Survivants

par **kouki** le Mar Avr 01, 2014 19:09

Thanks \o !

Ha ha, oui, j'ai décidé de prendre ça tel un RPG. Plu j'avance, plus je gagne d'Xp xD !

par **Tonay** le Mar Avr 08, 2014 0:22

kouki a écrit:Thanks \o !

Ha ha, oui, j'ai décidé de prendre ça tel un RPG. Plu j'avance, plus je gagne d'Xp xD !

De rien

C'est une façon de voir les choses x)

Voila le chapitre suivant, comme promis ! Avec 20 minutes de retards certes, mais entre 20 minutes de retard et ne pas faire de relecture, mon choix a été évident ^^

Edit : Au cas où ce n'était pas clair, comme ce chapitre faisait parti du précédent chapitre, xela26 m'a également aidé à l'écrire.

Bref, bonne lecture à tous

Chapitre 69 : Revanche

13h50, plate forme de téléportation de l'enfer...

Ryack regarda autour de lui, cherchant le portail dimensionnel donnant accès au coin dédié aux saiyans en enfer.
Il fouilla pendant de longues minutes, lisant chaque panneau avec attention. Avec une plate forme aussi immense et avec autant de portails noirs avec des inscriptions d'une langue inconnue, la recherche allait être difficile. Mais le guerrier ne se découragea pas, d'après ses souvenirs il ne devrait plus être très loin de son objectif.
Et en effet, il trouva enfin ce qu'il était venu cherché comme il était indiqué par un panneau :
Strate 3, Espace Saiyan, Galaxie du Nord.

Sans attendre, le guerrier se plaça sur le cercle.
Au même instant l'un des garde des enfers bleu, à côté d'une grande cabane en bois servant de poste de surveillance, l'appela, essayant d'intervenir.
Mais Ryack avant déjà disparu dans le portail dimensionnel.

« -Merde ! Mais qu'est ce qu'il fout ?! Il faut une autorisation pour aller en enfer, c'est pas un club de vacance ici ! »

« -Un soucis chef ? » demanda un fonctionnaire à l'allure démon en chemise blanche et à la peau violette, mangeant un donut.

« -Ouai, un idiot a pris un portail sans autorisation vers le monde des saiyans. »

« -Ouh, dangereux. C'est quoi le nom du gars qu'on va devoir allé chercher ? » demanda le fonctionnaire avant de croquer dans son en-cas.

« -Attends, je regarde... »

Le chef sortit une petite tablette électronique de la poche arrière de son pantalon noir. La tablette ressemblait à une plaque de pierre ombre où l'on aurait greffé une vitre avec un seul et unique bouton à l'arrière.

« -Accès portail, Strate 3, Espace Saiyan, Galaxie du Nord. Portail P-01. »

La tablette s'alluma toute seule, cherchant déjà quelle personne empruntait le tunnel cité par le démon. Une recherche qui ne prit qu'une poignée de seconde.

« -C'est un certain Ryack. »

L'employé manqua de s'étouffer, se tenant la gorge avec les deux mains. Son visage devint pourpre avant de reprendre une couleur normal lorsque qu'il parvint enfin à avaler le morceau de sa patisserie.

« -Q... Qui ?! »

« -Ryack. Un soucis ? »

Le subordonné arracha la tablette des mains de son supérieur, visiblement inquiet. Un supérieur qui ne manqua pas de mettre en garde le fonctionnaire :

« -Hey ! Mais qu'est ce que tu fous ?! Tu veux vraiment un bla...?! »

« -On est dans la merde ! Ce gars c'est un saiyan ! Et pas n'importe lequel ! C'est le gagnant du dernier championnat ! » s'écria l'employé.

« -Sérieux ?! » s'étonna le garde des enfers qui n'avait pas assisté au dernier tournoi.

« -Ouai ! Le gros problème c'est qu'on a une expédition de gardes purgateurs en ce moment même en enfer ! À cet endroit ! Il faut prévenir le quartier des enfers de la strate 3 ! »

« -Panique pas ! Les garde ne l'attaqueront pas, et les saiyans ne pourront rien faire si il est le champion du dernier tournoi ! » répondit le garde, conservant son calme.

« -C'est pas pour Ryack que je m'inquiètes, mais pour les gardes ! S'il les voit s'en prendre à son peuple, va savoir comment il va réagir ! Ça va être un massacre ! » cria l'employé, courant vers la cabane en bois contenant un téléphone qui pouvait communiquer avec n'importe quel quartier de garde en enfer...

Terax se cacha derrière un rocher à l'entrée du camp, assez large pour laisser passé une dizaine de saiyans à la fois.
Des explosions se faisaient entendre, suivies de cris accompagné de fumée noire au beau milieu du camp des saiyans. Le chaos était total, tous fuyaient et ceux qui étaient trop lents ou trop téméraires finissaient entre leurs mains.
Les mains des gardes des enfers.
Quinze colosses de 2m50, à la peau rouge, portant un pantalon noir ample et torse nu.
Seul le chef du commando portait un haut : un gilet noir en cuir avec quelques piques dépassant des épaules. Deux cornes étaient présentes sur leur front.
Les sentinelles n'avaient même pas eu le temps de prévenir le groupe, elles avaient été neutralisé presque immédiatement. Le dispositif de Vegeta avait été un échec, et même si Terax se serait bien moqué du roi en le traitant d'incompétent, cet échec ne l'arrangeai en rien.

Le saiyan jeta un coup d’œil vers les guerriers rouges et remarqua que Vegeta et sa suite affrontaient ces monstres afin de permettre aux plus faibles de fuir.
Depuis quand les saiyans se préoccupaient des faibles ? Terax l'ignorait.
Pour lui, il ne s'agissait que de faiblesses supplémentaires de la part du roi.
Ce dernier bombarda ses ennemis de kikohas alors que ses suivants essayaient de faire diversion pour occuper les colosses. Certains saiyans frappaient la jugulaire des gardes, leur tempe, ou même leurs genoux dans l'intention de les briser pour ralentir leur avancée.

Mais cela était totalement futile, les colosses maîtrisaient sans la moindre difficulté leurs adversaires. Les brisant sans efforts. Jouant avec eux.
Où était les super saiyans quand on avait besoin d'eux ?
Cachés, comme des lâches.
Terax s'éloigna lentement en jurant, prenant la fuite comme tant d'autres en direction du nord. Espérant échapper aux tortionnaires.
Lorsqu'il entendit un cri. Celui d'une jeune saiyanne. Le saiyan s'arrêta, reconnaissant sans peine cette voix malgré le chaos ambiant. Piorim était en danger. Mais Terax secoua la tête, essayant d'ignorer la guerrière en danger. Il se dit qu'elle n'avait qu'à se débrouiller, qu'elle était responsable de sa propre faiblesse.

Un second cri retentit.
Terax ralentit. Il revoyait les longs cheveux noirs soyeux de Piorim. Son sourire jovial. Son optimisme. Elle qui avait été toujours une exception. L'une des rares personnes avec qui il discutait. Il avait même partagé de bons moments avec elle sur Vegeta, avant leur mort.
Mais cela n'était que le passé. Il ne serait pas assez idiot pour se jeter dans un combat perdu d'avance.
Il ne risquerait pas sa peau pour elle, ce n'était pas son genre. Il allait se replier et..

Puis un troisième cri retentit.
Et le guerrier jura à voix haute, sans crainte d'être entendu. Sans crainte d'être repéré.
Il jura de plus belle lorsqu'il s'envola. Et il jura une dernière fois lorsqu'il chargea le colosse qui maintenait Piorim au sol avec son pied.
Finalement, Terax se dit qu'il était suffisamment stupide pour sauver quelqu'un de plus faible que lui dans un combat perdu d'avance...

Son poing s'écrasa contre la joue du garde en craquant. Une phalange de brisée pour une colère renouvelée.
Le tibia du guerrier s'écrasa alors sur les dents du tortionnaire qui souriait en regardant le saiyan.
Un sourire intact qu'il conserva encore lorsqu'il s'éloigna d'un bond, libérant sa prisonnière.
Ce n'était pas un sourire arrogant ou moqueur, mais un sourire satisfait. Comme si le colosse était content de voir le saiyan intervenir pour sauver l'un de membres de son peuple tout en se mettant en danger.

Alors que le garde contemplait celui qui l'avait attaqué par surprise, Terax s'adressa à Piorim :

« -Barre toi d'ici ! Allez, casse toi ! »

La guerrière se releva avec une grimace de douleur, sa combinaison verte couverte de poussière et de sang, son plastron blanc fissuré et arraché sur le côté gauche.

« -Mais... et toi ? »

« -T'occupes, dégages juste d'ici ! »

« -Je vais pas te laisser te battre tout seul ! »

« -Mais bordel, quelle têtue ! Fous moi le camp ! » hurla Terax avant d'attraper le bras droit de Piorim et de la projeter de toute ses forces en direction de la sortie.

Puis le guerrier se tourna vers le garde, se mettant en position de combat. Le tortionnaire s'adressa alors à son nouvel adversaire :

« -Ce fut brave de ta part, saiyan. »

« -La ferme ! Je l'ai fait uniquement pour m'occuper de ton cas ! »

« -Oh, vraiment ? »

Arborant cette fois un petit sourire, le garde tira un petit kikoha violet en direction de Piorim. Kikoha rapidement intercepté par Terax.

« -Tu n'es pas si cruel que ça, au final. » fit le garde, amusé.

« -Je t'ai dit de la fermer ! »

Sur ces morts le saiyan se jeta sur le colosse, le frappant en plein visage à plusieurs reprise. Mais la réalité le rattrapa rapidement.
Le garde encaissait ses attaques sans broncher. Jusqu'à ce qu'il n'envoie son poing contre le torse du guerrier.
Le souffle coupé, Terax posa un genou à terre. Avant d'être cueilli par un coup de pied dans les côtes. Après un court vol plané, le saiyan termina sa course dans le sable.
Avec quelques côtes brisées, le guerrier avait de grandes difficultés pour se mouvoir. Néanmoins il réussit à se retourner, expédiant deux kikohas orangés contre le garde qui avançait tranquillement dans sa direction.
Un garde qui s'arrêta à la hauteur du saiyan, nullement gêné par les deux explosions.
Un garde qui écrasa la tête de Terax contre le sable d'un seul coup de poing.

La vue du saiyan se brouilla instantanément alors qu'il était noyé sous la douleur. Il n'avait plus la force de crier.
Tout devenait rapidement floue. La douleur disparaissait lentement.
Peu avant de sombrer dans l'obscurité, Terax vit son tortionnaire armer son poing. Mais le coup ne vint pas. Le garde tourna sa tête vers la droite, visiblement surpris. Puis il disparut sans laisser de traces...

Ryack reprenait son souffle.
Les cris, les explosions, le sang...
Le camp des saiyans s'était transformé en champ de bataille, et sans réfléchir il avait foncé tête baissé dans un chaos familier. Celui des batailles. Trop inquiet pour penser à se téléporter.
Au moment il avait vu le garde s'acharner sur Terax, il était intervenu. D'instinct. Bien sur, il aurait pu laisser le saiyan arrogant recevoir une bonne correction, mais Ryack n'avait pas de temps à perdre dans une vengeance personnelle. Il avait un peuple à défendre.
Son peuple.

Le guerrier se transforma en super saiyan avant de s'élancer sur l'un des garde qui malmenait un saiyan en l'écrasant progressivement dans un rocher.
Le garde ne vit pas la personne qui lui avait administré une manchette à l'arrière du crâne. Il vit juste le rocher où il allait finir sa course, tête la première...

Ryack chercha un nouvel adversaire lorsqu'il remarqua une saiyanne blessée au loin, adossé à un mur, la main droite sur son ventre. Du sang s'écoulant à travers son armure fissurée. Face à elle, un garde qui s'apprêtait à donner le coup de grâce.
Soria était danger de mort.

Ce qui suivit fut des plus flous, même pour Ryack.
Il avait laissé sa rage le dominer, prendre le contrôle de son corps. Il se rappelait juste avoir saisi le garde pour lui fracasser la tête contre un rocher avant de l'expédier dans les airs d'un coup de pied.
Puis, d'un déplacement en hyper vitesse, il s'était retrouvé au dessus du garde pour mieux le renvoyer contre le sol avec un unique coup de poing dans l'estomac.
Le guerrier aurait pu en rester là, mais sa rage le poussa à s'écraser sur le garde à pleine vitesse, la main en avant, un Soul Implode devant sa paume.

L'impact suivi de l'explosion mis un terme aux combats. Le vent dissipa la poussière, mettant fin à la confusion régnante.
Soria leva les yeux, apercevant Ryack dos à elle, debout dans un cratère sur le corps blessé d'un garde inconscient.
La saiyanne voulut parler, mais les mots restèrent prisonniers de ses lèvres.
Ryack venait de faire une terrible erreur...

Le guerrier sortit du cratère en volant, faisant exploser son aura pour attirer l'attention. Partout où son regard se posait, il voyait des membres de son peuple à terre, blessé, tremblant de douleur sur leurs membres ou inconscients.
Burnane gisant sur un rocher fendu en deux, le bras droit brisé et tout le côté droit de son plastron en miettes.
Le roi Vegeta, à terre, se relevant malgré ses jambes cassés grâce à l'aide de l'un de ses garde alors qu'il avait lui même une épaule déboîtée.
D'autres guerriers, dont Ryack ignorait le nom, gisaient dans leur sang, dispersés dans tout le camp.
Des saiyans et de saiyannes ayant péri au combat.
De nouveau, la colère du guerrier fit un bond, et avec elle, son aura...

Cheraon serra ses poings. Trois de ses gardes venaient d'être mis hors combat et l'un d'entre eux était dans un état critique. Sa résistance hors du commun, même parmi les gardes, lui avait sauvé la vie. Il vit alors l'un de ses soldats prendre la parole :

« -Qu'est ce que tu fous ici ?! Tu es du paradis toi ! Tu n'as... »

Le garde n'eut pas le temps de finir sa phrase que le poing du SSJ l'envoya voler au loin, la mâchoire brisée.
Ryack était trop en colère pour écouter ses adversaires. Ils voulaient juste leur faire payer leurs attaques par la douleur et le sang.

Les autres gardes restèrent muet de surprise avant de laisser leur propre sentiment de vengeance les envahir.
Ils se jetèrent tous ensemble contre le saiyan à l'exception de trois d'entre eux...

Le chef d'escouade ordonna rapidement à l'un des deux guerriers restant disposant de capacité de télépathe de contacter le quartier de l'enfer le plus proche.
Ensuite il ordonna au second garde, faisant office de médecin, de soigner ses camarades blessés, en priorité ceux qui étaient dans un état critique.
Et enfin, Cheraon se jeta sur le guerrier doré, se promettant de mettre la main sur l'incapable qui avait laissé Ryack venir en enfer à un tel moment...

Les ténèbres.
Tout n'était que ténèbres dans l'espace. Un vide sans limites, faiblement éclairé par quelques étoiles lointaines.
Tout était calme, paisible. Pas un seul son.
Pas un seul son alors que les frontières dimensionnelles de l'univers se tordaient, s'arrachaient, s'ouvraient en grand. Tel était le vide spatial, capable de rendre silencieux les plus grandes catastrophes et inaudible les combats les plus impressionnants.
Et ce fut dans ce silence qu'émergeait une nouvelle créature...
Une bête forçait le passage dans la galaxie avec une puissance sans limites.
Quatre êtres apparurent alors de nul part pour faire face à cette entité gigantesque.
Cette dernière venait à peine d’apparaître qu'elle cracha une volée de kikohas si rapides que l'unique spectateur de la scène n'en vit aucuns.
Il vit juste quelques étoiles au loin s'illuminer.

Avant de disparaître dans d'immense boule de lumière et de chaleur.
En l'espace de quelques secondes, huit systèmes stellaires avaient été réduit en poussière.

« -Baddack ! »

La créature s'agita alors. Pas encore entièrement présente dans ce monde.
Chaque mouvement provoquait des ondes de chocs si puissantes qu'elles auraient soufflé n'importe quelle étoile qui n'aurait pas eut une distance minimum de quelques centaines de millions de kilomètres.
Pourtant les quatre êtres ne semblaient pas incommodés par ces vibrations. Juste encore plus tendus.

« -Oh, Baddack ! Debout ! »

La créature s'agita de nouveau alors que les quatre êtres l'éclairaient de petits kikohas aussi brillant et puissant que des étoiles.
Enfin, l'entité apparue pleinement.
Une espèce de boule noire indistincte. D'apparence lisse. Elle semblait disposer d'une multitude de bras de plusieurs kilomètres de longs sur les côtés ainsi que d'un œil unique sur ce qui semblait être sa face avant.
Un œil vert de presque un kilomètre de diamètre.
La bête était gigantesque. Sa taille aurait terrifié n'importe quel organisme vivant, quel qu'il soit, si il avait eu la chance de la contempler.
Quant à sa puissance... l'évaluer avait autant de sens que de compter jusqu'à l'infini.
Et cela laissait présager le pire pour l'univers tout entier...

« -Mais tu vas te réveiller, abruti de saiyan ?! »

Baddack ouvrit soudainement les yeux, en sueur, s'asseyant sur son lit, transpirant à grosse gouttes. Le guerrier tremblait, le souffle court.
De toute ses visions, de tout ses rêves prémonitoires, il s'agissait sans aucuns doutes du plus préoccupant. Et dans cette espèce de chalet qui était l'un des nombreux quartiers générales des gardes, il était le seul à avoir un tel don. Personne ne croirait ses visions d'apocalypse, hormis Senya alors absente.
Il se demanda même si il n'avait pas assisté en avance à un extrait de la fin de l'univers...

« -Arrête de rêvasser ! On a un problème à la strate 3, au camps des saiyans ! Un certains Ryack fait des siennes avec les gardes présent ! »

La mention de son ami eut l'effet d'une douche froide. Baddack se leva, déjà habillé, et se dirigea vers la sortie, suivit du garde à la peau jaune qui l'avait tiré de son rêve prémonitoire, ou cauchemar prémonitoire.
Le garde suivant Baddack mesurait deux mètres, vêtu d'un débardeur violet où était inscrit en noir : ''Go To Hell'', et d'un short bleu marine.

Alors qu'il était sur le pas de la porte, Baddack se retourna sans prévenir et enfonça son poing dans l'estomac de son confrère qui se plia de douleur.

« -Traite moi encore une fois d'abruti de saiyan, et je te fais avaler tes dents. »

Sur cette menace, le guerrier se dirigea vers les portails de téléportation...

Cheraon se posa sur le sol, son torse nu maculé de sang et son bras gauche pendant mollement. Il était le dernier encore capable de se battre. Pour le moment.
La force de son adversaire était monstrueuse, et même ainsi le garde était persuadé que Ryack se retenait. Il voulait tourmenter les gardes comme ces derniers avait tourmenté son peuple.
Le télépathe avait été mis K.O suite à l'échec d'une attaque mentale. Quant au guérisseur, il essayait de remettre en état sa jambe droite brisé d'où dépassait un os sanguinolent.

Le chef d'escouade cracha un mélange de salive et de sang provenant d'une dent arrachée.
Raisonner le saiyan était devenu inutile. Il était incontrôlable et n'écoutait personne. Cheraon savait qu'il n'avait aucune chance de gagner, mais il devait tenir, jusqu'à l'arrivée des renforts.
Ce fut dans un nouveau cri de guerre qu'il se jeta sur le SSJ.

Le poing de ce dernier s'écrasa sur sa joue, l'envoyant s'encastrer dans une montagne sous les acclamations des saiyans aux alentours qui tenaient enfin leur revanche grâce Ryack.
Il avait réussi là où les stratégies du roi Vegeta avait échoué.

Cette victoire aurait pu se prolonger si un autre SSJ n'était pas intervenu.
Baddack.
Ce dernier ceintura son ami par surprise avant de s'éloigner avec lui à la surprise générale. Ryack se laissa faire, jamais son ami ne ferait une telle chose sans raisons.

« -Baddack, mais qu'est ce que... ?! »

« -Tu es devenu complètement con Ryack ?! Tu as foutu un bordel monstre ! Ce sera un miracle si tu n'es pas banni ! »

« -Qu'est ce que tu racontes ?! »

« -Les gardes que tu as tabassé faisaient leur boulot ! Il purifiait l'âme des saiyans en leur faisant du mal et en leur obligeant à agir de façon héroïque ! Tu viens de rajouter des années de tortures pour tout notre peuple, abruti ! »

« -Qu... quoi ?! Mais pourquoi tu ne m'as rien dit avant ?! »

« -Parce que je n'aurais jamais cru que tu retournerais en enfer si tôt ! Et avec mes missions, je n'ai pas pu revenir avant pour t'en parler ! En plus je voulais te laisser un peu seul après que tu ai vu Soria ! »

Ryack resta silencieux quelques instants, le paysage défilant sous ses pieds. Passant d'une plaine rocailleuse à mer de sable et de poussière. Le père de Darack reprit enfin la parole :

« -Lâche moi. »

Baddack obéit et lâcha son ami.
Ryack ne bougea pas. Il ne chercha pas à revenir sur le camp des saiyans ni même à en finir avec les gardes.
Il était perdu. Il pensait avoir agit dans l'intérêt de son peuple en se laissant guider par la colère. Mais maintenant il se rendait compte de la bêtise d'une telle décision.
Il avait juste prolongé le cauchemar. Le cauchemar de Soria, d'Hanasia, de Burnane et de tant d'autres.
Il ne lui restait que des regrets.

« -Tu me comprend mieux maintenant. J'agis pour leur intérêt, même si ils me détestent. »

« -... oui. »

Baddack soupira, il lui restait le plus dur à annoncer :

« -Je dois te conduire devant les Kaïos, tu t'es attaqué à des gardes et tu les as blessé. Et ça, ce sera dur à pardonner, crois moi. Le mieux c'est que tu te rendes de ton plein grès. »

Le saiyan soupira, répondant après avoir annulé sa transformation :

« -Je te suis. »

Les deux saiyans s'éloignèrent alors, pendant que leur peuple réparait les dégâts qu'avait subis le campement. Un peuple qui ne pris pas la peine d'enterrer ses morts, sachant que le lendemain il se relèverait, totalement indemne et leurs habits comme neuf. Un traitement également octroyait aux survivants de l'attaque...

« -C'est une honte ! Inacceptable ! »

Cela faisait cinq minutes que le petit Kaïo violet tournait autour de Ryack, tel un vautour dessinant des cercles au dessus de son futur repas.
Il criait, faisait de grands gestes et rappelait à quel point la conduite du saiyan était inadmissible, champion ou non.
Ryack, quant à lui, demeurait parfaitement stoïque, les bras croisés, acceptant les remontrances sans broncher. Que ce soit celles du petit Kaïo ou celles des autres dieux, tous présents, face au saiyan.
Des remontrances qui résonnaient dans la petite maison du Kaïo du Nord.
Étant donné que Ryack appartenait à sa galaxie en tant que champion, un lieu privé tel que celui-ci semblait approprié.

« -Arrête de crier et de marcher autour de Ryack, tu me donnes mal à la tête. »

Le Kaïo du Nord voulait en terminer avec cette espèce d'interrogatoire qui prenait des airs de revanche pour son confrère. Ce dernier pouvait clairement exprimer sa frustration envers le champion de son rival. Ce champion qui avait décroché la victoire au précédent tournoi.

« -Non je n'arrêterai pas ! Il... ! »

« -Il suffit Kaïo. Tu as suffisamment fais entendre ta voix pour la journée. » coupa le Daï Kaïo.

Dans un petit grognement, le Kaïo de l'Ouest rejoignit ses confrères, préférant ne pas s'opposer aux ordres de son supérieur.

« -Bien. Je vais procéder à un rappel des faits. Ryack, tu as agressé des gardes de l'enfer dans l'exercice de leurs fonctions. Tu en a envoyé huit dans un état critique en soins d'urgences et le reste en soins intensif. »

« -En effet. »

Le saiyan ne se démonta pas, résolut à assumer ses actes.

« -Il s'agit d'actes graves. » précisa le Kaïo du Sud en réajustant ses lunettes, espérant que Ryack comprenne la gravité de la situation.

« -Je sais. »

Les courtes réponses du guerrier provoqua un bref silence. Visiblement, Ryack ne cherchait pas d'excuses ou à se défiler d'une façon ou d'une autre sans pour autant donner l'impression qu'il se moquait de ses interlocuteurs.

« -Si je puis me permettre, mon champion n'a pas délibérément envoyé les gardes en soins d'urgence. » rappela le Kaïo du Nord.

« -Comment ?! Il aurait frappé pas moins de quinze garde par accident ?! » s'écria le Kaïo violet.

« -Ce que veut dire le Kaïo du Nord, c'est que Ryack n'a pas agi dans l'intention de nuire, mais de protéger son peuple. De plus, il n'a tué aucun garde. » compléta le Kaïo du Sud.

« -Certes il ne savait pas qu'il avait affaire à des gardes, mais s'il avait su avant, je ne suis pas persuadée que le résultat aurait été différent... » nuança la seule femme du groupe.

Cette suggestion poussa les personnes présentes à une brève réflexion bien vite coupée par le propriétaire des lieux :

« -Peut-être, mais on ne le saura jamais. Nous aurions néanmoins dû le prévenir. De plus, cela démontre une faille dans la sécurité de nos portails. » avoua le Kaïo du Nord.

Le Kaïo de l'Ouest croisa les bras, passablement agacé :

« -Et donc Ryack est parfaitement innocent ? Il a innocemment envoyé des gardes en soin intensif ? Foutaise ! »

« -Ryack n'est pas un fou dangereux. » tempéra la Kaïo qui essayait de calmer son confrère.

Confrère dont la colère était justifié.
Ces gardes étaient sous son contrôle et sa protection. Ils provenaient de son univers, et même si il ne leur donnait pas de missions, il se sentait responsable d'eux comme un père était responsable de ses enfants.

« -Notre consœur a raison, à moins de me tromper, nous sommes encore tous vivant. » affirma le Kaïo du Sud, essayant de démontrer que Ryack n'avait pas cédé à la folie.

« -Hmph ! »

Le rival du maître de Goku resta silencieux.
La décision semblait difficile à prendre. Ryack avait commis des fautes graves, mais involontaire. Ce fut finalement le roi des Kaïo qui trancha après une longue réflexion.

« -Ryack a certes commis une faute, mais il y a suffisamment de circonstances atténuantes pour mériter notre indulgence. De plus aucun garde n'est mort. Cependant, que cela ne se reproduise plus, sinon la sanction sera exemplaire. Est-ce clair ? »

« -Très clair. » assura le saiyan en hochant la tête.

« -Bien, dans ce cas nous allons partir. » annonça le roi en se dirigeant avec ses confrères vers la sortie.

« -Un instant. »

Les Kaïo se retournèrent, surpris par l'intervention de Ryack.

« -Roi des Kaïo, j'ai encore une demande à faire au sujet de ma faveur pour avoir gagner le tournoi. »

Le roi resta silencieux quelques instants avant d'acquiescer, se doutant déjà de la demande du saiyan.

« -Je souhaites pouvoir me rendre librement en enfer. »

Les Dieux, hormis le roi, manquèrent de s'étouffer. Ce fut donc avec une voix bien plus aiguë que d'habitude que le petit Kaïo s'interposa :

« -C'est... c'est une plaisanterie ! Après ce qu'il vient de se passer tu ne penses tout de même pas que nous allons accepter ! Tu te... ! »

Le roi tendit son bras devant le représentant de la galaxie de l'Ouest, lui intimant le silence.

« -Mais, vous n'allez tout de même pas... » protesta le petit être.

« -Silence ! Jusqu'à preuve du contraire je suis le seul qui ai le droit de prendre cette décision, que cela vous plaise ou non ! »

Le Kaïo de l'Ouest resta interdit quelques instants avant de sortir de la maison en maugréant.

« -Tu connais les risques Ryack. C'est une dangereuse tentation. Penses-tu être capable d'y résister ? »

« -Oui, je ne ferais pas deux fois la même erreur. »

Le roi réfléchit quelques instants, caressant sa barbe blanche avant de rendre son verdict :

« -Bien. Accordé. Cependant, sache que je ne tolérerai pas un nouvel incident. De plus tu ne pourras pas te rendre en enfer n'importe quand, notamment lorsque les gardes y sont. Tu seras également sous surveillance. »

« -D'accord, merci. » répondit le saiyan, ne pouvant retenir un sourire à la simple idée de pouvoir rendre visite à Soria.

Le roi se retourna pour ensuite s'adresser aux autres Kaïo encore présent.

« -Sud, Est, partons. Je doutes qu'Ouest nous ai attendu. »

La femme à la peau jaune ainsi que le grand Kaïo à la peau rose acquiescèrent avant de sortir accompagné de leur roi, laissant Ryack seul en compagnie du Kaïo du Nord.
Ce dernier soupira avant de s'adresser à son champion :

« -Tu auras causé bien des problèmes. Tu t'en sors bien cependant. Sois juste prudent et attend quelques jours avant de retourner en enfer. »

Ryack acquiesça alors que Goku, Bubbles et Gregory rentraient dans la maison afin de savoir comment s'était déroulé cette réunion.
Ils furent tous soulagé d'apprendre, notamment Goku, que Ryack ne serait pas sanctionné pour ses actes.
Le groupe discuta quelques instants, jusqu'à ce que Ryack et Goku sortent s'entraîner. Les deux guerriers avaient la ferme intention de progresser afin d'être de taille pour participer au tournoi séculaire...

Épilogue de l'enfer :

Vegeta s'assit contre un mur au fond de la grotte creusée dans la pierre, profitant des derniers moments de calme offert par la fin de la nuit. Le seul instant de repos pour les saiyans.
Face à lui se trouvait un guerrier puissant assis en tailleur. Ce dernier avait décidé de garder sa forme originelle afin de ne pas attiré l'attention et afin de ne pas réveillé ceux qui dormaient avec une lumière trop vive.

Baddack jeta tout de même un coup d'oeil derrière lui, observant l'entrée de la grotte en espérant ne pas être surpris par un garde qui pouvait se réveiller au mauvais moment.

« -Alors, quelles sont les nouvelles ? » demanda le roi.

« -Ryack n'a pas été condamné. »

Le monarque soupira de soulagement. Une sanction envers le super saiyan ne ferait qu'attiser la colère de son peuple envers les gardes. Ce serait contre productif à leur purgation.

« -Et qu'en est-il des prochaines attaques des gardes ? Celle d'hier a été plutôt... surprenante. » fit le roi, un regard plein de sous entendus.

Baddack se redressa avant de croiser les bras, prenant une posture défensive face à ces reprochent implicites.

« -Il s'agissait d'une attaque surprise, le genre d'attaque qui ne figure pas sur les registres de mon quartier actuel mais sur ce du quartier général de tous les grades de l'enfer en surface. Au paradis, je veux dire. Je n'y avais pas accès. »

« -Je vois... »

Les explications du saiyan ne ressemblait pas à une excuse et de toute façon, Baddack n'avait aucunes raisons de mentir. À l'instar de Ryack, il prenait ses responsabilités quand il commettait une faute.
Il continua alors son rapport :

« -Une prochaine attaque aura lieu dans une semaine, pour vous obligez à baisser votre vigilance. Puis dans trois jours. Ne soyez pas trop bien préparé, sinon ils vont se douter de quelque chose. »

« -Comme toujours. »

Baddack ne répondit rien. Cela faisait un long moment qu'il jouait ce rôle d'agent double, bien que rien d'officiel ne lui interdisait de prévenir son peuple.
Au départ, il avait été sceptique quant aux idées de Vegeta en enfer. Ce dernier lui avait tenu un discours en privé, dans cette même grotte, sans personne pour le surprendre.
Il avait expliqué à Baddack l'importance de son rôle de roi. Pas comme une ambition qui se perpétuait en enfer, mais comme une volonté de maintenir la cohésion au sein de son peuple.
II se devait de se montrer fort et ingénieux. De mettre en place des stratégies.

Vegeta savait cependant que cela ne rimait à rien. À vrai dire, il savait que quoi qu'il entreprendrait, il échouerait. Mais son but n'était pas de remporter la victoire.
Son but était de diffuser l'espoir parmi les saiyans. De leur donner envie de se battre. Et surtout, ne pas les laisser sombrer dans le doute et la déprime.
Sinon tout s'effondrerait, et le peuple de guerriers serait dispersé au quatre vent, soumis à la peur. Reclus dans ce monde inhospitalier.
La garde royale en avait conscience et par conséquence, elle protégerait leur roi jusqu'au bout.
Il était le seul capable de mener un tel plan à bien. Ou du moins, préserver le peuple saiyan pendant encore quelques décennies. Voir quelques siècles...

« -Je dois y aller, je reviendrai quand je pourrai. » annonça Baddack en se levant.

Vegeta acquiesça, regardant le guerrier sortir de la grotte avant de se déplacer en hyper vitesse afin de passer inaperçu. Heureusement pour lui, les saiyans ne savaient pas détecter l'énergie.
Car même si le père de Goku pensait que tout le camp était assoupi, ce n'était pas réellement le cas...

Terax ouvrit les yeux, fixant le plafond de la caverne, encore allongé sur un tas d'herbe sec, qui ne servait que délimitation pour les lits et non pour un quelconque confort.
Terax savait qu'il était en parfaite santé, comme après chaque tabassage en règle de la part des gardes.
Le guerrier s'assit dans un grognement, étirant ses muscles quelques peu tendu et douloureux.
Finalement, il n'avait pas totalement récupéré, mais ça ne saurait tardé.
Balayant la caverne du regard, il remarqua une présence sur sa gauche.
Piorim.

La jeune saiyanne était assoupie contre la paroi de la caverne. Pour Terax, cela ne faisait aucun doute que la guerrière avait veillé sur lui.
Il la détailla alors que ses yeux s'habituaient à la faible luminosité.
Elle était toujours aussi belle, avec ses petite pommettes, ses traits fins qui ne laissaient pas un seul saiyan indifférent. Sa queue de cheval lui allait bien, ne lui laissant plus que deux mèches tombant de chaque côté de son front.

Le saiyan laissa son regard s'attarder sur la poitrine de la saiyanne, caché derrière son plastron.
Piorim était bien développé, mature. L'âge général auquel les saiyannes commençaient plus ou moins à procréer dans l'intention d'enfanter. Du moins, de leur vivant.
Terax sentit la chaleur envahir son corps. L'envie, le désir.
Il était plus fort que Piorim, il pouvait profiter de la situation.

Discrètement le saiyan s'accroupit, prêt à plaquer brutalement la guerrière contre le mur. Il arma ses bras, prenant appui sur le sol avec ses pieds. Terax aurait pu bondir en un instant, plaquer sa main sur la bouche de Piorim et la déshabiller de l'autre main. Personne le saurait, il était seul avec elle dans cette grotte. Dans le pire des cas, il partirait en solitaire de son côté. En exil.
Un viol pour libérer sa frustration. Après tout, il se dit que puisqu'il avait sauvé Piorim, elle lui devait bien ça.
Un petit moment pour libérer toute cette tension.

Mais Terax ne bougea pas. Il ne pouvait se résoudre à faire une telle chose. Il avait beau essayé de s'en convaincre, il avait beau écouté ses pulsions, rien ne pouvait l'obligé à commettre un tel acte.
Piorim avait veillé sur lui pendant son sommeil, elle l'avait mis à l'abri. Aucune dette n'existait entre eux.

Terax resta un long moment face à la guerrière, hésitant sur ce qu'il devait faire. Il se rapprocha lentement de son visage.
À cet instant Piorim ouvrit les yeux, surprise de voir Terax face à elle, aussi proche. Mais elle ne pouvait pas reculer, elle était déjà dos au mur.
Quant à crier, elle ne voulait pas brusquer la situation, pas provoquer une réaction brutale de la part du guerrier.

Ce dernier resta immobile. Puis enfin il se rapprocha encore, comme une demande silencieuse.
Piorim hésita quelques instants, toujours sous l'effet de la surprise. Mais quelque chose brûlait en elle. Quelque chose qui la prenait au ventre.
Elle tremblait, elle sentait le souffle de Terax, et elle se demandait comment réagir. La réponse lui paru évidente.
Elle se décolla du mur.

Elle acceptait la proposition.

Terax sourit, puis colla ses lèvres à celle de la saiyanne. L'embrassant longuement. D'abord timidement, puis avec plus de passion. Il en oublia les battements de son cœur toujours plus intenses ainsi que sa chaleur corporelle qui augmentait progressivement.
Mais Piorim était dans le même état. Elle sentait le guerrier dévorer ses lèvres. La saiyanne frissonna avant d'enlacer le guerrier sous l'effet de l'excitation.

Le prélude à une nouvelle chaleur et à une douceur qui lui ferait oubliée qu'elle se trouvait toujours en enfer...

Vegeta s'étira au beau milieu du camp, faisant craquer ses articulations. Il sentit un mouvement dans son dos mais il ne prit même pas la peine de se retourner. Il reconnaissait cette démarche lourde et calme. Il s'agissait de Brakiat.
Un puissant guerrier de deux mètres de haut, portant une armure blanche avec des épaulières noir. Le côté gauche de son crâne était dépourvu de cheveux, remplacé par une longue brûlure et de nombreuses cicatrices. Il ne lui restait plus que des cheveux court sur le côté droit et une barbe courte comme signe de pilosité.

« -Des nouvelles intéressantes, mon roi ? »

Vegeta souris à cette question. Une question à laquelle il répondit sans prendre la peine de se retourner.

« -Très intéressantes même. Nous avons un nouvel objectif. »

« -Et... quel est-il ? »

Le grand père de Trunks se retourna enfin, arborant un sourire confiant.

« -Nous avons une semaine pour à apprendre à notre peuple à maîtriser l'Oozaru... »

par **Bushido** le Mer Avr 09, 2014 15:50

Très bon chapitre, comme d'habitude.

J'imagine que ce n'est pas pour rien qu'on revoit ce petit monde. Le méchant de l'histoire serait un sayien? :twisted:

Mais une question. Même si je croie l'avoir lu dans le chapitre, les sayiens peuvent-ils avoir des enfants, même mort?

par **Tonay** le Jeu Avr 10, 2014 19:43

Bushido a écrit:Très bon chapitre, comme d'habitude.

J'imagine que ce n'est pas pour rien qu'on revoit ce petit monde. Le méchant de l'histoire serait un sayien?

Mais une question. Même si je croie l'avoir lu dans le chapitre, les sayiens peuvent-ils avoir des enfants, même mort?

Merci à toi Bushido

Non, ce n'est pas pour rien, effectivement
Le méchant de l'histoire ?
Mon histoire comporte un bon nombre de ''méchants'' aux objectifs et aux but divers

Mais je peux t'annoncer sans spoiler qu'il n'y aura pas de grand ''méchant'' saiyan.

Non, pas de possibilité de faire d'enfants une fois mort. Ce serait carrément glauque.
Soria a eu un enfant parce qu'elle est morte enceinte. Mais elle aurait pu refuser d'accoucher et avorter.
Le choix est libre.

par **broly97** le Sam Avr 12, 2014 23:16

Bonsoir Tonay, voila, j'ai lu ton chapitre. Comme d'hab, je l'ai trouvé bien. Mon seul soucis concerne la punition en elle même. Du fait qu'elle peut être à double tranchant. Certe l'adversité peut aider à resserer les liens. Toutefois, est-ce qu'a force de batailles perdus d'avances et de siècles d'attentes et de torture, le désespoir ne va pas venir, faisant ainsi ressortir les plus mauvais penchants du groupes ? De plus, au final, leurs âmes seront lavés et ils seront sans doute réincarnés en quelques choses d'autres et n'auront plus aucun souvenir de leur vie d'avant. Donc est-ce bien utile tout ça ? Après c'est soit ça, soit les genres de tortures infernales que l'on voit dans la bible.

Toutefois à part ce petit truc qui me gêne j'ai bien aimé le chapitre. J'ai bien aimé la partie avec l'égoiste mais honorable Terax (je crois que c'est comme ça qu'il s'apl). Bien sûr, c'est le traditionnel bad guy qui découvre qu'il est une bien meilleure personne qu'il ne le pensait, en sauvant la gentille fille du groupe (qu'il aime de surcroit). Mais c'est toujours cool de voir les excuses que ce donnent ce genre de perso après avoir fait une bonne action.
Par contre pas sûr que l'action de Baddack envers son peuple arrange les choses,au contraire, j'ai l'impression que ça va augmenter leur peine.
Bon en tout cas hâte de voir ce que va faire ce roublard de Végétta avec l'Oozaru, et vivement la partie avec Azard.

PS : J'ai failli oublier la partie du début avec l'oeil gargantuesque avec son pouvoir WTFesque. J'imagine que c'est la manisfestation du chao originel ou un truc comme ça. Je ne vois pas comment la z-team pourront aider les quatres entités surpuissantes qui auront semble t-il du pain sur la planche.

par **xela26** le Dim Avr 13, 2014 0:17

Je commente un peu tard, mais j'ai bien apprécié ta vision de l'enfer des sayans, ou tu allies punition et rédemption.

Pour le reste, je te l'ai dit en MP.

Vivement la suite.

par **Tonay** le Lun Avr 14, 2014 20:49

broly97 a écrit:Bonsoir Tonay, voila, j'ai lu ton chapitre. Comme d'hab, je l'ai trouvé bien

Merci Broly97

Mon seul soucis concerne la punition en elle même. Du fait qu'elle peut être à double tranchant. Certe l'adversité peut aider à resserer les liens. Toutefois, est-ce qu'a force de batailles perdus d'avances et de siècles d'attentes et de torture, le désespoir ne va pas venir, faisant ainsi ressortir les plus mauvais penchants du groupes ?

Je suis content que tu poses ce genre de question, je peux ainsi détailler le fonctionnement de l'enfer.

Contrairement à l'idée générale, et comme j'ai voulu le faire sous entendre dans le texte, les gardes ne sont pas là juste pour ''casser du saiyan''.
Ils sont là pour faire naître une espèce de solidarité.

Pour cela, ils servent d'ennemi commun. Ils attaqueront jusqu'à ce que les saiyans s'allient et coopérent. Ils poussent leurs ennemis à l'héroïsme.
Bien sur, les méthodes varient. Ce n'est pas que des assauts physiques, mais aussi mentaux pour forcer les saiyans à se remettre en question.
Les gardes savent quoi faire et quand le faire. C'est pour ça qu'ils espacent leurs attaquent et punition. Sinon ça conduit bel et bien à la folie.

De plus, au final, leurs âmes seront lavés et ils seront sans doute réincarnés en quelques choses d'autres et n'auront plus aucun souvenir de leur vie d'avant. Donc est-ce bien utile tout ça ? Après c'est soit ça, soit les genres de tortures infernales que l'on voit dans la bible.

Pour qu'une arme soit réincarné il faut qu'elle soit purifié. C'est la raison pour laquelle les saiyans sont ''purifié'' en enfer comme tant d'autre. Chaque âme à vécu une multitude de ''vies''. Mais ces vies s'oublient à chaque réincarnation.
Sauf pour certains au paradis, mais je n'en dis pas plus...

Toutefois à part ce petit truc qui me gêne j'ai bien aimé le chapitre. J'ai bien aimé la partie avec l'égoiste mais honorable Terax (je crois que c'est comme ça qu'il s'apl).

Eh bien content que ça t'es plu

Bien sûr, c'est le traditionnel bad guy qui découvre qu'il est une bien meilleure personne qu'il ne le pensait, en sauvant la gentille fille du groupe (qu'il aime de surcroit). Mais c'est toujours cool de voir les excuses que ce donnent ce genre de perso après avoir fait une bonne action.

Terax reste un bad guy égoïste. Il n'a fait ça que pour Piorim. Si il s'agissait d'une autre personne, il s'en moquerait totalement. Si une autre saiyanne avait été dans la grotte avec lui, il l'aurait peut-être violé.
Alors Terax reste un sale type.
Mais il s'est légèrement amélioré.
Après tout, les gardes sont là pour ça...

Par contre pas sûr que l'action de Baddack envers son peuple arrange les choses,au contraire, j'ai l'impression que ça va augmenter leur peine.
Bon en tout cas hâte de voir ce que va faire ce roublard de Végétta avec l'Oozaru, et vivement la partie avec Azard.

L'action de Baddack ? Envers Ryack ?
Ou l'aide qu'il apporte aux saiyans.

Pour la première Baddack est caché par Ryack, les saiyans ne l'ont pas trop distingué alors pas de danger.

Pour la seconde, l'agent double permet au contraire à Vegeta de ne pas se faire déborder par la situation et garder un semblant de contrôle sur son peuple, pour leur bien.

Edit : Ce que Vegeta va faire avec l'Oozaru ? Eh bien vous ne le saurez pas x) Ce n'est pas une partie que je vais décrire, mais bien entendu j'en parlerai bien plus tard, je n'oublierai pas

Arssard* x)
Comme beaucoup d'autre partie, elle n'aura lieu que bien plus tard

PS : J'ai failli oublier la partie du début avec l'oeil gargantuesque avec son pouvoir WTFesque. J'imagine que c'est la manisfestation du chao originel ou un truc comme ça. Je ne vois pas comment la z-team pourront aider les quatres entités surpuissantes qui auront semble t-il du pain sur la planche.

Néant absolu*

La Z team sera t-elle seulement au courant de la situation ?
Qui pourra agir ?
Et qu'est ce que le Néant absolu réserve à l'univers ?
Mais principalement... qui est ce Néant absolu ?

Les réponses viendront petit à petit, mais d'ici là, mystère...

xela26 a écrit:Je commente un peu tard, mais j'ai bien apprécié ta vision de l'enfer des sayans, ou tu allies punition et rédemption.

Pour le reste, je te l'ai dit en MP.

Vivement la suite.

Merci xela26, content que ma vision te plaise.
J'ai quand même passé un bon moment à la peaufiner après tout.

C'est vrai, merci encore pour ton aide.

La suite arriver bientot.
Le premier des 3 chapitres spéciaux sur le futur...

par **sonluffy-z** le Mer Avr 16, 2014 14:10

Bon j'ai tout relu jusqu'au chapitre 68 autant dire que ce fut très long mais un véritable plaisir de relire ta fic, voir l'évolution de tes personnages.
J'ai trouvé L'arc cyborg/cell au final moins bien que la bataille sur namek suivit du combat contre les démons du froids.
Une question me tracasse qu'est devenu Cooler ? Il était censé avoir survécu après la bataille sur terre cependant plus tard dans la fic tu disais qu'il était mort c'était une erreur ?

L'arc sur le futur fut très intense, Piccolo qui meurt juste avant de fusionner avec Kami, le débarquement des cyborgs sur la plage de Nappa beaucoup de bonnes idées qui ont rendus ce futur chaotique.

Ensuite le tournoi au paradis ne m'a pas trop intéressé à part les relations entre les sayens et Janemba qui lentement se met en place.
Je reprendrai la lecture ce soir si je le peux il doit bien me rester une trentaine de pages word à lire :lol:

par **xela26** le Mer Avr 16, 2014 21:19

Et bien bon retour Son luffy.

Ton absence a été remarquée, mais ça fait plaisir de te revoir parmi nous.

Du coup tu dois avoir pas mal de lecture, non seulement pour recoller aux anciennes fics, mais aussi pour découvrir les nouveaux talents et espoirs. Bon courage !

par **Tonay** le Jeu Avr 17, 2014 14:19

sonluffy-z a écrit:Bon j'ai tout relu jusqu'au chapitre 68 autant dire que ce fut très long mais un véritable plaisir de relire ta fic, voir l'évolution de tes personnages.
J'ai trouvé L'arc cyborg/cell au final moins bien que la bataille sur namek suivit du combat contre les démons du froids.
Une question me tracasse qu'est devenu Cooler ? Il était censé avoir survécu après la bataille sur terre cependant plus tard dans la fic tu disais qu'il était mort c'était une erreur ?

L'arc sur le futur fut très intense, Piccolo qui meurt juste avant de fusionner avec Kami, le débarquement des cyborgs sur la plage de Nappa beaucoup de bonnes idées qui ont rendus ce futur chaotique.

Ensuite le tournoi au paradis ne m'a pas trop intéressé à part les relations entre les sayens et Janemba qui lentement se met en place.
Je reprendrai la lecture ce soir si je le peux il doit bien me rester une trentaine de pages word à lire

Oh, ça fait plaisir de te revoir sonluffy-z

Content que ma fic continue à te plaire

Je suis d'accord avec toi, je me suis plus amusé avec namek et le combat contre les démons que dans la période cyborg.
Après beaucoup de réflexion j'avais posté une idée alternative pour la saga cyborg, qui à mon avis, serait bien plus intéressante.
Je l'ai recopié, le voila :

Spoiler

J'aurai sans doute fais quelques changement en cours de route, mais rien d'important.

Cooler ? Je ne peux pas trop en révéler sans spoiler, mais non seulement il est vivant mais en plus je ne l'ai pas oublié, pas d'inquiétude

J'ai dit qu'il était mort ? Où ça ? Peut-être une erreur de ma part ou alors je voulais faire un peu de suspens.

Si le futur était chaotique, tant mieux, c'était le but x)
Je me suis bien amusé à développer ce futur et les 3 prochains chapitres seront justement dessus

C'est normal j'imagine, avec autant de choses à rattraper on a plus la patience avec les combats, encore moins pour les visualiser. C'était surtout pour présenter les personnages

Oh oui, une bonne trentaine facile :lol:

Bon courage à toi

xela26 a écrit:Et bien bon retour Son luffy.

Ton absence a été remarquée, mais ça fait plaisir de te revoir parmi nous.

Du coup tu dois avoir pas mal de lecture, non seulement pour recoller aux anciennes fics, mais aussi pour découvrir les nouveaux talents et espoirs. Bon courage !

Je suis d'accord avec xela26

C'est sur que la lecture ne sera pas ce qui va manquer pour un très looooong moment

par **Lyne** le Sam Juil 05, 2014 18:22

Bon, bon, bon! Je t'ai promis que je lirai ta fic et que je posterai un petit commentaire, donc je le fais!

Mise à part des erreurs d'orthographe, de grammaire et de conjugaison par moment, c'est plutôt bien écris! Les combats sont vraiment bien mis en scène et on visualise très bien ce qui se passe! L'histoire est vraiment sympa et entraînante! J'aime beaucoup le travail psychologique que tu offre aux Saiyans qui ne sont certes pas des enfants de coeur, mais qui ne sont pas non plus tous de gros salopards dépourvu de sentiments. Je ne suis encore qu'au début de l'histoire, mais j'aime déjà beaucoup (oui, répétition, tu m'excuseras hein lol) les personnages et les relations qu'ils ont entre eux. Le passage où Darack console sa soeur est mignon! Bref, en clair, ce début d'histoire me botte bien ! :p

Je pense te faire un retour tous les 10-12 chapitres je pense, tout dépend de mon rythme de lecture! Mais en tout cas tu as gagné une lectrice

par **Tonay** le Lun Juil 07, 2014 18:25

Lyne a écrit:Bon, bon, bon! Je t'ai promis que je lirai ta fic et que je posterai un petit commentaire, donc je le fais!

Mise à part des erreurs d'orthographe, de grammaire et de conjugaison par moment, c'est plutôt bien écris! Les combats sont vraiment bien mis en scène et on visualise très bien ce qui se passe! L'histoire est vraiment sympa et entraînante! J'aime beaucoup le travail psychologique que tu offre aux Saiyans qui ne sont certes pas des enfants de coeur, mais qui ne sont pas non plus tous de gros salopards dépourvu de sentiments. Je ne suis encore qu'au début de l'histoire, mais j'aime déjà beaucoup (oui, répétition, tu m'excuseras hein lol) les personnages et les relations qu'ils ont entre eux. Le passage où Darack console sa soeur est mignon! Bref, en clair, ce début d'histoire me botte bien ! :p

Je pense te faire un retour tous les 10-12 chapitres je pense, tout dépend de mon rythme de lecture! Mais en tout cas tu as gagné une lectrice

Heureux que ça te plaise

J'essaye de donner un point de vue différent sur les saiyans

Oh t'inquiète pas, les répétitions sont bien pire dans ces premiers chapitre x)

Tu commentes dés que tu en a l'envie, ne te force même si j'apprécie le fait que tu donne ton avis

Une lectrice qui va déchanter avec toute la lecture qu'elle doit encore faire... x)

PS : Prochain chapitre presque fini, d'ici une semaine il sera posté

(je ne vous cache pas que j'en ai bavé pour le terminer celui la, surtout que j'ai d'autres projets à poursuivre à coter)

par **xela26** le Lun Juil 07, 2014 22:11

Ah, enfin !

je commençais à prendre peur, j'allais te MP

par **Tonay** le Mar Août 05, 2014 22:10

xela26 a écrit:Ah, enfin ! je commençais à prendre peur, j'allais te MP

Je voulais poster une semaine au maximum après ton message pour rebondir dessus mais... bah... ça fait un mois ^^''

Désolé à tous mes lecteurs pour avoir mis autant de temps pour le prochain chapitre mais entre les soirées, anniversaire, fête et vacances et surtout partiel, le temps d'écriture s'est vu salement amputé ^^''

Quoiqu'il en soit, voici la suite ! Avec un chapitre qui est le plus long que j'ai pu écrire, une bonne trentaine de pages !

Mais aussi l'un des chapitres que j'ai eu le plus de mal à écrire car l'ambiance que je voulais créé a été des plus complexes à faire ! Enfin, pas si complexe mais surtout difficile à gérer et à réussir sans en faire trop.

Un IMMENSE merci à Lyne pour son aide lors de sa relecture ainsi que de son opinion sans laquelle le chapitre se serait encore fais plus désiré... pour peu que vous n'ayez pas lâché l'affaire ^^''

Chapitre spécial qui reprend le passé du futur avec l'histoire de Darack, Eleria ainsi que Gohan du futur anéanti par C-17 et C-18

Sur ce, bonne lecture

(Proposition d'un petit jeu sur Spoiler)

Spoiler

Chapitre 70 : Rencontres et tensions

Eleria essaya de se lever, en vain. Allongée sur le sol, elle dut se résoudre à ramper sur ses bras en sang, serrant les dents pour mieux résister à la douleur.
Elle rampa au beau milieu d'une route parsemée de cratères et de carcasses de voitures. Quelques immeubles écroulés recouvraient en partie la chaussée de débris. Les restes de ce qui étaient autrefois une ville pleine de vie.

Malgré sa vue brouillée, Eleria reconnut Gohan allongé sur ces même débris de plusieurs mètres de haut, inconscient.
Il était dans un sale état. Ses habits étaient déchirés et du sang coulait le long de sa main qui pendait au dessus du vide.

La saiyanne arrêta de bouger, elle était épuisée.
Elle tenta quand même de se retourner sur le dos, mais ses bras refusèrent de lui obéir.

Depuis que les cyborgs l'avaient envoyé s'écraser sur la route, elle avait perdu de vue Darack. Seul le bruit de sa chute derrière elle lui donnait une vague idée de sa position.
Ce qui était une mission de collecte de ressources s'était terminé en combat perdu d'avance. Et dire qu'ils étaient partis à la recherche de nourriture et d'équipement pour fêter son anniversaire qui devait se dérouler le lendemain dans leur cachette. Là où elle aurait fêté ses 15 ans.

Mais ils avaient croisé le chemin des cyborgs. Et ils leur avaient offert une fête et un cadeau en avance. Une visite guidée en traversant littéralement la ville par les murs à grand renfort de coups de poings.

Même en super saiyanne, Eleria n'avait rien pu faire. Juste subir. Ses contre-attaques n'avaient pas eu autant d'effet qu'elle ne l'avait espéré et elle commençait à entrevoir ce qu'avait ressenti Ryack et Vegeta. L'impuissance...
Darack quant à lui avait été rapidement balayé et Gohan avait montré des signes de transformation. Mais au final, il s'était juste écroulé, ses cheveux toujours noirs.

Eleria sentit les ténèbres s'emparer d'elle. Elle tombait dans les vapes, la perte de tout ce sang en était sans doute la raison, en plus de l'épuisement.
Elle voulut avancer une dernière fois, mais elle pouvait tout juste garder les yeux ouverts. Encore un peu.
Alors qu'elle sombrait lentement dans le monde des rêves, elle vit plusieurs véhicules arriver dans sa direction.

De l'aide ? Peut-être...
Le véhicule en tête, une voiture blanche antigrav' s'arrêta devant elle. Son conducteur descendit, s'approchant de la saiyanne avec ses bottes de cuir soulevant la poussière.

« -Qu'est ce qu'on a là ? Une survivante ? »

Les autres véhicules à moteur et à roues s’arrêtèrent à leur tour, laissant leurs passagers descendre. L'un d'entre eux s'adressa au premier arrivé :

« -Tu as trouvé un truc Skos ? »

« -Ouais, une survivante ! Une sacré veinarde... pour le moment, héhéhé ! »

Ce rire fut accompagné des rires des nouveaux arrivant. Des rires sinistres qui ne rassurèrent en rien la guerrière.

« -Y a un survivant là aussi ! Et un autre plus loin, je l'ai détecté avec les jumelles ther... »

« -Je me fous de savoir comment tu les as repéré ! On les embarque directement jusqu'au repère ! Et bougez vous le cul ! » coupa l'homme qui n'avait aucune envie de s'attarder dans la ville fantôme.

Sur ces ordres, Skos jeta sa cigarette sur le sol à quelques centimètres du visage d'Eleria. La vision d'une cigarette en train de se consumer fut la dernière qu'eut la saiyanne avant de chuter dans le coma...

Les ténèbres. Juste les ténèbres et le froid. Pas le froid d'un courant d'air ou le froid d'une pièce trop grande pour être réchauffée convenablement.
Il s'agissait d'un froid métallique qui s'enfonçait dans la chair.
Un froid mordant, presque douloureux.

Eleria essaya d'ouvrir les yeux, mais ses paupières demeurèrent closes. Elle avait certes récupéré lors de son sommeil, mais sa tête était lourde. Elle se sentait mal, terriblement affaiblie.
Après un bref effort, ses paupières s'ouvrirent enfin. Le monde était flou. Les couleurs se mélangeaient en oscillant, en tournant.
Le gris rencontrait le blanc avant de se mêler au bleu. Tout ça dans la confusion la plus totale.

La guerrière mis plusieurs minutes à retrouver un monde qu'elle connaissait. Un monde froid, certes, mais familier.
Des hommes discutaient devant elle. Ils portaient des fusils sur le dos, des habits déchirés et quelques cicatrices.
Eleria était presque sûre qu'il s'agissait de bandits. Mais elle n'en était pas certaine. Et dans son état, elle préférait se tromper.

Pendant qu'ils discutaient, l'amie de Gohan tenta de se lever. Elle parvint à lever son bras, mais quelque chose la retint.
Une chaîne en acier.
Elle comprit alors d'où venait ce froid.
Elle était en combinaison noire, allongée sur une table en métal attachée par de lourdes chaînes qui l'immobilisait. Ses bras étaient à découvert, de même que ses tibias.

« -Oh mais elle est réveillée ! » s'étonna Skos, éteignant sa cigarette en l'écrasant contre le mur.

Eleria essaya de bouger, d'émettre un son, en vain.

« -Du coup je passes d'abord, comme d'hab', hé hé hé ! » continua l'homme en s'approchant de la saiyanne.

Ses alliés s'appuyèrent contre le mur en grommelant. L'un d'entre eux osa tout de même faire une réflexion :

« -Comment ça se fait qu'elle se réveille déjà ?! Le sédatif devait être plus efficace normalement ! Encore c'te con de Kriss qui a mal dosé ! »

« -Chouine pas Saimo, tu passeras après ! Mais d'abord laisse moi faire connaissance avec la p'tite demoiselle. »

Eleria vit l'homme s'arrêter devant elle. Il était grand, 1m80 au moins. Il portait un pantalon marron, une veste noire recouvrant un t-shirt tout aussi noir. Ses cheveux étaient courts, mal coiffés. Il arborait une barbe de cinq jours ainsi qu'une cicatrice le long de sa mâchoire carré. Il inspirait beaucoup de chose, mais certainement pas la confiance.

Eleria essaya à nouveau de bouger, mais remarqua que ses jambes étaient écartées et tout aussi enchaînées que le reste de son corps.

Gênée, elle se débattit à nouveau, sans résultats autres que des tintements métalliques.
Elle était dans une posture humiliante, dégradante. Son inquiétude avait laissé place à la colère.

« -Alors ma mignonne, bien installée ? » demanda Skos, faussement amical.

Eleria voulut répondre avec une réplique menaçante mais seuls quelques sons indistincts franchirent ses lèvres. Sa bouche était pâteuse, incapable de prononcer distinctement quelques mots.

« -J'imagine que oui. Allez, je te conseil de te détendre, d'accord ? » continua l'homme sur le même ton.

La saiyanne s'immobilisa, observant l'humain s'approcher encore plus près. Cette fois-ci il s'arrêta entre les jambes écartées de la guerrière qui rougit de colère et de gène.

« -Oh, c'est mignon ces joues toutes rouges ! Mais je sais ce qui serait encore plus mignon... »

Avec un sourire mauvais, Skos sortit un canif de sa poche et l'approcha de la combinaison de la guerrière.

« - Des p'tits trous. Plein de p'tits trous pour montrer ce que tu caches là-dessous.
Même si avec une tenue aussi moulante, c'est pas dur de deviner. Une vraie coquine. »

Eleria oublia sa faiblesse, le pourquoi de sa présence, son état, pour se focaliser uniquement sur la mort de son interlocuteur. Ce dernier continuait de parler, caressant son corps du bout de sa lame. Elle ne pouvait pas casser les chaînes avec la force brute, elle n'était pas en état de le faire. Mais un kikoha devrait faire l'affaire.

Elle se concentra alors, mobilisant toutes ses forces dans sa main droite.
Mais rien ne vint. Elle réessaya en se focalisant juste sur un seul doigt, utilisant bien moins de puissance, mais Le résultat fut le même que précédemment.

Pour la première fois de sa vie, Eleria était incapable de créer ne serait-ce qu'une minuscule boule d'énergie. Elle était bien plus épuisée qu'elle ne le croyait. Ou alors on lui avait injecté une drogue pour la maintenir dans cet état...

Perdue dans ses pensées, elle ne sentit la lame du canif sur sa poitrine qu'au moment où il s'y enfonça légèrement.

« -T'aimes ça, avoue... »

Eleria n'aimait pas ça du tout. Cependant, elle aurait aimé décapiter cet homme qui la répugnait.

« -L'abîme pas Skos, t'es pas tout seul ! » fit l'un des bandits dans le fond.

« -Oh ça va, je sais. Je vais juste m'amuser... »

Sur ces mots, le dénommé Skos lâcha son arme et caressa les cuisses d'Eleria. Cette dernière se raidit, essayant d'échapper à ce contact en se débattant. Puis elle sentit quelque chose d'humide. Elle avait du mal à le croire mais Skos lui léchait les jambes.

« -D...age... » marmonna tant bien que mal la guerrière.

Le terrien s'arrêta, et se redressa et s'allongea presque sur le corps de la supplicié.

« -Quel dommage que je ne comprenne pas ce que tu dis... »

« -V... t... outre ! »

« -Continue ? Mais avec plaisir ! »

Avec un sourire qui était loin d'être rassurant, Skos se remit debout et baissa son pantalon devant les yeux horrifiés de la guerrière. L'amie de Darack commença à paniquer. Et cette même panique s'accentua lorsque Skos caressa du bout des doigts l'entrejambe de la saiyanne.

À présent, tout n'était que peur et dégoût pour Eleria. Elle sentait les caresses de cet être méprisable sur son intimité. Son odeur puante qu'il laissait sur sa peau. De temps à autre, elle le sentait toucher sa poitrine, la serrer.
Elle aurait tout donné pour le tuer. L'éventrer, lui et ses amis. Le pulvériser.

Elle n'aurait jamais pensé détester quelqu'un davantage que les cyborgs. Maintenant, elle savait qu'elle haïssait ce qu'elle qualifiait d'ordures, autant qu'elle haïssait C-17 et C-18.

Elle se débattit de désespoir. Essayant d'échapper au tourment.

« -On passe aux choses sérieuses maintenant. »

Ces paroles glacèrent d'effroi Eleria. Skos avait repris son canif. Et cette fois, il avait visiblement l'intention de s'en servir. Doucement, il passa la lame entre la jambe et la combinaison de la fille de Noros, tirant pour déchirer ce qui cachait encore un minimum le corps de la guerrière.
Une guerrière qui préférait la mort à une telle humiliation.

Skos, s'il l'avait pu, aurait sans doute violé la saiyanne. En prenant son temps, en se délectant de son impuissance et de sa peur. Puis ses ''amis'' présents et ceux absents, en auraient fait de même, avec plus ou moins le même sadisme.
Mais un imprévu allait contrecarrer leurs plans.

L'une des portes en acier du bunker souterrain s'écrasa sur le sol, suivit du corps d'un jeune homme blond, un fusil entre les mains.
Skos s'arrêta immédiatement, tournant la tête vers l'entrée alors que les deux hommes derrière lui avaient saisi leur fusil, les pointant vers le petit nuage de poussière qu'avait provoqué la porte en touchant le sol.
De cette dernière, apparu un adolescent. Seul, le bras gauche pendant mollement vers le bas, affichant un sourire confiant.
Darack.

Le saiyan était sortit de sa cellule en pulvérisant les barreaux. Aucune drogue ne lui avait été injectée, si bien qu'il pouvait suffisamment se concentrer pour créer un kikoha et vaincre n'importe quel humain. Il n'était pas en plein forme et il n'avait pas entièrement récupéré, mais il était très loin au-dessus du terrien standard.

Il avait tranquillement traversé le large complexe scientifique souterrain aménagé en bunker, en assommant toute résistance et en suivant l'aura faiblissante d'Eleria comme une boussole.
Maintenant qu'il était arrivé, son visage avait perdu son sourire.
Il n'eut pas besoin d'explication. Pas besoin que quelqu'un lui explique pourquoi Eleria était attachée, les jambes écartées alors qu'un homme, pantalon baissé, se tenait devant elle dans une position plus que douteuse.

Darack était quelqu'un de réfléchi et les années passé dans l'ombre l'avait rendu rationnel. Mais désormais une seule chose bouillonnait en lui : la rage.

« -S...Skos, il... »

L'homme à terre n'eut pas le temps de finir sa phrase, que le pied de Darack lui fit éclater le crâne. Les deux autres humains armés dans la pièce firent feu, voulant autant venger l'un des leurs que par peur d'être le prochain cadavre de la pièce.

Mais Darack était plus rapide que des balles. En un instant, il s'approcha des deux hommes. D'un revers de son bras valide, il décapita celui se tenant à sa droite avant de briser en miette la cage thoracique du second d'un seul coup de pied.

Deux nouvelles flaques de sang firent leur apparition dans la pièce.

Terrifié et toujours le pantalon baissé, Skos recula en bégayant. Il voulut prendre la fuite mais son bourreau fut plus rapide. Tenant fermement la tête de l'homme dans sa main droite, Darack frotta le visage du violeur contre le mur de béton, arrachant lentement la chair de son visage.
Pendant une longue minute, Darack recouvrit le mur de sang sous les cris et les tremblements de douleur de Skos.
Quand le visage de ce dernier ne fut plus que sang, que son nez et ses lèvres furent arrachés, que ses globes oculaires furent réduit en une bouilli visqueuse, Darack lui accorda finalement la mort en l'écrasant lentement contre le mur, brisant peu à peu sa boîte crânienne tout en réduisant son cerveau en compote.

Le saiyan s'arrêta enfin, les mains couvertes de sang, sa haine n'étant plus qu'une petite flamme brûlant au fond de lui. Affaiblie, mais toujours présente.
Il se tourna vers Eleria, la libérant de ses entraves avec quatre petits kikohas bien placés.
Une fois libre, la guerrière descendit et se cala dans un coin de la pièce, se roulant en boule.
Darack approcha, essayant de l'enlacer avec un seul bras. Mais elle le repoussa plus brutalement qu'elle ne l'aurait voulu.
Le guerrier recula, surpris. Il voulait juste rassurer son amie, lui dire que c'était fini. Puis il remarqua les larmes d'Eleria, glissant sur ses joues.
La saiyanne ne pleurait jamais, trop fière pour montrer la moindre faiblesse. Elle s'imposait toujours d'être le pilier de l'équipe, celle qui était inflexible.
Mais le pilier s'était effondré.

Et la haine de Darack gagna en intensité, la flamme se transforma en volcan.
Le guerrier se retourna, le visage sévère, le poing droit serré. Il enfonça d'un coup de pied la seconde porte d'entrée et se mit à la recherche des autres bandits pour débuter un véritable carnage...

Gohan ouvrit les yeux, plongé dans une semi obscurité. Sans pouvoir se retenir, il bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il sentit alors un pique de douleur au niveau des côtes. Puis quelques autres au niveau du dos.
Il s'étira lentement, avec précaution, afin de vérifier l'état de ses muscles comme lui avait enseigné Darack.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'avait rien de cassé.
La mauvaise, c'est qu'il était presque totalement courbaturé. Ses muscles étaient dans un sale état. Pas d'entraînement pour lui aujourd'hui. Et de toute façon après une telle défaite, il n'aurait pas eu la volonté de s'entraîner.

Quelqu'un toussa alors à côté de lui, l'arrachant à ses pensées. Il se tourna sur sa droite, sur le qui vive, et aperçut un vieil homme, assis en tailleur, une longue barbe blanche et les yeux vitreux.

« -Oh, je t'ai fais peur, excuse moi. »

« -Ce... ce n'est rien. » répondit le fils de Chichi.

Le vieil homme était aveugle, mais il percevait très bien son environnement. Les bruits, les odeurs, les déplacements d'airs provoqué par les mouvements et même lorsque quelqu'un le dévisageait.
Gohan s'attarda sur les autres personnes présentes. Des hommes pour la majorité, plus ou moins vieux. La cellule sentait l'urine, la transpiration, le renfermé et surtout, la peur.
Une voix interrompit les observations de Gohan.

« -Rendez moi ma femme, bande de salopards ! »

Un homme musclé s'acharnait sur les barreaux de la cellule, s'adressant à l'un des gardes armés d'un fusil mitrailleur.

« -Ta femme, la jolie rousse aux yeux verts ? »

« -Oui ! »

Le garde sourit, se positionnant face à son interlocuteur.

« -Oh à l'heure qu'il est, elle doit être très occupée. Mais t'inquiètes on prend bien soin d'elle, ahahahah !

« -Salopard ! Sale merde ! Fils de p... ! »

Alors que l'homme essayait de saisir le garde à travers les barreaux, Gohan posa sa main sur son épaule pour le calmer. Le terrien regarda le fils de Goku droit dans les yeux avant de lui demander :

« -Qu'est-ce tu veux toi ?! »

« -Peut-être qu'il veut participer, faut dire qu'elle est mignonne ta femme ! »

Sur cette nouvelle provocation accompagné d'un nouvel éclat de rire, le garde pointa son fusil en direction du terrien en colère :

« -Bon, couchez tout le monde ! Sinon tu ne reverra pas ta gonzesse ! Et pareil pour toi le mioche, va t'allonger dans un coin ! »

« -Non, je ne crois pas. » affirma Gohan.

« -Hein ? »

Le fils de Chichi ne se démonta pas. D'une seule main, il arracha les barreaux de la cellule sous le regard médusé du garde. Ce dernier, terrifié par la force de l'ex prisonnier, ouvrit le feu. Mais les balles ricochèrent sur la paume du métis.
Ce dernier désarma son opposant et le lança dans la cellule.

« -Faites en ce que vous en voulez, moi je vais libérer les autres prisonnier. »

Le terrien qui, il y a de cela quelques instants, s'acharnait sur les barreaux acquiesça, avant de se tourner vers le garde en faisant craquer ses poings

« -A... attendez, c'était une blague ! Attendez ! »

Une première droite lui arracha une dent en le faisant taire. Puis il hurla de douleur quand celui dont il s'était moqué entreprit de lui briser tout les membres du corps les uns après les autres...

Gohan courut dans le couloir faiblement éclairé, libérant tous les prisonniers sur son passage et assommant les gardes qui s'interposaient. Il devait retrouver ses deux amis. Pourtant, chaque fois qu'il pensait se rapprocher de Darack ou d'Eleria, le tunnel bifurquait à l'opposé. Il se rendit compte alors qu'il était parti dans la mauvaise direction.
Dans un juron, il fit demi-tour avant d'entendre le bruit d'une explosion dans son dos.
Des cris.
Des tirs.

Le métis hésita. Il voulait rejoindre ses amis le plus vite possible, mais il ne pouvait pas abandonner les humains à leur sort.
Priant pour que les deux saiyans s'en sortent, il fit à nouveau volte-face et courut de plus belle.
Au détour d'un couloir, il découvrit enfin la source de toute cette animation.

Une jeune fille de son âge, vêtu d'une combinaison moulante verte kaki et de protection de roller, affrontait des hommes armés à mains nues en virevoltant avec grâce et agilité.
Gohan resta bouche bée devant un tel spectacle. L'adolescente n'était pas assez rapide pour ses yeux, mais pour des humains lambda elle était insaisissable. D'une manchette, elle brisa la nuque d'un homme imposant avant d'en repousser un autre d'un coup de pied retourné.
Juste avant d'effectuer un saut périlleux avant pour mettre à terre un troisième garde.

Mais l'adolescente n'était pas seule.
Un homme se tenait à ses côtés. Il était grand, imposant, des épaules larges et un regard sérieux. Il portait un chapeau digne d'un western et un cache-poussière. Il ressemblait à un cow-boy. Un cow-boy qui, d'un revers de son bras droit, brisa l'échine d'un homme qui mourut sur le coup.
Gohan aurait pu rester inactif encore plus longtemps s'il n'avait pas entendu le son caractéristique d'une arme à feu que l'on recharge.
Il remarqua un peu plus loin sur sa droite un homme qui braquait son fusil sur le ''cow-boy''. N'écoutant que son instinct, Gohan bondit et assomma le bandit.

Une fois fini, le métis se tourna vers les deux inconnus, juste à temps pour éviter le poing de la jeune fille.

« -Hey ! Doucement ! » s'exclama le guerrier.

« -T'es qui toi ?! » demanda l'adolescente sur le qui-vive.

« -Ce n'est pas un ennemi. Calme toi maintenant. »

Les paroles calmes de l'homme mirent un terme à l'agression de l'adolescente qui s'éloigna sans relâcher son attention.
Ce dernier essaya d'ignorer cette paire d'yeux menaçants en regardant ailleurs. Il remarqua alors que les deux combattants n'étaient pas seuls, mais accompagnés d'une dizaine d'hommes en tout genre. Musclé, fin, grand, petit, armé d'un pistolet, d'une arme blanche ou seulement de leurs poings.
Le métis avait l'impression de se retrouver face à un groupe de sauvetage désespéré. Et cette impression s'avérait juste.

« -Qui es-tu, petit ? »

Gohan hésita à répondre. S'il s'agissait en réalité de voleurs, leur dire qu'il provenait de l'un des rares groupes capables de survivre en ces temps troublés n'était pas une bonne idée. Il décida donc d'en dire le moins possible :

« -Un ancien prisonnier, j'me suis juste évadé. »

« -Et tu n'as pas de nom ? Pas de prénom ? »

« -Papa ! On a pas le temps pour faire la parlotte là ! On a des gens à sauver et des salauds à tuer ! »

« -Non, à assommer en priorité. On tue que si on a pas le choix. » rétorqua le père de l'adolescente à cette dernière.

« -Je peux vous aider. »

Gohan ne savait pas pourquoi il proposait son aide, ni si de parfaits inconnus allaient l'accepter, mais il se devait de le faire. Ne serait-ce que pour vérifier s'ils étaient dignes de confiance. Et puis, que risquait-il ? Il n'était pas en pleine forme, ni même à la moitié de ses capacités mais il pouvait amplement encaisser une vingtaine de tir de bazooka sans broncher. Quel humain pourrait faire de même ?

« -On a pas besoin de toi ! » s'emporta l'adolescente.

« -Au contraire je penses que si. »

« -Papa ?! »

« -Excuses ma fille, elle s'emporte assez facilement en ce moment. Quoiqu'il en soit, j'accepte ta proposition, tu ne seras pas de trop pour libérer des prisonniers et récupérer des informations. »

Gohan acquiesça avant de répondre par curiosité :

« -Quels genre d'informations ? »

« -Des informations au sujet d'un maître en arts martiaux. Un dénommé Muten Roshi, ou Tortue Génial. »

Un frisson parcourut le métis à l'évocation de l'ancien maître de son père. Suivit d'un long sourire.

« -Pff, il doit être mort depuis le temps, ce vieillard. »

« -Videl ! Un peu de respect ! »

« -Au contraire, il est bien vivant... » fit Gohan, croisant les bras.

Les deux interlocuteurs de ce dernier se tournèrent dans sa direction, visiblement intrigué.

« -Il est en vie ? »

« -Oui, en sécurité pour le moment. Il fait partie de notre groupe de réfugié). » assura le métis.

« -Alors nous avons encore une chance de vaincre ! Est-ce qu'un dénommé Son Goku fais aussi partie de ce groupe ?! » demanda l'homme, plein d'espoir.

Bien qu'à l'extérieur, Gohan conservait un attitude calme et concentrée, hormis la dissipation de son sourire, intérieurement la mention du nom de son père par des inconnus avait rouvert de profondes blessures. Des balades en forêt, des piques-niques au bord d'une rivière suivit d'une baignade, les repas à table avec sa famille... Autant de bons moments qui étaient une pique supplémentaire dans son cœur.
Mais le métis se força à répondre, luttant contre ses émotions :

« -N... non. Il est mort... »

« -Je vois, dommage... Le vainqueur de Piccolo Daimao n'aura pas été en mesure de vaincre les cyborgs lui non plus... »

L'inconnu semblait réellement touché par la révélation de la mort de Goku, sans doute parce qu'il fondait une partie de ses espoirs sur ce guerrier devenu une légende. Mais Gohan préféra apporter une précision, espérant ne pas réduire à néant les espoirs du groupe de sauvetage :

« -Il est mort d'une maladie, une crise cardiaque l'a tué. »

« -Oh... Finalement, le destin ne lui a même pas laissé le temps de protéger cette planète une dernière fois... »

« -C'est vrai, mais moi je le peux. »

« -Je ne vois pas en quoi. » affirma Videl, sur un ton froid.

« -Je suis le fils de Son Goku et j'ai été le disciple de Piccolo. »

Si la première information aurait fait sauter de joie les terriens, la seconde calma rapidement toutes formes réjouissances.

« -Piccolo le démon ? Celui qui a voulu gouverner le monde dans la terreur ? J'ai du mal à le croire... »

« -C'est vrai pourtant ! Mais il a changé ! Il est au paradis maintenant ! Il... il est mort en affrontant les cyborgs... »

« -Hmm, si même Piccolo n'a rien pu faire face aux cyborgs, alors la situation est vraiment dramatique... Mais je n'abandonnerai pas ! Je crois que tu es le dernier espoir de la Terre, petit. » affirma le Cow-boy.

« -Je ne suis pas seul, deux de mes amis encore plus fort que moi sont ici. Sans compter Bulma et tout les autres au camp ! »

« -Bulma Brief ?! Si ce que tu dis est vrai, alors vaincre la technologie par la technologie pourrait bien être notre seule option... Bien, je continuerai volontiers cette discussion, mais nous devrions y aller, je ne veux pas m'attarder trop longtemps ici. Mais je n'aurai jamais espéré autant. »

Les autres sauveteurs, à l'exception Videl, approuvèrent d'un hochement de tête. Mais avant de se remettre en route, l'homme tendit sa main au métis.

« -Je me nomme Hercule Satan. Et toi ? »

« -Son Gohan. » répondit le fils de Goku en serrant la main du terrien.

Alors qu'il relâchait la main droite de l'homme, le cache-poussière de ce dernier fut secoué par un courant d'air. Et Gohan comprit pourquoi il ne voyait que le bras droit de son interlocuteur.
Il n'avait plus de bras gauche...

Upa se cacha derrière un arbre en bordure de la forêt, serrant fermement la hampe de sa lance. A quelques centaines de mètres de là, un homme sortait d'une trappe qui se situait sur un flanc de colline.
Il portait un costume le faisant ressembles à l'un de ces mafieux si souvent présents dans les films de gangster. Mais celui-ci tenait une chaîne métallique attachée au cou d'une jeune femme à la peau cuivrée et menottée.
La jeune femme était de petite taille, et son accoutrement ainsi que les trois plumes attachée à ses cheveux laissaient penser qu'il s'agissait d'une indienne. Une indienne en mauvaise posture.

Upa serra avec encore plus de force son arme. Voila trois semaines qu'il traquait les esclavagistes, cherchant leur repaire dans l'espoir de sauver l'une des membres de son clan décimé. Elle se nommait Nima et il avait juré sur son honneur de la ramener en vie.

« -Garde ton calme. Respire lentement et reste concentré. Ne laisse pas la colère te donner de mauvais conseils. »

La voix de Karine se voulait rassurante, mais Upa avait du mal à penser à autre chose que la vengeance. Il voulait tuer l'homme qui avait traité des humains comme du bétail. Le torturer, le faire souffrir. Mais pour le moment, il voulait principalement sauver Nima.

« -Je sais. Mais il faut que je l'élimine. »

L'indien s'attendait à ce que son maître s'y oppose mais à sa grande surprise, Karine hocha la tête. L'esclavagiste n'était que vice et perversion. Même un agent de dieu savait quand une cause était définitivement perdue.

Alors Upa arma son bras, prêt à tuer, quand deux êtres apparurent, descendant du ciel...

« -Avance bordel ! »

Fossk traînait de force sa prisonnière. Sa dernière ''acquisition''. Une véritable indienne, difficile de faire plus exotique. Il était sûr que ses hommes ou les bandits des environs auraient payé cher pour l'acheter. Et dans le pire des cas il l'aurait cédé aux jumeaux...
Seule ombre au tableau, elle pleurait constamment. Et cela lui tapait sur le système. Ce n'était pas la première à chouiner en permanence, mais généralement il disposait toujours d'un moyen de pression pour les faire taire. La famille, le plus souvent.
Mais là, pas de famille, elle était totalement seule. Quant à la frapper, Fossk ne voulait pas l'abîmer. Elle perdrait en valeur.

Il entendit dans son dos des bruits d'explosions, des hurlements. Ses hommes mourraient les uns après les autres, tués par un être impitoyable aux pouvoirs incroyables. Un adolescent.
Une ''entreprise'' ruiné à cause d'un seul être, et Fossk avait toujours du mal à l'accepter.
Mais il n'abandonnait pas, pas maintenant. Il reviendrait, récupérerait ce qui pouvait l'être et monterait sa deuxième affaire.

Alors qu'il pensait encore à la façon dont il reconstruirait son marché aux esclaves, il entendit deux voix qui se rapprochaient de lui.

« -Oh, le rat quitte le navire ? Et en bonne compagnie en plus ! »

« -Jaloux frangin ? »

« -Un peu, faut dire qu'elle est très mignonne. »

C-17 et C-18. L'homme trembla de terreur en maudissant sa malchance. Les cyborgs arrivaient au pire moment. Ou au meilleur...
Une idée germa rapidement dans l'esprit de Fossk. Il espérait juste que ses talents d'acteur lui sauveraient la vie. De toute façon, il n'avait plus le choix.

« -Ah mes client préférés, vous voilà ! » clama l'homme en écartant les bras, affichant un sourire qui se voulait chaleureux.

« -Clients préférés ? » répéta C-17, haussant les sourcils.

La question du cyborg ne déstabilisa pas l'humain qui aurait volontiers répondu si C-18 ne l'avait pas fait avant lui :

« -Je crois qu'il se fout de nous. Et je n'aime pas quand on se fout de nous. »

« -N... non pas du tout ! » s'inquiéta le terrien en croisant et décroisant ses bras à répétition.

Fossk suait à grosses gouttes. Les jumeaux étaient impulsifs, très impulsifs même. Un mot de travers et il finirait en un petit tas de cendres. Il devait donc poursuivre et exposer son plan avant que ses interlocuteurs ne débattent sur le moyen le plus amusant de le tuer.

« -En faite, j'ai une proposition à vous faire. Je vous laisse cette fille et en échange vous tuez ceux qui sont en train de saccager mon commerce. Et moi comme ça, je pourrai continuer à vous apporter de quoi vous divertir. »

C-18 s'apprêta à répondre, mais fut interrompu par son frère qui tendit légèrement son bras devant elle.

« -Je déteste quand tu fais ça... » râla la terrienne.

« -Des troubles fêtes ? Décris-les. » ordonna C-17 en ignorant sa sœur.

« -Une bande de gars qui se sont infiltré pour libérer les prisonniers et un gamin à la force incroyable ! Mais pas aussi incroyable que vous, bien sûr ! »

« -Un gamin à la force incroyable ? Tu penses qu'il s'agit de Gohan ? » demanda C-18 .

« -J'en sais rien sœurette, mais c'est bien son genre de venir en aide aux humains. »

Fossk resta silencieux quelques instants. Visiblement, celui qui avait attaqué sa base était une connaissance des jumeaux. Peut-être qu'il pourrait jouer là-dessus.

« -Il est en train de tout détruire ! Si vous ne faites rien, je n'aurai plus rien à vous proposer ! »

« -Oh, on peut aider c'est vrai. Mais vois-tu, la qualité de tes services dernièrement m'ont déçu. Tu m'as habitué à mieux Fossk, à bien mieux. Si on a pas ce que l'on veut, on ne peut pas t'aider. » fit C-17, faussement navré.

« -Je... vous ai proposé la fille ! Vous la trouvez mignonne, n'est-ce pas ? » tenta l'humain.

« -Hmm, c'est vrai qu'elle est mignonne. Mais tu me mets dans une mauvaise position parce que tu n'as rien à proposer à ma sœur. »

« -C'est vrai, je pourrai être vexée. Très vexée même. Tu veux me vexer, Fossk ? »

« -Non, mademoiselle, bien... bien sûr que non. » répondit le terrien tremblant.

C-18 saisit le visage de l'indienne terrifié avant de reprendre :

« -Bien. Elle est très mignonne, je l'admets. Et C-17 sait que je suis difficile envers ses ''copines''... »

« -Oh ça oui ! Généralement elle les tues en les transperçant de part en part. Quand elle est de bonne humeur, elle les achève. Sinon, elle les laisse agoniser. C'est pas sympa. » coupa le cyborg.

« -Quand tu éventres, décapite ou pends avec ses tripes l'un de mes gars, ce n'est pas non plus très généreux, cher frère. » fit C-18, avec un ton faussement cordial.

Fossk percevait clairement la tension entre le frère et la sœur. S'il y a bien une chose à laquelle il ne souhaitait pas assister, c'était à une dispute entre les jumeaux. Ses chances de survie passeraient de très faibles à nulles. Mais C-17 savait désamorcer ce genre de disputes en parlant tout simplement d'autre chose :

« -Revenons au sujet. Fossk n'a rien à proposé. » rappela le cyborg avec un petit sourire en coin.

« -C'est vrai. Je ne peux pas l'épargner alors. » fit C-18, feintant la tristesse.

« -A-attendez, j-je... »

« -Mais de lui, tu n'en veux pas ? » questionna C-17.

« -Non, trop moche, trop gros. »

« -Mais je... »

« -Alors qu'est ce qu'on attend ? »

« -Pi-pitié ! »

Mais C-18 n'avait aucune pitié à accorder à l'esclavagiste. Elle fit voler en éclat la tête de ce dernier à l'aide d'un seul kikoha.

« -Mais rien, rien du tout même. » répondit finalement la cyborg, avec un large sourire.

Après toute cette comédie, C-17 et C-18 se mirent à rire, ce qui ne rassura en rien Nima qui tremblota de plus belle.

« -Bon, on l'embarque et on y va, laissons-les se débrouiller tout seul. »

Sur ces mots, C-17 saisit le bras de l'indienne, s'apprêtant s'envoler, quand quelque chose percuta sa nuque...

La rage. La haine. Et surtout, le sentiment d'impuissance.
Voilà ce qui avait guidé Upa au moment où il projetait sa lance en direction de C-17. Ce dernier lui avait pris son père, détruit sa maison au même titre que sa vie. Il était hors de question de laisser à la création de Gero de lui arracher un autre membre de son clan. Peut-être le dernier à part lui-même.

Alors, et malgré les protestations de Karine, il avait tenté le tout pour le tout.

Objectivement, il s'agissait d'un tir parfait. La lance avait fendu l'air à une grande vitesse, traversant les quelques centaines de mètres la séparant de sa cible pour s'écraser contre la nuque de cette dernière. Un jet mortel contre n'importe quel humain. Mais pas contre un cyborg.
La pointe en acier s'était brisée et la hampe fissurée. Seul l'ornement, composé d'une ficelle ainsi que de deux plumes noires, était demeuré intact.

Upa jura avant de se redresser, prêt à affronter la mort. Mais sa vision se troubla sans prévenir, peu avant qu'il ne finisse dans le coma alors que C-17 enrageait à l'idée que l'on puisse le frapper par surprise...

« -Qui a fait ça ?! Montrez-vous ou je pulvérise toute la forêt ! »

Le cyborg n'eut pas besoin de se répéter qu'une personne se présenta enfin. Un chat entièrement blanc avançant avec une canne trois fois plus grande que lui.
Croyant à une mauvaise plaisanterie ou à une hallucination, C-17 se retourna vers sa sœur tout aussi surprise que lui.

« -Mes excuses. Je chassais un oiseau et je l'ai malheureusement raté, j'en suis navré. Personne n'est blessé ? »

Les excuses du chat prirent de court les jumeaux qui ne savaient pas comment réagir. Nima quant à elle avait fini de pleurer et fixait Karine avec espoir. Ce dernier espéra que C-18 ne remarque pas ce regard de la part de sa captive.

« -Tu sais qui nous sommes ? » demanda C-17.

Le chat blanc hésita un court instant avant de répondre :

« -Non, je l'ignore, je vis reclus, loin de tout. »

« -Je suis C-17 et elle, c'est ma sœur, C-18. Nous avons tué des millions d'humains. Peut-être même des milliards. Tu ne souhaites pas t'opposer à nous ? »

« -Non. Le sort de l'humanité ne me regarde pas. »

Karine serra imperceptiblement son bâton avec plus de force, luttant contre l'envie de se jeter dans un combat désespéré pour sauver Nima.
Néanmoins il s'approcha en continuant son discours :

« -J'ai de quoi manger, si vous avez faim. »

Le chat savait pertinemment que le cyborg refuserait. Il était trop fier pour accepter la moindre aide.

« -Je sais me débrouiller seul, merci et... »

D'un geste brusque, C-18 saisit le chat à la gorge sans que celui n'ai le temps d'esquisser un geste.

« -Elle te connaît ! J'en suis sûre, je l'ai vu dans ses yeux ! Qui es-tu vraiment ?! Ment encore et je te tue ! »

La colère de C-18 surpris son frère un court instant, avant qu'il ne se rappelle que sa jumelle détestait les menteurs et ceux qui essayaient de la manipuler. Il lui avait suffi d'un coup d'oeil pour tout comprendre à travers un seul élément : l'espoir.

« -Krrrr...krrr kkk... »

Comprenant qu'elle étouffait son prisonnier, C-18 relâcha légèrement son étreinte.

« -Fuis, Nima ! »

Ni une ni deux, la jeune femme se mit à courir en direction de la forêt alors que C-17 se contentait de la regarder avec un sourire en coin. Mentalement, il commença un compte à rebours :

5...

Karine leva sa canne et planta la pointe dans l’œil de la bonde qui lâcha sa prise davantage à cause de la surprise que de la douleur.

4...

Le chat immaculé se jeta sur le jumeau mais la sœur de ce dernier venait déjà de le plaquer au sol, le tenant fermement par la nuque.

3...

« - Maintenant, crève ! »

La poigne de C-18 gagna peu à peu en force, écrasant toujours plus la gorge de Karine qui suffoquait.

2...

Le chat tourna sa tête vers le forêt, priant pour que Nima survive et s'en sorte. Priant de toute sa volonté...

1...

Puis la vision de Karine se troubla rapidement, plongeant dans l'obscurité. Une respiration quasi impossible, une douleur sans limite au niveau du cou.
Puis un craquement inquiétant retentit...

0...

D'un seul kikoha, C-17 fit exploser le sol dans le dos de Nima, la projetant directement dans la forêt dans un cri de douleur.
L'androïde portant le numéro 18 rejoignit tranquillement son frère, se débarrassant des poils blancs accrochés à sa main en la frottant contre sa jupe en jean.

« -Tu ne voulais plus d'elle ? »

« -Tu sais, si il y a bien un truc que j'ai appris, c'est qu'une fois que quelqu'un tente de s'enfuir, il va recommencer. Et j'en ai marre de courir derrière les filles. »

« -Une fois attaché, il n'y a pas de risques. »

« -Je veux une femme, pas un animal de compagnie. Quoique, j'en ai déjà attaché une ou deux, mais ça ne dure pas généralement... » avoue C-17 avec un petit sourire plein de sous entendu.

C-18 soupira avant de s'envoler. Alors que son frère la rejoignait, elle songea qu'il était temps qu'elle renouvelle ses concubins, elle avait besoin de changements...

Darack sortit enfin du bunker souterrain qui ressemblait désormais plus à une immense tombe remplit de cadavres.
Ce carnage censé atténuer sa haine n'avait fait que l'amplifier. Il voulait encore tuer. Toujours plus. Mais il en avait fini et il savait que ces pulsions finiraient bientôt par disparaître.
Alors il rejoignait le plus grand groupe d'humain. Une multitude d'énergies faibles où une seule sortait du lot. Gohan. Il était accompagné de deux énergies légèrement plus grandes que la moyenne, mais rien d'aussi transcendant que le métis.

Lorsque Darack arriva sur les lieux, il fut accueilli par son ami métis, soulagé de le voir de retour. Le fils de Ryack interrogea Gohan sur la présence du groupe d'humains. ce à quoi ce dernier lui apprit qu'il s'agissait de réfugiés et de captifs qu'il ramenait au camp secret de la Capsule Corp.

Darack haussa les épaules. Gohan avait toujours été altruiste et l'empêcher de l'être ne ferait que provoquer un conflit inutile.
Puis un petit groupe de cinq personnes pieds et poings liés attira l'attention du saiyan.

« -Des gardes qui se sont rendu, on va les amener au camp puis les juger. » expliqua Gohan en anticipant la question de son ami.

« -Non. »

La voix de Darack était ferme, pleine de colère. Le saiyan s'était exprimé avec une froideur que Gohan ne lui connaissait pas.

« -Quoi ? »

« -J'ai dit non. Je vais les tuer. Je ne ramènerai pas ces pourritures au camp. » fit le guerrier avant de s'avancer vers les prisonniers.

« -On les ramène au camp ! »

Le cri de Gohan avait provoqué un silence inattendu. Tous les humains se tournèrent vers les deux combattants.

« -Tu sais ce qu'ils ont fait ? » demanda Darack d'une voix aussi glaciale qu'un iceberg.

« -Ce sont des esclavagistes. »

Le saiyan répondit par un rire de très courte durée, davantage provoqué par la tension et la colère que par une note d'humour.

« -Je veux dire, ce qu'ils ont fait aux esclaves ? »

« -Ils ont... je... je ne sais pas. »

Darack s'approcha du métis, plantant son regard noir dans ses yeux.

« -Moi je vais te dire ce qu'ils ont fait. Ils ont massacré des innocents, les ont traité comme des animaux et se sont servi d'eux. Mais encore, ça ce n'est que la surface. Quand je suis arrivé dans une salle au sous-sol, une fille était attachée à une table, à moitié déshabillée pendant que l'une de ces pourritures avait baissé son pantalon. Même toi, tu sais très bien ce qu'il s'apprêtait à faire. »

Gohan avala difficilement sa salive, mais il eut le courage de répondre :

« -Je comprends. Mais... ils doivent être jugé. »

Darack saisit son ami par le col, rapprochant son visage du sien avant d'ajouter :

« -Cette fille sur le point d'être abusé par ces salopards, c'était Eleria. »

Le sang de Gohan se glaça dans ses veines alors que son visage blêmit fortement sous le choc.
Il cherchait dans le regard de Darack un signe qu'il mentait, que ce n'était qu'une mauvaise blague pour justifier cette envie de meurtre.
Mais rien ne trahissait ses paroles. Car ce n'était que la vérité.

Le fils de Ryack lâcha le fils de Goku, avant de se mettre en marche vers les quelques prisonniers qui tremblaient de terreur.

« -Non. »

Darack s'arrêta net. Il aurait juré avoir entendu Gohan murmurait quelque chose, mais il n'en avait pas la certitude.

« -Pardon ? »

Le fils de Chichi respira longuement avant de se répéter :

« -Non. »

« -Après tout ce que j'ai dit. Après tout ça, tu t'obstines ? »

« -Désolé, mais ils doivent être jugé... »

Darack se tourna lentement vers son ami avant d'annoncer d'une voix posé :

« -Tu sais quoi Gohan ? J'en ai plus rien à foutre de ton avis. »

Sur ces mots Darack tendit sa main valide en direction de ses futurs victime, mais il fut interrompu par une main qui se posa sur son épaule.

« -Du calme petit, je comprends très bien ta situation. »

Darack n'avait que faire des paroles d'Hercule, qu'il envoya voler à l'autre bout du terrain d'un kiaï aussi puissant qu'une violente bourrasque.
Voyant son père projeté à terre, Videl chargea le saiyan , lui administrant un coup de pied directement contre la nuque.
Mais le guerrier la repoussa d'un revers juste assez fort pour la sonner.
Dans la seconde qui suivit, un poing s'écrasa sur sa joue, l'envoyant s'écraser sur l'herbe.

Gohan avait réagi par pur instinct, sans réflexions. Lorsqu'il avait vu Videl se faire frapper, il n'avait pas pu résister à l'envie d'intervenir. Il avait eu peur pour elle l'espace d'un instant, sans pouvoir l'expliquer.

Il avait donc frappé son ami, bien qu'il savait que cela n'améliorerait en rien la situation.

« -Très bien, tu le prends comme ça... » marmonna Darack en se relevant, frottant sa joue.

« -Je suis désolé, je ne... »

« -Garde tes excuses pour toi ! »

Le fils de Ryack se jeta sur son ami, tentant un direct du droit qui fut paré de justesse.

« -Tu n'as plus qu'un bras valide Darack, tu ne pourras pas me battre ! Arrête de faire l'idiot ! » tenta de raisonner Gohan.

Mais le saiyan n'avait pas l'intention d'abandonner. D'un rapide coup de pied dans le visage, Darack envoya le métis contre le sol. Sol contre lequel il glissa dans un nuage de poussière, avant d'enfin s'arrêter.

« -Ce bras va compter pour deux. »

Le fils de Chichi se leva, juste à temps pour croiser les bras quelques secondes avant l'impact.

« -Shinen ! »

La force du coup repoussa Gohan dont les pieds glissèrent sur le sol, le rapprochant lentement des réfugiés qui prenaient la fuite afin de ne pas être touchés dans cet affrontement hors de leur portée.
Le fils de Goku jura à voix basse alors qu'il baissait ses bras douloureux. Il devait tenir encore un peu. Darack avait à peu près autant d'énergie que lui. Sauf qu'il la perdrait rapidement en utilisant le Shinen.

« -Dernière chance, Gohan. »

Le métis hésita un instant. Il ne voulait pas blesser son ami. Mais il refusait de tuer de sang froid des humains. Il croyait encore à la justice, au pardon, à la possibilité de se racheter, même en des temps aussi sombre. Il n'allait pas devenir un tueur sans scrupule. Pas devenir C-17 ou C-18.

« -Je ne reculerai pas Darack ! »

Ce dernier soupira avant de tendre sa paume valide en direction du métis, désactivant au passage le Shinen.

« -Alors, tu ne me laisses plus le choix. Hikei ! »

La vague d'énergie fusa à une telle vitesse que Gohan eut à peine le temps de tendre les bras pour ensuite verrouiller sa position. Ce qui aurait du être une vague d'énergie concentrée ne frappa que brièvement les mains de Gohan avant de finir dans les cieux. En temps normal, Darack se servait de sa main gauche pour stabiliser son bras droit. Hors dans son état actuel, il en était incapable.
Le rayon avait donc en grande partie manqué sa cible.
Darack jura avant de s'élancer sur Gohan, sachant qu'il devait à tout prix prendre l'avantage en corps à corps. Mais le métis l'attendait de pied ferme et l'échange de coup ne fut pas à l'avantage du saiyan.

Après deux enchaînements infructueux, dont le seul résultat fut d'être repoussé, Darack tenta le tout pour le tout avec un direct du droit accompagné du Shinen.
Mais Gohan esquiva en se glissant sur la gauche de son adversaire, là où ce dernier ne pourrait parer le poing qui lui était destiné.

Le visage du fils de Ryack se déforma sous la puissance de l'impact qui le souleva du sol pendant quelques instant avant qu'il ne s'y écrase lourdement. Il était épuisé. Et même si Gohan était lui-même fatigué, Darack savait que cet affrontement était perdu d'avance.

Il se releva donc avec précaution, voulant éviter tout geste brusque pour épargner son corps blessé. Lorsqu'il fut enfin sûr de ses appuis, il s'adressa au métis :

« -Tu te démerdes sans moi maintenant. »

Sur ces mots, Darack tourna le dos à son ancien ami et s'envola difficilement, s'éloignant tout de même rapidement du groupe.

Le fils de Goku regarda le guerrier disparaître peu à peu, avec la sensation que son estomac était lentement écrasé. Alors qu'il commençait à regretter son choix, Hercule se positionna à ses côtés, frottant ses côtes qui avaient quelques peu souffert lors de son atterrissage forcé.

« -Tu as fais les bons choix. »

Gohan haussa les épaules. Le terrien voulait lui remonter le moral, lui dire qu'il avait fait ce qui était juste. Et ça le métis le savait. Mais avec la sensation d'avoir perdu un allié de valeur qui était également son ami, la justice avait un goût bien amer...

Upa se releva en grimaçant, frottant sa tête douloureuse. Karine avait frappé fort et juste, pile au bon endroit. Après tout malgré son apparence, le félin s'y connaissait quelque peu en arts martiaux.

L'indien observa son environnement avant de remarquer le sachet de senzus à ses pieds. Il le ramassa avant de se mettre à la recherche de Karine. Ce dernier n'était plus dans la forêt. Puis les derniers événements revinrent brusquement heurter la mémoire du jeune guerrier.
Upa se plaça dos à un arbre, au bord de l'espace dégagé où s'était tenu les cyborgs. L'indien porta sa main à sa ceinture, les doigts glissant sur le manche de son couteau qu'il avait personnellement aiguisé.

Mais le terrien se rendit raidement compte que les jumeaux étaient partis. Une nouvelle question s'imposa donc tout naturellement à son esprit : Où était Karine ?

Il se demanda même si le vieux maître avait été enlevé. N'ayant pas de meilleur moyen pour repérer son maître, il se mit à l'appeler doucement, de crainte que le duo mortel soit encore dans les parages :

« -Karine ? »

Aucune réponse.

« -Karine ? » insista l'indien.

Pour toute réponse, un craquement retentit sur sa droite. Instinctivement, Upa s'accroupit, dégaina son couteau et fixa son regard vers l'origine du bruit.
Une branche avait craqué, et l'indien doutait qu'un animal en soit les responsable puisque peu d'entre eux subsistaient dans cette forêt et plus rare encore étaient ceux qui ne fuyaient pas devant un être humain.
De plus, cette zone ne comptait pas de prédateurs suffisamment dangereux pour s'en prendre à lui. Néanmoins, le jeune indien voulait s'en assurer.

Il progressa lentement en direction du bruit, un couteau dans une main, le sachet dans l'autre. Il s'immobilisa soudainement. Le bruit avait cessé. Plus aucun son, absolument rien. Le guerrier s'accroupit en conséquence, aux aguets.
Il devait s'attendre à tout, être prêt à se battre, si ce n'était tuer.
Puis, après une longue attente. Un son perça le silence : un gémissement.

L'indien n'hésita plus, il bondit au-dessus des buissons et se figea instantanément.
Sur le sol gisait Nima, gravement blessée. Tout le côté gauche de son corps était en sang, sérieusement brûlé alors que ses habits étaient en lambeaux, en majorité calciné. Elle essayait de se lever, mais elle en était incapable. Elle agonisait lentement, seule, dans la forêt.

« -Nima ! »

Upa s'agenouilla aux côtés de la jeune femme avant de la retourner avec précaution sur le dos. Elle était brûlante, proche du coma.

« -U...pa... ? »

Ce simple murmure rassura le guerrier qui acquiesça vivement avant de prendre un senzu dans le sachet. Immédiatement, il plaça le haricot dans la bouche de l'indienne qui le croqua lentement avant de l'avaler avec difficultés. Dans l'instant qui suivit ses brûlures se volatilisèrent, lui permettant enfin de se relever.
Avant qu'elle ne se jette sur son ami.

« -Upa, tu es vivant ! »

L'indienne enlaça son ami de toutes ses forces, heureuse de l'avoir enfin retrouvé. Il la serra en retour, la laissant poser son front contre lui. Ils restèrent ainsi quelques instants, dans les bras l'un de l'autre au beau milieu de la forêt sans même faire attention aux bruits d'explosion raisonnant au loin.
Puis enfin, le contact fut rompu par Nima qui s'adressa à son ami, les yeux mouillés par des larmes :

« -Karine... il... »

Upa ferma les yeux, essayant de reprendre le contrôle de sa respiration. Karine était mort, et même si au fond de lui il s'en doutait, il avait espéré se tromper.
Il était mort par sa faute. L'indien resta ainsi rigide, se faisant des centaines de reproches en se morfondant.
Puis la main de l'indienne sur la sienne le tira de ses sombres pensées. Elle le tira en direction de la zone dégagé où le vieux chat était mort en se sacrifiant.

L'indien la suivi, le cœur lourd. Après quelque pas, il se plaça face à Karine. Ce dernier était allongé sur le dos, les yeux clos en direction du ciel, comme s'il faisait une paisible sieste. Une sieste éternelle.

« -On doit l'enterrer. » annonça Nima.

Upa acquiesça. Il devait l'enterrer. Mais où ? Le fils de Bora regarda autour de lui avant de trouver un lieu convenable. Un lieu qui parut évident. Ici même, tout simplement.  

« -On va l'enterrer ici. »

« -Mais... il n'y a pas de meilleurs endroit que son lieu de mort ? »

« -Je pense que l'enterrer où à eu lieu son dernier acte de bravoure est le meilleur cadeau que l'on puisse lui offrir. Là où il s'est sacrifié pour nous. J'avais pensé à l'enterrer là où s'est écrasé le palais du Tout-Puissant, mais... c'est une zone morte, sans vie. Ici, c'est un peu plus vivant. Un peu plus vert. Il aurait été d'accord avec moi. »

Nima hocha la tête. Le choix était sans doute judicieux.  Upa s'apprêta à créer une pelle de fortune en coupant du bois dans la forêt, lorsqu'il aperçut un objet volant se déplacer dans le ciel perdant peu à peu de l'altitude. L'indien fixa l'étrange appareil avant de se rendre compte qu'il ne s'agissait pas d'une machine, mais d'un être vivant.   Un être qui se dirigeait droit sur eux.

« -Nima ! Recule, cache-toi dans la forêt ! » cria Upa.  

« -Qu-quoi ?! »
 
« -Fais ce que je te dis ! »

 L'indienne suivit le regard de son ami et compris. S'il s'agissait d'un cyborg, alors leur destin était scellé. Mais à cette distance, rien ne permettait de l'affirmer.  Nima partit donc se dissimuler dans les bois par prudence pendant qu'Upa s'armait de sa lance à la pointe brisée. Une arme futile, mais s'il devait mourir ce serait en guerrier et non en lâche.   Après quelques secondes, la personne traversant les cieux atterrit. Enfin, elle s'écrasa plutôt sur plusieurs mètres, creusant un sillon dans la terre sur son passage avant de s'immobiliser...  

Darack grogna de douleur en s'enfonçant dans le sol. Il n'avait pas pensé que son altercation avec Gohan l'avait autant fatigué. Et avec la faim qui le tiraillait toujours plus, il était désormais épuisé. Il parvint néanmoins l'exploit de se retourner, juste pour voir une pointe métallique s'arrêter devant son visage.  

« -Qui-es-tu ? »  

« -Quelqu'un qui a faim et qui est fatigué. Et non, je ne suis pas un cyborg. »

Upa resta surpris pendant quelques instants. Il se demanda même si l'inconnu venait de lire dans ses pensées avant de se dire qu'il n'était certainement pas le premier à lui demander qui il était.  Il demeura néanmoins méfiant.  

« -Pourquoi je te croirai ? »  

« -Tu as déjà vu un cyborg saigner ? »

  Upa fronça les sourcils devant cette remarque, constatant effectivement que ce qui semblait être un guerrier était blessé, saignant depuis les trous de sa combinaison et couvert de sang séché. 

Un guerrier qui se redressa pour regarder autour de lui.  

« -C'est quoi la boule blanche là-bas ? »  

« -Il s'agit de Karine, mon ancien maître. » répliqua froidement Upa dont la main se crispa sur son arme.  

« -Sérieux ?! C'est Karine ?! Mais attends, c'est... , s'exclama le guerrier avant de réaliser quelque chose. Oh merde... Je supposes qu'il ne fait pas une sieste... »  

« -Effectivement. » répondit l'indien, toujours froid.  

« - 'fais chier... Si seulement il était encore vivant... »  

« -Tu... le connaissais ? »

Darack se tourna légèrement pour regarder l'indien dans les yeux.

« -Il nous fournissait en senzu moi et mes amis. On le croyait mort. »  

« -Toi et tes amis ? »

  « -Oui, moi, mon père, Eleria, Goku, Pi... »  

« -Goku ?! Mais je le connais, je l'ai rencontré quand j'étais plus jeune ! »  

« -Ah bon ? Je ne le savais pas... Et ne me demande pas comment il va, je crois que tu connais déjà la réponse... »  

Le sourire d'Upa s'estompa lentement. Il se doutait que son ami n'était plus, mais c'était toujours douloureux d'en avoir la confirmation.

« -En tout cas, sans Karine, pas de senzus, et sans senzus, j'suis foutu. »

Upa s'accroupit lentement, lâchant son arme avant de sourire au guerrier :  

« -J'ai des senzus. »

Le cœur de Darack fit un bond dans sa poitrine. Il se demanda si Upa se moquait de lui, mais il semblait des plus sérieux, et ce, malgré son sourire.  

« -Tu... es sérieux ? »

« -Bien sûr. Tu en veux un ? Il m'en reste une douzaine. »  

« -Carrément ouais ! »

  L'indien piocha dans le sachet avant de tendre sa main au saiyan qui saisit le senzu sans se poser de question avant de le manger.  Dans l'instant qui suivit, le guerrier se releva de nouveau en pleine forme, bougeant son bras gauche désormais utilisable.  

« -Merci à toi ! En fait, je m'appelle Darack, et toi ? »

« -Upa. Tu comptes aller où ? »

« -J'en sais trop rien. Mais toi tu devrais rejoindre le groupe un peu plus loin, tu verras, ce sont de bon gars. Il y a Gohan avec eux, le fils de Goku, vous vous entendrez bien. »

« -D'accord, mais pourquoi tu n'y vas pas toi ? »

« -C'est... compliqué. Je reportes ça à plus tard. Et en faite... »  

D'un geste vif accompagné d'un kikoha, Darack creusa un trou dans le sol.

  « -Si tu veux enterrer Karine ici, je viens de te faire un emplacement. Par contre je ne reste pas pour l'enterrement, j'ai... déjà enterrer suffisamment de monde pour toute une vie... Sur ce à plus tard, Upa. Et n'oublie pas d'amener avec toi la personne qui s'est cachée dans la forêt ! »

  Sur ces mots, Darack s'envola dans une aura bleue, laissant Upa seul jusqu'à ce que Nima ne le rejoigne. L'indien regarda longuement le ciel avant d'enfin se décider à enterrer son ancien maître. C'était le moins qu'il puisse faire pour Karine...   

Lorsqu'Eleria était sortit du Bunker, sa démarche était craintive, peu sûre. Immédiatement Gohan l'accueillit avec une couverture pour la réchauffer, mais aussi la cacher. Il se doutait que son amie ne voulait pas s'exposer et il eut raison.   Il l'avait raccompagné sans problèmes vers le groupe, jusqu'à ce qu'elle ne voit les prisonniers. Elle demanda donc de qui il s'agissait et ce qu'il comptait faire. Et à contrecœur, Gohan lui dit la vérité.

  « -Non... »   La voix d'Eleria était toute faible, fragile comme un timide courant d'air, ce qui était l'opposé de sa personnalité.  Le saiyanne regarda son ami dans les yeux avant de reprendre :

« -S'il te plaît Gohan, non... »

Le cœur du métis se serra devant cette supplique. Eleria lui demandait avec les larmes aux yeux de ne pas laisser les prisonniers les accompagner. Elle, qui était forte en toutes circonstances, semblait désormais aussi fragile que du verre. Sa demande avait autant de force que si elle l'avait supplié à genoux...  Il ne pouvait pas lui refuser ça. Alors il accepta, décidant de les juger sur place, abandonnant son concept de justice et l'idée de faire appel à des juges neutres au campement.   Sur cinq prisonniers, quatre furent condamnés à mort.

Le dernier fut libéré et gardé sous surveillance. Il s'agissait d'un jeune craintif qui s'était juste occupé des basses besognes tout en étant mal traité. Un autre esclave, en somme. Quant aux esclavagistes, ils ne bénéficièrent d'aucune pitié.  
Gohan se chargea en personne des exécutions, estimant qu'il en était de sa responsabilité. Lui permettant aussi d'empêcher les condamnés d'hurler, pour ne pas importuner Eleria.  Puis le groupe fut rejoint par Upa et Nima ramenant avec eux un sachet de senzu. Un miracle qui fut la seule bonne nouvelle de la journée pour les deux guerriers.  Ensuite et après deux journées de marche pendant lesquels Gohan servit d'éclaireur, les réfugiés arrivèrent au campement. Leur supervision fut confiée à Bulma qui parvint à gérer une affluence aussi massive avec brio. La fête d'anniversaire fut annulée. Eleria n'avait plus la tête à fêter quoi que ce soit, l'absence de Darack fut un nouveau coup dur que la guerrière digéra très mal. Elle en voulut même un temps au métis, avant d'admettre que tout le monde avait besoin de se maintenir sur quelque chose.   Pour Gohan, il s'agissait de la justice.

Puis quelques jours plus tard, le duo partit en expédition, découvrant un petit camp de réfugiés assaillis par les cyborgs. Et une nouvelle lumière dorée s'alluma...   Eleria ne parvenait plus à se relever. Elle était épuisée, comme en témoignait son souffle court et son corps couvert de douloureuses blessures. Quelques-unes de ses côtes avaient sans doute été brisées, ce qui était au final assez banal après un affrontement face aux jumeaux.   Elle regarda les blessures sanglantes présentes sur ses bras. Des blessures qui la ramena quelques jours en arrière quand au cours d'une simple douche, les sévices subit par les esclavagistes lui revinrent en mémoire. Sa peau en était corrompu, souillé. Une souillure qu'elle avait voulu faire disparaître à l'aide de ses ongles, griffant sa chaire, traçant des sillons sanglant sans s'en rendre compte.

Alors qu'elle s'en prenait à ses cuisses, Bulma était entrée à l'improviste récupérer une carte mémoire oublié un peu plus tôt dans la salle de bain.  La terrienne fut frappée de stupeur lorsqu'elle vit la guerrière dans un tel état. Elle avait déjà vu la guerrière nue à de nombreuses reprises. Elles étaient deux grandes amies, une relation qui évoluait presque comme celle d'une mère et d'une fille. Sans compter que Bulma était la seule en qui Eleria faisait assez confiance pour demander conseil au sujet des effets de la puberté, non sans une profonde gêne.  Mais voir la saiyanne couverte de blessures sanguinolentes affligées par elle-même avait provoqué en la mère de Trunks un mouvement de panique.   Cette dernière avait récupéré une serviette blanche pour couvrir Eleria tremblotante après avoir coupé l'eau.

Eleria ne se souvint pas très bien du reste. Bulma l'avait serrée dans ses bras ne lui faisant aucun reproche, la consolant de son mieux. La guerrière se rappela même avoir pleuré. Un instant de faiblesse qui l'avait soulagé alors qu'elle regardait ses blessures.  
Aujourd'hui elle regardait à nouveau ses blessures, mais personne ne la consolerait, et personne n'avait à le faire. Elle était forte, et le demeurerait. Serrant les dents, elle se releva, y mettant toute sa volonté, toute ses forces alors que ses jambes tremblantes soutenaient ses forces.   Elle ne céderait pas, ne flancherait pas. Elle tiendrait bon. Jusqu'au bout.
Maintenant elle n'était plus la seule super saiyanne, Gohan avait atteint ce stade, il s'était surpassé, et même si cela n'avait pas suffit, cela offrait de belles perspective pour l'avenir. Une potentielle victoire.  Alors elle devait gagner du temps alors que les réfugiés emportaient le corps de Gohan inconscient, pour le mettre à l'abri. Prête à tenir jusqu'au bout, la guerrière se mit en garde, tremblante...  

« -Ils prennent Gohan. » annonça C-18.  

« -Tant mieux, je voudrais pas qu'un tir perdu le tue. » répondit nonchalamment C-17, les mains dans les poches.  C-18 regarda autour d'elle avant de reprendre :

« -Par contre, pas de signes de Darack, c'est inquiétant... »

  « -Hmm... »  

C-17 continua de grommeler intérieurement. Avait-il tué le guerrier sans le vouloir ? Cela l'inquiétait. Il n'avait pourtant pas le souvenir d'avoir frappé plus longtemps ou plus fort que d'habitude.
S'il avait tué l'un de ses adversaires, alors cela allait devenir compliquer de décharger leur pulsion meurtrière et leur colère sur quelqu'un.   Même si Darack n'était pas un super saiyan, c'était toujours intéressant de l'affronter. Oui, ce serait regrettable de l'avoir tué.
Peut-être qu'il était juste trop loin, ou qu'il préparait une attaque surprise... C-17 n'en savait rien, et l'ignorance ne faisait que le frustrer davantage.  

« -Et merde, si on a que deux adversaires, ça va devenir difficile d'être prudent... »

  « -Je sais mais... »

C-17 intima le silence en plaçant son index sur ses lèvres. Il entendait un bruissement au loin, derrière lui. Un bruissement de plus en plus fort. Quelque chose approchait. Ou quelqu'un...

  « -Tu entends ça ? » demanda l'androïde numéro 17.  

« -Hum, ouais, j'l'entends... Je me demande ce que c'est... »
  
« -On essaye de deviner ? Moi je dis... un oiseau ! »
  
« -Pff, un oiseau ?! Une voiture anti grav' ouai ! »

  « -Mais non... attends, un avion ? »
  
« -Ou alors c'est Darack ? »
 
 C-17 s'apprêta à répondre lorsque C-18 fut projeté en avant d'un magistral coup de pied en pleine tête...  Après un impact aussi puissant, Darack repris appui sur le sol, envoyant son poing en direction du cyborg. Poing que sa cible bloqua. Cible qui s'adressa à sa sœur :

« -T'as gagné frangine, c'est bien Darack ! » annonça C-17, hilare.

« -Shinen ! »

En enflammant son poing, Darack espéra prendre l'avantage en conservant un effet de surprise, mais son ennemi ne céda pas d'un pouce.

« -Ça fait plaisir de te revoir, Darack ! Je t'ai cru mort ! » cria le cyborg pour être entendu au-dessus du vent provoqué par l'aura enflammée du guerrier.

« -Il en faut plus pour me tuer ! »

« -Et c'est tant mieux ! Mais pourquoi tu es si en retard ?! »

« -Tu n'as pas à le savoir ! »

Sur cette réponse, le saiyan envoya son pied dans le visage du cyborg qui recula de quelques pas, avant qu'une puissante droite ne l'envoie s'écraser contre un immeuble.  Mais avant que Darack ne s'élance vers sa cible, un puissant direct du gauche l'envoya en arrière, droit dans une maison qui s'écroula sous le choc...   C-18 resta quelques instants immobile, son poing encore tendu en avant avant de se redresser.
  
« -Pff, une attaque surprise... Tu aurais pu réagir de ton côté ! »

  « -Ouais, mais c'était marrant de te voir faire un vol plané ! »

  « -La ferme ! Je m'occupe de son cas ! »

Sur ces mots, C-18 se jeta sur Darack qui venait à peine de se relever, lui enfonçant son poing dans l'abdomen suivit d'un coup de genou dans le menton qui l'expédia en arrière, directement contre une maison circulaire qui s'effondra lors de l'impact.  

« -Du calme sœurette, il ne faut pas le tuer. »  

La concernée cracha sur le sol avant d'essuyer ses lèvres d'un revers.

« -Ouais je sais ! C'est pas mon intention, je vais juste lui péter une côte ou deux ! »

C-17 soupira alors que sa sœur ne parte de nouveau à l'assaut. Une onde de choc résonna alors, détruisant plusieurs habitations aux alentour en créant un petit cratère. Le résultat de l'impact du poing de C-18 contre le Shinen de Darack capta l'attention de l'androïde inactif.  Ce dernier observait la scène les bras croisés. Il regardait Darack résister de son mieux avant de céder lentement. Seconde après seconde pendant que sa technique boostant sa puissance vidait peu à peu ses réserves d'énergie.   Le terrien ferma les yeux, se laissant bercer par les bruits d'impacts, les explosions d'énergies et de kikohas. Une mélodie qui se poursuivit pendant dix petites minutes avant de s'arrêter au moment où un corps couvert de sang chuta mollement sur le sol les yeux fermés, inconscient...

Darack rampa en direction d'Eleria, se traînant à l'aide de ses doigts couverts de sang sec. Il ne savait pas depuis quand le duo mortel était parti lorsqu'il avait émergé du coma.  Tout ce qu'il savait c'est qu'il se devait d'atteindre son amie. Et il y était presque. Puis il vit des terriens s'approcher d'Eleria...  
Et la peur s'empara de lui. Il ne laisserait pas tout ça recommencer, il ne laisserait pas Eleria souffrir à nouveau. Il serra les dents, mobilisant toute son énergie, essayant vainement de se mettre debout.  Plus loin, la guerrière prenait appui sur les deux humains aux habits déchirés, leur demandant ensuite de la ramener auprès du guerrier blessé.   
Darack ne bougea plus. Finalement, il comprit que la fille de Noros n'était plus en danger. Fille qui s'arrêta devant son ami avant de se laisser tomber sur les genoux. Puis, sans prévenir, elle écrasa mollement son poing sur la tête du guerrier.  

« -Aïe... »
  
« -Tu étais où... ? » 

Cette question sur fond de reproche ne reçut pas immédiatement de réponse. Darack essaya même de gagner un peu de temps pour trouver une réponse suffisamment vague :
 
« -Huh ? »
  
« -Tu étais où ?! » répéta la guerrière, peu patiente.  
Après avoir posé sa question pour la seconde fois, Eleria fixa Darack droit dans les yeux. Elle n'avait pas l'intention de lui laisser davantage de délai pour obtenir une réponse. Une réponse qui fut courte :

« -Loin... »

  « -Pourquoi ? »

Où Darack était parti n'intéressait pas et ne regardait pas Eleria. Pourquoi il était parti était autrement plus intéressant. Et ça, le saiyan l'avait compris, mais il n'avait pas envie d'en parler. Mais il répondit tout de même, avec un nom :

« -Gohan. »

« -Idiot. »
  
« -M'traites pas d'idiot. »
  
« -Imbécile. Abruti. Pauvre con ! Tu nous as laissé tomber ! »

Darack essaya de se lever, se servant de l'énergie de la colère qui montait en lui. Mais son corps refusa de bouger. Eleria continua de l'insulter, de lui reprocher derrière des grossièretés sa réaction après une dispute musclée avec le métis. Jusqu'à ce qu'il ne lui coupe la parole :

« -Je suis là aujourd'hui ! Je suis à terre ! J'en ai pris plein la gueule ! Alors non je ne vous ai pas laissé tomber ! Et arrête de profiter de la situation pour m'insulter ! »
  
« -Si. Tu m'AS abandonné ! »
  
Darack accusa le coup. Il releva la tête, fixant Eleria dans les yeux. Il s'attendait à de la colère et de la rancune. Et elles étaient bel et bien présentes. Mais il y avait aussi de la tristesse. Cependant, elle n'était pas assez notable pour calmer la colère du guerrier.

  « -Je t'ai sauvé ! »

« -Non, tu m'as libéré. Pas sauvé. Protégé, à la rigueur. » répliqua la guerrière sur un ton soudainement calme, presque moralisateur.

« -Je ne t'ai pas abandonné... » insista le guerrier, les dents serrées.
  
« -Si. Tu as fais passé ta vengeance avant moi. Tu m'as laissé seule. Toute seule. »

Les yeux du saiyan s'écarquillèrent. Il entendait encore les cris des esclavagistes, les râles d'agonies, les hurlements et les coups de feu... Mais il n'avait pas fait ça pour lui. Il n'avait pas tué pour le plaisir ou autre. Il avait fait ça pour Eleria.

« -Je t'AI vengé ! Et lorsque j'ai voulus resté, tu m'as repoussé... » rappela le guerrier.

Eleria pris une profonde respiration. Le temps de mettre les choses au clair était venu.

« -Oui, et je t'en remercie. Mais je n'avais pas besoin d'être vengé dans l'immédiat. J'avais besoin de toi, de ta présence. Pas de contact physique, c'est pour ça que je t'ai repoussé. Mais juste que tu sois là. Et tu n'as pas été là. J'ai longtemps cherché une sortie, sans personne pour me guider, en ayant peur que quelqu'un me tombe dessus. J'avais peur Darack. Je n'avais jamais ressenti ce genre de peur. Celle qui rend si vulnérable, si... fragile. J'étais faible et j'avais peur, j'avais besoin de soutien. Mais tu n'étais pas là pour moi. »

 Darack resta silencieux. Eleria avait déchargé toute se rancune en une longue tirade qu'elle avait réfléchi pendant des jours entiers. Une tirade que Darack comprenait. Il comprenait son raisonnement. Et maintenant, il culpabilisait. Que devait-il faire, que devait-il dire ? Il ne le savait pas. Il baissa juste les yeux, en proie au remord. Il bredouilla néanmoins :

« -Si je suis parti, c'est parce que je me suis... disputé... avec Gohan. On s'est battu. Et puis... J'ai préféré partir. »
  
« -Je sais. Tu n'as pas voulu te mettre d'accord avec lui. Tu voulais encore tuer. »

« -Comme si on pouvait faire autre chose ! On ne doit pas prendre de risque ! Mais lui... il... il est trop gentil, trop calme, trop idéaliste ! Il n'est pas assez... »

« -Saiyan ? » coupa la guerrière.

Darack hocha la tête aussi bien qu'il le put.

« -Tu l'as sûrement senti alors pas besoin de te provoquer. Gohan est un super saiyan. »

Après un court silence, Darack reprit la conversation :

« -... il faut croire qu'il est plus saiyan que moi. Je suis un échec total. »

« -Non. Ton Shinen compense grandement le fait que tu ne puisses pas encore te transformer. Mais tu as plus d'expérience que lui, tu manipules un peu mieux ton énergie. Tu n'es pas un poids. »

« -... »

« -J'imagine que tu n'as rien à ajouter. Je te laisse un choix Darack. Tu viens avec nous ou tu restes là. Tu nous aides, ou tu m'abandonnes. Encore. »

Le saiyan ne répondit pas immédiatement. Il essaya encore de bouger, ne provoquant qu'une nouvelle vague de douleur dans l'ensemble de son corps. Il avait sensation d'être manipulé, et il détestait ça. Néanmoins, en faisant la liste de ses options, il savait qu'elle avait raison. Il savait que le meilleur choix était de la suivre. Et puis il avait déjà fais le premier pas en volant à leur secours, il n'était pas à ça prêt.

« -... partez devant, le temps que je remboîtes mon bras... »

Eleria soupira en souriant avant de se relever avec précaution, soutenue par deux terriens musclés à la peau bronzé qui étaient restés muets pendant toute la conversation. La guerrière ne savait pas si son ami était sérieux quant à son bras où s'il s'agissait d'une excuse pour être un peu seul. Mais dans tous les cas, elle allait le laisser méditer sur ce qu'elle avait dit, encore un peu.

« -Je vais chercher un peu d'aide. On va te ramener au camp. Contente que tu sois de retour parmi nous. »

Sur ces mots, et avec l'aide des deux terriens survivants, Eleria se mit en marche en direction de Gohan. Le métis était en vie, ça elle le savait. Mais pouvait-il marcher ou même voler ? Ce fut pour répondre à cette question qu'elle s'approcha d'un immeuble en ruine, dont le rez-de-chaussée abritait le corps du fils aîné de Son Goku...   Darack ferma les yeux, plongeant son visage dans la poussière. La fatigue l'emportait sur toute autres considérations. Il devait dormir. Se reposer, se soigner. Et dès qu'il le pourrait, il reprendrait l'entraînement. Il deviendrait plus fort. Et surtout, il se jura de ne plus commettre les mêmes erreurs...

par **xela26** le Mer Août 06, 2014 0:25

Et bien, pas grand chose à dire si ce n'est que c'est un bon chapitre.

Quelques petites fautes de mises en forme au début à corriger ( des parenthèses en trop je crois)

Que dire d'autre? C'est un passage assez sombre et torturé que tu nous relates. Les Cyborgs aussi cruels, mauvais vicieux et cyniques que tu nous l'avais laissé entrevoir. Certains humains qui ne valent pas mieux.
Ton futur est très bien décrit: C-17 et C-18 ont mis en place et entrainé une véritable économie, un système de terreur qui happe tout le monde, ensauvageant les hommes "ordinaires" dans d'autres circonstances. C'est bien vu je trouve. On avait plutôt l'image des jumeaux massacrant sans distinctions, mais ils prennent bien soin de se contrôler et de mettre en place un système de terreur et d'oppression et de "sous développement durable" pour profiter de leur "ressource" terrienne jusqu'au bout.

L'altercation entre Darrack et Gohan, un moment tendu aussi. Je suis content que Gohan ait tenu et ai fait valoir ses idéaux. Un peu plus déçu par contre qu'il se laisse attendrir par Eleria. Même si sa guide à été une victime, il lui offre ainsi un traitement de faveur qui va contre ses principes. Après , la frustration qu'il a accumulé par la suite lui a aussi peut-être permis de devenir super sayan...

Bref, vivement la suite.
Toujours dans le monde futur? le présent ou le paradis?

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