DBBK (Bad Kakarotto)

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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mar Nov 01, 2011 18:57

Chapitre 9 : Une fillette nommée Chichi

Cela faisait maintenant deux jours que Kakarotto parcourait ce désert aride. Si il n'avait plus faim grâce au vautour géant qu'il venait de tuer, il n'en était pas de même pour la soif. Il souffrait toujours d'un manque cruel d'eau. Et pourtant, il continuait à avancer. Sa résistance surprenait beaucoup les deux bandits qui le suivaient à distance. N'importe qui sur Terre se serait effondré de par cette pénurie. Mais n'oublions pas une chose. Le jeune Sayen n'était pas un humain. Et ses capacités de survie étaient donc hors du commun.

De loin, Yamcha et Plume le suivaient en prenant bien soin de ne pas le perdre de vue avec leur longue lunette. Contrairement à leur victime, ils disposaient dans leur voiture de tout le matériel nécessaire pour une telle expédition. Des armes en pagaille comme un sabre et un lance missile en passant par une mitraillette. Avec de tels objets, leur quête pour les boules de cristal allait s'avérer être un jeu d'enfant. A moins que...
_C'est bizarre, remarqua Yamcha en arrêtant soudain son véhicule pour faire reposer le moteur quelques instants. Ce gamin va quasiment toujours en ligne droite. Et si il ne change pas de direction, il atteindra le mont Fry Pan dès demain. Tu sais ce que cela signifie ?
_La montagne de feu, traduisit Plume avec une mine inquiète. Mais c'est là qu'habite le terrible Gyumao !
_En effet. On dit que c'est l'un des hommes les plus forts du monde. Il a eut parait-il le privilège d'être entrainé par le grand maître incontesté des arts martiaux, Tortue Géniale. C'est vraiment quelqu'un à ne pas prendre à la légère.
_Et ce n'est pas tout. On raconte que c'est quelqu'un de très méchant qui tue sans pitié tous ceux qui s'approchent de son territoire. Il possède dans son château un trésor d'une valeur inestimable. Malheureusement, personne n'a jamais pu l'approcher.
_C'est surement là que se trouve la dragon ball. Et bien soit, nous irons là bas. Nous n'avons pas à avoir peur de Gyumao. N'oublies pas que nous avons emmené des armes avec nous. Et si nécessaire, je peux toujours compter sur ma technique du loup.
_Tu crois qu'elle sera efficace face à un tel adversaire, demanda Plume perplexe.
_Bien sur, nous avons encore eu la preuve de son efficacité face à ce gosse à queue de singe. Ma botte secrète est invincible ! Et bientôt grâce à elle, je réunirais les sept dragon balls et je pourrais réaliser mon rêve ! Ha, ha !
Yamcha redémarra sa voiture sur ces paroles. Pendant ce temps, Kakarotto poursuivait son chemin toujours en ligne droite en direction du sud cette fois ci. Les indications de son radar étaient claires. La sixième boule de cristal ne serait plus très loin après avoir traversé ce désert. Le petit garçon approchait du but, il le sentait. Pourtant, il allait devoir passer de nouvelles épreuves avant d'espérer voir le dragon sacré.

Soudain, le jeune Sayen aperçut un point mouvant à l'horizon qui marchait en sa direction. Ce n'était pas un animal, il y en avait très peu par ici. En s'approchant, il reconnut une forme humaine. En réalité, il s'agissait d'une petite fille qui devait avoir son age. Elle était vêtue de manière assez sexy et disposait de courbes déjà généreuses qui laissaient deviner à quel point elle deviendrait une belle femme à l'age adulte. Un soutien gorge en cuir et une culotte noire lui faisaient office de tout vêtements. Elle portait également une longue cape blanche et un casque étrange surmonté d'une lame aussi coupante que celle d'un rasoir. Ses yeux aussi noirs que ses cheveux traduisaient une parfaite innocence et une grande pureté. Mais que faisait-elle donc toute seule dans ce désert.
_Bonjour, fit-elle gentiment. Je m'appelle Chichi. Et toi, qui es tu ?
_Ka...Kakarotto, répondit le petit garçon légèrement troublé par le sourire de la belle inconnue.
_Enchanté Kakarotto. J'ai été envoyé par mon père à la recherche de la maison de Tortue Génial mais j'ignore complètement où elle se trouve. C'est comme ça que j'ai échoué dans ce désert. Peut être pourrais tu me venir en aide ?
_Tortue Géniale...Oui, je connais ce vieillard. Mais avant de te dire ce que tu veux savoir, j'aimerais que tu répondes à ma question. As tu déjà vu une dragon ball d'où tu viens ?
_Une dragon ball, répéta la fillette incrédule.
_C'est ça, indiqua le jeune Sayen en sortant une boule de cristal de son sac.
_C'est très joli. Cela ressemble aux joyaux et pierres précieuses de mon papa. Il pourra peut être te renseigner.
_Ah oui. Et où est ton père ?
_A la montagne de feu. Continu toujours tout droit et tu devrais l'atteindre bientôt.

Kakarotto consulta aussitôt son radar afin de vérifier les informations de Chichi. La machine était formelle. Il y avait bel et bien une dragon ball à l'endroit indiqué par la jeune fille. Le petit garçon sourit. Maintenant qu'il savait ce qu'il voulait, il pouvait passer à la seconde étape de son plan.
_Et maintenant, reprit la fillette au tendre visage, peux tu m'indiquer la maison du maitre des tortues, s'il te plait ?
_Je n'ai jamais dis que je savais où il habite, ricana le Sayen. Merci, tu m'as appris tout ce que je voulais savoir. Maintenant, je n'ai plus besoin de toi. Prépares toi à disparaître !
La jeune fille blêmit. Ce n'était pas possible, c'était une plaisanterie. Pourtant, Kakarotto ne plaisantait pas et affichait son regard cruel, signe qu'il allait attaquer. Il s'élança sur Chichi pour la saisir à la gorge et l'étrangler. Mais cette dernière se révéla étrangement assez costaude. Elle parvint à le repousser à bout de bras. Surprit, le garçon manqua de peu de tomber à l'arrière.
_N'approche pas, balbutia la fillette, sinon il t'arrivera malheur.

Le Sayen sourit. Il n'avait rien à craindre de cette humaine qui essayait de lui tenir tête. Le voyant s'approcher, Chichi prit alors la lame de son casque et la décrocha avant de la jeter sur son agresseur. Kakarotto l'esquiva de justesse en se baissant et vit une poignée de ses cheveux coupée. Pour un peu, c'était sa tête. Il avait été trop sur de lui. Furieux d'avoir faillit se retrouver décapité, il chargea la fillette. Cette dernière mit alors ses doigts autour du rubis de son casque. En sortit alors un étrange rayon de feu très fin qui fila à la vitesse de l'éclair. Le Sayen dut exécuter une roue sur sa gauche de toute urgence pour ne pas être touché par la dangereuse attaque.
_Tu commences à m'énerver, s'écria t-il.
Prise de panique, Chichi ne cessa plus de lancer des rayons d'énergies par son casque. Mais Kakarotto les évita tous avec une rapidité sans égale tout en se rapprochant de la jeune fille. Une fois juste devant elle, il lui décocha un fulgurant crochet du gauche. La fillette ne put même pas prévoir le coup et se retrouva projetée en arrière. Elle perdit son casque sur le choc.
_Et maintenant, ricana le méchant garçon, comment vas tu faire ?
Privée de son unique moyen de défense, Chichi n'avait plus d'autre solution que de s'enfuir. Malheureusement, elle était loin d'être assez rapide pour semer son poursuivant qui la rattrapa et la ceintura par derrière. La fillette eut beau se débattre, elle ne pouvait plus bouger. Kakarotto lui brisa alors la nuque d'un geste sec, la tuant sur le coup.
_Voilà une bonne chose de faite, déclara t-il d'un air triomphant. Et maintenant, en route vers la sixième boule de cristal.

Yamcha avait assisté à toute la scène grâce à sa longue vue. Mais il avait été trop loin pour intervenir. En tout cas, il était comme médusé par la méchanceté du Sayen. C'était pourtant lui même un voleur endurcit avec peu de scrupules. Il avait même tué quelques personnes qui avaient tenté de lui résister. Mais jamais il ne faisait ça de manière gratuite. Or, ce petit garçon était différent. Il se battait et tuait juste pour le plaisir sans aucune raison valable. Qui aurait deviné qu'un tel monstre se cachait chez cet enfant ?

Avant de partir, Kakarotto regarda attentivement le corps inerte de Chichi. Cette fillette était très jolie et même lui n'était pas insensible à son charme. Il fut soudain épris d'une vilaine curiosité. Lorsqu'il avait tué Bulma dans sa vallée, il avait découvert ce qu'était une fille. Il avait notamment constaté que ces « créatures » ne disposaient pas de zizi ni rien d'autre ou presque entre les jambes. Il tenait à savoir si Chichi était faite pareille. A moins que cela ne soit uniquement une spécialité de Bulma. Après tout, il disposait de très peu de connaissances en la matière. Il fit donc pan-pan à celle qu'il venait d'exécuter. Grâce à ce geste, il comprit véritablement et définitivement la différence entre les filles et les garçons auparavant obscure pour lui. Bien entendu, il s'arrêta là. De toute manière, il était encore un peu trop jeune pour s'intéresser à la gente féminine et n'avait évidemment aucune idée de toutes les choses qu'on pouvait faire avec.

Enfin, le jeune Sayen reprit sa route. Il ne s'arrêta qu'une fois la nuit tombée. De temps en temps, il se remémorait tout ce qu'il avait découvert depuis qu'il avait quitté sa vallée. Cela ne faisait même pas un mois et pourtant, sa vie avait profondément changé. Il avait déjà rencontré et tué beaucoup d'êtres vivants, que ce soit des hommes ou des animaux. Et il avait apprit à maîtriser le kaméhaméha, surnommé la force suprême par certains spécialistes. A présent, il pensait surtout à son combat contre Yamcha et à sa technique du loup. Il aurait bien aimé maîtriser cette attaque presque impossible à parer. En tout cas, la prochaine fois, il ne se laisserait plus avoir. Il tuerait le bandit et son acolyte comme tous les autres. Car tel était son destin.

Le lendemain, Kakarotto quitta enfin le désert pour pénétrer dans une vallée au climat plus clément et avec une bien meilleure faune et flore. Pourtant, il y faisait encore très chaud. L'enfant se demandait bien pourquoi. Il ne pouvait deviner que la montagne de feu était en réalité la source de cette chaleur. Il arriva finalement au pied du mont Fry Pan au début de l'après midi. Il découvrit alors à sa grande surprise une montagne entière enflammée. Cela ressemblait à une flamme géante ou à un dangereux incendie. Pourtant, le feu ne se propageait pas autre part ailleurs que sur le mont. Quoi qu'il en soit, c'était la première fois que le jeune garçon assistait à un tel prodige de la nature.
_Regarde Yamcha, s'exclama Plume un peu plus loin. Voilà la montagne de feu.
_C'est bien ce que je pensais, répondit le jeune et bel homme. Nous sommes maintenant arrivés. Il ne reste plus qu'à attendre qu'il trouve la sixième dragon ball. Inutile de la chercher nous même, surtout si Gyumao est dans les parages.

Kakarotto venait donc d'arriver au mont Fry Pan où se cachait la sixième boule de cristal. Mais parviendra t-il à la trouver malgré les flammes ardentes de la montagne ? Et qui est ce Gyumao si terrible que même Yamcha craint tant ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mer Nov 09, 2011 20:29

Chapitre 10 : Le terrible Gyumao

Kakarotto était enfin arrivé à la montagne de feu. Cette dernière portait bien son nom avec son gigantesque incendie qui semblait impossible à éteindre, même par l'eau. Quel pouvait donc bien être ce phénomène magique ? Quoi qu'il en soit, la dragon ball se situait bel et bien dans le château qui dominait le mont, entouré par des flammes à n'en plus finir.
_Je me demande bien à qui appartient ce château, réfléchit l'enfant. Quoi qu'il en soit, il faut à tout prix que je trouve le moyen de m'y rendre. Sinon, je ne réussirais jamais à obtenir les sept boules de cristal.

Tandis que le petit garçon commençait à faire le tour de la montagne dans l'espoir de dénicher une quelconque ouverture, Yamcha et Plume restaient bien cachés derrière un mur en le surveillant des yeux. Ils n'étaient pas tranquilles. Eux savaient très bien que le mont Fry Pan était le lieu de résidence du terrible Gyumao, un être méchant à la force redoutable. Il valait mieux ne jamais croiser son chemin car il avait coutume d'exécuter tous ceux qui s'approchaient trop de son château.
_Mais Yamcha, remarqua Plume, comment Gyumao peut-il encore vivre dans son château si il est entouré par les flammes ?
_Il n'y vit pas, répondit le roi du désert. Il paraît que le feu s'est propagé alors qu'il était sortit. Depuis, il garde le pied de la montagne avec une rage intensifiée. On dit que lui même ne peut rentrer chez lui. Il y a de quoi être furieux.
_Mais alors, balbutia le chat d'une voix tremblante, nous n'allons pas tarder à le voir de nos propres yeux.
_En effet. Ce gamin est dans un sale pétrin. Je me demande comment il va faire pour se sortir de cette situation. C'est pourquoi nous devons le surveiller. Si il meurt, nous devrons nous débrouiller pour récupérer ses dragon balls et son radar.

Loin de se douter du danger qu'il encourait, Kakarotto poursuivait son expédition. Il venait de faire le tour de la montagne et avait put constater à regret que la barrière de flammes n'offrait aucune brèche. Alors qu'il réfléchissait à un moyen de passer le feu, il entendit l'air vibrer autour de lui. Instinctivement, il sauta et évita de justesse une lourde hache qui s'apprêtait à le couper en deux. Tout en se réceptionnant sur le sol, il tourna la tête dans la direction d'où provenait l'arme. Il aperçut alors un homme d'une quarantaine d'années qui devait bien mesurer dans les 2,50 mètres. Le géant barbu était habillé un peu à la manière de l'ours brigand vaincu des semaines plus tôt. Il portait également une longue cape rouge ainsi qu'un casque orné de deux cornes de taureau et d'une longue plume d'oiseau.
_Qui es tu petit, tonna le colosse d'une voix forte et grave. Qu'est-ce que tu fais ici ? J'espère que tu n'es pas venus voler mon trésor. Réponds !

N'importe qui aurait tremblé de peur devant cet homme aux allures de boucher. Mais, comme souvent, le jeune Sayen demeura imperturbable. Comme tous ceux de sa race, il n'avait peur de rien ou presque. De plus, il savait très bien que la taille imposante n'était pas toujours une signification de puissance. Toutefois, ce nouvel ennemi paraissait des plus redoutables.
_Je m'appelle Kakarotto, répondit-il. Et toi, qui es tu ?
_Tu ne me connais pas, s'étonna le géant. Je suis Gyumao, le maître du mont Fry Pan. Et tu as osé pénétrer sur mon territoire sans mon autorisation. Repars d'où tu viens maintenant ou je te tue sur le champs !
_Je vais où je veux et personne ne me dictera jamais ma conduite, répliqua l'enfant avec impertinence.
_Petit effronté, rugit le colosse surprit par tant d'arrogance. Alors prépares toi à mourir !

Sur ce, Gyumao ramassa sa lourde hache et la brandit sur le petit garçon. Mais celui ci se révéla une fois de plus très agile. A l'aide de quelques pirouettes dignes des plus grands acrobates de cirque, il esquiva toutes les attaques sans réelle difficulté. Mécontent de ne pouvoir toucher un adversaire si chétif, le géant posa son arme pour s'en remettre uniquement à sa force physique qui semblait impressionnante.
_Tu es trop rapide pour ma hache, grogna t-il, mais contre mes poings, tu ne peux rien. Prends ça !
Gyumao conclut ces mots en tentant un direct du droit. L'attaque fut rapide et précise. Kakarotto se retrouva contraint de rouler à temps sur le sol de côté pour ne pas être touché. Le poing vint alors percuter un mur qui s'effondra sur le coup. Yamcha déglutit de son poste observatoire devant cette démonstration de force. Le géant n'avait même pas mal aux doigts. On ne le surnommait pas « le terrible » pour rien.
_La vache, souffla l'enfant en se relevant. C'est vrai que tu es quelqu'un de très fort.
_Bien sur, affirma le barbu. J'ai été entrainé pendant le grand Tortue Génial il y a des années et je suis un maître des arts martiaux. Personne ne m'a jamais résisté. Alors ce n'est pas un microbe comme toi qui va commencer.

Le jeune Sayen sourit, ravi de disputer un vrai combat qui le ferait progresser. A la surprise générale, il se porta à l'attaque avec courage. Il sauta pied en avant sur son adversaire afin de le frapper à la poitrine. Du coude, le colosse para sa tentative et enchaîna par une violente droite. Ne pouvant se mouvoir dans les airs, Kakarotto fut touché et renvoyé sur le sol. Le coup avait faillit lui casser les côtes. Il se releva en gémissant et dut exécuter un salto arrière afin d'éviter un coup de pied du géant.
_Il est vraiment très fort, constata t-il. Si je me fais à nouveau toucher, je risque d'y perdre la vie. Mieux vaut donc l'attaquer à distance.

Ainsi, intelligemment, le Sayen changea de stratégie. Il disposait d'une remarquable faculté de jugement qui lui permettait de toujours trouver la bonne tactique à employer. A présent, il décida de miser sur l'un de ses meilleurs atouts, la vitesse. Il courut en cercle autour de Gyumao afin de le déconcentrer et de baisser sa garde. Au début, le géant ne sut plus où donner de la tête. Il s'élança alors presque au hasard et tenta un nouveau coup de poing. Cette fois ci, le petit garçon ne s'enfuit pas mais se baissa juste avant de riposter par un direct du droit en plein estomac. Pour la première fois, il venait de percer la défense du colosse qui se tint l'estomac en grimaçant de douleur. Kakarotto en profita pour sauter et lui donner un virulent coup de pied latéral au niveau de la joue. Le barbu s'écrasa alors sur le sol avec une dent en moins.
_C'est incroyable, s'exclama Plume de sa cachette. Ce gamin a réussit à mettre à terre Gyumao.
_Oui mais le match n'est pas encore terminé, ajouta Yamcha. Gyumao doit maintenant être furieux. Je n'aimerais pas être à la place de ce garnement.

En effet, le colosse ne tarda pas à se remettre sur son pied. Il arracha de sa mâchoire sa dent décollée et la regarda quelques secondes en silence. Il saignait de la bouche et avait encaissé deux coups d'une grande puissance. Comment un être si petit pouvait-il le ridiculiser et lui tenir tête ainsi ? Ce n'était qu'un enfant. Cette fois ci, il allait se battre vraiment sérieusement et montrer à tous pour quelle raison il était si craint.
_Tu n'es pas un enfant ordinaire, admit-il. Tu possèdes même une technique de combat irréprochable pour ton jeune age. Malheureusement pour toi, cela ne suffira pas à te sauver. Tu as osé me mettre en difficulté et tu vas le payer. Je vais te réduire en bouillie.

Gyumao illustra sa phrase en serrant son poing afin de broyer sa dent perdue. Il ne restait plus de cette dernière qu'un peu de poussière. Puis, sans plus attendre, le géant se saisit d'un énorme rocher et le souleva au dessus de sa tête avant de le lancer sur Kakarotto. Le jeune Sayen sauta juste à temps pour éviter le gros caillou qui menaçait de l'écraser. Il reçut alors de plein fouet un surpuissant coup de poing qui lui coupa le souffle. Un rictus de douleur se forma sur son visage tandis qu'il s'écroula sur le sol. Il resta immobile plusieurs secondes.
_Ça alors, souffla Yamcha, il l'a tué. Gyumao l'a tué d'un seul coup de poing. Je n'en reviens pas, c'est impossible.
Le roi du désert et son ami Plume tremblaient devant un tel spectacle. Ils savaient très bien qu'ils ne pouvaient rien contre la force brutale de Gyumao. Celui ci était capable de tuer un éléphant et peut être même un dinosaure d'un seul coup de poing si l'envie lui en prenait. Il s'avérait impossible de rivaliser avec lui. Mais alors, comment récupérer la sixième dragon ball ?

Contre toute attente, Kakarotto donna finalement signe de vie au bout d'une minute. Il bougea d'abord faiblement sa main droite avant de se relever péniblement. Ce coup de poing lui avait nettement diminué sa force. Il peinait désormais à se maintenir debout. Mais tout de même, quel exploit ! Gyumao lui même n'en revenait pas. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un survivre à son punch dévastateur. Comment cela était-il possible ?
_Attends un peu, grogna l'enfant entre deux souffles. Tu vas gouter à mon arme suprême. Prépares toi à subir la foudre du kaméhaméha !
Ce nom provoqua un tilt et même un léger frisson dans la tête de Gyumao. Pour la première fois, le colosse ne se sentit pas rassuré et laissa paraître un doute dans sa tête. Une goutte de sueur perla même sur son visage. Ce n'était pas possible. A sa connaissance, un seul être au monde était capable de pratiquer le kaméhaméha, et cette personne n'était autre que le dieu vivant des arts martiaux, Tortue Génial. Même en s'entrainant pendant des années, le géant n'avait pu reproduire la fabuleuse technique de son maître. Et voilà que cet enfant à la queue de singe sortit de nulle part se prétendait capable d'un tel exploit.
_Il bluffe, commenta Yamcha en se tenant le menton. Il bluffe pour surprendre Gyumao et le frapper d'une autre technique. Mais je doute que cela suffise pour gagner. En tout cas, ce combat touche à sa fin.

Et non, Kakarotto ne bluffait pas. Le jeune garçon savait très bien que c'était là sa seule chance de remporter la victoire. Aussi se concentra t-il au maximum en reproduisant la pose du maître des tortues. Soudain, il lâcha tout en avant et un véritable canon d'énergie sortit de ses mains pour foncer droit sur Gyumao. C'était bel et bien un kaméhaméha mais assez faible. Ce gamin manquait encore d'un peu de pratique et de puissance. Soulagé, le roi de la montagne de feu joignit ses deux mains et frappa le rayon de feu d'un coup de massue afin de l'écraser sur le sol. L'attaque s'encastra donc dans la terre et creusa un petit trou d'une cinquantaine de centimètres de profondeur. En revanche, elle n'avait causé aucun dommage à sa cible. Le Sayen venait d'échouer.
_Incroyable, balbutia Yamcha qui se maudissait d'avoir parlé trop vite. Cet enfant sait vraiment utiliser le kaméhaméha. Cela fait de lui un adversaire presque invincible.
_Et pourtant, ajouta Plume. Gyumao est parvenu à détourner son attaque. C'est un monstre. Si jamais il nous voit, il nous tuera nous aussi sur le champs.

Le géant barbu venait de faire étalage d'une force peu commune au cours de ce combat. Il avait même réussit à parer le kaméhaméha et s'en sortait avec seulement quelques brulures aux doigts. Désormais, il semblait avoir la main mise sur le duel. Kakarotto parviendra t-il à survivre et à vaincre le plus difficile adversaire qu'il ait eut à affronter au cours de son voyage ? Réussira t-il à récupérer la sixième boule de cristal ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Mer Nov 09, 2011 20:50

Même si j'attend toujours impatiemment le chapitre 30 et quelques je me souviens plus trop où on en était
Spoiler
après la fuite de Goku qui quittes l'école de tu-sais-qui je ne veux pas spoiler.


J'avoue que ça fait plaisir de relire la mort de Gyumao...
Spoiler
vivement celle de B**** c'était bien violent comme mort aussi.
Dernière édition par sonluffy-z le Mer Nov 09, 2011 20:56, édité 1 fois.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar RMR le Mer Nov 09, 2011 20:53

Spoiler
Quoi, Cacarrot va intégrer puis fuir l'école de Voldemort... pardon, vous-savez-qui... et Broli mourra avec violence ?! C'est une honte, des spoils pareils !
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Mer Nov 09, 2011 20:59

Et bien oui Kakarotto tuera Broli avec violence.

J'aimerai vraiment que Loup fasse intervenir Broly et qu'il meurt atrocement juste pour vous contre dire.

Ainsi vous aurez vous aussi spoiler et vous l'aurez dans le c**.:mrgreen:

( ps : Loup tu n'es pas forcé de faire intervenir Broly plus tard^^)
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar RMR le Mer Nov 09, 2011 21:02

On ne peut pas spoiler ce qu'on ne sait.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Nov 18, 2011 18:50

Chapitre 11 : Le kaméhaméha entre les flammes

Kakarotto s'était lancé dans un duel de titan contre le terrible et méchant Gyumao. Mais ce dernier se révélait aussi fort que les racontars le disaient. Même le kaméhaméha s'était révélé inefficace contre lui. Et l'enfant ne disposait plus de beaucoup d'énergie. On approchait dangereusement de la fin de ce combat dominé de plus en plus par le géant.

Toujours caché derrière un mur, Yamcha hésitait sur l'attitude à adopter. Devait-il aller combattre le colosse aux côtés du Sayen avant que celui ci ne trépasse ? A eux deux, ils avaient peut être une chance de l'emporter. Et encore, ce n'était même pas sur. Peut-être était-il plutôt préférable de rester soigneusement à l'écart et d'attendre la suite des évènements. Mais si jamais Gyumao éliminait Kakarotto et s'emparait de ses dragon balls, il deviendrait alors presque impossible de les lui subtiliser par la suite. Que faire ?
_N'y va pas, lui dit Plume. Tu te feras tuer pour rien. Ce garçon a voulut lutter contre Gyumao et son exemple montre bien que ce n'est pas la bonne chose à faire. Ne t'inquiètes pas, on trouvera une solution.
Yamcha bougonnait à l'intérieur de lui même. Il ne savait plus quoi penser. Gyumao était un monstre sanguinaire qui avait l'habitude de trancher les têtes de ceux qui passaient trop près de lui. En s'alliant avec l'enfant, il pourrait peut-être le battre et même récupérer les six dragon balls, mettant ainsi tout le monde hors course. C'était aussi une bonne occasion pour lui de tester ses facultés de combattants face à un tel colosse. Son esprit de guerrier le poussait à agir et à se battre comme un brave. Mais, d'un autre côté, son ami Plume avait raison. Même à deux, ils auraient peu de chances de venir à bout du terrible géant.

Gyumao savait maintenant qu'il avait la main mise sur le combat. Il pouvait éliminer ce gamin qui avait osé le mettre à terre quand il le voulait. Pourtant, ce garçon l'intriguait. Comment pouvait-il connaître et maîtriser le kaméhaméha ? Et pourquoi ses techniques de combat ressemblaient aux siennes ? Des questions bien singulières qui demandaient des réponses. Après tout, ce n'était pas tous les jours que quelqu'un le défiait.
_Écoutes petit, déclara t-il d'une voix forte, tu t'es bien battus et tu as été l'un des plus coriaces adversaires que j'ai eu à affronter. Néanmoins, ta force est encore loin d'égaler la mienne. Ceci dit, tu m'intrigues beaucoup. Je veux savoir qui t'a apprit à te battre comme ça. Dis le moi et je te laisserais peut-être la vie sauve.
Le Sayen réfléchit. Même si il se savait vaincu, il était hors de question pour lui d'accepter un quelconque marché. Si il devait mourir, ce serait avec les honneurs. Toutefois, parler lui permettrait de gagner un temps précieux et d'imaginer un plan pour le combat. Aussi accepta t-il intelligemment le dialogue.
_C'est mon grand père adoptif, répondit-il. Il s'appelait Sangohan.
_Sangohan, répéta le géant dans un hoquet de surprise. Tu es bien sur de toi ? C'est incroyable. Tu es le petit fils de Sangohan !
_Tu le connais, demanda l'enfant sans baisser sa vigilance.
_Évidemment ! Sangohan n'est autre que mon meilleur ami. Nous avons été formé ensemble par notre maître Tortue Génial il y a de nombreuses années. Je comprends maintenant le secret de ta puissance. Mais pourquoi es tu venus ici ?
_Je recherche des dragon balls pour en faire cadeau à mon grand père, mentit le jeune garçon. J'ai entendu dire que tu possédais une boule de cristal jaune comme celles ci. Tu pourrais peut être me la donner ? C'est pour la bonne cause.
Le géant venait soudainement de changer d'attitude. Il n'était plus hostile mais calme et doux depuis l'évocation du nom de son meilleur ami. Il regarda attentivement les dragon balls que lui montra le Sayen. Après réflexion, il répondit :
_Oui, je possède bel et bien une boule semblable à celles que tu portes. J'ignore pourquoi Sangohan la veut mais en gage de notre vieille amitié, je veux bien te l'offrir sans problème. Seulement, il y a un hic. Vois tu, ma boule se trouve avec le reste de mon trésor dans mon château et celui ci est lui même envahit par les flammes. Il n'y a plus aucun moyen de s'y rendre. Mais nous parlerons de cela tout à l'heure. Tu dois être épuisé par notre combat. Pour l'instant, allons manger. Tu es mon invité.

Kakarotto sourit et accepta avec joie l'invitation. Grâce à son mensonge, il était parvenu à gagner la confiance de Gyumao. Si il n'obtiendrait pas la sixième dragon ball par la force, ce serait par la ruse. Il fut conduit à quelques pas de là pour déguster un cerf que l'ancien élève de Tortue Génial venait d'abattre. A eux deux, le Sayen et le géant eurent tôt fait de dévorer l'animal et de recharger leurs batteries vidées lors du combat.
_Ce gamin n'est pas n'importe qui, constata Yamcha qui ne savait plus quoi penser. Il est le petit fils de Sangohan, une légende des arts martiaux. Et il est parvenu à sauver sa peau en devenant l'ami de Gyumao. Ce n'est pas donné à tout le monde.
_C'est ce qui explique aussi pourquoi il est si fort, ajouta Plume. Tu l'as battus seulement par chance l'autre jour.
_Peu importe, je le vaincrais à nouveau. Il ne pourra jamais rien contre ma technique du loup. Une fois qu'il aura obtenu la boule de cristal de Gyumao et se sera éloigné de lui, je l'attaquerais et lui volerais ses dragon balls.

Une heure plus tard, Kakarotto s'allongea sur le dos dans l'herbe et fixa le ciel bleu en affichant un large sourire sur son visage. Il était à présent repus et pouvait sans problème disputer un nouveau combat. Toutefois, il savait très bien qu'il ne pouvait rien contre son hôte. Gyumao était toujours bien plus fort que lui. Il préféra alors se redresser et lui demanda :
_Dis moi Gyumao, je voudrais en savoir plus sur ta montagne. Pourquoi est-elle enflammée ? Normalement, c'est impossible.
_Je sais, répondit le géant d'un air triste. Mais il arrive que des puissances mystérieuses nous échappent. Un jour, je suis partis avec ma fille en promenade et lorsque je suis revenu, mon château était en feu. Le reste du mont n'a pas tardé à connaître le même sort. C'est terrible. Je n'ai même plus de maison pour dormir.
_Tu as une fille, releva le jeune Sayen.
_Oui, reprit le colosse en sortant une photo de sa tunique. Elle s'appelle Chichi. Elle est mignonne, tu ne trouves pas ? Je l'ai envoyé chercher mon maître Tortue Génial. Lui seul est en mesure d'éteindre l'incendie grâce à son éventail magique.

Le petit garçon regarda attentivement la photo de la fille unique de Gyumao. Il reconnut aussitôt la fillette qu'il avait tué la veille sur la route pour venir jusque ici. Pas de doute possible, c'était bien elle. Évidemment, il se garda bien de raconter à son père qu'il l'avait croisé puis assassiné. Il se félicita même de son meurtre. Chichi n'étant plus de ce monde, elle ne risquait pas de prévenir Tortue Génial. Celui ci ne viendrait donc pas ici. Kakarotto ne tenait pas à revoir le vieux maître des tortues qui semblait encore bien plus puissant que Gyumao lui même.
_L'ennui, reprit le colosse d'un air triste, c'est que j'ignore où mon maître habite. Cela fait des années que je ne l'ai pas vu. J'ai envoyé ma fille unique à sa recherche presque au hasard et j'ai peur pour elle. Le monde est si vaste et tellement truffé de bandits. J'espère qu'il ne lui arrivera rien. Elle n'a que son casque pour se défendre des méchants.
_Je comprends, décréta le jeune Sayen en se relevant d'un bond. Dans tous les cas, Tortue Génial ne sera pas là avant des semaines ou des mois. Et je ne peux pas attendre. Il me faut à tout prix trouver le moyen de pénétrer dans ton château afin de récupérer la dragon ball.
_Mais comment faire pour traverser les flammes, demanda le géant hagard.
_J'ai peut être une idée.

Une idée, Kakarotto en avait effectivement une. Elle avait germé au cours de son repas et, maintenant qu'il était de nouveau en pleine forme, elle lui semblait réalisable. Il se plaça juste au pied de la montagne et examina l'épaisseur de l'incendie. Il devrait bien parcourir une distance d'une vingtaine de mètres avant d'atteindre le château. Mais cela ne lui faisait pas peur. Soudain, il joignit ses deux mains en arrière et adopta une pose désormais célèbre.
_Mais, balbutia Gyumao en le voyant, que fais tu ?
_Le kaméhaméha, répondit l'enfant avec conviction. Si je pratique cette technique de toutes mes forces, je devrais pouvoir arriver à me frayer un chemin entre les flammes. De toute manière, c'est ma seule chance de réussir.

Sur ce, le jeune Sayen joignit le geste à la parole. Il prononça les cinq syllabes mythiques avant de libérer devant lui un rayon bleu. Jamais il n'avait pratiqué un kaméhaméha avec autant de puissance. Mais chaque fois qu'il s'exerçait à cette technique, elle devenait un peu plus redoutable. En y mettant tout son cœur, il créa un canon d'énergie qui repoussa les flammes sur son passage jusqu'au sommet du mont. Le rideau de feu était ainsi coupé en deux, un peu de la même façon comment Moïse avait écarté l'eau de la mer dans la Bible. Quoi qu'il en soit, c'était un véritable prodige. Presque un miracle. Gyumao lui même n'en revenait pas.
_Je dois y aller maintenant, lui dit le petit garçon en haletant. Le feu ne va pas tarder à se reformer. A tout à l'heure. J'aimerais un autre animal à manger pour mon retour.

Sans plus attendre, Kakarotto se rua dans son chemin tracé et disparut derrière les flammes. Il était exténué. Ce kaméhaméha surpuissant lui avait coûté presque toute son énergie. Mais il ne devait pas trainer car le feu pouvait reprendre sa forme originelle d'une minute à l'autre. Ainsi, le jeune Sayen se surpassa une fois de plus pour atteindre le sommet du mont Fry Pan en un temps record. Heureusement, celui ci était quelque peu épargné par l'incendie qui ravageait tant le reste de la montagne.
_Qu'est-ce qu'on fait Yamcha, demanda Plume qui tremblait à la vue d'un tel spectacle.
_On attend, lui répondit son compagnon. Ce gamin va revenir avec la sixième boule, je le sens. Il est inutile d'aller risquer de finir brûlés là haut. Et puis, nous n'avons pas de détecteurs.
Le roi du désert se voulait confiant mais il n'en menait pas large en réalité. Les deux kaméhaméha de l'enfant, surtout le dernier, l'avaient quelque peu rabaissé. Lui qui prenait son attaque du loup pour la meilleure technique au monde, il se sentait honteux. Gyumao partageait ce même sentiment. Le colosse avait été l'élève de Tortue Génial pendant des années. Pourtant, il n'était jamais parvenu à matérialiser son énergie, se contentant de miser tout sur son punch dévastateur. Ce petit garçon, élevé par son meilleur ami Sangohan, lui donnait une vraie leçon en matière des arts martiaux.

A bout de souffle, Kakarotto utilisa son bâton magique pour monter sur la plus haute tour du château. Puis, il enfonça la porte d'une seule poussette et pénétra dans le donjon. Guidé par son fameux radar très précis, il ne tarda pas à dénicher la salle du trésor. Cette dernière portait bien son nom. En effet, elle était remplie de pièces d'or, de joyaux et autres diamants de fond en comble. Se désintéressant totalement de toutes les richesses qu'il avait devant les yeux, le Sayen commença à fouiller la pièce et trouva facilement ce qu'il cherchait.
_C'est la boule à sept étoiles, s'écria t-il en s'emparant de l'objet qui reposait sur un socle depuis des lustres pour le ranger dans son sac.
L'enfant sourit. Cela faisait des jours qu'il recherchait cette dragon ball et elle était enfin en sa possession. Sans plus attendre, il quitta la salle sans une seule pensée pour l'or condamné à brûler un jour prochain. De toute manière, il n'avait aucune idée de la valeur de l'argent. Et quand bien même, il tenait à régler ses dus par la force et non en échangeant de la monnaie sans aucun goût comme le faisaient tous les Terriens.

En regagnant le sommet de la tour, le jeune garçon eut une mauvaise surprise. Il s'aperçut que la tranchée de feu s'était refermée. Il n'avait plus aucun moyen de s'enfuir. Et il ne pouvait évidemment plus pratiquer le kaméhaméha. C'était à peine si il tenait debout. Sa seule chance était de filer par la voie des airs. Malheureusement, il ne possédait évidemment aucun moyen de transport et ne voyait aucune issue de secours possible. Comment allait-il donc faire pour se sortir de ce mauvais pas ?
_On dirait que notre ami a des problèmes, déclara Yamcha en scrutant le château. Si jamais il ne revient pas vivant, nous n'obtiendrons jamais les boules de cristal.
_Oui mais que faire, demanda Plume qui commençait à craindre le pire.
_Nous allons devoir lui venir en aide. Plume, à toi de jouer ! Tu vas te transformer en tapis volant et arriver jusqu'à lui. Il ne te reconnaîtra pas et tu pourras alors lui servir de moyen de transport.
_Mais je vais brûler vif avant de le rejoindre, protesta le chat.
_Pas si je t'asperge d'eau. J'ai justement une capsule parfaite pour ça. Je l'ai emmené au cas où nous nous retrouverions dans une telle situation.

Sur ce, le roi du désert emmena son compagnon à l'écart et sortit une capsule de sa poche avant de la lancer au sol. Apparut alors une sorte de pompe à essence équipé d'un tuyau puissant et pouvant contenir des centaines de litres d'eau. Sans plus attendre, Yamcha ordonna à Plume de se transformer. Le chat obéit et se métamorphosa dans un nuage de fumée blanche en tapis volant de couleurs rouge et jaune. Exactement comme Oolon l'avait fait précédemment contre Kakarotto.
Après avoir été aspergé par des dizaines de litres d'eau, Plume s'envola enfin au château de Gyumao. Ainsi mouillé, il ne craignait pas les flammes pourtant ardentes et se posa juste à côté du jeune Sayen. Ce dernier, qui commençait à s'inquiéter sérieusement, fut tout étonné de voir cet objet volant venir jusqu'à lui. Mais, sans se poser de questions, il saisit sa chance. Une fois chargé, le tapis magique décolla rapidement et revint au pied de la montagne où se trouvait toujours Gyumao. Il se renversa soudain pour se débarrasser de son équipage avant de disparaître dans les airs. Ne s'y attendant pas, le petit garçon s'écrasa sur le sol. Il se releva en piteux état.

_Tu as été magnifique, le félicita le géant enthousiasmé. Jamais je n'aurais pensé au kaméhaméha pour éteindre l'incendie. Tu m'as motivé comme jamais. Dès demain, je reprends l'entrainement jusqu'à ce que je maîtrise la technique de mon maître. Après tout, je ne dois pas l'attendre. Dieu seul sait quand ma petite fille chérie va revenir avec lui.
Kakarotto ne dit rien. Il n'avait presque plus de force. Heureusement, Gyumao était devenu son ami et il n'allait pas l'abandonner comme ça. Le colosse partit à la chasse afin de ramener un bon festin. Le jeune Sayen se retrouva donc sans défense un petit moment, à la merci d'un quelconque prédateur, toujours sous les yeux de Yamcha et Plume, qui avait reprit son apparence normale.
_Profite en Yamcha, suggéra le chat à son ami. Il est trop fatigué pour se défendre. C'est le moment où jamais de lui voler ses dragon balls ainsi que son détecteur.
_C'est vrai mais ce serait une attitude de lâche que d'agir ainsi, répondit le bandit du désert. Ce gamin a démontré tant de talents pour la survie qu'il m'intrigue. J'ai envie de me mesurer de nouveau à lui lorsqu'il sera en pleine possession de ses moyens. Je ne tiens pas à battre un adversaire diminué. Lorsqu'il aura trouvé la septième dragon ball, je le provoquerais en duel et nous verrons alors bien qui de nous deux est le plus fort. Mais je ne serais pas fier si je l'attaquais maintenant.
Plume ne dit rien mais il n'était pas tout à fait d'accord. Il comprenait parfaitement les raisons de son ami et c'était tout à son honneur. Mais il avait comme un mauvais pressentiment. Son instinct animal lui soufflait que cet enfant à queue de singe deviendrait bientôt un véritable fléau pour l'espèce humaine et qu'il vaudrait mieux s'en débarrasser tant que cela était possible. Le meurtre de Chichi en était la preuve. Mais, finalement, il évacua les doutes de son esprit. C'était eux les méchants voleurs de l'histoire, pourquoi chercher plus loin ? Au besoin, Yamcha serait là pour le battre le jour venu.

Gyumao ne revint qu'au crépuscule. Le géant trainait sur son dos comme il le pouvait un buffle qui devait peser plus d'une tonne. En voyant cela, Kakarotto se releva et dégusta une bonne partie de l'animal en compagnie du colosse. Il avait encore plus faim qu'après son combat contre ce dernier. A la fin du repas, comme le soir tombait, Gyumao lui proposa de rester passer la nuit au pied du mont Fry Pan avec lui. Après une seconde de réflexion, le petit garçon accepta l'offre. Il avait encore une nouvelle idée en tête.
Au milieu de la nuit, alors que tout le monde dormait à poings fermés et que le silence régnait, seulement troublé par les lourds ronflements du géant, Kakarotto se leva. L'enfant s'empara de la hache du colosse et la brandit, non sans difficulté, au dessus de la tête de ce dernier.
_Alors Gyumao, ricana t-il doucement. Il paraît que tu as décapité tous ceux qui s'approchaient trop de ta montagne. Je suis sur que tu as hâte de sentir l'effet que cela fait. Tu es bien trop fort pour moi et tu envisages en plus de t'entrainer encore. Je ne vais donc pas perdre une si belle occasion de t'éliminer. Ha, ha !
Kakarotto ponctua sa phrase en abattant sa hache sur le barbu, lui tranchant la tête d'un seul coup. Endormit, le colosse passa de vie à trépas sans rien sentir ni même voir la mort approcher par un être à qui il avait pourtant finit par accorder toute sa confiance. Or, le Sayen était pire que le diable en personne. Une fois débarrassé du plus redoutable adversaire qu'il ait eut à affronter, il émit un rire nerveux qui symbolisait tout à la fois : sa force, sa cruauté et sa ruse. Ainsi mourut Gyumao, décapité après avoir coupé lui même bien des têtes, sans qu'il ne soit peut-être aussi méchant que les rumeurs le disaient.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar desa le Sam Nov 19, 2011 2:23

loupzaru a écrit:_Profite en Yamcha, suggéra le chat à son ami. Il est trop fatigué pour se défendre. C'est le moment où jamais de lui voler ses dragon balls ainsi que son détecteur.
_C'est vrai mais ce serait une attitude de lâche que d'agir ainsi, répondit le bandit du désert. Ce gamin a démontré tant de talents pour la survie qu'il m'intrigue. J'ai envie de me mesurer de nouveau à lui lorsqu'il sera en pleine possession de ses moyens.

C'est jamais bon un bandit avec un sens de l'honneur.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Lun Nov 28, 2011 10:45

Chapitre 12 : Le gang des lapins

Après avoir tué Gyumao et sa fille quelques jours plus tôt, Kakarotto continua son chemin. Il était toujours suivit par Yamcha et Plume. Les deux bandits commençaient à se poser de nombreuses questions sur lui et ne le perdaient surtout pas de vue. Ce n'était pas le moment alors qu'il possédait déjà six des sept boules de cristal. Plus qu'une et il réunirait la collection complète. Ce qui ne devait plus tarder. A moins que...

Cette fois ci, Kakarotto se dirigeait vers l'ouest à la recherche de la septième dragon ball. Il parcourait de nouveau un désert mais celui là était beaucoup moins aride. Peuplé de champignons géants aussi grands que des arbres, il devait disposer d'une importante réserve d'eau souterraine. Un chemin de pavé le traversait, symbole de civilisation. Ce n'était pas comme l'endroit sauvage et reculé de tout où résidait Yamcha et Plume auparavant.
Grâce à leur voiture et à leur longue vue, les deux voleurs suivaient l'enfant à distance. Contrairement à lui, ils ne possédaient pas un détecteur de dragon ball pour s'orienter. En revanche, ils disposaient d'une carte et de quelques connaissances nécessaires pour chaque expédition. Et si ils n'avaient jamais mis les pieds ici, cet endroit ne leur était pas tout à fait inconnu.
_Dis moi Yamcha, demanda Plume en conduisant son véhicule. Lorsque tu ne auras perdu ta timidité avec les filles grâce au dragon, que vas tu faire ? Allons nous reprendre notre vie de brigands solitaires dans le désert ?
_Je n'y ai encore pas trop réfléchis, avoua le jeune homme. Peut être devrions nous profiter de certaines occasions qui s'offrent à nous. Par exemple, Gyumao est mort. Plus personne ne garde son trésor. A nous d'en profiter. Et puis, peut être me marierais-je. Si tel est le cas, je renonce à ma carrière de bandit. Mais nous n'en sommes pas encore là. Je me demande où ce gamin va nous emmener cette fois.

La réponse ne se fit plus attendre. En effet, après deux jours de marche à suivre la route, Kakarotto arrivait enfin à une petite ville. Elle devait contenir au maximum quelques milliers habitants, tous vêtus à la mode orientale. Les hommes portaient des turbans sur la tête pour les protéger du soleil et les femmes de longues robes noires qui dissimulaient presque tout leurs corps. Les traditions musulmanes devaient s'avérer importantes dans cette région. Aussi, le jeune Sayen paraissait un peu bizarre avec son kimono bleu et son baluchon sur le dos.
Comme souvent lorsqu'il rencontrait un être vivant, peu importe lequel, Kakarotto était prit d'envie de le tuer. Et cette ville paraissait bien trop paisible à son goût. Il allait y mettre le feu vite fait sans attendre. C'est alors qu'il entendit des insultes au coin d'une rue. Intrigué, il vit soudain déboucher deux hommes à l'apparence menaçante devant lui. Le premier était un noir légèrement enveloppé et le second un blanc assez grand. Tous deux étaient habillés de la même façon : un uniforme noir aux allures de pilote de chasse. Ils portaient aussi de curieuses oreilles de lapin sur leurs casques blancs. Et surtout, ils étaient chacun armés d'un fusil de guerre et d'un révolver. D'ailleurs, tout portait à croire qu'ils n'hésitaient pas à s'en servir de temps en temps.
La foule semblait terrorisée en les voyant et tout le monde tentait de s'écarter rapidement de leur passage. Ces deux individus devaient inspirer une terreur sans précédent dans cette ville visiblement dépourvue de forces policières. Mais qui étaient-ils ? Pour le savoir, Kakarotto décida de les suivre sans bruit dans un bar.

Bien évidemment, la taverne s'était soudainement vidée à l'approche des deux arrivants. Ces derniers s'assirent confortablement à une table ronde et commandèrent deux pintes de bières. On pouvait deviner à leur attitude qu'ils n'avaient nullement l'intention de payer leurs consommations. D'ailleurs, le barman ne leur demanda rien et s'empressa de les servir à toute vitesse. Puis, le plus grand des deux alluma sa pipe. C'était pourtant formellement interdit de fumer dans les lieux publics depuis très longtemps. Mais personne ne se risqua à leur faire la remarque.
_Et gamin, s'écria le noir qui venait de remarquer Kakarotto, qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu nous gênes, barres toi !
Comme l'enfant ne bougeait pas et se contentait d'afficher un large sourire pour toute réponse, les deux hommes s'énervèrent. Le fumeur répéta l'ordre de son partenaire avec plus d'intensité. Mais le résultat fut identique. Alors, le gros noir se leva de table pour frapper le petit garçon. Au moment où il brandit son poing, il reçut un puissant direct à l'estomac qui le plia en deux. A la limite de l'inconscience, il poussa un cri de douleur et laissa glisser de son front de nombreuses gouttes de sueur.
_Comment oses tu frapper mon compagnon, s'écria le second homme en dégainant son pistolet. Prépares toi à mourir !
Sans plus attendre, le cruel individu tira sur l'enfant. Mais il en fallait beaucoup plus pour toucher le jeune Sayen. D'un bond, ce dernier esquiva la balle et sauta sur son adversaire. En plein vol, il lui administra un sévère crochet du gauche et lui cassa le cou par la même occasion. On ne plaisantait pas avec Kakarotto.
_Mais, balbutia le noir qui venait d'assister à la mort de son ami, qui es tu ?
_Je m'appelle Kakarotto, répondit le petit garçon. Vous êtes vraiment faibles. A peine plus forts qu'un humain ordinaire. Comment pouvez vous inspirer une telle crainte dans cette ville ?

Le noir n'en revenait pas. Prit de panique, il hésita à dégainer son révolver. Puis, se doutant que son arme lui serait inutile, il préféra se retrancher sur son tacky walki. Il alluma prestement son appareil et émit un appel de secours destiné à son chef. Ayant entendu ces mots, les citadins furent cette fois ci encore bien plus pris de panique. Ils s'enfermèrent chez eux à double tour en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Terrifié, le barman vira l'enfant de son bar avant de tirer le rideau de fer et de fermer ses portes et fenêtres. En un instant, il ne resta plus que le jeune Sayen et le noir sur la place de la ville déserte. Ce dernier en salivait déjà d'avance.
_Ha, ha, ricana t-il, tu es fichus petit ! Je viens d'appeler mon patron. Il va te réduire en bouillie et me venger. En clair, c'est comme si tu avais déjà un pied dans la tombe. Ha, ha !
Kakarotto supportait mal le rire de ce fou qu'il aurait pu abattre en deux secondes. Mais avant cela, il voulait en savoir plus et qui était ce mystérieux boss que tout le monde craignait tant. Peut être allait-il avoir un adversaire à sa mesure ? C'est pourquoi il resta sur ses gardes sans rien dire. Il n'eut pas à attendre longtemps. Quelques minutes plus tard, une voiture blanche en forme de lapin fit son apparition. En sortit soudain un lapin de taille humaine aux grandes oreilles et au poil aussi blanc que la neige. Le nouvel arrivant portait des épaisses lunettes de soleil lui conférant des allures de star et une toge de couleur verte.
_Je l'ai déjà vu quelque part, murmura Yamcha à Plume caché derrière une maison.
_Moi aussi, répondit le chat, mais je me demande bien où.
En voyant l'inconnu arriver, le noir avait reprit tout espoir. Désormais rassuré, il courut au chevet de son patron lui raconter sa mésaventure. Le lapin parut assez agacé. Un seul être, et qui plus est un petit garçon, était parvenu à battre ses hommes. D'un pas assuré, il se dirigea vers l'enfant avec une idée derrière la tête.
_Alors c'est donc toi le maudit garnement qui a vaincu mes hommes, s'enquit-il.
_Ce n'étaient que des mauviettes, répliqua le jeune Sayen.
_Tu as peut être raison. Il n'empêche que je ne peux tolérer ce que tu viens de faire. Je suis le maître de cette ville et en t'en prenant à mes soldats, tu m'as attaqué ouvertement. Prépares toi à disparaître !

Sur ce, le lapin tendit sa main sur Kakarotto dans l'espoir de le toucher. Surprit, l'enfant évita la patte blanche d'un saut en arrière. Ce n'était pas une attaque normale. On avait pas essayé de le frapper ou de lui faire mal, juste de le toucher. Voilà qui cachait quelque chose. Tout en se fiant à son instinct, le petit garçon préféra garder ses distances.
_Mais bien sur, s'exclama Yamcha qui venait de comprendre en regardant ce début de combat. Je me souviens de lui, c'est Toto le lapin ! Il paraît qu'il a le pouvoir de transformer en carotte tous ceux qu'il touche.
_Waouh, souffla Plume. Si c'est le cas, le gamin n'a aucune chance.
_Sauf si on le prévient ou qu'il découvre la supercherie tout seul. Après tout, si il meurt, nous n'obtiendrons jamais les sept boules de cristal.
Yamcha ne savait plus quoi penser. Comme face à Gyumao, il ne savait pas si il devait aider ou non Kakarotto. Cet enfant se montrait si doué dans la survie. Il se sortait toujours de toutes les situations. Peut être valait il mieux rester caché ? D'autant plus que Toto le lapin n'était en réalité pas très fort comparé à son adversaire.

_Hi, hi, hi, ricana le lapin magique sur de lui. Tu es peut être agile mais tu n'as aucune chance de me battre. Dès que tu me toucheras, tu seras transformé en carotte et je n'aurais plus qu'à te croquer. Il est inutile de tenter quoi que ce soit contre moi. Mais comme tu me sembles doués, je veux bien te laisser une chance. Travaille pour moi. Ta force me sera utile, bien plus encore que mes deux hommes que tu as précédemment vaincu.
Le jeune Sayen demeura stupéfait l'espace d'une seconde. C'était la première fois qu'on lui faisait une telle proposition. Grâce à l'arrogance et à la vantardise du lapin, il connaissait maintenant son poing faible. Il ne lui restait maintenant plus qu'à l'éliminer en prenant garde de ne pas rentrer en contact direct avec sa peau.
_Merci pour ta proposition mais je refuse, répondit-il en dégainant son bâton magique. Tu as été bête de me révéler ton pouvoir. Tu ne pourras maintenant plus miser sur l'effet de surprise. Prépares toi à mourir.
_Parce que tu crois m'atteindre avec un si petit bout de bois, railla le criminel.
_Petit, répéta l'enfant avec un léger sourire. Bâton magique, grandis !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le bâton magique s'allongea de plusieurs mètres en quelques secondes et vint violemment frapper la tête de Toto, lui ouvrant l'arcade. Le lapin gémit de douleur et d'horreur en voyant du sang tâcher son magnifique pelage blanc. Furieux, il se rua sur le petit garçon afin de tenter désespérément de le toucher. Mais ce dernier le repoussa d'un coup de bâton dans le ventre et le renvoya à terre.

_Patron, s'inquiéta le noir qui commençait à prendre peur, vous allez bien.
_Tire imbécile, lui ordonna son maître en se relevant.
L'homme ne se le fit pas dire deux fois. Il empoigna son fusil et tira plusieurs cartouches dans l'espoir de viser Kakarotto. Mais celui ci tenait la parade. Il rapetissa son bâton magique à la vitesse de l'éclair et exécuta avec lui le numéro de majorette le plus rapide du monde. De ce fait, toutes les balles ricochèrent sur le bout de bois sans l'atteindre. Dépité, le noir se retrouva rapidement à court de munition. Il se sentit alors perdu.
Sans plus attendre, le jeune Sayen fondit sur lui et l'exécuta d'un coup de poing sur le front. Un autre de moins. Il ne restait plus que le gros morceau à abattre. Se sachant dépassé, Toto le lapin préféra fuir. Il s'apprêtait à regagner son véhicule lorsque Kakarotto lui lança sur le dos une lourde table en bois qu'il avait trouvé sur la terrasse du bar. Le lapin n'y résista pas et se retrouva la colonne vertébrale brisée. Il mourut sur le coup.
_Tu vois Plume, triompha Yamcha en croisant les bras. Ce gamin ne cessera jamais de nous surprendre.
Éberlué, le chat acquiesça de la tête. C'est alors que tous les citadins sortirent de leurs maisons pour célébrer Kakarotto, cet enfant qui avait eu le courage de se hisser tout seul contre leurs oppresseurs et de les avoir vaincu. Le petit garçon émit un petit ricanement. Il les laissa se réjouir et se rapprocher quelques secondes avant de fondre sur eux et de les abattre un par un à l'aide de coups de poings.

Ce fut un vrai carnage. Comme pour le village terrorisé par Oolon, les habitants ne s'attendaient pas à un tel retournement de situation. Ils n'avaient pas rencontré un dieu mais un diable. Très vite, la population entière fut décimée sous les yeux horrifiés de Plume qui se cacha derrière Yamcha. Une dizaine de minutes plus tard, le jeune Sayen reprit son chemin comme si de rien n'était en sifflotant, content de lui.
_Pourquoi n'es tu pas intervenus, reprocha alors Plume à son ami Yamcha. Tu aurais pu sauver ces gens.
_Cela s'est passé si vite, répondit le jeune homme honteux. Je ne m'attendais pas à ce massacre. Que Kakarotto tue Gyumao, je peux le comprendre, mais pas des civils comme ça. Je n'avais encore jamais vu ça. C'est tout bonnement incompréhensible. Mais je te le jure Plume, je ne laisserais plus un autre génocide de ce genre se produire. La prochaine fois, j'interviendrais ! Tu as ma parole.
Yamcha se voulait confiant. Mais, même si il ne voulait pas se l'admettre, il avait eu peur. Peur de la méchanceté et de la sauvagerie de Kakarotto. Peur de se battre contre ce petit garçon si féroce capable de maîtriser le kaméhaméha et de tenir tête à Gyumao. Lui n'était qu'un voleur, pas un assassin. Mais la prochaine fois, il répondrait présent. Si il y aurait une prochaine fois...
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar tenma le Lun Nov 28, 2011 16:32

loup c'est long!! j'ai envie de connaitre la suite , que tu arrives au moment où tu étais avant l'attaque du hacker!!!!

tu penses y arriver quand?
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Lun Nov 28, 2011 19:46

tenma a écrit:tu penses y arriver quand?


A ce rythme dans 30 semaines donc environ 9 mois :mrgreen:
Non plus sérieusement passer à deux chapitres voire trois chapitres par semaines le temps de rattrapper le retard serait sympa, autant pour nous tes fidèles lecteurs que pour tes lecteurs plus récent qui serait content de voir où nous nous étions arrêtés.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Jeu Déc 01, 2011 20:00

Je comprends votre impatience même si, d'un autre côté, le bourrage de chapitres ne serait pas la meilleure solution pour ma fic. Et ce d'autant plus que si je vous habitues à une certaine vitesse et qu'après je vais à un rythme plus lent, vous serez déçus. Je parle surtout pour mes nouveaux lecteurs. Néanmoins, vous devriez avoir le chapitre 20 aux alentours de noël, et pareil pour DBK. Ensuite, il ne restera plus que le tournoi et l'entrainement avec qui vous savez.

Néanmoins, afin de vous faire patienter, sachez que je suis en train d'éllaborer une troisième fic. Elle racontera ce qui se serait passé si Goku n'avait pas oublié au stade son bâton magique et son rdragon ball lors du 22eme tournoi. Ainsi, Krilin ne se serait pas fait tué par Tambourine en allant les chercher. Je réécrirais donc la saga Piccolo Damaio à ma sauce. Et peut-être la suite plus tard. J'espère poster le début de cette histoire bientôt.

Chapitre 13 : Excursion au château de Pilaf (1ere partie)

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que Kakarotto avait vaincu le gang des lapins. Depuis, il n'avait plus croisé personne à éliminer. Et il n'était toujours pas sortit de ce désert de champignons géants qui se révélait encore plus vaste que le premier qu'il avait traversé. En revanche, il pouvait se réjouir. En effet, il était à présent tout proche de la dernière dragon ball. Bien entendu, Yamcha et Plume ne cessaient de le suivre à distance comme toujours. Mais cette fois ci, ils n'étaient pas les seuls à observer le jeune Sayen.

Du haut d'un champignon géant qui lui servait de promontoire, une belle jeune femme brune habillée en militaire suivait des yeux le petit garçon. Elle tenait à sa main droite un tacky walki qu'elle alluma. De toute évidence, l'appareil devait être très puissant pour fonctionner et capter un quelconque réseau dans le désert.
_Shu, demanda t-elle, tu me reçois ? Ici Mai à l'appareil.
_Je te reçois cinq sur cinq, lui répondit une voix issue d'un mélange d'homme et de renard à travers le combiné.
_Bien, reprit la jeune femme. Je suis dans le secteur 15. Et j'ai vu un enfant passer à pied. Il n'y a aucun doute possible. C'est lui qui possède les dragon balls. L'opération peut commencer.
_Entendu, je m'en charge. Terminé.

Mai éteignit son appareil, un sourire sur ses lèvres. Puis, elle sauta de son poste d'observatoire afin de préparer quelque chose. Elle ne vit ainsi pas Yamcha et Plume passer par le même chemin deux minutes plus tard. Cette négligence risquait de lui coûter cher. Pendant ce temps, Kakarotto continuait à suivre la route lorsqu'il entendit soudain un bruit de moteur venu des cieux. En un instant, un étrange robot se posa sur le sol devant lui. L'engin mécanique devait atteindre les deux mètres d'envergure. Il était munit de deux bras, l'un terminé par une pince à trois doigts et l'autre par un canon. Une vraie machine de guerre.
De toute évidence, l'appareil n'était pas autonome ni même dirigé à distance par une télécommande. En revanche, il était piloté de l'intérieur par un petit renard roux revêtu en habits de ninja et visible à travers une vitre. Pour Kakarotto, cela était encore bien confus. L'enfant ne savait pas très bien distinguer une machine d'un être vivant à ce point là.
_Haut les mains, lui ordonna le petit renard appelé Shu en braquant l'enfant avec son canon. Pas de geste brusque. Donne moi tes boules de cristal ou je fais feu !
_Tu veux mes dragon balls, demanda le petit garçon surprit. Et pourquoi ?
_Pas de discussion, les volontés du roi Pilaf doivent être exécutées. Allez, obéis vite !

Bien entendu, il ne fallait surtout pas parler à Kakarotto de cette façon. Le jeune Sayen ignorait la peur et il ne comptait pas se laisser faire. Il dégaina son bâton magique afin de commencer le combat. En voyant cela, Shu mit sa menace à exécution et appuya sur un bouton. Le canon du robot cracha alors toute une série de balles assez puissantes. Le petit garçon en esquiva plusieurs en sautillant sur place mais finit par en encaisser quelques unes qui le renvoyèrent à terre. Heureusement, il se releva sans mal à la grande stupéfaction du ninja.
_Ce n'est pas possible, s'exclama t-il, tu n'es pas mort.
_Tu m'as fais mal, grogna l'enfant en se caressant la poitrine. Tu vas le payer !
Kakarotto ponctua sa phrase en passant directement à l'attaque. Il allongea son bâton de quelques mètres et porta un grand coup sur le bras gauche du robot portant le canon. Celui ci se cassa sous l'effet du choc. Shu ne pouvait plus compter sur sa meilleure arme. Mécontent, il tenta d'attraper le Sayen avec sa pince. Du genou, le petit garçon para la main métallique avant de briser la vitre d'un coup de poing. Évidemment, il s'en sortait sans la moindre égratignure.

Shu regarda avec des yeux exorbités le prodige auquel il venait d'assister. Si il s'attendait à ça. Cet enfant à queue de singe à peine plus grand que lui se révélait d'une force incommensurable. Il avait hésité à utiliser son robot contre lui. Et pourtant, même sa machine ne lui avait servie à rien. Par chance, le moteur n'était pas touché. Il fit donc décoller son engin dans les airs à l'aide de ses puissants réacteurs. Mieux valait fuir que mourir dans un pareil cas.
_Étrange, s'exclama Kakarotto en levant la tête pour suivre le robot dans le ciel. Il n'était pas très fort. Et je me demande bien pourquoi il voulait mes dragon balls. Quoi qu'il en soit, je ne laisserais jamais personne me les dérober.

De loin, Yamcha et Plume n'avaient rien perdu de ce court combat. Le jeune homme souriait. Il avait deviné depuis le début que cette machine ne serait pas de taille face au jeune Sayen. En attendant, cette histoire l'intriguait. Il se pouvait bien que quelqu'un d'autre cherche les boules de cristal. Et cela lui donnait un ennemi en plus à l'heure d'aborder la dernière ligne droite.
_Il semblerait que nous soyons touts proches de la dernière dragon ball, remarqua Plume. Avec un peu de chance, tu verras ton vœu exhaussé dès ce soir ou les prochains jours.
_Oui, nous approchons de la fin de notre quête. Néanmoins, nous devons rester prudents. Si quelqu'un d'autre recherche les boules de cristal, nous ne sommes peut être pas au bout de nos surprises.

Yamcha ne croyait pas si bien dire. Shu s'était empressé de rejoindre Mai pour lui raconter son échec. Puis, les deux acolytes avaient regagné en voiture un château à quelques kilomètres de là. La battisse était immense et aurait pu loger plusieurs centaines de personnes. Pourtant, tout était calme à l'intérieur. Pas un soldat ne gardait les murailles, pas un serviteur ne s'appliquait aux tâches ménagères. En réalité, il n'y avait rien ni personne hormis un petit homme bleu aux allures de lutin et vêtu à la manière d'un clown. Ce dernier se nommait Pilaf et était le propriétaire de cette impressionnante demeure.
_Alors comme ça vous avez échoué dans votre mission, grimaça t-il à l'adresse de Mai et Shu venus lui faire leur rapport. Je n'apprécie pas beaucoup les contre temps. Normalement, je devrais déjà être en possession des sept dragon balls à l'heure qu'il est.
_Veuillez nous excuser grand Pilaf, répondit le renard ninja en baissant d'avantage la tête. Ce gamin était si fort. Il m'a prit par surprise.
_Je ne veux pas le savoir, s'écria celui qui se prenait pour un roi. Vous disposiez de tout un matériel de guerre. Et pourtant, vous rentrez bredouilles !
_Si je peux me permettre, intervint Mai afin de calmer son maître, nous n'avons pas tout perdu. Il paraît clair que cet enfant est lui aussi à la recherche des boules de cristal, sinon il n'en posséderait pas six. Par conséquent, il va obligatoirement venir ici chercher la septième. Nous n'avons qu'à patienter et lui tendre un piège dans le château.

Pilaf sourit et trouva cette idée particulièrement bonne. Il se dirigea sans plus attendre à sa salle de contrôle et constata grâce à ses nombreuses caméras que Kakarotto se trouvait déjà devant le château. En effet, guidé par son radar, le jeune Sayen avait comprit que la dernière dragon ball se situait à l'intérieur de la demeure. Il se demandait déjà comment y entrer lorsqu'il vit la grande porte d'entrée s'ouvrir. Sur de lui, il la franchit avec conviction sans vraiment se poser de questions.
_Qu'est-ce qu'on fait Yamcha, demanda Plume caché derrière un champignon géant. On y entre nous aussi ?
_Cela peut être dangereux, répondit le roi du désert. Ce château contient surement des centaines d'hommes prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Mieux vaut rester à l'écart pour l'instant. De toute manière, je doute fort que Kakarotto invoque le dragon sacré à l'intérieur du bâtiment.

Ainsi, les deux brigands demeurèrent sagement à l'extérieur de la forteresse dans un premier temps tandis que l'enfant commençait à l'explorer. Le petit garçon n'en revenait pas. Il n'avait jamais vu un bâtiment aussi grand de toute sa vie. Les couloirs comportaient de nombreuses issues et il risquait fort de se perdre dans cet immense dédale. Et si il ignorait où il allait, Pilaf et ses acolytes connaissaient parfaitement sa position grâce à leurs caméras de surveillance.
_On dirait qu'il se dirige vers la cage aux chiens, remarqua Mai sur l'écran.
_Tu as raison, approuva Pilaf. Branchez le haut parleur, je veux lui jouer un tour à ma façon.
Shu s'exécuta. C'est alors qu'une voix retentit dans tout le château. Elle était quelque peu mécanique mais parfaitement audible. Ne s'y attendant pas, Kakarotto crut tout d'abord qu'il s'agissait d'un phénomène magique. Puis, il repéra des bouches d'aérations d'où provenait le bruit. Il comprit donc la situation.
_Écoutes moi sale morveux, déclara le maître des lieux de son micro. Je m'appelle Pilaf et je serais très bientôt le roi du monde. Tout ce que tu peux voir m'appartient déjà. Vois tu, je suis très riche. Et je désire une chose que tu possèdes : tes six dragon balls. Donne les moi et tu auras la vie sauve.
_Alors ça pas question, répondit le petit garçon d'une voix ferme.
_Tu as tords de t'entêter ainsi. On m'a dit que tu étais très robuste. Tu es même parvenus à vaincre l'un de mes robots. Mais j'ai d'autres armes bien plus efficaces. Regardes devant toi. Sais tu ce qu'il y a derrière ce mur ? Une meute de chiens de gardes affamée qui n'attend que toi pour son prochain repas. Si tu ne veux pas finir mangé vivant, je te conseille de m'obéir sur le champs.
_Cause toujours, c'est plutôt toi qui devra me donner ta boule de cristal !

Excédé par tant d'arrogance, Pilaf n'insista pas et appuya sur un autre de ses boutons de contrôle. Aussitôt, un pan du mur de pierre se leva pour faire apparaître devant Kakarotto une meute de chiens enragés. Ils étaient plus d'une vingtaine et il y avait là de tout : des bergers allemands aux pitbulls en passant par les rotwelers. On devinait à leurs grognements et leurs regards qu'ils étaient affamés. Sans doute n'avaient-ils pas mangé depuis plusieurs jours. Personne n'aurait aimé leur servir de repas mais, comme d'habitude, le jeune Sayen n'était pas impressionné.
Celui qui semblait être le chef de la meute, un berger allemand de grande taille, sauta en premier sur l'enfant pour le plaquer au sol. Mais le petit garçon le renvoya violemment en arrière d'un coup de poing et le tua par la même occasion. Surpris, les autres chiens décidèrent d'attaquer en bande. Kakarotto s'empara alors de son bâton magique et l'allongea afin de balayer tous ces canidés à l'aide de quelques rapides mouvements.
La bataille fut brève. Le jeune Sayen était habitué à se battre contre des animaux. Une seule de ses attaques suffisait à éliminer n'importe quel chien. Il allait clôturer ce combat facile sans la moindre égratignure lorsque le dernier cabot encore en vie le prit par surprise et lui mordit sauvagement l'épaule gauche. L'enfant grimaça de douleur avant de saisir puis d'écarter les mâchoires de l'animal. Une fois cela fait, il rangea son bâton magique tranquillement dans son étui. De leur écran, Pilaf et ses employés n'en revenaient pas.
_Ce gamin n'est pas normal, balbutia le roi du château. Comment a t-il pu faire ça ?
_Vos chiens n'étaient peut être pas assez entrainés, hasarda Mai. Mais, pas de panique, nous aurons tout de même les dragon balls.

Kakarotto venait donc de franchir sans problème la première épreuve de ce château. Plus que quelques étages et il arrivera jusqu'à Pilaf. Va t-il obtenir sa septième boule de cristal ? Le dragon sacré sera t-il invoqué ? Et que va faire Yamcha, le timide bandit du désert ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Jeu Déc 01, 2011 20:06

loupzaru a écrit:sachez que je suis en train d'éllaborer une troisième fic. Elle racontera ce qui se serait passé si Goku n'avait pas oublié au stade son bâton magique et son rdragon ball lors du 22eme tournoi. Ainsi, Krilin ne se serait pas fait tué par Tambourine en allant les chercher. Je réécrirais donc la saga Piccolo Damaio à ma sauce. Et peut-être la suite plus tard. J'espère poster le début de cette histoire bientôt.


Et bien ça m'a l'air très intéressant tout ça. J'ai hâte, moi aussi je suis actuellement sur une troisième fic, un what-if pour une fois.
Quand est-ce que nous verrons le premier chapitre ?
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Déc 04, 2011 15:03

Il faut que je planifie encore d'avantage le scénario et je commencerais à publier cette troisième fic. En attendant, voici le chapitre 14 de DBBK. Vous voyez, je vais un peu plus vite :)

Chapitre 14 : Excursion au château de Pilaf (2eme partie)

Afin d'obtenir la dernière boule de cristal manquante, Kakarotto s'était rendu au château de Pilaf. Ce riche petit homme à l'égo surdimensionné espérait bien lui faire mordre la poussière et surtout lui dérober ses six dragon balls. Mais, jusque ici, l'enfant s'en sortait à merveille dans son exploration en faisant étalage de sa force qui semblait grandir jour après jour.
_Votre meute de chiens de combat vient de se faire éliminer par ce garçon, s'exclama Shu à l'adresse de son maître. Qu'allez vous faire maintenant pour l'arrêter ?
_Ne t'inquiètes pas, lui répondit le lutin bleu. Mon château renferme bien d'autres armes. Hé, hé, je vais l'amener tout droit au couloir de la mort. Il n'y réchappera pas.

Pilaf afficha un petit sourire malin sur son visage dont il avait le secret. Grâce à son système de vidéo surveillance, il ne perdait rien des faits et gestes du jeune Sayen et pouvait donc déclencher des pièges en conséquence. Soudain, l'enfant déboucha à un carrefour marqué par deux issues. Alors qu'il hésitait sur laquelle emprunter, la voix ricaneuse du petit lutin bleu se fit de nouveau entendre dans tout le bâtiment.
_Hé gamin, s'écria t-elle, je sais que tu m'entends. Laisse moi tout d'abord te féliciter, je ne pensais pas que tu survivrais à l'assaut de mes chiens affamés. Tu m'as l'air très fort dans le domaine des arts martiaux. Néanmoins, ce devait être un coup de chance. Je suis persuadé que tu mourais de peur si tu affrontais le monstre caché du château.
_Le monstre caché du château, répéta Kakarotto intrigué. Qu'est-ce que c'est ? Un lion, un tigre ou un ours ?
_Bien pire que tous ces animaux exotiques, répondit Pilaf sur un ton assuré et mystérieux. Si tu veux le découvrir par toi même, tu n'as qu'à choisir le chemin de gauche. Mais je doute que tu ais le courage de l'affronter.
_C'est ce qu'on va voir. Je m'en vais éliminer ton animal de compagnie. Regarde bien car tu subiras le même sort dans quelques instants.
Sur ce, le petit garçon tourna à gauche et prit la direction indiquée. Son honneur de Sayen était en jeu. Comme tous ceux de sa race, il ne se laisserait jamais impressionner par de simples paroles et relèverait tous les défis qu'on lui présenterait. En voyant cela, Pilaf sourit. Son plan venait de fonctionner à merveille. Cet enfant était bien trop naïf et orgueilleux pour se méfier.

Peu après, Kakarotto arriva à un couloir assez étroit et long qui débouchait sur une porte en bois. Le monstre se trouvait peut-être derrière. Mais, encore fallait-il y accéder. Les murs étaient percés par des dizaines de petits trous de la taille d'un canon de fusil. Et le sol était marqué par quelques pavés de couleur rouge. C'était le seul endroit du château à disposer d'une telle architecture.
_Hé, hé, ricana Pilaf devant son écran. Dès qu'il posera le pied sur les pavés rouges, les balles siffleront de tous les côtés par les trous. Il a peut-être survécu à quelques munitions mais surement pas à une artillerie complète. Voilà pourquoi j'ai intitulé cet endroit le couloir de la mort.
_Bien joué Pilaf, le félicita Mai. Il est perdu.
Bien entendu, le petit garçon ne pouvait deviner une telle supercherie. Toutefois, son instinct lui soufflait que quelque chose n'était pas normal. Il ne sentait aucune odeur derrière cette porte et n'entendait aucun grognement. Il commença à se douter que cette histoire de monstre n'était peut-être qu'un leurre pour le tromper. Mais il décida d'avancer afin d'en avoir le cœur net. Après quelques pas, il marcha sur un pavé rouge qui s'enfonça légèrement dans le sol. Aussitôt, les canons qui l'entouraient sifflèrent quelques balles. Surprit, Kakarotto ne put esquisser le moindre geste de défense. Touché aux joues et aux côtes, il s'écroula à terre.

En voyant cela, Pilaf et ses acolytes poussèrent un cri de victoire en levant les bras au ciel. Ils se réjouissaient trop vite. Après une trentaine de secondes environ, le jeune Sayen se releva avec difficulté. Il se caressa les endroits touchés et constata qu'il avait quelques bleus. Normal, ces balles étaient puissantes et tirées à bout portant. Si il continuait sa route sans se méfier, il risquait de ne pas résister aux prochains tirs. Il devait donc imaginer un plan en conséquence.
Fort heureusement, l'enfant était très malin et ne recommençait jamais deux fois la même erreur. Il comprit très vite le fonctionnement des pavés rouges. Une idée lui vint alors à l'esprit. Il sortit une dragon ball de son sac et la fit rouler le long du couloir. La boule de cristal traversa tout le chemin en prenant bien soin de passer sur les pavés rouges. De ce fait, les pièges furent déclenchés et les balles fusèrent. Après quelques minutes, les canons devinrent totalement déchargés. Kakarotto put donc avancer en toute tranquillité.
_Vous avez vu ça maître, demanda Shu les yeux exorbités par tant de malice.
_Qu'on arrive à vaincre mes chiens passe encore, grogna Pilaf en serrant les poings. Mais qu'on se serve des dragon balls pour déjouer mes pièges, c'est au dessus de mes forces.
_Pas le temps de se lamenter, il se dirige droit sur nous, remarqua Mai.

En effet, le petit garçon progressait maintenant à grands pas. Il venait d'enfoncer la porte en bois et montait à présent le long escalier permettant d'accéder au haut de la tour de contrôle. Pilaf était maintenant complètement paniqué. Le petit lutin bleu courait dans tous les sens en poussant des cris de frayeur. Mai parvint tant bien que mal à le calmer en lui rappelant quel était son rang : celui de futur maître du monde. Puis, la jeune femme sortit de sa poche un révolver tandis que Shu dégaina son épée. A n'en pas douter, un nouveau combat allait avoir lieu.

Quelques minutes plus tard, le jeune Sayen arriva enfin au sommet du château. Il semblait assez énervé, ce qui demeurait assez logique. On avait essayé de le tuer et de lui voler ses boules de cristal. Et ce sans compter les mauvaises paroles prononcées. S'en était trop. Le cœur et la fierté de l'enfant réclamaient vengeance.
_Vous voilà enfin, rugit-il. Vous pouvez déjà faire vos prières, je vais tous vous exterminer !
_C'est ce qu'on va voir, répondit Mai en appuyant sur la détente de son pistolet.
En tant qu'ancienne militaire, la jeune femme savait très bien manier les armes à feu. Elle visa Kakarotto et le toucha en plein cœur, faisant un nouveau trou dans son kimono qui commençait à devenir sérieusement sale. Le petit garçon fut renvoyé en arrière. Une nouvelle fois, on se mit à espérer qu'il soit mort mais il n'en était rien. Il se releva, furieux cette fois ci, et afficha son plus mauvais regard. Il commençait à en avoir sérieusement assez de recevoir des balles. Et celle ci était celle de trop.
_J'ai pourtant touché un point vital, balbutia Mai. C'est impossible. Il est immortel.

Courageusement, Shu décida de prendre part au combat. Le ninja brandit son katana et réalisa plusieurs attaques, toutes évitées par le Sayen. Entre deux esquives, ce dernier le désarma d'un coup de pied. Désormais sans défense, le renard tremblait comme une feuille. Il allait mourir, cela ne faisait aucun doute. C'est alors qu'obéissant à un ordre de Mai, il recula. La jeune femme s'empressa de lancer une bombe lacrymogène sur l'enfant. Le petit garçon fut soudain enveloppé dans un gaz soporifique. Il se sentit alors très fatigué et sombra dans un profond sommeil en quelques secondes.
_Bravo Mai, s'écria Pilaf après un soupir de soulagement. Tu as eu le réflexe qu'il fallait !
_Toujours à vos ordres, répondit l'efficace jeune femme. A présent, nous ferions mieux de l'attacher et de vite lui prendre ses dragon balls. Dieu seul sait quand il se réveillera.
Le petit lutin bleu acquiesça. Il s'empara du sac des boules de cristal et courut chercher la sienne, celle à une étoile. Il était désormais en possession des sept dragon balls. Il rit longtemps tellement il était content. Son rêve allait enfin devenir réalité. Il était sur le point d'invoquer le dragon sacré et de lui demander la couronne de roi du monde. Arrivera t-il à ses fins ? Kakarotto a t-il échoué dans sa quête ? Que deviendra le jeune Sayen ? Réponses au prochain chapitre.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Déc 09, 2011 13:47

Chapitre 15 : Le réveil du dragon sacré

Pilaf venait d'endormir Kakarotto à l'aide d'une bombe lacrymogène. Il s'était empressé de le ligoter fermement et de lui voler ses dragon balls. Le petit lutin bleu disposait ainsi désormais de la collection complète des sept boules de cristal. Fou de joie, il sautait dans tous les sens, ce qui était compréhensible. Il allait enfin devenir le maître du monde.
_Nous devrions invoquer le dragon sacré à l'extérieur du château, lui conseilla Mai. Personne ne sait quelle est sa taille et je ne voudrais pas qu'il abime votre royale habitation par sa magie.
Pilaf opina de la tête. Il rangea les sept dragon balls dans une mallette qu'il fit porter à Shu. Puis, il sortit devant son château avec ses deux acolytes. Il se croyait tranquille en cette fin d'après midi. Personne ne passait jamais par ci. En conséquence, il posa délicatement les boules de cristal sur la terre ferme sans se soucier de regarder autour de lui. Grave erreur. Yamcha et Plume, qui n'étaient pas rentrés dans la forteresse, ne perdaient rien de la scène.
_Tu as vu, souffla le chat à son ami. C'est cet homme qui possède les dragon balls à présent.
_Oui, confirma le jeune homme. Et il a les sept. Je ne pensais pas que Kakarotto se laisserait vaincre. Quoi qu'il en soit, le moment est venu d'intervenir.

Pilaf en frémissait d'avance. Plus rien ne pouvait désormais l'arrêter. Il lui suffisait de dire « dragon sacré, apparais » pour réaliser son vœu. C'est ce qu'il fit. Dès que cette phrase fut prononcée, les boules de cristal scintillèrent d'une vive lumière jaune. Le ciel fut recouvert d'une épaisse couche noire aussi sombre que la nuit et qui ne laissait même pas de place pour les étoiles et la lune. Ce phénomène devait s'étendre sur toute la planète. Beaucoup de gens crurent sans doute voir une éclipse non prévue par les météorologistes mais il n'en était rien. Bien sur, qui aurait pu deviner le pouvoir magique des dragon balls ?
Et ce n'était que le début. Soudain, un éclair jaune sortit des boules de cristal et monta en se contorsionnant vers le ciel. Au bout de quelques secondes, l'éclat de lumière se matérialisa en un magnifique dragon chinois de couleur verte. La créature mystique était des plus impressionnantes. Longue de plusieurs dizaines de mètres, elle pouvait avaler un homme adulte en une seule bouchée dans sa gigantesque gueule ornée de crocs tranchants. Elle disposait de deux cornes de bois au sommet de sa tête. Ses yeux rouges flamboyants imposaient le respect. A n'en pas douter, cet animal possédait un charisme absolu.
_Je m'appelle Shenron, se présenta t-il d'une voix grave et étonnamment sage. J'ai le pouvoir d'accorder un souhait à celui qui m'appelle. Mais choisis le bien car je n'en exhausse qu'un seul.

Instinctivement, Pilaf avait reculé de quelques pas, imposé par la grandeur du dragon. Mais comme celui ci ne paraissait pas du tout méchant ou belliqueux, il se rassura. Il prit une grande inspiration avant d'annoncer sa phrase qui ferait de lui le maître du monde. C'est ce moment précis que Yamcha choisit pour entrer en scène. Avec son ami Plume, le roi du désert courut au devant de la créature sacrée et se montra devant les yeux ébahis du petit lutin bleu.
_Qui es tu, lui demanda ce dernier.
_Je m'appelle Yamcha, répondit le bandit avec un sourire. Et je cherchais les dragon balls depuis un moment déjà. C'est mon souhait qui sera exhaussé et surement pas le votre, vermine !
_Tu crois ça. Tu seras le premier à mourir pour t'avoir opposé au roi Pilaf. Mai, Shu, abattez le comme un chien !
Les deux hommes de main obéirent. La jeune femme dégaina à nouveau son révolver de sa poche et tira quelques cartouches. Malheureusement, elle tomba sur un os. En effet, si Yamcha n'était pas aussi résistant que Kakarotto, il demeurait quand même très fort dans les arts martiaux et ne sentit presque rien. Repoussant sa peur des femmes, il fit preuve d'un élan de volonté pour frapper Mai et la mettre à terre d'une magnifique droite. En voyant cela, Shu s'élança contre lui et tenta de le tuer par derrière avec son épée. Avertit par Plume juste à temps, le bandit du désert évita l'attaque d'un magnifique bond.
_Abandonnez, déclara t-il, vous n'avez pas la moindre chance contre moi.
_Tu crois ça, rugit Pilaf. Mai, endors le avec une bombe de gaz soporifique !
_Je n'en ai plus monsieur, répondit la jeune femme avec regret. Je les ai laissé au château. Je ne pensais pas qu'on aurait à s'en servir ici.
_Quoi !
Le lutin bleu déglutit. Il ne s'attendait pas du tout à un tel retournement de situation. En revanche, Yamcha sourit. Sans plus attendre, le jeune homme dégaina lui aussi son sabre et croisa le fer avec Shu. Le duel tourna court pour se révéler à l'avantage du bandit. Désarmé, le bien piètre ninja était à présent à la merci de son adversaire, tout comme ses acolytes.
_Bravo Yamcha, le félicita Plume, tu es le meilleur !
_Je pourrais vous éliminer en quelques secondes, reprit le voleur, mais je ne suis pas un assassin. Alors, partez à présent et ne revenez plus jamais. Hors de ma vue !
Pilaf et ses employés ne se le firent pas dire deux fois. Ils prirent leurs jambes à leurs cous pour disparaître dans le désert. Bien entendu, Yamcha leur interdisait l'accès au château. Le jeune homme ricana en les voyant courir comme des lapins. Puis, il se tourna auprès du dragon sacré qui commençait à s'impatienter.

Pendant ce temps, Kakarotto s'était réveillé de son sommeil. Il écarta ses bras d'un geste ferme afin de détruire les liens qui l'entravaient. Puis, il regarda par la fenêtre et constata que le ciel était tout noir. Ce n'était pourtant pas encore la nuit. Sentant que quelque chose d'anormal se déroulait, il tourna la tête. C'est alors qu'il aperçut la silhouette du dragon sacré. Il comprit tout et se rua à l'extérieur du château. Il était peut-être encore temps.
Malheureusement pour lui, il arriva trop tard. Yamcha venait de formuler son vœu qui faisait de lui un homme entreprenant et plus timide avec les filles. Le jeune Sayen fut sur les lieux juste au moment où Shenron disparut. Les boules de cristal s'élevèrent alors dans les airs comme par magie avant de se disperser aux quatre points cardinaux à vitesse grand v. La nuit disparut pour de nouveau laisser place au jour. Les dragon balls étaient redevenues des pierres ordinaires. Fin du phénomène magique.
_Tout ça est arrivé à cause de toi, fulmina l'enfant en se tournant vers Yamcha avec son regard diabolique. Tu vas le payer très cher. Par ta faute, je n'ai pas pu accomplir ma quête. Prépares toi à mourir !

Effrayé, Plume recula de quelques mètres en volant. Quand à Yamcha, il sourit et se mit en garde. Cela faisait un petit moment déjà qu'il attendait de régler ses comptes avec le petit garçon. C'était le moment où jamais. On allait enfin savoir lequel de ces deux combattants était le plus fort. A n'en pas douter, ce nouveau match promettait d'être splendide.
Kakarotto commença le duel en chargeant Yamcha, les poings serrés, accompagné d'un cri de guerre. Il tenta un crochet du droit suivit d'un direct du gauche. Son adversaire évita difficilement les deux attaques et riposta par un coup de pied. D'un petit bond, le Sayen évita la jambe du jeune homme et le frappa d'un coup de pied en pleine poitrine. Le choc fut si puissant que le bandit du désert s'écroula sur le dos quelques mètres plus loin. Un à zéro pour Kakarotto.
_Est-ce que ça va Yamcha, s'inquiéta Plume.
_Bien sur, lui répondit son ami en se relevant sans mal. C'est étrange, on dirait que ce gamin tape plus fort que la dernière fois. Mais il en faut plus pour me battre. Reprenons.

Sur ce, le roi du désert s'élança sur le petit garçon pour lui porter un coup de poing. Son geste était rapide et précis. Pourtant, son adversaire parvint à le parer. En effet, ce dernier lui saisit le bras droit et le jeta dans les airs. Le brigand retomba avec violence sur le sol. Il n'y avait vu que du bleu.
_C'est impossible, grogna t-il. Il n'était pas si fort la première fois que je l'ai affronté.
_Hé, hé, ricana le Sayen. N'oublies pas que j'étais affamé ce jour là. De plus, il semblerait que mes combats pour réunir les dragon balls m'aient endurci. Me battre contre quelqu'un comme Gyumao m'aura servit à quelque chose. Je me sens plus puissant qu'avant.
Yamcha n'en revenait pas. Si ce gamin disait vrai, il avait une faculté de progression phénoménale. Il faut dire qu'il s'était donné beaucoup de mal pour en arriver là. Il avait osé défier le terrible Gyumao, vaincu le gang des lapins... Pendant ce temps, qu'avait fait le bandit ? Rien hormis se reposer sur ses lauriers. Il risquait de le regretter aujourd'hui.
_Grr, pesta le roi du désert. Tu t'es peut-être amélioré ces derniers jours mais tu ne peux toujours rien face à mon effroyable technique du loup. A présent, prépares toi à perdre ce combat !
Kakarotto esquissa une légère grimace. Il connaissait l'efficacité de cette technique redoutable. Si il parvenait à la parer, le reste du match ne serait plus que du gâteau pour lui. Par conséquent, il resserra d'avantage sa position de défense et redoubla de vigilance et de concentration. Une partie du duel se jouait maintenant.

Après quelques secondes d'attente, Yamcha se porta à l'attaque. Il savait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. A l'image d'un loup féroce, il se rua sur sa proie et lui décocha un fulgurant coup de pied latéral à la joue à la vitesse de l'éclair. Malgré toute son attention, l'enfant ne put parer l'action. Sans plus attendre, le jeune homme enchaîna par une série de coups de poings dont il avait le secret. Son adversaire réussit à en parer quelques uns mais certainement pas tous. Il fut renvoyé au sol d'une violente poussette.
_Alors, s'exclama le roi du désert entre deux souffles, tu as compris qui c'était le patron ?
_Oui, lui répondit le petit garçon en se relevant avec une stupéfiante facilité comme si il n'avait rien sentit ou presque. Et ce n'est pas toi.
Yamcha ouvrit en grand sa bouche tellement il était surprit. Il avait pratiqué sa technique du loup à pleine puissance, tant et si bien qu'il était maintenant essoufflé. Et pourtant, même sa botte secrète se révélait inefficace. Non, il vivait un cauchemar. Ce ne pouvait être vrai !
_Auparavant, cette attaque m'aurait fait très mal, déclara Kakarotto en s'avançant de quelques pas tranquillement. Mais aujourd'hui, je n'ai presque senti aucune douleur. Je n'ai donc pas seulement amélioré ma force physique au cours de mon voyage, mais aussi ma résistance. Hé, hé, c'est à présent mon tour d'attaquer. Vous allez mourir.

Plume blêmit. Comprenant que son ami ne pourrait rien face au jeune Sayen, il tenta de l'inciter à fuir. Mais le bandit préféra rester. Il ne tenait pas à fuir devant un enfant. Sa réputation de guerrier était en jeu. De plus, il avait comprit au cours de ce voyage que ce petit garçon n'était autre qu'une incarnation du diable. Ses meurtres répétés le lui avaient prouvé et il en commettrait surement bien d'autres si personne ne faisait rien. Yamcha était peut-être l'un des rares hommes sur cette terre à pouvoir tenter quelque chose afin d'arrêter ces massacres. Et il allait essayer en tout cas. C'était son devoir d'homme et de citoyen envers l'humanité.
_Je ne te laisserais pas t'enfuir, s'écria Kakarotto. Tu m'as empêché de parler au dragon, il n'y a pas de pardon pour ça. C'est la mort qui t'attend.

Yamcha déglutit à mesure que le jeune Sayen s'approchait de lui. L'heure n'était plus au simple duel d'art martiaux mais à un combat pour le salut de tous les hommes. De ce fait, le roi du désert dégaina une nouvelle fois son sabre et le brandit afin d'éliminer ce monstre si cruel. Malheureusement, l'enfant évita sans difficulté majeure tous ses coups, aidé par sa petite taille, à l'aide de bonds et diverses acrobaties.
_Je pourrais utiliser mon bâton magique contre toi, déclara t-il, mais j'ai une meilleure idée. Te rappelles-tu du moment où tu t'es moqués de moi parce que je n'avais pas réussi à produire un kaméhaméha convenable ? Moi, je m'en souviens parfaitement. Et sache que je maîtrise maintenant encore mieux cette technique qu'avant. Je vais te faire l'honneur de la pratiquer contre toi. Tu as de la chance, je ne suis pas à court d'énergie cette fois ci. Tu comprendras alors que je ne t'ai jamais mentis.

Yamcha trembla de peur suite à cette annonce. Il savait qu'il ne pourrait jamais survivre à une telle attaque. Sa seule chance était de vaincre Kakarotto dès maintenant. Il se porta donc à sa rencontre. Hélas, il arriva trop tard. Le jeune Sayen venait déjà de charger l'énergie nécessaire dans ses mains. Il la libéra juste avant d'être touché par l'épée. Le roi du désert reçut donc le canon bleu à bout portant. Il sentit une énorme brûlure à son ventre et son corps se retrouva même transpercé au niveau de l'estomac. Il lâcha son arme et cracha un filet de sang avant de s'écrouler sur le sol, raide mort.
_Yamcha, s'écria Plume horrifié par le spectacle auquel il venait d'assister.
_Une bonne chose de faite, ricana le petit garçon. Quand à toi, ne sois pas triste. Tu vas très vite rejoindre ton ami au paradis.
Plume ne savait plus quoi faire. Il pleurait toutes les larmes de son pauvre petit corps. Devait-il se transformer en tank pour impressionner son ennemi ? Non, il savait que cela ne suffirait pas. Et quand bien même, il ne pouvait prendre la force des objets qu'il devenait. Il décida donc de fuir. Mais ses pattes refusèrent de lui obéir, probablement paralysées par la peur. Et, sans plus attendre, Kakarotto lui coupa la tête d'une manchette avec le plat de la main.

Ça y est, le Sayen en avait terminé. Il avait vaincu tous ses ennemis et presque réuni toutes les boules de cristal. Il en avait profité pour radicalement augmenter sa puissance. Néanmoins, il savait qu'il était encore loin d'être l'homme le plus fort du monde. Tortue Génial le dépassait encore de très loin. Et il ne voulait pas rééditer sa mauvaise expérience avec le tyrannosaure. Il lui restait encore tant de défis à relever, d'hommes à vaincre, de contrées à explorer... Oui, sa véritable histoire ne faisait que commencer.
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