DBBK (Bad Kakarotto)

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Jeu Août 25, 2011 17:27

Salut à tous. Etant donné les dégâts que le hacker a engendré sur mes fics, j'ai décidé de leur recréer des topics entièrement neufs afin de republier mes chapitres. Evidemment, les 35 premiers chapitres seront du déjà vu mais je suis obligé d'agir ainsi. Que cela ne vous empêche pas de les relire ou de poster de nouveaux commentaires si vous le désirez, d'autant plus que j'ai perdu les anciens lol :wink: . Bonne lecture, j'espère que mes fics retrouveront vite leur succès !

Chapitre 1 : Le débarquement

Notre histoire commence en l'an de grâce 737. Dans la nurserie d'une planète lointaine très éloignée du système solaire, on entendit soudain les cris de gémissements d'un nouveau né. A n'en pas douter, un bébé venait de venir au monde. Sa physionomie était particulière car il possédait déjà une épaisse chevelure noire ébouriffée. Et surtout, il portait à son derrière une queue de singe. Pourtant, ces caractéristiques ne semblaient pas étonner du tout les médecins chargés de l'examiner et de s'occuper de lui.
_C'est le deuxième fils de Baddack, indiqua l'un des docteurs. Le pauvre, il m'a l'air encore plus faible que son frère ainé, Radditz.
_Oui, confirma un de ses collègues qui ressemblait étrangement à un lézard bipède recouvert d'une blouse blanche. Cet enfant n'a pas de chance. Sa force de combat n'est que de 10 petites unités. Je ne vois pas comment nous pourrions le garder ici.
_Vous avez raison, reprit celui qui semblait être le chef de la nurserie. Très bien, nous n'avons pas le choix. Nous enverrons dès que possible ce bébé sur une planète lointaine où les habitants ne sont que de faibles créatures. Espérons ainsi qu'il pourra la coloniser et nous revenir sain et sauf lorsqu'il sera grand.
Les autres médecins acquiescèrent. Après quelques examens plus approfondis, ils placèrent le bébé dans un berceau sur lequel était inscrit son nom : Kakarotto. Une fois cela fait, les docteurs se détachèrent de lui, ne lui portant plus qu'une brève attention. Ils avaient autre chose à faire que de s'occuper d'un nourrisson qui ne serait jamais qu'un guerrier de seconde classe.

Le jeune Kakarotto resta longtemps seul dans son berceau. Personne ne lui rendait visite. Exposé derrière une baie vitrée, il était à la merci de tous. Mais qui se serait soucié de lui ? Même ses parents et son grand frère semblaient être ailleurs. Et malgré ses nombreux pleurs, le bébé ne parvenait pas à obtenir le moindre regard tendre ou compatissant de la part d'un adulte. Quel triste destin pour commencer sa vie.
Au bout de quelques jours, le nourrisson reçut enfin la visite de son père. Celle ci, en plus de se révéler très brève, serait la première et la dernière. Baddack, le géniteur de Kakarotto, était un grand combattant de sa planète, Végéta. Tout comme son fils et les autres personnes qui l'entouraient, il appartenait à la race des Sayens, des êtres sans cœur qui parcouraient l'espace à la recherche de nouveaux mondes à conquérir. Aujourd'hui, il semblait assez pressé. Pourtant, il prit le temps de s'arrêter pour regarder son enfant un instant derrière la vitre et le scanner à l'aide de l'étrange monocle qu'il portait à son oreille gauche. Il parut alors déçu du chiffre qu'il lut.
_Comment peut-on être aussi faible, grommela t-il. C'est ridicule.
Sur ce, Baddack s'empressa de traverser le couloir de la nurserie en courant et disparut au bout de quelques secondes, abandonnant son fils à son destin. Peu après, on vint en effet chercher l'enfant pour le mettre seul à bord d'une étrange capsule spatiale. Par chance, le petit garçon dormait et il ne se rendit même pas compte qu'il quittait définitivement son lit douillet et même la planète qui l'avait vu naître. Lorsque tout fut prêt, on referma le vaisseau personnel dédié à Kakarotto et on le fit soudainement décoller. Le nourrisson se retrouva très vite comme par magie dans l'espace. Ce n'était que le début d'un long voyage en direction d'une tout autre planète, la Terre.
Jamais l'enfant ne se douterait qu'il venait là d'échapper de justesse au massacre sans précédent des siens. Jamais il ne devinerait qu'il croisa la capsule de son père venu faire le chemin inverse. Et jamais il ne croirait sa véritable planète détruite, ou du moins pas dans l'immédiat. C'était pourtant bien vrai. Ainsi, grâce à sa faiblesse alarmante, Kakarotto avait déjà échappé à une véritable tragédie qui frappait les Sayens.

Le voyage dura longtemps. Surement plusieurs jours. Enfin, par un beau matin, la capsule spatiale arriva en vue de sa destination. Elle s'écrasa soudain avec fracas en pleine forêt dans une région montagneuse très loin des grandes villes. Réveillé par un tel choc qui avait même creusé un cratère dans le sol, Kakarotto s'extirpa de son habitacle et commença à ramper à quatre pattes sur l'herbe. Ne reconnaissant pas l'endroit où il était, il poussa soudain un caprice monumental. Cela était dangereux, il pouvait attirer par ses pleurs un animal assoiffé de sang. Un bébé tout nu ne disposait d'aucune défense dans la nature. Pourtant, la chance était avec le nourrisson puisque ses pleurs n'attirèrent pas un ours ni un tigre mais un vieil homme qui vivait dans le coin en solitaire.
_Oh ciel, s'écria ce dernier. Un bébé ! Mais que fait-il ici tout seul ? Il n'est pas tombé du ciel tout de même.
Si il savait...Le vieillard n'était pas loin de la vérité. Mais Kakarotto avait marché sur ses quatre pattes de plusieurs mètres et se tenait trop loin de sa capsule pour qu'elle ne soit visible. Ne voyant aucune trace d'un adulte à l'horizon qui pourrait se présenter comme le parent de l'enfant, ce dernier le prit dans ses bras afin de le bercer. Il reçut alors un bon coup de pied en pleine mâchoire. Malgré tout, il conserva son calme.
_Qu'il est fort ce petit, constata t-il. Bon, comme tu ne sembles pas avoir de parents, je vais devoir t'adopter. Tu n'aurais de toute manière aucune chance de survie tout seul ici. Je m'appelle Sangohan. Et toi, il faut te trouver un nom. Voyons voir.
C'est alors que Sangohan remarqua que l'enfant portait à sa queue une sorte de bracelet. Il l'enleva et lut Kakarotto. Il devina alors que c'était le nom du nourrisson. Même si cette appellation lui semblait bizarre, il la respecterait car c'était peut être le seul héritage que le bébé gardait encore de ses parents. Il emmena donc Kakarotto chez lui, une petite maison située en bordure des bois qui ne comportait qu'une seule pièce en tout.

C'est donc dans cet endroit que Kakarotto grandit et vécut ses premières années. Il se révéla très vite comme un enfant insupportable qui faisait les quatre cents coups et refusait catégoriquement d'obéir. Il aurait été impossible pour quelqu'un d'ordinaire de l'éduquer. Mais Sangohan se révélait comme quelqu'un de très patient et compréhensif. Si il lui arrivait parfois de punir l'enfant, c'était avec de la peine sur le cœur. Il aurait tant aimé qu'il devienne quelqu'un de bien et le plaignait suite à son abandon à la naissance. Il ne pouvait évidemment pas deviner les véritables origines du garçon.
Si Kakarotto était un faible chez les Sayens, il se révélait très fort parmi les humains. Son tuteur avait remarqué très vite que l'enfant avait des dispositions incroyables pour les arts martiaux et il s'était empressé de les lui enseigner. C'était par la même occasion un moyen de tenir le jeune garçon et de partager de rares moments de complicités avec lui. Car Sangohan était lui même un maître du combat. Et il était parvenu sans difficulté à transmettre cette passion à celui qu'il considérait comme son petit fils.
Au fil des années, Kakarotto progressait. Même si il ne voyait jamais personne hormis son grand père adoptif, il savait qu'il disposait d'une force peu commune. A dix ans, il pouvait se promener dans les bois sans crainte. Si jamais il rencontrait un ours ou une quelconque autre bête féroce, il la tuait en quelques coups de poings sans états d'âme. Et puis, il la ramenait à sa maison pour le diner.
Tout en devenant plus fort, la méchanceté de Kakarotto grandissait. Sangohan le sentait bien mais il ne voulait pas l'admettre. En réalité, l'enfant devenait de plus en plus cruel. Il n'était pas rare qu'il ramène à la maison une dizaine de cadavres morts dans d'affreuses souffrances. Le vieillard avait beau lui enseigner les lois de l'équilibre de la nature et lui recommander d'exécuter les bêtes sans provoquer de souffrance, rien n'y faisait. L'enfant se révélait des plus sadiques. Il nourrissait même le rêve secret d'exécuter le vieil homme. Pourquoi ? Il ne saurait le dire. Peut être pour rester le seul maître des bois ? En réalité, c'était tout simplement par son instinct sayen.
Kakarotto se battait souvent contre son grand père adoptif. A chaque fois, ces combats lui permettaient de progresser et d'acquérir de nouvelles techniques. Mais malgré tout, il restait très loin du niveau de Sangohan. Et ce dernier demeurait impossible à surprendre. Même attaqué dans le dos, il trouvait une parade à la vitesse de l'éclair, comme si il disposait d'yeux derrière la tête. C'était incroyable, même pour l'enfant Sayen.

Mais cela ne pouvait pas durer. Au cours de ses dix premières années, Kakarotto s'était couché tôt et il n'avait encore jamais vu les étoiles briller dans le ciel devenu noir. Mais, en grandissant, il veillait de plus en plus tard. Un soir, aux alentours de minuit, il se leva et sortit de sa maison pour obéir à un besoin pressant. Tout en renouant sa ceinture autour de sa taille, il leva les yeux vers le ciel obscur. C'est alors qu'il découvrit pour la première fois la pleine lune.
Immédiatement, il sentit des changements dans son corps. Son cœur battait anormalement plus vite tandis que ses membres se musclaient, comme si une toute nouvelle puissance l'immergeait. Sa gueule se remplit de crocs avant de s'allonger de manière stupéfiante. Il se vit prendre de la hauteur, devenir plus grand et se couvrir de poils noirs. En quelques minutes, il se transforma en un singe géant haut de presque dix mètres.
Alerté par ses rugissements qui s'entendaient à des kilomètres à la ronde, Sangohan sortit précipitamment de sa maison. Il eut alors une vision d'horreur devant lui. D'où sortait ce monstre inconnu ? Avait-il mangé Kakarotto. Il le reconnut finalement grâce à sa queue qui, hormis la taille, n'avait pas changé.
_Mais que t'est-il arrivé, demanda t-il.
Le vieil homme n'eut pas le temps de s'interroger d'avantage qu'il manqua de peu de se faire piétiner. D'un bond, il évita la patte du gorille. Malgré son grand âge, il restait encore très agile et rapide. Et là, le doute n'était plus permit. Le monstre qu'était devenu Kakarotto cherchait à l'éliminer. Il devait se défendre par tous les moyens.
Sangohan parvenait à esquiver sans difficulté majeure les attaques de Kakarotto en bondissant de tous les côtés. Cependant, il ne pourrait pas tenir ce rythme très longtemps. Il se devait de répliquer. Par conséquent, il sauta au niveau de la poitrine du gigantesque gorille et lui adressa un furieux coup de poing. L'attaque capable de casser un mur ne fit pourtant presque rien au monstre qui envoya le vieillard s'écraser au sol d'un revers de main.
_Je n'ai pas le choix, s'exclama Sangohan en se relevant. Pour le battre, je n'ai plus qu'un seul moyen : la technique spéciale de mon ancien maître Tortue Génial, le kaméhaméha.
Sur ce, le vieil homme joignit ses deux mains et commença à concentrer toute son énergie dans le même point. Une fois cela fait, il projeta soudain un véritable canon d'énergie bleu très joli à fort potentiel destructeur. Kakarotto fut touché de plein fouet au visage et sa tête fut renvoyée en arrière suite à la secousse. Mais c'est tout, il ne reçut pas d'avantage de dégâts, ce qui désarçonna complètement le vieillard.
Épuisé par son attaque, Sangohan ne pouvait plus vraiment lutter. Il parvint à éviter un nouveau coup de patte mais se retrouva finalement attrapé par la main droite du monstre. Ce dernier joignit alors ses deux membres et les resserra au maximum. Contracté, le vieil homme risquait de voir ses os se broyer. Il tenta de se libérer de cette terrible étreinte mais même sa force herculéenne ne lui était plus d'aucun secours. Finalement, il rendit l'âme après plusieurs minutes de souffrances intenses, étranglé.

Constatant la mort tant désirée de son grand père adoptif, Kakarotto poussa un grand cri de victoire qui trouva écho longtemps à travers les montagnes. Il n'y serait jamais arrivé en temps normal. Mais cette transformation surprise lui conférait de grands pouvoirs. Avec sa nouvelle puissance, il se sentait invincible. A dix ans, il venait d'exécuter son premier humain et non des moindres, l'un des plus redoutables. Un cap important avait été franchit. En cette nuit de pleine lune, il venait donc de devenir un vrai Sayen.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar tenma le Jeu Août 25, 2011 17:29

j'avais peur que tu laisses tomber car j'avais envie de connaitre la suite...Mais ça serait cool que tu publies tout ça très vite parce que ça va être long d'attendre
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar cooler233 le Jeu Août 25, 2011 23:01

J'avais bien avancé!^^ C'est cool que tu aies sauvegardé tes chapitres... :D
Pourriez-vous lire ma fiction ''Des boules de cristal très convoitées'' et me dire ce que vous en pensez, s'il vous plaît!?

viewtopic.php?f=42&t=5805

Chapitre 14 en ligne.^^
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar desa le Ven Août 26, 2011 5:01

Super!!!
Le retour de la meilleure fic sur le jeune Kakarotto.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Sam Août 27, 2011 21:07

Chapitre 2 : Première rencontre

Deux ans s'étaient écoulés depuis cette fameuse nuit où Kakarotto était devenu le seul maître de son destin en exécutant son grand père adoptif à qui il devait pourtant tout, Sangohan. L'enfant n'éprouvait aucune tristesse pour ce vieil homme si sage et bon qui lui avait inculqué les bases des arts martiaux. De par sa nature sayenne, il ne se souciait de personne d'autre que de lui même et aimer répandre la mort sur son passage avec toujours plus de violence.
Avec le temps, Kakarotto avait comprit qu'il n'était pas un humain ordinaire. Contrairement au vieux Sangohan, il possédait une queue, symbole de sa puissance. Il avait même saisit les secrets de sa transformation en oozaru et attendait avec impatience chaque pleine lune. Il devenait alors un véritable animal sauvage dévastant tout sur son passage et s'imposait comme la grande terreur de toute la vallée montagneuse qui l'hébergeait.
Kakarotto venait maintenant d'avoir douze ans. Douze années déjà qu'il avait été envoyé sur la Terre afin de conquérir la planète. Si il ne pouvait deviner la nature exacte de sa mission, il sentait son instinct de Sayen sanguinaire lui souffler d'exterminer toute forme de vie qu'il rencontrait. Il se serait bien échappé de cette vallée située aux frontières du monde qu'il connaissait comme sa poche mais il ne se doutait même pas qu'il existait d'autres territoires à explorer. Mais une rencontre inattendue allait très vite remédier à son ignorance.

Par un beau matin, un bruit des plus suspects se fit entendre. Ce n'était pas le piétinement d'un troupeau de rhinocéros à travers la vallée, ni le rugissement d'un tigre ni même le sifflement d'un cobra. Cela ne ressemblait pas non plus aux chants des oiseaux ni aux couinements d'un macaque. C'était quelque chose de pas naturel et que jamais personne n'avait perçu jusque ici dans les montagnes : le ronflement d'un moteur de voiture.
Soudain, au détour d'un chemin surplombant une colline, une jeune fille stoppa son véhicule et en sortit afin de contempler la vue. C'était, de toute évidence, une très belle jeune femme même si elle ne semblait pas encore tout à fait mure. Elle ne devait pas avoir plus de seize ans. La silhouette fine et élancée, les cheveux étrangement verts coiffés en tresse à l'arrière et vêtue d'une mini jupe qui révélait ses jambes gracieuses, elle avait tout d'une midinette. Sur son haut était inscrit un nom qui devait vraisemblablement être le sien : Bulma. Mais que faisait donc t-elle toute seule à des centaines de kilomètres de la civilisation ? S'était-elle perdue ?
Bulma sortit du petit sac qui pendait à sa ceinture un étrange objet circulaire ressemblant à une boussole. Mais ce n'en était pas une mais quelque chose de bien plus compliqué et innovant, voir même d'unique en son genre : un radar de dragon balls. Elle appuya deux fois sur le bouton qui semblait servir de zoom et consulta l'écran avant de scruter la vallée qu'elle dominait de par sa position.
_Je ne dois plus être très loin, réfléchit-elle à haute voix. C'est peut être un peu plus à l'ouest. En tout cas, je suis juste à côté.

Sur ce, la jeune fille remonta dans son véhicule et poursuivit son chemin. Pendant ce temps, Kakarotto s'était lancé dans une partie de chasse au tigre. Il fallait bien se nourrir et ce qu'il aimait manger par dessus tout était la viande animale. Il traquait la bête depuis plusieurs heures déjà, suivant sa trace grâce à son odorat très développé comme chez tous les Sayens. Les sens en alerte, il savait qu'il se rapprochait de sa proie. Ce n'était plus qu'une question de minutes.
Toutefois, le tigre n'était pas non plus né de la dernière pluie. C'était un prédateur redoutable au sommet de la chaine alimentaire selon les lois de la nature. Il avait bien sentit qu'on le suivait et s'était caché dans les fourrés en espérant se débarrasser de son ennemi. Il se réjouit à la vue du petit garçon. Un humain ne disposait d'aucune griffe ni d'aucun croc pour se défendre, c'était bien connu. Une proie donc bien facile pour le seigneur de la jungle. Pourtant, son instinct lui soufflait de fuir au lieu d'attaquer. Qu'il n'avait pas à faire à un enfant ordinaire.
Mais le descendant direct du grand Shere Khan n'avait que faire de ces avertissements. Après tout, il était bien plus grand que le jeune garçon. Sans prévenir, il surgit des buissons et lui sauta dessus. Mais Kakarotto s'attendait à une réaction semblable. D'un bond, il évita l'attaque et atterrit en souplesse sur le sol. Puis, il fit face au tigre avec courage qui tentait de l'impressionner en dévoilant ses crocs pointus.
Kakarotto sourit avant d'effectuer un nouveau bond sans prévenir pour se retrouver derrière le tigre. Il l'attrapa aussitôt par la queue et le lança avec violence contre un arbre centenaire. Étourdit par le choc, le félin ne vit pas venir le jeune garçon lui empoigner les mâchoires avant de les écarter d'un coup fermement, tuant sur le coup l'animal. Ainsi, sans vraiment se forcer, le Sayen venait d'exécuter à main nue l'un des plus puissants chasseurs qui régnait encore sur la planète.

Content de lui, Kakarotto empoigna à nouveau le fauve par la queue pour le trainer jusqu'à sa maison située à quelques kilomètres de là. Jusque ci, tout ressemblait à une journée normale pour lui. Il ne voyait rien d'inhabituel dans sa manière de vivre. C'est alors qu'il entendit soudain un bruit qu'il ne connaissait pas. Il tourna la tête et aperçut un drôle d'engin qui roulait très vite sur le chemin. Bulma n'aperçut l'enfant qu'avec retard et dut freiner d'urgence juste devant lui pour éviter de l'écraser, abimant ainsi les roues de sa voiture. Elle en sortit aussitôt furieuse.
_Tu ne pouvais pas faire attention, s'emporta t-elle, espèce de petit imprudent !
_Qui es tu, demanda Kakarotto pour toute réponse. Tu me ressembles mais tu es différente. Et quel est cet étrange animal dans lequel tu te cachais.
_Tu ne connais pas les voitures, s'étonna Bulma dont la colère laissait maintenant place à la stupéfaction.
_Ah, c'est donc ça une voiture. J'en ai entendu parler. Elle dégage une odeur vraiment nauséabonde, c'est repoussant.
Sur ce, le jeune garçon s'en alla examiner l'engin. Il alla même jusqu'à le soulever à bout de bras afin de voir si il ne contenait pas un quelconque ventre appétissant. Peine perdue, il laissa donc tout tomber en provoquant un nouveau choc sur les amortisseurs. Bulma se retint de justesse de ne pas crier. Elle sentait quelque chose d'étrange chez cet enfant. Il l'examina elle aussi en tournant autour d'elle avant de déclarer :
_Tu es le premier humain que je rencontre depuis des lustres. Je ne savais pas qu'il existait des gens comme toi. Tu ne ressembles à rien que je connais.
_C'est normal, je suis une fille et je suppose qu'il n'y en a pas beaucoup dans le coin. Je m'appelle Bulma. Je voyage à travers le monde afin de découvrir un fabuleux trésor. D'ailleurs, tu peux peut être me renseigner. Quel est ton nom.
_On m'a toujours appelé Kakarotto. Tu recherches un trésor, dis tu ? Et tu viens de loin ?
_Oui. Mais si tu me faisais rentrer chez toi plutôt. Nous y serions mieux pour discuter.
Kakarotto hésitait. Il ne savait pas quelle attitude adopter. Il connaissait toute la faune et la flore qui l'entourait. Pourtant, il n'avait jamais vu de fille. Les seules choses qu'il savait sur elles était les enseignements de Sangohan. Et là, il en voyait une en vrai. Son instinct de Sayen le poussait à la tuer immédiatement. Mais il se doutait qu'elle avait beaucoup de choses passionnantes à lui apprendre. Aussi préféra t-il attendre et la conduisit chez lui.

_Ça alors, s'écria Bulma en entrant dans la demeure. Je l'ai trouvé, voilà la dragon ball que je cherchais !
Sur ce, elle accourut vers une étrange boule de cristal orange ornée de quatre étoiles et la prit dans ses bras comme si il s'agissait d'un objet extrêmement précieux. Cette attitude surprit Kakarotto qui n'avait jamais considéré cette boule que comme un simple motif de décoration. Il décida alors d'avoir des explications. Bulma lui sourit avant de sortir de sa poche deux autres boules similaires à la première à l'exception qu'elles ne portaient pas quatre mais deux et cinq étoiles chacune.
_Tu vois ça, expliqua t-elle, ce ne sont pas des boules ordinaires mais des dragon balls. Il en existe sept dispersées dans le monde entier et mon but à moi est de toutes les rassembler. Parce qu'une fois les avoir réunies, je pourrais invoquer un dragon sacré qui pourra exhausser n'importe lequel de mes vœux.
_Cela m'a l'air génial. Ce sont donc des reliques magiques ?
_Exactement. Je parcours le monde à leur recherche. C'est ainsi que je suis arrivé jusque ici. Tu penses bien qu'une belle fille comme moi n'a rien à faire dans ce trou perdu habituellement. Maintenant que je l'ai trouvé, cela m'en fera trois si tu veux bien me donner ta boule.
_Intéressant, reprit le jeune garçon. Et comment comptes tu les retrouver ? Cela n'a même pas d'odeur comme un animal.
_Ha, ha, c'est là où intervient mon génie, fanfaronna Bulma en montrant un nouvel objet. Tu vois ceci ? C'est un radar que j'ai personnellement inventé. Il me permet de détecter toutes les dragon balls sur la planète. Grâce à cet outil, ma quête devient facile. Et je n'ai pas à sillonner le monde au hasard en fouillant de partout comme l'ont fait des centaines d'hommes avant moi. Avoues que je suis intelligente, n'est ce pas ?

Kakarotto n'en revenait pas. Ce qu'il venait d'apprendre le stupéfiait au plus haut point. Il existait donc des terres inconnues derrière les montagnes. Il avait hâte de les découvrir. Et surtout, il voulait en savoir plus sur ces mystérieuses boules. Dire qu'il avait toujours possédé un objet magique chez lui sans même s'en rendre compte.
_Alors, lui demanda Bulma, veux tu bien me donner ta boule de cristal afin qu'elle complète ma collection ? Je te promets d'en prendre grand soin.
_Je n'ai jamais dis que je te la donnerais. Ton discours a été très instructif. Je sais désormais qu'il existe des gens ailleurs que dans ces montagnes ainsi que des objets magiques. Je ne vais pas me gêner pour m'en servir. A présent, tu vas me donner tes deux dragon balls ainsi que ton précieux radar, sur le champs !
Bulma tressaillit. Elle ne s'attendait pas à cela du tout. Elle voulut protester lorsqu'elle constata que les yeux de l'enfant avaient changé. Son regard était devenu cruel, sadique, presque inhumain. Elle commença à faire marche arrière avant de prendre la fuite en courant. Mais le jeune Sayen était bien plus rapide qu'elle et il la rattrapa avant qu'elle n'ait parcouru vingt mètres.
_C'est impossible, balbutia t-elle. Écoute, j'ai une idée. Faisons route ensemble. Nous trouverons les sept boules encore plus vite à deux.
_Je n'ai besoin de personne pour avoir ce que je veux, affirma Kakarotto. Maintenant, tu vas mourir !
Bulma tressaillit. Elle porta la main à son sac pour saisir son pistolet mais elle n'eut pas le temps de s'en servir qu'elle fut plaquée au sol par une force inouïe. Elle tenta de se débattre mais elle ne pouvait rien contre la puissance et la sauvagerie du Sayen qui lui serra la gorge jusqu'à l'étouffer. Finalement, la belle jeune fille rendit l'âme au bout d'une minute de lutte inégale.

Nullement ému par l'acte horrible qu'il venait de commettre, Kakarotto émit un long ricanement cruel. Puis, il se saisit des boules de Bulma et de son radar. Enfin, il prépara un petit sac de bagages et partit. Il était fermement décidé à quitter cette vallée qu'il avait toujours connu afin de découvrir de nouveaux territoires, trouver les autres dragon balls et...accessoirement tuer d'autres personnes. Son voyage pouvait désormais commencer.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar desa le Dim Août 28, 2011 5:17

Bulma morte Image. Ca me rend toujours aussi triste.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mar Août 30, 2011 15:41

Chapitre 3 : La vallée des dinosaures

Grâce à Bulma, Kakarotto savait désormais que le monde s'étendait bien au delà de sa vallée. Et il comptait bien le découvrir et l'explorer de fond en comble. De plus, il avait apprit l'existence des dragon balls et espérait bien mettre la main dessus. Ce n'était pas l'appât du gain qui l'intéressait réellement. Après tout, contrairement à d'autres, il ne voyait pas du tout quel vœu formuler. En revanche, c'est le goût de l'aventure qui l'appelait et lui faisait véritablement envie. Trouver et réunir les sept boules de cristal était devenu un challenge pour lui.
Kakarotto était loin d'être matérialiste. Habitué à vivre de manière sommaire sans véritable bien ni confort, il ne s'attachait à aucun des rares objets qui décoraient sa maison. D'ailleurs, il abandonna cette dernière sans la moindre nostalgie. Un Sayen n'avait pas de sentiments ou alors, il ne les montrait pas. En revanche, il prit tout de même le soin de regrouper dans un sac ses trois dragon balls ainsi que son précieux radar. De plus, il s'attacha un bâton dans le dos. Et ce n'était pas un simple et commun morceau de bois. Celui là était unique en son genre. Il avait en effet la particularité de pouvoir s'allonger indéfiniment en fonction du bon vouloir de son maître. C'était sans doute là le plus bel héritage de Sangohan pour son petit fils adoptif qui appelait ce bien le bâton magique.

Après quelques heures de marche, Kakarotto déboucha devant un fleuve qui symbolisait les limites de la vallée. L'enfant n'avait jamais osé le traverser car un violent torrent y grondait. Mais aujourd'hui, ce n'est pas cela qui allait l'arrêter. Dégainant son bâton magique, il s'en servit comme d'une perche pour réaliser un joli saut qui l'aurait rendu médaille d'or dans cette discipline sans aucune contestation possible. Il parvint ainsi à passer cette frontière sans même se mouiller et continua son chemin tranquillement.
Kakarotto l'ignorait encore mais il venait là de pénétrer dans un territoire encore plus farouche que sa tendre vallée. Si le paysage ressemblait en tout point à celui qu'il avait toujours connu, il n'en était pas de même pour les habitants des lieux. En effet, il ne régnait pas ici des tigres ou de simples ours mais des créatures beaucoup plus grandes et dangereuses : des dinosaures. Et si l'enfant ne connaissait pas encore les reptiles issus de l'ère préhistorique, il allait vite les découvrir.

Comme souvent, Kakarotto humait l'air avec son remarquable odorat à la manière des chiens. Et aujourd'hui, il ne parvenait toujours pas à repérer le moindre animal qu'il connaissait. D'habitude, il était capable de distinguer à cinq kilomètres à la ronde si un chevreuil ou un tigre se trouvait par ici. Mais là, rien. Ce n'est pas pour autant qu'il ne sentait aucune odeur. Celle ci était d'ailleurs beaucoup plus forte. La bête devait donc être probablement beaucoup plus grande qu'à l'accoutumée. Se dirigeant là ou son sens olfactif le conduisait, il écarta des fougères et aperçut devant lui un spectacle saisissant. Devant lui, sur une vaste prairie, se tenait un troupeau de stégosaures en train de paitre tranquillement.
_Ça alors, s'exclama t-il, je ne savais pas qu'il existait des animaux si gros. Ses lézards à toits sont au moins trois fois plus grand qu'un ours de ma vallée.
En effet, les stégosaures appartenaient à une race des géants du Jurassique, époque révolue depuis 135 millions d'années. Les plus grands mesuraient 7,5 mètres de long et pesaient plus de trois tonnes. Sur leur dos étaient hérissés des plaques rouges de la forme des toits de maisons. C'est d'ailleurs pour cette raison que le jeune Sayen appelait ces animaux ainsi, ne connaissant évidemment pas les véritables termes scientifiques.
Kakarotto compta facilement une quinzaine de stégosaures brouter l'herbe d'une grande plaine qui s'étendait à l'horizon. D'autres plus loin mastiquaient même les feuilles des arbres en bordure de la forêt. Vu leurs tailles, ces monstres devaient posséder un appétit d'ogre mais ils se révélaient de toute évidence herbivores. Le jeune Sayen s'en fichait. Malgré sa petite taille comparée à ces géants, il aurait bien voulu se mesurer à eux. Après tout, il tuait les tigres beaucoup trop facilement maintenant et espérait pouvoir livrer un véritable combat contre de si étranges créatures.

Par conséquent, Kakarotto n'hésita plus. Il sauta des fourrés et commença à courir le long de la plaine en poussant des cris afin de se faire remarquer. Intrigués, les stégosaures tournèrent la tête en sa direction. Ils n'avaient probablement jamais vu d'être humain auparavant et, vu leur taille, considéraient cet être comme une insignifiante souris. Mais le jeune Sayen était bien plus méchant qu'un simple rongeur. Il se choisit tout d'abord un grand mâle qui lui servirait d'adversaire. Puis, il dégaina son bâton magique, l'allongea de quelques mètres d'un ton bref et lui tapa dessus avec afin de le provoquer. La réaction du paisible animal ne se fit pas attendre. Énervé par les coups qu'il recevait, le gros reptile fit face au jeune garçon. Voilà exactement la réaction que ce dernier désirait. Le combat pouvait à présent débuter.
Sur de sa force, le stégosaure poussa tout d'abord des mugissements afin d'impressionner son ennemi. Voyant que celui ci ne bougeait pas d'un centimètre, il se résolut à l'attaquer. Il se tourna donc légèrement et tenta de lui donner un coup de queue. Ayant mal jugé la longueur de la queue qui devait mesurer plus de deux mètres, Kakarotto faillit se faire surprendre. Cela aurait été d'autant plus préjudiciable car la queue était hérissée de dangereux piquants. Mais heureusement, l'enfant disposait de formidables réflexes. D'un bond en arrière, il évita l'attaque et se réceptionna sur le sol en poussant un ouf de soulagement.
_La vache, grogna t-il, je n'avais pas vu ses piquants. Il va falloir faire plus attention que prévu. Mais il n'a pas de dents tranchantes ni de griffes. Je peux donc l'avoir. J'ai hâte de gouter du reptile grillé.
Pendant ce temps, les autres stégosaures s'étaient momentanément arrêtés de paitre afin de suivre cet inhabituel combat. Leur mâle dominant s'était fait défier, et par un inconnu guère plus grand qu'un insecte en plus. Voilà qui méritait leur attention, même si le cerveau de ces créatures ne dépassait pas la taille d'une balle de golf.
Mécontent de voir sa première attaque échouée, le stégosaure défié récidiva pour un résultat similaire. Il était bien trop lourd et pataud face à l'agilité de Kakarotto. C'est alors que ce dernier décida de passer à son tour à l'offensive. Il évita un nouveau coup du queue avant de sauter sur le dos du reptile. Il poussa alors un cri de douleur et retomba en vitesse sur la terre ferme. Dans son affolement, il avait oublié les plaques du dinosaure, rendant toute tentative d'attaque aérienne impossible.
Ne pouvant agir autrement, le jeune Sayen allongea à nouveau son bâton magique et donna de grands coups au monstre en essayant de viser la tête. Mais le stégosaure disposait d'écailles et d'une ossature bien trop solide pour s'inquiéter de telles attaques. Toutefois, il ressentait tout de même à force de sérieux picotements et chargea l'enfant afin de faire cesser son mal. Kakarotto attendait ce moment. Il exécuta un saut vertical pour ensuite atterrir sur le cou du reptile, dépourvu de plaques. Il le frappa aussitôt et lui brisa la nuque d'une redoutable manchette. L'attaque capable de casser un rocher ne laissa aucune chance au stégosaure qui s'écroula sur le sol, vaincu.

Satisfait de lui, Kakarotto poussa un cri de victoire en levant les poings. C'est alors qu'une chose inattendue se produisit. Un rugissement d'une énorme puissance lui répondit à travers les montagnes. Reconnaissant ce son, les autres stégosaures se rassemblèrent aussitôt avant de prendre leurs jambes à leurs cous et de disparaître des lieux le plus rapidement possible. Intrigué, le jeune Sayen resta pour sa part immobile en scrutant des yeux la direction d'où venait ce bruit terrifiant. C'est alors que surgit devant lui, au bout de quelques minutes, un tyrannosaure de la forêt.
_Waouh, balbutia l'enfant admiratif du charisme du nouveau venu.
En effet, le tyrannosaure n'avait rien à voir avec le gentil stégosaure. Contrairement au paisible herbivore qui ne demandait rien d'autre que de brouter tranquillement, cet animal là était un féroce prédateur encore plus grand que ses proies. De toute évidence, le cri de Kakarotto l'avait attiré jusque là. Et il découvrait à cet instant même un cadavre tout frais de stégosaure qui ne demandait plus que lui pour être mangé. Sans plus attendre et sans voir le jeune garçon, il entama la carcasse et engloutit plusieurs kilos de viande en une seule bouchée.
_Et, protesta le jeune Sayen, c'est mon gibier ! Si tu en veux un, tu n'as qu'à le chasser toi même !
Mais le tyrannosaure était loin d'être disposé à partager et continuait tranquillement sa dégustation. Furieux, Kakarotto tenta alors de le frapper à coups de poings et de pieds mais le reptile ne semblait ressentir aucune douleur. Toutefois, il le manqua de peu de le happer dans sa gigantesque gueule. L'enfant ne s'en sortit une nouvelle fois de justesse que grâce à son agilité. Et il comprenait cette fois ci qu'il n'était pas de taille face au T Rex. Ce dernier le pourchassant, il dut même courir et prendre la fuite pour se réfugier dans les bois. Ayant déjà une proie à sa disposition, le monstre abandonna ce vermisseau qui avait osé s'attaquer à lui.

Caché derrière des fougères, Kakarotto mit plusieurs minutes avant de reprendre son souffle. Il venait de ressentir un tout nouveau sentiment qu'il ne connaissait pas, la peur. Oui, pour la première fois de sa vie, il n'avait pas été le chasseur mais le chassé. C'était la première fois qu'il ne réussissait pas à tuer son adversaire. Cette expérience lui faisait comprendre une chose. Il existait dans le monde des êtres très puissants et il n'était peut être pas aussi invincible qu'il voulait le croire. A dater de ce jour, il se jura de trouver le moyen de devenir plus fort afin qu'un jour, il puisse écraser ce tyrannosaure qui lui avait volé sa proie. Commençait alors le début d'un long processus d'entrainement pour lui. A suivre.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Sep 04, 2011 17:18

Chapitre 4 : Kakarotto contre l'ours brigand

Kakarotto ne resta pas longtemps dans la vallée des dinosaures. Il ne tenait pas vraiment à affronter ces créatures gigantesques trop fortes pour lui. Et surtout, il n'y avait aucun dragon ball caché là bas. Le radar était clair. Pour trouver les boules de cristal manquantes, il fallait aller en direction du nord ouest. Le Sayen entreprit donc de traverser le monde perdu qu'il venait de découvrir pour des terres plus accueillantes.

Trois jours s'étaient écoulés depuis que Kakarotto avait quitté sa maison. Son pas vif et assuré lui permettait de couvrir de nombreuses kilomètres en une seule journée, bien plus en tout cas que pour un humain ordinaire. Ceci dit, il n'allait pas assez vite à son goût. Jusque ici, les paysages se ressemblaient assez tout comme les animaux les uns des autres. Ses petites jambes l'handicapaient. Il aurait tant aimé pouvoir se transformer en oozaru afin de couvrir des distances beaucoup plus importantes à l'aide de longues foulées. Malheureusement, il ne pouvait deviner quand la pleine lune venait. De plus, il dormait souvent la nuit après une journée bien remplie.
Le jeune Sayen avait toujours de la rancœur envers ce tyrannosaure qui avait osé lui voler sa proie et le chasser. Si il s'était transformé en singe géant, il aurait pu faire de la bouillie du lézard, un peu comme King Kong contre les T Rex de Skull Island. Toutefois, ce n'était que partie remise. Le jour viendrait où il prendrait sa revanche face à ce prédateur de la préhistoire. Et peut être même sans se métamorphoser d'ailleurs. En attendant, sa fierté était atteinte. Il éprouvait le besoin de vaincre un adversaire et même de tuer. Heureusement pour lui, il allait bientôt avoir l'occasion de passer ses nerfs sur quelqu'un.

Tout en continuant sa route, Kakarotto déboucha soudain sur une clairière parsemée de rochers hauts de sa taille et pesant plusieurs centaines de kilos. En les voyant, l'enfant eut une idée. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas testé sa force. Il n'allait tout de même pas laisser passer une occasion de s'entrainer. Aussi empoigna t-il un rocher pour le pousser et le soulever de terre. La roche était très lourde et le petit garçon peinait à la porter. Pourtant, il parvint à la maintenir à une trentaine de centimètres du sol avant de l'éclater soudainement en resserrant ses bras au prix de gros efforts.
_Pas mal, sourit le jeune Sayen. Maintenant, au suivant.
Sur ce, Kakarotto enchaina par un autre rocher à qui il fit subir le même sort. Puis il détruisit un troisième semblable en quelques coups de poings. C'était là une prestation vraiment extraordinaire. Aucun humain normal ne pouvait percer la roche dure sans outil. Oui, cet enfant n'était vraiment pas normal.
Kakarotto détruisit ainsi cinq rochers déposés sur l'herbe. Puis, il s'attaqua enfin au dernier. A son grand étonnement, il sentit ce dernier moins lourd et moins épais. C'est alors qu'il entendit une voix lui demandant d'arrêter son geste. Le petit garçon lâcha la pierre pour regarder tout autour de lui. Il n'y avait personne. C'est alors qu'il vit quatre pattes en forme de nageoires et une tête écailleuse sortir du grand caillou. Il comprit instantanément ce dont il s'agissait. Cette dernière roche n'était autre qu'une tortue, de grande taille soit disant.
_Tu as faillis me tuer, se plaignit le reptile en poussant un soupir de soulagement. Pourquoi m'as tu soulevé ?
_Je m'entrainais, répondit simplement Kakarotto. Je n'avais encore jamais vu une tortue qui parle, ni aussi grosse.
_C'est normal, je suis une tortue de mer.
_La mer, répéta l'enfant fasciné. Qu'est-ce que c'est ?
_Tu ne connais pas la mer, s'étonna l'animal à sang froid. Tu es vraiment un garçon de la campagne, il faut sortir un peu. La mer est un endroit merveilleux remplit d'eau et qui s'étend à l'infini. Et c'est ma maison. J'y suis né et j'y ai toujours vécu.
_Alors pourquoi es tu ici ?
_C'est simple. Il y a environ un an, je suis partie à la recherche aux champignons avec d'autres amies tortues mais je me suis perdue. Depuis, j'essaie de regagner la mer. Ce n'est vraiment pas facile, d'autant que j'avance très lentement. Je me demande même si je reverrais mon chez moi un jour.

Tout en prononçant cette dernière phrase, la tortue baissa la tête d'un air triste et résigné. Sa quête était quasiment vouée à l'échec. Elle avançait très lentement comme tous ses congénères et n'était même pas sure de la bonne direction à prendre. Son histoire en aurait ému plus d'un. Mais pas le jeune Sayen. Ce dernier comptait bien l'éliminer. Mais la curiosité le poussa à retarder son geste exécuteur pour poser une question.
_Dis moi, la mer est si belle que ça ?
_Oui, répondit la tortue. Si tu venais avec moi, tu pourrais la voir de tes yeux. C'est un spectacle magnifique.
_D'accord, je veux bien t'accompagner jusque là bas. Mais que me donneras tu en échange ?
_Je ne sais pas. C'est si soudain comme question. Tout ce que tu voudras dans la mesure du possible.
_En réalité, je ne désire qu'une seule chose. Y aurait-il dans la mer une boule de cristal cachée comme celle là ? Si c'est le cas, je veux que tu me l'offres en échange.
Sur ce, Kakarotto sortit de son sac une dragon ball au hasard et la montra à la tortue. Celle ci regarda attentivement l'objet en réfléchissant. Cette boule lui paraissait familière. Elle était persuadée de l'avoir déjà vu quelque part. Soudain, cela lui revint clairement à l'esprit. Comme quoi, sa mémoire n'était pas défectueuse malgré son grand age.
_Oui, affirma t-elle en hochant la tête, il y a bien une boule de cristal identique à celle ci là bas. Je te la donnerais dès que tu m'y auras conduis, c'est promit.
L'enfant sourit. Il n'avait plus qu'à consulter son radar afin de trouver la bonne direction menant à la mer. Une fois cela fait, il chargea la lourde tortue sur son dos et reprit sa route. Commença alors le début d'une longue et pénible marche pour atteindre l'océan. Le poids qu'il portait empêchait au petit garçon de courir et même de marcher vite. C'était une véritable épreuve pour lui mais aussi un excellent entrainement pour développer son endurance et ses muscles. Et puis, une dragon ball était au bout de ses efforts.

Kakarotto marcha de longues heures en trainant la tortue sur son dos. Il suivait un chemin tracé par l'homme, signe qu'il se rapprochait de la civilisation. Cependant, à la fin de la journée, il était encore loin d'être arrivé à destination. Et il sentait que quelqu'un l'observait depuis peu. Ce n'était pas qu'une impression. A l'aide d'une longue vue, un gigantesque ours considéré comme un homme ne perdait rien de ses mouvements.
_Tiens, tiens, fit l'animal. Il porte quelque chose d'intéressant ce gamin.
Peu après, l'inconnu fit irruption sur le chemin et coupa la route aux voyageurs. C'était bien un ours de grande taille au poil roux. Une cicatrice, témoignage d'un violent combat, était dessinée sur son œil gauche. Habillé comme un guerrier des temps anciens, il portait une puissante épée capable de trancher un arbre en deux d'un seul coup. Un véritable monstre en somme qui devait faire régner la terreur dans les environs.
_Dis moi petit, s'exclama t-il à l'adresse de Kakarotto. Tu voudrais bien me donner cette tortue ? C'est mon plat préféré.
_C'est comestible, s'étonna le jeune Sayen.
_Bien sur, presque tout est mangeable dans ce monde. Allez, donne moi cette tortue et je te laisse la vie sauve.
N'importe qui aurait obéit suite à cette menace mais pas Kakarotto. L'enfant avait bien trop d'orgueil et de fierté pour exécuter les ordres de quelqu'un, même d'un géant si impressionnant. Il refusa donc catégoriquement et posa le reptile à terre afin de se préparer à combattre. L'inconnu fut troublé par le courage et la confiance de ce petit garçon. Quel piège cela pouvait-il cacher ?
_Je te préviens, déclara t-il. On m'appelle l'ours brigand et jamais personne n'a osé me résister. Tu crois vraiment qu'un microbe comme toi va me tenir tête.
_Bien sur, répondit le jeune Sayen en s'échauffant. Bon, cessons de parler et commençons le combat, tu veux bien ?

Furieux par l'arrogance de ce qu'il considérait comme un avorton, l'ours brigand leva son épée afin d'en finir du premier coup. Soudain, il abattit son arme. Mais, d'un joli saut en arrière, Kakarotto évita facilement la lame. Surprit, le mastodonte récidiva pour un résultat similaire. Ses attaques ne trouvaient que le vide. Il était bien trop lent pour inquiéter l'enfant.
_Attends un peu, grogna t-il. Je vais t'avoir, ce n'est qu'une question de temps.
Kakarotto s'amusait dans ce petit combat. Après quelques nouvelles esquives, il exécuta un saut périlleux et survola son adversaire pour se retrouver derrière lui. Il se jeta alors dessus et sauta pour lui administrer un sévère coup de pied aérien dans le dos. Le monstre hurla de douleur et lâcha son arme. Il se retourna vers le petit garçon en lui montrant les dents de plus bel. Puis, il essaya de l'attraper à main nue. Le Sayen repoussa sans peine les lourdes pattes griffues et se fraya un chemin jusqu'au ventre de l'ours qu'il toucha d'un remarquable coup de poing. Le brigand en eut le souffle coupé. L'enfant en profita pour l'achever d'un deuxième coup de poing au niveau de la poitrine cette fois ci. Le borgne s'écroula à terre sur le dos.
_Son cœur s'est arrêté, constata le petit garçon après avoir vérifié. Il est mort. Il était faible finalement.
_Je n'en reviens pas, s'exclama la tortue qui avait évidemment tout vu. Tu possèdes une puissance extraordinaire pour un enfant de ton age. Quel est ton nom.
_Je m'appelle Kakarotto.

Sans plus attendre, Kakarotto et la tortue continuèrent leur chemin sans autre incident. Le Sayen marcha encore toute la nuit pour arriver à bon port. Ce n'est qu'au petit matin qu'il renifla une odeur étrange. La tortue reconnut l'air marin, ce qui signifiait que la mer était toute proche. En effet, quelques minutes après, ils débouchèrent sur une plage. L'océan s'ouvrait à eux. C'était la première fois que l'enfant la voyait. Il avait remplit sa mission. Va t-il donc gagner une boule de cristal ? Et que va devenir la tortue ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Wunsung le Lun Sep 12, 2011 5:32

Salut :D

Moi qui n'ai jamais vraiment apprécié DB, je me surprends à aimer cette histoire :)

La suite !!
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Sep 16, 2011 16:09

Merci Wunsung, heureux de te compter parmi mes nouveaux lecteurs :) Voici la suite.

Chapitre 5 : Le maître des tortues

Après plus d'une journée de marche, Kakarotto était enfin arrivé sur la côte. Il découvrait pour la première fois la mer. Jamais il n'avait vu une aussi grande rivière de sa vie. Et malgré tous ses efforts et sa vue aiguisée, il ne parvenait pas à desseller la moindre trace d'une autre rive à l'horizon. Intrigué, il se pencha pour boire un peu. Après avoir porté la tortue sur plus de cent kilomètres et combattu l'ours brigand, il aspirait bien à un peu de repos. C'est alors qu'il cracha soudain toute l'eau qu'il venait d'ingurgiter en toussant.
_Ha, ha, commença à rire la tortue en le voyant. L'eau de mer est particulièrement salée. Elle est presque imbuvable pour des gens comme toi. Les mammifères préfèrent nettement l'eau douce, tu sais.
_Peut être, répondit le Sayen. En attendant, c'est donc là que tu vis ? Je ne vois pourtant ni maison ni terrier. Juste de l'eau à perte de vue.
_Ma maison est la mer, c'est mon élément. Tu sais, je suis peut être très lente sur la terre mais je nage beaucoup plus vite. Cela faisait tellement longtemps que je ne me suis plus baigné. Grâce à toi, je vais pouvoir revivre cette sensation. Merci infiniment.
_Attends un peu, on a fait un pacte. Je ne vais pas te laisser disparaître sous l'eau aussi facilement. Tu dois me donner la boule de cristal que je recherche.
_Bien sur. Et je vais te la ramener. Tu n'as qu'à m'attendre sur la plage, je reviens dans peu de temps, c'est promit.

Sur ce, la tortue marine plongea et disparut dans l'eau. Ne sachant pas quoi faire, Kakarotto décida de s'assoir sur le sable en attendant qu'elle revienne. Il sentait sa force se développer légèrement. Le fait d'avoir porté pendant toute une journée la tortue sur son dos lui avait durcit les muscles. Et même si il était encore loin de pouvoir battre un T Rex, il avait déjà accomplit un pas supplémentaire dans son ascension à la puissance.
Kakarotto n'eut pas à attendre très long. Après environ un quart d'heure, il distingua un rocher mouvant à l'horizon et reconnut la carapace de la tortue. Mais elle n'était pas seule. Elle semblait porter sur son dos un humain et plus précisément un vieillard de petite taille. Une minute plus tard, elle arriva sur la plage. L'homme qu'elle venait de transporter sauta alors de son dos. C'était effectivement un ancien comme le prouvaient sa barbe blanche et son crane dénué de cheveux. Il portait une chemise hawaïenne de couleur orange ainsi qu'un short court tandis que des lunettes noires de soleil cachaient ses yeux. Il tenait aussi un long bâton dans la main droite qui devait lui servir de canne. Enfin, une étrange carapace à la forme de celle des tortues était accroché à son dos à l'aide de bretelles.

_Bonjour, se présenta t-il. Je suis le maître des tortues et on m'appelle Tortue Génial. Il paraît que tu as sauvé mon ami la tortue. Tu mérites d'être récompensé pour ton acte.
Sur ce, le vieillard se tourna vers le ciel. Il s'apprêtait à appeler un quelconque objet volant lorsqu'il fut prit d'une hésitation. Ce petit garçon lui paraissait étrange. Son regard n'était pas celui d'un enfant innocent de son âge. Et puis, il semblait avoir de curieuses intentions, comme si le mal germait en lui. Tortue Génial était un maître pour décerner l'esprit des gens. Afin d'y voir plus clair, il tenta de lire dans les pensées de Kakarotto. Il n'y vit que de profondes ténèbres qui le repoussèrent. Troublé, il ne savait plus quelle attitude adopter.
_Et bien maître, s'impatienta la tortue, qu'attendez vous pour donner sa récompense à ce garçon. Il m'a demandé votre boule de cristal orange que vous portez sans cesse autour du cou.
_Ah oui, s'enquit le vieil homme, ma boule.

Tortue Génial hésita un instant. Il aurait préféré donner un cadeau plus noble à celui qui lui avait ramené sa tortue comme un nuage magique. Mais il sentait que le petit garçon ne tiendrait jamais dessus. Il n'avait pas le cœur pur pour ça. Et, curieusement, l'enfant s'intéressait à sa boule semblable à une perle et ornée de trois étoiles rouges.
_Tu veux vraiment cela, demanda t-il en retirant son collier. J'ai trouvé cette boule il y a plus de cent ans au fond de la mer. Elle ne doit pas avoir beaucoup de valeur. Mais si tu y tiens tant, tu n'as qu'à la prendre.
_Merci, s'écria Kakarotto en récupérant le précieux objet. Ha, ha, cela me fait maintenant quatre dragon balls !
Intrigué, Tortue Génial regarda l'enfant se réjouir sans qu'il n'en comprenne la raison. Malgré tout son savoir, il ne connaissait pas la légende des boules de cristal et encore moins ce que le garçon comptait en faire. Ce dernier venait de récupérer une autre boule. Il pouvait maintenant passer à la seconde phase de son plan. Tuer ce vieillard et cette tortue ridicule qui avait été assez bête pour lui faire confiance.

Toutefois, au moment où le jeune Sayen allait attaquer, un événement inattendu eut lieu et lui coupa son effet. Une mouette qui passait par là allait les survoler. C'est alors qu'on entendit soudain un coup de feu. L'oiseau abattu s'écrasa sur le sable entre Kakarotto et Tortue Génial. Ceux ci se retournèrent et aperçurent un bateau qui venait dans leur direction. Ce n'était pas un navire ordinaire. Son équipage paraissait des plus louches et surtout, un drapeau noir orné d'une tête de mort était accroché à son mat. Le bateau accosta sans problème sur la plage et un homme se montra sur le pont. Contrairement aux autres, il était plutôt bien habillé, tout de rouge vêtu. Il tenait une pipe en bois entre ses dents tandis qu'un bandeau noir cachait son œil gauche. Sa barbe aussi sombre que ses cheveux trahissait son age qui devait osciller entre quarante et cinquante ans.
_Bel endroit pour accoster, déclara t-il. En plus, je vois que nous avons déjà des visiteurs. Hé, vous, là bas ! Donnez moi immédiatement l'argent et les capsules que vous possédez si vous voulez rester en vie !
_Je le reconnais, s'exclama Tortue Génial. C'est Rackham le Rouge, un pirate qui écume les sept mers afin de dépouiller tous ceux qui croisent sa route. Cela fait des années que la police tente de mettre la main dessus.
_Si tu sais qui je suis papy, reprit le corsaire, tu ferais mieux d'obéir et en vitesse. J'appartiens à la lignée des pirates les plus dangereux, descendant direct de Barbe Noire. C'est la première fois que je fais escale dans cette mer du sud mais je constate avec plaisir que ma légende y est déjà perpétrée. Allez, donnez moi tout ce que vous avez sinon mes hommes vous descendrons comme ils l'ont fait avec cette mouette.

Sur la plage, les trois personnages réagissaient de manière différente. La tortue était si terrifiée qu'elle tenta de disparaître sous sa carapace. Quand à Kakarotto, même si il ne savait pas vraiment pourquoi, il s'apprêtait à se battre. Seul Tortue Génial restait étrangement calme face à cette situation. Pourtant, ce n'était pas le bon moment pour se relaxer.
_Je suis désolé mais je n'ai pas de capsules ni d'argent sur moi, répondit-il. Maintenant, tu ferais mieux de passer ton chemin sans discuter.
_Quoi, éructa le pirate qui mordit d'avantage sa pipe sur l'effet de la surprise. Tu oses me donner des ordres ! Vous l'aurez voulu. Mes hommes vont vous abattre comme des chiens. A l'attaque !
Obéissant à leur capitaine, une vingtaine de corsaires sautèrent aussitôt de leur bateau en se balançant à l'aide de cordes et rejoignirent la plage. La plupart étaient des grands costauds que les voyages en mer avaient endurcis. Certains possédaient des fusils ou pistolets comme arme et d'autres seulement des sabres. Quoi qu'il en soit, ils représentaient tous ensemble une armée redoutable.

_Bon, nous allons devoir nous battre, s'exclama Kakarotto en s'apprêtant à dégainer son bâton magique de son dos.
_Laisse petit, intervint Tortue Génial en posant sa lourde carapace sur le sol. Je n'ai besoin de personne pour venir à bout de ces imbéciles.
_Ha, ha, ricana un pirate à tête de cochon, tu crois vraiment qu'un vieillard comme toi est capable de nous battre. Au premier geste suspect, nous ouvrons le feu.
Malgré cette menace, Tortue Génial ne semblait toujours pas impressionné. Il avait pourtant une dizaine de canons pointés sur lui. Soudain, il piqua un sprint endiablé et se retrouva à la vitesse de l'éclair devant celui qui l'avait insulté. Il le plia en deux d'un coup de poing en plein estomac. Puis, il désarma d'une manchette le premier corsaire à côté de lui et le mit à terre d'un superbe taquet à la tête.
_Tirez, hurla Rackham le Rouge resté en haut de son bateau.
Ses hommes obéirent mais ils agirent beaucoup trop dans la précipitation. Tortue Génial se situait déjà au milieu de la bande de vauriens. Il sauta soudain et exécuta un bond de plusieurs mètres pour éviter les balles. Finalement, plusieurs corsaires se tuèrent entre eux. Mais le vieil homme n'en resta pas là. Il enchaina plusieurs coups de poings et de pieds sur d'autres pirates. Une seule attaque lui suffisait pour mettre K.O. un adversaire.

A une dizaine de mètres de là, Kakarotto regardait la scène. Sa bouche à moitié ouverte trahissait sa grande surprise. Il ne s'attendait pas du tout à ça. Ce vieillard à l'apparence si frêle et si fragile mettait une correction à tous les forbans sans même se faire toucher. Comment ceci était-il possible ? Personne ne l'aurait deviné.
_Tortue Génial est avant tout un grand maître des arts martiaux, lui expliqua la tortue qui reprenait peu à peu ses esprits en voyant la situation maîtrisée. Il est même considéré comme l'homme le plus fort du monde.
_Je comprends mieux, lui répondit le Sayen toujours bouche bée devant l'exploit auquel il assistait à l'instant même.

Après deux minutes, Tortue Génial s'était déjà débarrassé de plus de la moitié de la bande. A présent, il esquivait à l'aide de magnifiques acrobaties les sabres de ses ennemis. Les derniers pirates lui couraient après et frappaient l'air sans cesse dans l'espoir de lui couper la tête. Mais le vieillard était bien trop agile et rapide pour eux. Soudain, il joignit ses deux mains et exécuta un mouvement si vif dans le vide qu'il créa un véritable vent l'espace de quelques secondes qui repoussa de plusieurs mètres ses agresseurs. Il en profita pour les endormir en quelques coups de poings. Terrorisé, le dernier corsaire tremblait comme une feuille. Il hésita puis lâcha son épée et courut se réfugier à bord du bateau auprès de son capitaine.
_Je ne les ai pas tué car je respecte la vie humaine, déclara Tortue Génial en désignant les corps inertes qui trainaient sur la plage. Maintenant, tu vas te rendre si tu ne veux pas finir comme tes hommes.

Rackham le Rouge parut hésiter. En vérité, il réfléchissait. Tout en faisant mine de se rendre, il pointa soudain un véritable canon droit sur le maître des tortues. Il commença alors un ricanement strident avant de lancer :
_Ha, ha ! Ce canon est déjà chargé. Au premier mouvement brusque, je n'hésiterais pas à tirer. Et je doute que tu survives à un boulet propulsé à plusieurs centaines de kilomètres/heures, monsieur papy musclé.
Kakarotto grimaça. La situation était dangereuse. Pourtant, Tortue Génial ne s'alarmait toujours pas. Sans dire un mot, le vieillard joignit ses deux mains au niveau du haut de sa cuisse droite et commença à se concentrer. Ses veines ressortaient tandis qu'il prononçait quelques syllabes. Quatre pour être précis.
_C'est la technique du kaméhaméha, reconnut Kakarotto.
Effectivement, c'était bel et bien cette attaque. Soudain, sans prévenir, Tortue Génial pointa ses mains en avant et libéra une puissante rafale d'énergie bleue. Le spectacle était magnifique. Rackham le Rouge n'eut pas le temps de réagir qu'il fut désintégré avec son canon tandis que le bateau prenait feu. La puissance de cette technique était vraiment phénoménale.
_Une bonne chose de faite, s'exclama Tortue Génial qui paraissait quelque peu essoufflé après le remarquable combat qu'il venait de mener. Ce pirate ne nuira plus désormais.

Effectivement, Rackham le rouge appartenait maintenant à de l'histoire ancienne. Mais son intervention surprise avait beaucoup fait réfléchir Kakarotto. Le jeune garçon avait pu découvrir la force de Tortue Génial et nul doute qu'elle était supérieure à la sienne. Mieux valait donc ne pas l'affronter pour le moment. Aussi, contrairement à sa nature Sayenne qui le poussait à tuer tous ceux qu'il rencontrait, l'enfant décida d'en rester là pour le moment. Il prit donc congé de la tortue et du vieil homme pour reprendre sa route tout en se jurant de devenir un jour plus puissant que ce dernier. Mais pour le moment, il devait plutôt se concentrer sur son prochain objectif, la cinquième dragon ball.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Oct 07, 2011 12:39

Chapitre 6 : Le premier génocide

Au cours de son aventure précédente, Kakarotto avait obtenu sa quatrième boule de cristal. Il avait surtout pu voir de ses propres yeux la force de Tortue Génial. Voilà donc jusqu'où les humains étaient capables d'aller. En dépit de son grand age, le vieil homme maître des tortues était parvenu à vaincre sans difficulté un équipage entier de pirates armés jusqu'aux dents. De plus, il avait pratiqué la merveilleuse technique du kaméhaméha qui permettait de matérialiser l'énergie vitale en une boule de feu.
Ce n'était pas la première fois que Kakarotto assistait à un tel spectacle. Tortue Génial lui rappelait beaucoup son grand père adoptif, Sangohan. Tous les deux étaient des vieillards encore en grande forme. Étonnamment, ils employaient exactement les mêmes mouvements au combat et savaient tous deux pratiquer le kaméhaméha. La seule différence était que le maître des tortues semblait encore plus puissant.
Quoi qu'il en soit, Kakarotto savait qu'il ne pouvait rien contre eux. Si il ne s'était pas transformé en oozaru une nuit de pleine lune, il vivrait encore sous l'autorité de Sangohan aujourd'hui. Et ça, il ne le supporterait pas. Il voulait devenir le plus fort, réussir à vaincre tout le monde, et ceci sans transformation si possible. Il ne tenait surtout pas à dépendre de la pleine lune. On ne savait jamais, elle pourrait très bien un jour ne plus exister.

De plus, Kakarotto s'était prit d'une passion soudaine pour le kaméhaméha. Celui qui pratiquait cette technique si belle et si puissante était quasiment sur de remporter tous ses combats. Et, dans certaines situations, notamment lorsque l'adversaire était loin, elle permettait de le frapper même à distance. Pour devenir le meilleur, le jeune Sayen avait comprit qu'il devrait apprendre à maîtriser cette attaque. C'est la raison pour laquelle il décida de s'entrainer tous les jours jusqu'à ce qu'il soit en mesure de produire une boule de feu.
Malheureusement pour lui, sans maître adéquat, cet objectif se révélait presque impossible à réaliser. Il ne savait pas du tout comment faire. Devait-il répéter le même geste des centaines de fois jusqu'à projeter quelque chose ? Était-ce une pure question de concentration ou de puissance ? Avait-il assez de force et d'énergie en lui pour utiliser cette attaque ? Pour la première fois, il se prit à regretter d'avoir tué Sangohan. Son vieux grand père lui avait tout de même apprit pas mal de choses et lui aurait sans doute enseigné un jour le secret de la force suprême. Oui, il l'avait peut être bien tué trop tôt sans avoir eu le temps de parachever sa formation et devait maintenant s'entrainer tout seul. Chose difficile pour un enfant.

Cela faisait déjà plus de deux semaines que Kakarotto avait quitté sa vallée perdue afin d'explorer le monde. Jusque ici, il vivait tel un vagabond en marchant pratiquement sans cesse à la découverte de nouveaux horizons, seulement guidé par le radar des dragon balls. Et, bien que marchant simplement presque tout le temps, il avait déjà parcouru une bonne distance qui se traduisait par plusieurs centaines de kilomètres. Comme d'habitude, il tuait presque tous les animaux qu'il rencontrait et chassait pour se nourrir. Les soirs avant de s'endormir et parfois les matins en se réveillant, il s'entrainait un peu en donnant des coups de poings dans le vide, maniant le bâton magique ou bien encore en reproduisant la pose de Tortue Génial pour le kaméhaméha, sans succès. Jusque ici, il n'avait encore quasiment rencontré aucun humain. Mais cela allait bientôt changer.

Par un beau matin, il fut réveillé aux aurores par le cri d'un oiseau. Bien que n'ayant aucune idée de l'heure, il savait qu'il était temps pour lui de se lever et de reprendre sa route. Le loup qu'il avait mangé la veille au soir lors d'un feu de camp l'avait rassasié. Il se sentait d'attaque pour cette nouvelle journée.
Comme d'habitude, Kakarotto commença cette journée par vérifier si ses quatre dragon balls se trouvaient toujours bien dans son sac. Ensuite, il consultait son radar volé à Bulma afin de voir si une boule ne se trouvait pas dans les parages. Et aujourd'hui, il touchait le jackpot. En effet, l'écran du détecteur spécial affichait un point jaune pas très loin de lui. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. Une boule de cristal se trouvait dans les parages. Enthousiasmé par cette idée, le jeune Sayen marcha aussitôt dans la direction indiquée.

Quelques heures plus tard, Kakarotto arriva à un village. Le petit garçon ne put retenir un hoquet de surprise. C'était la première fois qu'il voyait autant de maisons les unes à côté des autres. D'ailleurs, celles ci avaient une architecture très différente de la sienne. Leurs toits étaient circulaires et elles semblaient toutes identiques à quelques détails près. Les pavés des rues remplaçaient la terre et l'herbe. De toute évidence, cet endroit était habité. Et pourtant, il n'y avait pas âme qui vive à l'horizon.
_C'est bizarre, réfléchit l'enfant en regardant tout autour de lui. Je sais pourtant que les humains vivent dans les maisons et non dans les grottes. En plus, je sens des présences toutes proches. Où peuvent-elles bien être ?
Décidé à en savoir plus, Kakarotto commença à explorer le village. Mais après en avoir fait le tour, il ne voyait toujours rien bouger. Et pourtant, il sentait que des yeux l'observaient. Afin d'en avoir le cœur net, il choisit une maison au hasard et entreprit d'en enfoncer la porte d'un coup de poing. C'est alors qu'il découvrit dans la pièce d'entrée une famille entière recroquevillée sur elle même. L'homme de la demeure, munit d'un fusil, pointa aussitôt son arme sur l'enfant.
_Allez vous en Oolon, s'écria t-il, vous n'êtes pas le bienvenu ici !
_Qu'est-ce que vous racontez, demanda le Sayen en faisant un pas en avant.
Trop tard. Terrifié, l'homme appuya sur la gâchette et un coup de feu partit, renvoyant Kakarotto en arrière à l'extérieur de la maison. L'enfant qui ne s'attendait pas du tout à ça devint furieux. Il se releva vite sans éprouvé la moindre gêne. A croire que cette balle qu'il avait reçu ne lui avait quasiment fait aucun mal.
_Oh non, constata le père de famille en tremblant tandis que le canon de son fusil fumait encore, je ne l'ai pas eu.

Suite à son échec, l'homme ne savait plus quoi faire. A la surprise générale, il se mit à genoux et commença à implorer la clémence de Kakarotto qu'il appelait étrangement Oolon. Stupéfait, le Sayen remplaça sa colère pour de la curiosité. C'est alors que tous les habitants du village arrivèrent sur la place et l'entourèrent. Les plus courageux étaient munis d'armes diverses mais tremblaient tout autant que les autres.
_Je ne suis pas Oolon. Je m'appelle Kakarotto. Pourquoi vous cachiez vous de cette façon ?
_Tu n'es pas Oolon, répéta un villageois sur un ton de surprise et de soulagement. C'est vrai qu'il vient plus tard d'habitude. Mais alors, que fais tu ici ?
_Je suis à la recherche d'une boule de cristal. En avez vous une qui ressemble à celle ci ?
Sur ce, l'enfant sortit de son sac une de ses dragon balls afin de la montrer aux villageois. Bien entendu, il voulait les tuer. Mais avant, il convenait mieux de les laisser lui donner la boule qu'ils possédaient. Cela lui éviterait de se fatiguer à chercher. Comme personne ne semblait avoir déjà vu un objet pareil auparavant, une vieille dame de petite taille s'avança.
_Moi je possède une boule orange semblable à celle ci, affirma t-elle. C'est ma grand mère qui l'a trouvé quelque part il y a très longtemps. Je veux bien te la donner petit mais à une condition. Il faut que tu nous débarrasses d'Oolon.
_Oui, approuva un villageois. Tu es tout petit mais très costaud. Vois tu comment tu as enfoncé cette porte tout à l'heure ? Même les balles ne te font rien. Tu es le seul qui puisse nous délivrer, le sauveur que nous attendons depuis si longtemps.
Kakarotto sourit et réfléchit un instant. Bien sur, il aurait pu prendre la dragon ball par la force mais cet Oolon l'intriguait. On le disait redoutable et presque invincible. Un challenge intéressant à relever pour le jeune Sayen. Il décida finalement d'accepter le marché qu'on lui proposait. De toute manière, rien ne l'empêchait de tuer les villageois plus tard une fois tout cela terminé.
_Et où puis-je trouver cet Oolon qui vous fait si peur, demanda t-il.
_Il doit justement venir ici aujourd'hui, lui expliqua un villageois. Vois tu, Oolon est capable de se transformer en n'importe quoi. Nous avons donc cru en te voyant que c'était lui qui arrivait. Il se sert de son pouvoir afin de nous terroriser et d'enlever les jeunes filles de notre village. Il en a déjà kidnappé plusieurs et personne ne sait ce qu'elles sont devenues. Il a dit qu'il tuerait tout le monde si quelqu'un essayait de lui résister ou de le suivre. Il ne devrait plus tarder à présent.

Un bruit de pas lourd salua cette dernière phrase. Le signe que quelqu'un de grand et d'imposant était sur le point d'arriver. Cette fois ci, ce ne pouvait être qu'Oolon. Tout le monde se retira à toute allure dans sa maison respective sans oublier de barricader ses portes et fenêtres. Seul Kakarotto resta sur la place à attendre son adversaire. C'est alors qu'il vit soudain un géant surgir devant lui. Le colosse mesurait bien 2 m 50. Il portait un pagne un peu à la manière de Tarzan qui distinguait un torse et des bras assez musclés. Sa tête était un vilain mélange de cochon et d'homme avec deux étranges cornes. Il tenait à sa main droite une gigantesque massue de la taille d'un homme. Il ressemblait ainsi à une créature sortie tout droit des enfers.
_C'est toi Oolon, demanda Kakarotto nullement impressionné par la taille et l'apparence du nouveau venu.
_Oui c'est moi, répondit le géant. Mais toi, qui es tu ? Et pourquoi la fille que j'ai commandé hier ne se trouve pas ici ? J'exige des explications sur le champs !
_Je m'appelle Kakarotto et on m'a dit que tu étais quelqu'un de très fort. C'est parfait pour mon entrainement. Je vais t'affronter et te tuer.
_Me tuer. Ha, ha, tu es tout petit mais tu possèdes un sacré sens de l'humour ! Maintenant, ramènes moi immédiatement la fille que je désire et je voudrais bien alors oublier tes paroles.
_Voilà tout ce que tu auras, s'écria l'enfant en s'élançant sur son adversaire pour lui donner un coup de poing dans le ventre.

L'attaque avait été aussi puissante que rapide. Le géant n'avait même pas eut le temps de se protéger qu'il se pliait en deux de douleur en se tenant l'estomac. Pour un peu, il se serait évanouis. Furieux, il brandit sa massue afin de frapper celui qui avait osé s'en prendre à lui. Mais le jeune Sayen était bien trop rapide et il évita chaque coup de la lourde arme à l'aide de jolis bonds. De toute évidence, Kakarotto n'avait rien à craindre du colosse.
Voyant qu'il n'arriverait à rien ainsi, Oolon décida de se transformer. Un nuage de fumée blanche l'enveloppa tout entier. La seconde d'après, il était devenu un puissant taureau encore plus impressionnant que ceux utilisés dans les corridas. Pourtant, le petit garçon ne semblait toujours pas avoir peur du tout.
Oolon parut hésiter. Comment pouvait-on ne pas avoir peur de ses transformations ? Cela ne pouvait être qu'un gros coup de bluff de la part de l'enfant. Il décida de le charger afin de l'encorner. Mais Kakarotto s'attendait à ça. Il avait déjà affronté des buffles dans sa vallée et savait comment s'y prendre. Il tendit ses mains en avant et parvint à arrêter la charge du monstre par la seule puissance de ses bras. Un vrai tour de force.
_C'est bizarre, remarqua le Sayen, tu ne sembles pas si fort que ça. J'ai déjà affronté des animaux bien plus dangereux.

Oolon déglutit. Ce gamin n'était pas normal. Quoi qu'il en soit, il venait de comprendre qu'il ne pouvait rien contre lui. Affolé, il décida de prendre la fuite et se transforma en oiseau afin de s'envoler. Kakarotto grogna. Comment le rattraper à présent ? C'est alors qu'il repensa à la technique du kaméhaméha. Il s'y entrainait depuis des jours. Qui sait, avec de la chance ?
Sur ce, l'enfant joignit ses mains sur le côté et exécuta la pause fétiche de cette technique sans en oublier les paroles. Et soudain, il lâcha tout en avant. Jusque ici, cela n'avait jamais fonctionné. Mais il se produisit un miracle. Un rayon bleu émergea des mains de l'enfant, rattrapa Oolon et le désintégra en quelques secondes. Kakarotto se sentit fatigué après cet exploit. Mais il venait de réussir. Enfin, il maîtrisait cette fameuse attaque, même si son kaméhaméha n'était rien comparé à celui de Tortue Génial. Le reste n'était plus qu'une question de pratique et d'entrainement mais le plus dur était fait.

Tout le village avait assisté à ce bref combat et sortait maintenant sur la place en exulte afin d'applaudir son sauveur. La vieille dame donna sa dragon ball à Kakarotto. C'était la boule à six étoiles. Le petit garçon possédait désormais cinq des sept reliques magiques et approchait de son but.
_C'est dommage que tu ais tué Oolon, regretta un homme. Si on l'avait capturé, il aurait pu nous conduire à son repaire. Nous aurions alors peut être retrouvé nos filles.
_Cela n'a aucune importance, répondit Kakarotto avec un sourire sadique, puisque je vais maintenant tous vous tuer.
Les villageois déglutirent suite à cette annonce. Ils n'en croyaient pas leurs oreilles. Et pourtant, ils avaient très bien compris. Sans prévenir, le Sayen se rua sur eux et les exécuta avec de simples coups de poings et de pieds chacun. Il n'épargna personne, pas même les enfants ni la vieille dame qui lui avait donné sa boule de cristal. En quelques minutes, il accomplit un véritable carnage et ne fit qu'une bouchée du village. Il commettait là son premier génocide. Nul doute que des dizaines d'autres suivront bientôt. En attendant, Kakarotto se sentait merveilleusement bien. Il avait tué des gens, maîtrisé le kaméhaméha et trouvé une dragon ball. Une journée excellente pour lui !
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar tenma le Lun Oct 10, 2011 16:56

loup c'est trop long d'attendre...QUand est ce qu'on arrivera enfin aux chapitres que tu avais posté avant que le forum soit piraté???
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Lun Oct 10, 2011 17:51

Ouep, tu pourrais reposter deux chapitres par semaine le temps de revenir là où nous nous étions arrétés.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
Neko Powaa !!!ImageImageImage
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mer Oct 12, 2011 13:45

Je comprends votre impatience. Le problème, c'est que depuis ma rentrée à la fac, j'ai moins de temps pour écrire. Mais bon, il est vrai que j'ai tout de même déjà produis 46 chapitres de DBBK (dont 35 de publiés avant). Je pense donc pouvoir me permettre de vous satisfaire. Voici donc la suite. J'essayerais de vous mettre également un chapitre de DBK dans la soirée.

Chapitre 7 : Yamcha, le bandit du désert

Une semaine s'était écoulée depuis que Kakarotto avait accomplit son premier génocide en exterminant tout un village. Depuis, il n'avait plus croisé d'humains sur sa route et attendait avec impatience le moment où il en rencontrerait d'autres. Il ne savait pas vraiment pourquoi mais l'homme était sa proie préférée. Un animal devinait vite qu'il était vaincu et se laissait mourir. Mais un homme, lui, gardait toujours une lueur d'espoir dans les yeux de pouvoir continuer à vivre. Et le Sayen adorait justement éteindre cette lueur à l'image des grands prédateurs.

Afin de poursuivre sa route le plus rapidement possible en direction de la sixième dragon ball, Kakarotto avait décidé de se construire un radeau et de suivre une rivière qui s'étendait sur des kilomètres. Cette astuce lui avait permise de parcourir une longue distance assez rapidement et, même si il ne possédait pas un bateau à moteur, il circulait toujours très vite pour un petit garçon. Mais, après s'être fait porté sur le courant du fleuve pendant trois jours, l'enfant dut abandonner son embarcation pour se rapprocher de la boule de cristal.

Toujours guidé par son radar, l'enfant continuait sa route en direction du nord et pénétra dans un désert rocailleux. C'était la première fois qu'il découvrait un endroit aussi aride. Hormis quelques oiseaux qui survolaient les environs, aucun animal ne vivait dans cette contrée bien trop chaude pour permettre la moindre végétation. Cela faisait déjà une journée entière que Kakarotto marchait dans cet enfer brulant. Il avait faim et il avait soif. Même son odorat surdéveloppé ne lui avait pas permise de détecter une quelconque proie bonne à manger. Déjà que les poissons de la rivière n'étaient pas très consistants. Le Sayen risquait de s'écrouler de fatigue si il ne trouvait pas quelque chose à se mettre sous la dent dans les prochains jours. Quand à l'eau, ce n'était même pas la peine d'en parler. Il se maudit de ne pas avoir eu la présence d'esprit de se munir d'une gourde. Mais il était maintenant trop tard pour reculer. Il fallait avancer, toujours avancer en espérant que la chance soit de son côté.
_Je pourrais peut être lancer un kaméhaméha sur ces oiseaux, réfléchit l'enfant en levant la tête. Mais ils sont si hauts dans le ciel que je risque de les louper. Et je n'ai droit qu'à une seule tentative.
Depuis que Kakarotto avait apprit à maitriser le kaméhaméha, il se sentait plus fort. Lorsqu'il naviguait, il avait essayé cette technique sur l'eau. Un banc de poisson entier s'était alors vu projeté sur son radeau. Pas de doute, cette attaque était géniale. Mais elle avait le défaut de demander beaucoup d'énergie. Et le petit garçon ne pouvait se permettre d'en gaspiller dans de vaines tentatives étant donné sa situation.

Tout en continuant sa route, le jeune Sayen ne s'en doutait pas mais il était depuis peu observé. A quelques centaines de mètres de sa position, sur un rocher qui permettait de dominer tout le désert environnant, un petit chat bleu et blanc le regardait avec attention à l'aide d'une longue vue. Soudain, l'animal baissa son objet pour afficher un large sourire un brin coquin et malicieux. Puis, il rentra dans le rocher creux en lévitant dans les airs au lieu de courir. A n'en pas douter, ce félin devait avoir quelque chose de magique.
L'imposant rocher creux était formé un peu à la manière d'une caverne qui donnait lieu dans une seule grande pièce. Peu meublée et privée de presque toute décoration, elle offrait beaucoup de place à ceux qui y vivaient. En ce moment même, un jeune homme effectuait d'ailleurs quelques pompes sur le sol. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Ses habits semblables à ceux des guerriers anciens distinguaient des bras musclés et puissants. L'individu devait probablement être doté d'une grande force physique. Il portait une très courte cape de couleur orange tandis que sa longue chevelure noire descendait jusqu'aux épaules.
_Vingt huit, comptait-il en réalisant son exercice, vingt neuf...
_Yamcha, l'interrompit le chat, arrête ton entrainement. Nous avons de la visite.
_Ah bon Plume, répondit le beau jeune homme en se relevant. Cela va nous changer un peu. Qui vient donc par ici ?
_Je n'ai vu qu'un petit garçon. Il porte un sac en baluchon sur le dos, j'ai pensé qu'il contenait peut être quelque chose de précieux.
_Tu as raison, les touristes sont tellement rares dans le coin. Prépare mes affaires, nous allons rendre une petite visite à ce gamin.

Pendant ce temps, Kakarotto avait décidé de s'octroyer une pause de quelques minutes afin de reprendre son souffle. C'est alors qu'il entendit soudain un bruit de moteur comparable à celui de la voiture de Bulma lorsque la jeune fille lui avait rendu visite dans sa vallée. Mais ce n'était pas le même genre de véhicule. L'enfant tourna la tête et aperçut une sorte de moto des neiges qui glissait sur le sable en sa direction. Quelques secondes plus tard, Yamcha et Plume arrivèrent à destination et sautèrent de leur véhicule secouant.
_Bonjour, se présenta le jeune homme qui avait accroché un sabre à sa ceinture en sortant de chez lui, je m'appelle Yamcha et je suis le roi du désert. Lui, c'est Plume, mon associé.
_Salut, compléta le petit chat volant qui restait tout de même prudemment derrière son ami.
_Tu as voulu traverser ce désert mais tu ne sais pas qu'il m'appartient, reprit Yamcha en souriant. Je ne te laisserais donc passer que si tu me donnes de l'argent, des capsules ou un quelconque objet qui ait de la valeur.
_Mais tu es un voleur, remarqua Kakarotto.
_Effectivement. Nous restons ici des jours en attendant que quelques fous comme toi passent par ici et croisent notre chemin. Allez petit, donne moi maintenant ce que je t'ai demandé sinon je n'hésiterais pas à me montrer méchant envers toi et à employer la manière forte.

Le jeune Sayen réfléchit. En temps normal, il aurait adoré se battre contre un humain. Mais, affaiblit par la faim et la soif, il n'était pas trop d'humeur à lutter aujourd'hui. Et pourtant, il allait devoir y être contraint pour protéger ses biens. Jamais il ne laisserait quelqu'un s'emparer de ses dragon balls ni de son bâton magique. Il se prépara donc et posa son sac pour se mettre en position de combat.
_Ha, ha, ricana Yamcha en l'imitant, tu n'espères quand même pas me faire peur. Puisque tu ne veux pas obéir, nous allons jouer un peu tous les deux.
Plume recula de quelques mètres pour laisser de la place aux deux combattants. Ces derniers s'observèrent plusieurs secondes en demeurant figés comme des statues. Yamcha croyait n'avoir à faire qu'à un gamin ordinaire. En conséquence, il n'avait même pas prit la peine de dégainer son épée. Quand à Kakarotto, il ne pensait pas vraiment devoir batailler contre cet homme vu la faiblesse de tous ceux qu'il avait tué récemment. Les deux se trompaient. Ce match allait s'avérer splendide et difficile. Un vrai duel d'art martiaux.

Yamcha décida de prendre les devants. Il fonça sur sa cible et tenta de lui donner un coup de pied latéral. D'un bond, l'enfant évita l'attaque et riposta aussitôt par un coup de poing à la poitrine avant même de retoucher le sol. Le bandit du désert para l'assaut de justesse avec sa main gauche. Kakarotto n'en resta pas là et tenta un autre coup de poing avec son bras libre. Il percuta le ventre du voleur. Ce dernier émit un petit cri de douleur mais parvint à trouver la force de se contenir et de frapper son adversaire d'un puissant coup de pied.
Les deux combattants en restèrent là pour ce tout premier round. Chacun des deux était stupéfait. Leur adversaire se révélait bien plus coriace que prévu. Un temps décontenancé, Yamcha se reprit. Il sourit même de nouveau afin de soulager son compagnon Plume qui commençait à s'inquiéter.
_Tu pratiques les arts martiaux on dirait, déclara t-il au Sayen. Intéressant. Tu es petit mais rapide et tu cognes assez fort. Hé, hé, enfin un test à mon niveau.
Kakarotto s'était déjà repositionné en garde. Il ne perdait pas de temps en paroles inutiles. Bien que fatigué, il était ravi de disputer ce combat. Comme tous les Sayens, il adorait se battre, et particulièrement contre de puissants adversaires. Et là, il était servit. Il devait juste faire attention à ne pas se laisser submerger par la faim qui le tenaillait de plus en plus.

Yamcha reprit l'offensive. Cette fois ci, il tenta un direct du droit que Kakarotto évita en se baissant. L'enfant sauta aussitôt après et parvint à percer la défense de son ennemi en lui donnant un bon coup de pied au menton. Le bandit du désert tomba en arrière mais se releva vite. Puis, il s'élança de nouveau et plongea sur le petit garçon. Surprit par une telle vitesse d'exécution, le jeune Sayen encaissa un coup de poing au ventre qui le renvoya en arrière. Il réussit à se maintenir au sol de justesse.

A l'issue de ces deux premiers rounds, il paraissait clair que les deux adversaires étaient de forces égales. Aucun des deux ne parvenait à se démarquer et à prendre l'avantage. Agacé d'être tenu en échec par un si petit enfant, Yamcha décida de passer aux choses sérieuses. Il se remit en garde mais dans une position légèrement différente de celle de tout à l'heure.
_Je vais te révéler ma botte secrète, annonça t-il d'une voix triomphante. Prends garde car personne n'a jamais résisté à ma technique du loup !
Sur ce, Yamcha chargea son adversaire une nouvelle fois mais avec beaucoup plus de vitesse et de hargne. Il lui décocha tout d'abord un fulgurant coup de pied latéral en pleine tête avant de le mitrailler de coups divers. Ses doigts étaient positionnés comme une mâchoire de fauve, tant et si bien que le jeune Sayen avait l'impression qu'un loup le mordait et le frappait en même temps. Il ne pouvait en aucun cas parer ces attaques. Soudain, le bandit décida d'en finir. Il joignit ses mains comme pour exécuter le kaméhaméha mais en avant, de façon à projeter le petit garçon loin en arrière. Kakarotto vint percuter de plein fouet un rocher qui se fissura sous le choc.
_Bravo Yamcha, le félicita Plume. Ta technique du loup ne rate jamais.
_Bien entendu, répondit le brigand avec une fausse modestie. Personne ne peut me battre.
_Tu crois ça, rugit Kakarotto en se relevant tant bien que mal. Attends un peu, tu vas gouter de mon kaméhaméha !

Le jeune homme blêmit. Non seulement il n'aurait jamais pensé voir le petit garçon se relever, mais en plus ce dernier s'apprêtait à pratiquer l'attaque la plus puissante qu'il connaissait. La technique de Tortue Génial était en effet devenue une légende de par le monde et un seul homme était connu pour la maîtriser. Et voilà que cet enfant sortit de nulle part disait savoir l'exécuter lui aussi. Il y avait de quoi être inquiet.
Malheureusement, Kakarotto avait été plus amoché qu'il ne le croyait par cette technique du loup. De plus, il était maintenant affamé et assoiffé. En conséquence, il lui manquait trop de force pour réaliser cette attaque et il ne put produire qu'un minuscule rayon d'énergie qui ne dépassa pas la paume de ses mains. En voyant cela, Yamcha poussa un grand ouf de soulagement.
_Ha, ha, se moqua t-il, c'est donc ça le kaméhaméha ! On dirait bien que tu as voulu me jouer un tour de bluff mais ça ne prend pas. Je vais maintenant te réduire en bouillie.
Le jeune Sayen était fou de colère. C'était la première fois qu'on se moquait ainsi de lui et qu'il se sentait humilié. Il aurait tant aimé avoir un niveau d'énergie convenable pour montrer à ce brigand ce dont il était réellement capable. Malheureusement, il était maintenant épuisé. Il ne trouva même pas la force de parer les prochaines attaques du voleur et s'écroula finalement sur le sol, inanimé.
_Bravo Yamcha, s'écria Plume, tu l'as vaincu !
_Cela n'a pas été aussi facile que prévu mais qu'importe, répondit le jeune homme en fouillant le sac de Kakarotto. Voyons maintenant ce que ce gamin avait sur lui.

Yamcha fouilla attentivement mais parut déçu. Il ne trouva que cinq boules de cristal orange sans valeur. Ce n'était même pas des bijoux. Pourtant, Plume les regarda attentivement. Ces sphères ornées d'étoiles lui rappelaient quelque chose très vaguement mais il ne parvenait pas à se souvenir quoi. Le reste n'était pas plus intéressant. Un bâton et un étrange objet qui devait servir de montre.
_Dire que je me suis donné tout ce mal pour ça, pesta le voleur en remontant sur son véhicule. Rentrons Plume, il n'y a rien à voler ici.
Le chat obéit et les deux voleurs regagnèrent leur repaire en laissant à Kakarotto toutes ses affaires. Malgré sa force, le petit garçon venait d'être vaincu. Parviendra t-il à dénicher quelque chose à manger ? Se vengera t-il de sa première défaite ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Oct 28, 2011 13:10

Chapitre 8 : Le souhait de Yamcha

Combien de temps Kakarotto resta t-il ainsi évanoui dans le désert ? Une heure ? Deux heures ? Quoi qu'il en soit, lorsqu'il se réveilla, il faisait déjà nuit. La température avait beaucoup baissé et l'enfant se surprit à avoir froid. Il souffrait également de la famine. Il leva la tête vers le ciel étoilé dans l'espoir d'y percevoir la lune. Pas de chance, celle ci n'était pas pleine. Le petit garçon ne pourrait donc pas se transformer aujourd'hui. Il soupira. Enfin, il fouilla dans son sac et constata que toutes ses affaires étaient là. Ses boules de cristal, son radar ainsi que son bâton magique, rien ne manquait.
_Ces voleurs ne devaient pas connaître les dragon balls, en déduit-il. En tout cas, ils vont me le payer. Ils ont osé me battre. Je vais les retrouver et leur faire payer au centuple ce qu'ils m'ont faits. On ne se moque pas impunément de Kakarotto !

Le jeune Sayen était furieux. Il venait de subir là sa première défaite. Et même si celle ci était en partie due à la faim, elle n'en était pas moins humiliante. Voilà une leçon à retenir : ne jamais combattre le ventre vide. En attendant, l'enfant devait remplir son estomac au plus vite. Il commença donc à humer l'air. Si il n'avait sentit aucune proie potentielle le jour, il n'en serait peut être pas de même la nuit. Il se concentra au maximum en essayant de faire le vide autour de lui. Finalement, il parvint à déceler quelque chose. Un cri de rapace dans la même direction confirma son impression. Il se dirigea donc à l'endroit indiqué.

Un quart d'heure plus tard, Kakarotto arriva devant un immense rocher aux allures de montagne. Il était encore bien plus grand que le repaire de Yamcha et devait atteindre les cent mètres de hauteur. L'enfant n'en distinguait même pas le sommet. Mais qu'importe, il devrait y grimper afin de trouver de la nourriture. C'était sa seule solution pour ne pas mourir de faim.
En temps normal, l'ascension aurait été un jeu d'enfant pour le petit garçon. Mais celui ci était si affaiblit qu'il éprouvait de grandes difficultés à passer chaque mètre. Seule sa faim le poussait à aller au bout, d'autant plus que l'odeur se précisait. Enfin, après un nouveau quart d'heure d'efforts intenses, il atteignit le sommet. Il y découvrit alors ce qu'il pensait. Un nid gigantesque dans lequel reposaient pas moins de cinq œufs, pesant bien cinq kilogrammes chacun.
Rarement le jeune Sayen n'avait été aussi content de voir des œufs ainsi offerts. Sans plus attendre, il les ouvrit et les mangea en un temps record. Une fois sa dégustation terminée, il se sentit rompus mais aussi très fort. A présent, il allait sauter de la montagne et rejoindre la terre ferme lorsqu'il entendit un nouveau cr perçant à travers le ciel. Un vautour surgit soudain à l'horizon et plongea en piqué pour se poser au sommet du rocher. Il mesurait bien deux mètres d'envergures. Son regard furieux ne pouvait signifier qu'une chose. C'était son nid que Kakarotto avait attaqué.
_Tu veux te battre, s'enquit l'enfant. Aucun problème maintenant. En garde !
Bien que d'habitude charognard, le rapace voulait bien faire une exception pour le petit garçon. Il lança son cou en avant afin de l'écorcher d'un grand coup de bec. D'un pas en arrière, le jeune Sayen évita l'attaque. Par chance, le sommet était assez large pour permettre quelques esquives. Kakarotto répliqua en sautant sur le vautour à la vitesse de l'éclair. Il lui saisit le cou des deux mains et lui brisa la nuque d'un mouvement sec. Un geste ferme et assez facile pour le petit fils de Sangohan de nouveau en pleine forme.

Pendant ce temps, de retour à leur repaire, Yamcha et Plume mangeaient leur repas du soir assez bref. Le silence régnait dans la demeure et on devinait qu'ils étaient déçus de leur escapade. Pour une fois que quelqu'un traverse ce désert, il fallait que ce soit un petit garçon sans argent. Quel manque de chance.
_J'ai livré le plus difficile combat de ma vie, maugréa Yamcha entre deux bouchées de riz. J'ai même du employer ma technique du loup. Et tout ça pour rien. Cela me dégoute.
_Ne désespère pas Yamcha, le consola Plume. Tu sais, ce garçon transportait des choses étranges qui m'intriguent. Plus j'y réfléchis et plus ses boules de cristal jaunes me rappellent quelque chose. Attends un peu, je vais vérifier.

Sur ce, le chat s'envola et prit de la bibliothèque du repaire un livre ancien qui faisait sa taille. Il parvint tant bien que mal à le porter à bout de bras jusqu'à la table. Puis, il l'ouvrit et feuilleta les pages rapidement jusqu'à trouver ce qu'il cherchait. Sur la page 197 de l'œuvre était dessinée des boules de cristal oranges semblables à celles de Kakarotto. Un texte explicatif se situait en dessous et racontait l'image.
_Qu'est-ce que c'est, demanda Yamcha en se penchant pour mieux voir la page en question.
_Je m'en doutais, triompha Plume. Oui, je savais bien que j'avais déjà vu ces boules de cristal quelque part. Yamcha, écoute moi bien. Tu ne vas pas en croire tes oreilles. Ces boules étranges sont en fait des reliques magiques appelées les dragon balls. Il en existe un total de sept réparties autour du monde.
_Elles doivent avoir de la valeur auprès des collectionneurs, s'enthousiasma le bandit.
_Bien plus Yamcha, bien plus. Comme je te l'ai dis, ce sont des boules magiques. Et lorsqu'on les réunit toutes les sept, il paraît qu'un dragon sacré apparaît. Cette créature aurait le pouvoir d'accorder alors n'importe quel vœu.
_Allons, ce n'est qu'une légende. Ce livre que nous avons volé à un vieux brocanteur en est remplit. C'est un peu comme le Saint Gral ou la fontaine de jouvence.
_Je n'en suis pas aussi sûr que toi. N'oublies pas que nous avons vu ces boules tout à l'heure. Elles sont identiques au dessin. Pour moi, il n'y a pas de doute possible. Cette légende est vraie. D'ailleurs sinon, pourquoi un enfant comme ça les réunirait-il ? Et pourquoi est-il venu ici ? Une dragon ball se cache peut être dans notre désert depuis des dizaines d'années.

Le jeune homme resta pensif deux secondes. D'ordinaire, il n'accordait aucune crédibilité aux récits moyenâgeux de ce genre, préférant se baser sur du concret. Mais cette légende paraissait si réelle. Et puis, il avait vu ces boules de cristal. Ce ne pouvait être une coïncidence. Un éclair brilla dans ses yeux. Il s'exclama soudain :
_Tu as raison Plume ! Ce gamin possède un inestimable trésor. Pas de doute, il me faut ces dragon balls ! Je pourrais alors exhausser mon vœu le plus cher.
_Et quel est ce souhait, demanda le chat en regardant son ami.
_Et bien, il est simple en réalité. Vois tu, depuis toujours, je perds mes moyens en face d'une fille. Je ne saurais dire pourquoi mais je suis un grand timide au fond. Aussi, si je réunis les sept boules de cristal, je demanderais au dragon sacré de ne plus être timide ni gêné en présence d'une demoiselle. Pour te dire la vérité, j'aimerais bien me marier.

Plume n'en revenait pas. Cela faisait plus d'un an qu'il connaissait Yamcha. Cet homme était un athlète magnifique. Il l'impressionnait sans cesse par sa force herculéenne et son courage. Son physique presque parfait lui aurait permit d'aborder n'importe quelle fille sans crainte. Et pourtant, il avait peur de la gente féminine. C'était à n'y rien comprendre.
_Mais Yamcha, intervint le chat volant, tu pourrais demander le pouvoir ou la richesse.
_Le pouvoir ne m'intéresse pas, balaya le brigand. Et l'argent, il suffit d'en voler. Mais je ne peux rien changer à ma timidité. Oui, il me faut ces dragon balls. Et je les aurais, crois moi.
_Et bien, ce gamin en avait déjà cinq sur lui. Je me demande comment il a fait pour les réunir si vite à lui tout seul. Il paraît que des anciens rois ont levé des armées entières dans le seul espoir d'obtenir ces boules mais peu d'entre eux ont réussi à les posséder toutes.
_En effet, c'est bizarre. A moins que cet enfant n'ait une sorte de radar lui permettant de repérer les dragon balls. C'est sans doute l'étrange objet circulaire que nous avons pris pour une montre.
_Génial ! Alors qu'attendons nous pour aller voler à ce garçon tous ses biens ?
_J'ai une meilleure idée, tempéra Yamcha avec un sourire en coin. Nous allons suivre ce gamin à distance et le laisser trouver les deux boules de cristal manquantes. Une fois qu'il les aura réunit toutes les sept, j'interviendrais. Je le provoquerais en duel et je le vaincrais à nouveau, définitivement cette fois. Et je n'aurais plus alors qu'à demander mon souhait au dragon.
Yamcha conclut son discours en éclatant de rire. Plume ne tarda pas à l'imiter. Un avenir radieux s'ouvrait à eux. Ils allaient bientôt pouvoir réaliser leurs rêves les plus fous. A condition, toutefois, de vaincre à nouveau Kakarotto.

Ce dernier reprit sa route le lendemain matin. Il aurait bien aimé revoir ce Yamcha afin de prendre sa revanche sur lui. Malheureusement, il ne savait pas où le trouver et ne tenait pas à perdre trop de temps dans ce désert. Peu importe, il avait comme l'intuition qu'il ne tarderait pas à le revoir. D'ailleurs, il n'avait pas tord. En effet, les deux voleurs le suivaient de loin à l'aide d'une voiture d'un modèle ancien.
_Ce mioche ne se déplace vraiment qu'à pied, maugréa le roi du du désert en regardant l'enfant à l'aide de sa longue vue. Il a vraiment du courage. J'espère juste qu'il ne s'écroulera pas d'épuisement avant de rejoindre des terres moins arides.
_Peut être devrions nous lui poser une capsule sur son chemin, suggéra Plume.
_Non, je ne pense pas qu'il sache s'en servir. C'est un sauvage dans la plus pure tradition. Qu'à cela ne tienne, nous l'aurons à l'usure. Je me demande bien jusqu'où il va nous mener comme ça.

Kakarotto était donc maintenant suivit par deux brigands, dont l'un d'entre eux doté d'une puissance époustouflante pour un humain. Le jeune Sayen parviendra t-il à trouver les deux boules de cristal manquantes ? Se les fera t-il voler ? Parviendra t-il à prendre sa revanche sur Yamcha, son premier véritable adversaire digne de ce nom ? Réponses dans les prochains chapitres.
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