DBBK (Bad Kakarotto)

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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Dim Fév 05, 2012 20:16

Kishin92 a écrit:et 300 ans je trouve ça vachement poussé même pour tortue génial car faut se rappeler qu'il s'agit d'un humain ordinaire qu'il aie une centaine d'année on pourrait encore l'avaler mais 300 je trouve vraiment trop


Dans le manga Maître Karine nous apprend que le dernier homme a avoir monté sa tour avant Goku était Tortue Géniale...il y a 300 ans. :wink:
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Fév 10, 2012 14:09

Kishin92 a écrit:kakarotto aurait pu reperer Jacky facilement dans ses images grâce a son flair tu a noté plus d'une fois le parfum d'orange hors si ce ne sont que de simple image elle n'ont pas d'odeur 8)

Je n'ai pas compris cette partie de ton commentaire. Jacky Choun s'est parfumé à l'orange afin d'éviter en cas des soupçons que des chiens le reconnaissent. C'est pour cela que Kakarotto ne pouvait pas faire le lien.

Merci à vous deux :D . Et maintenant, la fin du tournoi !

Chapitre 28 : Un échec retentissant

Alors que tout semblait perdu pour lui, Kakarotto s'était subitement transformé en oozaru. La situation était devenue complètement renversée. Le stade s'était vidé en un instant et il ne restait plus que le frêle Jacky Choun pour faire face au gorille géant.
_Nous devrions peut-être arrêter le match, proposa l'arbitre. Après tout, je n'ai jamais lu dans aucun manuel que l'on autorisait un combattant à se transformer en monstre lors d'un d'un duel d'arts martiaux. Nous pouvons donc considérer cette technique comme interdite et disqualifier ce...singe, vous remettant le titre.
_Hors de question, répliqua Jacky Choun sans détourner les yeux de la bête. Un bon guerrier doit faire face à n'importe quelle situation. Je trouverais le point faible de cet adversaire. A nous deux, King Kong !
Le vieil homme se voulait rassurant. En vérité, il avait bien comprit que suspendre le match ne servirait à rien. Peu importe le tournoi, ce gorille géant allait maintenant laisser libre court à ses instincts et ravager toute l'ile sans la moindre hésitation. Il fallait à tout prix l'en empêcher. Tortue Génial énuméra dans sa tête très vite toutes les attaques qu'il connaissait. Malheureusement, même lui n'en voyait aucune d'efficace face à un tel monstre.
« Je pourrais tenter un kaméhaméha puissance maximale, réfléchit le vieillard. Mais je risque de le tuer. Même si il est violent, il reste un enfant. Je n'ai pas le droit de prendre une telle décision. »

Perdu dans ses pensées à la recherche de la meilleure solution possible, Jacky Choun ne vit pas venir la main gauche de l'oozaru derrière lui. En un instant, il fut attrapé et soulevé en l'air par le gorille géant aussi facilement que si il s'agissait d'une poupée. Kakarotto resserra ses deux mains autour du vieillard comme il l'avait fait pour Sangohan des années plus tôt et le porta jusqu'à la hauteur de sa bouche.
_Ha, ha, ricana t-il en relâchant son haleine fétide sur son prisonnier. Même toi, tu ne peux pas me vaincre. Lors des nuits de pleine lune, je peux révéler mon véritable pouvoir. Ce n'est pas de chance pour toi, ça tombe juste ce soir. Désolé mais tu ne seras jamais champion du monde des arts martiaux. Je dirais même plus. Tu ne verras plus le soleil se lever à nouveau. Parce que tu vas disparaître à jamais dès maintenant !
Tortue Génial ne perdait pas un mot du discours de son adversaire. Plus celui ci parlerait et plus il aurait de temps pour s'échapper. Ainsi, cet état venait de la pleine lune. Bien, il savait quoi faire. Il ne lui restait à présent plus qu'à se libérer, mission très périlleuse que même son ancien élève avait échoué par le passé.
Jacky Choun comprit qu'il ne pourrait pas se dégager malgré sa force légendaire. Heureusement, il lui restait un autre moyen. Soudain, son regard changea et il fixa intensément Kakarotto dans les yeux d'une lueur étrange. L'oozaru ne tarda pas à se sentir bizarre, comme hypnotisé. Déconcentré, il relâcha brièvement son étreinte. Le vieil homme en profita pour s'échapper et regagner le ring d'un bond.

_Et maintenant, annonça Tortue Génial, tu vas connaître mon kaméhaméha ultime ! Attention les yeux, c'est partit !
Sur ce, Jacky Choun gonfla considérablement ses muscles afin de concentrer toute l'énergie de son corps. Il n'avait plus l'apparence d'un vieillard chétif mais d'un bel athlète à forte carrure, la barbe blanche en plus. On aurait dit qu'il s'apprêtait à exploser tellement ce changement était brutal. Puis, il se mit en position et prononça ses quatre syllabes magiques avant de libérer un rayon d'énergie bleu. Mais celui ci n'était pas un kaméhaméha ordinaire. C'en était un gigantesque de plusieurs mètres de diamètres. Malgré sa taille, Kakarotto parvint à l'éviter d'un pas.
_Tu as manqué ta cible, ricana le singe géant.
_On verra bien qui rira le dernier, répondit Jacky Choun sur le même ton en accentuant encore son lancer.
La seconde d'après, on entendit une gigantesque explosion. Le bruit était semblable à celui d'une bombe atomique mais venait de si loin qu'il ne cassait pas les tympans. Mais d'où pouvait-il provenir ? Le Sayen eut tout d'un coup peur de comprendre. Une grosse goutte perla le long de son front tandis qu'il se retourna. C'est bien ce qu'il craignait. La lune avait disparue.
Aussitôt, le monstre eut l'air de se sentir mal. Privé des ondes lunaires, il vit ses forces l'abandonner très rapidement au fur et à mesure qu'il rétrécissait. Son corps perdait ses poils et reprenait l'apparence d'un enfant ordinaire, tout nu, la queue de singe en plus. Kakarotto était revenu à son état normal.

Le petit garçon se sentit alors tout bête et humilié. Non pas de se retrouver en tenue d'Adam en public mais d'avoir perdu sa magnifique transformation et tout ce qui allait avec. La situation venait encore de changer. On revenait à la case départ. Et Kakarotto savait très bien que, sous sa forme actuelle, il ne pourrait lutter convenablement face au vieillard.
_Ce n'est pas juste, pesta t-il. Cela ne devait pas se passer comme ça !
_Tu étais dépendant de la lune, expliqua Jacky Choun. J'aurais préféré ne jamais eu avoir à la détruire mais je n'avais pas le choix. Sans elle, tu ne pourras plus jamais te métamorphoser. Heureusement d'ailleurs, car tu es un assez grand danger comme ça.
_Tu me le payeras !
_Tu peux venir. Je t'attends.

Kakarotto se repositionna en garde. Il n'avait pas le choix, il devrait désormais toujours se battre sous sa forme humaine. Très bien, il ferait avec. Sans prêter attention aux spectateurs qui revenaient suite à la disparition du gorille géant, il fixait attentivement Jacky Choun. Ce vieil homme avait retrouvé son corps frêle et fragile. Il transpirait même un peu lui aussi. Pas de doute, il avait dû dépenser énormément d'énergie dans cet ultime kaméhaméha. Ce qui signifiait que la victoire était encore jouable.
Après un petit instant d'observation, le jeune Sayen se rua de nouveau sur son adversaire en s'accompagnant d'un cri guerrier. Il sauta juste devant lui et tenta de lui asséner un coup de pied latéral en pleine mâchoire. Le vieillard se protégea en plaçant son bras gauche en opposition tandis qu'il riposta d'un direct du droit. Bien qu'en l'air, l'enfant réussit à parer l'attaque en pliant ses genoux. Sitôt après avoir touché le sol, il enchaina un corps à corps qui parut interminable.
_Quel spectacle mesdames et messieurs, s'écria le présentateur ravi de retrouver son public. Cela fait déjà plus d'une heure que le combat a commencé. Les adversaires ont même lancé des kaméhaméha et pourtant, ils continuent de lutter toujours avec la même vigueur ! Mais où trouvent-ils donc toute cette énergie ?!

En réalité, Jacky Choun et Kakarotto étaient tous d'eux épuisés désormais. C'est leur hargne et leur volonté qui les poussaient à continuer. Le jeune Sayen réalisait son meilleur match jusque ici. Quand au vieil homme, cela faisait des centaines d'années qu'il n'avait plus affronté un adversaire aussi fort. Oui, ce duel méritait vraiment de rester gravé dans les annales et d'être montré dans toutes les écoles d'arts martiaux.
Tortue Génial éprouvait de sérieuses difficultés dans cette fin de match. Il avait dépensé tant d'énergie qu'il ne pouvait même plus faire appel à de nouvelles techniques. Son vieil age risquait même de lui jouer des tours face à la fougue de la jeunesse de Kakarotto. Oui, le grand maître des arts martiaux risquait réellement de perdre si il commettait la moindre erreur.

Ce face à face dura encore un temps fou. Une demie heure ? Une heure ? Les combattants avaient l'impression que le temps s'était arrêté tellement ils faisaient abstraction de tout ce qui les entourait. Parfois, ils s'autorisaient une minute de répit entre deux corps à corps. Grâce à son expérience, Jacky Choun savait mieux gérer ces temps morts et reprenait peu à peu le dessus. Mais toujours rien de bien net et sanglant.
Le match pouvait basculer d'un côté comme de l'autre. A ce compte là, la victoire reviendrait au plus malin. Kakarotto finit par se faire piéger par la technique des huit mains de Jacky Choun. Trop fatigué pour distinguer les vrais bras des illusions, il relâcha sa garde. Tortue Génial s'engouffra dans cette ouverture pour lui décocher un superbe uppercut en plein estomac qui lui coupa le souffle. Il le finit par un somptueux crochet du droit. Le jeune Sayen tomba en arrière sur le dos. Cette fois ci, il ne se releva pas.
_Et dix, compta l'arbitre. Mesdames et messieurs, comme Kakarotto git toujours à terre, j'ai l'immense honneur de nommer Jacky Choun comme le grand vainqueur de notre tournoi ! Applaudissez le bien fort, il l'a mérité !

Épuisé, Jacky Choun trouva quand même la force de lever les bras en signe de victoire et de saluer le public qui ne cessait plus de l'ovationner. Lorsque la foule quitta définitivement le stade et que l'arbitre vint lui apporter une enveloppe de 50 000 pièces, il profita de ce moment d'intimité pour lui parler franchement :
_Vous êtes restés durant tout le tournoi. Vous avez vu comment Kakarotto s'est comporté. Cet enfant possède un don pour les arts martiaux. Malheureusement, il laisse libre court à sa violence au lieu de la contrôler. Il peut être très dangereux livré à lui même comme ça dans la nature.
_Je vois ce que vous voulez dire. Cet enfant a besoin d'être encadré par une équipe pédagogique. Dieu seul sait quels dégâts il pourrait engendrer étant donné sa puissance. Je vais immédiatement en parler à la police.
_Merci. Le meilleur moyen serait de l'enfermer dans un endroit sur en attendant de trouver une solution adéquate. Mais attention, cela doit rester entre nous.
Le présentateur acquiesça. Par chance, c'était un homme intelligent et responsable. Avec Jacky Choun et les fonctionnaires de l'ile Papaye, il fut convenu que Kakarotto soit placé dans un hôpital psychiatrique afin de l'étudier et de le raisonner. Ils profitèrent de l'état d'inconscience du jeune Sayen pour l'emmener de force. Ce dernier venait de vivre un véritable échec. Quelles aventures l'attendent maintenant ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Kishin92 le Ven Fév 10, 2012 14:44

toujours aussi bon :mrgreen:

donc je vais développer ce que je disais lors de mon dernier commentaire

l'image rémanente est en théorie une simple image représentant son lanceur s'imprimant sur la rétine de son adversaire (même si dans le cas de certain elle effectue des mouvement)

donc ces images sont immatériel et donc n'ont pas de masse donc pas d'odeur
la vient ca que je voulais dire avec le parfum d'orange, c'est que seul le vrai Jacky sent toujours l'orange

et kakarotto qui possède un excellent flair (se rappeler dans DB quand tortue géniale lance la pierre il essaie de la retrouver a l'odeur)
donc ce que je voulais dire c'est que kakarotto n'aurait eu qu'a sentir pour découvrir ou étais le vrai :mrgreen:

voila j'espère que tu verra ou je voulais en venir ^^
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Fév 10, 2012 20:01

Ah d'accord. Ta remarque est clairement plus compréhensible maintenant :mrgreen: . Disons que le parfum d'orange s'est propagé sur tout le terrain au fil du combat, sans compter les vents. De plus, Goku non plus n'utilise jamais son flair pour détecter une vraie image. Il se fait ainsi avoir par maître Karine par exemple (tome 8). Ce serait trop simple si Kakarotto usait de son odorat contre la transposition.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Shadows le Ven Fév 10, 2012 22:39

Très bien décrit comme combat même si je vois mal Jacky choun battre un oozaru ou même lui résister plus de 5 sec mais l'idée de détruire la lune comme dans l'original jolie clin d’œil continu ^^
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Lun Fév 13, 2012 21:47

Chapitre 29 : Un nouveau maître

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que Kakarotto avait perdu en finale du championnat d'arts martiaux. Comme convenu, il avait été placé dans un asile psychiatrique aux allures de pénitencier. Bien évidemment, il aurait pu s'évader de n'importe quelle prison traditionnelle. C'est la raison pour laquelle il avait été enfermé dans une cellule de fer qu'on réservait habituellement aux fous les plus dangereux. Même un canon ne pourrait percer ces murs. De plus, il était solidement attaché par de lourdes chaines de métal. En conséquence, il ne voyait pas comment il allait fuir cet endroit.
Tortue Génial s'était promit de lui rendre visite dès que possible. Mais pour l'instant, il devait s'occuper de son élève Krilin gravement blessé. Sitôt que son disciple irait mieux, il pourrait aller voir le Sayen. Il envisageait peut-être même de le prendre chez lui. Un asile pénitencier n'était pas la place d'un enfant. En attendant, des dizaines de gardes et de médecins surveillaient leur plus jeune mais aussi plus féroce pensionnaire avec crainte et attention.

Au fil des jours, Kakarotto avait reprit toute sa force et sa vitalité. Maintenant, il voulait plus que jamais s'échapper. Il ne supportait pas de rester inactif et enfermé quelque part. Malheureusement, il avait très vite comprit que sa cellule était indestructible de l'intérieur. Et il ne pouvait plus profiter de la lune pour se transformer en oozaru et augmenter sa puissance. Il devait se rendre à l'évidence. Seul, il ne pouvait s'enfuir.
Heureusement, le destin allait lui donner un coup de main. Une option qui pouvait à long terme changer son sort et celui de la planète toute entière. Le tournoi des arts martiaux avait été retransmit en direct à la télévision de partout dans le monde. Et, parmi les milliards de téléspectateurs du globe, un individu s'était prit d'un grand intérêt pour Kakarotto. Avec son œil d'expert, il avait décelé chez lui non seulement une grande puissance qui ne demandait qu'à s'amplifier mais aussi une profonde méchanceté. Et ça, ça lui plaisait tout particulièrement. Il avait donc décidé d'aller par lui même aider le Sayen.

Comme chaque nuit, Kakarotto ne trouvait pas le sommeil. Mais ce soir, il allait sans le savoir regagner la liberté. Aux alentours de minuit, il entendit comme un bruit d'explosion résonner dans le pénitencier. Quelqu'un venant de l'extérieur avait dû faire sauter quelque chose et tous les gardes se ruaient à l'endroit indiqué. Les pauvres ne savaient pas ce qui les attendaient. Ils ne tardèrent pas à pousser des cris de douleur avant de se taire, pour certains définitivement.
Un homme masqué courait à toute vitesse dans le couloir de l'asile, longeant les cellules à la recherche de Kakarotto. Lorsqu'il le trouva, il pointa son index en direction du mur. Sortit alors du doigt un fin rayon d'énergie rouge et brûlant. Grâce à cette mystérieuse technique encore inconnue, l'individu creusa un cercle dans le mur de fer. Il put ainsi entrer dans la prison du Sayen.
_Qui êtes vous, demanda Kakarotto sur le qui vive.
L'homme masqué lui fit signe de se taire. Puis, il détruisit ses chaines en quelques manchettes. De toute évidence, ce n'était pas n'importe qui. Probablement un expert des arts martiaux vu sa force. Une fois libre, l'enfant le suivit dans la cour. Les deux fuyards rejoignirent deux autres compères eux aussi masqués. Si l'un paraissait encore plus petit que Kakarotto, l'autre avait tout d'un jeune homme robuste et parfaitement entrainé. Le plus vieux de tous et qui semblait être le chef était celui qui avait libéré le Sayen. Il sortit de sa poche une capsule qui se matérialisa en hélicoptère. Un moyen de transport idéal pour s'échapper dans les airs.
_Halte là, leur cria t-on d'une voix ferme.
En quelques secondes, les quatre fuyards furent encerclés et braqués par une vingtaine de policiers. Au moindre mouvement, ils n'hésiteraient pas à tirer. Mais cela ne gênait nullement Kakarotto qui s'apprêtait à se battre. Alors qu'il dégainait son bâton magique, son sauveur l'arrêta d'un geste. Ce dernier ordonna simplement :
_Nous montons. A toi Chaozu.

Sur ce, Kakarotto fut poussé dans l'hélicoptère, suivit des deux premiers hommes masqués. En voyant cela, les forces de l'ordre n'hésitèrent pas à faire feu. Il se passa alors une chose étonnante. Le petit enfant resté au sol leva son doigt au ciel et, comme par magie, toutes les balles s'arrêtèrent avant d'atteindre leurs cibles. Elles lévitèrent un moment avant de tomber par terre. Les chargeurs étaient maintenant vides.
_Incroyable, s'exclama le Sayen tandis que l'hélicoptère s'envolait.
_C'est une des spécialités de Chaozu, lui expliqua t-on. Mais tu n'as encore rien vu. Chaozu, reviens ici !
Le nain masqué obéit. Kakarotto s'attendait à ce qu'il exécute un saut de plusieurs mètres. Mais il avait un autre moyen. Chaozu se mit tout simplement à léviter dans les airs. Bien que dépourvut d'ailes, il savait parfaitement voler. Le Sayen n'aurait jamais crut cela possible. En quelques secondes, le magicien s'assit à ses côtés. Un instant plus tard, l'hélicoptère avait définitivement disparut dans le ciel étoilé.

Ce n'est qu'après être vraiment sortit de la ville que les inconnus décidèrent d'ôter leurs masques. Le conducteur était en réalité un homme assez âgé et ridé dont les cheveux et la moustache partaient de tous les côtés. Il portait des lunettes de soleil noires qui lui donnaient un style plus branché. Le second homme était un jeune chauve au corps de guerrier. Il avait la particularité physique de posséder un troisième œil sur son front. Un triclope en quelque sorte. Quand à Chaozu, c'était en fait un petit nain blanc au visage enfantin et naïf. On aurait dit qu'il était fait de porcelaine. Pourtant, sa fragilité apparente n'était qu'une façade. Ce devait être un bon combattant.
_Qui êtes vous, demanda Kakarotto. Pourquoi m'avez vous sauvé ? Où m'emmenez vous ?
_Parle à notre maître avec plus de respect, le corrigea aussitôt le jeune homme qui n'avait pas l'air non plus d'être un enfant de chœur.
_Allons Tenshinhan, tempéra le vieil homme, il ne me connaît pas encore. Je vais répondre à tes questions petit. Tout d'abord, sache que mon nom est Corbeau Génial. On m'appelle aussi le maître des grues. Ceux que tu vois là sont Tenshinhan et Chaozu, mes élèves. Je les entraine afin qu'ils deviennent tout comme moi des experts en arts martiaux.
_Et qu'est-ce que vous me voulez ?
_C'est simple. Je t'ai vu au tournoi mondial. Tu as réalisé de grands exploits malgré ton jeune age. J'ai beaucoup apprécié ton style très agressif et explosif. Tu ne fais pas de chichis et tu n'hésites pas à faire très mal à tes adversaires. Voilà une philosophie qui me plait et que j'ai fais mienne il y a très longtemps.
_Et alors, pourquoi m'avez vous sauvé ?
_Parce que j'ai senti en toi un énorme potentiel pour le combat. Tu es méchant et impitoyable. Ce sont là deux qualités majeures d'un bon guerrier. Je trouve dommage que tu pourrisses comme un fruit enfermé dans une prison. Alors, j'ai décidé de te délivrer. Et même de faire mieux. Je te propose de devenir l'un de mes élèves.

Kakarotto ne s'attendait pas à un tel choc. Hormis son grand père Sangohan, il n'avait connu aucun maître. Il devait sa force à lui seul et faisait tout ce qu'il voulait. Un maître, on devait lui obéir. C'était très contraignant. Et le jeune garçon ne tenait pas à reperdre sa liberté. Il s'apprêtait à répondre lorsque Corbeau Génial ajouta subtilement :
_Bien entendu, je te déconseille fortement de refuser. Si je t'ai donné la liberté, je peux aussi te la reprendre ou même te tuer. Sache que je n'hésiterais pas, mes élèves te le rediront. Et puis, c'est une chance unique que je t'offre. Des milliers de gens aimeraient être à ta place.

Kakarotto réfléchit. Il regarda ses trois sauveurs qui pouvaient se muer en tueurs. Oui, ils n'hésiteraient pas. Et le jeune Sayen n'avait aucune chance de s'échapper. Les combattre serait aussi une pure folie. Par conséquent, l'enfant n'avait pas le choix. Il devait accepter ce marché. Il regarda alors le bon côté des choses. Pour la première fois, il serait entouré de compagnons cruels. Entre vermines, on se comprend mieux. Et surtout, c'était là une occasion exceptionnelle de devenir plus fort afin de se venger un jour de Jacky Choun.
_J'accepte, déclara t-il soudain. A une condition. Je veux que vous fassiez de moi le plus grand guerrier de tous les temps !
_Hé, hé, en voilà une phrase ambitieuse. Tu peux avoir confiance en moi, mes élèves sont les meilleurs combattants qui soient. Tu le vérifieras très vite. Avec nous, tu deviendras toi aussi un tueur légendaire. Je sens que nous allons réaliser de grandes choses ensemble.

Kakarotto sourit. Avec le maître des grues, il avait trouvé un mentor qui n'essaierait pas de changer son caractère violent mais au contraire de l'amplifier d'avantage. Un maître idéal pour le jeune Sayen. Oui, il venait de devenir cette nuit le troisième élève de Corbeau Génial. Maintenant, s'entendra t-il avec les autres ? En quoi va consister son entrainement ? Et quelles attaques va t-il apprendre ?
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Kishin92 le Mar Fév 14, 2012 4:56

un seul mot : J'adore :mrgreen:

l'idée du maître des grue me plait beaucoup (dire que pendant un moment j'imaginais tortue geniale le prendre pour le changer) honte a moi :lol:
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Sam Fév 18, 2012 14:01

Chapitre 30 : Le parcours du matin

Le voyage dura toute la nuit. Ce n'est qu'à l'aube que l'hélicoptère se posa en plein milieu de montagnes impénétrables. De toute évidence, la région était très sauvage. Reculée de tout, un peu comme celle qui avait vu grandir Kakarotto. A la différence que celle ci était beaucoup moins paisible. Le petit garçon s'en rendit compte en reconnaissant le cri d'un tyrannosaure, animal qu'il avait déjà combattu des mois plus tôt.
_Nous voilà au bout du monde, lui expliqua Corbeau Génial en descendant de l'appareil. C'est ici que tu vivras avec nous désormais. Cet endroit est quasiment resté intact depuis la préhistoire. Les hommes n'ont jamais réussi à le coloniser vraiment. J'aime cette sauvagerie. C'est idéal pour notre entrainement...et pour d'autres choses.
_J'ai déjà traversé des terres désertiques comme celle ci, répondit le jeune Sayen avec une pointe d'arrogance. Vous n'espérez tout de même pas m'impressionner par des montagnes et quelques grosses bêtes insignifiantes.

Surpris, Tenshinhan et Chaozu dévisagèrent l'enfant qui avait osé parler un tantinet mal à leur maître. Feignant de garder son calme, ce dernier leur tourna le dos. C'est alors que, d'un geste extrêmement rapide, il distribua une vive claque à Kakarotto. Le petit garçon s'affala sur le sol tellement le coup était puissant. Il n'avait rien vu venir et pourtant, sa joue était désormais rouge pour un petit moment.
_Pour commencer, reprit Corbeau Génial d'un ton froid, sache que je ne supporte pas les impertinents. Tu devras désormais toujours t'adresser à moi avec respect et courtoisie, et m'appeler maître. Te voilà prévenus. Je ne suis pas là pour être ton ami mais ton instructeur. Tu seras sévèrement punis au moindre petit écart. C'est comprit ?

Kakarotto se releva en massant sa joue touchée. De toute évidence, il n'aimait déjà pas sa nouvelle situation. Mais d'un autre côté, il savait qu'il allait apprendre beaucoup de choses au cours de ce stage. Et ce maître des grues se révélait aussi fort que cruel. Mieux valait éviter de le défier pour le moment. Mais, le jour viendrait où il se vengerait de cette gifle.
_Bien, décida Corbeau Génial. Avant toute chose, tu vas enlever ces vêtements de l'asile. Le manteau jaune et vert de mon école ne devrait point te convenir. Je te propose plutôt de porter un pantalon et de rester torse nu comme Tenshinhan. N'oublies pas de faire un trou pour ta queue. Ensuite, l'entrainement pourra commencer.
_Et en quoi va consister cet entrainement, demanda le Sayen en changeant d'habits.
_Tu possèdes déjà des solides bases qui ne demandent qu'à s'améliorer. Tu feras différents exercices quotidien qui développeront ton physique et tes sens. L'après midi, je t'apprendrais des techniques de temps en temps.
_Mais alors, nous ne combattrons pas ?
_Pas au début. Mais ne t'inquiètes pas, le moment viendra où tu ne disputeras plus que des matchs. Tu en auras tellement assez de lutter que tu me supplieras d'arrêter. Et je continuerais à m'en prendre à toi au péril de ta vie.

Kakarotto esquissa une grimace appréciative. Si cette perspective en aurait effrayé plus d'un, elle était une véritable aubaine pour lui. Le jeune Sayen savait bien que rien ne remplaçait les matchs. C'était en en livrant qu'il progressait le plus. Il se tourna vers Tenshinhan et Chaozu et les regarda attentivement. Quelle force pouvait déjà avoir ces deux gaillards ? Il aurait bien aimé en savoir d'avantage sur eux. Mais, étant donné qu'il allait désormais vivre avec eux, il aurait tout le temps de les examiner soigneusement au cours de ce périple.
_C'est partit pour une matinée d'entrainement classique, décida soudain Corbeau Génial en haussant légèrement le ton. Vous allez tous les trois faire le tour de la vallée en courant. Attention, je vous chronomètre. Si vous n'êtes pas revenus dans deux heures, vous serez punis. Tenshinhan et Chaozu, vous savez à quoi vous attendre.
Les deux élèves concernés acquiescèrent de la tête. Puis, sans perdre de temps, ils tournèrent le dos à leur maître et commencèrent leur parcours au pas de course. Kakarotto leur emboita le pas. Les trois jeunes gens descendirent rapidement de la montagne et débouchèrent au cœur de la vallée, dans une vaste jungle qui n'avait rien à envier à l'Amazonie.
_On doit juste faire le tour, s'enquit le jeune Sayen. Cela m'a l'air assez facile.
_C'est que tu ne connais pas ces lieux, lui répondit Tenshinhan sans cesser de courir. Cet endroit est remplit de dangers. Nous devons éviter les sables mouvants et les pièges des Autochtones. Sans compter les dinosaures qui rêvent de nous avaler tout cru. Ne crois pas que ce parcours soit facile. Nous devons en ressortir vivant et revenir avant le temps imparti. Et cela tous les matins.

Perplexe, Kakarotto ne tarda pas à vérifier les dires de l'homme aux trois yeux. En effet, les trois élèves ne tardèrent pas à devoir traverser un fleuve infesté de crocodiles. S'y baigner se révélait bien trop dangereux. Mais Tenshinhan et Chaozu avaient une autre solution. Ils s'envolèrent et lévitèrent dans les airs comme par magie. Ils purent ainsi atteindre la rive opposée en toute sécurité. Quand au jeune Sayen, il ne pouvait pas bénéficier de ce même moyen de locomotion.
_Et comment je fais, demanda t-il à ses deux collègues.
_A toi de te débrouiller, lui cria Tenshinhan. Ce parcours est une épreuve de survie, ne l'oublie pas !
_On pourrait peut-être aller l'aider, proposa Chaozu à son ami chauve. Après tout, notre maître ne lui a pas encore apprit la danse de l'air.
_Justement non ! Notre maître tient à observer comment il se débrouille sans nos techniques. Cela lui donnera encore plus envie de les apprendre après. Et puis, cet enfant m'agace. Ce n'est pas parce qu'il a faillit gagner une coupe du monde des arts martiaux dans laquelle nous ne participions pas qu'il doit se croire tout permit.
Comprenant que ses partenaires ne l'attendraient pas longtemps et l'aideraient encore moins, Kakarotto se résolut à se débrouiller tout seul comme il en avait l'habitude. Aucun problème, il trouva très vite la solution. Il dégaina son bâton magique et lui ordonna de s'allonger afin de s'en servir comme d'une perche pour sauter par dessus le fleuve. Il franchit donc ce premier obstacle lui aussi sans difficulté et sans se mouiller.
_Que dis-tu de ça Tenshinhan, lui demanda t-il en rangeant son fidèle objet magique dans son dos.
_Tu sais te débrouiller, concéda l'homme aux trois yeux. Mais je ne sais pas si le maître sera d'accord pour te laisser ce bâton lors de l'entrainement.

Sur ce, les trois compagnons reprirent leur route. Leur pas était toujours très rapide mais aussi léger que possible. La faute à des pièges indiens qui pouvaient être cachés n'importe où. Chaozu, qui ouvrait la marche, révéla soudain une trappe remplit de piquants de bambous aiguisés. Le petit nain de porcelaine eut tout juste le temps de s'envoler pour ne pas se faire embrocher. Il avait eu chaud.
_C'est un coup des Indigènes, diagnostiqua Tenshinhan. Les trappes de ce genre sont invisibles pour n'importe qui une fois recouvertes de feuilles. Il faut toujours faire attention où on met les pieds dans cette jungle.
_Je croyais qu'il ne vivait pas d'hommes dans cette vallée à par nous, s'exclama Kakarotto.
_Ce ne sont pas des civilisés. Ils ressemblent plus à des animaux qu'autre chose. Nous ne les considérons pas comme des hommes. Et si il le faut, nous n'hésitons pas à en éliminer un de temps en temps.
Le jeune Sayen sourit. Décidément, il aimait bien cette façon de penser. Et il commençait même à apprécier son entrainement. Toujours risquer sa vie était quelque chose de terriblement excitant. Pas le droit à la moindre erreur. Il fallait sans cesse se tenir en alerte, prêt à se battre ou à esquiver une attaque.

Un peu plus tard, le petit groupe sortit de la jungle pour grimper le long des plaines rocheuses. Une fois qu'il en aurait franchi le sommet, il pourrait commencer son voyage de retour. A condition de ne pas être dérangé par un nouvel ennemi. Soudain, ils croisèrent un tyrannosaure à la recherche de sa future proie. Cette rencontre malencontreuse était un bon moyen pour Kakarotto d'épater ses compagnons.
_Un dent tranchantes, se réjouit l'enfant qui ne connaissait pas tous les termes appropriés. Cela fait longtemps que je veux en combattre un. Laissez le moi !
_Je doute qu'un avorton comme toi puisse vaincre un tel lézard, répondit Tenshinhan. Mais, va y, montre nous ce pourquoi le maître t'a recruté !
Le petit garçon ne se le fit pas dire deux fois. Tandis que Tenshinhan et Chaozu se rangeaient à l'écart derrière un rocher afin d'admirer le spectacle, il fit face seul au terrible monstre. Sans plus attendre, il sauta à la gueule de ce dernier et lui administra un puissant coup de pied de bas en haut juste sous le menton. Grâce à son entrainement, il n'avait plus besoin du bâton magique pour se propulser à des dizaines de mètres de hauteur.

Toutefois, il en fallait plus pour sonner le reptile. Furieux de s'être fait surprendre, le tyrannosaure tenta de happer son ennemi avec sa grande gueule. Mais le jeune Sayen évita toutes les attaques assez facilement et donna même un grand coup de bâton sur le museau du T-Rex. Celui ci se mit alors à saigner.
_Il est vraiment courageux pour oser braver un tel monstre, chuchota Chaozu à son ami Tenshinhan.
_Ne te laisse pas impressionner, lui répondit son ami. Nous en ferions autant. Oh ! Mais que fait-il ?
_Et maintenant le coup de grâce, déclara Kakarotto en fixant son adversaire. J'en appelle à la force suprême. Que le kaméhaméha te foudroie !
Sur ce, le petit garçon se mit en position pour réaliser sa technique préférée. En quelques secondes, il libéra un puissant canon d'énergie bleu droit sur le lézard. Ne flairant pas le danger et pensant plutôt qu'il s'agissait d'une sorte de nourriture, ce dernier ouvrit en grand sa gueule afin de goûter ce qui venait sur lui. C'est alors que sa tête explosa au moment de l'impact, provoquant une vraie marée de sang.
_Pouf, souffla le jeune Sayen en s'essuyant le front d'un revers de main, j'ai réussi.

Effectivement, il avait réussit. Au début de son voyage, lorsqu'il venait de quitter sa vallée natale, il s'était frotté face à des reptiles de ce genre. Et il n'avait à l'époque rien put faire contre un tyrannosaure. Il avait ruminé cet échec un petit moment. Mais aujourd'hui, il venait de se prouver qu'il ne craignait plus aucun animal, même le plus grand prédateur que la Terre ait porté.
_Tu as utilisé la technique du kaméhaméha pour tuer ce T-Rex, reconnut Tenshinhan en se montrant à nouveau avec Chaozu.
_Oui, confirma Kakarotto. Et alors ?
_J'en informerais le maître. Cette attaque est la marque de fabrique de son rival, Tortue Génial, et il ne veut surtout pas qu'on s'en serve.
_Cette technique m'a sauvé la vie plus d'une fois, protesta l'enfant.
_Et bien, tu peux l'oublier. Mais le maître t'apprendra ses propres attaques énergétiques très bientôt. Elles te plairont, crois moi.
Le jeune Sayen ne sut quoi répondre. De retour au camp juste avant le temps impartit, il fut effectivement disputé pour avoir employé cette technique sacrilège et avait désormais la ferme interdiction de recommencer. Pourtant, Kakarotto adorait pratiquer cette attaque. Il maudit le sourire de Tenshinhan qui le regardait fièrement. Quand à Chaozu, son visage était plutôt neutre. « Un jour, pensa t-il, je vous tuerais tous. Apprenez moi bien tout ce que vous savez, vous ne faites que précipiter votre perte. »
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Dim Fév 19, 2012 1:24

On a bientôt rattrapé les chapitres perdus. :D
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Mar Fév 21, 2012 16:15

Et oui sonluffy, ta patience va être bientôt récompensée :wink:

Chapitre 31 : La danse de l'air

Après avoir accomplit leur traversée de la jungle, Kakarotto, Tenshinhan et Chaozu étaient rentrés à la maison de Corbeau Génial. Alignés comme des soldats droits les uns à côté des autres, ils attendaient le prochain ordre de leur maître qui faisait les cent pas devant eux les mains derrière le dos. Impossible de savoir ce qu'il pensait car le vieil homme ne quittait jamais ses lunettes de soleil noires dignes d'une star.
_Nous allons passer au second exercice de la journée, décida t-il après un petit moment de silence. Avant cela, il faut que je t'informe d'une chose Kakarotto. Bien que tu sois un enfant sauvage, je suppose que tu as remarqué que le monde des humains fonctionnait en grande partie avec de l'argent. En échangeant des billets verts ou des pièces de monnaie, on peut obtenir tout ce qu'on veut sans exception. Peu importe le moyen de comment on se procure cet argent.
_Moi, affirma l'enfant, je n'ai jamais eu besoin d'argent. Si je veux quelque chose, je le prends de gré ou de force !
_C'est ce que je dis, reprit Corbeau Génial. Tu es un sauvage. Mais nous allons remédier à cela. On peut effectivement tout obtenir par la force mais dans certains cas, ce n'est pas conseillé. Les hommes sont parfois bien plus sensibles au tintement d'une pièce sur la table que d'un coup de poing dans un mur. Et c'est aussi plus amusant pour nous. Cela nous évite d'avoir l'armée du monde sur le dos. Même l'homme le plus fort du monde ne pourrait pas résister aux armes modernes de tous les militaires du roi. C'est comme ça.
_Où voulez vous en venir ?
_Je voulais juste t'expliquer la valeur de l'argent. Que ce soit de l'or, des diamants ou des morceaux de papier, ça a le même principe universel. Traditionnellement, nous volons ou nous tuons pour nous en procurer. Mon frère Taopaïpaï s'est spécialisé dans ce domaine. Tu feras sa connaissance bientôt lors de son prochain retour. Il a hâte de te voir. En attendant, je connais un moyen plus légal de nous procurer de la richesse.
_Et lequel ?
_Ces montagnes qui nous entourent recèlent de métaux précieux. A cause des dinosaures, les pionniers ne les ont jamais pénétré. C'est donc vous qui allez le faire. A partir d'aujourd'hui, vous allez creuser à la main et casser des cailloux jusqu'à ce que vous trouviez de l'or. Beaucoup d'or. Cela développera votre musculature, je vous le garantis. Comme quoi, travail et entrainement ne sont pas incompatibles, ha, ha !

Sur ce, les trois disciples obéirent et entrèrent dans une grotte qu'ils avaient maintenant pour mission de transformer en mine. Démolir des monticules de cailloux et autres rochers se révéla assez vite fatigant. Il faisait chaud à l'intérieur de la montagne et les élèves n'avaient pas le droit de boire une seule goutte d'eau pendant au moins trois heures. Et si ils n'allaient pas assez vite, Corbeau Génial les fouettait à l'aide d'une cravache.
Ils étaient donc traités comme de véritables esclaves noirs du 19eme siècle. Toutefois, cet exercice se révélait parfait pour améliorer leur condition physique et leur force brute. Pour gagner un combat, il fallait savoir frapper fort et longtemps. On ne remportait jamais un duel avec un punch de moustique. Et, au moins, c'était une manière pour le maître des grues de mater ses élèves et de profiter d'eux à moindre frais.
Kakarotto et Tenshinhan ne s'appréciaient guère. Ils se découvrirent rivaux. Dans cet exercice, le but pour chacun était d'avoir cassé mieux de rochers que l'autre. Et, si le jeune Sayen était habitué à engendrer la destruction, il devait bien avouer que l'homme aux trois yeux n'était pas mauvais non plus. Quand à Chaozu, il éprouvait de réelles difficultés. Son potentiel offensif était moindre comparé à ses coéquipiers. En revanche, il avait la chance de pouvoir s'aider un peu avec ses pouvoirs psychiques.

Ce n'est qu'au milieu de l'après midi que Corbeau Génial consentait enfin à apprendre ses techniques à ses disciples et à enfin traiter du domaine des arts martiaux. Kakarotto devrait s'y faire. Pour apprendre des attaques inconnues, il devrait d'abord passer aux entrainements normaux, éprouvants et identiques. Mais, si ce planning était bien respecté, il pourrait engendrer d'excellents résultats. Après tout, il était composé à au moins 80% de pratique.
_La ballade du matin sert à éveiller vos sens et à vous dégourdir les muscles avant les choses sérieuses, expliqua le vieillard malfaisant. Le travail à la mine endurcit votre corps. Quand au reste de la journée, nous le consacrerons à l'apprentissage de techniques et au combat. Kakarotto, tu es en retard dans ce domaine là par rapport à tes compagnons. Quelle technique veux tu apprendre en premier ?
_Et bien, réfléchit le jeune garçon, je voudrais savoir comment vous vous y prenez pour voler. Même au tournoi des arts martiaux, je n'ai vu personne agir ainsi sans ailes. Vous n'êtes pourtant pas des oiseaux.
_La danse de l'air. Hé, hé, il s'agit de la première technique que j'ai mise au pont lorsque j'ai développé mon propre style il y a bien longtemps. La lévitation est effectivement quelque chose de très utile comme tu as déjà pu t'en rendre compte. Pour voler, il te faut être parfaitement en harmonie avec ton corps de manière à contrôler ton énergie vitale. Mais pas de manière à lancer une boule de feu. Cette fois ci, il faut que tu conserves cette énergie qui se matérialisera en une force capable de compenser ton propre poids.
_Cela doit être fatigant.
_Rassures toi, marcher sur l'air ne consomme pas beaucoup d'énergie. Du moins très peu pour un guerrier comme toi. C'est juste une question de pratique. On m'a d'ailleurs surnommé Corbeau Génial ou maître des grues parce que j'étais le seul homme au monde à savoir voler comme les oiseaux. Grâce à moi, tu y arriveras aussi.

Kakarotto n'attendit pas d'avantage d'explications pour essayer. Il prit une bouffée d'inspiration, ferma les yeux et essaya de se concentrer afin de canaliser son énergie vitale. Il sentit rapidement une sorte de boule d'air qui tournoyait dans son ventre telle une tornade. Soudain, ses pieds décollèrent du sol. Comme par magie, il vola à environ un mètre de hauteur. Au début, il ne s'en rendit pas vraiment compte. Et, lorsqu'il rouvrit les yeux, sa surprise rompit le charme et il s'affala sur les genoux.
_Ha, ha, se moqua Tenshinhan, c'est tout ce dont tu es capable ? Tu es encore loin d'un oiseau !
Une brusque montée de colère arriva jusqu'au Sayen qui tourna la tête vers le tryclope en lui adressant son regard noir. Il s'apprêtait à lui rentrer dedans afin de lui montrer que personne ne se moquait de lui. C'est alors que la voix ferme et autoritaire de son maître rappela les deux combattants à l'ordre.
_Assez Kakarotto ! Reprends l'exercice sur le champs ! Tenshinhan a raison, tu as effectivement beaucoup de travail devant toi !

Furieux de se retrouver ainsi humilié, le petit garçon serra les dents et les poings. Il regarda les autres s'éloigner à un autre endroit de la vallée en volant exprès pour le narguer. Corbeau Génial avait d'autres techniques à apprendre à ses deux premiers élèves plus avancés. En revanche, si il avait sut cacher sa stupéfaction grâce à ses lunettes de soleil, celle ci demeurait réelle. Kakarotto avait réussit dès le premier essai une technique qu'il avait mise des années à mettre au point. Même Tenshinhan qu'il considérait comme un génie du combat avait dû consacrer quatre jours d'entrainements pour la maîtriser.
C'était là où les gènes Sayen entraient en jeu. Le fait d'appartenir à une race extraterrestre aidait beaucoup Kakarotto même si il n'en avait pas réellement conscience. Son peuple d'origine devait être extrêmement doué pour tout ce qui concernait le domaine du combat. De plus, le petit garçon était un sacré entêté. Grâce à sa détermination, il réessaya la danse de l'air pendant des heures. Et, à la tombée de la nuit, il en maîtrisait déjà les bases !
_C'est très bien, lui dit Corbeau Génial. Bientôt, tu gagneras en vitesse. Tu pourras voler plus vite et plus longtemps.
Le vieillard cynique ne mentait pas. Très vite, Kakarotto sut voler quasiment aussi bien que Tenshinhan et Chaozu. Il put alors se rendre compte à quel point ce moyen de transport lui facilitait la vie en plus d'être d'avantage sécuritaire. Dans les cieux, il demeurait intouchable. Et il dominait la situation avec un nouveau point de vue. Afin d'améliorer son esquive aérienne, ses partenaires lui lançaient souvent des rochers. Comme on pouvait s'en douter, Tenshinhan se chargeait d'exécuter la sentence avec un grand plaisir.

Toutefois, le jeune Sayen ne tenait pas à être dépendant de cette fameuse danse de l'air et préférait encore le moyen terrestre. Après tout, il avait bien vu Jacky Choun le vaincre et devenir champion du monde sans pour autant savoir voler. La lévitation serait donc surtout une option en plus, mais pas une finalité en soi. Mais peu importe, c'était déjà un grand atout que lui conférait le maître des grues.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar Max le Jeu Fév 23, 2012 15:45

C'est pas très original, mais j'aime bien ! :D
Courage.

Max44a5, probablement un de tes fans. :P
Cogito Gero Sum[Terminée] : Fic en duo avec Omurah.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Ven Mars 02, 2012 13:19

Hello. A cause d'un problème avec mon compte, je n'ai pu me connecter la semaine passée. Désolé de vous avoir fait attendre, voici la suite.

Chapitre 32 : L'art du corbeau

Au fil des jours, Kakarotto progressait. Il était très vite parvenu à s'habituer à son nouvel entrainement prodigué par Corbeau Génial. Casser des cailloux ne le gênait pas plus que ça ni même faire le tour d'une vallée chaque matin qu'il commençait à connaître par cœur. En réalité, la seule chose qui le contrariait vraiment était de devoir obéir à un maître. Mais il prenait son mal en patience. Un jour, il retrouverait la liberté.
En bon précepteur, Corbeau Génial était soucieux d'enseigner un maximum de connaissances utiles à ses élèves. Après tout, aucun d'entre eux n'avait eut la chance d'aller à l'école et devenir un bon combattant n'était pas toujours suffisant pour s'en sortir convenablement dans le monde d'aujourd'hui. C'est ainsi que Kakarotto apprit à lire et à écrire, domaine dont il avait peu de connaissances jusque alors. Il comprit aussi le sens de la valeur de l'argent même si il n'y trouva toujours aucun intérêt. Pour lui, seul le combat comptait. En revanche, il fut dispensé de cours de math, comme si la science des chiffres était élémentaire pour tous.

Au fil du temps, le jeune Sayen apprenait à connaître Tenshinhan et Chaozu. Le petit nain blanc était très ami avec le tryclope qu'il considérait comme son modèle et son grand frère protecteur. C'était une personne fine, à la personnalité aussi lisse et calme que son visage en porcelaine. Très influençable, il semblait éprouver des difficultés à distinguer le bien et le mal. Aimait-il vraiment se battre ? Il n'était pas très doué pour les arts martiaux en dépit de sa bonne volonté. Sans ses étranges pouvoirs psychiques, il est probable que le maître des grues ne se serait jamais intéressé à lui.
En revanche, Tenshinhan était quand à lui une véritable force de la nature, un génie du combat à l'état pur. Probablement l'homme le plus doué pour son âge que Kakarotto ait rencontré jusqu'à présent. Tout comme le Sayen, il avait cette capacité à rapidement assimiler les choses pour les reproduire lors de ses futurs matchs. Et il partageait aussi le même goût à l'effort et la même volonté à devenir le meilleur. Par conséquent, le tryclope faisait la fierté de Corbeau Génial qui rêvait d'en faire son successeur.
Jusque ici, Tenshinhan avait toujours été le favori de son maître. Aussi avait-il perçu le recrutement de Kakarotto comme une forme de rivalité. Les deux individus ne s'étaient jamais aimés et n'attendaient que le feu vert pour se battre l'un contre l'autre. Heureusement, Corbeau Génial veillait au grain et marquait son autorité sans égale sur eux. Le vieux fourbe ne tenait surtout pas à perdre par accident une de ses futures graines de champion.

Depuis le début de son voyage, et surtout lors du tournoi mondial, le jeune Sayen avait eut l'occasion de voir de nombreuses attaques et des différents styles de combat. Il avait maintenant comprit que, pour gagner un match, il ne suffisait pas d'être fort et rusé. Connaître les meilleures techniques était également un atout primordial. C'est ainsi que l'enfant n'hésitait pas à s'entrainer, parfois seul en cachette la nuit, aux différents coups qu'il avait observé : le saut de l'ange de Nam, la transposition de Krilin... Il ne tenait pas à être dépendant du seul art du corbeau. Ce qu'il voulait, c'était fusionner tous les styles jusqu'à créer le sien qui ferait de lui un combattant invincible.
_Aujourd'hui, décréta un jour le maître des grues, nous allons apprendre le dodompa. Il s'agit de ma propre technique énergétique.
_Est-elle aussi puissante que le kaméhaméha, voulut aussitôt savoir Kakarotto tout excité par l'idée d'apprendre une nouvelle attaque.
_Tu vas pouvoir en juger par toi même. Pour commencer, je veux que tu lances un de tes kaméhaméha sur l'un des gros rochers situés là bas.

Surprit, le jeune Sayen s'exécuta. Son maître avait pourtant bannit cette technique sacrilège. Et aujourd'hui, il lui demandait de l'utiliser. Cela n'avait pas de sens. Enfin bon, sans se poser d'avantage de questions, le petit garçon se tourna en direction d'un gros rocher qui devait mesurer deux mètres et peser plusieurs centaines de kilogrammes. Il se prépara avec soin en emmagasinant pas mal d'énergie qu'il libéra d'un coup sous forme d'un canon bleu. Le rayon couleur du ciel fondit sur le roc et le fit complètement voler en éclat. Il n'en restait presque plus que des cendres.
_Impressionnant, balbutia Chaozu émerveillé par l'exploit. Tu en serais capable Tenshinhan ?
_Bien sur, répondit l'homme aux trois yeux qui n'en menait en réalité pas bien large face à un tel potentiel destructeur. Si ce nabot peut casser un rocher, je peux détruire une montagne !
Satisfait de lui, Kakarotto se frotta les mains et se tourna vers son maître, heureux de ne pas avoir perdu la main. Il s'attendait à ce que Corbeau Génial le félicite pour cette attaque. Mais le vieil homme trouvait toujours une remarque déplaisante à dire. Une manière de plus pour lui de rester le seul maître à bord.
_La technique du kaméhaméha est limitée, expliqua t-il. Elle se borne à détruire ce qu'elle touche. A présent, je vais te montrer mon dodompa et tu vas voir la différence.

Sur ce, le vieux maître se tourna vers des rochers alignés les uns derrière les autres et tous aussi épais que celui détruit par l'enfant. Il retira brièvement ses lunettes afin de mieux voir son objectif. Il semblait fixer un point très précis du premier rocher. Soudain, son index de la main droite se mit à scintiller légèrement et il le pointa en direction des blocs de roches. C'est alors qu'un fin rayon jaune brûlant en sortit pour venir percuter à vitesse supersonique les pierres millénaires. Celles ci n'explosèrent nullement à son contact mais se retrouvèrent toutes les trois transpercées par un petit trou.
_Tu saisis la différence, s'enquit Corbeau Génial en remettant ses lunettes noires. Le dodompa possède un pouvoir de perforation plus important. Si tu avais lancé un kaméhaméha sur ces rochers, un seul d'entre eux aurait été brisé. Le dodompa permet quand à lui de les atteindre tous. C'est une technique plus rapide et qui requiert une grande précision. Elle a également le mérite de consommer relativement peu d'énergie. Et, si tu sais où frapper, ton adversaire est mort de toute façon. Il ne te sert donc à rien de t'épuiser avec une attaque aussi grosse que celle de Tortue Génial. Avec de la pratique, tu peux même projeter deux dodompa à la fois. Tu comprends maintenant pourquoi j'ai fais de cette attaque une des marques de mon école.

Kakarotto acquiesça. Il était bouche bée. Dans certains cas, le dodompa pouvait effectivement se révéler plus efficace que le kaméhaméha, tout en étant plus économique. Mais pourquoi se limiter à une seule technique ? Un dodompa, tout aussi chargé qu'il soit, n'aurait jamais pu détruire la lune. Le petit garçon se jura donc de maîtriser cette attaque tout en gardant l'autre pour toujours comme sa préférée.
Tenshinhan et Chaozu connaissaient déjà le dodompa. Et, contrairement à d'habitude, le nain blanc se montrait nettement supérieur à Kakarotto dans l'emploi de cette technique. Si son pouvoir destructeur paraissait évidemment beaucoup moins grand, il pouvait tout de même lancer cinq à dix rayons énergétiques d'afilée par la seule force de son index. Si ce petit lutin y était arrivé, ça ne devrait pas poser beaucoup de problème au Sayen.

Très vite, Kakarotto fut en mesure de projeter de l'énergie avec un seul doigt. Le plus dur et le plus long fut d'arriver à être précis et à bien diriger son attaque. Pour cela, l'enfant dut s'essayer pendant d'inexorables jours sur différentes cibles : bouteille, disque, oiseau...Il dut également apprendre les points sensibles de tout individu tels que le cœur ou les poumons. Enfin, après deux semaines d'apprentissage, il réussit enfin à dompter parfaitement cette technique.
Tenshinhan et le jeune Sayen rivalisèrent alors souvent d'adresse. Tous les prétextes étaient bons pour se mesurer. C'était à celui qui tirait le plus rapidement, le plus précisément, le plus loin... Et cette rivalité ne faisait qu'augmenter le niveau des deux combattants. Pour un jour prochain où ce seraient eux, et non plus des objets, la cible de leurs dodompa.
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar sonluffy-z le Ven Mars 02, 2012 14:20

Toujours pas réglé ces problèmes de connexions ?

J'ai relu toute la fic vu qu'on arrive bientôt là où on s'était arrêté. :D
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar goten-kun le Ven Mars 02, 2012 20:13

Content de voir que tu as pu revenir ! ^^
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Re: DBBK (Bad Kakarotto)

Messagepar loupzaru le Dim Mars 04, 2012 13:58

Et hop, cadeau du dimanche ! Nouveau chapitre ! On devient tout proche des inédits :D

Chapitre 33 : Le piège de la jungle

Les mois passaient. Kakarotto devenait de plus en plus fort. Comme tous les matins, il sillonnait la vallée digne du roman « Le Monde Perdu » de Conan Doyle en compagnie de Tenshinhan et Chaozu. Bien que quotidiennes, ces escapades n'étaient nullement répétitives. Les pièges des Aborigènes changeaient de place sans arrêt, tant et si bien qu'on ne pouvait savoir par cœur leurs emplacements. Parfois, les trois élèves de Corbeau Génial devaient même affronter et tuer des Autochtones. Sans parler des dinosaures et autres créatures de la jungle.
Généralement, ce parcours amusait les trois jeunes combattants. Mais ce jour là, ils durent vraiment risquer leur vie. Au fil du temps, la jungle avait comprit leurs déplacements. Et il n'est jamais bon de trop défier la nature. Chaozu, Tenshinhan et Kakarotto pourraient l'apprendre à leurs dépens.

Comme tous les matins, les trois compagnons montaient ensemble le long des gorges avant de revenir vers leur maître. Chaozu, qui ouvrait habituellement la marche en lévitant à un mètre du sol, s'arrêta soudain.
_Que se passe t-il Chaozu, lui demanda aussitôt Tenshinhan surprit par ce stop brutal alors qu'ils étaient sensés ne jamais s'arrêter ni même ralentir.
_J'ai perçu quelque chose, répondit le nain blanc. Je ne sais pas ce que c'est exactement mais...ça peut être dangereux.
_Il a raison, ajouta Kakarotto. C'est trop calme d'un coup. Et je sens comme une odeur de reptile dans le coin. On va peut-être avoir quelque chose à grignoter avant de rentrer.
Le jeune Sayen ne croyait pas si bien dire. Le seul problème, c'est que c'était lui le repas en question. Il entendit des bruits de piétinements sur le sol. A peine eut-il tourné la tête qu'il aperçut une horde entière de vélociraptors à leurs trousses. Il y en avait au moins une trentaine.
_Des longues griffes, désigna l'enfant.
Malgré l'éducation transmise par son maître, le petit garçon avait encore du mal à retenir les vrais noms des animaux normalement disparus. Quoi qu'il en soit, il avait déjà rencontré quelques uns de ces raptors qui, contrairement aux autres dinosaures, affichaient une intelligence supérieure. Ils étaient forts, rapides et agiles. De vrais machines à tuer. Mais, si ils se déplaçaient souvent en bande de quatre à cinq individus, jamais il n'en avait vu autant.

Face à un tel troupeau, les trois élèves de Corbeau Génial jugèrent plus prudent de fuir dans un premier temps. Un seul coup de griffe pouvait les éventrer, ces monstres étaient bien plus à craindre qu'un seul tyrannosaure. Le hic, c'est que les raptors les conduisaient exactement où ils voulaient. Dans l'affolement, Tenshinhan et les autres s'engouffrèrent dans un couloir qui débouchait sur une fosse et un cul de sac.
_On a qu'à voler pour leur échapper, proposa aussitôt Chaozu.
A peine le nain blanc commença t-il à joindre le geste à la parole qu'il vit une flèche fuser sur lui. Grâce à son entrainement, il eut tout juste le temps de l'éviter de justesse. Quelques centimètres de plus et s'en était finit. Il leva la tête et aperçut des Indiens qui les attendaient sagement en haut de la fosse avec leurs arcs. Eux aussi étaient nombreux. Probablement tous les chasseurs de leur tribu.
_C'est clair, marmonna Kakarotto en serrant les dents et les poings. Ces Indigènes ont du conduire ces lézards jusqu'à nous afin qu'on les affronte ici. Et si jamais nous tentons de voler, nous serons instantanément criblés de flèches.
_Ce sont de bons tireurs et nous ne pourrons pas éviter tous leurs tirs, grogna Tenshinhan. Sans compter que certaines flèches sont sans doute empoisonnées.
_Qu'à cela ne tienne ! C'est l'occasion d'en finir avec eux. Nous allons tout d'abord nous occuper des longues griffes. Ensuite viendra le tour des Indiens !

Le jeune Sayen avait parlé. Fidèle à son caractère, il était content de devoir disputer un vrai combat. La seule chose qui le contrariait un peu était qu'il allait devoir coopérer avec Tenshinhan pour s'en sortir. Mais, en y réfléchissant, cela n'avait pas beaucoup d'importance. Avec un peu de chance, le grand chauve se prendrait une vilaine flèche ou un méchant coup de griffe.
Du haut de la falaise, les Autochtones étaient aux premières loges pour assister à ce sanglant spectacle. Leur plan était parfait. Avec le feu, ils avaient contraint les sauriens à se regrouper jusque ici. Et ils étaient persuadés qu'à moins d'être un demi dieu, personne ne résisterait à l'assaut de trente raptors affamés. C'est pourquoi ils se contentaient de tenir leurs arcs sans tirer. Autant laisser les reptiles accomplir le travail.

Contre toute attente, Kakarotto fut le premier à partir au front et il n'hésita pas à charger les lézards. Il avait comprit que, pour les battre, mieux vaut valait les disperser. Oubliant l'interdiction de Corbeau Génial, il créa rapidement un kaméhaméha en visant non pas les dinosaures mais la montagne. Choix judicieux car, sous l'impact de l'explosion du rayon, une pluie de rochers s'abattit sur les sauriens. Quelques uns furent directement assommés tandis que la plupart fuirent n'importe où dans la fosse, oubliant de rester groupés.
Tenshinhan et Chaozu profitèrent de cette action pour entrer dans la bataille. Le grand chauve abattit un puissant coup de poing sur le crane d'un raptor et le tua instantanément. Quand à Chaozu, manquant de punch et d'agressivité, il préféra en attaquer d'autres à distance en les fusillant avec des dodompa bien placés.
_Je vais les immobiliser, s'écria le nain blanc. Profitez en pour les vaincre !
Kakarotto et Tenshinhan acquiescèrent. Le petit lutin tendit ses mains ouvertes en direction des raptors qui furent soudain pris de terribles crampes à l'estomac. Décidément, le pouvoir du plus jeune élève de Corbeau Génial faisait merveille. Ses compagnons en profitèrent pour éliminer quelques monstres. D'une manchette, le Sayen décapita même un dinosaure.

Moins de dix minutes après le début de l'affrontement, il ne restait déjà plus que la moitié des lézards encore en lice. Les Indigènes commençaient à se demander qui de l'homme ou du dinosaure allait survivre. Mais, si les trois disciples du maître des grues luttaient avec vigueur, ils commençaient à fatiguer. Le pouvoir de Chaozu ne pouvait contenir tous les sauriens. Quand à Tenshinhan et Kakarotto, ils devaient éviter de trop foncer dans la masse. Un seul coup de griffe bien placé pouvait leur être fatal.
_Nous ne nous en tirerons pas de cette façon, diagnostiqua le jeune Sayen. Il faut inventer quelque chose de plus efficace.
_Et que proposes tu, lui demanda Tenshinhan un brin agacé.
_Pour vivre en groupe et être aussi coordonnés, ces longues griffes doivent avoir un chef. Je me charge de lui. Ils seront momentanément perturbés et tu pourras alors les achever. Mais pour me frayer un chemin jusqu'à lui, j'ai besoin que tu utilises la morsure du soleil.
L'homme aux trois yeux acquiesça de la tête. La morsure du soleil était une autre technique mise au point par le maître des grues. Si elle n'était point offensive, elle avait la particularité d'aveugler tout un stade en amplifiant momentanément les rayons solaires de telle sorte à créer l'illusion d'un deuxième soleil. Tenshinhan ordonna à Chaozu de fermer les yeux avant de s'exécuter. Il plaça ses deux mains sur son crane et se concentra rapidement avant de crier le nom de l'attaque en question.

Aussitôt, la fosse entière fut illuminée d'une vive lumière jaune venue de nulle part. Même les Aborigènes pourtant situés en hauteur durent se cacher les yeux pour éviter de se les faire griller. Évidemment, les raptors ne s'attendaient surement pas à ça et se retrouvèrent complètement aveuglés pour quelques minutes. Privés de leur sens visuel, ils paniquèrent et se désorganisèrent encore d'avantage en poussant des rugissements d'affolements. Kakarotto en profita pour foncer sur le plus grand d'entre eux, le seul qui portait des rayures jaunes sur sa robe écailleuse marron. D'instinct, l'animal comprit qu'on l'attaquait et il brandit sa patte droite au hasard devant lui. Sa longue griffe frôla l'enfant en lui rasant le ventre. Mécontent, le jeune Sayen n'attendit pas plus pour se jeter sur lui et l'envoyer rejoindre ses ancêtres d'un coup de poing en plein cœur.
Les raptors ne disposaient désormais plus de leur chef et n'avaient pas encore complètement regagné l'usage de leur vue. Ils sentaient que le vent tournait. Mais c'étaient des terribles lézards qui appartenaient à la race des meilleurs chasseurs terrestres de tous les temps. Jamais ils ne fuiraient. Aussi furent-ils achevés par quelques dodompa en pleine tête de Chaozu et Tenshinhan. Finalement, seuls trois d'entre eux surmontèrent leur instinct meurtrier pour s'échapper par le défilé.

Kakarotto et ses compagnons avaient donc gagné. Mais leur joie fut de courte durée. Déjà, une pluie de flèches fondit sur eux. Heureusement, Chaozu intervint. En levant ses mains, il bloqua les projectiles dans les airs, un peu comme si il avait arrêté le temps. Il réussit même à en prendre le contrôle et à les renvoyer sur les Indiens. Nombre de ces derniers s'écroulèrent suite à ce phénomène magique, victimes de leurs propres flèches. Décidément, ils avaient eu tord d'offenser les mauvais esprits. Les derniers guerriers survivants tentèrent de regagner la jungle. Ils n'en eurent pas le temps.
« Ce Chaozu ne paye pas de mine mais ses pouvoirs sont très intéressants, pensa Kakarotto en regardant le lutin blanc qui leur avait sauvé la vie. Si il était plus fort, il deviendrait un adversaire très dangereux. Heureusement, il n'est pas très doué au combat physique. »
Avant de quitter la fosse et de rejoindre les autres, le jeune Sayen reporta son attention sur la griffe du chef des vélociraptors qui avait bien faillit l'éventrer pour de bon. Cet appendice long de plus de six centimètres pourrait devenir une arme redoutable pour lui. Aussi décida t-il de l'arracher de son premier propriétaire et de la cacher sous la ceinture de son pantalon. Avec elle, il donnerait la mort à bien des ennemis, voilà qui était certain.

Ainsi, Kakarotto avait pour une fois travaillé en équipe. Cette aventure lui avait permit de prendre conscience de plusieurs choses. Et de progresser encore d'avantage en matière de combat. Oui, il fallait bien être un demi dieu pour sortir vivant d'un piège de la jungle.

PS : chapitre 22 de DBK en ligne
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