissait encore en pleine possession de ses moyens. Peut-être gardait-il même de précieuses réserves pour plus tard. Dans ces conditions, quelle sera l'issue de cette finale ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Fév 05, 2012 17:18

Chapitre 27 : Menace sur le stade

La finale du championnat des arts martiaux avait déjà bien commencé. Après vingt minutes de combat acharnées, les deux adversaires ne montraient que peu de signes de fatigue. Pourtant, même si le duel paraissait serré, ils n'étaient pas vraiment du même niveau. Et pour cause, Jacky Choun était en réalité Tortue Génial. Kakarotto n'avait normalement aucune chance contre ce grand maître reconnu dans le monde entier. A moins que...
Sans perdre de vue son adversaire, le Sayen surveillait attentivement la tombée du jour. On commençait déjà à allumer les éclairages du stade. Bientôt, il ferait nuit noire et la pleine lune scintillerait au milieu de milliers d'étoiles. Le jeune garçon attendait cet instant précis afin de pouvoir se transformer. En gorille géant, il serait capable de vaincre n'importe qui et de laisser libre court à ses pulsions meurtrières. Le tout était de tenir jusque là face à ce vieillard absolument hors du commun.

Comme souvent dans les situations difficiles, Kakarotto était tenté d'utiliser le kaméhaméha. Mais il ne voulait pas griller ce joker inutilement. Si jamais Jacky Choun esquivait son attaque, il ne pourrait plus vraiment lui faire face. C'est alors que lui vint une idée brillante. Un sourire machiavélique éclaira son visage. Grâce à cette astuce, son kaméhaméha était quasiment certain de fonctionner. La victoire lui tendait les bras.
_Tu es finis vieil homme, s'écria t-il. Je vais maintenant employer la force suprême contre toi ! Et je ne te conseille pas de l'éviter, sinon il y aura des victimes parmi le public. Je suis sur que tu n'as pas envie de voir une dizaine de spectateurs morts à cause de ta lâcheté.
Comme il s'y attendait, il venait de faire mouche. En dépit de sa grande expérience, Tortue Génial n'avait jamais eut à faire à une telle fourberie. Et il savait que ce sale gamin ne plaisantait pas. Pour protéger la foule, il devrait s'interposer et recevoir le rayon d'énergie de plein fouet. Très bien, il allait répondre à la provocation.

Kakarotto prit plusieurs secondes pour préparer son attaque. Il était convaincu de l'emporter avec cette tactique. Hormis Gyumao, il n'avait vu personne résister au kaméhaméha. Et sa force était maintenant bien plus grande que celle de l'époque où il affrontait le roi taureau. Soudain, il libéra un remarquable rayon d'énergie bleu qui fila à l'horizontale droit sur Jacky Choun. Ce dernier sourit avant de reproduire la même pose et de lancer au dernier moment un laser couleur du ciel identique.
Le public poussa un hoquet de surprise. Personne ne s'attendait à ça et tout le monde en prenait plein la vue. Le stade entier fut illuminé par une vive lumière bleutée et très pure provoquée par ces deux kaméhaméha. Ceux ci se rencontrèrent dans un bruit de tonnerre. C'était comme si une bombe explosait sur le ring. Finalement, les deux rayons énergétiques disparurent après s'être neutralisés, mais le jeune Sayen fut poussé au sol. Plus solide, le vieillard était parvenu à rester debout.
_Incroyable, balbutia le commentateur qui n'arrivait pas à se remettre de ses émotions. Tout comme Kakarotto, Jacky Choun sait lui aussi employer le kaméhaméha, la technique sacrée de Tortue Génial ! Décidément, cette finale est vraiment pleine de révélations !
« Normal idiot, pensa le vieil homme, je suis Tortue Génial. En attendant, cet enfant est un vrai pro en ce qui concerne mon attaque. Si il continuerait à la développer, il pourrait atteindre un pouvoir de destruction immense. Raison de plus pour l'arrêter dès aujourd'hui. »

En face, Kakarotto se remettait à peine de ses émotions. Comment cela ? Un homme autre que son grand père adoptif Sangohan et Tortue Génial maîtrisait cette technique. Voilà qui compliquait bien les choses. Même la force énergétique venait d'échouer. Que lui restait-il donc pour espérer gagner ?
_Tu m'as l'air bien pensif, savoura Jacky Choun. Il est vrai que les combattants capables de résister à une telle énergie sont très rares. Mais ils existent, dommage pour toi.
_Comment as tu fais ça ?
_Exactement comme toi. Sauf que je maîtrisais cette attaque bien avant ta naissance. Je n'ai pas grand chose à craindre d'un kaméhaméha ordinaire. Tu es d'un haut niveau, c'est vrai. Mais je vais te montrer à présent le très haut niveau.

Cette fois ci, Jacky Choun était décidé à en finir. La plaisanterie avait assez duré. Soudain, presque sans bouger, il se créa une image rémanente de lui même. Kakarotto reconnut aussitôt la technique de la transposition de Krilin. Soulagé de connaître déjà cette attaque, il fut alors réellement surprit lorsqu'il se retrouva encerclé par une dizaine de vieillards en l'espace d'une seconde. Tortue Génial ne s'était pas crée qu'un seul reflet mais une dizaine parfaitement identiques. Quelle précision faisait-il preuve encore !
_C'est la technique de la transposition en mode multiple, expliqua t-il. Tu disposes peut-être d'yeux très habiles mais je doute que tu me retrouves au milieu de toutes mes copies. Alors, comment vas tu faire maintenant ?
Le jeune Sayen resserra sa garde en regardant de tous les côtés à la fois. Il scrutait tous ses adversaires dans l'espoir de déceler un indice lui permettant de deviner lequel était le vrai. Malheureusement, tous demeuraient parfaitement semblables. Et l'enfant ne devait pas rester encerclé. Certes, il aurait pu tenter sa chance au hasard en se fiant à son instinct. Mais si il se trompait, il risquait de se retrouver vulnérable.

Après une minute d'hésitation, Kakarotto décida de jouer la prudence et de s'enfuir par la voie des airs. Il sauta à plus de cinq mètres d'altitudes afin de s'extirper de ce cercle vicieux. C'est alors qu'il vit tous les Jacky Choun l'imiter et fondre sur lui. Ce vieillard ne se limitait pas à créer des images de lui même. Il leur donnait véritablement vie et les contrôlait à la perfection. Comment pouvait-il arriver à un tel résultat ? Peut-être grâce au pouvoir de l'esprit.
Dans les airs, un Jacky Choun s'élança de face pour donner un coup de pied au jeune Sayen. Ce dernier tenta de se mouvoir et riposta par un coup de poing. Manque de chance, il ne frappa que le vide. Ce n'était qu'un leurre qui s'effaça dès qu'il fut touché. Le temps que l'enfant se rende compte de son erreur, il se retrouva éjecté au sol d'un coup de pied par derrière en forme de retournée acrobatique. Le petit garçon s'écrasa sur les dalles en retombant heureusement sur le ventre tandis que son adversaire atterrit en souplesse en se redressant d'un saut périlleux.
_Commencez à compter s'il vous plait, demanda Jacky Choun à l'arbitre en faisant disparaître ses copies. Je n'aimerais pas avoir à lui faire d'avantage mal.
Médusé, le présentateur obéit. Après un tel choc, aucun humain ne pouvait se relever. Oui mais voilà, Kakarotto n'était pas humain. Au bout de la cinquième seconde, il commença à reprendre conscience et réussit à se relever juste avant le décompte final. Mais il était bien amoché. Il saignait du nez et des lèvres. Il éprouvait même des difficultés à garder les yeux ouverts. Et pourtant, il ne se rendait pas.
_C'est incroyable, commenta Guilan des vestiaires. Ce gamin est une forteresse à lui tout seul !
_Bien plus résistant encore, lui répondit Nam. Toutefois, il est trop jeune pour surprendre un vieux roublard comme Jacky Choun. Et il est épuisé. Il ne peut pas gagner.

En effet, Kakarotto avait bien comprit cette fois ci son infériorité. Il tremblait même à l'idée de subir une prochaine attaque qui le mettrait définitivement K.O. Il commençait à regretter sérieusement son arrogance, voir à ressentir de la peur face à Jacky Choun. C'était la première fois que cela lui arrivait. C'est alors qu'il remarqua qu'il faisait maintenant nuit. D'un réflexe, il leva la tête au ciel. Oui, la pleine lune était là, fidèle au rendez vous. C'était elle qui allait le sortir de ce mauvais pas.
_Je crois bien que tu as trop tardé pour me battre, s'écria t-il en esquissant son sourire sadique. Tu vas regretter de ne pas m'avoir achevé plus tôt. Mais c'est déjà trop tard ! Ha, ha, ha !
Sur ce, le jeune Sayen partit dans un rire obscène devant l'incompréhension de tous. Comment pouvait-on ricaner alors qu'on était à deux doigts de la défaite ? La réponse n'allait pas tarder à se dévoiler. En quelques secondes, Kakarotto se sentit regonflé d'énergie. Ses vêtements se déchirèrent pour laisser passer ses nouveaux muscles. Sa taille grandit de plusieurs mètres par minute. La transformation s'opérait sous les yeux de tous. Devant des milliers de gens et des dizaines de caméras qui retransmettaient l'évènement dans le monde entier, l'enfant de petite taille laissa bientôt place à un gorille géant qui n'avait rien à envier à King Kong.
_Incroyable, s'écria le commentateur qui en aurait avalé son micro tellement il était surprit. Alors que la défaite semblait lui être promise, Kakarotto a fait appel à une nouvelle technique inédite pour se sortir de ce mauvais pas ! Je n'avais jamais entendu dire qu'on pouvait se transformer en animal pendant un combat. Même Jacky Choun semble étonné par ce prodige !

En réalité, Tortue Génial n'était pas étonné. Il n'en revenait pas ! Le grand maître pensait connaître toutes les techniques et astuces possibles lors d'un combat. Mais jamais il n'avait eu vent d'un quelconque pouvoir de métamorphose. A présent, il n'avait plus à faire à un guerrier ordinaire mais à un véritable monstre. Et, connaissant la férocité du Sayen, sa tâche pour l'arrêter allait s'avérer très compliquée désormais.
_Qu'est-ce que tu en dis, ricana l'oozaru en exhibant sa belle rangée de dents. Tu ne t'attendais pas à ça, n'est-ce pas ? Tu la ramènes moins maintenant. Malgré tout ton savoir, tu ne pourras jamais faire ça. Prépares toi à mourir !
Sur ce, Kakarotto s'avança et tenta de piétiner Jacky Choun. Chacun de ses pas donnait lieu à un tremblement de terre. Tant et si bien que les dalles du ring pourtant solides se fissuraient. Apeurés, les spectateurs prenaient la fuite dans tous les sens à la vue du monstre. Personne ne savait si le match continuait. Il ne restait plus que l'arbitre, époustouflant de professionnalisme, et Tortue Génial face au gorille géant.
Jacky Choun avait plus de trois cents ans. Des combats, il en avait livré au cours de sa longue existence. Et pourtant, jamais il ne s'était retrouvé dans une telle péripétie. Si il s'était écouté, il aurait prit ses jambes à son cou comme tout le monde. Mais il devait rester. Qui d'autre que lui pouvait lutter contre ce monstre poilu sortit tout droit des enfers et des contes mythologiques ? Et puis, il avait une finale à gagner !

Grâce à sa transformation, Kakarotto avait beaucoup augmenté sa puissance, jusqu'à la multiplier par dix. En revanche, il avait baissé sa vitesse. Tant et si bien qu'il ne parvenait pas à toucher un adversaire aussi rapide que le vieil homme. Il commença donc à s'énerver d'avantage et détruisit en quelques coups de poings le bâtiment officiel du stade. Le tout sans jamais sortir des limites. Impressionnant pour sa taille.
Tortue Génial décida de réagir. Il sauta pied en avant sur son adversaire afin de le toucher au niveau du plexus. Le coup bien placé coupa le souffle au Sayen quelques secondes. Malheureusement, il n'était pas assez puissant pour lui faire vraiment mal. D'un revers de la main, l'oozaru balaya le vieillard aussi facilement que si il s'agissait d'une mouche.
Contre toute attente, Jacky Choun apparaissait maintenant comme inférieur à Kakarotto. Toutefois, l'homme le plus fort du monde n'avait pas encore dit son dernier mot. Va t-il réussir à se dépasser et à vaincre un oozaru, chose que personne n'a encore faite jusque ici ? Le Sayen va t-il éliminer toute la population de l'ile ? Comment va se terminer ce tournoi ? Toutes les réponses au prochain chapitre.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Kishin92 le Dim Fév 05, 2012 18:47

Toujours aussi bien écrit :D

néanmoins juste 2 chose qui selon moi ne sont pas terrible

kakarotto aurait pu reperer Jacky facilement dans ses images grâce a son flair tu a noté plus d'une fois le parfum d'orange hors si ce ne sont que de simple image elle n'ont pas d'odeur 8)

et 300 ans je trouve ça vachement poussé même pour tortue génial car faut se rappeler qu'il s'agit d'un humain ordinaire qu'il aie une centaine d'année on pourrait encore l'avaler mais 300 je trouve vraiment trop :wink:

bonne continuation :mrgreen:
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