DBBK (Bad Kakarotto)

[cooler233]

Très bien!^^ Mais toujours ces fautes d'orthographe du type : ''Il lui a permit de...''

C'est ''permis'' et non ''permit''

[loupzaru]

Chapitre 34 : L'entrainement selon Taopaïpaï

Suite à leur combat dans la jungle, Kakarotto et les autres arrivèrent avec un peu de retard à la maison de Corbeau Génial. Ce dernier, qui les attendait tranquillement assit sur une chaise en fumant sa pipe, ne manqua pas de le leur faire remarquer sur un ton cinglant. Tenshinhan dut se mettre à genou pour lui raconter leur aventure et lui demander pardon.
Le maître des grues allait obtempérer lorsqu'un sifflement d'air se fit entendre. C'était un peu comme si quelqu'un ou quelque chose glissait dans le ciel très vite par ici mais sans utiliser le moindre moteur. Intrigué, Kakarotto leva la tête. Il aperçut à l'horizon un homme debout sur un tronc d'arbre qui venait droit sur lui. Moins de cinq secondes plus tard, le fort étrange moyen de locomotion atterrit dans la clairière à une vitesse folle.
_C'est maître Taopaïpaï, se réjouit aussitôt Tenshinhan.

Le jeune Sayen regarda attentivement le nouveau venu. Alors, c'était lui, le fameux tueur à gages connu et respecté dans le monde entier. On disait qu'il était capable de rivaliser avec Tortue Génial en personne. Pourtant, tout comme le vieux maître des tortues, il ne payait pas de mine. De taille moyenne et assez fine, il portait un manteau chinois rose et un pantalon noir qui lui couvraient un corps visiblement souple et musclé. Ses cheveux noirs étaient coiffés en une seule longue tresse à l'arrière. Des yeux perçants et une épaisse moustache donnaient à son visage une impression froide et inquiétante.
_Je te présente mon petit frère Taopaïpaï, dit Corbeau Génial à l'adresse de l'enfant à queue de singe. C'est le plus grand tueur professionnel qui n'est jamais existé. A partir d'aujourd'hui, c'est lui qui va prendre en charge ton entrainement.
_Alors c'est toi la perle rare dont mon frère m'a parlé, s'exclama l'homme en s'avançant de quelques pas et en regardant Kakarotto. Tu ne payes pourtant pas de mine mais il paraît que tu possèdes un potentiel énorme. On va vite pouvoir en juger. Nous allons nous battre !

Si cette annonce surprit le jeune Sayen, il en fut surtout ravi. Enfin, il allait pouvoir livrer un duel. Il se positionna en garde en attendant la charge de son adversaire. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que celle ci arrive si vite. En effet, Taopaïpaï fondit à la vitesse de l'éclair sur lui et brisa net sa défense. Il lui coupa le souffle d'un direct du gauche en plein estomac avant de l'envoyer dans les airs d'un second coup de poing sous le menton.
Amoché, Kakarotto eut tout de même le réflexe d'utiliser la danse de l'air afin de stopper son envol et d'éviter une nouvelle attaque du tueur qui sautait droit sur lui. Finalement, les deux adversaires atterrirent en souplesse sur le sol. Mais le petit garçon était déjà affaiblit. On ne l'avait encore jamais frappé avec une telle violence. Mais il n'allait certainement pas abdiquer pour autant.
Étant donné qu'il lui était interdit d'utiliser la technique du kaméhaméha, le jeune Sayen s'en remit au dodompa. Malheureusement, à sa grande surprise, le fin rayon d'énergie fut balayé facilement d'un simple revers de main. Taopaïpaï s'en sortait juste avec une petite brulure. Furieux, Kakarotto se jeta sur lui avec désespoir. A l'issue d'un bref corps à corps, le puissant tueur repoussa le petit garçon d'un coup de pied. Fin du combat.
_Pas mal, apprécia Taopaïpaï. Tu dégages beaucoup d'agressivité et de hargne. Voilà qui me plait. En plus, tu maîtrises déjà les techniques de mon frère. Oui, je sens qu'on va pouvoir tirer quelque chose de toi.

A partir de ce jour, Taopaïpaï s'occupa exclusivement de Kakarotto chez qui il décelait un pouvoir de destruction immense. Tenshinhan, qui avait fait du tueur à gages son idole, se sentit profondément frustré et sa haine envers le jeune Sayen grandit. Maudit soit le jour où il avait été le chercher dans son asile. Tandis que lui et Chaozu continuaient l'entrainement traditionnel avec Corbeau Génial, l'enfant à queue de singe avait droit à des cours particuliers de l'homme le plus craint du monde.
Cette période dura un bon mois. Un mois de souffrance intense et à répétition pour Kakarotto. Jamais le jeune Sayen ne connut un entrainement aussi difficile que celui ci. Il était pourtant très simple. Hormis dormir et manger, il n'avait qu'une seule chose à faire de tout son temps. Se battre sans arrêt contre Taopaïpaï.
Et le tueur à gages n'y allait pas de main morte. Il apparaissait clairement supérieur au petit garçon et n'hésitait pas à lui montrer toute sa férocité. Parfois, il le frappait si fort que l'enfant se fracturait les os. N'importe quel autre entraineur aurait alors stoppé l'entrainement. Mais pas Taopaïpaï. Il forçait son élève à aller de plus en plus loin, à sans cesse repousser ses limites et même à se nourrir de ses blessures pour devenir meilleur.

Ce qu'il ne savait pas, c'était que ce genre de méthode était tout à fait appropriée pour Kakarotto. Sur sa planète natale nommée Végéta, les Sayens s'entrainaient en se battant les uns contre les autres et pas en effectuant tout un tas d'exercices différents. Ils faisaient avant tout parler la sauvagerie qui était en eux. Et, chaque fois qu'ils revenaient des limites de la mort, ils devenaient beaucoup plus forts encore.
Kakarotto adora donc ce mois d'entrainement. Jamais il ne batailla autant dans sa vie mais d'un autre côté, il aimait ça. Et il sentait les résultats venir. Chaque jour, sa force grandissait un peu plus. De plus, Taopaïpaï n'était pas aussi restrictif que Corbeau Génial. Contrairement à son frère, il se moquait bien que l'enfant utilise des techniques qui n'appartenaient pas à son école comme le kaméhaméha ou la transposition contre lui. Le principal était que le combat ne cesse jamais, coûte que coûte.

Chaque jour, les matchs devenaient plus longs et serrés. Taopaïpaï remarqua vite qu'il ne remportait plus les duels aussi facilement qu'au début. Même si il se sentait fier de la progression de son élève, il se demanda si il ne valait pas mieux la tempérer un peu. Après tout, si cela continuait à un tel rythme, Kakarotto pourrait bientôt devenir un danger pour lui.
C'est pourquoi, lors d'un match, le tueur à gages décida d'y aller à fond. Après avoir repoussé une rafale de dodompa qui provoqua un nuage de poussière, il courut à vitesse supersonique se placer juste derrière le jeune Sayen. Ce dernier n'eut même pas le temps de le sentir qu'il reçut une véritable pluie de coups sur tout le dos. Il poussa des gémissements de douleur suite à cette fusillade et s'écroula sur le ventre. Il ne bougeait plus.
Sans état d'âme, Taopaïpaï le porta jusqu'à son lit et ordonna à son frère, alerté par les cris, de le soigner. Une dispute éclata entre les deux frères. Dispute à laquelle Tenshinhan et Chaozu, cachés derrière la maison, ne perdirent pas une miette.
_Tu es devenus fou, éructa le maître des grues. Ce gamin possède le plus grand potentiel qu'on ait jamais vu ! Et toi, tu as faillis le tuer !
_Il est entre la vie et la mort, concéda l'assassin de marque, mais je suis certain qu'il va s'en sortir. Crois moi, ce gamin déborde de vitalité. C'est presque inhumain. Et, au moins, il sortira de ce combat traumatisé. Il n'osera jamais se rebeller contre nous car il se souviendra toujours de cette raclée. Il le fallait car je craignais qu'il ne devienne difficile à contrôler d'ici quelques temps.
L'éducation de Taopaïpaï était fondée sur la peur. Pour lui, le meilleur commandait et on le respectait pour sa force, pas pour ses valeurs humaines. En un sens, Corbeau Génial était un peu plus nuancé. Conscient de n'être pas aussi doué que son frère dans la pratique des arts martiaux, il se contentait de gérer le patrimoine familial et de faire briller l'école de la grue. Tandis que son frère ramassait des millions de dollars à travers le monde pour chaque assassinat.
Justement, business oblige, Taopaïpaï dut repartir afin d'exécuter une nouvelle victime. Un homme politique, une célébrité, un enfant ? Il s'en moquait totalement, de même de l'identité de ses employeurs. Un vrai pro. Il lança donc son tronc d'arbre avec force dans les airs avant de le rejoindre d'un brillant saut et disparut en quelques secondes.

Durant trois jours, Kakarotto resta entre la vie et la mort. Au cours de cette période, Tenshinhan souhaita qu'il ne survive pas. Il pourrait alors redevenir l'élève numéro 1 du corbeau. Malheureusement pour lui, il ne fut pas exhaussé. Aucun être humain n'aurait survécut à Taopaïpaï. Oui mais voilà, l'enfant n'était pas un humain mais un Sayen comme en témoignait sa queue de singe. Après trois jours, il se réveilla complètement rétablit.
L'entrainement à trois avec Corbeau Génial reprit. Mais, très vite, Kakarotto s'aperçut que quelque chose avait changé en lui. Il était devenu beaucoup plus fort qu'avant. Probablement plus que ce vieux maître des grues qu'il devinait finalement moins costaud que Tortue Génial. Par conséquent, il n'allait plus rester longtemps sous ses ordres.

C'est pourquoi, un beau matin, le jeune Sayen se rebella. Il refusa d'effectuer le fameux parcours du matin. Furieux, Corbeau Génial voulut le gifler mais il eut la grande surprise de voir sa main parée aisément du bras. Kakarotto n'en resta pas là et le mit à terre d'un surpuissant coup de genou en plein ventre.
_L'heure est venue pour moi de me venger de tous les coups que j'ai subi, ricana le petit garçon en dégainant sa griffe de raptor qu'il avait soigneusement caché jusque ici.
Horrifié, Corbeau Génial sentit la mort approcher. Il se savait désormais inférieur au Sayen. Il ne dut son salut qu'à l'intervention de Tenshinhan et Chaozu qui s'interposèrent pour sauver leur maître. Avec ses pouvoirs psychiques, le petit nain blanc bloqua Kakarotto. Quand à l'homme aux trois yeux, il voulait enfin régler ses comptes avec lui.
Comprenant qu'il n'était pas de taille face à trois adversaires de cette valeur en même temps, le petit garçon à queue de singe décida de battre retraite. Il récupéra en vitesse ses affaires et réussit à s'enfuir par la forêt. Tenshinhan voulut le poursuivre mais son maître lui ordonna de rester avec lui. Il ne voulait pas se retrouver sans protection au cas où l'enfant reviendrait. C'est ainsi que Kakarotto regagna sa liberté, devant les cris du tryclope enragé comme jamais.

Pendant ce temps, à l'autre bout de la planète, Krilin s'était quand à lui très bien remit de son match contre Kakarotto. Après un long séjour à l'hôpital, il apparaissait de nouveau en pleine possession de ses moyens. Et il s'entrainait chaque jour de plus en plus afin de devenir plus fort et de prendre sa revanche un jour sur le Sayen qu'il haïssait plus que tout.
Tortue Génial était content de le voir travailler avec autant de sérieux. Dès le premier jour, il avait sentit que Krilin possédait un réel potentiel mais avant ce tournoi, il trouvait qu'il ne s'appliquait pas assez. Un rival lui aurait fait le plus grand bien. Et il avait finit par le trouver, indirectement avec Kakarotto.
_Maitre, dit un jour le nain chauve, je ne sais pas si votre entrainement répétitif sur l'ile est suffisant pour moi. N'avez vous rien d'autre à me proposer maintenant que je sais bouger le gros rocher que vous m'avez demandé ?
Tortue Génial réfléchit. Son entrainement était fondé avant tout sur une série d'exercices qu'il donnait à faire à ses élèves sur une grande ile. Le tout en portant une carapace sur le dos. Il était bien conscient que cela avait ses limites. Il était peut-être temps pour Krilin de voler de ses propres ailes et de découvrir autre chose.
_Très bien, répondit-il. Je vais t'enseigner le kaméhaméha. Et ensuite, je te conduirais à la tour Karine.

[loupzaru]

Chapitre 35 : Krilin à la tour Karine (1ere partie)

Nous quittons momentanément Kakarotto pour nous intéresser à son désormais rival, Krilin. Depuis le temps, l'enfant chauve avait pleinement récupéré depuis sa défaite au 21eme tournoi mondial des arts martiaux. Il s'entrainait avec acharnement sur une ile perdue au milieu de l'océan avec son maître Tortue Génial. Et aujourd'hui, c'était justement l'heure du bilan.
_Tu as réalisé de remarquables progrès Krilin, s'exclama le vieil homme. Avoir participé au championnat t'a fait murir et je me félicite de te voir t'entrainer plus sérieusement qu'avant. Tu as emmagasiné suffisamment de force à présent pour que je t'amène à la tour Karine. Mais avant cela, j'aimerais juger moi même une dernière fois de la puissance de ton kaméhaméha.
_Pas de problème, répondit le jeune garçon avec un sourire.

Sur ce, Krilin se tourna vers le gros bloc de pierre que lui indiquait son précepteur. Il devait maintenant détruire en ne se servant que de sa force énergétique un rocher haut d'au moins cinq mètres et pesant plusieurs tonnes. Auparavant, il aurait crut cela impossible. Mais depuis qu'il avait vu la lune disparaître la nuit du championnat à cause d'un gigantesque mais seul kaméhaméha, il n'était plus étonné de rien.
Krilin prit tout son temps pour se mettre en position et concentrer la puissance nécessaire dans ses mains. Il considérait cet exercice comme un examen de passage et il ne devait surtout pas se rater si il voulait continuer à progresser. Lorsqu'il prononça les quatre syllabes sacrées qui précédaient l'action, il sentit une montée d'adrénaline grimper en lui. Finalement, il se jeta à l'eau et libéra tout d'un coup sous la forme d'un puissant rayon bleu. C'était un vrai kaméhaméha, et de premier ordre. Le bloc de roche vola en éclat au moment de l'impact. Si il n'était pas complètement désintégré, il ne restait plus que des bouts de rochers éparpillés ça et là.
_J'ai...j'ai réussi, balbutia Krilin quelque peu essoufflé par l'effort qu'il venait de faire.
_Oui, approuva Tortue Génial en s'avançant pour aller lui caresser affectueusement le crane. Je te félicite Krilin. Tu ne t'en rends peut-être pas encore compte mais les personnes qui contrôlent leur énergie vitale sont très rares. Tu viens ainsi de faire un grand pas dans le monde des arts martiaux et tu te démarques de nombreux autres combattants. Bientôt, tu pourras peut-être te considérer comme un membre des guerriers d'élite vivant sur cette terre.
_Vous croyez que je deviendrais un jour aussi fort que vous ?
_Hé, hé, pourquoi pas ? Cela ne dépend que de toi.
Tortue Génial se retint d'en dire plus. Mais, au fond de lui, il connaissait la réponse. Il avait très vite remarqué que Krilin disposait de pré disponibilités stupéfiantes dans le domaine du combat. A son âge, il était lui même loin d'être aussi doué. Et, depuis le championnat, le nain chauve avait de plus perdu son arrogance qui risquait de le freiner. Oui, si il continuait dans cette voie, il dépasserait l'homme le plus fort du monde sans problème.

Comme promit, Tortue Génial décréta que son mode d'entrainement classique était désormais terminé. Il n'avait plus rien à lui apprendre. Du moins en ce qui considérait la force brute. Et comme Krilin demandait à connaître autre chose, il allait l'emmener dans un lieu sacré voir quelqu'un extrêmement fort lui aussi. Il actionna donc sa capsule d'avion, prit les commandes et décolla dans les airs sitôt que son élève ait prit quelques affaires de voyage.
_Maître, demanda l'enfant assit à la place du passager, où allons nous au juste ?
_A la tour Karine, répondit le vieil homme. C'est une terre sainte préservée de presque toute pollution que peu d'individus ont le droit de fouler. Seule une tribu d'indiens vieille d'un millier d'année y vit, de la même manière que leurs ancêtres.
_Mais, ils sont dangereux ?!
_Tu n'as pas à t'inquiéter. Le gardien de ce lieu a toujours été un homme bon, simple et généreux. Il te mettra peut-être à l'épreuve mais il ne te fera aucun mal, fais moi confiance.
_Et qu'est-ce qui va m'arriver là bas ? C'est cet homme qui va m'entrainer ?
_Tu verras bien.

Tortue Génial se tut pendant le restant du voyage. Il ne tenait pas à trop en dire tout de suite. Quelques heures plus tard, l'avion survola une magnifique forêt claire dont les arbres n'étaient pas des conifères mais plutôt des pommiers, des chênes... Tous de taille quasiment identique, ce qui rendait l'ensemble très unit et homogène. Krilin ne tarda pas à remarquer un trait fin à la verticale à l'horizon. Il s'agissait en réalité de la fameuse tour. Finalement, Tortue Génial posa l'appareil à son pied au milieu d'une clairière.
Aussitôt, un Indien sortit de l'unique tipi des lieux. Chose surprenante pour quelqu'un de sa race, il s'agissait d'un véritable colosse aux bras aussi épais que des arbres. Il était torse nu, ce qui permettait d'apprécier sa musculature saillante et dure. Il ne semblait pas contenir un seul kilo de graisse, preuve que son corps était parfaitement entrainé. Quelques tatouages marquaient son visage neutre et un tantinet méfiant. Si ses cheveux étaient très noirs et coiffés en arrière à l'indienne, il n'avait par contre pas une importante pilosité sur le corps. Enfin, il portait un collier orné de trois griffes autour du cou. Peut-être était-ce là le signe de son poste de gardien ?
_C'est donc ça la tour Karine, s'exclama Krilin en descendant de l'avion. Elle est si haute que je n'en vois même pas le sommet. Et celui là, c'est un ami à vous ?
_Je m'appelle Bora, se présenta l'homme qui devait avoir l'ouïe fine. Vous êtes sur un territoire sacré. En tant que gardien de ce lieu, je dois vous demander ce qui vous amène ici.
_Je suis Tortue Génial et voici mon élève Krilin. Il y a bien longtemps, lorsque j'étais jeune, je suis déjà venu ici escalader cette tour. Je suis le seul à y être arrivé. Aujourd'hui, je voudrais soumettre mon disciple à cette épreuve.
_J'ai entendu parler de vous. Votre nom est célèbre. Vous désirez donc atteindre le sommet de la tour sacrée afin de boire l'eau divine. Si vous ne voulez que cela et que vous n'avez pas de motifs impurs, vous pouvez passer.

Intimidé par le colosse dont il sentait une force aussi grande que son calme, Krilin n'osait pas dire un mot. Puis, il se tourna quand même vers son maître afin de lui demander des explications. Après tout, il ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Cet Indien n'allait donc pas l'entrainer mais juste le laisser passer ? Où et pourquoi ?
_Tu vois cette tour, lui expliqua Tortue Génial. Elle monte droit vers le ciel à des kilomètres d'altitudes. Ton objectif est de l'escalader toute entière à main nue. Car au sommet vit un ermite redoutable qui a été mon maître à une époque. Si tu arrives à le rejoindre, il t'entrainera à ton tour et tu deviendras beaucoup plus fort qu'avant.
_Vous voulez que je monte là haut, blêmit l'enfant. Mais c'est impossible ! C'est plus haut que n'importe quelle construction que je connaisse ! Comment voulez vous que j'y arrive ? Prêtez moi au moins l'avion.
_Hors de question, maître Karine te surveille. Crois moi, c'est quelqu'un d'extraordinaire. Pour devenir le plus fort, tu dois passer par lui. N'oublie pas Kakarotto. Aussi cruel soit cet individu, je suis sur qu'il ne rechignerait pas devant ce challenge. Si tu veux un jour prendre ta revanche sur lui, tu devras t'entrainer le plus durement possible.

Krilin baissa la tête. Il savait que son maître avait raison. Très peu de gens avaient du tenter une telle folie. C'est pourquoi Tortue Génial avait bien attendu de le préparer avant de le mettre face à cette épreuve. Le nain chauve hésitait. Il n'avait pas de baudrier ni de filet de sauvetage. Si il tombait en plein milieu de l'ascension, c'était la mort certaine. C'est alors qu'il repensa à Kakarotto. Un filet de rage germa en lui et il décida d'entreprendre l'escalade.
_Un instant Krilin, le stoppa son maître juste avant qu'il s'apprête à prendre appui sur la première prise. Il me vient une petite idée. Afin de prouver ta bonne foi à Bora, tu vas te battre contre lui. Ce sera un bon test pour vérifier tes progrès. Et cela te mettra dans des conditions optimales en vue d'escalader la tour.
Krilin déglutit. Il craignait d'avoir à faire ça. Depuis sa défaite face à Kakarotto, il n'avait plus lutté contre quelqu'un. Le moment était venu de reprendre les duels. C'était le destin d'un combattant et il le savait. Malgré tout, il aurait préféré recommencer par un adversaire moins coriace que cet indien dont il ignorait tout.

Sous l'œil de Tortue Génial qui servirait d'arbitre, les deux guerriers se mirent en garde. Durant ces quelques secondes de réflexion qui précédaient le début d'un duel, Krilin émit un plan d'attaque. Au vu de la grande carcasse de son adversaire, il jugea bon d'utiliser sa petite taille et sa rapidité pour gagner. Il miserait donc ce combat sur ces atouts ci. Du moins au début.
Afin de dompter sa peur, Krilin fut le premier à prendre l'offensive. Il se porta à la rencontre de l'indien qui tenta de le repousser d'un coup de poing. Sans freiner sa course, l'enfant se baissa pour esquiver l'assaut et se fraya un chemin jusqu'au ventre de son adversaire. Il lui donna aussitôt un direct du droit et...gémit de douleur. Impossible ! Les abdos du peau rouge étaient si durs qu'il n'avait rien ressentit, contrairement au petit garçon.
_Il va falloir frapper plus fort Krilin, commenta le maître des tortues.
Bora ne voulait pas s'y laisser compter. Profitant de la proximité de son adversaire, il l'attrapa fermement par la taille, le souleva du sol et le lança avec une force inouïe contre un arbre. Krilin se releva difficilement en se frottant le dos. Une grimace témoignait de sa douleur tandis qu'il avait la main rouge. Décidément, ce duel commençait vraiment mal.

Pour ce second round, ce fut Bora qui attaqua. L'indien se rua à une vitesse surprenante en dépit de sa taille sur Krilin et tenta de lui administrer un crochet du gauche. D'un bond, l'enfant évita l'offensive avant de répliquer par la même attaque en pleine joue. Le peau rouge ferma les yeux sous l'effet de la douleur mais ne s'en soucia plus une demie seconde plus tard. Il chargea son adversaire afin de le frapper. Grâce à sa virtuosité, Krilin parvenait à esquiver tous les assauts. Mais ce n'était pas comme ça qu'il pouvait espérer gagner.
_Allez mon garçon, s'écria Tortue Génial, un peu de nerf ! Bora n'est pas un adversaire invincible. Souviens toi de tout ce que je t'ai appris et tu triompheras. Par contre, si tu ne gagnes pas aujourd'hui, je ne vois pas comment tu pourrais escalader une tour si haute !
Krilin avait comprit. Pour espérer rencontrer maître Karine un jour, il devrait donc l'emporter aujourd'hui. Et bien, au moins comme ça c'était clair ! Que d'épreuves du feu pour devenir un bon guerrier ! Mais c'était aussi ça la condition pour atteindre un jour le top niveau mondial.

[tenma]

je trouve que tu as très bien décrit ce que krilin ressent en executant le kaméhamé

Je voyais pas Bora si fort, mais après tout pourquoi pas, on ne sait pas grand chose de lui finalement

ça y est on arrive enfin aux nouveaux chapitres!

[RMR]

Ah, la reprise !

Rien de particulier à dire, c'est distrayant. On a une description détaillé de Bora, jusqu'à son collier de dents, mais pas trace de la dragon ball à quatre étoiles... ni d'Upa. Je me demande si le colonel Yellow n'est pas arrivé à ses fins, sans l'intervention de Gokû qu'on connaît dans le manga... D'ailleurs, de façon générale, je me demande où en est l'armée du Red Ribbon. Ils doivent bloquer sur pas mal de dragon ball (celle gardée par Numéro 8 au sein même de la Muscle Tower, celle planquée dans la grotte des pirates que le radar grossier du Red Ribbon ne peut localiser précisément et encore moins préciser qu'elle est sous-marine et celle indétectable entre les mains de Pilaf).

[sonluffy-z]

Ah de la nouveauté^^.

J'aime beaucoup que Krillin soit un peu anxieux a l'idée de réaffronté quelqu'un...faut dire qu'après la défaite qu'il à subi face à Kakarotto c'est quand même un peu traumatisant. On reconnait bien le caractère de Krillin. Téméraire mais pas courageux

[loupzaru]

Je reconnais bien là ta perspicacité RMR. En effet, l'armée du Ruban Rouge va bientôt entrer en scène et tu auras tes réponses.

Merci pour vos commentaires ! Ca fait plaisir de revoir mes anciens lecteurs qui me sont restés fidèles

Chapitre 36 : Krilin à la tour Karine (2eme partie)

Afin de tenter d'escalader la tour Karine et de recevoir un entrainement spécial promulgué par un étrange maître vivant en son sommet, Krilin devait affronter et vaincre le gardien des lieux nommé Bora. Jusque ici, le duel était assez serré et même à l'avantage de l'indien qui disposait de muscles en acier aussi bien utiles pour la défense qu'en attaque. Le combat était donc loin d'être gagné.
« Je ne pourrais pas gagner si je continue de m'enfuir comme ça, pensa l'enfant. Mais je n'ai pas le choix. Son corps est trop dur, je dois attendre qu'une ouverture se présente. C'est ma seule chance de victoire. »

Le petit garçon avait en effet comprit qu'il n'obtiendrait rien en fonçant dans le tas. Sa force brute pourtant édifiante pour un humain n'était point supérieure à celle du peau rouge et il devait donc user de stratégie. Afin de gagner du temps et d'étourdir un peu son adversaire, il décida de recourir à la transposition. Il réussit d'ailleurs non pas à se créer un mais deux doubles. Trois Krilin se tenaient désormais face à l'apache.
_Par le grand Manitou, s'exclama ce dernier médusé. Quelle est donc cette sorcellerie ?
Tortue Génial sourit dans sa barbe et apprécia en connaisseur. Krilin jouait avec sa tête, ce qui était un bon signe. Il maîtrisait à présent très bien la transposition. Et c'était justement une technique parfaite à ce moment là de la partie. Ne comprenant pas qu'il ne s'agissait que de copies et n'appréciant pas cette situation, Bora s'élança de toutes ses forces sur un adversaire au hasard. Son poing ne frappa que le vide.

Surprit, l'indien vit le petit garçon qu'il venait d'attaquer disparaître. Le temps qu'il relève la tête, il se découvrit encerclé d'enfants désormais. Et oui, pendant ce temps, Krilin avait recommencé sa technique jusqu'à créer une dizaine d'illusions d'optiques. Celles ci étaient très bien faites et le peau rouge ne voyait aucune différence entre elle. Seul Tortue Génial avec son œil avertit pouvait distinguer son véritable élève.
Bora attaqua donc ses ennemis au hasard. Se faisant, il se découvrait. Au fur et à mesure qu'il détruisait ses doubles, Krilin remarqua qu'il se fatiguait. Le colosse n'était visiblement pas habitué aux combats longs. Sans doute avait-il plus coutume d'éliminer un homme commun d'un seul coup de poing plutôt que d'affronter un vrai combattant des arts martiaux. Cela conférait un sérieux avantage au nain chauve.

Alors qu'il ne lui restait plus qu'un seul double, Krilin décida de reprendre l'offensive. Il tacla tout d'abord son adversaire par derrière au niveau des genoux afin de le déséquilibrer. Puis, d'une pirouette, il se releva et se plaça devant l'indien. Il le frappa alors avec des coups de poings en y mettant toute sa force et réussit à faire mal au peau rouge. Pour terminer, il sauta et le mit à terre d'un magnifique coup de pied latéral en pleine tête.
Affalé sur le dos, Bora mit plusieurs secondes avant de se relever péniblement. Une grosse marque qui deviendrait vite un bleu était à présent inscrite sur sa joue. L'indien soufflait. Il n'était déjà plus au sommet de sa forme. Malgré tout, il restait un adversaire très dangereux et Krilin ne savait plus quoi faire pour le battre. L'enfant se repositionna en garde et redouta son attaque qui risquait d'être terrible. Il ne lui restait plus que le kaméhaméha pour espérer gagner. C'est alors que Tortue Génial intervint.
_Stop, clama le maître des tortues en posant son bâton à l'horizontale entre les deux adversaires. En mon âme et conscience, je déclare ce duel terminé. J'ai vu ce que je voulais voir. Vous êtes de puissants guerriers tous les deux. Mais je n'aimerais pas que Krilin se fatigue trop avant d'escalader la tour. J'espère que tu me comprends Bora ?
_Bien sur, répondit le colosse au grand cœur. D'ailleurs, ce petit match m'a donné faim. Que diriez vous de venir avec moi sous mon tipi ? Vous pourrez vous restaurer et vous reposer un peu avant de monter à la tour.

Krilin et Tortue Génial acceptèrent avec joie l'offre généreuse de cet indien. En entrant sous sa tente, ils y découvrirent sur un lit de peaux de bêtes un petit papoose qui dormait et ne semblait pas en pleine forme. Il ne paraissait pourtant pas malade mais plutôt blessé gravement par quelque chose. Un animal sauvage peut-être ?
_C'est mon fils Upa, expliqua Bora en tendant une gamelle d'eau à ses invités. Comme il est destiné à être le futur gardien de la terre sacrée, je l'élève un peu seul ici à l'écart de ma tribu. Nous avons toujours vécu en paix tous les deux. Malheureusement, il n'y a pas longtemps, des hommes mauvais sont venus en ces lieux. Ils cherchaient une boule de cristal jaune ornée d'étoiles rouges. Comme je refusais de la leur donner, leur chef a kidnappé mon fils en otage à l'aide de son avion. Il m'a ordonné de lui lancer l'objet. Et lorsque je l'ai fais, il a lâchement lâché Upa au lieu de le reposer en douceur au sol. Grâce au grand Manitou, mon petit papoose a survécut à sa chute. Mais il est maintenant paralysé et très affaiblit. Le chamane lui même ne sait pas si il remarchera un jour.

Cette histoire choqua beaucoup Krilin. Par la faute de la méchanceté d'un homme, la vie d'un petit garçon encore plus jeune que lui était détruite. Quel malheur ! Comment pouvait-on se montrer aussi ignoble ?! Il n'y avait donc pas que Kakarotto de malfaisant dans le monde ! Krilin réfléchit quelques secondes avant de prendre une décision. Il se jura de passer tout le temps de sa vie désormais à lutter contre les hommes mauvais pour éviter que de tels malheurs ne se reproduisent. Pour cela, il faudrait devenir vraiment très fort. C'était donc là une excellente motivation supplémentaire pour continuer l'entrainement.
_Je vais emmener ton fils avec moi, dit Tortue Génial à Bora à la fin du repas. Je n'ai rien contre votre magie chamane mais je pense que la science et la technologie de mon peuple peut peut-être réussir là où elle a échoué. Tu peux avoir confiance en moi. Je te ramènerais ton enfant sain et sauf et en parfaite santé.
_Ta réputation est irréprochable et ta bonté est grande homme blanc. Très bien, je te confies Upa. Répare ses jambes, je t'en conjure.

Quand à Krilin, il lui restait encore à faire le plus dur. Grimper à une tour dont seul son maître était arrivé jusqu'au sommet trois cents ans plus tôt. Après avoir fait ses adieux à Tortue Génial qui repartait en avion avec un nouvel enfant, il commença son escalade. Cette fois ci, il était vraiment prêt à relever le défi.
Au début, l'ascension lui parut facile. Il pensait qu'en réalisant des bonds de cinq mètres sans arrêt, il atteindrait vite le sommet. Il se trompait. Après trois heures de sauts à répétition et déjà bon nombre de kilomètres parcourus, il ne voyait toujours rien à l'horizon. En revanche, il commençait à fatiguer. Il dut petit à petit ralentir le rythme jusqu'à ne plus grimper la tour que pierre après pierre.
Cette tour Karine était vraiment immense. C'était à croire qu'elle touchait le ciel. Krilin se demandait bien où il allait. Il se remémorait le conte de Jack et le haricot magique. Peut-être se dirigeait-il droit sur un nouveau monde perdu dans les nuages remplit de richesses et gardé par un méchant géant ? Peut-être aboutirait-il même au paradis ? Mais son maître ne lui avait rien dit de tel et il le connaissait assez bien pour savoir que le paradis pour lui n'était autre qu'une belle jeune femme aux formes parfaitement dessinées. Or, on ne devait pas trouver de telles personnes en haut d'un tel lieu.

Cette escalade devint finalement vraiment ennuyeuse. Elle était éprouvante physiquement mais aussi mentalement. Comment ne pas en avoir assez lorsqu'on ne voyait aucun signe de progression ? Seuls les guerriers véritablement surhumains et dotés d'une volonté extraordinaire pouvaient arriver au bout. Beaucoup avaient dû abandonné en cours de route par le passé. Si il n'avait pas affronté Kakarotto ni vu la détresse de ce pauvre Upa, Krilin aurait peut-être fait de même lui aussi. Mais là, il voulait se démarquer des autres. Prouver à tous qu'il était bien le digne élève de Tortue Génial. Pour lui et pour les autres.
Krilin finit par perdre toute notion du temps. Son esprit se focalisait sur un seul objectif : monter, toujours monter. La nuit tomba. Éclairé par le ciel étoilé, le petit garçon ne s'en rendit presque pas compte et poursuivit son ascension. Ce n'est qu'au petit matin qu'il aperçut enfin ce qu'il voulait tant : un habitacle de forme ronde qui ne pouvait être que le sommet.

Après environ un jour d'escalade, le nain chauve touchait enfin au but. Il l'avait fait, il y était arrivé ! Complètement exténué, il réussit difficilement à se hisser sur la plate forme en passant par l'un des quatre trous qui reliaient la tour à la maison. Il déboucha alors dans un étrange sous sol qui devait servir également de salon. Il chercha de quoi manger dans l'une des nombreuses jarres situées dans la pièce mais ne trouva rien. C'est alors qu'une voix curieuse l'interrompit et lui ordonna de monter la rejoindre. Krilin obéit, monta les escaliers et déboucha cette fois ci sur une vaste terrasse. Cet endroit avait quelque chose de magique. Hormis la brise du vent, pas un son ne venait troubler son silence apaisant. Une coupole décorée de trois éléphants avait été construite au milieu et tenait une bouteille mystérieuse.

_Bonjour toi, fit la voix derrière lui.
L'enfant sursauta et découvrit un chat blanc à sa gauche. Mais ce n'était pas un matou ordinaire. Bien bedonnant, celui ci marchait sur ses deux pattes de derrière et tenait un bâton semblable à celui de Tortue Génial. Et surtout, il parlait !
_Je suis maître Karine, se présenta t-il. C'est moi qui possède cette tour. Je te félicite pour ton ascension. Cela faisait des années que je n'avais pas vu un seul humain ici.
_Je m'appelle Krilin et je suis l'élève de Tortue Génial. C'est lui qui m'a dit de venir jusque ici. Il m'a dit que vous seriez la personne idéale pour me rendre plus fort. Même si j'ai du mal à le croire en vous voyant.
_Ne sois pas insolent veux tu ?! Je ne suis pas un chat comme les autres et j'ai moi même appris des choses à ton propre maître. Ceci dit, il t'a mentit. Pour devenir plus fort, il suffit juste de boire l'eau sacrée qui se situe au sommet de cette coupole.

Étonné, Krilin regarda la jarre en question. Après de telles épreuves, jamais il n'aurait pensé que cela soit aussi facile. Cela cachait quelque chose mais il n'avait plus la force de réfléchir. Il s'apprêtait à prendre la bouteille en question lorsque le félin l'accrocha à son bâton et s'en empara d'un geste adroit.
_Mais qu'est-ce que vous faites, s'écria le nain chauve.
_L'eau divine se mérite, répondit le maître. Tu ne pourras la boire que si tu arrives à me la voler. Alors, viens me la prendre ! Qu'est-ce que tu attends ?
Krilin n'aimait pas être nargué, et encore moins par un chat. Il répondit à la provocation et s'élança sur le matou qui l'esquiva d'une facilité déconcertante. Il récidiva ce manège plusieurs fois pour un résultat toujours aussi nul. Il dut bientôt se rendre à l'évidence. Cet animal était un vrai guerrier, et encore bien plus fort que lui.
_Je tiens à te préciser que tu n'obtiendras pas l'eau sainte aussi facilement. Tortue Génial a lui même mit trois ans pour s'en emparer.

Krilin n'en revenait pas. L'illustre Tortue Génial, considéré par tous comme l'homme le plus fort du monde, avait mit autant de temps pour réaliser une action qui paraissait pourtant si bénine. Le nain chauve comprit alors que c'était là le début d'un tout nouveau calvaire et entrainement pour lui. Très bien, pas de problème, il acceptait ces conditions ! Il marcherait sur la trace de son glorieux ainé. Peu importe le temps que cela lui prendrait, il deviendrait un jour le plus puissant de tous. Jusqu'où va t-il augmenter sa force ? Sera t-il de taille face à Kakarotto ? Tôt ou tard, le destin exigera une réponse.

[RMR]

La fin du combat était intéressante, avec un bon usage de la transposition.

Ah, Upa est vivant malgré l'incident avec le colonel Yellow. Mais pas au meilleurs de sa forme. C'est cool de voir Krilin se dresser en protecteur des faibles !

Je me demande combien de temps Krilin mettra pour attraper l'eau sacrée de Karine, il ne semble pas au niveau de Gokû dans la même situation dans l'histoire.

[Shadows]

un mot "Whaou" j'adore les sentiment de krillin ainsi que son astuce est bien représenter j'accroche un max j'attend la suite avec impatience

[sonluffy-z]

Bon chapitre, Krillin à désormais toutes les motivations nécessaires pour devenir un bon héros.^^
L'ascension de la tour aurait pu être un peu plus longue, mettre l'accent sur le manque d'oxygène à cause de la hauteur ou encore des rafales menaçant de faire tomber Krillin mais sinon le reste était très bon surtout sa rencontre avec le maître.

[desa]

Tiens on enfin la suite.

Bon chapitre. Intéressant de voir ce qui est arrive a Upa sans la présence de Goku. J’espère que Kame sennin trouvera un médecin pour le guérir. Cet accident aura eu le mérite de motiver Krilin avant son ascension. En tout cas je le verrait bien essayer de voler l'eau benite se disant qu'il ne vaut pas perdre de temps pour vaincre Kakarotto.

[loupzaru]

Chapitre 37 : L'arrivée dans le grand nord

Après huit mois de servitude et de totale obéissance, Kakarotto pouvait enfin jouir de nouveau de la liberté. Il pouvait de nouveau parcourir le monde à sa guise, tuer qui il voulait et accomplir le moindre de ses désirs sans avoir besoin de l'accord de quelqu'un. Toutefois, il ne regrettait pas son stage chez Corbeau Génial. Grâce à l'entrainement de ce vieux maître, il avait acquit une force monstrueuse et apprit plusieurs techniques qui lui seraient à n'en pas douter très utiles pour la suite. Sans compter qu'il connaissait désormais bien plus le monde qui l'entourait. Il ne restait plus qu'à repartir à sa découverte car il était loin de l'avoir intégralement visité.

La seule vraie difficulté était de savoir quoi faire à présent. Depuis son passage remarqué au championnat d'arts martiaux et son évasion de l'asile des fous, le jeune Sayen était resté caché dans la vallée perdue du maître des grues. Toutefois, il se doutait bien que certains individus devaient le rechercher : des policiers, des savants, des experts en art martiaux... Mieux valait éviter d'avoir à affronter toute une armée. Même avec sa nouvelle force actuelle, l'enfant ne savait pas si il pourrait vaincre mille soldats et Jacky Choun à la fois. Autant donc ne pas attaquer des villes trop importantes telles que les capitales de la Terre. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manquait.
_Si seulement je pouvais redevenir un oozaru, pestait le petit garçon, je pourrais éliminer 100 000 humains en une nuit. Même Taopaïpaï ne serait plus qu'un amuse gueule pour moi.
Kakarotto regrettait beaucoup la destruction de la pleine lune par Jacky Choun. Sans elle, il ne pouvait plus se transformer et cela lui manquait. Devenir un singe géant était quelque chose de terriblement grisant et excitant, surtout au milieu de centaines de gens terrorisés poussant des cris d'horreurs. Tant pis, il devrait se résoudre à conquérir la Terre sans. C'est alors qu'il repensa soudain aux dragon balls. Il lui vint une idée. Les boules de cristal devaient de nouveau être utilisables depuis le temps. Et, grâce à elles, il pourrait peut-être reconstruire la lune si il en faisait le souhait. Cela valait le coup d'essayer.

L'enfant se fixa donc comme prochain objectif de réunir de nouveau les sept boules du dragon. Fort heureusement, il n'avait oublié aucune de ses affaires chez Corbeau Génial. Par conséquent, il sortit son précieux radar de sa poche qu'il avait lui même volé à une jeune fille du nom de Bulma afin de repartir en chasse. En l'allumant, il remarqua à sa grande surprise que quatre d'entre elles étaient déjà regroupées très loin d'ici. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. Quelqu'un d'autre recherchait aussi les dragon balls. Il fallait donc se dépêcher.
Le jeune Sayen savait que bien peu de personnes connaissaient le vrai pouvoir de ces reliques magiques. Malgré son grand age, même Corbeau Génial ignorait tout de cette légende. Et Kakarotto s'était bien gardé de lui en parler. Le petit garçon avait tout de suite pensé à cet idiot de Pilaf et sa bande qui avaient osé lui voler ses boules par le passé. Mais en réalité, son prochain ennemi serait d'un tout autre acabit.
_C'est bizarre, s'enquit l'enfant, je ne vois que six dragon balls sur le radar. Mais où est donc passé la dernière ?
C'était une très bonne question car le radar de Bulma était sensé demeurer infaillible. Grâce à lui, on pouvait repérer une boule de cristal même à l'autre bout de la planète. Même avec ses connaissances aujourd'hui plus étendues, Kakarotto continuait de penser que c'était bien la plus grande invention de l'homme, loin devant la télévision ou le téléphone. Et le jeune Sayen n'osait pas imaginer ce qu'aurait pu être le reste de son existence si Bulma n'était pas venu dans sa vallée il y a de cela plus d'un an et demie. Il se serait sans doute contenté de chasser des ours, des tigres, ou de pêcher des gros poissons en s'entrainant seulement pour passer le temps. Aujourd'hui, il ne pourrait plus vivre de cette manière.

Finalement, Kakarotto décida qu'il traiterait ce problème plus tard. La priorité pour l'instant était de trouver les deux autres dragon balls encore perdus dans la nature. Ensuite, il irait chercher les quatre autres. Bien sur, il aurait pu attendre que son adversaire accomplisse le travail à sa place. D'autres l'auraient fait. Mais où serait l'esprit sportif et l'amusement ? Sans compter qu'il ne voulait prendre aucun risque puisqu'il ne voyait pas la dernière boule.
Sur son radar, le jeune Sayen voyait afficher une boule au nord et une autre au sud. Il opta pour la première alternative. Non pas qu'il était plus près mais plutôt par simple curiosité. Il n'avait en effet jamais vu ces terres enneigées au climat rigoureux.

L'enfant se dirigea donc en direction du nord. Auparavant, ce voyage lui aurait prit plusieurs semaines de marche à travers les montagnes. Il ne disposait pas de moyens de transport à moteur comme la plupart des humains et encore moins d'un quelconque objet magique volant à plusieurs centaines de kilomètres/heure. Mais, depuis qu'il maîtrisait la danse de l'air, cela lui était devenu complètement égal. Grâce à cette technique, il réussit à survoler une foule de régions en quelques jours seulement.
Certes, la danse de l'air était une technique consommatrice d'énergie sur le long terme. Aussi, toutes les trois à cinq heures, le petit garçon veillait à s'arrêter pour prendre un peu de repos et manger un animal afin de recharger ses batteries. Depuis qu'il volait, plus aucune bête ne pouvait lui échapper de toute manière. La voie des cieux demeurait bien la plus confortable et utile de toutes.

Toutefois, ce moyen de locomotion avait également ses limites. Depuis quelques jours, Kakarotto remarquait que, plus il avançait, et plus il faisait froid. Habitué au climat doux ou du moins tempéré, ce changement de température faillit lui être fatal. Par un matin, alors qu'il survolait des terres recouvertes d'un manteau blanc qu'il ne connaissait pas, le jeune Sayen fut prit d'un rhume aussi terrible que soudain. Si cette maladie n'était certes pas grave, elle avait pour particularité de couper l'énergie de sa victime. Par conséquent, sans véritablement s'en rendre compte, l'enfant faiblit rapidement. Et il finit même par s'écraser sur le sol sans comprendre ce qui lui arrivait.
Cette chute d'une vingtaine de mètres aurait pu lui être fatale. Heureusement, la neige amortit sa chute. C'était la première fois qu'il découvrait cette matière : froide, belle, pure, malléable. Les yeux a moitié fermés, il n'aspirait plus qu'à somnoler dans cet étrange terre blanche. Mais il savait que s'endormir signifierait la fin pour lui. Non, il ne devait pas se laisser aller malgré la tentation. Il lui fallait trouver un abri au plus vite avant de finir gelé.

A cet instant, le jeune Sayen qui avait déjà fait tant de mal à la Terre aurait pu mourir, vaincu par la froideur de la nature. Même sa force extraordinaire ne pouvait le sauver de températures si basses qui allaient jusqu'à lui paralyser ses muscles et lui bloquer toute reprise d'énergie. Mais la chance était du côté de Kakarotto ce jour là. En effet, l'enfant leva les yeux et constata qu'il s'était écrasé à côté d'une grotte. Sa seule chance de survie ! Sans se poser de questions, il rampa difficilement jusqu'à la caverne en laissant derrière lui une longue trainée que la neige recouvrirait de nouveau d'ici quelques heures.
Une fois parvenu dans la grotte, le petit garçon se sentit déjà mieux. Il était certes exténué mais désormais protégé de l'air froid par les rochers. Ce n'est qu'une fois en sécurité qu'il se tâta afin de vérifier si il possédait encore toutes ses affaires. Heureusement, rien ne manquait. Ni sa griffe de raptor ni son précieux radar. D'ailleurs, celui ci fonctionnait encore malgré la neige.

Kakarotto posa sur le sol son bâton magique et son baluchon afin de prendre ses aises. Malgré son abri, il ne savait pas si il survivrait indéfiniment. Après tout, il s'était quand même aventuré torse nu avec pour seul vêtement un vieux pantalon dans ce territoire glacial. Même pour un Sayen, c'était un acte inconscient. Non, il devait faire quelque chose. Il creusa un petit trou dans le sol, y déposa quelques bouts de bois qui trainaient pas loin et, au prix d'un bel effort, réussit à allumer un feu avec un dodompa.
La chaleur réconfortante de la flamme rouge fit beaucoup de bien à l'enfant qui se sentit enfin mieux. Il put alors regagner de l'énergie petit à petit et s'endormir sans crainte. Mais, en pleine nuit, il fut réveillé par un rugissement effrayant. Le petit garçon ouvrit les yeux et constata avec stupeur qu'un ours brun se tenait juste devant lui. D'un bon en arrière, il se leva, prêt au combat.
Comme bien des animaux sauvages, l'ours ne trouvait pas vraiment d'intérêt à mordre une proie immobile, qu'elle soit endormie ou morte. C'est la raison pour laquelle il n'avait pas attaqué le Sayen. Mais, maintenant que celui ci apparaissait bien vivant, il pouvait l'attaquer. Il fondit sur lui en poussant un rugissement qui résonna à travers toute la caverne. Kakarotto sourit. Il n'allait surement pas se laisser impressionner après tout ce qu'il avait vécu et il avait retrouvé assez de forces pour ne faire qu'une bouchée de ce roi des montagnes. Il dégaina sa griffe de raptor et égorgea le fauve d'un coup sec, rapide et précis. Du vrai travail de pro.
_C'était peut-être ta tanière mais elle m'appartient désormais, ricana t-il. Et je ne partage jamais rien avec personne.

En observant la carcasse du prédateur qui figurerait comme son prochain repas, Kakarotto eut d'un coup une brillante idée. Il lui faudrait des vêtements chauds pour partir à la quête du grand nord. Or, il se dit que la fourrure de cet ours constituerait une protection de premier choix. Armé de sa griffe, il passa donc le restant de la nuit à découper la peau du fauve et de s'en faire un habit confortable. Il n'oublia pas non plus de se faire des bottes afin de protéger ses pieds exposés. Au petit matin, il ressemblait à un homme de Neandertal. Et il était maintenant prêt à partir à la recherche de sa première dragon ball.

[sonluffy-z]

Bon chapitre, j'aime bien l'idée qu'un rhume stoppe la concentration nécessaire à la pratique de la danse de l'air.
Le seul point un peu négatif pour moi, c'est le fait qu'une chute de 20 mètres aurait pu être fatale à Kakarotto.

[RMR]

Pas mal, l'idée que Kakarotto cherche les dragon balls pour refaire la lune. On se dirige vers un Kakarotto vs Muscle Tower ! Je me demande surtout comment ça va se passer vis-à-vis de Numéro 8 !

[desa]

Bon chapitre. C'est intéressant de voir que malgré toute sa puissance Kakarotto n'est pas a l'abri de la nature. On peut dire qu'il aura eu de la chance en s’écrasant près d'un grotte. Mais c'est que je m’étonnes qu'une chute de 20 mètre puisse le tuer mais je suppose que c'est du a sa baisse de niveau par le rhume

Pas mal, l'idée que Kakarotto cherche les dragon balls pour refaire la lune. On se dirige vers un Kakarotto vs Muscle Tower ! Je me demande surtout comment ça va se passer vis-à-vis de Numéro 8 !

Vu son aversion pour le combat je ne le vois pas ce battre même contre un être maléfique.